Event IV : L’institut

« Quand on a la poisse... »

Le jeune homme se calma en entendant les paroles rassurantes de Meredith. Elle allait bien. C’était le principal. Il remarqua cependant son regard inquiet alors qu’elle détaillait son bras. « Oui ça ira. Je suis presque medicomage après tout ! »   Bien qu’Helios voulait être un adulte indépendant, sûr de lui et prêt à tout pour réussir, y compris tourner le dos à sa propre famille le moment venu,  le regard aimant de Meredith, ses quelques paroles réconfortantes et le baiser sur la joue qu’elle lui donna lui firent du bien. C’était sa mère après tout, et parfois, il avait encore besoin d’elle pour lui dire que tout irait bien. Il lui sourit faiblement.  « Oui Mère. Faites attention à vous. »   Et il s’élança dans la plaine.

Après de nombreuses péripéties, Helios se retrouvait blessé à de nombreux endroits, la tête lui tournait et il se trouvait misérable, à moitié étendu sur le sol. Et la seule personne de laquelle il n’aurait pas voulu être vu se trouva être celle qui lui mit la main sur l’épaule. Le Serpentard releva les yeux et croisa ceux d’Ezekiel Nott derrière son masque. Bon, il y avait définitivement pire comme vision. Il sourit en essayant de se remettre debout. Helios n’osa cependant pas regarder en direction du moldu qu’il venait de tuer… Qu’est-ce qu’Amber aurait ri à le voir ainsi après tous les grands discours qu’il lui avait fait. Pour le moment cela irait… Mais dès que la réalisation de ce qu’il avait fait le frapperait…

« Ezekiel… Ça va, ça va, un peu égratigné par-ci par-là… » Son bras montrait une belle trace de morsure, comme sa jambe et le sang qui la maculait, rendant la combinaison plus sombre par endroit. Enfin une balle était logée dans son gilet. «Et toi ? C’est moins sympa que les Trois Balais pour se retrouver… »  Tenta Helios pour détendre l’atmosphère. « Aide-moi à me relever si tu veux bien… »  Helios s’appuya sur Zeke et se remit debout avec difficulté. La tête lui tournait mais ils ne pouvaient pas rester ici. Au moindre passage de moldus, ils se ferraient  tuer.

Helios suivit comme il put un groupe de sorcier qui s’engouffrait dans par les portes dans le bâtiment. Après quelques dédales, ils arrivèrent vers les chambres des prisonniers : l’objectif de leur visite par ici. Le Serpentard voulut se rendre utile à défaut de pouvoir combattre correctement. Il commença à faire sauter les serrures à l’aide d’un « Bombarda». Cependant les créatures qui se trouvaient à l’intérieur ne semblaient plus tout à fait humaines et elles se jetèrent sur le pauvre sorcier déjà bien mal en point. Quand c’était pas sa journée…

Le jeune homme hurla alors que des coups fusaient sur son corps meurtri. La main crispé sur sa baguette, Helios n’arrivait tout de même pas à l’utiliser. Après un coup de pied de sa jambe valide pour faire reculer un patient il lança un « Expulso » sur les autres qui furent projetés en arrière.  « Ah bah ça donne envie de sauver des gens tout ça… »   Dit-il essoufflé et à terre.

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Event VI - L'institut

Phoebus, Meredith et d'autres personnes là

Je me sentais à plat comme si un mur m’était tombé dessus. Je n’avais envie que d’une seule chose : dormir. Je n’avais vraiment plus envie de me relever. Je tâtais mon front et je découvris du sang couler le long de mon visage. J’eus une grimace. J’étais alors mu entre la douleur et l’agacement. Je me fis violence pour me relever lentement, très lentement. Les mains derrière le dos, des bruits de pas de plus en plus lointains parvenaient encore jusqu’à moi. Je sentais maintenant la colère monter en moi.

- Saleté de Moldu !

La colère m’aidait à me remettre debout, ma baguette magique toujours en main. Je savais que je ne pouvais pas rester ici. J’étais seul, mais je savais que le combat continuait autre part dans ce même bâtiment. Je me demandais soudainement ou se trouvait Meredith Carrow. Je l’avais perdu tout comme Hélios au moment d’entrer dans le bâtiment. Je boîtais maladroitement comme si j’avais été un pauvre vieux ère ayant besoin d’une canne. En fait, pour mieux marcher, je me tenais au mur, ma baguette droit devant, prêt à en découdre si ce Moldu ou un autre souhaitait encore venait me dire bonjour.

Je ne savais même pas ou j’allais ! Heureusement, les bruits de combat me guidaient. Bon, je tombais aussi sur trois portes verrouillées. Tâtant chaque poignée de porte, je me rendais compte qu’il n’y avait rien à faire. Pendant un instant, le pensais même les faire exploser, mais cela allait attirer des Moldus à moi. Je doutais être capable d’en combattre plusieurs en même temps dans ma condition.

- Sale veracrasse de Moldu.

Maugréais-je entre mes dents tout en lançant un sortilège du ferula à ma cheville blessée. Étrangement, à penser à ces Moldus, c’était comme une vieille colère qui remontait à la surface : je me mis donc à avoir plus d’énergie et à marcher plus vite. Je tournais dans un puis, deux et un troisième couloir pour tomber sur un espace un peu plus grand et …

- My Lady ! Mais ou étiez-vous passé ? Êtes-vous blessé ?

M’enquis-je aussitôt du bien-être de la triumvir. Je parlais vite et je laissais aller mes émotions. Je n’arrivais plus à les garder en moi. Mais quoi ? Je devais même faire peur à voir après le coup au visage de ce Moldu. Mais je n’avais pas perdu la tête pour autant. Je me mettais, toutefois, à regarder tout autour de notre position apercevant un escalier. Les bruits du combat se rapprochaient par cet escalier. Je ne le quittais pas des yeux, baguette au poing, tout en m’y dirigeant.

- Ils sont en haut et le combat est engagé … Mais bougre de bave de troll ! Pourquoi on n’es pas tous reliés par un système de communication ? J’aurais pu le savoir plus tôt ! Voyez My Lady ! L’Ordre du Phénix va s’attraper tous les lauriers maintenant !

Je fis un grand geste rageur du bras vers le haut de l’escalier puis, je m’y dirigeais.

Codage par Emi Burton

Spoiler:

Une fois le parc franchi, je repérais une silhouette tenant ce qui me semblait être une arme à feu. Je me glissai derrière le plus furtivement possible, compte tenu de ma blessure. « Avada Kedavra. »
Je n’avais pas haussé la voix mais l’éclair vert avait jailli. J’envoyais l’arme du moldu à mes alliés. La manœuvre avait été rapide, efficace. Je savais que je devais surtout m’appuyer sur la jambe droite, puisque ma cheville gauche me faisait atrocement souffrir... mais je ne pouvais pas me permettre de m’arrêter pour me soigner, cela aurait ralenti la progression de notre quatuor. Alors, j’attendis d’être à l’abri, dans le bâtiment où résonnait une voix déclamant un message automatique. J’avais sur le visage ce fichu masque à gaz qui ne permettait pas de respirer aussi librement que d’habitude quand nous nous rassemblâmes tous les quatre. Je constatais que Darius était plus mal en point que moi. Je soupçonnais Tobias de ne tenir que grâce à l’adrénaline... qu’est-ce que ça allait donner quand elle retomberait ?

« Il nous faut un minimum de soins. » Simple mais sage constat. J’avais la baguette pointée sur la jambe de mon ancien apprenti. « Vulnera sanentur. »

Je ne pouvais pas faire mieux pour l’instant, mais ce serait déjà ça. Au fond, je comptais peut-être un peu sur Le docteur Fawley pour faire mieux et pour rafistoler Darius.
Pour ma cheville, je me débrouillerais. Je n’attendis pas que l’on me soignât pour avancer vers les escaliers. Gravir les marches avec une cheville douloureuse, ce ne fut pas le meilleur moment de ma vie, mais je tombais sur Meredith, en haut des marches. Seule. Cette enflure de Malefoy l’avait laissée seule ! La fureur monta. Contre Phoebus, contre le Blood Circle, contre les moldus... je ne supportais pas l’idée que ma chère amie fût ainsi livrée à elle-même, bien qu’elle n’eût pas manqué de ressources.

« Avec nous, ma belle. » Si elle ne m’avait pas reconnu avec ma métamorphose, l’appellation ne pouvait que lui révéler que c’était bien moi.
Avec ma carte, plus loin, j’ouvris alors une porte dans ce couloir, suivi par l’un ou l’autre de mes comparses. C’est ainsi que nous découvrîmes une première chambre, où quatre sorciers étaient retenus. Les prisonniers n’étaient gardés que par des femmes vêtues en noir et blanc, comme si elles venaient d’une secte.
Je pointais ma baguette sur l’une d’elle, en veillant bien à me mettre devant Meredith, pour la protéger de mon corps si ces espèces de pingouins venaient à attaquer. Pour l’heure, c’était surtout qu’elles ne nous laissaient pas passer, ces harpies !

« Impero ! » Imposer ma volonté à ces bonnes femmes me semblait être le meilleur moyen d’accéder aux prisonniers. L’avantage de l’imperium serait, aussi, que ces deux moldues ne pourraient que m’obéir.

« Libérez les prisonniers. Et vite ! » Des ordres clairs, précis. Mon expérience de l’imperium était plus qu’évidente.
Je me tournai alors vers les autres.

« Les autres chambres, dépêchons-nous ! » Mais ma jambe gauche commençait à faiblir cruellement. Jusque là, j’avais mordu sur ma chique, mais je ne tiendrais plus debout bien longtemps.

Résumé:

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L'institut

« Event VI »

Il fallait agir vite, il fallait toujours agir plus vite. Thomas avait récupéré les armes que Rose avait réussi à prendre sur les moldus qu'elle avait combattu. Même si cela faisait un moment qu'il n'avait pas pris le temps d'aller à un stand de tir, ou faire une partie de tir à la carabine à une fête foraine, il savait encore sans servir, bien qu'il n’espérait clairement pas devoir le faire ce soir. Il était venu pour sortir des prisonniers sorciers par pour tuer des gens. Il s'était ensuite dirigé vers Aidan pour pouvoir le remettre debout après les coups qu'il avait reçu, il était hors de question que quelqu'un du groupe ne reste en arrière sans soin ou sans protection. Ce bâtiment avait été utilisé pour pouvoir faire souffrir des sorciers et il semblait que le Blood Circle avait fait en sorte de mettre les lieux sous le maximum de sécurité et venir à déclencher un nouveau piège contre eux à leur moindre avancé pour venir en aide aux prisonniers. Il aida donc le jeune homme à se remettre debout dans un équilibre aussi bon qu'il était possible et il se mit à sourire en l'entendant. L'élève de sa maison était décidé à aller au bout de cette mission quoiqu'il puisse lui arriver. Alors soit ils continuerait à évoluer ensemble au maximum que cela serait possible pour chacun d'entre eux.

Malgré le fait que Thomas n'avait récupéré aucune carte magnétique, il avait suivis le mouvement des autres pour savoir où tout cela allait les conduire et ce qu'ils allaient devoir affronter à présent. Il s'était mis à présent non loin de Phobos, et le sorcier bien plus habitué à avoir en face de lui des créatures magiques hostiles, se retrouvaient aujourd'hui face à des sorciers qui avaient été maltraité par le Blood Circle et qui ne devaient clairement plus voir où se trouvaient la limite entre les ennemis et ceux qui tentaient tant bien que mal de les faire sortir d'ici, ceux qui étaient dans leur camp et non contre eux. Il fut surpris par la violence de l'attaque, se retrouvant alors coucher à terre avec un homme qui tentait de lui enserrer le coup, il vint à faire de même pour pouvoir tenter de le mener vers l'inconscience petit à petit, tout en donnant des coups de pied. Il finit par se dégager et alors qu'il était prêt à sortir sa baguette magique, il se dit que finalement une arme à feu viendrait peut-être plus facilement à faire comprendre à l'assistance qu'il fallait se calmer. Il prit l'arme et tira un coup en direction du plafond, provoquant un mouvement de recul, avant de prendre sa baguette et de lancer un ou deux sortilèges pour les stupéfixier. Il se tourna vers Phobos posant refermant sa main sur la sienne pour tenter de bloquer le mouvement de la lame. « Ils ont besoin qu'on les aide ! Ils n'ont pas besoin de mourir ici comme des animaux égorgés ! »

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Event VI - L'institut

Phoebus, Meredith et d'autres personnes là

Il est possible que j’eusse faillit à mon devoir envers Meredith Carrow, sa voix me sommant de revenir près d’elle. Certes, je ressentais une de ces colères envers le Moldu m’ayant attaqué ce soir puis, le piège s’étant refermé contre ma jambe et enfin le bout de métal figé dans les fibres musculaires de mon bras : je l’avais oublié celui-là alors qu’un élancement me rappelait sa présence.
Pardi, si tout avait foiré, ce fut pour cause des membres de l’Ordre du Phénix. J’aurais pu me rendre ici seul ou même avec Darius pour une meilleure réussite. Non !

J’avais rapidement monté l’escalier pour atterrir dans un couloir avec des portes de chaque côté. À voir certaines chambres vides et ces femmes vêtues de blanc en panique, je ne pus pas m’empêcher de poindre un sourire en coin à la commissure de mes lèvres. Je passais donc les premières chambres et les membres de l’Ordre du Phénix pour me diriger vers le fond du couloir vérifiant le reste. C’était bien avant que mon attention se dirigeait vers des bruits de combat non loin, dans ce même couloir. Je crus reconnaître Tobias Towsen même, mais là n’était pas assez pour m’arrêter dans mon idée première.

Ce fut plutôt un homme du Blood Circle s’étant probablement caché dans le creux d’une chambre et sautant sur Meredith Carrow. Sans sourire, un regard brusquement noir tel le charbon j’avais aussitôt levé ma baguette magique tuant ce troll avec l’éclair de lumière verte faisant écho dans tout le couloir. Repoussant, par la suite, des prisonniers lévitant dans les airs, je me rapprochais de Meredith qui s’était effondré au sol, le visage pire que le mien au même moment. Faisant attention à ma jambe blessée, je m’accroupis et pointais le corps de Meredith de ma baguette.

- Énervâtum murmurais-je dans une voix grave et froide. Ma Lady. Levez-vous.

Je l’aidais donc à se lever heureux serais-je si William Ombrage me voyait. Certes, tout ce que je voyais était des prisonniers lévitant et disparaissant vers un escalier puis, suivit par des Sorciers. Je me faisais un point d’honneur de soutenir Meredith puis, nous dirigeant aussi vers cet escalier. Certes, je ne pus pas m’empêcher de lâcher quelques critiques envers cette mission de « sauvetage » à ma collègue triumvir. Je descendis légèrement mon masque pour mieux me faire entendre.

- Vous auriez dû m’envoyer moi My Lady ou, peut-être William et moi si vous y tenez tant, ici et on aurait réduit cet endroit en cendres.

Maugréais-je entre mes dents sans joie par l’erreur que fut cette mission. Je n’étais pas homme à ne pas prendre position et je m’étais tu lors de son organisation à la suite de l’ordre de My Lady. Certes, maintenant, je pouvais le dire. Je transplanais une fois pour descendre l’escalier sans abîmer ma cheville. Des Moldus armés jusqu’aux dents voulaient alors nous cueillir, Meredith et moi, mais je leur fis un joli petit sourire puis, j’ajouta.

- Toujours aussi lents à ce que je vois.

Sur ce, je transplanais autre part. Pendant ce temps, les balles des revolvers venaient ricocher contre le mur derrière.

Codage par Emi Burton

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