Désormais chaque camps est conscient de la présence de l'autre. Si le statut quo est respecté pendant un instant, l'apparition de sorciers de plus en plus nombreux fait monter la tension d'un cran. Aussitôt, les moldus prennent les devants et appellent des renforts : leurs collègues américains qui se déploient sur le terrain avec leur dernière nouveauté. Des balises à ultrasons qui rendent le transplanage impossible. Si les sorciers peuvent encore arriver, désormais ils ne peuvent plus repartir.

Cette réalisation jette un vent de panique parmi les plus jeunes sorciers qui se sont aventurés trop loin dans la forêt et se retrouvent trop proche des moldus. Des cris retentissent et ce qui devait arriver arriva : un moldu un peu trop nerveux ouvre le feu, brisant le statut quo. Les sorciers ne tardent pas à répliquer avec des sortilèges et potions offensives.

La bataille est engagée, désormais l'objectif du Blood Circle est de faire le plus de dégât possible tout en protégeant les herbes qu'ils ont pu récupérer. Quant aux sorciers, ils doivent non seulement repousser ces intrus, mais également aller chercher les étudiants inconscients qui se sont enfoncés dans la forêt et sont en grand danger.


Lancé de dés obligatoire :

✘ Sorciers (élèves/étudiants/adultes) :
Jusqu'à 10 : Les tirs ont éclaté dans la forêt et une balle vous touche à la jambe. Ça fait mal, très mal, mais ce n’est pas une blessure qui vous met en danger de mort. En serrant bien les dents vous tentez de faire refluer la douleur, vous être affaibli, mais vous pouvez continuer.
Entre 11 et 13 : Si des balles sont sur votre chemin, elles ne font que vous effleurer. Par contre, le moldu qui se jette sur vous ne vous loupe pas. Vous tombez lourdement au sol et quand vous vous réceptionnez sur votre bras, un sinistre craquement suit. Un bras cassé ça fait souffrir, mais au moins vous avez encore à peu près tous vos moyens.
Entre 14 et 16 : Autour de vous c’est la panique, quand un moldu se jette sur vous avec son tazer, vous ne parvenez pas à l’éviter. Une électrocution, ça fait mal, mais heureusement elle ne dure qu’une seconde, le terrain joue en votre faveur et le moldu chute lourdement. Vous êtes un peu secoué, mais vous pouvez le mettre hors d’état de nuire sans trop de difficulté.
Entre 17 et 19 : Pourquoi est-ce qu’un moldu essaye de vous avoir au corps à corps plutôt que de vous tirer dessus ? Bonne question, mais ça vous arrange. Vous encaissez quelques coups mais vous parvenez finalement à prendre le dessus et à le mettre hors d’état de nuire.
Plus de 20 : Vos entrainements portent leurs fruits, non seulement vous avez réussi à éviter les balles, mais vous mettez un membre du Blood Circle KO sans trop de difficulté, ni blessure. Bien joué.


✘ BC :
Jusqu'à 10 : Vous avancez, bien décidé à faire mordre la poussière aux sorciers. Ce que vous n’aviez pas prévu, c’est la présence des énormes loups qui les accompagnent. L’un d’eux se jette sur vous. Vous tombez à la renverse et une vive douleur se fait sentir dans votre cuisse : la bête y a enfoncé ses griffes avant de partir chercher une autre victime. Ça fait mal et ça vous handicape mais vous pouvez continuer.
Entre 11 et 13 : Les sorts volent autour de vous et ce qui devait arriver arriva, une lumière rouge vous touche en pleine poitrine. Votre gilet anti-magie absorbe le plus gros mais vous volez quand même plus loin. Quand vous atterrissez, vous entendez un crac. Mince, ce serait-ce pas votre épaule ? En tout cas, si ça fait bien mal, vous avez encore à peu près tous vos moyens.
Entre 14 et 16 : Un sorcier se jette sur vous, la bataille est équilibrée jusqu’à ce qu’il vous écrase une potion étourdissante en pleine figure. Le monde tangue autour de vous et vous perdez vos moyens. Heureusement dans la panique, vous parvenez à toucher le sorcier qui roule plus loin, inconscient.
Entre 17 et 19 : La bataille s’engage, sortilèges contre armement moldu. Vous prenez quelques sorts mais votre gilet vous aide à garder pied et vous finissez par prendre le dessus et mettre le sorcier hors d’état de nuire.
Plus de 20 : Vos entrainements vous sont bien utiles, non seulement vous avez réussi à éviter les sorts, mais vous mettez un sorcier KO sans trop de difficulté, ni blessure. En voilà un bon petit soldat.


✘ Loups-garous :
Bonus de transformation : rajoutez +2 points de combat à votre score de base
Entre 11 et 13 : Alors que vous avancez pour venir en aide aux sorciers, une vive douleur accompagnée du bruit caractéristique d’un pistolet ne laisse aucun doute, vous vous êtes pris une balle par un Blood Circle. Ça fait mal mais l’odeur de votre propre sang vous rend fou et cela vous pousse à continuer.
Entre 14 et 16 : Vous vous lancez dans la bataille tout crocs dehors, les bruits qui vous entourent ne font que vous stimuler davantage. Alors que vous vous jetez sur un Blood Circle, celui-ci drôlement réactif vous donne un coup de tazer, la décharge électrique vous fait trébucher… Sur le Blood Circle l’assommant.
Entre 17 et 19 : La bataille s'engage, le moldu sur lequel vous vous jetez se bat de toutes ses forces et arrive a vous donner quelques coups. Mais il ne fait clairement pas le poids et quelques minutes vous suffisent pour le mettre KO.
Plus de 20 : C’est de la rigolade pour vous ce soir, vos entraînements portent leur fruit, le Blood Circle sur lequel vous vous êtes jetés, tombe sur la tête. Mort ou vivant difficile à dire et vous vous en moquez, vous faîtes le job, c’est tout ce qui compte.


Règles :
✘ Tout le monde peut désormais participer.
✘ Il n'y a pas de limite de réponses entre chaque tour
✘ Privilégier des réponses courtes maximum 500 mots
✘ Des résumés de vos posts en 3 points sont conseillés
✘ Pour poser vos questions à propos de l'event c'est par ici
✘ Pour ceux qui ont gagné des potions d'event en animations, elles peuvent être utilisées à ce tour ou vous pouvez les garder pour un autre tour. Il suffit de nous prévenir de son utilisation.

Je rendis un sourire aussi agaçant qu’était agacé le regard de Doryan. Entre nous, ça avait toujours été comme ça. On chahutait, on se disputait, on faisait la paix et on recommençait. Et même alors que nous étions majeurs et vaccinés, rien ne changeait et c’était peut-être même pire. J’adressais un signe de la main à Sofiane alors qu’il passait non loin se dirigeant vers Olivia. Je levais les yeux au ciel à la remarque de Doryan. « T’es juste dégoutée car Oli n’a jamais été sensible à tes charmes, monsieur le pompier ! » A dire vrai, Doryan était aussi expansif que moi et je n’avais jamais compris comme avec Olivia nous avions pu devenir lié comme les deux doigts d’une main quand ces deux là se détestaient. Quant à Sofiane, je préférais éviter le sujet car moi j’étais un peu perdue. Une nouvelle fois je levais les yeux au ciel alors que Doryan disait que j’en faisais trop mais lorsqu’il aperçu la tête de la chose, il se rangea de mon avis.

Pourtant quand cela parla distraction, l’idée du combat de boue ne sembla pas les ravir. Du moins Doryan avait envie de faire ça avec moi vu qu’il me faisait un croche-pied, cet abruti. Je trébuchais, rattrapant mon équilibre de justesse. Instinctivement mon poing vint cogner son épaule. « Petit con ! » Je me figeais à l’instar de mes frères au hurlement de loup. J’observais la pénombre et malgré ma lampe torche, je me demandais où il pouvait être. « Les loups ne s’approchent pas des humains… » Pour sûr, il n’avait aucune confiance et c’était bien normal vu comment les Hommes pouvaient les traiter. Je hochais la tête quand Lyam disait de rester ensemble. Cela s’agitait autour de vous et dans l’oreillette que j’avais, on nous demandait clairement de nous rapprocher pour surveiller cette fête étudiante.

Je me raidis alors que j’entends les cris autour de nous, cherchant d’où cela vient alors qu’un coup de feu retentit. Je resserres bien contre moi mon gilet anti-magie et bien fait m'en a pris des sortilèges fusent droit vers nous.  « Merde mais ils sont combien ? » M'exclamais-je. Mais je n'eu pas vraiment le temps de converser avec mes frères car nous étions clairement occupé à devoir sauver notre cul chacun de notre côté. Un sorcier me visait sans relâche. Heureusement je suis assez agile pour en éviter plusieurs, mais d'autres me percutent, me faisant reculer dans ma progression. Car comme bien souvent je fonce tête baissée. J'avais un harnais dans lequel était accroché un petit calibre mais je le sortais qu'en dernier recours. Ambrose m'avait appris à me battre et c'était cette méthode que je privilégiais. Secouée par les sors, je finis malgré tout par approcher suffisamment du sorcier qui n'y connait rien au combat rapproché. Une prise pour le bloquer, l'autre pour le mettre à terre. J'agrippe sa tignasse et cogne brutalement sa tête contre un arbre pour l'assommer. Je sors de ma poche une dose du sérum anti-magie et lui  injecte dans le cou. Voila, on serra tranquille.  Je me tourne vers mes frères dans un premier pour êtres sûre qu'ils vont bien puis regarde au loin vers Olivia et Sofiane.

Spoiler:

Vous gardez les yeux rivés sur le buisson qui s'agite à côté de vous. Vous êtes prêts à vous défendre contre la terrible menace qui se dresse face à vous. Vous pestez à voix basse.

«Batman a Robin. Superman peut compter sur Jimmy Olsen. Pourquoi faut que je sois tout seul contre des loups-garous  ?»

Tous vos sens sont en alerte, et la créature finit par sortir de la végétation pour vous faire face. Vous soupirez en constatant qu’il ne s’agit que d’un petit mammifère.

«Tu m’as foutu les jetons toi.»

Avec la martre des pins, vous vous toisez jusqu’à ce qu’un coup de feu lointain ne la fasse fuir.

«Merde !»

Vous pouvez entendre des cris au loin, ainsi que d’autres coups de feu. Vous avez perdu beaucoup trop de temps !

Lancez un dé 5 pour voir. Deux Mhm… Dix en score de combat ? Aïe… Coup dur pour Hunter.

Vous vous précipitez dans la forêt en direction des combats . Vous vous doutez que la majorité des sorciers se sont réunis pour évacuer les différents étudiants qui n’étaient pas en état de combattre. Les moldus seront forcément surpris d’être attaqués de dos.

«Nox.»

Vous décidez que l’obscurité sera votre atout. Vous vous focalisez sur les cris et les coups de feu, et une fois à portée, vous n’aurez qu’à suivre les lumières. En suivant votre plan, vous tombez sur un groupe de moldus qui étaient dans la forêt. Vous ignorez ce qu’ils faisaient là, mais ils n’avaient pas l’air d’être préparés à combattre. Votre objectif est d’en neutraliser un maximum pour faciliter le travail des renforts. Votre but n’est pas de tuer.

«Rictusempra !»

Le soldat s’effondre par terre, trop occupé à rire, tandis que sa binôme sort immédiatement son arme, et commence à vous tirer dessus. L’obscurité et la végétation aidant, vous parvenez à esquiver le tir en vous cachant derrière un arbre. Vous prenez une grande inspiration, puis vous sortez de votre cachette.

«Experliarmus !»

L’arme de votre adversaire s’échappe de ses mains.

«Limacius Eructo ! »

Votre cible se tord le ventre et des bruits de vomissements se font entendre.

«Et… Bon appétit bien sûr !»

Pour le moment tout se passe pour le mieux pour vous. Vous vous approchez et constatez qu’un panier rempli de divers ingrédients fraîchement récoltés était posé à côté. Vous n’avez pas le temps de vous questionner davantage qu’un troisième adversaire, que vous n’aviez pas entendu arriver, vous saute sauvagement dessus par derrière. Vous tombez en avant. Par réflexe, vous protégez votre visage avec votre bras gauche. Un craquement se fait entendre tandis que votre chute est amortie par une pierre bien dure. Bien que la douleur vous fasse atrocement mal, vous êtes encore en état de combattre, et surtout votre baguette est intacte. Vous ne sous-estimez pas votre adversaire.

«Stupefix !»

Le moldu s’effondre. Vous êtes blessés, vous décidez d’abandonner votre mission, et de transplaner hors d'ici. En vain. Vous comprenez la situation et décidez d’envoyer votre Patronus avertir les autres sorciers en espérant que vous le ferez à temps.

«Attention, transplanage impraticable.»

Vous ignorez comment et jusqu'où. En tout cas, votre chauve-souris argentée a pu être invoquée et est prête à délivrer votre message à qui veut bien l'entendre.

Blessé, seul, sans option de fuite. Vous réalisez que vous êtes dans une sacré misère.

C'était amusée que je voyais mademoiselle Ombrage me regarder un peu de travers. Non pas que je veuille absolument garder l'anonymat, mais sous cette forme, il m'était plus facile d'entendre ce qui se passait au loin, et de reconnaître certaines odeurs très spécifiques. Ainsi je savais dans quelle direction chercher Thomas, Sean et Rose.
Lorsque l'adolescente me questionna et m'assura qu'elle n'avait pas besoin de moi, je me contentais de secouer la tête comme le ferait n'importe quel chien, avant de laisser échapper un bâillement. Ces ados...
Lorsqu'un sorcier du ministère passa à côté de nous, je me levais pour attraper le gilet pare-balle qu'il tenait, par la gueule, et l'amener à la jeune femme. Parce qu'elle semblait têtue, j'insistais en posant mes pattes antérieures sur elle, agitant le vêtement pour qu'elle le prenne et l'enfile. Une fois assurée qu'elle le fasse, je retrouvais la terre ferme et là, une nouvelle odeur me fit tourner la tête. William venait d'arriver et bien que je ne puisse pas le voir dans ma position et dans l'obscurité, je savais où aller pour le rejoindre.

Je fus soulagée, j'allais pouvoir lui confier sa fille qui serait alors plus en sécurité, mais un coup de feu mit fin à la trêve fragile qui régnait entre les deux camps. Sursautant par la surprise, je me postais devant Septima, observant alors l'agitation autour de nous. Essaim fou d'humains, j'allais attraper l'étudiante par la manche lorsque je vis arriver un moldu, poings dehors. Il avait vu la vierge en trois dimensions lui, pour s'approcher de sorciers de la sorte. Néanmoins, je comprenais que la vue d'une adolescente accompagnée d'un chien ne devait pas être la plus grande menace qu'il puisse voir ce soir. Grave erreur. Grave erreur parce que le chien en question n'en était pas un, et parce qu'il ne fallait surtout pas s'en prendre aux personnes que j'aimais.
Mademoiselle Ombrage, par l'affection que je portais à son père et pour la confiance qu'elle m'avait accordée, en faisait partie.

Tous crocs dehors, je sautais sur le moldu lorsque je le jugeais trop proche de Septima. Forte de mon expérience, j'évitais ses coups et réussissais rapidement à le mettre à terre, l'homme s'évanouissant à la vue de son propre sang. Ils recrutent à la crèche au Blood Circle ? étonnée par ma propre prouesse, j'eus une pensées pour Sean qui m'entrainait régulièrement. Je lui en devais une bonne.
Penchée au-dessus de l'homme, je reprenais mon apparence normale sous les yeux de Septima, sans qu'un autre moldu ne me voit, affairée à récupérer les affaires qu'il portait sur lui, à savoir : son arme à feu, son gilet anti magie, et, après avoir fouillé ses poches, les fleurs qu'il avait récoltées.

- Petrificus Totalus

Une fois équipée, le gilet emprunté sur les épaules et le moldu hors d'état de nuire, je revenais auprès de Septima en lui adressant un sourire accompagné d'un clin d'œil.

- Bonsoir

Papa attendra pour retrouver sa fille, c'était trop le bordel là.

Avant que les loups ne se réveillent, Ielena avait poser le nouvel objectif de la soirée : faire en sorte que le tout juste diplômé boive ! Et ça aurait été avec plaisir que l'aîné des frères Nott s'y serait attardé si la soirée n'était pas en train de se dégrader. Entre les loups qui étaient apparut et l'arrivée de bien trop monde tout d'un coup, peu de chance que ce soit pour la petite fête qu'ils étaient là. Ce fut à peu près à ce moment que la jeune russe attrapa le poignet des deux garçons pour les attirer plus profondément dans les bois, préférant s'éloigner du reste de la fête, et de toutes ces bizarreries.

Mais peut être que l'idée du sous-bois n'était pas la meilleure. En effet, de gros halos lumineux se baladaient par là. Et à la réaction d'Owen, l'ancien Gryffondor les avaient remarquer également. Ce dernier tenta par ailleurs d'arrêter ses deux camarades pour leur souffler qu'ils feraient mieux de s'en aller en vitesse. « C'est ça tes lucioles ? » Lâcha néanmoins Zeke à l'intention de Ielena en pouffant légèrement. Captant tout de même le regard d'Owen, le Gryffondor hocha vaguement la tête. Et les paroles du Rowle ne purent pas se montrer plus vraie que lorsqu'un coup de feu se fit entendre. Evidemment, tout ne pouvait pas se passer dans le calme et la joie ! Se détachant de l'emprise de Ielena pour à son tour attraper le poignet de cette dernière, il pensait l'attirer en sens inverse, ou tout du moins, vers la sortie de la forêt. Cependant, avant qu'il n'ait le temps de faire quoi que ce soit, un moldu se jeta sur lui, ne se rendant compte que que trop tard de la présence d'un petit boitier entre les doigts de son assaillant, alors qu'une décharge électrique le parcourait, le faisant lâcher malgré lui un gémissement de douleur. Mais, faute de pas de chance, le moldu avait trébuché durant son attaque, perdant l'équilibre et chutant lourdement sur le sorcier, les deux finissant à terre. Alors que son dos frappait avec force le sol froid, Zeke laissa s'échapper un grognement de douleur.

Néanmoins, malgré l'élan de douloureux qui traversait son corps, la décharge l'avait rapidement fait dégriser. Bien que sonné par le courant électrique, la soudaine vague d'adrénaline qui le secoua lui permit de se dégager de son adversaire et de réussir à mettre la main sur sa baguette. « Stupéfix ! » cria-t-il alors, achevant de mettre son ennemi hors d'état de nuire. Encore quelque peu sonné par la décharge qu'il avait reçu, il se releva tant bien que mal, grognant une nouvelle fois, songeant un instant à l'imposant hématome qui n'allait pas tarder à apparaître dans son dos. Owen avait raison, ils allaient devoir se barrer d'ici. Et au plus vite.

Résumé:

Passée l’immense surprise de voir Maxime s’approcher du groupe, j’ai rapidement pris conscience de la gravité de la situation. Les Blood Circle sont là eux aussi, Maxime a tenté de m’avertir de leur présence en venant me trouver mais bon, je ne parle pas encore le langage lupin alors je n’ai pu me fier qu’aux cris provenant de la forêt ; les élèves qui s’y trouvaient ont donné l’alerte facilement, si bien que des renforts ont pu être appelés. En moins de temps qu’il ne le faut pour le dire, nous ne retrouvons entourés d’adultes appelés à la rescousse. Je pense reconnaître Sean et Rose à partir des descriptions faites par Eirian : Sean me donne un gilet pare-balle que je veux refuser en premier lieu. Pourquoi moi plus que les autres ? Mais au final, de nombreuses autres personnes en donnent à tous les étudiants et je me sens moins coupable d’en accepter un. Je l’enfile et écoute les instructions. Mais personne n’a vraiment le temps de répondre, voilà l’infirmier Greengrass et Soledad qui se rassemblent autour du petit groupe qui commence sérieusement à devenir un graaaaaaaaand groupe. Au moins, je me sens en sécurité avec tous ces gens qui savent se défendre et qui vous pouvoir nous aider. Non pas que je n’ai pas foi en mes capacités mais je ne suis qu’en première année en protection de magique. Je ne vais pas la jouer à WonderWoman il y a Rose pour ça sinon. Je me reconcentre sur Maxime et lui demande : « Je suppose que tu n’as pas l’intention de m’écouter de toute manière ? » Cela m’étonnerait qu’elle le fasse, ça serait bien la première fois. Pour répondre à Soledad, qui elle aussi doit avoir reconnue Maxime, je sais qu’elles sont proches, je dis : « Perso je ne vais pas m’en aller. » Je m’en veux d’avoir emmené Eirian à cette soirée merdique et j’ai peur qu’il lui arrive quelque chose, donc je préfère faire amende honorable et rester. De toute manière, je suis sûre qu’il ne va pas vouloir aller se mettre à l’abri. Et mon instinct de tête brûlée se refuse également à le faire.   « Dites-nous ce qu'on peut faire à notre niveau. »

Mais l'heure n'est plus vraiment à la discussion car des hommes sortent de la forêt et un moldu se jette sur moi sans que je n’aie le temps de le voir venir, sans que les autres sorciers qui m'entourent n'aient le temps de réagir. Il m'entraîne dans sa chute et je hurle en entendant le craquement de mon bras gauche. Putain je douille à mort.

Spoiler:

« Ah, pardon gamin. » dit-il d’un air amusé. Charles, Carl, même combat. Le môme ne semble pas ravi de le voir rejoindre Olivia mais Sofiane n’en a que faire de son avis. Il fait confiance à Olivia, surtout après la mission qu’ils ont eu à effectuer ensemble, il sait qu’il peut compter sur ses compétences. Pour le moment de toute manière, c’est Sofiane qui doit protéger les partisans du Blood Circle et non pas l’inverse donc il reste vigilant à chaque bruit, chaque cri. Les supérieurs parlent dans son oreillette et demandent de garder un œil sur la fête des sorciers. Et Sofiane a un mauvais pressentiment, comme lorsqu’il était à l’armée et qu’il sentait venir une attaque de l’ennemi. Il charge son pistolet automatique et dit : « Je le sens pas. » Sofiane se positionne devant Olivia et Charles -euh pardon Carl- et son regard se dirige vers la forêt où cela s’agite. Soudainement, un hurlement de loup se fait entendre. « Putain, y a des loups dans les forêts d’Angleterre ?? » En hypervigilance, Sofiane tourne tout autour des deux membres qu’il a décidé de protéger et est à l’affut du moindre geste, de la moindre attaque, du moindre bruit.

Cela s’agite au loin et on prévient via l’oreillette que des renforts arrivent. « Ils envoient des équipes en renfort. » dit-il à Olivia tandis que Carl demande où en est la cueillette. « On en est plus là, gamin. Sors ton arme. » Des cris retentissent et chacun peut entendre les premiers coups de feu. C’est mal barré. Il va falloir se battre et Sofiane n’en est pas mécontent, ça commençait à bien faire le jeu du chasseur-cueilleur. La bataille s’engage et Sofiane tente de protéger ses alliés. Il tire, les sorts fusent et il en évite la plupart. Ces connards sont nombreux et il y en a qui a pris le jeune syrien en grippe et qui s’acharne avec ses sortilèges. Un d'eux atteint Sofiane mais le gilet antimagie le protège. Pas de chance pour le sorcier, Sofiane est bon tireur et en moins de temps qu’il ne le faut, il l’élimine d’une balle dans la tête. Viser la poitrine est exclu, ils ont appris à porter des gilets pare-balles, ils sont moins cons qu’ils en ont l’air. Sofiane jette un coup d’œil à Charly qui semble s’en sortir comme une cheffe et il se reconcentre sur Olivia et Carl, prêt à leur porter secours s’il le faut.

Résumé:

Comme par l’effet d’un sortilège, à chaque instant qui passe, votre petit groupe ne cesse de s’agrandir, jusqu’à accueillir un loup-garou. Cependant, la situation se dégrade rapidement avec les silhouettes qui hantent les bois. Selenya s’inquiète qu’ils ne vous laisseront pas filer, tu ne peux qu’acquiescer, et ton message d’avertissement pour les Aurors part aussitôt.
Sean et Rose sont toujours aussi rapides à répondre à l’appel et il ne s’écoule que quelques secondes avant qu’ils ne transplanent à vos côtés. Un bref soulagement t’envahit en les apercevant, et tu souris à la plaisanterie de Sean, rassuré qu'il ne te juge pas réellement responsable, mais le temps manque pour lui répondre. Tu te retrouves avec deux gilets pare-balles dans les bras et tu les distribues autour de toi tout en lui répondant :

— Le Blood Circle est dans les bois, ils sont armés. Je ne sais pas ce qu'ils trafiquent.

Des sorciers ne cessent d’apparaître, dont l’infirmier de Poudlard avec quelqu’un que tu ne connais pas. Rose te tend un gilet. Au moins, entre les missions et l’Institut, tu n’as plus besoin de dissimuler l’habileté avec lequel tu le manipules.

— Oui, chef !

Tu te retournes en la voyant scruter la forêt. Ton cœur manque un battement. Garnet. Avec un homme à côté. Tu plisses les yeux. Robert Terry ? Peut-être. Tu ne laisses rien transparaître, mais tu espères qu’elle ne va pas rester là. Vœu pieu. La femme inconnue vous propose d’aller vous abriter, tu secoues la tête pour toi-même, regrettant que Kayla et les autres n’en profitent pas. Thomas arrive sur ces entrefaites, renforçant encore votre groupe.

Juste à temps. Des cris retentissent ici et là. Un coup de feu éclate et soudain les bois semblent grouiller de membres du Blood Circle. L’un d’eux jaillit des buissons juste à côté, trop proche pour lancer un sort. Le temps que tu réalises qu’il attaque à mains nues, il est déjà sur toi. Non. Son poing te heurte au visage, tu trébuches, réussis à l’entraîner dans ta chute et vous roulez au sol. Comme un fou, tu te débats, luttes contre les images qui dansent dans ta tête. Il te plaque au sol, se redresse pour frapper de nouveau. Dans un réflexe, tu remontes un genou, rencontres une matière molle. Avec un couinement, l’homme glisse sur le côté. Tu le repousses de toutes tes forces, te relèves d’un bond, le souffle haletant. Prêt à fuir. D’un sort, tu l’immobilises et l’attaches. C’est bon, il ne te touche plus, c’est bon. Tu sens encore son poids contre toi. Le sang coule de ton nez et de ta lèvre fendue sans que tu l’essuies. Un hurlement te remet les idées à l’endroit. Kayla ! Elle est tombée. Tu te rues à côté d’elle tandis que le loup se charge de son agresseur. Tu grimaces devant l’allure tordue de son bras qui trahit la fracture.

— Je vais t’aider, ne bouge pas. Ferula !

Une attelle apparaît, enveloppant son bras et le soutenant. Rapidement, tu expliques :

— Ce n’est pas guéri, mais tu auras moins mal, ça te gênera moins.

En l’état, c’est le mieux que tu puisses faire.

J’étais venue pour m’amuser et c’était dans cet optique que je voulais faire boire mon fiancé. Je lui fis bien sûr remarquée son verre plein et celui-ci semblait si bien parti pour se ressaisir. Or, l’ambiance de la fête prit une tournure inattendue que je n’arrivais pas à comprendre. J’étais sûre d’avoir des hallucinations, sinon comment expliquer la présence de loups garous au milieu d’une fête sorcière ? Personne ne semblait s’en préoccuper et plus je clignais des yeux, plus je voyais le nombre de personnes grandir sans raison. Je ne pouvais pas rester-là, j’avais l’impression de devenir folle et sur cette crainte, j’embarquai avec moi mes deux camarades. En s’enfonçant dans la forêt, les lumières furent plus intenses alors qu’auparavant, il s’agissait de simples lucioles. Owen s’en rendit compte car il lança discrètement que cela devenait dangereux et qu’il fallait partir. Seulement, Ezekiel se moqua de mon observation et j’en fus vexée. D’une voix boudeuse, je parlai sans diminuer le volume. « Arrêtez… Votre blague n’est plus drôle ! Encore un truc de… » J’allais finir ma phrase en précisant leur maison, mais au même moment, Owen et Ezekiel me saisirent les poignets et une sorte d’explosion se fit entendre. Je connaissais ce bruit, je l’avais déjà entendu, mais quand ?

Des cris retentirent, proche de la fête où se trouvait les étudiants. J’allais faire un pas dans cette direction, mais une horrible douleur m’envahit. Je perdis pied en avant, lâchant certainement un cri qui se perdit dans le vacarme environnant. Je me rattrapai in extrémisme sur mes coudes, sentant la boue fraiche sur mes avant-bras et surtout une chaleur étrange au niveau de ma jambe. Est-ce vraiment une illusion ? Cette douleur semblait des plus réelles, au point que je retenais ma respiration depuis ma chute. J’inspirai bruyamment, serrant les dents alors que j’essayai tant bien que mal de me remettre debout. Une petite voix me chuchotait de fuir et c’est en regardant l’origine de la douleur que j’émis un cri effrayé. « Gav-no. » m’exclamai-je d’une voix brisée. Je plaquai une main sur ma jambe blessée ce qui intensifia la douleur mais cela eut pour but de stopper l’hémorragie. Je paniquai encore quelques secondes à cause du sang perdu et de ma main prenant une couleur rougeâtre. Réagissant, de mon autre main, j’arrachai un tissu de ma robe et fis un garrot de fortune. Ce fut à ce moment précis que je me rappelais la présence de mes camarades et que je regardais autour de moi. Le chaos régnait dans la forêt, on devait fuir mais j’allais être un frein pour eux. « Partez devant ! » M’écriai-je d’une voix défaitiste, avant de reprendre un peu de contenance et d’être un brin plus autoritaire. « Sauvez-vous ! » Je pris d’une main tremblante ma baguette et essayai de faire quelques pas en serrant les dents alors que la douleur me déchirait.

Résultat dé:

Résumé:

Le brouhaha s’intensifie, les tumultes se multiplient, entre le vacarme, l’agitation et l’alcool, on ne saura plus où donner de la tête. Dans cette cohue bohue, Septima ne remarquera pas Papa, préoccupée par le chien. La dernière personne à l’avoir forcé à s’habiller n’était autre que Mariane, son elfe de maison, qui faisait office de nounou surprotectrice. Elle avait cinq ans. Aujourd’hui Septima Ombrage en a quinze, et un chien sorti de nulle part s’efforce à lui faire enfiler un gilet qu’elle note « pare-balle » (merci à ses nombreuses lectures) au beau milieu de la Forêt Interdite, entourés de gens ivres complètement paniqués. Cette fois, il n’y a plus aucun doute sur l’évènement : des moldus. Septima cesse d’épuiser ses forces contre le chien. Elle s’apprête à protester ouvertement quand une masse mouvante au niveau de sa patte qu’elle n’avait pas encore remarquée attire son regard. Elle plisse les yeux pour aiguiser sa vue. Le temps de constater le dessin d’un dragon sur le pelage soyeux suffit a un homme audacieux de ses deux poings levés pour débarquer face à la jeune fille et son garde du corps à quatre pattes.

Il n’a vraiment pas peur ce moldu. L’un des plus gros défauts de l’être humain c’est d’automatiquement sous-estimés son adversaire. L’homme s’approche. Maintenant qu’elle porte son gilet, Septima n’a plus accès à sa baguette magique coincée sous ses vêtements.

Crotte.

L’individus s’approchant un peu trop prêt, son professeur la tire par la manche pour l'éloigner, et tandis que le l'homme s'apprête à l'attaquer cette nouvelle proximité avec son assaillant déclenche une attaque féroce de la part de son professeur qui saute sur l’homme après l’avoir tiré en arrière par la manche.

Et bien… quand elle fera semblant de ne rien comprendre désormais elle y réfléchira à deux fois. L’homme ensanglanté s’évanouie et Abigail reprend momentanément sa forme humaine. Sans plus attendre, Septima retire le gilet en tout hâte pour récupérer sa baguette dans sa poche.

« Bonsoir Professeur", répond-t-elle en remettant le gilet. "Je..."

Sifflement aigu dont la rapidité le rend à peine audible...

Lancé de dés:

... une balle perdue traverse le flan de sa cuisse creusant une entaille profonde. A l'impact, Septima lâche sa baguette sur le sol. Du sang coule le long de sa jambe, dégoulinant sur sa cheville. Un genou à terre, les dents serrées, elle observe le sang affluer depuis sa blessure.

"Faudrait faire des pantalons par-balle", plaisante-t-elle avec difficulté, en retombant assise sur sa cuisse intacte.

Elle récupère sa baguette, prononce un sort pour détacher un morceau de tissu de sa robe pour se confectionner un garreau de fortune.

Résumé:

Olivia émit un petit rire dépité devant l’humour plus que ridicule de son cousin. Bien sûr que non leur destin n’était pas de de cueillir des pâquerettes. Ils faisaient une chose d’une importante haute pour le Blood Circle et que Carl le veuille ou non, leur organisation n’était pas que paillettes et grandes aventures. Parfois, il fallait savoir accepter de faire la paperasse ou ramasser des fleurs comme ici.  

Le regard de la jeune femme se posa sur Sofiane qui les rejoignait. Elle sortait d’une mission avec lui quelques semaines auparavant. Au moins, ce qu’elle pouvait dire c’est qu’il était efficace. Elle n’arrivait pas encore à définir si elle l’appréciait ou non mais ce n’était pas ce qu’elle lui demandait pour aujourd’hui. Elle souffla légèrement lorsqu’il se trompa de prénom avec Carl mais après tout, on ne pouvait pas connaitre tout le monde dans cette organisation. « Toujours prête à ramasser des plantes, surtout lorsque cela peut nous donner un avantage tactique non négligeable ! Tâchez de vous en souvenir messieurs... »  Dit-elle avec un sourire, tenant de rabattre le claquer des deux dubitatifs qui l’accompagnaient.

Des bruits arrivaient de l’orée de la forêt. Son oreillette grésilla et on lui indiqua que les sorciers bougeaient. Soudain, son sourire s’effaça sous la concentration. Olivia était aux aguets. Elle jeta un regard rapide vers Sofiane : elle non plus elle ne le sentait pas. Un long hurlement de loup continua d’ajouter à son malaise. « Avec ces foutus sorciers je ne serais même pas étonnée de voir débarquer des girafes sur le sol écossais… »  Dit-elle en attrapant lentement son fusil à pompe. Olivia ne put s’empêcher de secouer la tête à la remarque de Carl. Des loup-garous... Bah oui, bien sûr… Elle était de moins en moins rassurée par la situation. Elle acquiesça lorsque Sofiane l’informa que les renforts étaient en route. Avec un peu de chance, les américains arriveraient avec leur technologie dont elle ne comprenait pas grand-chose. La mécanique elle maîtrisait mais cela devenait un peu trop complexe pour elle. Tout ce que la jeune femme savait, c’était que ça les aidaient bien eux. « Carl tu restes à côté de moi quoiqu’il arrive…» Elle jeta un coup d’œil vers l’arrière. « Il faut qu’on retrouve le groupe avant que… »  Un coup de feu retentit, le bruit se répercutant entre les arbres. « Et merde ! » Eut seulement le temps de dire Olivia alors que des cris commençaient à retentir dans tous les sens et que balles et sorts commençaient à fuser en tous sens.

Olivia plongea dans un réflexe et évita de surcroît un sort. Elle n’avait plus le temps de veiller sur Carl : sa propre survie en dépendait. Elle évita un nouveau sort et tira dans la pénombre de la forêt. Elle rechargea et alors qu’elle faisait volte-face, un sorcier se jeta sur elle. Elle l’esquiva et répondit d’un coup de crosse au visage de son ennemi. Au corps à corps, il aurait été idiot d’essayer de tirer. Le sorcier chancela et elle lui remit un coup de pistolet pour faire bonne mesure. Olivia se précipita contre un arbre et tenta de repérer ses alliés.