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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
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Ho khrónos didáskei toùs anthrópous ✘ Luca :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
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Dim 3 Mar - 16:56
Ho khrónos didáskei toùs anthrópous
« Luca & Erebos »
Ϟ 09 février 2019, Londres Ϟ La nuit est calme. Pour une fois, j'ai décidé de passer le week end chez moi, à Londres en compagnie de ma femme et de mon fils. C'est surtout pour lui que je suis là, ma femme est assez lucide pour savoir qu'elle et moi, ce n'est pas une histoire d'amour mais plutôt une bonne affaire pour nos familles respectives. Je ne suis pas du tout son genre et je le sais. Mais mon sang est pur et surtout, j'ai un don très rare qui ajoute une valeur considérable à ma personne aux yeux de nombreuses familles de sang pur. Ce n'est pas spécialement étrange que je sous Fourchelang. Je ne le cache pas réellement non plus, mais en bonne personne qui je sais jamais sur quel pied danser, je ne m'en vante pas pour autant. Certaines personnes le savent, d'autres non. Mais je part du principe que beaucoup se doutent que je suis capable de parler aux rampants, vu mon nom de famille et ma tendance à zozoter parfois.

Le nez dans mon bouquin, tranquillement installé près de la cheminée, je tend la main vers ma tasse de thé pour en boire une gorgée. Ce n'est pas une lecture très recommandable. Peut-être que certains aurors un peu paranoïaques pourraient même décider de me mettre en garde à vue et de mener une enquête sur moi, s'ils me voyaient lire ce livre. Je me saisis de ma plume en fronçant les sourcils, et note sur un bout de parchemin un bout de phrase que je peine à comprendre. Ce livre est en grec, en grec ancien plus précisément. Et contrairement à ce que beaucoup de gens pensent, le grec moderne n'a pas grand chose à voir avec la langue de mes ancêtres, celle que Herpo lui-même parlais lors de l'antiquité. Je me racle la gorge puis marmonne pour moi-même ce que je viens de relever en fronçant les sourcils. Je vais avoir besoin de mon dictionnaire.

Le savoir ne devrais jamais être tabou. De ce côté-là je ne peux pas blâmer feu mon cousin Voldemort, qui a sombré dans la magie noire assez jeune à cause de cette même curiosité. La différence entre lui et moi, autre que notre statut de sang, c'est que je ne met généralement pas ce savoir en pratique. Il est juste théorique, et c'est au cas-où. Si la situation est désespérée, alors oui, j'utiliserai la magie noire. Mais j'aime à croire que je suis plus malin que Riddle : je sais que ce n'est jamais sans conséquences et qu'il y a toujours un prix à payer. Cette magie n'est jamais gratuite, il faut toujours une contrepartie pour les sorts et rituels les plus sombres. Et donc, les plus efficaces. Finalement c'est juste une question de bon sens de ne pas enseigner cet art occulte à nos jeunes têtes blondes. Certains feraient des catastrophes. Mais j'estime que tout le monde a le droit au savoir. Que ce soit pour les bonnes ou les mauvaises raisons. 

Je continue de marmonner dans ma barbe -inexistante- en feuilletant mon dictionnaire. Ce livre va me rendre fou. Pourquoi est-ce que je m'intéresse aux vieilles malédictions déjà ?... Probablement parce que ça peut servir. Mais une malédiction ce n'est jamais immédiat. C'est pour un genre de vengeance bien particulier, le genre qui se mange froide, voire glacée. Le sortilège que j'étudie prévois de rendre une lignée maudite sur plusieurs générations, selon l'intensité avec la quelle le sort est lancé. C'est une question de contrôle et de flux de la magie, encore une fois. Beaucoup d'anciens théoriciens se basent là-dessus, dans les études modernes, très peu croient encore à cette théorie de flux magique. C'est pourtant cette idée que nous suivons mon frère aîné et moi. La magie réside dans le sang et est plus puissante quand celui-ci est pur. Sans pour autant être consanguin, comme c'était le cas avec nos cousins les Gaunt, devenus complètement fous et inaptes à force.

Je lâche un juron en grec, frustré de ne pas trouver la bonne traduction pour comprendre convenablement la phrase de l'auteur. Si seulement j'arrivais à mieux réfléchir aussi ! Je repose mon dictionnaire et part donc dans ma cuisine. L'elfe de maison qu étais en train de laver les assiettes me regarde. Je me cotente d'ignorer la créature et de sortir un livre de recette, il est temps de faire un peu de pâtisserie. ça m'aide à réfléchir. Mais je n'ai pas le temps de sortir plus qu'un moule à gâteau avant qu'une petite chouette ne vienne taper à mon carreau. La bestiole est essoufflée et m'apporte un mot froissé. C'est que... ça doit être urgent : « Occupes de toi de la chouette, donnes lui à boire et à manger pour qu'elle puisse se reposer. » Pendant que mon elfe de maison s'exécute, je déplie le papier et fronce les sourcils en voyant un mot fort étrange. Luca Zabini a besoin d'aide. Au garage. Tout de suite, c'est une urgence. Pourquoi moi ?... Je me le demande bien.

Curieux de savoir ce qu'il se passe et pourquoi le tatoueur Italien me demande, j'enfile une veste et des chaussures avant de dire à mon elfe de maison : « Dis à ma femme que je rentre bientôt et que je suis chez un ami, au cas où elle me cherche. » Une fois mes instructions données, je transplane de mon hall d'entrée directement au garage. Une fois devant la grille, je la pousse et appelle assez distinctement : « LUCA ? » Ne sachant pas exactement ce qu'il se passe, je garde ma baguette à la main fermement et avance avec prudence dans le garage mal éclairé. Mes sens sont en alerte. Je tend l'oreille, au cas où j'entende un bruit suspect et tente de m'habituer le plus rapidement possible à cette pénombre inhabituelle. Finalement ça sert de faire des rondes de nuit dans les couloirs de Poudlard. En faisant attention où je met les pieds, j'enjambe un pneu qui traîne sur le sol et appelle de nouveau le ritale : « Luca ? C'est érebos ! T'es où ? »  
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Lun 1 Avr - 20:48


► February 2019, thestral motor
Ho khrónos didáskei toùs anthrópous
Erebos & Luca
J’ouvre la lettre suivante ; ça n’en finira donc jamais ? Je reconnais l’écriture arrondie et hâtive de notre père et m’accorde un soupir las. Je connais le contenu de ce courrier avant même d’en lire le premier mot : blablabla, client important, blablabla, commande urgente, blablabla, fais ce qu’il faut. Je balance le parchemin dans la pile de la procrastination. Vingt-et-une heures un samedi soir, je n’ai plus qu’une seule idée en tête : finir mon boulot le plus vite possible pour rejoindre le reste de la Cosa Nostra au White Thestral. Je poursuis mes efforts, vois enfin le bout du tunnel. Plus qu’une dernière enveloppe.

Je déplie le papier, le parcours des yeux, grommelle quelques jurons dans ma langue natale. La missive de notre dernier client mentionne une livraison incomplète de produits de contrefaçon. Je peste de plus belle en cherchant ladite commission sur le planning officieux du garage. Lucia et Salvo. Ils vont m’entendre. Je recontrôle plusieurs fois le registre. Tout semble pourtant en ordre. Je plie le papelard, le glisse dans ma poche arrière et mémorise la voiture ayant servi ce soir-là ; inutilisée depuis. Parfait. Je range tous les documents sensibles et compromettants dans mon coffre. Mon regard s'arrête un instant sur le sachet de pilules qui y repose. Je l’affronte du regard dans un duel silencieux, tentant d’ignorer ces pulsions qui me poussent au vice. Pourtant les effets du manque apparaissent déjà, ma bouche s’assèche, des picotements démangent mes doigts, mon estomac se tord. Je ne distingue plus le réel de l’irréel ; ces symptômes sont-ils réellement physiques ou une simple invention de mon esprit ? Le cœur à la fois lourd et insouciant, je glisse un cachet sous ma langue. J’ignore les sentiments contradictoires qui m’assaillent lorsque, quelques minutes plus tard, les semblants de vertiges s’estompent au profit d’un regain soudain d’énergie. J’ai l’esprit vif et les idées claires. Je contrôle parfaitement la situation.

« Gino ! Je cherche Lucia et Salvo. » J’interpelle l’un de mes mécanos sur le point de quitter l’enceinte du garage. « Ils sont au White. Tout le monde y est déjà, je suis à la bourre. » Je soupire. L’anniversaire de Giuseppe. Comment ai-je pu oublier ? « J’arrive dans cinq minutes » lui avais-je dit. Bravo Luca. « Tu as besoin de quelque… » commence Gino mais je l’interromps avant qu’il ne termine sa phrase : « Va les rejoindre. Offre une tournée de ma part et une double tequila pour Pepe. J'arrive. » Le mafieux acquiesce et disparaît, me laissant seul dans le silence inquiétant du Thestral Motor. D’un pas décidé, je me dirige dans l’arrière-cour où sont garés la plupart des véhicules. Des bécanes de luxe en passage pour une simple révision aux motos débridées, deux rangées d’engins parfaitement alignés se tiennent de part et d’autres d’une petite allée centrale. Je m’y engouffre et avance, mains dans les poches, cherchant du regard le modèle de la fameuse transaction.

Bras croisés, j’observe un instant le coffre fermé l’air dubitatif. Ce n’est pas le genre de Lucia et de Salvo de commettre une telle bavure. C'est une erreur de débutant et je ne tolère pas l’amateurisme. Ils ne m’ont jamais déçu. Je me décide finalement à déverrouiller le compartiment arrière et, surpris, je constate qu’un coffret s’y trouve bel et bien. « Che merda. » Je grince des dents. Je ressors la lettre de ma poche, en fais une nouvelle lecture en diagonale. Il mentionne bien un colis manquant à la commande. J’écrase le papier au creux de ma main. Qu’est-ce qu’ils ont foutu ?! Je tire la boîte en bois du coffre, la dépose sur un établi. Face à l’objet du crime, je me gratte le menton, sceptique. J’essaie de m’expliquer leur maladresse mais depuis quelques semaines l’impulsivité a pris le dessus sur ma clairvoyance habituelle. Ce faux pas m’irrite plus que d’ordinaire et, si le Luca en pleine possession de ses moyens aurait pris les précautions qui s’imposent dans ce genre de situation, le Luca des mauvais soirs se contente de poser ses mains sur le couvercle du coffret. Et de l’ouvrir sans plus de cérémonie.

Un hurlement strident s’échappe de la boîte, un cri horrifique à glacer le sang. Une ombre s’échappe des ténèbres du petit conteneur, disparaît un instant parmi celles des véhicules faiblement éclairés par les ampoules du garage avant de resurgir en un éclair. La forme spectrale s’enroule autour de mon poignet, plonge au cœur de mon avant-bras et s’immisce le long de mes veines. Je saisis immédiatement le danger de la situation. Je n’ai que quelques minutes, quelques secondes peut-être. Qu’importe ce qu’est ce maléfice, je dois agir vite.

Je siffle la note caractéristique qui nous lie, ma chouette Luna et moi. Sans attendre, je ressors la lettre que je dépose sur l’établi et m’empare d’un marqueur noir qui y traîne. Au verso de la fameuse feuille froissée, je griffonne à la hâte quelques mots « BESOIN D’AIDE. URGENT. GARAGE. LUCA. » Les derniers mots sont quasi illisibles. Mon poing se serre inconsciemment. Comme ma mâchoire et bientôt le moindre muscle de mon corps. Je roule maladroitement le papier que je serre à l’aide d’un rilsan. Ça ne ressemble pas à grand-chose mais ça sera l’affaire. Luna se pose sur la table de travail alors que je sens ma lucidité m’échapper petit à petit. Bordel… Je noue le papier à sa patte avec un scotch d’électricien. « Désolé ma belle. » Ma voix se tord en un râle bestial. Son agressivité me surprend. Mon bricolage accompli, je prends sa tête entre mes mains. « Erebos. Trouve Erebos Asclépiades. Tu l’as déjà vu au salon de tatouage. » Son regard brillant d’intelligence me toise un instant avant qu’elle ne déplie ses ailes sombres comme la nuit. Une chouette trouve toujours son destinataire. En quelques battements d’ailes son pelage noir de jais disparaît dans le ciel sans lune. « Erebos ! » hurlé-je une dernière fois. « Personne d’autre ! »

Je me prends la tête entre mes mains tremblotantes. Je ne m’y connais pas en maléfices et en magie noire mais j’espère que le professeur de défense contre les forces du mal saura ce qu'il m'arrive. Dans l'urgence de la situation, Erebos était la première personne à laquelle j'ai pensé. Nous avions eu l'occasion d'apprendre à se connaître lors de ses séances de tatouage à l'arrière du White Thestral. Il apparaît dans mon esprit comme la personne la plus qualifiée pour m'aider à me sortir de cette merde.

Mes entrailles s'embrasent, mon palpitant tambourine comme pour donner le rythme à ce feu ardent qui me consume de l'intérieur. Je me sens perdre pied et mes souvenirs de ma dernière perte de contrôle m'assaillent. Je repense à ma sœur, à ces coups portés, perdus. Ça ne peut pas recommencer. Je reprends à nouveau le scotch épais et rigide et l'entoure autour de mon poignet gauche et de l'un des pieds d'un pont élévateur. Mes phalanges revêches serrent le nœud plus que nécessaire mais j'ignore cette douleur aiguë qui envahit mon bras. Je dois juste continuer à faire des tours. Mon poignet, le pilier. Mon poignet, le pilier. Mon poignet... Je jette le scotch par terre. Je ne vois plus clairement. J'entends un bourdonnement sourd. Mes sens me trompent, m'abandonnent. Ma raison est la suivante. Je perds le contrôle de mes pensées. Je ne suis plus moi-même et avant même que je prenne conscience de cette désinhibition, je ne suis plus qu'un bête sans âme, enragé.

Un animal féroce aux pulsions destructrices. J'essaie d'explorer cette cour dans laquelle je me trouve mais mon bras est retenu en arrière, prisonnier. Furieux, je balaye l'établi de mon autre bras, envoyant valser une partie de ce qui s'y trouvait. J'attrape un marteau que j'envoie voler en direction d'une autre table, me saisis du coffret que je propulse sur le pare-brise d'une voiture qui vole en éclats. Cette violence corruptrice ne fait qu'accroître ma colère. Je continue de tirer sur mon poignet, galvanisé par cette douleur malsaine. Un filet de sang commence à couler le long du scotch qui s'enfonce profondément dans ma peau. Aveuglé par cette rage pernicieuse, le monstre aux commandes ne songe même pas à défaire le nœud et dérouler l'adhésif, non, il n'est que brutalité et sauvagerie. De longues minutes s'écoulent, durant lesquelles j'explose tout ce qui est à portée de ma main valide et tente en vain de libérer mon autre bras, jusqu'à ce qu'enfin, le lien cède. Enfin libéré de mon étau, le regard vide de toute lucidité, furieux d'avoir été entravé, je n'aspire qu'à détruire tout ce qui est à ma portée... ou quiconque ayant la désastreuse idée de faire irruption à cet instant. J’entends une voix, familière ou non je ne saurais le dire, tout ce que j’entends c’est l’accent d’une victime potentielle. Je lutte contre l’animal mais il a pris le dessus et me rue à corps perdu en direction de cette voix, puis de cette lumière faiblarde qui luit au loin, pointe son nez du bout d’une baguette, et dans un grognement morbide je me jette dans sa direction, le corps et l’esprit mutilés.

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Mer 1 Mai - 15:26
Ho khrónos didáskei toùs anthrópous
« Luca & Erebos »
Ϟ 09 février 2019, Londres Ϟ Je n'ai jamais connu une ambiance si pesante au Thestral motor. Aussi sombre et mal éclairée, oui. Il m'arrive bien souvent de rester ici jusqu'à tard dans la nuit, dans le salon de tatouage de ce cher Luca à frémir sous ses aiguilles. Repartant à une heure indécente mais satisfait, passant par ce petit portail dans la pénombre. Dire que je ne sais pas ce qu'il se passe ici serait mentir, je suis parfaitement au courant que les Italiens sont des mafieux, de la cosa nostra. Ce n'est pas pour rien qu'ils ont tous le même tatouage, mais généralement je n'aborde pas ce sujet là avec mes voisins méditerranéens. Je fais mine de ne pas comprendre quand leur accent chantant se met en route, bien qu'avec le latin parfaitement maîtrisé je parvienne à comprendre un minimum les sujets de leurs conversations. Ils ont cet réputation, mes chers voisins, d'être nombreux et d'être des mafieux. Surtout ceux qui sont du sud, de cette belle île sicilienne qui même si elle est sublime ne vaut selon moi pas ma Grèce natale.

Je peux sentir dans cette ambiance lourde que de la magie a été pratiquée. Quelque chose de sombre, probablement lié à leurs activités criminelles. Si c'est moi que Luca a appelé plutôt qu'un autre, c'est que vraiment il n'a pas eu le choix. Mon ami connaît maintenant une facette de ma personnalité que je ne dévoile pas facilement : intellectuel et curieux, je n'ai pas limité mes recherches personnelles à la magie blanche que l'on nous enseigne à l'école. Je resserre ma prise sur ma baguette d'aulne et sent le croc de basilic en elle commencer à s'exciter face à la noirceur de la magie pratiquée ici. L'air en est chargée, et je murmure donc en fourchelang à celle-ci « Calmes toi, ça viens ». Il est primordial de pouvoir parler à cette relique dans une langue qu'elle comprend, si bien que le cœur particulier de cette baguette ne sera léguée qu'au prochain Fourchelang de la famille. Hors de question qu'un non initié pose la main dessus. Premier croc du premier des basilic, artefact antique créé par mon ancêtre illustre Herpo l'infâme, la dent a su traverser les siècles jusqu'à se retrouver entre mes mains.  

D'elle même sans que je ne le souhaite, ma baguette s’éteint subitement, pour me laisser dans la pénombre ambiante du garage désert. J'entend au loin des bruits, des grognements semblables à celui d'un animal enragé. Est-ce que quelque chose s'est introduit ici ? Je ne l'entend pas parler, je peux donc immédiatement éliminer un quelconque rampant. Cette bête n'est clairement pas un serpent, quel qu'il soit. Malheureusement j'ai bien vite ma réponse, en voyant l'Italien courir vers moi, vaguement éclairé par la lumière blafarde de la lune. Dans un mouvement fluide, je parviens à l'éviter au derniers moment en me glissant sur le côté tel un serpent que l'on ne parviens pas à saisir. Il me faut analyser la situation rapidement, pour ma propre sécurité et pour celle de Luca également. Espérant que ma baguette ne fasses pas des siennes, je pend une grande inspiration, et pointe ma baguette en sa direction : « Incarcerem ! »

Des liens solides sortent de ma baguette pour s'enrouler autour du corps tendu du tatoueur. Ma baguette probablement ravie de faire face à la noirceur répond bien cette nuit, c'est l'avantage de celle-ci bien qu'au quotidien pour des sortilèges simples elle se montre particulièrement capricieuse, inutile et dangereuse. Une fois Luca maîtrisé, je comprend rapidement qu'il n'est plus lui-même. Ce n'est pas le Zabini que j'ai en face de moi, mais quelque chose d'autre. Qu'importe de lui faire mal dans une situation pareille, il vaut mieux pour lui comme pour moi qu'il soit immobilisé le plus possible. M'approchant de lui et tendant d'ignorer les cris de la bête pour examiner la situation, je fronce les sourcils après quelques instants en voyant les veines de son bras remplies d'un sang anormalement sombre. Noir comme de l'encre de sèche, les veines sont atteintes et le coeur le sera bientôt, si ce n'est pas déjà le cas. Il s'agit probablement d'un maléfice de sang et heureusement pour Luca, je suis tout de même renseigné sur le sujet. Généralement, le maléfice est contenu dans une boite ou un objet similaire, il me faut donc trouver celle-ci dans un premier temps. Anxieux, je le regarde et surveille que les liens sont encore convenablement serrés. Les cordes rêches creusent sa peau sous ses spasmes violents. Malheureusement, j'ai surtout besoin de temps. Zabini devra donc continuer de souffrir quelques instants, mais je doute que les liens qui l'entravent soient aussi douloureux que la chose dans ses veines. Quelques précieuses minutes ou secondes, c'est ce qu'il me faut à cet instant pour retrouver cette maudite boite dans ce garage bien trop peu éclairé. Je mordille nerveusement mes piercings et tente une première fois, sans savoir si mon idée fonctionneras : « Accio réceptacle. »

Oui la boite vient à Erebos
Non Rien ne se passe  

A ma grande surprise, ce simple sortilège fonctionne. C'est la principale faiblesse de la magie que l'on qualifie de noire : les choses les plus simples ont les meilleurs résultats pour la contrer généralement. J'attrape la boite qui viens dans ma main, et coince ma baguette entre mes dents après l'avoir allumée, à la recherche d'une inscription quelconque. Par sécurité, je garde tout de même mes gants, afin de ne pas risquer moi aussi d'être contaminé par cette chose. Il va falloir identifier la langue du maléfice, et trouver par déduction comment s'en défaire. Le serpent monstrueux siffle d'impatience, à l'idée d'affronter le maléfice. Je grogne sur ma baguette et murmure une nouvelle fois dans un sifflement terrifiant aux oreilles des humains : « ça viens. »

En retournant dans tous les sens ce coffret, je lâche un juron en grec en découvrant l'écriture utilisée. Merde, du Russe... Je reconnais cet alphabet cyrillique qui m'es inconnu et tente de faire fonctionner rapidement mes neurones à la recherche d'un sortilège quelconque qui m'aiderait à déchiffrer les inscriptions.
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L'Augurey
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