Parfaite. Voilà comment est décrite la famille Dimitrov. Une famille rêvée. Elle est noble, enviée, puissante, jalousée, respectée, crainte, influente, illustre, riche, exceptionnelle... Enfin tout un tas de mots qui se propagent bien au-delà des frontières. Mais surtout qui ne veulent pas dire grand-chose quand on connaît l'envers du décor ainsi que les coups tordus pour arriver à leur fin. Et pour mon malheur, je suis né dedans. Pire, je suis l’ainé. L'héritier sang-pur, de cette dynastie sorcière traditionaliste russe.
Pour moi, ça veut dire l'enfer.
I. Enfance
Je suis Sevastian Dimitrov. Et parfois, je crois qu'il y a eu erreur dans la livraison. J'ai été attendu comme si j'étais un prince à qui le monde entier était offert sur un plateau. Cependant, au final, je n'étais qu'une déception pour mes parents. Toutefois, si je réfléchis à la situation, cela n'a pas eu franchement d'importance pour moi. Je me suis toujours senti tel un étranger au milieu d'eux. Je n'ai jamais compris leurs désirs ni leur soif de gloire. Encore moins leur proportion à engendrer la violence par besoin ou même par plaisir.
Que dire d'autres ? Mon oncle est le Premier ministre de la magie russe. Quand je vous dis que je n'avais pas atterri dans n'importe quel milieu. En-tout-cas, c'est la pièce théâtrale qui est montrée au monde entier. La réalité est moins reluisante. Très jeune, j'ai vu mon paternel cognait sur ma mère. Ca me rendait dingue. Néanmoins, à quatre ans, vous n'avez pas vraiment la capacité de protéger qui que ce soit. Vous-même, encore moins. Et lorsque vous vous montrez faible, les sanctions pleuvent.
On m'a contraint à travailler dur que ce soit pour apprendre les codes de l'élite sorcière, pour mon entrainement physique ou encore l'école. Tout un tas de choses pour me forger physiquement et tenter de me façonner à l'image qu'il voulait. J'ai pratiqué l'escrime, la natation, le pekar qui est le sport traditionnel russe assez brutal. Si au niveau de mon corps, ils ont réussi en faisant de moi un athlète accompli. Pour ce qui est de mon esprit, cela a été un échec cuisant. Je suis resté moi envers et contre tout.
Evidemment, le fait que je ne sois pas comme eux a été très vite constaté. Je suis sensible à l'état des autres, mais aussi à celui des créatures magiques. Je hais leur comportement. Ils se pensent meilleurs sauf que ce n'est pas le cas. Ce sont des monstres sans cœur que l'on soit de leur sang ou non. Ce qui a valu la naissance de mon frère Dimka, quatre ans après moi. En d'autres termes, mon remplaçant désigné. Car aucun doute, je savais, malgré mon jeune âge que je ne serai plus le représentant de cette soit disante famille très digne et fière. Puis un an plus tard, Grigori est arrivé sans qu'il ne soit prévu. Puis la fratrie s'est arrêtée avec la petite dernière Anastasiya. Une fille pour son malheur et la cible préférée de mon père malgré mes interventions. Le tableau exceptionnel pour des êtres soit disant exceptionnels. Quelle belle tragédie permanente dans les coulisses.
Les raclées, j'en ai eu des quantités au point que je ne les compte même plus. J'ai toujours tout fait pour que les petits ne pâtissent pas trop de ces individus dégénérés tant que j'étais dans la demeure. Ils étaient innocents et c'était mon rôle de les protéger. Après tout, c'est la responsabilité de l'aîné d'agir de la sorte. C'est au cours de l'une d'entre elles, vers mes sept ans, que mes pouvoirs se sont manifestés. Un vase est allé s'écraser contre le mur en passant juste devant mon père. Ce qui a coupé court à la punition. Je n'ai pas été félicité. On m'a juste dit qu'au moins j'étais moins raté qu'un cracmol et on m'a envoyé dans ma chambre en guise de cadeau sans nourriture pour complété la sanction.
Je suis proche de mes frères Dimka et Grigori. En ce qui concerne le second, nous nous ressemblons beaucoup dans notre manière d'être et de penser. J'étais le seul à pouvoir le tempérer dans ses emportements. Pour ce qui est d'Anastasiya, notre différence de sept ans a fait que nous n'étions pas très complices. Je suis parti à l'année pour l'école alors qu'elle n'avait que quatre ans. Nous n'avons donc pas énormément de souvenirs ensemble. Cependant, je n'aurai pas hésité une seconde à me mettre en péril pour sauver la vie de ces trois-là. Mon père est un être cruel tout autant que ma mère. Ils ne ratent jamais une occasion de nous faire payer leurs frustrations aussi bien physiquement que moralement. Il faut dire que l'amour n'a rien avoir avec leur union. C'est la politique et le pouvoir qui sont le cœur de cette famille. Le reste est inutile à leurs yeux. Nous devons être de parfaits petits soldats, toujours prêt à obéir à leurs moindres désirs.
Je le redis un enfer.
Mon enfance n'a donc été qu'une succession de démonstrations en public ainsi que de cauchemars en privé. Bien sûr que j'étais frustré. Sans hésitation, j'aurais aimé me venger. Cependant, je devais rester fort pour Dimka, Grigori et Anastasiya. Je me suis endurci pour encaisser de plus en plus, imaginant une autre vie en mon for intérieur lorsque j'étais étalé au sol quand je me faisais battre.
Est-ce que cela vous fait toujours rêver ? Bien sûr que non.
Jamais, si un jour, j'ai des enfants, je ne leur ferai subir ce genre de vie. C'est trop atroce.
II. Durmstrang
C'est le moment de mes onze ans, le temps de partir à Durmstrang pour faire mon apprentissage de magie. Mais c'est surtout, le temps de la découverte du moi sans le carcan de cette maudite famille.
Les quatre premières années, je suis seul et je peux être pleinement moi sans mensonge ni artifice. Je ne suis pas énormément entouré. Les quelques amitiés que j'ai sont du solide. Je travaille énormément par réflexe au départ. Mais c'est surtout que je ne sais pas ce que je désire faire. De ce fait, je veux me garder un maximum de possibilités pour l'avenir. Je vais à quelques soirées. Cependant, je ne suis pas un mondain parce que je trouve que c'est une perte. J'écris beaucoup à mes frères et sœurs pour me déculpabiliser de ne pas être là pour les protéger.
Ma vis se résume à études, études et encore études avec quelques moments de détente. Cependant, si vous voulez sûre de me trouver, aller à la bibliothèque, c'est mon lieu préféré de l'école. Je sais que je me dois d'absorber un maximum de chose en prévision de ma future expulsion de la famille.
Oui, je n'ai aucune illusion à la vue des commentaires que je reçois lorsque je rentre à la maison pour Noël ou les grandes vacances. Je suis contraint en prime de m'entrainer au duel magique. Imaginez un gamin devant se battre contre sa folle de mère. Et bien, c'est moi. Elle se permet d'utiliser une flopée de sorts que je ne connais pas. Cela fait mal et laisse des marques pendant des jours. Petit à petit, j'en retiens qu'on n'append pas à l'école.
Il n'y a pas que cela dont je dois me préoccuper. En cachette, je tente d'économiser sur tous les sommes que je reçois. Parce que je sens que dans les années à venir, je vais en avoir bien besoin. Cependant, c'est un secret que je ne partage avec personne. Parce que si mes parents s'en aperçoivent, je recevrai une raclée magistrale en disant qu'en prime je vole les biens de la famille. Et la punition que j'obtiendrai pour cela, serait qu'ils cogneraient en prime sur les petits pour se défouler et je refuse qu'il puisse payer pour mes actes.
Je rentre en cinquième année qui est charnière, car il y a mon premier diplôme. Dimka entre à son tour à l'école également. Je suis heureux qu'il puisse s’échapper de la chape de plomb familiale. Je suis proche de lui encore. Mais je me rends compte à quel point il a grandi et surtout qu'il m'a remplacé pour protéger notre petite sœur. Je vois les changements et cela me fait étrange un peu. Il n'est plus un gosse.
Je passe la plupart de mon temps, en dehors des cours, le nez dans mes révisions. Je dois réussir non pour mes abrutis de parents, mais pour moi. Dans ma tête, je sais que je veux faire quelque chose d'utile comme métier. Un truc qui pourra faire vraiment une différence. J'hésite entre la justice et la médicomagie. J'ai encore un peu de temps pour me décider définitivement.
Les examens passent et mes résultats sont très bons. Au moins, je ne prendrai pas de coups pour cela. Lorsque nous rentrons à la demeure avec Dimka, l'ambiance est encore pire qu'avant. Je trouve que notre petite sœur est de plus en plus brimée et dénigrée. Je m'en inquiète plus que les autres années, car l'année prochaine, Grigori nous rejoint et elle va être seule face à son tortionnaire. Cependant, je ne sais comment l'aider en étant à l'école. Vu la position de mon oncle, personne n'interviendra pour la protéger ce qui me désespère. Je me sens lâche et impuissant.
Mon avant-dernière année commence. Dimka et Grigori sont toujours en compétition. Enfin, c'est surtout Grigori qui le vit comme ça. J'ai beau tenté de le tempérer, j'aurai parfois plus de résultat si je parlais à une des tours de l'école. Il faut dire qu'ils rentrent tous les deux dans l'adolescence et je dois de me faire à l'idée qu'il faut que je m'efface pour leurs laisser trouver leur place dans ce monde. J'écris quelques lettres à Ana. Cependant, je n'ai pas franchement de réponse. C'est inquiétant. J'ai peur de ce qu'on va découvrir à notre retour. Et cela ne manque pas. Ana est amaigrie et craintive dès qu'elle entend un bruit. J'ai envie de les tuer. Néanmoins, je suis toujours impuissant malgré mes dix-sept ans. Cet été est plus pénible encore. Mère m'oblige à me coltiner un paquet de rendez-vous arrangés avec des demoiselles comme il faut. Ca m'insupporte. Les filles, je m'en soucierai plus tard quand j'aurai une chance de forger mon destin. Je fais donc échouer toutes les rencontres. Je pense que ma génitrice a envie de m’écorcher vif ou bien de m’émasculer voir me faire disparaitre de ce monde. Les tensions ont beaucoup augmenté et j'étouffe de plus en plus, je sais que je vais devoir faire un choix. Mais pas maintenant. Je dois me concentrer sur mon examen final.
La fin de mes études à Durmstrang. Une année étrange. Beaucoup de travail et de décisions à prendre. Pour le métier, aucun doute à présent, je serai médicomage. Quand je vais le dire, ça va exploser. Surtout que je vais aussi dire leur quatre vérités à mes géniteurs sur ce qu'ils sont des ordures. Je n'ai rien dit à mes frères. Même s'ils sont plus matures, je ne veux pas qu'ils s'inquiètent. Je sais qu'ils peuvent se débrouiller. Néanmoins, je veux qu'ils profitent de leur année. J'ai économisé un peu d'argent de quoi voir venir au moins deux ans. Mais pas suffisant pour me payer toutes mes études. Et puis, je sais que je ne pourrai pas rester ici en Russie. Avec l'influence de mes parents, ils pourraient m'empêcher d'intégrer aussi l'université et briser mon rêve. Je suis conscient que je vais devoir m'exiler.
Les mois défilent comme si ce n'était pas vraiment moi qui les vivais. J'ai mes examens sans problème. Toutefois, le retour à la maison est comme je le redoutais. Les mots sont montés haut des deux côtés. Il y a eu aussi les baguettes qui sont sorties et des sorts jetés. J'ai été amoché. Mon géniteur aussi. La sanction tombe. Je suis banni avec interdiction de rester en contact avec les autres. Je n'ai que quelques minutes pour partir. Heureusement ou malheureusement, je m'étais préparé à cela. J'embarque ce que je peux en affaires. Inutile de tout prendre, dans la suite de ma vie, je n'aurai pas les mêmes moyens. Cependant, cela m'est égal parce que je suis libre. Pas le droit de dire au revoir aux autres. J'ai juste laissé un mot leur demandant pardon de partir sans m'expliquer plus. Je culpabilise encore plus. Toutefois, c'était une question de survie.
Mon avenir, je vais le jouer en Angleterre en rentrant à l'université de Londres.
III. Ma vie d'étudiant.
Dire que ma vie en Grande-Bretagne est très différente de celle que j'avais avant est un euphémisme. Ce que je peux dire, c'est qu'il m'a fallu un temps d'adaptation. Nouvelle langue, nouvelle monnaie, nouveau lieu et nouvelle manière d'exister. Je n'avais pas eu de soucis pour trouver un logement du côté sorcier. Bien que je n'ai rien contre les moldus, il aurait été difficile pour moi de me fondre dans la masse en ayant grandi dans un environnement exclusivement magique. Ensuite, je me suis rendu à la banque afin d'ouvrir un compte. Avec mon départ de la famille, mon compte m'avait été supprimé du fait que mon père l'avait ouvert. Heureusement que j'avais fait le maximum d'économie durant mes années à Durmstrang. Toutefois, je ne fais pas franchement d'illusion avec ce que j'ai, je suis conscient de ne pouvoir tenir que deux ans même en faisant attention.
Cependant, durant ma première année, j'ai fait le choix de ne pas travailler. J'avais besoin de me concentrer. Les cours sont ardus. Toutefois, je m'accroche. Je ois travailler encore plus pour compenser des fois mon incompréhension de vocabulaire. Je me fais quelques amis avec qui je travaille en groupe. Je sors même avec ma première copine. C'est une jolie histoire. Elle s'appelait Hannah, elle avait mon âge. Cela durait quelques mois. Il faut dire que n'ayant pas grandi dans l'expression de l'amour, j'avais un peu de mal à être un tant soit peu romantique. Alors on a décidé d'arrêter d'un commun accord. On est d'ailleurs resté ami. Elle m'a beaucoup été durant les années suivantes.
J'enchaîne donc les cours, les examens, les stages. C'est un rythme soutenu. Dès ma seconde année, maintenant, que je suis intégré, je décide de travailler. Et le meilleur moyen de se faire de l'argent, c'est de devenir serveur. Salaire plus pourboire, c'est la combinaison gagnante. Oubliez l'endroit réputé, je me suis contenté d'un charmant lieu où il n'y avait pas énormément de couverts. Vu mon manque d'expérience, le patron Bill a été très généreux de m'embaucher. Bien sûr, il y a eu un peu de casse au début et quelques erreurs de commandes. Cependant, je m'y suis fait. Puis le vieux bonhomme était heureux de m'avoir, car j'attirais quelques demoiselles en plus. Ce qui lui a permis d'augmenter son chiffre d'affaires durant toute la période où j'y suis resté.
Les mois s'écoulent extrêmement vite, car je ne savais pas où donner de la tête. Par moments, j'avais le spleen du pays. Mais surtout, j'aurais aimé avoir des nouvelles de Dim, Gri et Ana. Mais impossible. Si je leur avais écrit, ils n'auraient pas eu le courrier. Et puis les deux autres sadiques les auraient punies en conséquence. Je me suis demandé s'il m'en voulait beaucoup et je ne doutais pas que ce fût le cas. Le plus dur, c'est au moment de Noël. Évidemment, mes proches savent que je ne suis plus en contact avec ma famille. Néanmoins, ils ont la délicatesse de ne pas vouloir savoir en me pressant de questions. Surtout que même ici, on sait qui est ma famille.
Malheureusement, l'ambiance commence à changer. Les mangemorts refont parler d'eux. Même si je ne suis pas britannique, je sais parfaitement qui ils sont et tout ce qu'ils représentent. Je n'ignore pas comment ils considèrent ceux qui ne collent pas à leur idéologie du sang et ça me rend dingue et me révulse. Face à leur influence grandissante, l'Ordre du Phoenix se reforme. Au fond, de moi, je sais que quand j'aurai fini mes études, d'ici quelques mois, j'aimerai. Néanmoins je n'y connexion ici ni relations qui pourrait m’introduire auprès d'eux. Je sais que mes compétences pourraient leur être utile en médicomagie. Mais je suis aussi capable de me servir d'une baguette pour autre chose. C'est la seule fois de ma vie, où je suis heureux d'avoir reçu l'éducation spartiate de mes parents. S'ils savaient que j'allais l'intention d'utiliser mes connaissances pour me battre contre les gens comme eux, je pense qu'ils me tueraient sas hésiter. En particulier avec mon oncle qui se représente pour un nouveau mandat à son poste. Peut-être que Merlin me sourira et mettra sur ma route pour personne qui pourrait m'aider à réaliser ce projet.
Enfin bref, je finis mon mémoire, passe mes examens et décroche mon diplôme de médicomage. Avec comme spécialité des compétences dans le domaine des pathologies des sortilèges. Il y avait aussi empoisonnement par potions et plantes qui m'aurait plu. Cependant, cela aurait demandé trop de travail de faire une double spécialisation même avec mes capacités et je n'ai pas vraiment le temps et les moyens de me lancer dans une autre année d'étude.
Pour mon second objectif, la chance m'a souri. Ce sont les circonstances qui m'ont permis de rejoindre les phœnix. Un jour, j'ai trouvé un blessé dans la rue. Je lui portais les premiers soins. Il m'a demandé mon nom et je lui ai donné. Il m'a remercié et donné le sien, Jack. Chaque fois qu'il avait besoin d'un coup de main, je lui ai fourni. Ensuite, Jack m'a demandé de rendre des services. C'est à ce moment-là que j'ai découvert qu'il était un membre de l'Ordre du Phoenix. Je voulais lui montrer que j'étais sérieux au sujet de mon engagement. Il faut dire que cela a dû lui faire bizarre qu'un sang-pur russe tel que moi veuille rejoindre l'organisation. Sachant ma famille n'a pas bonne réputation dans certains cercles. C'est à force de persévérance que j'ai pu gagner sa confiance et que j'ai fini par être accepté parmi l'ordre. Tout cela a pris deux années. Mais je suis heureux de pouvoir servir leur cause. Quant à Jack, il est malheureusement porté disparu depuis un an. Tout le monde se doute qu'il est mort même si nous n'avons pas retrouvé son corps.
IV. Aujourd'hui
Pour ce qui est de ma vie actuelle, je continue à courir. Je travaille énormément à Sainte-Mangouste au quatrième étage pour tenter de guérir mes patients. J’accomplis les demandes que l'ordre me fait. Je veille à ce qu'il y ait tout ce qu'il faut pour soigner au QG. En clair, je suis extrêmement débordé et de ce fait, je n'ai pas vraiment de vie personnelle. Évidemment, je suis célibataire. Certes, cela me pèse parfois. Cependant, avec les derniers événements qui se sont produits à Piccadily, la tache est importante aussi bien comme médicomage que comme membre de l'ordre.
En ce qui concerne, ma fratrie, j'ai eu quelques informations. Je sais que Dimka a été aussi renié et qu'il est parti avec Ana. De ce fait, Grigori est devenu l'héritier. Néanmoins, je n'ai pas encore osé reprendre vraiment contact. Pourtant, sur mon bureau chez moi à Bath, il y a bien une lettre adressée à ces deux-là, qui n'attend que d'être envoyée. Mais sur ce coup, je manque de courage pour le faire...