Forêt de la mort

«RIP»

La douleur dans votre bras vous fait horriblement mal mais ce n’est pas votre première blessure, et ça ne sera probablement pas votre dernière. Je trouve cette dernière phrase mortellement drôl… Ahem… Vous décidez d’examiner plus attentivement les plantes que contiennent le panier. Vous en reconnaissez plusieurs au premier coup d'œil, mais même si vous êtes calé en potions, vous n’êtes pas une encyclopédie ambulante et vous ne savez pas où le Blood Circle veut en venir, ni comment ils ont pu avoir connaissance de ces ingrédients. Vous vous doutez cependant que le Cercle a probablement des raisons derrière tout ça et qu’ils en ont besoin. Vous levez votre baguette et vous apprêtez à les détruire.

«Incen… »

Vous vous interrompez. Quel gâchis tout de même, et qu’est ce que vous voyez là ? Du Sisymbre ? Cueilli à la Pleine Lune ? Vous ne pouvez pas détruire ça alors que vous en achetez pour vos préparations de polynectar, ce serait criminel. Vous agrippez le panier avec votre bras valide. Vous n’êtes pas vraiment en état de combattre, surtout si vous ne pouvez pas transplaner en urgence, vous devez donc vous éloigner davantage de la zone de combat, jusqu’à ce que vous puissiez transplaner.

Faites un jet de rencontre Onze Vous croisez la vieille Ford Anglia d’Arthur Weasley, elle vous roule dessus, vous êtes morts. Roooh, je rigouuuule.

Vous vous éloignez de plus en plus. Vous ne savez pas comment le Blood Circle bloque les transplanage, mais vous supposez que vous éloigner vous aidera. En chemin, vous croisez un Blood Circle isolé occupé à récolter de l’écorce de Wiggentree avec son couteau.

«Expelliarmus !»

Vous ne vous attendiez pas à ce que le sort ne fasse aucun effet. Il ne semble pas à l’aise de croiser un gars habillé comme vous. Vous retentez votre chance.

«Expelliarmus !»

Le sort ne fonctionne toujours pas. Vous ignorez si c’est à cause du gilet du moldu ou si c’est parce que votre panier accroché au bras vous dérange. Dans tous les cas, l’ennemi se ressaisit. Il semble agir plus par peur que par haine, et il vous charge avec son couteau. La lame pénètre votre chair, et le dernier coup de couteau se perd dans votre abdomen. Il vous laisse pour mort avant de s’enfuir avec votre panier.

«Pas… comme… ça… »

La douleur est insoutenable mais vous tentez de l'oublier dans un élan de désespoir, vous vous relevez et tentez de transplaner vers le dernier lieu que vous avez visualisé.

«Destination.»

Le champ à côté de la forêt. Un trajet court pour vous mettre en sécurité.

«Détermination.»

Vous vous concentrez sur l’endroit où vous voulez atterrir.

«Décision… »

Vous tournez sur vous même tout en maintenant votre volonté de transplaner. Quelques instants passent et vous n’êtes plus dans la forêt. Vous êtes dans le champ à côté du village. Vous avez les oreilles qui bourdonnent avant que tout ne devienne sombre.

Vous reprenez vos esprits, et un jeune homme vous observe, inquiet. Vous l’entendez appeler de l’aide. Vous comprenez la gravité de la situation, mais vous ne pouvez pas le laisser faire. Vous empoignez son bras, et transplanez.

Fin d'Event pour Hunter "Le Mage" Conley

Game of Blood  Ϟ Tous droits réservés

Spoiler:

La forêt

3 août 2020

Aux aguets, tu restes à côté de Kayla une fois que tu l’as soignée au mieux avec les moyens du bord. Au moins, cela évitera les chocs sur la fracture, même si l’idéal serait qu’elle quitte au plus vite les lieux du combat. Tu balaies rapidement les alentours du regard. Votre groupe s’est divisé avec les affrontements, il reste surtout les deux O’Malley à côté de vous. Des cris résonnent dans toute la forêt, douleur, peur et colère mêlées, c’est le chaos. Sean vous rejoint, demande à ce que vous restiez ensemble.

— Ça marche.

Ça te rassure qu’il soit là et il sera plus à même que toi de défendre ton amie. Tu te redresses, la baguette à la main, essuies d’un revers de manche le sang sur ton visage. Rien de grave. Ton directeur veut éloigner les élèves d’ici, autant tu es d’accord pour les plus jeunes et ceux qui ne savent pas se battre ou sont blessés, autant tu n’as pas l’intention d’abandonner le terrain.

— Je reste, je suis en état de me battre.

Abigail vous rejoint. Des ingrédients ? Information confirmée par les cris qui retentissent ici et là. Tu veux demander à Kayla de rester derrière, mais elle est déjà prête à foncer dans la Forêt. C’est bien une Gryffondor, tiens ! On ne précisera pas que tu en ferais autant dans le même cas. Son amie M… ? Hum. Tu y réfléchiras plus tard.
Tu t’enfonces à ton tour dans les bois, sur ses traces, avec Sean. Ton hypervigilance te renvoie les moindres bruits, les moindres frôlements dans les buissons. Plusieurs moldus jaillissent brusquement devant vous, certains les bras chargés des plantes que vous devez récupérer. Un instant, tu crois reconnaître la jeune femme qui se retrouve face à Sean, mais il fait trop sombre, et tu as fort à faire face à ton propre adversaire. Un reflet de sa lampe éclaire le gilet qu’il porte, inutile de viser là.

Tes réflexes entrent en jeu. Tes sortilèges le heurtent à la jambe, le faisant chuter au sol, puis au bras, l’obligeant à lâcher son arme et sa cueillette. Tu te précipites vers les plantes au sol, mais il essaie encore de se redresser et de t’attraper. La lame d’un couteau brille dans sa main. Tu esquives sans mal l’attaque rendue maladroite par ses blessures. Ton coude part, le cueillant à la tempe, et il s’écroule, sonné pour le coup. En hâte, tu récupères les plantes. Toujours ça qu’ils n’auront pas.

Tu te relèves d’un bond, à la recherche de Kayla et de Sean. Elle est juste à côté de toi, lâche un « ça va » quand tu croises son regard, le souffle court. Non, ça n’a vraiment pas l’air d’aller, ça devient trop dangereux, et tu notes les marques brunes sur ses vêtements. Du sang.

— Si ça ne va pas, il faut que tu le dises.

Tu te tournes vers Sean, prêt à l’aider s’il y a besoin, ou si son frère et Abigail sont dans les parages. Tu balaies de nouveau les environs du regard, les buissons presque impénétrables. Tous tes instincts hurlent « danger », vous êtes loin d’être tirés d’affaire, malgré vos adversaires déjà au sol, tout cela ne te dit rien qui vaille.

Game of Blood  Ϟ Tous droits réservés

Spoiler:

Dans la lumière éparse des conflits, je vis bientôt une silhouette se détacher. L’un de ces fichus sorciers, bien sûr… il cherchait sans doute à récupérer ma prisonnière. Révolver à la main, embusqué derrière un arbre, je tirai, visant son genou. J’étais bien conscient que ces démons étaient capables de soigner beaucoup de blessures par leur satanée magie, mais un genou me semblait plus délicat à rafistoler qu’une blessure au bras ou au tibia… mais avec l’obscurité, difficile de dire si je l’avais touché efficacement ou pas. Le cri me fit penser qu’il était touché, mais il ne me donnait pas plus d’indications que cela.
Oh, j’aurais aimé que le sort soit plus clément pour nous, les vrais êtres humains, mais ces créatures immondes avaient l’avantage de posséder des pouvoirs maléfiques… Et le couvert de la forêt n’allait pas nous protéger bien longtemps.

Qu’à cela ne tienne, je n’étais pas un lâche et j’avais mon gilet anti-magie pour résister aux attaques mortelles de ces infâmies sur pattes. Alors, je sortis de derrière mon arbre, mon révolver toujours dans la main droite.

« Montre-toi, iconoclaste ! » Le sorcier était grand, un jeune adulte, aux traits durs et aux yeux infernaux. Il leva sa baguette et je tirai à nouveau, visant son épaule, mais son sort m’atteignit et je dus lâcher mon arme à feu. « Tu vas me le payer… »

J’avais toujours été sportif et bien conscient que sans un corps sain, un esprit sain n’était pas grand-chose. Alors, je plongeais sur lui, bien décidé à le mettre au tapis à coups de poings et de scalpel. Ce sorcier ne perdait rien pour attendre, il allait voir comment on pratiquait la boxe et comment on se défendait, chez les êtres humains. Nous n’étions pas démunis face à leurs facilités magiques.

Ce fut en atteignant le sol que je sentis une vive douleur dans ma jambe droite. Je ne pensais pas qu’il m’avait blessé à ce point, mais si : son sortilège maudit avait bien entaillé ma chair et il était inconscient de ma part de me jeter ainsi dans la gueule du loup sans avoir pris le temps de faire attention à cela. Sur le moment, avec l’adrénaline et le stress, la douleur ne m’avait pas semblé insurmontable, mais il était évident que j’allais avoir un peu de mal à me déplacer avec une jambe en mauvais état. Et je ne pouvais même pas vérifier la gravité de cela pour le moment…
Alors je cognais. Sans forcément viser, comme un enragé, parce que la douleur me montait à la tête. Je frappais encore et encore, en espérant pouvoir venir à bout de cette créature humanoïde…

Résumé:

La forêt

Event VII

Bien sûr que c’était ma bataille. S’il y avait bien une bataille qui était la mienne, c’était celle là. J’avançais d’un pas vers elle, le poil ébouriffé même si paraître plus imposante ne servait pas à grand-chose, c’était instinctif. Elle sortit son arme gauchement et même la louve un peu teubé qui squattait mon esprit et qui depuis le début scandait tue tue tue, pressentit le danger. Je m’immobilisais immédiatement, tandis qu’un vilain frisson vestige d’un passé où je m’étais déjà pris un coup de lame me traversait les côtes. Ok, je n’étais pas un animal sauvage, je n’étais pas complètement demeuré et je devais prendre en compte cet élément et ne surtout pas finir mon corps contre le côté tranchant. Le mieux c’était encore de lui prendre son [strike]bâton[strike] couteau. Je m’élançais droit sur le couteau déviant au dernier moment ma trajectoire lors de mon saut pour atterrir non pas vers le bras qui tenait le couteau mais sur l’autre bras. Oui c’était cruel, oui c’était uniquement pour faire encore plus mal et oui, ça me plaisait beaucoup. Une seconde fois, sous mon poids nous roulions au sol mais je me redressai derechef pour ne pas subir un coup. Le tintement métallique résonna dans mes oreilles et je me précipitais dessus, quelle andouille pourquoi elle l’avait lâché ? Peu importe la raison je l’attrapais par le manche pour l’envoyer valdinguer plus loin.

Ok, maintenant occupons nous de notre proie sans défen… mais qu’est ce qu’elle foutait ? Sérieusement, elle protégeait sa gorge en se foutant de profil ? Non mais l’anti-jeu quoi ! Je grondais, frustrée, tournant autour d’elle essayant de la prendre de vitesse pour pouvoir lui sauter dessus et l’égorger. Elle ne me rendait pas la tâche facile, tournant en même temps que moi. Elle était blasante cette fille. Qu’importe, j’étais maître de la situation et je ne comptais pas la laisser filer, je m’élançais donc vers elle l’attrapant par la ceinture. Si c’était pout le moins originale comme prise, je me pris un coup sur la tête au passage, puis deux, puis trois, forcément elle essayait de se débarrasser de ma prise sur elle. Puisque je ne pouvais atteindre la gorge pour le moment, j’allais l’épuiser. Je secouais la tête de droite à gauche énergiquement pour la déstabiliser. Oh oui, je sentais bien ses pieds essayer de s’ancrer dans le sol pour ne pas perdre l’équilibre, mais à peine pensait elle avoir trouver la parade que je démarrais et là je m’en donnais à cœur joie, utilisant ma force brute et mon poids pour l’entraîner dans ma course, la mâchoire bien serré la traînant sur le sol comme un vulgaire mannequin jusqu’à ce que nous ayons pris assez d’élan pour que je la lâche brusquement dans une courbe serrée de ma part et qu’elle s’écrase totalement contre un arbre.

Elle était sonnée, forcément, probablement que la ferraille que je pouvais sentir venait de ses jambes que j’avais malmené. C’était la fin du jeu, je m’élançais, visant sa gorge, ni plus, ni moins.

Game of Blood  Ϟ Tous droits réservés

Spoiler:

La foret Aïe Aïe Aîe

«Du sang ! Du sang ! Du Sang ! Et...La.....mort...»

Mon bras droit était presque inutilisable. J'ai régulièrement côtoyé la douleur pendant des années, mais ce n’était pas parce que je la connaissais, et la supportait plus ou moins, que ça voulait dire qu’elle ne m'handicapait pas. La douleur, ça fait mal. La Bête s’approchait de moi à pas de loup en ébouriffant son pelage. Je ne comprenais pas… Les loups n’étaient pas censés craindre les humains ? Surtout que c’était la débandade autour de nous : ça pétait de tous côtés, entre les coups de feu et les différents sortilèges. C’était peut-être une louve qui voulait protéger sa portée qui n’était pas loin ? Ou juste que la créature voulait protéger son territoire ? Dans tous les cas, elle ne comptait pas me lâcher.

Le loup finit par à nouveau me charger dessus. J’étais surprise de voir qu’il semblait viser Sheila.

«Non !»

D’un côté ça m’arrangeait, ça allait faciliter mon duel. Mais de l’autre… Est-ce que je voulais vraiment poignarder cette pauvre bête ? Je ne savais pas si j’avais mal évalué la trajectoire à cause de l'obscurité, mais finalement ce n’était pas ma dague qu’elle visait, mais mon autre bras, et il était trop tard pour réagir. Je tentai de donner un coup mais mon geste était gauche et je devais manquer de volonté. Son poids me fit basculer et on roulait sur le sol humide. Un nouveau craquement se fit entendre dans mon épaule droite, m’arrachant un cri de douleur.

«AAAAAH, PUTAIN.»

Mon corps réagit malgré moi et je lâchai Sheila pour toucher mon épaule meurtrie. Quelle erreur ! Je n’en croyais pas mes yeux : la bête la prit par le manche et l’envoya plus loin. Cela me laissait le temps de me relever péniblement. La créature grogna férocement et à la vue de ses crocs, je compris que le molosse était capable de me déchiqueter la gorge d’un seul coup de mâchoire en me sautant dessus. Je fis de mon mieux pour ne pas lui faciliter l’accès, en restant de profil. Cela ne servit pas à grand-chose, puisque j’étais désarmée et blessée contre une bête qui semblait terminée à me tuer. Mon regard jonglait du loup à l’emplacement de ma dague. Je ne la voyais pas ; mais si je parvenais à esquiver une de ses attaques, et si je roulais par là bas, et si je récupérais Sheila, et… Et rien du tout. Je m’attendais à ce qu’il me saute au visage, mais il m’attrapa par la ceinture. J’étais surpris de la force de l’animal, il était capable de me faire franchir. Je me débattis comme je le pouvais, en essayant de le frapper à la tête avec ma main valide, tout en essayant de me concentrer sur mes appuis. Je finis par tomber et le monstre me traîna, en courant, comme une poupée de chiffon.

«NON, NoOoON, NOoOoOOoOON !»

Mes jambes cognait contre les branches mortes, les pierres et un peu tout. Elles étaient en sang. Le loup devait sentir que j’étais à bout de force, utilisant l’élan de sa course, il ouvrit sa mâchoire pour me balancer contre un arbre. Je pouvais voir Sheila au sol à quelques mètres, mais elle était trop loin, j'étais trop faible. Il me faisait face, prêt à m’achever. J’étais à sa merci.

Game of Blood  Ϟ Tous droits réservés

Citation :

Blessures négociées : Si Maxime a 6 à 8 points de plus de Garnet : Gros gros gros  bobo
En cas de défaite de Garnet : Gros bobo
En cas d'égalité : Gros bobo Garnet / Petit bobo Maxime
En cas de victoire de Garnet : Gros bobo Maxime
Si Garnet a 6 à 8 points de plus de Maxime : Maxime meurt

Spoiler:

Event VII - La forêt

Phoebus & d'autres

Je n’étais pas resté planté là tel un botruc dans son arbre. J’avais cru, alors que le panier de cueillette de fraise tombait au sol, reconnaître des ingrédients pour potions. Intrigué, je ne pus pas m’en occuper plus longtemps. Du coin de l’œil, je voyais Helios se battre tel un forcené et ressortant évidemment vainqueur avec un sortilège de Sectumsempra bien fignolé. Certes, les ingrédients en tête, j’avais perdu mon sourire et donc loin était mon idée de complimenter mon ami malgré mon sourire fier trônant sur le bas de mon visage. Après tout, qui avait aidé Helios pour le faire devenir aussi fort ? Moi. À l’époque, c’était pour me faire bien voir de Meredith Carrow.

Resserrant la poigne sur ma baguette au visage de la belle osant s’aventurer dans mon esprit, je me forçais à le laisser échapper aussi rapidement. Ce n’était pas le moment. Puis, il y avait des Moldus partout ! On devait s’infiltrer dans la forêt pour les prendre de cours. Idée parfaite que je ne manquais pas de dire à mon compagnon d’armes.

- Helios ! On va les prendre en revers. Les arbres vont nous permettre de nous cacher et de les attaquer par surprise !

Mon ton était directif et ne me fit pas rester sur place plus longtemps. Je m’enfonçais dans la forêt. En même temps, un Sorcier que je ne connaissais pas me gueulait de ramasser les paniers des Moldus stipulant qu’il s’y trouvait des ingrédients pour potion. Il me prenait pour un troll. Je le savais déjà ! Idiot.

L’ignorant, je me faufilais d’arbre en arbre tout en me laissant guider par le bruit sourd des munitions de métal et les coups au corps à corps. À plus d’une dizaine de mètres de mon point de départ, je trouvais un des ces Moldus qui me faisait dos. Je n’hésitais absolument pas levant ma baguette magique puis, lançant un sortilège du Sectumsempra parce que Helios m’en avais donné l’idée. Surpris par le coup, le sang de son bras droit commençant à embaumer l’air de la nuit, l’homme réagi plus rapidement que je le pensais dégainant un couteau et me sautant dessus. Je bloquais le coup, mais mon bras droit pris le coup. La douleur était telle que ma rage. Je hurlais à cet homme le frappant du genou droit aux parties puis, l’éloignant d’un coup de pied. Il n’avait pas atteint le sol que je l’éclairais d’un rayon de lumière verte : Avada Kedavra !

Raté ! Hurlant ma rage, je lançais un stupéfix lui faisant lâcher une partie de sa charge au sol puis, s’enfuyant. Reprenant mon souffle, je le laissai filer à contrecœur faisant fi de la douleur au bras : j’avais vécu bien pire. Le bras las, je rangeais ma baguette magique tout en m’approchant des herbes et champignons tombés au sol.

- Une potion de veritaserum … ?

Maugréais-je tout en m’agenouillant pour observer les plantes bien connues de ma personne. Je voulus en faire part à Helios me souvenant justement de sa présence. Il avait du trouver un Moldu aussi. Je devais le retrouver.

- Helios ? Helios ! Ou es-tu ?

Codage par Emi Burton

I am here now !:

résumé :

Action !:

LA FORÊT

«3 Aout 2020»

Aussitôt arrivé vers les étudiants que son frère fit son apparition à ses côtés, il avait les cheveux en pétard, allez comprendre, puis il lui conseilla d’éloigner les élèves. Plus facile à dire qu’à faire, ils étaient têtus les morveux !

« Fais comme tu peux, mais surtout protège-les ! »

C’est sur ces entrefaites qu’Abi surgit au bras de Thomas, les informant pour les ingrédients et la police qui récupérait les jeunes et les blessés. Merde, s’il avait su, Sean aurait fouillé l’autre demeuré qu’il avait ligoté. Soudain Abi se mit à fracasser un moldu trop téméraire et revint le regard scintillant. Sean eut à peine le temps de lui adresser un sourire super fier qu’il dû se mettre à courir pour poursuivre Eirian et son amie qui partaient vers les bois. C’était bien la peine de leur dire de rester ENSEMBLE !

Ils s’enfonçaient de plus en plus, courant, sautant, évitant les arbres, les branches et les racines. Il avait pris quelques coups, mais rien de pire qu’à un entrainement. Alors qu’il rattrapait les jeunes, il vit les moldus en face se jeter sur eux, il devait les protéger, mais soudain le cliquetis caractéristique d’un gros calibre… Sean s’en remit à ses réflexes et lorsqu’une silhouette sortie de derrière l’un des arbres, il sauta, roulant au sol avant d’envoyer un expelliarmus qui dans un éclat de lumière rebondit sur le gilet de son ennemie. Une femme en plus. Vous pouvez le traiter de vieux jeux, Sean n’aimait pas particulièrement combattre des femmes, mais là il faisait fi de la bienséance. La recharge arrivait, il bondit derrière un arbre et senti le choc sur l’écorce de la cartouche. Un pompe c’était deux coups ! Il sortit de sa cachette, enchainant les sortilèges silencieux à l’endroit où se trouvait la moldu un instant plus tôt, ne lui donnant ainsi pas d’indication sur la distance qu’il réduisait. C’était un coup de poker, si elle ressortait trop tôt de sa cachette, il risquait de se prendre une cartouche en pleine tête. Mais il ne pouvait pas laisser une folle de la gâchette tirer dans le tas d’étudiants bourrés ! Quand elle ressortit, il était bien plus proche qu’il ne l’aurait lui-même cru, mais n’hésita pas, son poing s’arma et il se jeta sur elle, pour l’empêcher d’utiliser son arme. Les coups s’enchaînaient durement, elle était bien plus coriace que le premier abruti de la soirée. Un coup dans la mâchoire faillit presque lui faire perdre connaissance, mais au moment où un pied s’abattit sur son torse pour le repousser en arrière, Sean comprit qu’il n’avait plus le temps, c’était elle ou lui.
« SECTUMSEMPRA ! »
Il n’aimait pas ce sortilège, mais il était diablement efficace et c’était là tout ce qui comptait.  La moldue fut projetée, Sean en profita pour retrouver son équilibre et sans tarder foncer sur elle. Le sang commençait déjà à quitter son corps, il devinait les entailles profondes sur chacun de ses membres. Arrivant vers elle, il shoota dans son arme pour l’envoyer au loin, puis attrapa la sacoche dont il voyait des herbes s’échapper après son vol plané.

« Vous attaquer à des gamins… encore ! »

La magie opéra une nouvelle fois. Vulnera sanentur. Sean toisait du regard la moldue.

« Je vaudrais toujours mieux que vos convictions arriérées ! »

Game of Blood  Ϟ Tous droits réservés

Résumé:

EVENT VII - La Forêt

Les choses se précipitaient, il fallait éloigner au plus vite les élèves du secteur, les mettre à l'abri. Il n'était sans doute pas le meilleur combattant qui pouvait exister, il n'avait jamais vraiment été entraîné pour cela, mais c'était ça son objectif premier, mettre les jeunes en sécurité, puis revenir ensuite et s'occuper des Blood Circle qui pouvaient continuer à tourner dans les secteur. Il ne comprenait réellement pas leur présence ici. Il était tellement fixé dans son idée, qu'il sursauta légèrement en sentant qu'on lui pressait le bras, revenant alors à la réalité, il se tourna vers Abigail qui venait de les rejoindre. Il lui fit un bref clin d'oeil avant de poser un rapide baiser sur son front. « Oui oui, ça va à peu près ici … Et toi comment vas tu ? » Il hocha la tête en entendant la jeune femme leur annoncer l'arrivée de la police magique. Il avait du mal à accepter que cette dernière puisse mettre autant de temps à arriver alors que nombre d'adultes étaient intervenus depuis plusieurs minutes déjà, mais bon au moins elle était là c'était tout ce qui comptait et ce ne serait en aucun cas un renfort superflu. « Des ingrédients ? Mais quel genre d'ingrédients et pourquoi faire surtout ... » Enfin, d'une certaine façon, il savait parfaitement à quoi pouvait servir les ingrédients : trouver comme toujours un moyen de neutraliser les sorciers, mais c'était l'arme qui changeait cette fois ou qui s'améliorait et ce n'était pas bon signe.

Il ne fit pas attention plus longtemps à ce que Abigail pouvait dire à cet instant, alors qu'il était certain d'avoir reconnu un visage familier parmi la foule, un visage moldu qui s'éloignait vers la forêt, poursuivi par Sean. Il n'était pas sur ses gardes et il se retrouva alors à son tour face à un adversaire, récupérant son arme à feu qu'il avait gardé, il tira en direction du bras, faisant alors mouche, mais il n'était pas en reste et avec son couteau, et blessa l'homme à l'avant-bras, lui arrachant alors un cri. Plus rageur que jamais, il fit en sorte de l'assommer complètement récupérant une partie de sa récolte, mais quand il se retrouva en position de force au-dessus du corps, l'adrénaline était partie et il se sentit épuiser. Pour autant il ne pouvait pas rester là. « Garde moi ça ! » Il tendit le sac à Abigail puis se dirigea dans la direction qu'avait prise Sean et la jeune femme. Il s'arrêta à quelques pas de Sean, observant la corps d'Olivia se vider de son sang. Un flot de souvenirs et d'émotions le traversa à cet instant et il ne savait comment agir, ni réagir. Sean lança un sort de soin, et Thomas approcha alors de la jeune femme, se penchant à sa hauteur, posant sa main sur la joue qu'il avait plus d'une fois caresser. « Olivia, mais bordel qu'est-ce que tu fais là ?! »

Game of Blood  Ϟ Tous droits réservés

Résumé:

Ces maudits sorciers… leur magie était vraiment une création diabolique ! Je me débattais contre cet enfoiré, cognant autant que je pouvais, mais il m’avait blessé à la jambe et je sentais bien que je perdais du sang.
Et puis, il parvint à me faire dégager, d’un coup de pied calé au niveau de mon sternum, pour m’envoyer plus loin, alors il prit sa baguette magique et m’envoya l’un de ces maléfices qui vint m’entailler le bras gauche, coupant dans mes vêtements avant d’entamer la chair.

Tout s’était passé très vite. J’avais mis toute l’énergie dont j’étais capable pour essayer de mettre à terre ce serviteur du diable et il avait fini par avoir raison de moi. Je me retrouvais au tapis, subissant ensuite un crachat de cette raclure, avant qu’il ne fouille mes poches. Je n’avais pas vraiment d’ingrédients sur moi, puisque je n’étais pas venu pour la cueillette mais plutôt pour superviser le tout… Il devait être fier de lui, ce suppôt de Satan ! Mais la récolte ne devait pas être ce qu’il espérait.

Et il alla vers la jeune sorcière à qui j’avais administré un sédatif un peu plus tôt. Sans les bons produits, il ne leur serait sans doute pas facile de la réveiller, avec la dose de cheval qu’elle avait reçue, mais tant pis. Je disposais d’autre chose, à présent…

Quand le jeune sorcier s’éloigna de moi, je pris un mouchoir dans ma poche pour ramasser la salive de ce sorcier. De l’acide désoxyribonucléique… nous pourrions peut-être utiliser cela pour la suite. Une idée me vint qui n’était pas la plus simple à mettre en œuvre mais qui, avec l’aide de certains grands noms du Blood Circle et certains financements bien placés, pourrait s’avérer intéressante…
En attendant, il me fallait d’abord sauver ma peau. Je rangeai le mouchoir dans ma poche et examinai mon bras. Il me fallait un garrot.
Je pris ma cravate pour la nouer au niveau de mon biceps, en m’aidant de mes dents pour bien serrer le nœud, et empêcher ainsi le sang d’affluer vers la plaie béante. J’aurais sans doute besoin de points de suture et assez rapidement. Alors, tant bien que mal, je tâchais de me relever pour me déplacer vers le véhicule dans lequel j’étais venu. En boitant. Ce saligaud m’avait blessé à la jambe et au bras. Je n’étais pas certain de pouvoir conduire correctement, mais il allait bien falloir.
A la lumière de l’habitacle, j’examinai ma jambe. J’avais boité, mais plus par réflexe que par réelle nécessité. La plaie ici était moins alarmante que celle de mon bras. Je m’installais derrière le volant de ma berline. Pas besoin de trainer dans les parages plus longtemps.

Résumé: