Le tableau devait représenter un sang de bourbe, ça expliquait pourquoi il avait essayé de leur casser les reins. En plus Hestia les écrasa, non mais aucun savoir vivre cette fille. Pour ne rien arranger, elle se permit une remarque, il lui lança un regard devant certainement refléter tout l’amour qu’il éprouvait pour ses remarques de merde. Par contre, il était d’accord avec elle, si tous les tableaux étaient comme ça… étonnant qu’ils ne soient pas tous cramés, pour l’utilité qu’ils avaient en plus, franchement éliminer les tableaux qui ne faisaient pas d’efforts, ça aurait été une bonne idée. Etant donné qu’il n’avait rien de mieux à proposer que la proposition d’Hestia, ils partirent tous les trois à la rencontre de Merlin… ce brave merlin qui après des millénaires de sérieux trouvait qu’il était grand temps de faire des blagues. Ça n’était pas vraiment fameux, en plus ça faisait quoi au moins cent ans que son portrait avait été peint, en cent ans, il n’avait même pas appris le nom des fantômes de l’école. C’était quoi ce tocard ? Grigori était dépité par si peu d’intelligence dans quelqu’un de si illustre.

Il était de l’avis de la spécialiste des bestioles, sortir d’ici c’était encore la seule façon de ne pas devenir fou ou pyromane, ou les deux au choix. Il aimait bien l’idée de soudoyer quelqu’un et puis Rogue était un Serpentard, il les aiderait forcément, il ne voudrait pas qu’une autre maison que la sienne gagne l’épreuve. Il faut croire que non, il n’en avait rien à faire que les Serpentards gagne, la loyauté ? Ah bah inconnu au bataillon. Pourtant, ça avait bien commencé, il voulait parler aux dignes représentants de Serpentard, il était bien tombé. Sauf que voilà, même avec ça, il ne voulait rien leur dire et lui aussi, ça le faisait sourire. En fait les tableaux vivaient leur meilleure vie ce soir, ils étaient ENFIN le centre d’intérêt de tous les élèves réunis et ils s’en donnaient à cœur joie pour le rester longtemps, ils n’avaient aucune envie de donner des indices… des pauvres cloches. Grigori fusillait du regard le tableau et une fois n’est pas coutume, il était d’accord avec une de ces partenaires, le professeur baissait dans son estime… en même temps que pouvait on attendre d’autre de la part d’un traitre.

D’après lui le problème n’était pas que les tableaux soient bavards ou non, le problème c’était qu’ils aient envie d’aider et pour ce que Grigori constatait, autant au début, ça allait, ils donnaient l’illusion qu’ils étaient de leur côté, autant plus les minutes passaient et plus ses camarades et lui arrivaient à la conclusion tragique que les brûler arrangerait les choses. Aller au troisième étage, pas de problème, ils entrèrent dans la salle de l’histoire de la magie et là un centaure les attendait de sabot ferme. « Bonsoir, nous sommes à la recherche d’un indice pour retrouver notre fantôme, auriez vous l’amabilité de l’indiquer ? » Franchement, la phrase était sympathique, le ton aussi et pourtant l’autre canasson s’excita tout seul « Je ne parle pas aux êtres inférieurs. » aux êtres inférieurs ? Non mais il s’était vu le poney ? C’était lui la sous espèce, il n’était même pas humain. Qu’est ce qu’il fichait dans une école pleine de sorciers s’il ne les appréciait pas. Il s’apprêtait à rétorquer – et donc l’insulter copieusement- histoire de remettre les points sur les i lorsque quelque chose l’attrapa. Sur le coup, il songea que c’était une de ses camarades « Ah mais me touche pas ! » Mais non, c’était pire que tout, une plante le touchait, une plante allait abîmer son costume. Forcément sur le moment ça l’énerva, Grigori n’aimant pas vraiment qu’on abîme qu’on touche même ses affaires. Passé les premières secondes d’agacement, il dégaina sa baguette pour lancer un Lumos afin de se débarrasser de ses plantes de malheur. Une fois cela fait, il vérifia que son costume n’avait aucun fil qui dépassait « ça vous dit d’aller dans la salle des trophées ? Peut être qu’à des joueurs de Quidditch ils diront quelque chose. » Il entraîna donc les filles avant de s’arrêter devant un tableau où les joueurs se congratulaient après une victoire.

Se séparer ? Ok s’il voulait. Alors moi j’allais partir par euh là. Ah bah non, il semblerait que cette direction soit déjà prise par Kayla, ça c’est le problème de trop se ressembler c’est qu’on a les mêmes idées. Je partais donc un autre coin en sifflotant… Non je ne sifflotais pas pour appeler le fantôme comme on appelait un chien, vraiment pas, je sifflotais joyeusement. Est-ce qu’on allait gagner ? Aucune idée, où en était les autres, aucune idée aussi. En même temps moi j’avais pas mis de micro sur leur cape de sorcier pour le deviner et comme on avait la poisse à chaque fois, non parce que la fabrication de potions avec Thalia, ça avait été une galère… le labyrinthe, aussi une galère… la balade dans la forêt pour trouver chai plus quoi, une galère, J’avais pas spécialement l’impression que les tableaux avaient été plus sympa et la salle sur demande avait une drôle de particularité, on entendait rien… comme si nous étions coupé du monde extérieur, je ne pouvais donc même pas faire la curieuse pour essayer de repérer les autres maisons.

Par contre, je voulais pas dire mais être toute seule c’était un peu chiant. Moi j’ouvrais les portes des armoires que je croisais. Non mais attendez qui c’était dit que c’était une bonne idée de mettre des armoires ici, c’est quoi le principe, la personne elle a acheté un appartement sur plan, elle a décidé de tout stocker dans la salle sur demande. Je passais mon doigt sur le dessus d’un meuble… Ah il semblerait que la personne ait oublié de récupérer ses meubles. Hum c’était intéressant ça, est ce que ça voulait dire que quand j’achèterais un appartement je pourrais venir me servir ici ? Quelle bonne idée… de profiteuse ouai bon chui d’accord mais si c’était pas utile pour les gens, autant que ça le soit pour moi. Alors que j’étais en train de repérer les futurs meubles que j’allais emprunter pour ne jamais rendre, quelqu’un mentionna mon prénom ? Ah les affaires reprennent. Rejoindre Kayla ? Alors franchement, un jeu d’enfant, pourquoi c’était pas elle qu’il fallait retrouver plus que monsieur le fantôme ? Ah j’aimais bien son idée ! Puis c’était plus simple pour communiquer. « Ouai, restons ensemble, si ça se trouve en plus msieur le fantôme a reçu pour instruction de se montrer que si on arrive en groupe. » Oui j’inventais mais ils étaient tellement tordu les profs que c’était tout à fait possible. « Par contre quand tu dis l’union fait la force, tu t’attends pas à un danger si ? »

Comment ça lui chanter une chanson ? Oui alors je sais pas depuis combien de temps ma meilleure amie n’avait pas joué à cache cache mais ça ne marchait JAMAIS comme ça. Enfin à quel moment celui qui se cachait apparaîtrait parce qu’on chantait. « J’ai pas l’impression que ça fonctionne. » J’observais autour de nous « Si vous étiez un fantôme, vous iriez où vous ? Peut être que tout est encore lié à un tableau ? Il y a peut être un tableau dans la salle sur demande et notre fantôme se trouve à côté ? » Oui alors le problème, c’est qu’en deux secondes tout ne s’était pas rangé. Peut être que si j’allais dans ce coin là il y aurait mon tableau et mon fantôme avec, je le sentais bien ce coin.

En arrivant sur la salle sur demande, je suis comme une enfant qui découvre un nouveau jouet. Après tout, je ne connais pas la salle, je ne connais pas l’endroit, je ne connais pas À QUEL POINT CET PUTAIN DE SALLE EST GRANDE ET LE PUTAIN DE NICKY IL VEUT PAS SE MONTRER CE CONNARD non plus sa grandeur. En effet mon émerveillement est de courte durée lorsque je me rends compte que la salle est immense et je ne sais absolument pas par où commencer. Il y a du bordel partout, des monticules d’objets s’entassent sans que je ne puisse vraiment déterminer si c’est rangé ou en bordel car d’immenses piles s’accumulent. Je déambule entre les « rayons » si on peut appeler ça comme ça et on passe du simple balai de course à l’armure en étain au chandail de ma grand-mère en passant par un lustre datant probablement du XVIIème siècle. « ET OH NICK ? » Où es-tu TADA, m’entends-tu TADADA ? Cette chanson me trotte dans la tête pendant que je furette partout, à droite, à gauche, sans succès. Au bout d’un moment, je propose le rapatriement des troupes parce que toute seule je m’ennuie surtout. Mes amis semblent d’accord pour continuer les recherches ensemble et Maxime dit que d’ailleurs, si cela se trouve, le fantôme a pour ordre d’attendre que le groupe soit réuni pour se montrer. « Ah ouais peut-être. » Je pense pas que cela soit vrai, après tout, nous n’étions pas obligé de faire des groupes lors de cette étape mais je préfère me dire qu’elle a raison parce que je veux garder ma meilleure copine près de moi. VOILA. C’est tout. « Oh tu sais Max, avec eux, on peut s’attendre à tout ! » dis-je, prudente, lorsqu’elle évoque le fait que nous puissions être en danger.

Je propose de chanter et personne ne s’y oppose. J’ai l’air d’une débile entre les différents « rayons » désolée je trouve plus le mot que je veux dire lol faites comme si à scander une chanson moldue dont j’ai changé les protagonistes pour que cela convienne à notre histoire. Au bout d’un moment, je me tais, n’ayant pas l’impression que cela fonctionne. Maxime me le fait remarquer : « J’avoue. Ma belle voix doit lui faire peur. T’as une autre idée ? » demandé-je à la jeune lionne. Elle propose de regarder du côté des tableaux. « Pas con, mais franchement, vous avez vu la gueule de cette salle ? Il aurait pu se cacher dans une salle plus petite… Quel abus… » Nous tentons une impasse avec un tableau mais personne. « Ils font chier. Bouchez-vous les oreilles. » Je grimpe sur un espèce de porte-manteau en forme de poire oui j’suis sûre ça existe et je place mes mains autour de ma bouche en criant : « NICK ? TU ES OU BON SANG ? ON EST FATIGUE ET ON A ENVIE D’ALLER SE COUCHER ! » C’est pas vrai que je suis fatiguée et c’est pas vrai que j’ai envie d’aller me coucher mais bon, peut-être que l’on peut jouer sur son empathie pour le trouver ? En tout cas, mon cri porte loin et alors que je descends de mon escabeau de fortune, j’entends très nettement le rire du fantôme de notre tour, le rire s’éloigne déjà. « Putain vous avez entendu ??? Il est là !! Il se paie notre tête ! Vite, rattrapons-le !! » Nous commençons à courir dans la direction de son rire, allez, nous y sommes presque !

Une nouvelle épreuve avait lieu aujourd’hui et j’avais hâte de découvrir ce que c’était, au milieu de tous nos devoirs, de cette dernière année qui démarrait sur les chapeaux de roues, cette petite parenthèse allait faire du bien. J’espérais simplement que cette fois ils nous ne feraient pas courir en long, en large et en travers de la forêt interdite. Firefly était venue me donner une lettre indiquant que nous étions tous attendu dans la grande salle à vingt-trois heure, l’idée de descendre en pyjama était tentante, mais sachant que dans cette école ils étaient capable de tout j’avais opté pour la sécurité et m’étais habillée avant de rejoindre la grande salle, me dirigeant très rapidement vers ma table tandis que les professeurs ne tardèrent pas à expliquer les règles. Un cache-cache, voilà qui donnait envie ! Je faisais partie de ceux qui s’exclamait et avait hâte de chercher le moine gras, sans trop chercher qui rejoindre, je suivais un petit groupe avec qui j’avais l’habitude de faire équipe en générale lors des épreuves des tournois dont Nymphéa et Astrid, je reconnu ma sœur au moment même où le sol se déroba sous nos pieds et je n’eus pas le temps de dire quoique ce soit.

Apparemment c’était une mauvaise pioche. Tout le monde allait bien apparemment, enfin peut-être pas tous, Nymphéa semblait s’être mal réceptionnée, mais elle se relevait. Je rendis le baiser à ma sœur, la serrant rapidement dans mes bras. Alors qu’Astrid nous demande si nous connaissons cette pièce Kiara lui répond et puisque son regard se pose ensuite sur moi, je secoue doucement la tête négativement, non je n’avais jamais vue cette pièce… A peine le temps de poser une question à l’un des tableaux de la pièce et voilà qu’un nouveau piège se mis en place, il n’y avait plus de porte… Bien à présent il nous restait plus qu’à trouver un autre endroit… Alors que je commençais à chercher dans les coins de la pièce se fut Nymphéa qui trouva une sortie, en entendant le mot passage secret, mon cœur se mit à battre plus fort réellement excitée par cette petite épreuve, me demandant ou nous allions arriver ! Le chemin nous mena jusqu’au second étage du château, dans une pièce où nous trouvions un nouveau tableau et encore une fois nous essuyons un nouvel échec… Cherchant encore une fois leur chemin et après une énième demande c’est encore une chute qui nous attendait et cette fois je ressentis une vive douleur.

« A ce rythme-là on va finir casser avant d’avoir trouvé le moine gras. » Dis-je en me relevant, le sourire tout de même aux lèvres en entendant la blague de nymphéa. « Il va falloir arrêter de tomber ou le pyjama de Nymphéa va vraiment être furieux ! » Répondais-je en gloussant un peu plus. Une nouvelle salle que personne ne connaissait visiblement et un nouveau tableau, cette fois lorsque Nymphéa s’approchait de ce dernier j’appréhendais sa réponse, je en voulais pas subir déjà une nouvelle chute et une porte qui disparait est à chaque fois assez frustrant ! En tout cas la question est posée et cette fois pas de chute, pas de porte… Mais était-ce vraiment mieux ? J’ai à peine le temps de comprendre ce qui se passe que je sens quelque chose m’envelopper, quelque chose que je reconnaissais bien puisqu’on l’avait tous étudier en cours.

« Un filet du diable ! » M’exclamais-je. Alors que j’étais en train de paniquer, je me rappelais que c’était la dernière chose à faire… Il fallait se calmer… Se calmer… Plus facile à dire qu’à faire… Prenant sur moi, je retenais ma respiration et fermait les yeux avant de me sentir attirer pas en dessous, je finissais par atterrir dans une autre salle. Mon regard se porta sur les autres espérant qu’ils arrivent à s’en sortir, découvrant alors une nouvelle salle, je m’approchais d’un nouveau tableau, me décidant enfin à mon tour, arriverait-on à obtenir le moindre indice ? Sur le tableau une jeune femme jouant de la harpe est représentée.

« Bonsoir madame, excusez-moi de vous déranger, sauriez-vous où est aller le moine gras ? »

Tu souris lorsqu’Aidan s’excuse pour le plongeon et approuves la vicissitude des professeurs. Les tableaux ne vous feront aucun cadeau, c’est noté… comme tu peux le constater un moment plus tard devant le tableau du banquet qui vous renvoie de nouveau dans les sous-sols. Impossible de contrer l’ouverture de la trappe, les enseignants ont dû y penser en préparant l’épreuve. La nouvelle chute n’est pas plus longue que la première, mais bien plus désagréable, vous allez finir couverts de bleus. Non que ce soit un problème dans l’absolu, tu es surtout frustré de ne pas pouvoir contrer le piège. En tout cas, ce n’est pas là non plus que vous trouverez un indice. Clairement, déranger des sorciers en plein festin n’était pas la meilleure des idées. Ce que souligne Aidan.

— Ces tableaux pourraient y mettre un peu du leur.

L’endroit où vous avez atterri est un peu plus accueillant que les cachots mais le cellier ne contient aucun tableau. Un collégien qui vous a rejoint, avec qui vous avez déjà traversé la forêt, propose de gagner le deuxième étage. Oui, ça vaut mieux, parce que si vous continuez à tomber, vous allez finir par atterrir dans la Chambre des Secrets et la remontée sera beaucoup moins drôle – sans parler de vous y trouver enfermés.
L’idée du garçon était bonne car une fois devant le tableau, celui-ci vous indiqua qu’il avait vu la Dame grise monter. Il ne manquerait plus qu’elle se soit planquée en haut de la tour d’Astronomie, tiens… Enfin, au moins, ça vous fera de l’exercice, même si tu t’en serais bien passé à cette heure-là. Aidan félicite le collégien puis propose de monter au troisième, du côté de la salle des trophées.

— Bonne idée ! J’espère qu’ils coopéreront.

Et c’est dans la logique de ce que vous a indiqué le précédent tableau, vous ne pouvez que progresser dans la bonne direction. Tu restes sur tes gardes cependant, tu ne tiens pas à faire un nouveau plongeon dans les profondeurs du château.
Au troisième, le tableau des joueurs de Quidditch se trouve dans un couloir un peu à l’écart. Lorsque vous arrivez, ils enchaînent les figures. Pas de piège cette fois, mais pas d’indice non plus : ils s’excusent de ne pas pouvoir vous renseigner.

— C’est pas grave. On n’est pas loin des salles de sortilèges et il y a un tableau de Merlin dans le coin, on peut lui demander ?

En pivotant pour sortir du couloir, tu te rends compte que l’accès a mystérieusement disparu. Tu soupires. Il ne manquait plus que ça.

— Bon, eh bien, plus qu’à passer de l’autre côté.

Plus facile à dire qu’à faire, le couloir vous entraîne dans des recoins pratiquement inconnus et pourtant tu es un grand vadrouilleur nocturne. Enfin, tu parviens à te repérer. Cela vous a éloignés de votre objectif, mais vous rejoignez rapidement les salles de sortilèges et le fameux portrait de Merlin.

je crois je suis renié Tout se passait affreusement mal. Incroyable de tomber sur autant de tableau n’ayant aucune envie de les aider ! Ils avaient beau se creuser la cervelle pour trouver des tableaux qui pourraient potentiellement les aider, le résultat était catastrophique, les tableaux ne le souhaitaient pas, ils n’avaient pas écouté le debrief, il ne voyait que ça. Le centaure, c’était une mauvaise idée, il était proche de la flore le canasson, par conséquent il avait attiré des plantes et abimé le costume de Grigori, un petit peu, ce dernier se vengeant aussitôt. Après ça, un petit tour dans la salle des trophées. Il suivait Hestia et Septima tout en observant à intervalle plus que régulière son costume pour vérifier ce qu’il savait pourtant déjà, que tout allait bien. Il aimait mieux les tableaux aux blagues dont l’humour le dépassait à des tableaux qui abimaient ses habits mais bon ce n’est pas comme s’il savait en avance ce qui allait se passer, il subissait.

Le tableau qu’ils avaient choisi, une équipe de Quidditch qui avait gagné un championnat, ça leur parlait à tous mais Grigori ne s’était pas attendu à ce que ces imbéciles peinturés ne s’intéressent pas à eux. Il allait brûler leur tableau, ça leur apprendrait à ignorer les vivants. En plus Hestia maîtrisait à la perfection la politesse, aucune raison pour eux de refuser de l’aider. Il sortit sa baguette pour agir mais quelque chose agrippa son costume de nouveau « Ah ça ne va pas recommencer. » avant même qu’il n’ait lancé le moindre sort pour réduire la plante à l’état de cendre, Hestia s’était débarrassée d’elle grâce à la magie. Non, il ne lui dirait pas merci pour autant, il ne faut pas exagérer.

Il observa les joyeux lurons du tableau avec un agacement certain, des jeunes adultes se faisaient attaquer à côté d’eux, d’accord ils se débrouillaient mais quand même et eux ne trouvaient rien de mieux à faire que la queue leu-leu. Hestia sembla avoir une nouvelle idée et Grigori lui emboita le pas, pas mécontent de s’éloigner de la salle des trophées. Par contre, la salle où la Serpentarde les emmena, c’est bien simple, il n’aurait jamais choisi cet endroit. Enfin, ça n’était pas vraiment l’endroit qui déplaisait à Grigori, plutôt le tableau. Le type avec son chapeau de paille et son épi de blé entre les dents ne donnait pas spécialement envie de parler, sa femme qui s’essuyait sur ses vêtements et les salissaient de ses mains toutes crottés, encore moins. Il jeta un coup d’œil à Hestia pour qu’elle leur parle, pas de succès, à Septima alors, pas de succès non plus. C’est qu’elles faisaient zéro efforts les filles. Il s’avança donc « Bonsoir » Il se fit couper la parole par le paysan « Oh Germaine, y a des petiots qui viennent nous voir. » des petiots ? Grigori se retint de faire un pas en arrière en voyant l’autre tenir ses jupons pour rejoindre son époux avec un grand sourire aux dents jaunis. Pourquoi ils le regardaient comme ça ? « Il est timide le petiot, vas y mon mignon parle. » Mon mignon ? Mais il fallait arrêter les surnoms de ce genre, ça l’agaçait fortement. Il ouvrit la bouche « On va pas te manger, hein Hector on va pas le manger. » et l’autre avec son accent d’on ne sait où qui répondait à sa femme au premier degré « Bé non on mange pas lé zenfants nous, cé pa bon. » Ok au secours, il fallait qu’il les empêche de parler hein c’était une catastrophe sinon. « Nous sommes à la recherche du fantôme de notre maison. » « le blason sanglant. » la dinde se marrait à côté « mais non Hector le baron, tu sais le titre des riches. » Ah ça c’est sûr ils devaient pas connaître les deux. Et s’ils avaient du mal à parler, Hector fit un, deux, trois avec ses doigts et les deux récitèrent un texte qu’ils avaient dû apprendre par cœur… Hé merde quand c’était les prolétaires qui aidaient, rien allait plus. « Merci » « revenez nous voir quand vous voulez les petiots » C’est ça, le rendez vous était fixé pour jamais. « Direction la chambre des secrets. » même si le fait que les choses tournent mal, ça n’était pas encourageant du tout.