La forêt

☽ Event VII ☾

Accroupie aux côtés de Maxime, Soledad avait complètement occulté ce qu’il se passait autour d’elle. Les tirs, les cris, plus rien n’avait d’importance, elle ne voyait plus que Maxime et le sang qui s’écoulait de sa patte avant. Elle voulait aider, faire quelque chose, n’importe quoi pour aider son amie, mais elle n’en n’avait pas les capacités, alors à part appeler Théo, elle ne pouvait pas faire grand-chose. Ce fut finalement un bruit de course juste derrière elle, suivit d’un frôlement de fourrure qui la fit revenir à la réalité. Quand elle releva les yeux, Soledad se retrouva face à un nouveau loup-garou, encore plus massif et impressionnant. Elle croisa ses prunelles fauves un instant, juste assez pour avoir le sentiment de le reconnaitre. « Ca va aller. » Lui assura-t-elle. Pourtant elle n’en savait rien. Mais elle ne voyait pas d’autre alternative.

La mexicaine détourna le regard quand l’immense loup se pencha sur Maxime, elle s’aperçu que le lycanthrope inconnu qui l’avait aidé un peu plus tôt était également non loin et que Théo n’allait jamais s’arrêter de l’appeler l’ami des loup-garous. Les battements de son cœur redoublèrent d’intensité lorsqu’elle réalisa qu’un moldu armé approchait rapidement dans leur direction. Mue par son instinct de protection, Soledad ne réfléchit pas plus et se releva vivement. Elle leva sa baguette et visa le bras de l’homme, le blessant et faisant voler son arme avant qu’il ne puisse s’en servir. Pas le temps d’hésiter, Maxime était entre de bonnes pattes bien entourée, mais l’ennemi restait partout. Elle devait éloigner cet homme, même si s’écarter de son amie blessée était un déchirement.

Baguette à la main, la sorcière se précipita à la rencontre de l’homme. Malheureusement celui-ci ne décida pas de prendre la fuite comme son précédent adversaire. Au contraire, il se jeta sur elle, la cueillant d’un premier coup à la mâchoire. Un second coup à l’estomac lui coupa le souffle et elle eut juste le temps de s’accrocher au gilet pare-balle de l’homme avant qu’il ne puisse la mettre à terre. Ça le surprit et elle en profita pour lui asséner un coup de genou à l’entrejambe. Ils roulèrent tous deux au sol, dans la confusion Soledad ressentit une vive douleur au bras. Etouffant un cri, elle parvint à toucher le moldu à la gorge. Il étouffa, ce qui lui permit de le stupefixier. Encore un qui allait avoir du mal à se remettre d’un sort lancé à bout portant.

Epuisée, Soledad roula au sol. Elle posa une main sur son bras blessé pour y découvrir une vilaine entaille. Grimaçant, elle se força à se relever, consciente d’être une cible facile si elle restait là. Ce faisant, elle repéra un petit sac à moitié éventré dont des herbes s’échappait. Elle le ramassa en se disant confusément que ça les aiderait peut-être à comprendre ce que le Blood Circle faisait dans cette forêt. Abandonnant là le moldu, Soledad chercha Théo et Sélénya du regard et prit leur direction sans attendre.

CODAGE PAR AMATIS

Spoiler:

La forêt

☽ Event VII ☾

Epuisée, mais toujours sur ses gardes, Soledad avait réussi à rejoindre Théo et Sélénya sans encombre. Son cœur qui battait à cent à l’heure n’était pas pour l’aider mais au moins son meilleur ami n’avait pas l’air blessé. En revanche, Sélénya c’était une autre histoire. « Ca va aller, c’est juste une égratignure. » Souffla-t-elle en sentant le regard de Théo sur son bras blessé. Bon, une égratignure profonde et qui ne s’arrêtait pas de saigner, mais elle avait connu pire. Un tour à Sainte Mangouste et ça irait mieux. S’efforçant d’oublier la douleur, la mexicaine rebroussa chemin pour retourner près de Maxime, il était hors de question que d’autres moldus l’approchent.

Là bas, ils retrouvèrent Kayla et son ami brun en compagnie des loups. Alors que Soledad s’approchait, le silence se fit soudainement dans la forêt, presque aussi assourdissant que le bruit des combats. Alarmée, elle releva la tête et réalisa que des centaures étaient apparus non loin et les visaient, moldus comme sorciers, de leurs flèches. Elle se sentit pâlir en entendant l’avertissement de celui qui était certainement leur chef. Les étoiles avaient parlé et Soledad sentait au plus profond d’elle que ces mots n’étaient pas à prendre à la légère. Les centaures ordonnèrent à tous les intrus de quitter la forêt et pour une fois, tous se mettent à obéir.

Le danger écarté, Soledad s’approcha de Maxime alors que Kayla l’intimait de faire quelque chose pour son amie. Une zoomage mais bien sûr ! Maintenant que les combats avaient cessés, elle pouvait faire venir Ludivine pour s’occuper de la louve. « Je connais quelqu’un. » Ludivine saurait quoi faire. Un grondement fit relever le regard à Sol qui croisa les prunelles fauves du grand loup. Désormais elle ne doutait plus qu’il s’agissait de Kesabel aussi soutint-elle son regard comme si elle n’était pas impressionnée -bouh la mytho. « Inutile de me regarder comme ça. Elle ne va nulle part. » C’était trop dangereux de déplacer Maxime, il allait falloir faire venir l’aide. Soledad se releva, croisant les doigts pour que le Blood Circle soit parti avec le système qui empêchait les sorciers de transplaner, elle prit une profonde inspiration pour se concentrer et faire refluer la douleur, ce n’était pas le moment de se désartibuler. Elle chercha Théo du regard. « Je reviens tout de suite. » L’instant d’après elle réapparaissait dans l’entrée de chez Ludivine. Ouf, ça avait marché. Presque aussitôt, Mademoiselle lui sauta dessus en jappant de joie de la voir. Soledad lui administra une rapide caresse pour la calmer et avança jusqu’au salon où elle trouva sa meilleure amie dans son canapé. Elle pinça les lèvres pour contenir ses émotions face au choc de Ludivine. « Ludi… Il y a eu une attaque. On a besoin de toi. » Et quand sa meilleure amie se saisit de la main qu’elle lui tendait, elle n’attendit pas un instant pour les faire transplaner dans la forêt où son aide était plus qu’attendue.

CODAGE PAR AMATIS

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Abigail McFusty a écrit:

La forêt

Event VII - 3.08.2020

Soulagée d'avoir retrouvé les miens, j'étais décontenancée qu'ils repartent tous aussi vite les uns après les autres. Après avoir réceptionné maladroitement le sac que me tendait Thomas, il me fallut une fraction de seconde pour réaliser que lui aussi était en train de partir en courant. Le suivant alors, je m'arrêtais à bonne distance, yeux écarquillés en le voyant si familier avec une des membres du Blood Circle. Non pas que je sois terrifiée qu'il ait des amis là-bas, à l'évidence il l'ignorait et on avait tous nos secrets, mais putain, c'était qui celle-là ?
Mon regard perdu essaya d'accrocher celui d'Eirian, de Kayla ou encore de Sean, en vain. Alors, puisque j'étais retournée à ma place (c’est-à-dire à celle d'ombre que l'on oublie), je poussais un long soupir dans l'intention d'aller demander des explications.

Ce fut à ce moment que les centaures arrivèrent en nombre. Aucunement impressionnée puisque j'entretenais de bonnes relations avec ceux vivant dans la forêt interdite, je savais surtout qu'ils allaient mettre leurs menaces à exécution sans la moindre hésitation.  Alors, reculant d'un pas, je réfléchissais un instant, m'interrogeant si je devais attendre sur l'aîné de la fratrie O'Malley ou non, mais, comprenant que c'était peine perdue, je fis volte-face pour m'en aller sans rien demander à personne. Le Blood Circle lui aussi battait en retrait, je voyais leurs ombres s'éparpiller comme une bande de lapins effrayés. Une fois de retour à Pré-au-Lard, j'invoquais mon patronus pour informer William que sa fille était en sécurité et en train de se faire soigner, j'étais à peu près certaine qu'il était inquiet pour elle.

Ceci fait, je transplanais pour rejoindre le quartier général de l'Ordre du Phénix. Là, j'y déposais mon butin varié avant d'expliquer la situation au sorcier à qui je m'adressais.
Enfin, je décidais de rentrer chez moi et retrouver la solitude de mon foyer. Là où était ma véritable place. Perdue au milieu d'un océan déchainé. Tremblante sous la pression que je venais de subir à cause de la situation et des combats. Demain j'irai voir comment se porte Septima.

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résumé:

LA FORÊT

«3 Aout 2020»

Le combat avait été brutal, la résolution encore plus. Sean avait usé d’un sortilège qu’il exécrait, mais avec leur foutu gilet et la menace imminente il n’avait pas eu le choix. Pour autant, il n’était pas un assassin… et morte, elle ne lui servirait à rien. Pourtant ce n’était pas l’envie qui lui manquait de lui faire fermer son claque-merde qui lui servait de bouche !  

« Nos attaques ? VOUS êtes venus sur NOS terres, VOUS avez tiré dans le tas sans même voir que ce n’était que des étudiants faisant la fête !! »

Elle gisait dans son sang, à moitié assommée et pourtant toujours aussi prompte à raconter des conneries. Sean explosa, il n’était pas sûr qu’elle comprenne tous ses mots vu son état qui continuait de se dégrader, mais il en avait besoin !

« Ah oui c’est bien connu, vous n’avez pas de terroristes vous les moldus… vous n’avez d’ailleurs pas fait d’expériences sur les enfants non plus dans votre putin d’institut !  Ça fait des siècles que des sorciers se battent pour que vous viviez en paix, que vous continuiez à faire vos guerres de merde dans le monde à vous bombarder la gueule, il a fallu qu’une poignée de sorcier foute la merde pour que vous souhaitiez nous exterminer. Si tous les sorciers étaient comme ces connards là, vous n’existeriez plus depuis bien longtemps ! T’y avais pensé à ça ?! »

Ça ne servait à rien d’insister, ils ne changeraient pas avec quelques mots, mais ses actes, à lui, pouvaient éviter une autre mort misérable et inutile. Le Vulnera Sanentur faisait son office quand soudain son frère apparu pour se pencher sur la moldue et lui caresser la joue. Sean resta interdit. C’était quoi encore ce bordel ! ET IL CONNAISSAIT SON PRÉNOM ?!  
L’intervention ne surprit pas que l’Auror, soudain la moldue qui avait retrouvé un peu de force paru terrifiée. Voyant l’éclat de la lame du coin de l’œil, Sean attrapa son frère par le col et le tira violemment en arrière, le faisant basculer au sol.

« Bordel Thomas, mais toi aussi tu t’y mets ?! Vous avez quoi dans cette famille avec le Blood Circle hein ?! »

Sa baguette continuait de prodiguer les soins à distance, le sortilège s’effilant. Pour autant le poing de l’irlandais restait bien crispé dessus, près à changer de tactique au moindre geste. Il avait envie d’en coller une bonne à ces deux-là. L’une parce que le menacer alors qu’il était clairement entrain de la soigner était une insulte qu’il avait du mal à tolérer, l’autre parce que c’était un boulet sans nom !  Mais soudain le sol se mit à trembler et la voix des centaures, reconnaissable entre mille s’éleva et parcourut la forêt, zigzaguant à travers les arbres pour parvenir jusqu’à eux.

« On a plus le temps pour votre touchante réunion ! Qu’est-ce que toi et tes petits copains foutiez à ramasser des plantes ici ?!  Hein… Olivia ! Réponds ! »

La menace du couteau était toujours présente, mais Sean s’était avancé d’un pas. Pour avoir échangé des coups, il ne doutait pas que la diablesse était assez entrainée pour qu’il s’en méfie, mais il ne pouvait pas repartir bredouille et s’il ne pouvait pas l’emmener elle, il aurait au moins des informations !

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Résumé:

Event VII - La forêt

Phoebus & d'autres

Je grognais encore mon mécontentement d’avoir laissé échapper ce Moldu. J’aurais bien voulu savoir comment il avait su quels ingrédients ramasser pour préparer le veritaserum. J’haïssais cette sensation que les Moldus semblaient en savoir trop … Toujours trop. C’était dangereux … Pour nous … Pour moi …

Évidemment, je ne pus pas y songer plus longtemps. J’entendais Helios Carrow m’appeler à l’aide. Je soupirais fortement de manière sarcastique tout en me rendant lestement à sa position. J’avais, néanmoins, gardé les ingrédients sur moi. Je ne pus m’empêcher de rouler des yeux au ciel à le voir piètrement au sol complètement K.O. chialant comme une fillette. Il avait deux plaies ouvertes, mais évidemment cela pouvait attendre. M’accroupissant près de lui, je lui jetais un fort sortilège enervatum. Je ne lésinais pas sur la force. Il chouinait tellement que je me souvenais de mon cousin Drago Malefoy à un âge plus jeune. Je n’avais pas pu m’empêcher d’en faire mention.

- Arrête de chialer comme un enfant. Tu me fais penser à mon cousin à 12 ans ricanais-je tout en l’aidant à se relever d’une main. Puis, je suis certain que tu voudrais un jour quitter les jupes de ta mère. Autant commencer maintenant.

Lâchais-je ces termes d’un ton plus grave, plus bas à l’image de Meredith Carrow m’apparaissant en l’esprit. Je n’avais pas pu émettre un rictus de colère, Helios simple victime de cette colère que j’avais contre elle. Il n’avait pas à le savoir. Personne ne le devait outre le fait que je n’étais plus dans le triumvirat mangemort.

Mais le triumvirat serait le cadet de mes soucis alors que nous sortions de la forêt, car une horde de centaures arrivaient. Ils faisaient trembler la terre avec tellement de puissance que je du me faire violence pour ne pas trébucher comme un vulgaire bâton de buis. L’un d’eux se mit à parler en métaphore me faisant soupirer de frustration.

- Ils ne pourraient pas s’en prendre aux Moldus au moins pestais-je à Helios. Bon, on s’en va ! J’ai comme cette impression que ces trolls de Moldus ont déjà pris leurs jambes à leur cou.

Ricanais-je amusé à la peur que les centaures ont due engendrés aux Moldus. Passant près des centaures sans les voir, je n’étais pas stupide au point à les provoquer, je quittais le terrain tout en m’assurant que Helios me suivait. J’haletais à nouveau, la plaie dans mon bras droit recommençant à me faire mal.

- Sales Moldus ! En fait, j’espère qu’ils vont finir écrasé par ces centaures.

Grommelais-je tout en tenant mon bras contre moi quittant les lieux pour de bon.

Codage par Emi Burton

I am here now !:

Aux aguets, prêt à attaquer s’il le fallait, je me tenais près d’Eponine, que j’avais promis à Tobias de protéger. Et quand mon jeune ami vint bientôt nous rejoindre, avec l’étudiante qui était venue avec miss Vandwyck, nous pûmes enfin nous sentir un peu soulagés. Je n’avais pas mené de grand combat difficile, mais j’avais fait ce qu’il fallait. C’était tout ce qui comptait.
Je n’avais cependant pas pu trouver ma fille de toute la soirée et je priais Merlin en silence qu’il ne lui soit surtout rien arrivé…

Mais bientôt, dans un tremblement impressionnant, des centaures rejoignirent les lieux des affrontements, faisant cesser instantanément toute attaque. Ces créatures étant ce qu’elles étaient, nous ne traînâmes pas dans les parages… Tobias continuant avec l’amie de sa fiancée, je me chargeais de la jeune Poufsouffle blonde, lui présentant mon bras pour l’aider à se lever et pour la soutenir, étant donné sa blessure à la jambe, et pouvoir transplaner avec elle dès que ce serait de nouveau possible.
Alors, je vis un patronus en forme de koala se présenter à moi. Le patronus d’Abigail… il n’y avait qu’elle pour avoir un tel marsupial comme patronus, à ma connaissance. Un message clair et simple : Septima était en sécurité. Et si c’était Abi qui m’en assurait, il était évident que c’était la pure vérité.

Je pouvais donc être rassuré au sujet de ma petite princesse. Si elle était en compagnie d’Abigail ce soir et si cette dernière l’avait mise en lieu sûr, tout était parfait. Cette soirée ne serait qu’un mauvais souvenir dans quelques heures. C’était le principal.
Alors, j’eus un signe de tête entendu à l’attention de Tobias. « Destination Sainte-Mangouste, c’est le plus sûr. » Et c’était aussi le plus simple.
Nous ne pouvions pas amener ces jeunes filles au quartier général mangemort. Et je me voyais mal les installer chez moi, c’était encore un truc pour m’en prendre plein la gueule, ça. L’hôpital était dès lors le meilleur des choix possibles.

J’avais déjà prévu que je me débrouillerais ensuite pour retrouver Septima. Hors de question de ne pas être auprès d’elle. Et puis, il était évident que je devais remercier Abigail d’avoir été là pour ma fille, ce soir. Elle avait assuré là où moi je n’avais même pas été foutu de retrouver ma propre progéniture… Je m’en voulais un peu pour cela, à vrai dire.

C’est donc avec la maigre récolte du moldu et sa liste que je transplanais, Eponine à mon bras, pour rejoindre au plus vide l’hôpital sorcier. La jeune fille n’était pas trop grièvement blessée, mais pour son amie, c’était plus délicat. Nous ne connaissions pas les produits moldus, alors mieux valait la confier à un médicomage compétent. Quoi qu’il en soit, au moins, ici, les deux filles seraient prises en charge efficacement. C’était ce qu’il fallait.

Résumé:

La forêt

3 août 2020

La forêt frémit toujours sous les cris des uns et des autres, les coups de feu et les éclats des sortilèges. Sean a mis à terre son adversaire et la situation prend une tournure étrange avec Thomas O’Malley qui surgit à son tour ainsi qu’Abigail, mais tu te concentres sur Kayla dont les blessures t’inquiètent. Elle panse sommairement ses blessures, c’est le mieux que vous puissiez faire en attendant qu’elle soit à l’abri. Tu scrutes les environs, prêt à vous défendre, mais aucun membre du Blood Circle ne surgit dans votre direction. Kayla a mal partout.

— Tu devrais partir.

Pas avant d’avoir retrouvé la louve, bon. Dans ce cas, hors de question que tu la laisses seule, elle n’est plus vraiment en état de se battre. Gardant la cueillette du moldu avec toi, tu la suis sous les arbres. Le chaos règne partout. Tu serres les dents, ça va être une hécatombe. Qu’est-ce qui leur a pris aussi, de venir cueillir des plantes magiques dans cette forêt ? Ils n’avaient rien de mieux à faire ? Tu ne t’y connais pas assez pour savoir ce qu’ils cherchaient à fabriquer avec. Tu penses à tes amis dans chaque camp, espères que tout le monde s’en sortira sans trop de mal.

Vous retrouvez la louve un peu plus loin, à terre et veillée par un immense loup qui n’a pas l’air accommodant. Kayla se faufile jusqu’à son amie. Tu te sens impuissant à les aider, tu n’as aucune idée de la façon de prendre soin de l’animal. Les menaces semblent s’être éloignées. L’infirmier de Poudlard et son amie brune vous rejoignent. C’est déjà ça.

À cet instant un grondement résonne. Tu pivotes, en alerte, les doigts serrés sur ta baguette. Des centaures, armés jusqu’aux dents. Leur message s’entend clairement. Vous n’avez pas intérêt à rester ici, ils n’hésiteront pas à charger. La menace semble être prise au sérieux, les échanges de coups de feu et de sortilèges se calment.
La sorcière brune va s’occuper de la louve, l’infirmier soignera Kayla… elle n’a plus besoin de toi, tu es de trop, d’autant qu’ils ont l’air de tous bien se connaître. Tu ne restes que quelques secondes de plus, le temps de glisser à ton amie :

— Prends soin de toi, j’espère que ça va aller.

Le silence commence à retomber sur la forêt, tu espères que Sean n’est pas encore parti. Non. Son éclat de voix résonne sous les arbres, rageur. Olivia ? L’amie de Robin ? Ça confirme ton impression de tout à l’heure.
Tu traces un arc de cercle pour le rejoindre, en t’efforçant de rester en retrait, le plus possible dans les ombres. Tu ignores si elle est en mesure de te reconnaître, mais tu préfères ne prendre aucun risque. Abigail est déjà partie, elle a dû être une des premières à suivre l’ordre des centaures. Ce qui te rappelle que vous n’avez plus beaucoup de temps.

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EVENT VII - La Forêt

Son cœur s'était assurément arrêté quand il avait reconnu ce visage parmi les autres personnes présentes. Moldus, sorciers, venaient à se confondre dans la nuit et il ne s'était guère attardé pour voir s'il reconnaissait quelqu'un parmi la foule, ou plutôt quelqu'un qui faisait parti du camp adverse et qu'il connaissait. Thomas avait continué à vivre sa vie du côté moldu, ce n'était pas pour rien s'il avait même emménagé dans un quartier où les sorciers étaient plus que rares et qui comme lui, vivaient cacher parmi les autres habitants. Il n'avait jamais voulu renier une partie de ses origines, une partie de lui-même parce qu'il était sorcier ou parce qu'une infime partie d'entre eux s'était lancé dans des actes des plus ignobles et méprisables. Il y avait eu d'autres monstres à travers l'histoire, mais ce n'était pas pour autant qu'il fallait mettre tout le monde dans le même panier. Et il devait bien avouer qu'il avait été profondément surpris, voir même choquer de reconnaître Olivia au sein des membres du Blood Circle, il ne s'attendait en aucun cas à une telle chose mais pour autant, il ne voulait pas qu'elle se retrouve massacrer par son frère. Bien que Thomas ne le jugeait pas assez stupide pour faire une telle chose, ce n'est pas pour autant qu'il ne ferait rien du tout contre elle.

Il s'était précipité sur elle, pour s'assurer de son état physique, mais il n'avait pas pensé un seul instant à ce qu'elle viendrait à le prendre pour une hallucination et qu'elle vienne à sortir une lame juste devant elle. Sean vint alors à intervenir le ramenant sans douceur en arrière. Thomas grogna avant de se relever, regardant son frère avec un certain agacement. « Tu te doutes bien qu'on fait ça juste pour te faire chier ! » Il secoua la tête. « Je ne savais pas qu'elle en faisait partie, je l'ai rencontré il y a plusieurs années et j'avoue n'avoir pas pensé à lui demander si elle faisait partie du Blood Circle. » Il restait là à les regarder tous les deux quand il entendit alors le bruit des sabots des centaures. « Sean, il faut qu'on se casse avant qu'ils n'interviennent. » Thomas était bien décidé à ne partir qu'en compagnie de son frère et pas avant, il voulait laisser une chance à Olivia de s'échapper également de tout cela, comme un dernier acte d'amitié.

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Résumé:

La forêt

Event VII

Blessé au bras et à la jambe, le jeune Rowle s'était vite laissé se poser contre un arbre, histoire d'avoir un appui solide. Loin d'être aussi abattu que la dernière fois, il semblait tout à fait satisfait d'avoir amené sa fiancée saine et sauve mais aussi aperçu Nymphéa, prête à être prise en charge. Une sorte de mini victoire qui l'emportait sur son état, puisqu'après tout ... Il avait fini par tenter quelque chose. Alors, un léger soupir s'échappa de sa bouche lorsqu'Ezekiel - qu'il avait rejoint plus tôt, et qui ne semblait pas trop mal s'en sortir - demandait si ça allait, tout en s'inquiétant pour Ielena. « Elle est entre de bonnes mains. » annonça-t-il, comprenant tout à fait ses pensées. A vrai dire, il avait pu les partager un peu plus tôt, mais maintenant qu'elle avait de quoi se reposer : il n'y avait plus grand chose qu'ils puissent faire. Se concentrant désormais un peu plus sur son état, il en conclut assez rapidement qu'il serait difficile pour lui de rejoindre les sorciers seul et rapidement. « Ça pourrait mieux aller ... Un peu d'aide ne serait pas de refus. » dit-il, faisant comprendre au Nott qu'il apprécierait un petit geste de sa part, bien qu'il emboîta le pas, un peu boitillant.

Quelle ne fut pas sa surprise lorsque le sol trembla, une vague d'angoisse le submergea, pensant devoir faire à une nouvelle catastrophe jusqu'à ce que des nombreux centaures fassent leur apparition. Dans leur bon droit puisque la forêt leur appartenait, Owen ne put s'empêcher d'être sur ses gardes : les centaures étant loin d'être réputés pour leur attitude amicale. Tout ce dont ils eurent droit furent des menaces, des menaces misent à exécution s'ils ne quittaient pas la forêt.
Tout ce que l'ancien étudiant pu faire, c'était d'acquiescer. Après tout, il s'agissait de son but premier et il espérait, intérieurement, qu'il en serait de même pour Ezekiel. Et bien que la parole d'un des leurs avait de quoi faire froid dans le dos, Owen ne s'en soucia guère, conscient qu'ils avaient déjà abusé de leur hospitalité.

Les moldus étant déjà repartis, ce qui leur laissait la liberté de partir, le Rowle ne se fit pas prier pour repartir non sans l'aide de son compère Gryffondor. Il était d'ors et déjà certain qu'il serait cloué au lit pendant un moment.
Comme quoi ... Sa vie d'adulte commençait bien.

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Résumé:

 

La forêt — Event VII

Rien de tout cela n’était prémédité. Tu suivais tes instincts comme d’habitude, mais cette fois ils étaient majorés par la bête avec laquelle tu cohabitais et tu ressentais l’envie de répliquer à chaque fois que la moldue te tapait dessus. Il aurait été plus juste de dire qu’elle se défendait, puisque tu l’avais attaquée, mais à ce stade tu n’étais plus en mesure de te demander si elle l’avait mérité, si tu avais été dans ton droit ou si au contraire tu dépassais les limites. Alors que tu songeais à lui faire encore plus mal, elle se débattaient pour que tu la laisses tranquille. Elle abattit son pied sur une de tes articulations et la douleur ne se fit pas attendre longtemps. Tu n’avais plus envie de songer aux blessures que tu pouvais lui infliger, tu voulais les lui infliger, aveuglé par la douleur et la colère qu’elle te procurait. Son genou rencontra tes côtes et ne te laissant pas le temps d’encaisser ce nouvel assaut, tu reculas pour enfoncer tes griffes dans sa cuisse. Le grognement de Kesabel t’empêcha d’aller plus loin. Tu t’écartas de la moldue songeant aux éventuels remords et à l’introspection que tu aurais à la fin de cette histoire, lorsque la lune s’éclipserait et que le jour te rendrait ton apparence humaine, tes scrupules. Greyback fila rapidement et tu compris vite ce qui le faisait cavaler de la sorte. Tu le suivis, mais il te sema vite. La moldue ne t’avait pas loupé et tu cavalais assez difficilement cherchant à prendre le moins possible appui sur cette patte. Tu arrivas au moment où Kayla s’écroulait auprès d’une Maxime très mal en point. Tu avanças jusqu’à finalement te poser non loin, ne quittant pas la scène des yeux. Les centaures débarquèrent pour renvoyer les belligérants de leur forêt. Tu savais qu’ils n’appréciaient pas les humains, mais sous votre forme de loup ces derniers vous toléraient. Tu entendis Soledad annoncer qu’elle connaissait quelqu’un qui pourrait aider et tu la regardas partir. Tu réalisas alors que même si tu ne te vidais pas de ton sang, tu allais avoir besoin de soins toi aussi. Tu ne savais pas ce que ta patte avait, ni si la douleur au niveau de tes côtes signifiait quelque chose de plus que de simples hématomes. Tu ne te voyais pas te pointer à Sainte-Mangouste au petit matin. Tu ne pouvais pas affronter les questions ou même simplement être vu dans cet état. Tu n’étais pas censé être là ce soir, tu ne voulais pas prendre le risque que quelqu’un fasse le lien avec toi et les loups. Lorsque Maxime serait soignée et hors de danger, tu irais demander des soins à la personne que Soledad connaissait. Enfin tu disparaîtrais dans la nuit pour reprendre ta forme humaine à l’abri des regards.

MAY

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