Sur une mer des plus agitée, un porte-avion est immobilisé et quelques hélicoptères bravent les éléments pour déposer des commandos de personnes sur une grande bâtisse en pierre. Cette bâtisse bien connue du monde des sorciers, répond au doux nom d’Azkaban. Ce n’est pas un hasard si le Blood Circle a décidé d’investir les lieux. Grâce aux cracmols qui font partis de leurs effectifs, ils savent exactement où se situe la prison pour criminels sorciers et se sont préparés avec soin pour cette mission. Le but n’est absolument pas de faire du repérage des lieux, ils viennent avec une idée en tête, éliminer les personnes dans les geôles. Si même les sorciers n’en veulent pas parmi eux, mieux vaut-il les tuer avant qu’ils ne se libèrent tous seuls ou qu’ils soient libérés car ayant purgé leur peine ou encore que les sorciers les libèrent pour gonfler leurs rangs. Chaque sorcier éliminé est un sorcier qui ne peut tuer des gens normaux, ce sont les termes qu’a utilisé le ministre Kane et, aux vues du nombre de personnes qui descendent en rappel des hélicoptères, il a été convaincant.

Bien sûr, toute perdue qu’elle soit en mer, cette prison n’est pas dépourvue de gardes. Ces gardes là ne sont pas humains, pas corruptible de ce fait. Les cracmols ont bien alerté le Blood Circle, les détraqueurs sont dangereux, il ne faut pas les sous-estimer. Mais par chance, après la défaite de Vodemort, le nombre de détraqueurs est moindre. Plan minutieusement préparé oblige, pour le moment ils ne sont pas dans les parages et les moldus n’ont aucun mal à rentrer dans la prison. Ils possèdent des plans pour le moins sommaires des lieux, leur but faire un maximum de victimes et lorsqu’ils le jugeront nécessaires, ou au cas où la météo s’emballerait trop, deux plans de rapatriement sont prévus soit par la voie des airs soit par la voie des mers. Comme dirait Georges Kane, tout est sous contrôle.


Règles :

✘ Tout le monde peut participer, mais pour des raisons de cohérence, nous demandons aux sorciers d'attendre la première relance pour participer. On ne vous oublie pas, mais vos persos n'ont pas de raison de se trouver sur les lieux pour le moment. Merci !
✘ Il n'y a pas de limite de réponses entre chaque tour
✘ Privilégier des réponses courtes maximum 500 mots
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L’effervescence dans laquelle je me trouvais ne m’atteignait pas, j’y étais habituée. Je prenais les choses au sérieux, comme à chaque fois que je me retrouvais sur le terrain. On n’était pas ici pour faire les clowns.
Munie des armes que la caste m’avait attribuées, je gardais la principale en main tandis que mon 9mm était coincé à ma ceinture et le couteau était accroché à ma botte. Sagement vêtue des habits anti-magie qu’on m’avait donnés à mon entrée dans le Blood Circle, je balayais l’endroit de mes yeux gris afin de toiser les personnes présentes. La plupart, je ne les avais pas encore rencontrés, et j’ignorais si je pouvais avoir confiance en eux sur le terrain. Fort heureusement pour moi, Jezabel, qui se trouvait à mes côtés, avait gagné cette confiance, et je surveillerais ses arrières avec la véhémence qui s’imposerait. Avant l’embarcation, nous nous étions entendues pour que nous restions et agissions ensemble au maximum. Nous avions l’habitude de nous entrainer et passer du temps les deux, ça ne pouvait donc qu’être bénéfique pour nous d’évoluer dans cette prison de l’enfer. Si d’aventure Lyam pouvait se joindre à nous, nous deviendrions sans doute le trio parfait de la soirée, mais hélas, je ne l’avais pas encore aperçu.

Puis, le signal fut donné. D’un simple coup d’œil à mon amie américaine, je me relevais pour suivre les autres membres du commando et entrer dans l’hélicoptère. Une fois envolé, je me mettais en position en attachant ma ceinture à la corde qui allait me permettre de descendre en rappel, sentant mon cœur battre la chamade. Je n’étais pas intimidée, je n’étais pas nerveuse, au contraire, j’exaltais ! J’étais née et j’avais grandi pour m’exécuter sur le terrain, surtout que pour ce soir, les ordres étaient clairs comme de l’eau de roche : entrer, tuer, repartir.
On ne peut plus simple.
Bien sûr, on nous avait briefés sur les conditions qui nous attendaient en bas, et clairement, ça n’allait pas être de la tarte. Nous avions un ennemi à notre hauteur avec ces machins qui nous font des bisous là, je n’avais pas tout compris, c’est magique, mais il fallait rester sur nos gardes. Je n’avais pas encore une grande connaissance du monde sorcier, mais j’avais compris que nous étions accompagnés de « cracmous ». Genre des sorciers, mais en demi-molle.
Une fois l’ordre donné, je m’élançais sans hésitation dans le vide, retrouvant vaguement la sensation de mes entrainements en Suisse à la base de Payerne. Une fois arrivée, je me détachais d’un geste machinal et, retrouvant Jezabel, je me rapprochais d’elle pour suivre les autres et pénétrer dans cette prison étrange.

Baston
Blesser très gravement
Tuer
Éliminer
La bagarre

Résumé:

Aux aguets, imperturbable, Sofiane perçoit l’ampleur et le danger de cette mission mais n’a que faire des possibles pertes humaines qui seront probables dans leurs rangs. L’enjeu est trop important. Depuis la « mort » d’Ambrose, depuis la Syrie, depuis son retour il y a deux semaines, Sofiane s’est trouvé un nouveau cheval de bataille dans lequel il n’aura de cesse de s’impliquer. Venger son ami, le venger de ces monstres. Rien d’autres n’avait d’importance. Sa nouvelle place au représentant du conseil moldu s’avérait utile et Sofiane avait rapidement émis le souhait de s’attaquer de manière plus expéditive et plus punitive aux sorciers. Il ne voulait plus faire de prisonniers, il ne voulait plus les torturer ; ce qu’il souhaite désormais, c’est tuer, tuer et tuer. Le plus grand nombre d’entre eux et si possible, les plus dangereux. Sofiane n’avait pas pensé à la prison en premier lieu mais l’idée avait émané d’autres membres du conseil lors d’une des dernières réunions. Et immédiatement, l’ordre de préparer l’infiltration du lieu avait été lancé ; Sofiane s’était alors abandonné à cœur perdu dans cette tâche, travaillant avec d’autres membres sur les méthodes les plus efficaces et plus rapides pour la mission. L’hélicoptère avait été préféré afin d’atteindre les lieux plus rapidement sans que les sorciers ne repèrent trop rapidement leurs présences. À bord de l’un d’entre eux, Sofiane vérifie son gilet antimagie et son équipement. Toujours affublé de ses couteaux et d’armes semi-automatiques, il sera simple d’exterminer des sorciers dans des cages. Les cracmols avaient également signifié aux Blood Circle la présence de créatures indésirables aspirant toute la joie de vivre des gens mais Sofiane est persuadé que cela ne l’attendra pas, sa joie de vivre a disparu il y a deux mois faites genre il en avait avant svp ahah.

Sortant du recoin dans lequel il s’était adossé, s’approchant de la porte, prêt à sauter dans le vide pour atteindre la prison, il regarde les membres qui l’accompagnent et croise immédiatement le regard percutant de Charly. Se fermant davantage pour ne pas laisser une quelconque émotion l’atteindre, il se contente d’hocher la tête faiblement pour la saluer, faisant la même chose avec Olivia. « Charly. Baring. » Ce sont les seuls mots qu’il prend le temps de prononcer avant de s’élancer dans le vide avec sa corde. Il a déjà fait cela, ce n’était pas sa spécialité mais cela n’a rien de bien compliqué en somme. Au sol, il s’accroupit doucement, prenant le temps d’observer les lieux tandis que Kane hurle des instructions à qui veut bien l’entendre. Sofiane se redresse et lui dit : « Je t’en prie, hurle plus fort, je ne suis pas certain qu’ils aient entendu. » Sofiane n’apprécie par Kane, encore plus depuis qu’il a tenté de le réprimander suite à son escapade à Charlestone avec Davis. Et alors que Kane demande à Garnet de le suivre, poussé par l’esprit de contradiction, il attrape le bras de la jeune femme et l’attire vers elle. « Davis vient avec moi. » Sur un ton sans équivoque. Sans appel. Qui n’appelle à aucune négociation. Cela fait plusieurs fois maintenant qu’il travaille avec elle et étonnement, il l’apprécie. Qui l’aurait cru.

Citation :

- Sofiane est accompagné de  @Charly Rosebury et  @Olivia V. Baring dans l'hélicoptère
- Une fois au sol, il réprimande  @Robin D. Kane par rapport au bruit qu'il fait
- Il attrape  @Garnet Davis fermement par le bras

Inutile de chercher des excuses à ces prisonniers. Ils ne méritaient pas de vivre. Eliza en était persuadée. Ils avaient dû commettre un acte terrible pour se retrouver derrière ces barreaux. Certains s'étaient même certainement pris à des moldus. La jeune femme ne pouvait cautionner ça. Sans oublier que ces proies étaient des proies faciles. Elle n'allait pas refuser l'exécution de quelques sorciers sous peine qu'ils n'avaient aucun moyen de se défendre.

Non. Ce qui l'effrayait c'était surtout les détraqueurs. Elle avait entendu des choses glaçantes à leur sujet. Elle avait entendu qu'ils enlevaient la moindre lueur de bonheur chez les personnes qu'ils croisaient, qu'ils étaient capables de retirer l'âme du corps d'une personne. Cette pensée lui provoqua un frisson. Elle espérait ne pas croiser leur route et se cantonner à l'exécution de quelques sorciers.

Elle revint à elle au moment où l'hélicoptère se rapprochait de la célèbre prison sorcière. Eliza s'accrocha et se laissa glisser tout au long de la corde, jusqu'à atterrir sur la terre ferme. Immédiatement, Robin clama quelques directives et Sofiane s'opposa à lui en attrapant le bras de Garnet. Les sourcils froncés, Eliza ne resta pas sans rien dire. Elle avait travailler avec la rouquine et était épatée par son mode de fonctionnement lors de leur dernière mission.

— Tu crois qu'elle a quel âge au juste ? Dix ans ? Je pense qu'elle est capable de choisir elle-même le groupe qu'elle veut rejoindre sans qu'on lui impose quoi que ce soit.

Eliza n'avait pas cherché à être aimable. Elle n'aimait pas les personnes qui voulaient imposer leur vision des choses comme le faisait actuellement ce membre du Blood Circle.

— J'espère que tu seras moins crétin dans ce bâtiment. Parce que je veux être certaine de pouvoir compter sur toi si une merde se produit. Je n'ai pas envie d'avoir un combat de coqs si la situation dégénère.

Son regard bascula entre les deux garçons. Elle n'avait pas été la plus agréable, mais elle voulait être certaine de pouvoir compter sur ses coéquipiers. La mission ne commençait pas bien et elle ne voulait pas garder cette atmosphère jusqu'au retour à Londres.

Spoiler:

Aujourd’hui j’allais tuer des hommes et des femmes sans défense, des êtres vivants qui n’étaient même pas conscients de ce qui se jouait en dehors des murs froids de leur prison. Parler de compassion serait un peu exagéré, je me sentais juste mal à l’aise de m’en prendre à un ennemi sans moyen de défense, mais est-ce que cette réflexion pouvait réellement s’appliquer aux sorciers enfermés dans cette bâtisse morbide ? J’en doutais fortement, c'étaient des criminels, des meurtriers, des parias parmi leurs pairs et des menaces dormantes pour nous.

Non, je n’allais pas ôter la vie à des innocents aujourd’hui, mais à des êtres dénués de conscience et de valeurs. D’une certaine manière, c'était pour cela que je m’étais engagé, pas juste pour farfouiller dans des tubes à essais et crier « Eurêka ! » comme si j’étais la réincarnation d’Archimède. J’étais volontaire et donc consciente que mes mains ne resteraient pas immaculées éternellement. Cela ne m’empêcha pas pour autant de prier un moment, le temps que l’hélicoptère décolle en direction de notre cible, traçant un signe de croix sur la cross de mon arme, comme si cela en faisait une arme sainte et me dédouanait de toute responsabilité. Je suis pire que Ponce Pilate. Cette prière silencieuse était pour moi, pour ceux prenant part à cette boucherie, pour le péché que je m’apprêtais à commettre plus d’une fois. La présence de Lyllyah à mes côtés rendit progressivement mon état d’âme obsolète, son calme était rassurant face aux clowneries de nos coéquipiers. Elle était la personne en qui j’avais le plus confiance dans cet appareil et je la suivis sans broncher lorsqu’il fallut descendre en rappel, me mettant automatiquement en binôme avec elle en prenant mon arme en main. Je n’étais pas à l’aise avec les armes lourdes comme celle qu’elle tenait tranquillement entre ses mains, j’avais donc préféré un petit calibre et son jumeau accroché ma ceinture, après tout nous n’allions pas au contact d’ennemis dangereux.

Cette affirmation n’était pas tout à fait exacte, les cracmoles nous ayant averti que les gardiens de cette prison était des créatures pouvant aspirer notre âme d’un simple baiser. Je m’étais alors demandé s’ils étaient du fait des sorciers ou simplement des créatures faisant partie de leur univers lugubre. À peine avais-je répondu signe de tête de Kane, que j’assistais à une scène déconcertante entre lui et Rasak. Les hommes avaient un sérieux problème d’égo et l’intervention d’une camarade me fit esquisser un rictus amusé avant de me tourner vers Lyllyah.

-J’espère qu’il saura garder sa virilité dans son pantalon jusqu’à la fin de la mission, sinon on aura un eunuque sur les bras… Ou un cadavre, les deux se valent.

Une plaisanterie me semblait de bon ton au milieu de toute cette nervosité, je n’étais pas pour autant sereine, mais je savais ce que j’avais à faire et pourquoi je le faisais.

Je me laverai les mains de leurs destins un autre jour.

Résumé:

Je me répétais en boucle : Qu’est-ce qui pourrait arriver de pire que de se faire attaquer par un loup-garou ? Le Conseil avait au moins retenu quelque chose. Ne pas attaquer lors d’une nuit de pleine lune. Je me retrouvais donc à bord d’un hélicoptère, prête à descendre en rappel pour atterrir sur une ile au milieu d’une mer agitée. L’objectif ? Pénétrer dans une prison de sorciers et les tuer. Fallait reconnaitre qu’il y a peu encore, ce type de demande m’aurait totalement rebutée mais les choses avaient changé. Depuis la mort d’Ambrose, je ne me souciais guère de ces créatures immondes et de leur devenir. Ils m’avaient trop de fois montré leur cruauté. A mes côtés se trouvait Oli. Franchement avoir une meilleur pote aussi barrée que soi, c’était quand même pratique. « On l’avait pas mise sur notre bucket-list celle là… » Même totalement alcoolisées, nous n’y avions pas pensé, fallait le dire.

Alors qu’à tour de rôle, nous nous rapprochons de la porte pour sauter. Sofiane se dévoile. Mon regard clair l’observe durant quelques secondes. Je ne l’ai pas vu depuis des semaines… depuis… l’enterrement… Il avait tout simplement disparu sans donner de nouvelle. Si les choses n’allaient pas forcément mieux entre nous, je n’avais pas apprécié ce silence. Cette réapparition soudaine m’agaçait sans que je ne me l’explique. « Rasak… » Un peu de distance. Ca lui apprendrait. Pas le temps de plus qu’il était déjà dans le vide. Je lançais un regard à Olivia qui savait tout de mes aventures tumultueuses avec le brun. « Commente pas… je sais déjà ce que tu penses. » Je m’approchais du bord, attrapais la corde et lâchais un « C’est parti ! » Nous nous étions entraînés pour cet instant et heureusement que je n’avais pas le vertige. Si la finalité n’était pas si dangereuse, j’aurais trouvé ça drôle.

Une fois à terre, j’entends Robin aboyer ses ordres et je ne peux me retenir de lever les yeux au ciel. Le bureaucrate qui pour une fois qu’il est sur le terrain ne se sent plus. La prison n’est pas loin et notre arrivée ne va pas tarder à être repérée. Si en plus l’avocat se met à crier dans tous les sens, nos chances de pénétrer la prison de façon inaperçue allaient s’amoindrir. Non loin de Sofiane, je le vois agripper Garnet pour lui permettre d’éviter de suivre Robin qui ne lui a jamais demandé son avis. Il l’a prend pour un robot ou quoi ? Visiblement quelques féministes en manque d’action se mêlent à la partie et je sens Sofiane monter en pression d’un cran. Ca serait quand même con qu’elles se fassent buter par le Syrien pour ne pas avoir compris la raison de son action. Je m’approchais et glissais ma main sur le bras de Sofiane, pressant doucement son coude pour qu’il se calme. « Et si vous vous concentriez sur la mission ? Garnet peut s’exprimer toute seule et il était prévu qu’elle reste avec nous d’après l’ordre de mission. Et vaut mieux choisir Rasak, c'est un homme de terrain au moins... » Dis-je calmement. « Et ça serait franchement con que tu finisses eunuque. » Soufflais-je à Sofiane de façon à ce qu’il soit le seul à entendre. Je lançais un regard à ma meilleure amie et nous avancions le plus rapidement possible afin de pénétrer dans la bâtisse. Un frisson me parcourut. « C’est lugubre… »

Une à une, des silhouettes se détachent du ciel d'encre pour atterrir sur le toit de la prison de pierre. Azkaban n'a jamais connu d'attaque extérieure, même du temps de l'avènement de Voldemort, encore moins de la part de moldus. Comme quoi il y a une première à tout. Une attaque éclair, bien contraire aux dernières missions plus furtives menées par le groupe. Cette fois-ci, pas question de discrétion, le Blood Circle le sait, leur présence sera vite dévoilée alors ils n'ont pas de temps à perdre. Les membres de l'opération se regroupent et, rapidement, l'assaut est donné. En quelques minutes, le Blood Circle envahi la prison, à la recherche de prisonniers dangereux dont il vaut mieux écourter l'existence pour le bien de tous.

Rapidement, le silence pesant de la prison est remplacé par le bruit des balles et des corps qui tombent. Des cris envahissent les lieux, interpellant les gardes sorciers qui travaillent là depuis que les effectifs des détraqueurs ont été réduits. L'alerte est aussitôt donnée au Ministère de la magie. Azkaban est attaqué. Du côté sorcier, il n'y a pas non plus un instant à perdre, des patronus sont envoyés et des portoloins préparés dans l'urgence. Ce que les sorciers ignorent, c'est que tous ne reçoivent pas les mêmes ordres. Si les membres du Ministère et de l'Ordre du Phénix ont pour consigne de venir repousser l'attaque du Blood Circle, les mangemorts ont un autre objectif qui vient s'ajouter aux ordres. Les moldus se sentent menacés par les sorciers emprisonnés ? Tant mieux, c'est l'occasion parfaite pour les libérer et leur remettre une baguette dans la main.


Lancé de dés pour les membres du Blood Circle :
> Rendez vous dans Ce topic pour la suite des instructions et le lancé de dés.
✘ Lancez un dé Oui/Non :
Oui : Vous arrivez devant une cellule où le prisonnier git au sol, l'air hagard, ce qui vous permet de l'éliminer aisément.
Non : Quand vous arrivez devant une cellule, un bras surgit de l'ombre et vous agrippe violemment, vous devez vous délivrer avant de pouvoir agir.


Règles :
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Bon. Alors. Pour résumer. J’ai atterri où moi en rejoignant le Blood Circle ? Les sourcils légèrement froncés, le visage totalement impassible et fermé, je regardais une scène pour le moins comique se dérouler entre deux mâles qui se prétendaient alpha, dont Rasak. Quelle surprise tient. Ils se chamaillaient les faveurs d’une gamine dont j’ignorais même l’existence jusque-là puisque j’étais encore nouvelle recrue… et si cette mascarade allait continuer, je serais bientôt une nouvelle ancienne recrue qui aurait démissionné sur le champ. C’est pas possible d’arriver sur le terrain et de se comporter comme ça. Comme dit l’adage, on n’est jamais mieux servi que par soi-même. Purée, les ordres n’étaient pas compliqués pourtant. Entrer, tuer, sortir. Point. Pourquoi fallait-il que des hurluberlus compliquent les choses ? Ce n’était absolument pas professionnel, et ça moi, quand j’étais sur le terrain, je trouvais insupportable.
Je coulais un regard gris et froid sur une jeune femme qui se permettait de donner son avis, puis sur Jezabel qui s’amusait à commenter la scène et enfin, une autre femme se pensait en droit d’intervenir. Moi, je ne bougeais pas, je restais imperturbable, prête à l’action, à surveiller les arrières de ces soi-disant collègues qui n’étaient toujours pas entrés. On pouvait chanter Kumbaya aussi pendant qu’on y était non ? Je ne montrais rien, rien d’autre qu’un professionnalisme à toute épreuve, cela dit, je n’en pensais pas moins.
Bordel ça se passait comme ça à chaque intervention ou c’était juste aujourd’hui parce que la prison faisait péter des durites à tout le monde ?  

Après un temps qui me semblait interminable, enfin nous pénétrions dans la prison. Lugubre, comme les prisons non sorcier. À croire que ce rebut de société humaine n’allait pas chercher loin son inspiration.
Je laissais les groupes se déployer et, accompagnée de Jezabel, j’empruntais un premier couloir. Surveillant ses arrières, je la laissais s’occuper du premier prisonnier que nous croisions lorsque je sentis que je me faisais alpaguer. Des bras essayaient de m’étrangler, et, agissant par réflexe suite à mes nombreux entraînements militaires, je tournais la tête pour libérer ma trachée en me penchais au maximum en arrière, jusqu'à buter contre la porte de la cellule. Là, je donnais un coup de la crosse de mon arme dans le visage de mon assaillant à travers l'espace des barreaux desquels il avait passé les bras. Sentant la prise flancher légèrement, j’en profitais pour me tortiller davantage afin de passer sous les bras de mon agresseur.
Une fois totalement libérée, je fis volte-face et, fixant mon adversaire dans les yeux, je lui tirais une balle dans la tête sans la moindre hésitation. Net, rapide et sans bavure.

- Non, mais… Je remuais des épaules tout en regardant Jezabel. Un partout. On continue ?

Lui adressant un petit sourire de défis, je reprenais notre avancée silencieuse et mortelle, m'assurant de ne pas entendre d'alerte en provenant des autres groupes. J'étais prête à bondir si d’aventure on essayait à nouveau de nous agripper… ou nous embrasser. Pas besoin de tester pour en être certaine : je préférerais de loin les baisers de Moïra.

Résumé:

Quand bien même nous étions au cœur de la nuit, le vent qui s’engouffrait dans mes cheveux blond et brun (la décoloration commençait à partir) me faisait le plus grand bien. Le mois d’avril était synonyme de dégringolade de santé pour moi, et ce, jusqu’en été. Attrapée par l’une de ces insomnies dont j’avais le secret durant cette période, je m’étais éclipsée de notre appartement de Poudlard pour transplaner dans les Hébrides. Retrouver le berceau familial me faisait du bien, et c’était sans compter la charge de travail qui m’attendait là. Quitte à être éveillée, autant m’occuper la tête pour ne pas songer à ce que j’avais définitivement perdu trois ans auparavant (bientôt trois ans…).
Munie de ma baguette et de mes vêtements imperméabilisés par magie, j’observais dans la pénombre une grande silhouette noire se mouvoir sans grande discrétion. Je ne discernais pas grand-chose pour être tout à fait franche, mais savoir que la créature était là, non loin de moi, me ravivais. C’était comme si elle me permettait de respirer convenablement. Quelle ironie que je me sois coupée d’eux, eux pour qui mon sang coulait dans mes veines. Des fois, l’envie de revenir se faisait sentir, mais je la chassais d’un revers de main.
J’avais eu mes raisons, et je n’avais pas de regrets à…

Mon regard brun foncé se tourna immédiatement vers une forme nacrée qui bondissait vers moi. Merde, ça allait trahir ma présence ça putain. Je reculais aussi rapidement et discrètement que possible pour ne pas attirer l’attention de la dragonne non loin tandis que le patronus me délivra un message alarmant.
Putain de merde mais ils font chier ces Blood Circle là !
D’un, ils ne pourraient pas attaquer en plein jour, histoire de changer ? De deux, attaquer Azkaban ? Sérieusement ? Sans doute voulaient-ils se débarrasser de la pire espèce de sorciers qui existait dans ce monde, mais ça prouvait bien leurs esprits trop étriqués. Est-ce que nous, sorciers, allions envahir les prisons moldus pour se défaire des pires êtres humains de l’humanité ? Mon côté misanthrope me soufflait que ce n’était pas une si mauvaise idée après tout.

Cela dit, j’avais des principes. Voilà pourquoi je me redressais et transplanais immédiatement au quartier général de l’Ordre du Phénix, ne laissant pas l’occasion au dragon de me croquer. Puisque nous étions en pleine nuit, j’ignorais si Harper avait reçu (entendu) le message. Je balayais les lieux déjà agités tout en me préparant sans la trouver. J’ignorais si j’étais soulagée ou non de savoir ma femme loin de moi, alors je ne pus m’empêcher de venir caresser l’une des boucles d’oreilles que je portais. Elle comprendrait et déciderait.
Suivant d’autres sorciers, je transplanais jusqu’à la prison sorcière. Le vent et l’humidité ne me firent pas sourciller : il y avait une météo similaire dans les Hébrides. Au moins, je n’étais pas dépaysée… Je balayais les alentours du regard pour y déceler un quelconque danger ainsi que des têtes connues.  

Résumé:

Sofiane arque un sourcil face aux propos des autres membres du Blood Circle et la première pensée qui lui vient à l’esprit est qu’ils ont de la chance d’être dans le même camp que lui, qu’ils ont de la chance que le traumatisme de la mort d’Ambrose soit encore bien trop présent dans ses souvenirs pour qu’il ne pense qu’à une seule chose : tuer des sorciers. Ils ont de la chance de pouvoir juger ce qu’ils ne comprennent pas sans représailles de sa part. Du moins pas maintenant. Il n’en a pas le temps, ce n’est pas le moment. Ses prunelles sont assombries pas le manque de respect flagrant de certains de ces « collègues ». Il décide de passer outre les remarques désobligeantes de ces membres qui s’accommodent de ce que leurs yeux leur disent sans prendre en considération l’affaire en entier. Évidemment que Davis préfère venir avec lui. Qu’ont-ils bien pu croire ? Que Sofiane était du genre à forcer Davis ? Comme si cela était nécessaire, ils se comprennent, ils se ressemblent et dans les missions, ils peuvent compter l’un sur l’autre ; les sorciers en ont fait les frais lors de leur voyage à Charlestone.

L’ancien militaire faisant abstraction de tout, sentant l’irritation bouillonner en lui tout en essayer de ne pas la laisser s’échapper, c’est Charly qui vient à sa rescousse. Étrangement d’ailleurs. « T’en fais pas pour ça. » lui dit-il lorsqu’elle s’inquiète pour ses parties. Il pensait qu’elle serait davantage agacée par son silence radio mais peut-être parce qu’elle sait ce qu’il peut se passer si Sofiane déraille ; il se maîtrise 95% du temps mais malheureusement, il reste 5% d’incertitude. Son arme est chargée et elle pourrait si facilement se retourner contre quelqu’un d’autres mais il se contient, il n’est pas là pour ça. Il sera toujours temps de régler ses comptes plus tard avec Kane qui s’évertue à jouer aux petits chefs. Soit. Sofiane n’a pas vraiment l’intention de l’écouter de toute manière, préférant suivre son instinct.

Lançant l’offensive, les membres du Blood Circle pénètrent par petits groupes dans la prison et ils se dispersent afin de couvrir davantage de terrain. Davis pénètre dans un couloir la première et l’ancien militaire se contente dans un premier temps de la couvrir. Elle s’occupe d’une première cellule sans difficulté et Sofiane décide d’avancer jusqu’à la seconde. Prenant toutes ses précautions, un bras surgit de l’ombre derrière un barreau et l’agrippe fortement au bras. Sans se laisser démonter, Sofiane fait un pas de côté afin de sortir de l’axe de compression et d’un geste très sûr, il se dégage de l’emprise du sorcier. Ses yeux s’attardent une fraction de seconde sur l’homme émacié devant lui et celui-ci s’écroule au sol, une balle entre les deux yeux. Simple et rapide. Un véritable jeu d’enfant en réalité. Mais cela ne va pas durer, c’est certain.

Citation :

- Sofiane décide d'ignorer les gamineries autour, calmé par  @Charly Rosebury
- Il pénètre dans la prison avec son groupe et commence à faire le ménage
- Un sorcier l'agrippe au bras, il s'en débarrasse sans grande difficulté

Ils ne s’arrêtaient donc jamais de vouloir pourrir l’existence de tout le monde ces moldus à la con ? Et puis ils choisissaient bien le soir où il n’était pas dispo parce que des adorables petits premières années étaient malades… à plusieurs. Ça souvent c’est mauvais signe de les laisser ensemble mais en même temps l’Ordre avait besoin d’aide et qu’est ce que trois premières années pouvaient faire comme dégâts par rapport à des cinglés ? Il jeta un coup d’œil aux lits occupés, constata que les petits pères dormaient. Au mieux il serait de retour rapidement et au pire… bah jamais donc personne pourrait lui reprocher d’avoir fait ça. En plus ce qu’il y a de bien c’est qu’une fois mort, tout le monde dit forcément des trucs gentils sur le mort donc personne lui reprocherait de les avoir un peu abandonné.

Direction le QG donc afin de s’équiper et de se trouver un partenaire parce que on fait équipe ? ah rectification, pas besoin de se trouver un partenaire, Soledad était là. Bon, elle n’était pas dans une forme olympique, incompréhensible selon Théo mais bon vu leur conversation tumultueuse, il allait passer sous silence ses pensées. Le principal c’est qu’elle soit là, sa priorité étant donc l’Ordre du Phénix, ce qui est une bonne nouvelle. Il la rassura sur le fait que bien sûr, ils faisaient équipe et ils transplanèrent à l’endroit le plus lugubre de la planète selon Théo. Le Blood Circle était cinglé, c’était officiel. Il jeta un coup d’œil à Soledad, est ce qu’il pouvait vraiment lui faire confiance, est ce qu’elle ne risquait pas d’hésiter ? En temps normal, il lui confierait sa sécurité les yeux fermés mais là ? Que se passerait-il si elle tombait sur son ex petit ami qui rêvait de la buter ? Suivant visiblement le fil de ses pensées, Soledad fit une remarque avant d’être on ne peut plus inquiétante. Théo l’observa « Espérons que tu lis mieux les pensées  que tu ne vois l'avenir. » Non parce qu’elle ne l’avait pas vu venir qu’elle fréquentait un fou furieux pendant des mois… comment elle avait pu passer à côté de ça, incroyable cette voyante quand même. « Que tu ne veuilles pas y penser c’est une chose mais moi je dois pouvoir compter sur toi Sol. Tu n’as pas seulement ta vie entre tes mains, tu as la mienne. Je peux compter sur toi ? »

Il observa les lieux, écoutant les tirs au loin « Ils sont là pour exécuter des gens qui ne peuvent se défendre, ils ne nous feront aucun cadeau, tâche de ne pas l’oublier. » Même s’il essyait de la résonner, il avait conscience que ce serait à lui d’agir s’ils tombaient devant des Blood Circles que Soledad connaissait. Le voilà le problème de fréquenter des moldus, on ne sait jamais sur quoi on tombe et derrière ça pose problème à tout le monde. Ceci étant dit il l’entraîna vers l’intérieur pour aller sauver des vies.

Dans l’obscurité de la Forêt Interdite, Harper plisse les yeux à s’en abîmer la vue. En pleine recherche, elle fronce les sourcils à s’en rider prématurément le front, ne relevant aucune trace de lutte ni empreintes sur le sol. A l’en croire, le coupable provenait du ciel. Une promesse est une promesse, qu’elle avait faite à leur nouvelle invitée, une charmante petite « niffleuse », désormais orpheline de troupeau. L’attaque de leur nid est impossible à reconstituer. Dans sa tenue de sorcière aubergine, Harper rabat sa cape à la recherche d’un peu de chaleur. Comment allait-elle résoudre ce mystère ?
« Ouch, ça châtouille ».
Les sens en alerte, Harper s’apprête à transplaner lorsqu’une lueur bleutée attire son attention.
« C’est une blague ? ».
Un paresseux. Un patronus en forme de paresseux vogue lentement mais surement à sa rencontre. Pour gagner du temps, Harper marche dans sa direction (sinon demain on y est encore, les autres n’auront qu’à lui raconter ce qu’il s’est passé) pour raccourcir la distance qui les sépare. Aussitôt le message de délivré, Harper transplane dans les appartements de Poudlard quelques secondes après le départ d’Abigail. Mais ça, elle ne le savait pas. S’armant de gilets pare-balle, elle récence dans son esprit toutes les pensées agréables pour survivre aux détraqueurs. Les détraqueurs, même pas peur… tout de même, elle préférait prendre ses dispositions. Pendant ses études en Protection Magique, on les avait confrontés une fois aux gardiens d’Azkaban pour tester leur résistance. Par chance, la puissance de l’optimisme d’Harper Macfusty n’en fait pas une proie facile. Aussi ce soir craint-elle les armes moldues plus que les créatures maléfiques de la prison. Mais Abi, Abi… Pourvu que les détraqueurs se rangent de leur côté en se tenant à l’écart. Pourvu que les sombres pensées d’Abigail restent enfouies. Pourvu que les armes des sorciers ne se retournent pas contre eux.
Harper transplane sur la minuscule île en mer du Nord. La nuit bat son plein, le vent marin hurle en soufflant, le froid lui glace les os et le sel dessèche ses lèvres.
« Abi ! Honey ! Chuchote-t-elle à son épouse en la rejoignant. Je suis venue aussi vite que j’ai pu, ajoute-t-elle en lui tendant un gilet pare-balles ».
A l’en croire, elles sont les premières arrivées sur les lieux. Harper se remémore leur dernière mission à Londres. Les documents volés, l’ordre de leur chef refusé, leurs mines désabusées… cette fois, au tour du Blood Circle de les attaquer. D’abord, elle se questionne sur la légitimité du sauvetage des prisonniers. Ensuite, elle se souvient que la dernière fois qu’un raisonnement pareil avait effleuré sa cervelle, une figure emblématique de leur communauté avait perdu la vie. Et puis, ne soyons pas dupe : dans le lot, il se trouve certainement des innocents emprisonnés injustement qui méritent d’être défendu. Quelque part derrière le vacarme marin, des coups de feu retentissent, accompagnés de cris de combat, de peur ou d’agonie. Une chose est sûre : il faut agir rapidement.

Résumé:

La mission était simple : éliminer un maximum de sorciers. Ce n’était pas commun comme mission. Il ne s’agissait plus de voler de la technologie ou de libérer des otages. Les ordres avaient évolué et malgré que ce fut difficile à avaler, Olivia n’y voyait pas d’inconvénient. Il s’agissait après tout de condamnés, des personnages dont même les sorciers ne voulaient plus. Alors le Blood Circle ne leur faisait-il pas une faveur en les éliminant ? La jeune femme souffla en détaillant les plans sommaires des lieux dans lequel le massacre aurait lieu. Elle ne voulait pas penser à ce qu’elle était devenue. Peut-être plus tard.

Olivia gratifia Charly d’un sourire triste alors qu’elle tentait une petite blague sur leur bucket list. C’était sûr qu’on était loin du tatouage... La Baring lui donna un petit coup de coude amical mais le stress lui vrillait les tripes et elle n’arriva pas vraiment à ajouter autre chose. Sofiane les rejoignit –en débarquant d’un coin sombre comme le gars chelou qu’il était-. « Rasak… » Ajouta Olivia après Charly. La première jeta un regard plein de sous-entendu à la seconde qui sembla en comprendre le sens.  La brune se mordit la lèvre pour éviter d’ajouter un commentaire. Elles devraient discuter toutes les deux de cette histoire un jour…
L’ordre fut donné et Olivia se jeta comme le reste des troupes dans le vide. Elle descendit en rappel mais ne fut rassurée que lorsque ses rangers touchèrent la pierre de la prison. Très vite, elle se détacha et prit son fusil entre les mains. Entre le fusil, plusieurs chargeurs, un pistolet à la ceinture et un couteau en cas de combat au corps à corps, elle avait l’équipement standard du soldat du Blood Circle.

Des échanges houleux eurent lieu entre Robin et Sofiane, ponctués de commentaires d’Eliza et Charly. Olivia leur jeta à tous un regard noir. « On a une mission, on l’exécute. Le reste on s‘en fout. Allez, vous avez entendu Kane. On bouge ! »  Elle jeta un regard inquiet à Robin alors qu’il partait d’un côté. Il avait intérêt à revenir en vie. Olivia entra dans la prison avec Sofiane, Charly et Garnet. Les lieux étaient lugubres et Olivia comprit pourquoi certains pouvaient en devenir fous…

Le groupe avança prudemment, le fusil à l’épaule. Chacun s’occupait d’une cellule après l’autre. Alors qu’Olivia pensait qu’une des pièces avait déjà été vérifiée, à tort, elle réalisa trop tard que le danger était proche. Des bras se jetèrent sur elle. « Hé ! Saloperie ! Lâche moi ! »  Si proches, elle ne pouvait utiliser son fusil. Alors qu’elle ruait pour se libérer, elle attrapa difficilement son couteau qu’elle planta sans y réfléchir davantage dans les bras étrangers. Un cri répondit à son geste et elle ne réfléchit pas davantage. Dès que l’étau fut desserré, elle se recula et tira. Haletante, elle se massa les bras engourdis. « Putain fais chier… » Ca commençait bien cette histoire…

Résumé:

Eliza aurait aimé que son meilleur ami soit là. Elle ne trouvait pas Doryan. Il n'était pas dans le même hélicoptère qu'elle. Elle ne savait même pas s'il se rendait à cette mission ou non. Elle avait essayé de l'appeler, en vain. Elle espérait simplement qu'il aille bien, peu importe qu'il soit chez lui ou ici. Elle ne l'avait pas vu depuis plusieurs semaines, mais elle savait qu'ils formaient un excellent binôme sur le terrain. Eliza n'aimait pas toujours le travail d'équipe, en particulier quand elle ne savait pas avec qui elle collaborait.

Enfin... Sofiane, elle avait déjà une idée du personne pour l'avoir déjà croisé par le passé. Elle ne l'appréciait pas spécialement et était satisfaite à l'idée d'être avec Robin. Au moins, elle pourrait faire sa mission dans son coin sans avoir l'autre idiot dans les pattes. Il aurait pu commencer son combat de coq dans l'hélicoptère. Maintenant, ils étaient à Azkaban. Les choses sérieuses commençaient. Ce n'était pas le moment d'être perturbé.

Eliza se glissa à l'intérieur du bâtiment. Les sorciers seraient certainement bientôt avertis. Elle avait tout intérêt à commencer son saccage sans plus attendre. D'un geste expert, elle attrapa son couteau et l'envoya valser dans le cou d'un premier prisonnier qui n'avait même pas eu le temps de réagir. La jeune femme ne pouvait pas le récupérer à cause de ses fichues portes de cellule, mais elle s'en remettrait. Elle avait d'autres couteaux accrochés à son gilet et d'autres l'attendaient au QG.

D'un air déterminé, elle continua à arpenter les couloirs à la recherche d'autres criminels à assassiner. Elle comptait les exécuter un à un et si elle pouvait avoir des sorciers en liberté pour la peine, elle n'allait pas s'en priver. Le travail serait vite fait et bien fait. Sur le terrain, elle devenait une toute autre personne.

Spoiler:

Ce lieu était lugubre à souhait et mon trait d’humour tomba à l’eau lorsque je vis que même Lyllyah n’en riait pas. L’intervention d’une femme auprès de Rasak sembla calmer le petit chef et une autre finit de clore le sujet, nous replongeant aussitôt dans l’ambiance morne de la prison. Je n’aimais pas ce lieu et je n’avais pas besoin de l’aimer pour y accomplir ma tâche. Les deux mains en position sur mon arme, je suivais le mouvement, ne lâchant pas Lyllyah d’une semelle. Ça puait la mort et le désespoir, pas un filet de lumière, pas une trace de vie, juste un froid lattant dû à l’environnement naturel et une sensation étouffante d’être aux portes de l’Enfer, du moins c’est l’impression que j’avais en arpentant un couloir longé de cellule qui ne laissait aucun moyen de deviner la présence d’un prisonnier par un quelconque son ou mouvement de mon côté.

Me décidant à prendre la cellule sur ma droite, je restais sur mes gardes, ignorant ce que je pouvais y trouver. Je n’avais jamais été dans une prison auparavant et celle-ci ne me donnait pas envie d’en explorer une plus conventionnelle, les pierres semblaient froides sans même avoir besoin d’y toucher, l’obscurité enveloppait les lieux et je m’étonnais à prendre pitié de ceux étant emprisonné dans cet environnement maussade. Cette pitié s’accentua alors que je croisais le regard vide d’une femme en haillon rayé, recroquevillée dans un coin de sa cellule, elle aurait pu être morte qu’elle serait dans le même état. Mon cœur se serra en réalisant qu’elle subissait cela par la volonté de ses semblables, qu’ils étaient assez cruels pour imposer cela à l’un d’entre eux jusqu’à sa mort. La tuer reviendrait à enfin la libérer de cet état léthargique, à la libérer de cette créature qui semblait s’être repu de toutes traces de vie dans son corps. Levant le canon de mon arme, je visais son visage, sans pouvoir décrocher mon regard du sien, sentant mon doigt hésiter contre la gâchette. Elle ne devait pas être en capacité de me voir dans cette obscurité, mais je me sentais jugé par son regard vitreux, me sentant d’autant plus coupable d’être là pour lui ôter la vie, non pour l’en délivrer.

-Puisse ton âme trouver la paix. Chuchotais-je en pressant enfin la détente.

Son corps s’écroula et je restais un bref instant à regarder son sang former une mare autour de son visage, rendant ses cheveux poisseux et laissant filtrer la seule preuve qu’elle était encore vivante la seconde d’avant. C’était immonde, brutal et laid. C’était de mon fait. Faisant volte-face pour me tourner vers Lyllyah, je lui adressais un simple signe de tête avant de prendre sa suite. Je devais garder mes bons sentiments pour moi, j’étais venu de mon propre chef et il était à présent impossible de faire marche arrière.

Résumé:

Comme souvent, la réunion au quartier général de l’Ordre s’étire en longueur, chacun faisant valoir ses positions. Les tensions sont présentes depuis la mort d’Harry Potter, des lignes de fracture encore subtiles se dessinant entre les différentes mouvances de l’Ordre. Un gargouillis pas très discret attire ton attention. Kayla, bien sûr, toujours un ventre à pattes, quelle que soit la situation. Avec un sourire, tu pousses l’assiette de viennoiseries dans sa direction et elle pioche dedans.
Vous prenez des notes tous les deux, vous avez pris l’habitude de débriefer ensemble après les réunions et vos avis se rejoignent pratiquement tout le temps. Vos idéaux restent les mêmes. Et tu es content que vous puissiez y être ensemble pour une fois, une présence amie aide toujours à faire passer le temps plus vite. Cependant, depuis le début de l’année, vous avez eu le temps de roder le système proposé par Kayla, bien pratique. En assistant aux réunions à tour de rôle, cela vous libère un peu de temps pour le reste de vos activités.

Tu prêtes attention à la discussion au sujet des balises. Difficile à repérer et à éliminer, elles empoisonnent la vie des sorciers à la capitale et tu en as toi-même fait les frais. L’irruption d’un homme rompt le rythme tranquille des échanges. Azkaban ? Il te faut une seconde pour comprendre. Le Blood Circle attaque la prison des sorciers. Certes, elle abrite les pires d’entre eux, mais quelle lâcheté faut-il pour s’en prendre à des personnes sans défense ? Des Mangemorts désarmés peuvent rester redoutables, mais cela n’enlève rien à la barbarie du cercle. Et franchement, tu te serais dispensé de défendre des sorciers qui n’hésiteraient pas à te tuer si tu te retrouvais entre leurs mains. Mais ta décision est prise depuis que l’homme a surgi. Hors de question de laisser les prisonniers se faire massacrer.

Habitué maintenant, tu te procures gilet pare-balles et masque à gaz. Ta baguette bien en main et ton couteau au bras, tu t’équipes rapidement tandis que Kayla en fait autant à côté de toi. Tu ne peux t’empêcher de lâcher :

— Encore une lâcheté de leur part…

Après les enfants, des prisonniers. Tu te demandes si Robin prend part à cela. Pour Garnet, tu ne te fais pas trop d’illusions.
Bientôt, vous atterrissez sur l’île d’Azkaban, fidèle aux descriptions sinistres qui en sont faites. Un frisson te traverse, tu restes conscient du risque que tu te retrouves là un jour. Heureusement, les Détraqueurs ne sont pas en vue. Tu ne sais pas vraiment comment tu feras s’ils viennent vous prêter main forte.
Kayla souligne son malaise face aux conditions de vie des prisonniers. Tu hoches la tête.

— Je ne comprends pas pourquoi le Ministère ne change pas ça…

Peut-être après cette soirée. En alerte, tu scrutes les environs à la recherche des membres du Blood Circle. Sont-ils déjà en train d’arpenter les couloirs, de s’en prendre aux prisonniers ? La pensée de ton père te traverse et t’écœure. Il a de quoi s’en donner à cœur joie.

Je connais pas ces personnes membres du Blood Circle mais je m’étonne de leur faculté à se mêler de ce qui ne les regarde pas. Au lieu de se concentrer sur la mission, ils viennent faire des histoires. Je suis hallucinée. Je les recentre et parle de la mission plutôt que de leur bavardage inutiles et surtout je m’occupe de calmer Sofiane. Je le connais assez pour savoir qu’il peut s’en prendre à eux autant qu’aux sorciers. Heureusement qu’Olivia en rajoute une couche. Je lève les yeux aux ciel quand Robin vient me parler. J’appréciais le jeune homme mais quand il se prend pour ce qu’il n’est pas, il est plus qu’agaçant avec ses airs condescendants. Je me contente de hausser les épaules et d’emboîter le pas avec Oli, Sofiane et Garnet.

Une fois à l’intérieur, les lieux sont lugubres. Nous sommes quelques pas et nous sommes rapidement pris à parti. Alors que je tiens mon arme à la main, je sursaute en voyant Sofiane et Olivia se faire alpaguer, si bien que je me fais également avoir. Une femme cherche à m’étrangler et me murmure des insanités. « Va crever… » Dans un mouvement brutal, tordant ses bras contre les barreaux, je parviens à me libérer et me tourne vivement pour lui tirer dans le ventre. Je l’observe tomber au sol et se vider lentement de son sang alors qu’elle continue m’invectiver. Je tire à nouveau sans sourciller. Il y a encore quelques semaines, je n’aurais jamais agi ainsi. Les gens changent… Je hoche la tête quand Oli dit que ça commence bien. « Au moins, on les a buté comme prévu… »

La nuit avait pourtant si bien débuté, Grigori s’était couché on ne peut plus tôt – ah ça c’est sûr – mais il faut croire qu’il y a des gens qui avaient pour but dans la vie de le réveiller. En temps normal, il ne se serait pas bougé les fesses. Que les mangemorts aient besoin d’aide, ça lui passait un peu au-dessus, partisan très fidèle du moi d’abord, après les autres. Après tout, il y avait plein de personnes plus qualifiées que lui, il n’aimait pas ne pas tout planifier jusqu’au moindre détail, obéir à des gens qui certes étaient plus âgés et plus expérimentés mais qui avaient menés des sorciers à la mort, non ça ne l’emballait pas. Sans oublier que si ça merdoyait, ils se désolidarisaient et abandonnaient les leurs sans le moindre état d’âme. Non, il ne leur faisait que moyennement confiance et ce n’est pas bon d’avoir des idées lorsqu’on doit suivre les règles. Pourquoi cette fois serait-elle différente ? Eh bien, pour la première fois, le combat l’impactait personnellement. Sa gorge se serra, son cœur s’affola en comprenant où le combat se déroulait. Ses parents étaient là-bas, ses parents étaient dans une prison réputée pour que les sorciers ne puissent rentrer, ils étaient donc piégés comme des rats face à des moldus qui eux avaient visiblement très bien compris comment ça fonctionnait. Il était impensable pour lui de ne rien faire, c’était ses parents, il les aimait. Il s’habilla à la hâte, prit une profonde inspiration parce qu’il fallait laisser son costume mais en même temps avec le Blood Circle, il avait du passif et ses costumes s’en sortaient rarement bien. Il hésita quelques secondes à prévenir Dimka qu’il allait potentiellement souffrir par le biais de Grigori mais se ravisa. Après tout, il s’agissait de ses parents à lui aussi, s’il ne daignait pas bouger ses fesses pour les aider, qu’il n’imaginait pas le fait que Grigori puisse mettre sa vie en danger pour eux, c’est qu’il était bien naïf. Il hésita beaucoup plus à prévenir Kiara mais il lui semblait plus sympathique pour la demoiselle de ne pas l’inquiéter toute la soirée, s’il lui arrivait un truc, elle l’apprendrait bien assez tôt.

Il se débrouilla pour se rendre au QG, enfiler comme tout le monde un super gilet pare-ball au design plus que limite. Heureusement qu’il n’avait pas mis de costume, ça faisait très moche ce truc. Une fois à Azkaban, il prit sur lui pour écouter les consignes. La seule chose qui l’intéressait c’était de foncer jusqu’à la cellule de son père, avant les moldus, une fois qu’il serait avec lui et bien il lui suffirait de céder sa baguette à son paternel et de le laisser s’occuper de sauver la peau de sa mère – et celle de Grigori au passage. Les tirs retentissaient dans la nuit, à intervalle réguliers. Ils étaient beaucoup, beaucoup trop lent à agir pour Grigori, il connaissait les lieux, il n’avait besoin de l’aide de personne. Donc plutôt que d’attendre les ordres, il s’élança vers la geôle de ses parents.

Comme toujours Tobias répondait à l'appel. Cette fois le blood circle montrait définitivement à quel point les moldus étaient inhumains. Aucun sorcier n'aurait osé faire une infamie. C'est pour cette raison que Tobias n'avait pas hésité une seconde, il ira sauver ses sorciers. Il allait aussi essayer de les libérer. Les mangemorts avait besoin de monde, alors il était temps que certain mangemort reprenne du service. Quand il reçu l'appel, Tobias était encore au bureau. Il fut pris d'une grosse colère, les moldus devenaient de pire en pire, mais peut-être que certain comprendrait enfin à quel point les moldus étaient ignobles et dangereux.

Tobias transplanna sans perdre une seconde. Il y avait une brume épaisse. Tobias savait ce qu'elle cachait : les detraqueurs. Tobias eut un frisson, il avait toujours fait très attention mais peut-être qu'un jour il finirait ici lui aussi. C'était le risque du métier. Tout de même, il espérait d'ici là que les conditions y soit un peu meilleure.

Tobias sortit directement sa baguette. Il pouvait tomber sur des moldus, dans ce cas, il n'hésiterait pas à les tuer. Mais il avait aussi une chance de tomber sur des detraqueurs. Il devait donc être prudent. Tobias était prêt à libérer ses confrères de cette prison infâme. Sans plus attendre, Tobias quitta le groupe pour s'éloigner des membres de l'Ordre qui pourrait essayer de l'empêcher d'aider ses camarades. Le problème de s'éloigner du groupe, c'était qu'il était une cible potentielle pour l'ennemi, mais après tout il savait se défendre.