Event VII - la forêt

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La forêt

Event VII - 3 août 2020

La douleur me permettait de reprendre conscience du monde et de comprendre l’origine de ce chaos. La peur m’étreignit en pensant à ce groupuscule moldu. Or, ce fut à ce moment précis qu’un visage familier prenait place dans mon champ de vision et tentait de me venir m’aider. Je hochais à sa simple remarque, sur le fait que j’avais été touchée, crispant ma mâchoire due à la douleur. De sa baguette, elle fit apparaître un bandage et sans me laisser le temps de protester et de lui ordonner de fuir, elle serra le tissu autour de ma jambe. Je ne pus m’empêcher d’émettre un gémissement de douleur, tout en la remerciant penaude. « Merci… Mais… Mets-toi à l’abri ! » Alors que je tournais la tête, je vis qu’Owen nous avait rejoint en compagnie d’Ezekiel alors que je leur avais demandé de partir. Or, l’anglais précisa qu’il ne me laisserait pas ici. Je le fixai d’un regard perçant, soupirant et laissant échapper mon supplice d’un chuchotement défaillant. « Tu ne me laisse pas le choix… » Je ne pouvais accepter être un fardeau pour eux, je n’avais pas envie qu’ils risquent leur vie juste pour me transporter en lieu sûr. J’étais bien trop lourde sous cette forme et une solution persistait : me transformer. Je n’avais pas le temps de me préoccuper des conséquences, seule la peur m’encourageait dans ce geste et je n’avais qu’une envie : fuir ce lieu.

Perdue dans ma réflexion et mes pensées, je ne fis pas attention à la nouvelle venue, sentant simplement la main ferme de la Poufsouffle me relever et serrant les dents pour éviter d’émettre un nouveau cri de douleur. Alors qu’elle m’aidait à avancer, je resserrai ma prise sur ma baguette et la mettais proche de mon cœur. J’essayais de reprendre une respiration moins hachurée, me concentrant uniquement sur un seul objectif : devenir un chat. Le premier essai fut un échec, mais je n’abandonnai pas aussi vite et je recommençai, m’élançant par la même occasion vers le Rowle. Je réussis, plantant malheureusement mes griffes dans la chair du sorcier. J’essayai de m’installer à peu près à l’aise dans ses bras, en évitant de limiter ses mouvements. Honteuse, je cachais ma tête dans le creux son cou, fermant les yeux alors que des larmes coulaient le long de mon visage félin. Je tremblais à cause de la douleur et de la panique m’envahissant petit à petit. J’avais peur de perdre le contrôle. En reniflant l’odeur d’Owen, cela m’apaisa légèrement et je me laissai guider par ce parfum tout le long du trajet qui me parut une éternité.

Je sentis une légère caresse sur ma tête et en ouvrant les yeux, je constatai que d’autres sorciers s’y trouvaient et qu’on n'était plus en lisière de forêt. Sous le coup de l’apaisement, je repris forme humaine, enlaçant toujours le sorcier qui n’avait pas basculé sous mon poids, je lui chuchotai. « Merci… » Le reste fut flou, je fus prise en charge rapidement et on me conduisit directement à un lieu familier : l’hôpital de St Mangouste.

Résumé:

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La forêt

Event VII

« Ce n’est rien. » Est-ce que vraiment j’allais me plaindre de devoir attendre pour être soignée ? Surtout dans un moment pareil ? Bien sûr que non, j’étais en vie, le moldu qui s’était jeté sur moi était hors d’état de nuire c’était tout ce qui comptait. Mon bras était douloureux mais j’essayais de ne pas me focaliser dessus, je le tenais un moment avec mon autre main, espérant qu’on pourrait fuir assez vite malheureusement cela semblait compliqué. Baltazar semblait lui aussi blessé et je m’inquiétais limite plus pour lui que pour moi-même. Théo n’avait pas besoin de dire les choses deux fois, lorsqu’il nous disait de le suivre je me mettais en marche derrière lui tandis que je pouvais entendre les battements de mon cœur battre dans les oreilles. Très vite une information tourne entre les sorciers, il y aurait une liste d’ingrédients et il faudrait empêcher le Blood Circle de partir avec, alors qu’on continue d’avancer je ne peux m‘empêcher de me demander pourquoi est-ce que les fêtes à l’extérieur se passaient toujours mal ? Des sorts fusaient dans tous les sens et malheureusement de nouveaux moldus faisaient leurs apparitions, baguette à la main je tente de me préparer au combat en voyant une personne me foncer dessus, mon sortilège lui fonce droit dessus et pourtant n’a aucun effet. Merde ! Alors que je tente de l’esquiver, le moldu est bien plus rapide que moi et m’entraine dans une nouvelle chut, bordel mais ils avaient quoi ce soir à tous vouloir me faire tomber ?

Aidée par l’adrénaline qui déferle dans mon corps je tente de me défendre et de le repousser, mais le moldu est lourd et malgré les entrainements de Théo, il reste bien plus entrainé que moi. Mon cœur palpite de plus en plus tandis que des flashs du passé envahissent mon esprit sous l’impuissance que je ressens en ce moment. Je gémis de douleur en sentant quelque chose se plonger dans mon bras qui était déjà douloureux, certainement un couteau. Bien consciente que ma vie est en jeu en ce moment je fini par réussi par lui donner un coup qui n’est pas assez puissant mais le déstabilise assez pour que le deuxième coup de couteau ne finisse que dans ma jambe et non ailleurs. Je serre les dents tente de me relever mais la douleur est bien trop forte sur le moment si bien que je n’ai pas le temps d’esquiver le coup que je reçois également dans mon estomac me faisant voir des étoiles le temps de quelques secondes… Alors qu’il lui serait certainement facile de m’achever il décide pourtant de s’enfuir, son butin à la main, ce qui me laisse le temps de respirer et d’essayer de me relever en m’appuyant sur la jambe qui ne me fait pas trop mal, j’ai à peine le temps de chercher Théo du regard pour être certaine qu’il n’a rien que sa question m’interpelle et mon regard se pose sur le loup en question. Mon cœur se serre… « Non… » Je voudrais me précipiter mais mes blessures m’en empêche et c’est avec une lenteur désagréable souffrant à chaque pas que je tentais de m’approcher du loup dont j’étais quasiment certaine de connaitre l’identité. Allait-elle s’en sortir ?

☽☽ Aujourd'hui mon coeur est un phare qui éclaire l'obscurité et je l'allumerai pour toi je ne l'éteindrai jamais ☾☾

(c) champi

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La forêt

☽ Event VII ☾

Dans la forêt, la guerre avait éclaté, la fête étudiante avait été remplacée par les combats. Soledad ignorait ce que les moldus fichaient là, dans une forêt pleine de bêtes dangereuses, mais ce n’était pas le moment d’y réfléchir, pour l’instant, elle s’efforçait de ramener l’étudiant auprès de Théo et Sélénya afin qu’ils puissent faire front ensembles. « Soledad, mais appelle moi Sol. » Répondit-elle quand il se présenta. Elle grimaça en voyant que Sélénya était blessée, mais Théo avait l’air d’aller bien. Enfin, jusqu’à ce qu’il ouvre de grands yeux horrifiés. Suivant le regard de son meilleur ami, Soledad se retourna vivement pour se retrouver face au canon de l’arme d’un moldu. Elle eut à peine le temps de sursauter quand l’homme se fit percuter par un loup-garou qu’elle ne connaissait pas. Sa besogne accomplie, le loup se posta devant eux comme s’il comptait les protéger. Un peu ahurie par la scène, Soledad esquissa un sourire quand Théo demanda si elle avait fait copain-copain avec tous les loups-garous de la région. Elle ignorait qui se cachait sous ce pelage mais elle lui était reconnaissante. « Je suis pleine de ressources, tu savais pas ? » Et encore, Théo ignorait que le chef de meute faisait partie de son histoire.

Ce fut quand leur loup-garde-du-corps s’élança à l’attaque d’un moldu, qu’un autre assaillant s’immisça dans leur groupe pour s’en prendre à Taz. L’étudiant ne déméritait pas, mais il avait clairement besoin d’aide. Avant qu’il ne puisse faire plus de dégât, Soledad fit sauter son arme de ses mains, ce qui lui fit assez peur pour qu’il prenne la fuite. La mexicaine n’eut pas besoin de s’inquiéter de l’état du jeune puisque les sorciers avaient commencé à sortir les élèves de là, elle se contenta de lui adresser un signe de la tête avant de suivre Théo et Sélénya sur un chemin vide.

Baguette à la main, Soledad suivait le mouvement, lançant des sorts aux moldus qu’elle croisait quand elle en avait l’occasion. Elle ralentit lorsque Théo s’arrêta pour s’en prendre à un moldu, toute cette violence la rendait malade mais elle la savait malheureusement nécessaire. En quelques sorts, le moldu fut neutralisé mais Soledad n’eut aucune raison de se réjouir. Théo lui avait demandé si le loup qui avait été la cible du Blood Circle était le sien, c’était censé être une blague mais la brune sentit son cœur sombrer dans sa poitrine en reconnaissant le loup. Maxime. Aussitôt, la panique la prit à la gorge. Incapable de répondre, elle se précipita aux côtés de la louve dont une patte avant était salement blessée. « Maxime… Chut, ça va aller, ne bouge pas, ça va aller… » Souffla-t-elle d’une voix blanche en posant une main tremblante sur son encolure pour lui signifier sa présence. Elle effleura ensuite sa patte blessée mais même si elle n’osa pas la toucher elle l’en retira tâchée de sang. Les yeux écarquillés de peur Soledad regarda sa baguette, incapable de savoir si elle était capable de soigner son amie. De faire quoi que ce soit. « Théo ! Il faut faire quelque chose… » Ils n’avaient pas le temps, elle le savait, mais la vision de Maxime blessée lui brisait trop le cœur pour qu’elle s’y résigne sans rien dire.

CODAGE PAR AMATIS

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— And all the pieces fall right into place

So it goes
I'm yours to keep and I'm yours to lose

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La forêt

Event VII Ϟ 3 août 2020

Resserrant sa prise sur sa baguette, l’Auror acquiesça simplement devant la jeune sorcière. Il s'agissait d’étudiants, nombreux, la lisière de la forêt était proche et ils pouvaient tomber sur d’autres adultes sur le retour. Il n’y avait qu’à espérer qu’ils n’aient aucune mauvaise rencontre en chemin.
Avant qu’ils ne partent, les échos de quelques voix leur parvinrent, expliquant qu’il fallait à tout prix récupérer le plus de sac et panier possible des mains des moldus, afin qu’ils ne partent pas avec les ingrédients récoltés en forêt. Jetant un rapide coup d'œil aux adversaires proches des jeunes, elle s'aperçut qu’aucun d’eux n’avait de contenant. Leur présence ne semblait pas retourner de la cueillette mais plus de la protection des autres membres du Blood Circle, ou de l’offensive. Souhaitant bonne chance au groupe en fuite, Rose repartit s’enfoncer dans les bois, sur les traces de Phoebus et des autres Mangemorts.

À mesure que ses pas la rapprochaient, l’Auror ne put que prendre conscience de l’intensité des affrontements qu’elle rejoignait. Si la peur ne lui vrillait pas le ventre, c’était l'adrénaline qui secouait son cœur. Dès qu’elle eut un visuel sur la situation, elle chercha les individus isolés et prêts à intervenir sur les membres de l’Alliance. C’est là qu’elle aperçut un homme lourdement armé, à proximité de deux moldus que des loups-garous mettaient à terre. Elle n’eut pas le temps d’hésiter. Son sortilège fusa aussitôt vers lui. L’avait-il vu ou entendu ? Toujours était-il qu’il parvint à l’éviter et changea de cible pour la viser en retour.
Filant à travers les arbres, s’en servant tant d’abris de fortune que pour jouer avec et espérer le tromper sur ses mouvements, elle comptait les coups. Chaque sort offensif qu’elle parvint à lancer n'atteignait nullement la cible ou était encaissé par son gilet anti-magie. Courant pour sa vie entre les arbres et les balles, elle révisa sa stratégie. Il n’était pas comme tous ceux qu’elle avait croisés jusque-là et relevait pleinement le niveau. Un sourire sombre étira ses lippes.
Soudainement un projectile parvint à l’atteindre en plein abdomen, lui coupant la respiration l’espace d’un moment, et alors qu’elle parvenait in extremis à rejoindre un nouveau tronc gigantesque. Elle s’adossa totalement à l’écorce, en proie au manque soudain. Sur ses deux jambes, l’Auror essayait tant bien que mal de forcer sa respiration, arrachant la balle écrasée qui perçait quelques couches de son gilet. Avec le peu d’air qui lui parvenait à cet instant, elle su que son adversaire ne s’attendrait pas à ce qu’elle réapparaisse tout de suite après ce coup douloureux. Le bruit métallique du rechargement qu’il opérait à l’instant le lui confirma.
Le souffle court, Rose profita de cet ultime moment, se propulsant sur le côté pour lâcher un Bombarda. Elle n’avait ni le temps, ni l’air nécessaire pour le compléter avec un Maxima. Mais elle ne doutait pas que l’effet mette son ennemi à terre pour un petit moment. L’explosion retentit tout autour, à quelques centimètres de la position du moldu, qui fut soufflé.

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La forêt

— Event VII

Un loup c’était plutôt dissuasif, mais pour autant tu n’étais pas non plus immunisé contre les balles, aussi ton regard parcourait rapidement les lieux, prêt à bondir de nouveau. Tu retroussas tes babines comme un sourire amusé en entendant les échanges de Soledad et de l’infirmier. Si elle savait…
Bientôt, la rumeur se répandit. On savait ce que faisaient les moldus dans la forêt ou presque. Ils… Oui ils cueillaient des plantes… Pourquoi ? Oh certainement pas que le Blood Circle avait décidé de jouer aux apprentis sorciers. Il y avait sûrement un but très déplaisant pour le monde de la magie. Au loin, tu entendis que des secours étaient en chemin pour évacuer les plus jeunes et les blessés. Tu jetas un œil sur le groupe derrière toi. Oui tu pouvais les laisser se débrouiller et aller prêter main forte dans la forêt pour tenter de contrecarrer les plans des moldus. Tu t’élanças de nouveau et t’enfonças dans la forêt. Tu ralentis, avançant à… et bien oui à pas de loup pour ne pas te faire repérer et tu vis bientôt débouler Greyback non loin. Tu repéras bien vite sa cible et le vit bondir dessus, sauf qu’il n’était pas seul et sans que tu ne comprennes pourquoi, tu t’élanças pour venir le soutenir et empêcher une moldue de dégainer son arme. Tu aurais pu rester spectateur et ne rien faire. Après tout, ça t’arrangerait bien si Kesabel y laissait sa peau ce soir. Plus d’accord, plus de meute, la liberté… Alors quoi ? Les instincts de la bête ? L’effet de meute ? L’adrénaline du moment ? Tu ne savais pas, toujours est-il que tu te retrouvas à te jeter sur cette moldue ne lui permettant ainsi pas de sortir son arme.

Bien campé sur tes pattes, tu la maintenais au sol. La bête en toi fulminait, elle voulait goûter le sang, elle voulait que tu la laisses assouvir ses envies meurtrières. D’autant que la moldue tentait de te faire lâcher prise à coup de genoux, ça n’allait pas arranger les choses. Tu voulus chercher si elle détenait une récolte et tu te pris un coup de pierre en pleine gueule. Tu grognas de douleur. Mais bon sang qu’est-ce qu’ils avaient tous à vouloir te fracasser la tête ? Le loup cherchait de nouveau à prendre le contrôle et dans un accès de rage tu abattis ta patte sur son bras toute griffes dehors. Celles-ci entaillèrent la chair en partant de l’épaule. Avec un peu de chance, c’était son bras dominant et elle allait avoir quelques difficultés à tirer pendant quelques temps. Étrangement l’odeur du sang renforça ta frénésie. Et si tu faisais subir la même chose à l’une de ses cuisses ? Poursuivre les tiens lui serait beaucoup moins aisé également...

MAY

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Event VII - 3 août 2020

Une réponse armée qui aurait dû être organisée partait en cacahuète magique. Helios releva légèrement le regard lorsque Tobias intima à Phoebus de suivre les ordres de l’Augurey. Fallait protéger les élèves et mettre hors d’état de nuire les moldus non ? Que pouvait bien demander de plus l’Augurey ? Phoebus commença à avancer mais l’étudiant fut arrêté par Meredith. Puis alors qu’il se détachait de sa mère, ce fut un moldu un peu trop collant qui lui barra la route. Avec un mélange de satisfaction, de fierté et une pointe d’exaspération, Helios regarda Meredith le sauver. Il était suffisamment grand pour se débrouiller tout seul quand même ! ~~Pas du tout~~ Il se releva lentement et offrit un petit sourire à Meredith. « Oui ça va… Merci Mère… » Oui bon, il était un peu impressionné quand même. Alors qu’il reprenait sa route vers le Malefoy, Meredith l’arrêta de nouveau. Il comprenait ses hantises mais il était avant tout medicomage et Mangemort. Il devait sauver les sorciers du danger qu’était ce Blood Circle. Il attrapa calmement la main de Meredith et plongea son regard bleu dans celui de sa mère. Il y lisait de la peur et commença à comprendre que toute la colère qu’il avait éprouvé à son sujet commençait petit à petit à disparaître. « Je vais mieux et je suis mieux préparé qu’à l’Institut Mère. Je dois soigner les sorciers. Je vous rejoindrai en un seul morceau, c’est promis. » Il lui sourit et s’écarta finalement pour rejoindre Phoebus.

« Comme si on avait prévu de s’enfuir… » Dit-il au sorcier alors que ce dernier lui indiquait que le transplanage était impossible. Les moldus apparaissaient dans leur champ de vision et Phoebus en maitrisa d’ailleurs un. La baguette à la main, Helios n’eut pas le temps de l’aider que le Malefoy avait déjà réglé le problème. Le Serpentard acquiesça au plan de celui-ci et parti de son côté pour prendre les moldus à revers. Il s’enfonça le plus silencieusement possible dans la forêt. Au moindre bruit, il disparaissait derrière un tronc. Son palpitant battait la chamade et il aurait été mentir que de dire qu’il n’avait pas peur. Mais jamais il ne l’aurait avoué. Il était un membre à part entière de l’armée de l’Augurey et se devait d’agir en tant que tel.
Helios entendit des pas s’approcher. C’était sa chance. Il sortit de sa cachette et lança un expelliarmus sur…Le gilet d’une moldu qui sursauta en le voyant, en lâchant son pistolet. Helios regarda le sol comme la moldue avant que celle-ci ne se ressaisisse et se jette sur lui, dégainant un couteau. Le jeune homme se protégea comme il le put mais la lame lui atteignit le bras et la jambe. La moldue sembla entendre quelque chose puisqu’elle lui mit un coup dans le ventre et partit en courant. Qu’avait-il promis à Meredith ? Ah oui s’en sortir… Grognant en tentant de se relever, il attrapa sa baguette qui avait roulée dans la poussière et inspecta ses blessures. « Par ici Phoebus ! Je… Je suis blessé… » Dit-il sobrement, agacé par lui-même.

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Event VII

Une auror était venue, leur demandant de déguerpir au plus vite tout en indiquant le chemin à ce petit groupe de fortune. L'aide fut aussitôt déclinée par Nymphéa, et ainsi l'adulte s'en allait. Un léger coup de pression pour Owen qui se disait qu'avec le recul qu'une aide pareille aurait été la bienvenue, ne serait-ce pour Ielena. Mais d'un côté, il ne pouvait que comprendre la Chang et son envie de rester groupés ; alors il s'était contenté d'hocher la tête.

Et un peu plus déboussolée qu'il ne l'aurait pensé, il vit sa fiancée chuchoter quelques mots. Elle qui était encore aux côtés de la Poufsouffle, décida de dévoiler son secret ne serait-ce pour ne pas être un poids. La stupéfaction se lisant nettement sur son visage, les seuls paroles qui lui vinrent à l'esprit furent : « Mais ... Ielena ? » alors même qu'elle s'était lovée dans ses bras. Tous étaient surpris, mais à des degrés différents. Disons que le Rowle avait la chance de partager cette information, découverte un peu par hasard.
La sentant toute tremblotante, leur décision ne se fit pas plus attendre : il fallait rejoindre les sorciers. Il fit un léger signe de tête à Ezekiel et Nymphéa, leur indiquant qu'il était temps de partir. « Allons-y. » chuchota-t-il et prit les devants alors qu'ils perdaient de vue la Chang, attaquée par un moldu sur le chemin.

Arrivé auprès des médicomages, il fut temps pour Owen de laisser sa fiancée à leur bon soins, puisqu'une idée lui trottait déjà dans la tête comme tout bon Gryffondor qui se respecte. « Bon... » fut le mot qu'il pensait adresser en guise d'aurevoir, jusqu'à ce que la slave ne l'enlace. « Merci… » lui susurra-t-elle avant qu'il ne réponde à son tour, tout sourire « Guéris vite, d'accord ? ». Puis la voilà prise en charge, et Nymphéa aussi, au loin, annonçant un nouveau point clé de cette soirée mouvementée.

Rejoignant à nouveau le sorcier Nott, leur objectif était clair. Ils avaient pu entendre tous ces petites messe-basses au sujet des récoltes du Blood Circle. L'esprit Gryffondor, comme le craignait Nymphéa, ne les quittait jamais et il fut presque impossible de penser à les laisser s'en tirer.
Croisant finalement une jeune femme avec son butin, il n'hésita pas à lancer un dernier petrificus totalus étrangement raté, avec ces satanés gilets. Ni une, ni deux, son adversaire une arme à la main, chargea jusqu'à le blesser au bras et à la jambe. Un râle de douleur s'échappa de sa gorge avant de se prendre un coup à l'estomac. Il tenta de trouver Ezekiel du regard alors que son assaillante repartait tranquillement, sentant bien qu'ils était mal barrés.

Résumé:

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Kesabel s’éloigna bientôt, après que Tobias se soit engouffré dans le bois. Rester auprès d’une jeune fille pour la protéger, c’était dans mes cordes. Je n’étais pas le plus grand combattant sorcier de tous les temps, loin de là, mais je me débrouillais. Alors, pour veiller sur Eponine Vandwyck, la fiancée de Tobias, je ferais de mon mieux. Et pas uniquement pour respecter la demande de mon ancien apprenti, non, il y avait autre chose qui me poussait à faire cela et à bien le faire : je voulais protéger cette jeune femme qui était à peine plus âgée que ma fille. C’était instinctif, au fond.

Baguette à la main, je scrutais l’obscurité quand soudain, un moldu jaillit de nulle part. Avait-il vraiment pris Eponine pour cible ? Je n’en savais rien, mais je ne comptais pas le laisser faire. Ma baguette faisant régulièrement l’objet de contrôles, je préférais utiliser d’abord un Diffindo au niveau de son genou, pour le ralentir, avant tout, mais cela ne l’arrêta pas, puisqu’il venait vers nous, encore bien décidé à avancer…
Je n’avais pas l’habitude de me battre contre des moldus. Les duels, à Durmstrang, se faisaient à la baguette et les combats sans magie n’étaient pas vraiment comparables aux techniques des moldus. Ici, je devais surtout faire preuve de stratégie, puisqu’il fallait à tout prix que je puisse protéger la jeune fille qui était derrière moi.

L’homme tira. Mais je portais un gilet pare-balles, comme celui que j’avais passé à miss Vandwyck, alors le kevlar arrêta la balle sans qu’elle ne puisse pénétrer ma chair. Mais je sentis bien le choc. J’aurais sans doute une trace sur la peau, mais rien de bien grave. « Vous ne passerez pas ! »
Alors, tandis qu’il se précipitait, mon Sectumsempra, bien placé, vint atteindre l’avant-bras droit du moldu, le faisant lâcher son arme à feu. J’aurais adoré pouvoir le buter sur place, mais il était clair que ce n’était pas l’endroit ni le moment pour cela, je devais garder un certain standing pour ne pas nuire à l’image du Conseil d’Administration… Je le finissais donc avec un Stupéfix qui le cloua au sol. Je pus donc me pencher sur lui pour récupérer ce qu’il avait récolté. Quelques ingrédients que je reconnus, mais je n’avais pas suffisamment de compétences en potions pour deviner ce que ces moldus pensaient faire avec tout cela.

Je restais à mon poste, prêt à en découdre si un autre de ces moldus approchait pour essayer de s’en prendre à miss Vandwyck ou à moi. « Soyez prête à agir, miss. » Je ne pouvais pas gérer tout ça tout seul, mais il fallait que la jeune fille ait le réflexe d’agir si les moldus venaient à nous assaillir de son côté.

Mais Tobias revint bientôt, en boitant, avec l’amie d’Eponine, inconsciente. S’il restait ici, près de nous, nous ne serions pas trop de deux pour défendre les deux jeunes filles, car quelque chose me disait que ce n’était pas fini...

Entre 17 et 19 : Vous visez votre cible à la jambe et à un bras. Pile là où il n’a pas de gilet. Il se défend avec véhémence mais vous contrôlez la situation. Vous récupérez son butin et vous l’avez bien amoché. Pourtant vous sentez la pression monter et n’êtes pas rassuré par l’ambiance pesante des lieux.

Résumé:

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La forêt

Event VII - 3 août 2020 - Nuit

À terre, alors qu’elle sentait sa peau s’ouvrir sous l’effet de ce cri ennemi qu’elle aurait pu prendre pour du latin, Olivia ressentit de nouveau cette lassitude. Ils étaient venus pour cueillir des plantes et comme à chaque fois, il avait fallu que ça dérape. Ils ne s’en sortiraient jamais de ce conflit. Et intérieurement, Olivia en fut presque soulagée. Elle n’aurait jamais à revenir à cette vie civile qui l’horrifiait autant. Quoiqu’alors qu’elle voyait son sang s’échapper de ses blessures, elle se dit de nouveau que ce ne serait pas si mal si elle se laissait aller juste cette fois. Elle pensa à Sofiane et se dit qu’il s’en sortirait parfaitement. Mais l’image de Carl passa sous ses paupières et elle dut se rendre à l’évidence qu’il aurait encore besoin d‘elle. Olivia releva le buste lentement en voyant se rapprocher le sorcier qui l’avait mis dans cet état. Elle commença à se trainer en arrière alors que son cerveau embrumé par la douleur et le choc, tentait tant bien que mal de trouver une solution. Ses membres étaient douloureux et elle n’arrivait pas à attraper son couteau dans sa botte.

Olivia lui lança un regard surpris. Ils commençaient à être insupportables avec leurs gamins. Elle n’y pouvait rien si les sorciers les emmenaient à chaque fois sur le front ! Cette conversation, elle l’avait déjà eu avec Tobias. Et son avis n’avait pas changé là-dessus. C’était eux qui ramenaient leurs jeunes dans les attaques qu’ils effectuaient sur leurs bâtiments ! « Arrêtez de ramener vos gamins lors de vos attaques et on n’aura pas besoin de se défendre. » Laisse-t-elle échapper en serrant les dents sous la douleur. Cette dernière commençait d’ailleurs à lui faire tourner de l’œil. Le monde commençait à se flouter et elle devait lutter pour rester concentrée. Elle le regarda sans relever sa dernière phrase. Il n’y avait pas de convictions arriérées de son côté. Elle défendait simplement son pays et sa population. « Nous ne sommes pas ceux qui avons commencés les attentats. » Répondit-elle mollement. Elle vit le sorcier bouger sa baguette et elle crut sa dernière heure arrivée. Mais le sort qu’il lui lança ne la fit que se sentir mieux. À la surprise de ce soin inopiné vint s’ajouter… Thomas O’Malley. Les yeux d’Olivia s’agrandir alors que cet homme qui n’avait rien à faire là effleurait sa joue. Elle se recula précipitamment et sortit son couteau de sa botte, retrouvant une certain vivacité. « C'est quoi ces conneries ?! Comment vous faites ça ?! » Olivia était maintenant franchement secouée, paniquée et perdue. Un sortilège qui lui faisait voir des connaissances ?! Était-ce seulement possible ? Elle pointait son arme de fortune vers ces sorciers en nombre, refusant pour le moment de comprendre tout à fait ce qui se passait.

Résumé:

The sound of the wind is whispering in your ear

Run past the rivers, run past all the light. Feel it crashing and burning, 'til it all collides. Strike a match lit the fire, shining up the sky

Récompenses:

Date d'inscription : 05/12/2020

La forêt

Event VII

Qu’est-ce qui t’avait pris de demander s’ils n’avaient rien à signaler, c’est toujours quand ya un crétin pour poser cette question que tout dérape. A peine as-tu posé la question que tu entends ta sœur appeler Doryan, tu as à peine le temps de tourner la tête pour viser la menace que tu vois un énorme loup sauter sur ton jumeau. Putain de merde, alors non ça ce n’était pas prévu. Il est tellement plus gros que ce que tu as l’habitude de voir que tu te demandes même si une balle va avoir le moindre effet, pourtant tu pointes ton arme essayant de viser sans faire le moindre mal à ton frère, c’est pour cela que ça te demandait du temps. Entre temps un autre loup avait sauté sur ta sœur et au moment où tu allais tirer un sort t’en empêcha. Celui-là tu l’avais évité de peu. Tu comprenais alors qu’un sorcier t’avait pris pour cible et que tu ne pouvais aider ton frère et ta sœur pour le moment. Tu étais tiraillé entre le besoin de te mettre à couvert et celui de venir en aide à ta famille. S’il leur arrivait quelque chose, tu ne te le pardonnerais jamais…

Mais tu n’as pas le choix, tu te caches derrière un arbre essayant d’obtenir un visuel de la sorcière qui semblait se rapprocher de toi. Une fois que tu avais repérer la personne tu tirais à ton tour, mais cette personne était rapide et aussi à l’aise que toi dans la forêt bougeant presque avec la même aisance et rapidité que toi. Tu comprenais alors que cela n’allait pas être une mince affaire de te débarrasser d’elle. Si ta famille n’avait pas été en danger tu aurais pu savourer ce petit goût de challenge, mais en cet instant tu ne pensais qu’à ton frère et ta sœur qui avaient besoin de toi et à ce besoin de mettre hors d’état de nuire cette personne qui en avait après toi. Tu évites les sortilèges avec une certaine facilité il faut dire que pour le coup le gilet anti-magie t’aide beaucoup, le souci c’est qu’elle semble éviter tes balles avec autant de facilité, du moins jusqu’à ce que tu atteignes ta cible ! Tu le sais car soudainement le bruit de ses pas n’est plus le même.

Sans doute était-ce là que tu avais fait une erreur, pressé de rejoindre les tiens en espérant qu’ils soient encore en vie, tu ne prêtes pas assez attention à la sorcière et baisse ta garde, tu t’approches tout de même pour vérifier qu’elle ne pourra plus se mettre en travers de ton chemin tout en rechargeant ton arme, sauf que c’est ce moment précis qu’elle décidait de sortir de sa cachette. Tu n’as pas le temps de viser pour tirer, tu n’as pas le temps d’éviter son sortilège, cette fois tu te le prend de plein fouet et sent ton corps être propulser sous le souffle, tu atterris quelques mètres plus loin, sentant tout ton corps endoloris, surtout au niveau de tes côtes et alors que tu luttes pour garder les yeux ouverts, tu sens que tu n’es pas très loin de perdre connaissance et seule cette pensée t’envahie est-ce que ton frère et ta sœur s’en sont sortis ?

Moi pour toujours J'envoie valser Les preuves d'amour En or plaqué Puisque tu me serres très fort C'est là mon trésor C'est toi, toi qui vaut de l'or.

INRP IRL

La forêt

Event VII

On pouvait me reprocher bien des choses, à commencer par les cachoteries et les mensonges que j'avais faits à mon fils concernant l'identité de son père. Cela faisait sans doute de moi une mère odieuse… mais on ne pouvait pas me reprocher de ne pas lui être dévoué. J'étais une véritable maman lionne et j'allais toujours le reste quand bien même qu'Helios soit aujourd'hui adulte. On ne pouvait pas s'attaquer à mon petit sans d'abord me passer sur le corps. Je pourrais donner ma vie, pour lui, s'il le fallait. C'était aussi simple que ça. Dans une telle situation, où je devais prendre sa défense, je devenais hors de moi. C'est comme si je décuplais en force. Le moldu ayant osé penser pouvoir s'en prendre à mon fils en avait ainsi fait les frais!

Je n'avais pas vu l'exaspération dans le regard d'Helios, non, que son sourire tandis que je l'aidais à se relever. Après m'être assurée qu'il allait bien et qu'il n'était pas blessé, j'avais tenté, en vain, de le convaincre de ne pas me lâcher et de continuer avec moi. De tous ceux que je connaissais, Helios était de loin mon plus grand coéquipier et pour cause : nous formions équipe depuis sa naissance. Et toute une équipe. Tant qu'ils étaient ensemble, la mère et le fils Carrow étaient un duo inébranlable. Une partie de moi comprenait qu'Helios souhaite poursuivre cette mission avec Phoebus, selon les instructions qu'il avait reçues, mais une autre aurait voulu qu'il reste à mes côtés. Je réalisais combien il était devenu un homme, un vrai, et combien j'allais devoir le laisser voler un peu plus de ses propres ailes. Avant qu'il me laisse, il y eut ce petit quelque chose dans ses prunelles bleues. Quelque que chose que je n'avais pas vue depuis des mois… de la tendresse. Comme si la colère et la rancune s'étaient envolées. Oh, mon fils...

« On se retrouvera tout à l'heure… Sains et saufs! Je t'en fais la promesse! Va, ils t'attendent! Sois prudent!! »

Bien vite, Helios et Malefoy disparurent de mon champ de vision, tout comme je n'avais plus de traces de William et Tobias. J'étais ainsi seule, mais pas pour autant vulnérable. Tandis que je m'apprêtais à continuer mon chemin pour rejoindre tous les autres, du bruit dans les feuillages me fit comprendre que je n'étais pas si seule que je le pensais… Quelqu'un se tapissait dans l'obscurité. Je me sentais épiée. Baguette brandie, je tournais sur moi-même, à l'affut de toute attaque.

« Qui que vous soyez, sortez d'où vous êtes et montrez-vous! »

Lumos par ici, Lumos par-là, quelqu'un me tournait bel et bien autour, comme s'il s'amusait à mes dépens. L'adrénaline dans le tapis, ma respiration se faisait plus forte et plus sonore, tout comme celle de l'individu qui rodait autour de moi. Lorsque je sentis cette présence à proximité de moi, je me retournai brusquement pour faire face à un jeune homme qui ne devait certainement pas être plus vieux que mon fils. Je me mis à rire avant de pointer rapidement ma baguette vers lui

« À nous deux, rejeton! Sectusempra!»

Je lançai mon sortilège en direction de ses jambes, espérant l'atteindre et lui montrer à qui il se mesurait.

Résumé:

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La forêt

Event VII

Tout s'était déroulé si vite. A peine le moldu qui l'avait précédemment attaqué, immobilisé, un cri avait fendu l'air. Ielena c'était faite touchée par une balle. La suite c'était passée tout aussi rapidement. Et l'esprit embrumé tant par l'alcool qui restait néanmoins dans son sang que par la récente décharge électrique qui l'avait traversé, il ne fut pas certain de saisir tous les évènements. Nymphéa Chang était arrivée, puis une aurore, qui était repartie. Et Ielena c'était transformé en chat. En chat ! En d'autres circonstances il aurait probablement eut des tonnes de questions à lui poser, mais tout ce qu'il était apte à penser à ce moment précis c'était que désormais Owen avait un chat dans les bras. Il n'eut, de toute manière, pas l'occasion de s'exclamer ou de dire quoi que ce soit qu'Owen donnait l'ordre d'y aller. La forêt étant dangereuse, la Serdaigle était blessée et ainsi isolés ils étaient en danger. D'un simple mouvement de tête, Zeke acquiesça, sa main se crispant davantage sur sa baguette alors qu'il emboitait le pas à l'ancien étudiant.

Mais alors qu'ils avançaient toujours plus vers l'orée de la forêt. La capitaine de l'équipe de Poufsouffle disparut du petit groupe. Tant focalisé qu'il était sur l'état de la jeune slave qu'il en avait oublié de veiller sur leurs arrières. Serrant les dents, il grimaça, leur objectif n'était plus bien loin, il pouvait donc laisser Owen s'occuper de la jeune femme. L'absence de Nymphéa l'inquiétant, il préférait reculer pour essayer de la retrouver. « On se retrouve après. » Et après une petite caresse qui fut plus forte que lui, sur la tête de la sorcière, il ne pouvait décemment pas s'empêcher de caresser un chat s'il en voyait un, il ajouta doucement. « Prend soin de toi. » Un pauvre sourire sur les lèvres et un léger signe de tête pour son aîné et il repartait dans l'autre sens.

Autour de lui, l'ordre était passé pour les sorciers d'empêcher les moldus de repartir avec les plantes qu'ils étaient visiblement venu chercher. Et alors qu'il avait pour but premier de retrouver la Poufsouffle, il sauta sur l'occasion lorsqu'il vit un membre du Blood Circle. Visant juste, il blessa son adversaire au bras, qui manqua de chuter sous l'effet de la surprise et de la douleur. Néanmoins décidé à ne pas se laisser faire, il eut vite fait de riposter, sortant un couteau plus vivement que ce que le jeune Nott aurait cru. Ne pouvant esquiver, le reflexe de mettre son bras devant son visage le sauva d'une blessure qui aurait pu être plus grave, ne laissant qu'une entaille douloureuse dans son avant bras, lui faisant néanmoins perdre sa baguette. Zeke parvint néanmoins à lui faire lâcher prise sur l'arme blanche, et le moldu prit finalement la fuite, laissant au sorcier une partie de ses plantes.

Le souffle court et le bras en sang. Il ramassa tout de même sa baguette, épuisé. Ce fut à ce moment qu'Owen le rejoignit, pas vraiment en bon état. Le jeune Nott fronça les sourcils, soucieux. « Ca va ? Et Ielena ? » Demanda-t-il tout de même.

Résumé:

Date d'inscription : 19/12/2018

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'Points combat' :
Event VII - la forêt - Page 7 191116043904660658

Date d'inscription : 05/12/2020

La forêt

Event VII

Trop dangereux de rester ici. Mourir pour une cause c’est une chose mais mourir pour quelques herbes et champignons demandés par un sorcier, non ça n’emballait pas. Si le butin était maigre, Doryan s’en moquait éperdument, lui il avait prévu de vivre longtemps donc il préférait prendre la direction de la sortie rapidement. Il suivait donc sa sœur et mieux valait-il que ça soit elle qui soit devant parce que si on comptait sur Doryan pour les faire sortir d’ici, il y avait plus de chances qu’il s’enfonce profondément dans la forêt. Il se focalisait sur les bruits alentours, les sons caractéristiques des sorts, les ripostes de ses frères d’armes et le martèlement de pattes sur le sol, les loups ne cherchaient même pas à être discret. En fait c’est bien simple tout d’un coup c’était la débandade par ici et pour se rassurer, il serra un peu plus fort entre ses doigts l’arme qu’il avait emprunté à son frère.

Puis il y eu l’impact, Un impact qui lui coupa le souffle tandis qu’il tombait lourdement en arrière sans qu’il ne comprenne véritablement ce qui se passait. Ce qu’il voyait très bien en revanche c’était les immenses crocs blancs qui se rapprochaient de lui. Tant bien que mal il essayait de frapper la truffe de la bestiole, de coincer son museau dans sa main, tu parles si ça marche pour des chiens de tailles normales, là ça ne fonctionnait pas le moins du monde, la seule chose qu’il parvenait à faire c’est d’empêcher l’animal sauvage de lui lacérer la gorge. Comme si ce n’était pas assez compliqué, qu’il n’avait pas le dos en compote vu l’impact, voilà que l’animal venait de trouver une prise dans le gilet. Comment une chose pouvait à la fois le garder en vie et à la fois servir les desseins de ce monstre. Le premier impact fut brutal lorsque l’animal le secoua ça eut au moins le mérite de lui faire prendre conscience que ce machin ne le lâcherait qu’une fois qu’il serait mort, pas avant. Il fallait qu’il le descende, c’était la seule pensée qui lui vint à l’esprit. S’il entendit vaguement la voix de Charly, il n’avait pas le souffle nécessaire pour lui répondre et n’espérait qu’une chose, qu’elle se tire, loin et vite, qu’elle sauve sa vie. Ses doigts toujours cramponnés sur son arme, Doryan essaya tout ce qu’il pouvait, coup de crosse dans la tête, dans les côtes, l’autre avait tellement de poils que ça ne servait à rien et même quand une douleur fulgurante se réveilla dans son ventre signe que l’animal avait réduit en charpie le gilet et qu’il touchait dorénavant la peau et bien non ça ne fut pas évident de tirer. Doryan tira une première fois et se loupa et le second il aurait sûrement mieux visé si le loup ne venait pas de le secouer une fois de plus, ah il n’y eut aucun doute que la balle toucha l’animal puisqu’il sentit le liquide chaud sur ses doigts mais ça n’eut aucun impact, il n’eut même pas l’impression que l’animal tressaillait. Il avait beau tenté tout ce qu’il pouvait, la vérité c’est qu’il allait y passer car que pouvait il faire face à la folie animale, surtout que ses propres forces diminuaient à vue d’oeil

Date d'inscription : 16/12/2019

La forêt

Event VII

Alors que le saut était parfaitement maîtrisé, que je salivais presque de sentir mes dents pénétrer sa chair, ressentant le triomphe tout proche, ça dégénéra. Une seconde, il m’aurait fallu une seconde de plus. Depuis le début de l’attaque, je les entendais les coups de feu et je m’en moquais, ma victime possédait un couteau, un simple couteau et je m’en étais débarrassé, j’étais donc maître de la situation et les bruits ambiants ne m’affectaient pas plus que ça. Bien sûr le moindre bruit d’un membre de la meute, je l’aurais entendu, mais les cris, les tirs des moldus, les sorts des sorciers, je m’en moquais. Aussi, quand le bruit du coup de feu décisif retentit, je n’eus pas le moindre réflexe, en même temps, je n’étais pas plus rapide que les balles, il faut pas croire. La douleur ne fut pas immédiate. Je m’écroulais sans trop comprendre comment c’était possible, j’eus un grognement plus d’incompréhension qu’autre chose, ne parvenant pas à comprendre pourquoi mon corps venait de me lâcher, c’était un saut ridicule enfin. Ce n’est que lorsque je voulus prendre appui sur mes pattes avant pour me redresser qu’une vive douleur inonda mon organisme, mes yeux s’écarquillèrent sous cette brûlure que je ressentais. Et pourtant, je n’avais qu’une seule idée en tête la tuer, tant pis, j’aurais le temps d’avoir mal après, j’essayais de faire un pas, je n’en eus même la possibilité une seconde fois, mon corps céda sous mon propre poids et je retombais lourdement sur l’épaule endommagé et là, cette fois-ci, je ne pus retenir un couinement de douleur. La terre, même un peu molle contre la chair à vif, c’était insoutenable et pire que cette douleur et cette sensation de ne plus être maître de mon propre corps, je sentais la panique de la louve. Comment dire qu’elle aidait absolument pas elle aussi... Elle comme moi n’avions pas spécialement peur de mourir ~~bah non on sait qu’on ira faire suer Toni~~ en revanche passer de prédateur à proie, c’était autre chose.

Une troisième tentative pour se relever, l’arrière train en premier puis la patte avant gauche, j’essayais de stabiliser tout ça et boum, je glissais dans mon propre sang m’écroulant museau le premier. Le choc me sonna, tandis que mon instinct me répétait sans cesse que si je restais couchée, j’étais morte. Je tournais la tête pour regarder les dégâts, l’adrénaline me quitta à cet instant. L’impact avait explosé l’épaule droite mais aussi quelques côtes, pour le nombre, faudra repasser je suis pas véto, un amas de chair avec quelques brisures d’os, il était évident que j’étais dans l’incapacité de me relever. Et pourtant, j’étais têtue. Il était hors de question que je reste hors de portée de cette fille voir de la personne m’ayant attaqué, je faisais une cible bien trop facile. J’essayais encore et encore de me redresser, chaque tentative se soldant par un gémissement de douleur et une perte de vigueur. En proie à la panique en voyant quelqu’un se rapprocher de moi, je poussais une espèce de couinement, appelant Kesabel pour qu’il vienne m’aider. Panique qui diminua, un peu, en reconnaissant Soledad.

Montre toi

Toi qui hante mes jours et mes nuits depuis longtemps

Date d'inscription : 10/04/2020

La forêt

«Courage. Fuyons.»

J’étais à sa merci. Quelles étaient mes options ? Attendre que la créature se jette sur ma gorge et la repousser avec mes jambes pour la propulser contre l’arbre et l’assommer ? Rouler sur le côté pour l’esquiver ? Je n’étais pas sûr d’avoir la force de le faire. Je n’étais même pas sûre de pouvoir me lever ou marcher. Et même si c’était le cas, la première option était peu probablement et la deuxième ne serait qu’un court sursis. Il me faudrait un Miracle. Une intervention de Dieu. Mais existait-il un Dieu ?

À défaut d’Intervention Divine, ce fut un coup de feu qui me préserva des crocs du loup. Balle perdue ou geste salvateur ? Le coup atteignit l’épaule de l’animal qui poussa un cri entre le gémissement et le grognement de douleur. La bête ne me quitta pas des yeux tandis que je me relevai. Je pouvais voir la douleur dans ses yeux, ainsi que sa colère. Pauvre bête… Le loup ne comptait pas me laisser partir et je craignais qu’il ne trouve la force de se jeter sur moi. Je marchais péniblement jusqu’à Sheila, tout en gardant un œil sur mon ancien adversaire. Autour de nous, les coups de feu et les sorts continuaient de pleuvoir. Comment en étions-nous arrivés là ? C’était censé être une simple balade en forêt pour cueillir des plantes !

«Je pense que tu peux me comprendre, mais je suis désolée que ça se soit passé comme ça. J’espère que tu ça ira pour toi, et que tu trouveras de l’aide.

J’aurais aimé pouvoir soigner le loup, mais je n’avais pas les compétences pour le faire et il risquait de m’arracher la tête. Peut-être que Ludivine, ou quelqu’un de plus qualifié, s'en chargera. Elle avait l’air intelligente, bien plus intelligente que certains abrutis du Blood Circle, donc je supposai qu’elle allait accepter de se laisser soigner par un autre. Je l’espérai en tout cas.

La forêt grouillait de sorciers et de moldus qui s’affrontaient. Mon épaule droite me faisait horriblement mal, je ne pouvais même pas la bouger., ni même mon bras en fait. Mes jambes peinaient à me maintenir debout et à me faire avancer. Le choc contre l’arbre me faisait atrocement mal au dos, des côtes cassées ? Je devais trouver la force de partir. Comme lorsqu’on avait quitté les geôles des sorciers. Si je ne le faisais pas pour moi, je devais le faire pour Amber. Je devais m’éloigner de la zone de combat car même si j’avais une maigre chance de pouvoir me défendre, je ne pouvais pas me battre. J’étais bien trop affaiblie par mes blessures et j’avais conscience que c’était uniquement grâce à la résilience acquise chez les sorciers que j’avais la force de mettre un pied devant l’autre. Lentement. Péniblement. Dans l’attente d’un nouveau danger, ou d’être en sécurité.

Spoiler:

Event VII - la forêt - Page 7 YXrjmkyG_o

Date d'inscription : 17/05/2020

La forêt

«3 Aout 2020»

Finalement, tu avais bien fait de venir. Bouffer du moldu, ça faisait bien longtemps que cela ne t’était pas arrivé et ça avait le mérite de passer tes nerfs. Depuis le temps que tu ne prenais plus de tue-loup, c’était assez compliqué de dominer le loup qui était emprisonné au fond de toi en cette nuit de pleine lune. Mais alors que tu avais bondi sur ce type, tu ne cherchais plus à rien contrôler. Le premier en avait fait les frais et serait pareil pour le second. Alors que tu t’apprêtais à l’attaquer, tu vis du coin de l’oeil Aidan bondir sur une autre moldue qui semblait prête à défendre l’homme à terre. Un bon recrutement finalement ce Flemming… Tu reportais ton attention sur le type qui te choppait la truffe pour t’empêcher de le mordre. Il te prenait pour un putain de clébard ou quoi ? Tu grognais agressivement et te libérais de ta prise pour le secouer dans tous les sens. Ton but était simple, arracher son gilet anti-magie et saccager sa chair avec ses griffes. Le loup en toi te sommait de lui bouffer les entrailles.

Tu secouais avec vigueur la tête alors qu’il te foutait un coup de crosse et grognait d’autre plus. Te motivant davantage dans ta besogne de lui faire sortir ses intestins.. Tu geins alors qu’il te filait un coup dans les côtes et redoublait d’intensité pour le secouer. Ce qui te freina dans ton élan ce fut son premier coup de feu. Le bruit fut assourdissant. Maudit moldu. Tu l’attrapas de nouveau pour le secouer en espérant qu’il perdrait le contrôle sur son arme, mais ce con tira à nouveau et la balle vint brûler ta chair tout le long de ton flanc. Le lupin en toi hurla à la lune. Mêlant douleur et colère. Tu saignais, tu le sentais. Ta patte s’abattit sur son avant-bras pour griffer sa peau et le forcer à lâcher son arme afin de pouvoir l’achever tranquillement. Tu mordais le bas de son gilet que tu avais assez abîmé pour y avoir prise et le traînait dans la boue avant de le soulever pour le balancer contre un arbre. Tu ouvrais grand la gueule, prêt à l’achever, quand un son bien trop distinct t’arrêter dans ta lancée.

Tu te redressais te tournais et te mis à courir passant près Aidan, l’invitant à te suivre en grognant. Tu avais repéré d’où l’appel de Maxime venait et tu cherchais son odeur parmi toutes les autres. Tu la pistais non loin. Bordel. Elle était au sol, tu la voyais en arrivant. Tu bousculais tous ceux qui se trouvaient sur ton passage. Evitant de justesse Soledad qui se trouvait à ses côtés. Pourtant tu ne pouvais t’empêcher de te mettre devant Maxime, pour la protéger d’une éventuelle attaque si ces moldus se pointaient. Tu penchais ta truffe, frôlant sa gueule comme si tu lui caressait la joue, te fichant des regards autour de vous. Tu voulais qu’elle comprenne que tu étais là pour elle. C’était de ta faute si elle était ici. Personne d’autre ne pourrait la toucher.

Spoiler:

After every hit we take — I hate everything about you, why do I love you ? You hate everything about me, why do you love me ?

:

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La forêt

Event VII

Si je m'étais inquiétée pour Doryan et que j'avais voulu l'aider, je ne trouvais clairement pas le temps de récupérer mon arme pour l'aider. Avant de finir au sol, j'eus juste le temps de voir Lyam qui se faisait viser par des sortilèges. Nous n'allions même pas pouvoir nous entraider sur ce coup... Je tentais de me concentrer sur cet énorme loup, qui venait des s'interposer, afin que je ne puisse pas tirer sur l'autre. Cela ne pouvait être de simple loup... Ils agissaient avec une intelligence humaine et réfléchie. Ces légendes sur les loups-garous étaient possibles ? L'idée était effrayante...

Je sentais malgré tout la panique et la peur m'envahir. L'animal maintenant ses pattes sur ma carcasse, me retenant au sol sans la moindre difficulté. Mon souffle était erratique et je tentais d'en reprendre le contrôle. J'essayais de rester logique, de trouver une solution pour me défendre. J'avais donné des coups et usé de la pierre en plein dans sa gueule espérant le sonner, mais ce fut pire que tout. J'avais l'impression de l'avoir déchaîné davantage et d'éveiller sa colère. Sa patte, mais surtout ses griffes, transpercèrent le tissu de ma veste et griffa ma chair du haut de l'épaule jusqu'au moins au coude si j'en croyais l'horrible douleur qui m'assaillaient. Je ne pouvais retenir un cri tandis que j'avais l'impression que mon bras était en feu tant cela me faisait mal. Je redoublais de coups cherchant à viser les endroits qui pouvaient être sensibles. Mais avec mon bras en moins, étant en plus droitière, cela ne me facilitait pas la tâche. Je donnais un coup de poing dans sa mâchoire avec ma main gauche. Mes genoux s'enfoncèrent à plusieurs reprises dans son ventre. Je cherchais aussi avec mes pieds ses articulations et il me semblait avoir bien tapé dans l'une d'entre elles. Si je devais crever bouffée par un loup, je ne lui faciliterais pas la tâche. Mon genou s'enfonça dans un mouvement rapide dans ses côtes espérant les lui briser. Je poussais un nouveau cri de douleur alors que ses griffes s'enfonçaient dans ma cuisse.

Soudainement, il se redressa comme s'il entendait quelque chose qui m'échappait et je le sentis se détacher de moi pour partir. A bout de souffle, je me redressais sur mes coudes avec difficulté. Il n'était plus là, ni celui qui s'en était pris à Doryan. Je tentais de me relever et avançait à l'aveugle. « Doryan ? Lyam ? » Je me cassais à moitié la figure à cause de mes blessures. Je perdais du sang, ça me faisait mal. Je m'appuyais contre l'arbre pour tenter de reprendre mon souffle.

Spoiler:

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La forêt

Event VII

Les balles sifflaient, soucieuse de voir la gamine plus blessée qu'elle ne l'était déjà, la femme qui se trouvait non loin la couvrit de son corps pour la protéger, tant préoccupée par sa tâche qu'elle ne sembla pas même se rendre compte de la présence du loup. Fort heureusement, aucune balle ne toucha ni l'adulte ni l'enfant et un membre de la police magique ne tarda pas à arriver, mettant en sécurité la jeune fille. Kun n'avait pas vraiment eut le temps d'analyser ses blessures, mais l'odeur de sang qui s'échappait d'elle parlait d'elle même. Et cela ne lui rappelait que trop bien l'image de ce jeune garçon blessé, assis contre un mur. Mais cette fois ci, les secours étaient déjà présent, et le jeune Serpentard était emmenée loin du danger où elle pourrait être blessée.

Autour de lui, sorciers et moldus continuaient de s'agiter. Des coups de feu retentissaient toujours de temps à autre et les sorciers continuaient de lancer des sorts. Si la gamine était en sécurité, d'autres ne l'étaient peut être pas. Raison pour laquelle le jeune Chang ne retourna pas se terrer dans la forêt. Et ce malgré la douleur lancinante de son flanc d'où continuait de perler du sang suite à sa récente blessure par balle. Le Loup grognait encore son désir de se battre. La femme de tout à l'heure ayant déjà disparue, le lycanthrope reparti de son côté. Et l'occasion d'assouvir l'envie de la bête se présenta. Un membre du Blood Circle essayait de s'échapper. Les yeux étrécis par l'appel du combat, le Loup se jeta à sa poursuite. Lorsqu'il s'en rendit compte, l'homme tenta de fuir la bête, mais cette dernière avait déjà bondit pour l'arrêter dans sa course.

Un cri s'échappa d'entre les crocs du loup alors qu'une violente douleur traversait sa hanche, le forçant à instinctivement reculer. La lame ensanglantée du moldu encore bien serrée dans sa main, il ne semblait lui même qu'a moitié croire ce qu'il venait de se passer. Coup de chance ou non, il profita de cette occasion pour se relever. Kun n'attendit cependant pas une seconde de plus. Sérieusement blessé, la retraite semblait être la meilleure solution. Quittant l'orée de la forêt pour s'enfoncer plus profondément dans le sous-bois. Haletant face à la douleur, il se laissa tomber contre un arbre, à l'écart des affrontements. La tête commençait à lui tourner alors un sentiment de panique s'immisçait de plus en plus en lui. Peut être aurait-il finalement mieux fait de simplement rester cacher dès le départ.

Résumé:

Date d'inscription : 19/12/2018

Le membre 'Kun Chang' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Points combat' :
Event VII - la forêt - Page 7 191116043904332406

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event : forêt

Ça tirait de tous les sens. Alors que cette mission ne s’annonçait pas compliquait elle devenait la plus difficile qu’avait eu à faire Carl. Les sorciers arrivèrent de tout les sens attaquant tout ce qu’il bougeait. Carl ne comprenait pas. Cette haine qui suinter des deux camps étaient incompréhensible à ses yeux. En tant que soldat on lui avait appris certaine valeur, tuer, combattre, il n’aimait pas ça, mais il savait que ça pourrait lui arriver. Pour protéger les siens, son territoire mais aussi pour servir de dissuasion. Pourtant jamais il n’avait accepté ce qui été en train de se passer. A aucun moment il n’avait accepté d’avoir pour ennemi une bande d’étudiants fêtard.

Ce soir-là Carl était choqué. Il était choqué de devoir dépasser les limites de sa morale. Certes c’était pour sa survie, certes il n’avait pas le choix. Mais lorsqu’il réalisera ce qui était en train de se passer alors le contre coup serait difficile, très difficile. Pour l’instant le jeune homme était en mode survit c’était l’instinct qui prenait le dessus alors qu’il venait de perdre ses coéquipiers de vues. Il n’avait pas des soldats en face de lui, ça se voyait. C’étaient des civils et jamais le jeune homme pourrait tuer des civils quelques soit les ordres que l’on pouvait lui transmettre. L’autorité du Blood Circle, il ne lui faisait plus confiance. Il n’avait pas choisi de les rejoindre, il ne les avait jamais appréciés, mais ce soir il les détestait. Il détestait ses supérieurs qui lui avait dit dans l’oreillette de faire le plus de dégât possible, il détestait son père qui l’avait mêlé à cette histoire.

Ses ennemis n’étaient pas des soldats, on lui demandait de tuer des parents venus protéger leurs gosses, des étudiants venues se détendre après une longue année scolaire. Et pour quelle raison ? Parce qu’il savait faire des choses que les autres ne savait faire ? Il suffisait de voir cette dame d’âge mur pour comprendre qu’elle n’était clairement pas une combattante. Carl eu pitié d’elle de la voir ainsi seul perdu dans la forêt.

« Je ne… » Carl n’eut pas le temps de répondre qu’un éclair de lumière fusa de la baguette de la dame. Carl eu à peine le temps de se jeter sur le côté, tellement il fut surpris par le comportement de la sorcière. Le sortilège lui frôla la cuisse venait lui y laisser une profonde plaie. Si ce sort aurait touché sa cible, Carl aurait perdu ses deux jambes. Il y a un an de cela Carl serait resté figé de surprise. Mais même s’il ne faisait encore que peu de terrain, son entraînement avait porter ses fruits. Faisant fit de la douleur, Carl se jeta sur son agresseur, lui assenant un premier coup dans le diaphragme puis passant derrière elle pour l’étrangler. A ce moment là Carl aurait put tuer cette femme qui avait clairement peu d’amour pour les gens normaux, mais il ne fit rien, car Carl était un soldat et il ne tuait jamais de civils.

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