Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes, alors pensez à les privilégier pour vos personnages
And it's been a while but I still feel the same...
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Ven 8 Fév - 17:41
And it's been a while but I still feel the same...
ft. Viktoria
La vie, tout aussi belle qu'elle puisse être n'est pas dénuée d'un sombre versant. Pour une raison obscure, elle prend entre ses griffes des êtres qui n'ont rien demandé et les maudit par ce qu'on appellerait une malchance chronique. Son changement brutal d'environnement découlant de l'assassinat de ses parents, ses nombreux échecs - en particulier sentimentaux - la trahison d'un meilleur ami avec son amante et maintenant son frère qui le fout à la porte quand il avait le plus besoin de lui. Jamais, au grand jamais il n'aurait imaginé que son propre sang le rejetterait ainsi. Matthew avait failli à sa promesse ultime, celle de veiller sur son petit frère contre les dangers de ce monde, et c'était sans doute ce qui lui a été le plus douloureux à encaisser dans tout ce qu'il se prenait en ce dans la tronche. Pauvre Owen, victime du mauvais sort. Il avait l'impression d'être abandonné de tous. Tous...Non. Il y avait Tristan, son autre meilleur ami masculin, mais le blond n'avait pas eu la force d'aller le voir. Sans trop savoir pourquoi, il se retrouva finalement à transplaner devant une maison, planté devant la porte, son sac à dos tout aussi pesant que ce qu'il avait sur son cœur meurtri. Il s'apprêtait à toquer puis se ravisa au dernier moment. Une main contre le mur, le blond ferma les yeux en sentant que sa poitrine se compressait par l'appréhension de la réaction de la Xanielov.
« Non...Je ne peux pas. » Murmura-t-il à soi-même.
La dispute. Owen ne l'avait pas oubliée. Viktoria devait encore lui en vouloir pour ce qu'il lui avait dit et maintenant il revenait ramper comme un chien devant sa porte ? La connaissant, elle allait à coup sûr l'envoyer se faire voir. Il l'avait bien mérité en même temps et il comprendrait. Seulement...Seulemet il avait besoin d'elle. Et il a fallu qu'il se fasse jeter de tous les côtés pour se rendre compte de ce qu'il perdait. Elle est sa meilleure amie, sa première amie même qu'Owen s'était fait en arrivant en Angleterre. Celle qui lui avait tendu la main, qui avait chassé sa solitude et l'avait guérit d'une peine immense suite à la perte de ses parents. Bien sûr ce n'était pas la première fois qu'ils se disputaient, sauf que la dernière avait été d'une violence verbale sans précédent. Ça le travaillait nuit et jour, et en particulier depuis qu'il avait pris la décision de retourner dans sa contrée natale. Sur le long terme ou provisoirement, il ne le savait pas encore. Après cette visite chez son amie, il ne lui resterai plus qu'à avertir son coach qu'il comptait quitter les Flèches d'Appleby à contre coeur malgré tout, parce que ses coéquipiers, eux, n'y étaient pour rien dans son soudain mal du pays.
Le blond prit son courage à deux mains, puis toqua mollement à trois reprises. Owen se donnait dix secondes. Si elle ne lui ouvrait pas dans ce laps de temps, il déguerpirait. Il n'eut pas à le faire, accueilli par une Viktoria plus que surprise de retrouver son ami d'enfance sur son palier. « Owen...? » Lorsqu'elle apparue dans son champ de vision il se redressa et fit un pas en arrière, tirant une tête de chien battu avec ses yeux bleus brillant soulignés par ces cernes que l'on pouvait apercevoir significativement en dessous. Elles résultaient de ses mauvaises nuits qu'il enchaînait un peu trop, harassé par tout un tant de choses qui parasitaient son esprit. « Vicky... » Il ferma de nouveau les yeux puis prit une grande inspiration comme pour se donner plus de courage, avant de se lancer sur un ton un peu plus assuré. « Je voulais m'excuser avant que je parte en Louisiane. M'excuser d'avoir été aussi con. Je comprendrais tout aussi bien si tu ne veux pas me parler mais...Je voulais que tu saches à quel point je suis désolé. » C'était sûrement la nouvelle la plus difficile qu'il n'ait jamais eu à dire à quelqu'un. Il pensait que s'éloigner de tout ses problèmes l'aiderait à aller mieux, à retrouver du poil de la bête. Au final, Owen réalisait que cette décision était beaucoup plus difficile à mettre en œuvre qu'il ne l'aurait espéré, car de se dire que c'était peut-être la dernière fois qu'ils se voyaient avant longtemps voire pour toujours, était une idée qui lui paraissait invraisemblable. Du Owen tout craché, à s'imaginer le pire quand il n'y a pas lui d'être ! Parce que dans le fond, il sait très bien que son chemin reviendra un jour ou l'autre recroiser celui de Viktoria. Pourquoi alors serait-elle la seule personne vers qui il se tournait dans un tel état détresse ?
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Sam 9 Fév - 4:34
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Jeu 21 Fév - 22:34
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ft. Viktoria
Rarement Owen s'était senti aussi mal. Aussi seul. Sa bonne humeur s'était envolée - pouf - comme par magie. Puis elle apparue à lui tel un phare en pleine mer, en pleine obscurité. Parce qu'il y a ce lien solide qui les unit et peu importe si le fil s'emmêle, il le guidera toujours vers elle. Owen devrait le voir comme un signe, sauf qu'il se met des barrières tout seul. Oui Viktoria, il l'a toujours vu plus qu'une amie. Pas comme une soeur mais il la regarde. Juste ce que cet idiot se ment à lui-même. Il se fait du mal. Ils se font du mal. Parce que ce que le Crawford ignore c'est que elle, elle l'attend depuis toutes ces années. Elle attend qu'il se décide à admettre, qu'il fasse tomber ce stupide muret qu'il a érigé. Là il n'était qu'un homme perdu et son seul remède, c'était elle.
« Reste pas comme ça à l’extérieur, rentre… » Hésitant, il lança un regard interrogatif à la Xanielov l'air de demander si elle était sûre, mais sa décision semblait déjà prise. Alors il la suivit, la gratifiant brièvement d'un sourire reconnaissant en passant le porche, encombré de son sac de voyage magique sur le dos au point qu'il commençait à sentir une vive douleur à ses épaules. « Owen, qu’est-ce que tu me racontes là, comment ça tu dis que tu pars en Louisiane ? » Ses yeux fuyaient dans la direction opposée. Elle devait trouver cette décision quasiment prise sur un coup de tête absurde, comme cette stupide dispute de la dernière fois. « C'est compliqué.... » Alors pourquoi tu viens ici, si c'est pour dire ça ? Tu n'es qu'un crétin Owen. Un crétin. « Tu veux une coupe de vin…? » Le mot "vin" lui fit relever la tête. Peut-être que boire un peu devrait l'aider à se détendre. En compagnie de Vicky en plus. Les deux lui faisaient l'effet d'un antidépresseur. « Je veux bien s'il te plaît. » Vu le niveau au ras des pâquerettes de son moral, il risquait plutôt de finir la bouteille oui ! Non ce n'est pas bien et il le sait. Mais on ne pouvait pas dire qu'il avait les idées très claires là de toute façon. « C’est Priam… Ne te laisse pas berner par son air mignon… » Il l'avait vu, entendu et surtout sentit ce chaton se frotter contre ses jambes. Owen baissa la tête, et vit une petite boule de poil adorable réclamer de l'attention. Un petit sourire naissant se dessina sur son visage, se penchant pour tenter de caresser Priam. Mais tiraillé par le poids de son sac, il fut trop lent et l'animal s'échappa. Ah. « Ce n'est rien. Et puis j'adore les bêtes. Tu permets que je sorte Feather de sa cage par contre...? » Oui parce qu'une cage à porter sur son dos mine de rien, ça pèse un peu avec toutes les affaires qu'il avait embarqué avec lui. Le blond posa son sac au sol, l'ouvrit et en sortit une grande cage avec son aigle qui s'agitait dedans, exprimant sans doute son mécontentement d'avoir été forcé de rester là-dedans. Pas de panique. L'intérieur paraissait bien, bien plus grand vu de l'extérieur, et l'oxygène n'est pas ce qui manque. Owen libéra le rapace pour qu'il puisse se dégourdir les ailes. Feather ne perdit d'ailleurs pas une seconde de plus et s'envola par la fenêtre. Il avait de la change, l'animal. De ne pas être prisonniers par des emmerdes. C'est bien un truc de l'espèce humaine ça, à être soumis à des affects. Le Crawford s'assit sur une chaise et passa ses mains devant le visage. « Tu veux savoir pourquoi je veux repartir aux Etats-Unis ? Parce que rien ne va. J'ai plus l'impression d'apporter quoique ce soit à personne. Ni même à mon équipe, ni à mes amis, pas à même à toi. Et j'apprends quoi ? Les moldus qui menacent de s'en prendre à nous. Ce connard de Bael se tape ma copine et mon frère... » Sa voix se fissurait, il était sur le point de craquer. Toute cette colère, cette peine qu'il gardait au fond de lui depuis quelque temps menaçaient de se déverser comme une pluie torrentielle. Ses yeux brillaient, baissant la tête pour que Viktoria en voie le moins possible de cette expression meurtrie qu'il arborait. « Matt a osé me mettre à la porte. Son propre sang. Tu le crois, toi ? Il m'avait promis que jamais il ne me laissera tomber après tout ce qu'il s'est passé. » Ils ont tout de même vécu un meurtre brutal, celui de leurs parents. Que Matthew le vire de cette façon, c'était sûrement ce qui l'avait le plus blessé parmi tout ce bordel. Son ainé avait tenté maladroitement de le retenir, mais le mal était fait;
Owen se leva finalement, s'approchant de là fenêtre par là oû venait de filer son compagnon à plumes. « Je m'en veux aussi vis à vis de toi. J'ai été con sur ce coup-là, j'aurais dû te croire que qu'il y avait anguille sous roche avec l'autre crétin... » Ce que sa meilleure amie ignorait, c'était qu'Owen et Rebekah entretenaient une relation plutôt libre. Chacun faisait de la drague de son côté mais son meilleur ami...Non, il ne pouvait pas. Il voyait leur liaison comme une trahison, un couteau qu'on lui aurait planté dans le dos. Bael n'avait pas intérêt à venir le chercher parce que dans l'état où il était, l'écossais risquait de ne pas le reconnaitre et de se prendre un poing dans la figure. Finalement, le blond se retourna vers Viktoria, les yeux rouges et vitreux. « Est-ce que c'est moi le problème ? » A force, il commençait à se poser des questions. Pourquoi lui, un garçon aussi adorable frappé par une telle malchance ? Malgré tout, il avait la chance d'avoir une amie comme Viktoria à ses côtés. Et plus que jamais il avait besoin d'elle.
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Dim 3 Mar - 1:50
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Lun 11 Mar - 13:36
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ft. Viktoria
Il était quand même gonflé de débarquer chez Viktoria après l'avoir traitée de menteuse vis-à-vis du fait qu'elle soupçonnait quelque chose entre Baelfire et Rebekah, pour ensuite revenir vers sa meilleure amie en rampant. Owen s'attendait à ce qu'elle le lui reproche, et ça serait tout à fait légitime de sa part qu'elle le fasse. Mais elle s'y abstint, touchée par la détresse de son ami. Pas comme son frère qui n'avait eu aucune considération. Aucune compassion en le larguant dehors. Même Viktoria avait trouvé ce geste révoltant. Il y avait de quoi !
Owen s'était rapproché de la fenêtre. Une habitude que le blond tenait de tout petit, à projeter son mal être à travers la vitre gelée. Lui avait cruellement besoin de chaleur. Et la seule capable de lui en donner, là, maintenant, c'était Viktoria. Elle s'était saisit de ses grandes mains avec une telle douceur qu'il s'était instantanément apaisé, levant la tête et la fixant droit de ses yeux bleus vitreux. « Écoute moi bien Owen… tu es la personne avec… le plus grand cœur que je connaisse. Tu es gentil, tu es… et je t’interdis de me contredire, mais une incroyable bonne personne. Et tu fais confiance aux gens et même si c’est une superbe qualité, parfois ça t’empêche de voir certains côtés… Pour Matt, je sais pas quelle mouche la piqué, mais je suis sûre qu’il doit s’en vouloir… » Le blond l'avait écoutée sans perdre une miette. Ca gentil...Il l'était même un peu trop des fois, c'est vrai. Quelque part, il voulait voir le monde tout en blanc pour tenter d'oublier l'horreur qu'il avait vécue durant son enfance. Mais le monde est mauvais, perverti par des personnes mal intentionnées qui profitaient de sa bienveillance pour lui faire du mal. Au final, il rentrait dans un cercle vicieux : en tentant de rester optimiste, il attirait son malheur;
Les mots de sa meilleure amie n'étaient qu'une pure vérité à entendre. Une supplémentaire blessure pour mieux être en mesure de la guérir ensuite, mais ce n'était en rien comparable à ce qu'on lui avait fait subir quelques jours auparavant. Owen avait parfois besoin d'être secoué pour y voir clair, sinon il restait cloisonné dans le faux et passait à côté de ce qu'il y avait de plus important. Sa famille, ses amis, et probablement un amour qu'il refusait de voir depuis le début. L'élan de tendresse Viktoria avait eu envers lui éveilla quelque chose de chaud, de famillier dans sa poitrine, qui s'intensifia lorsqu'elle lui caressa la joue. Il ne recula pas, ni par surprise, ni par rejet. Non. Il ferma plutôt les yeux, posant sa main sur la sienne et la serrant gentiment pour en apprécier le contact, gratifiant l'étasunien d'un sentiment agréable de réconfort. Une larme ruissela, aussitôt balayée par son amie. « Owen, tu n’as pas de problème, tu n’es pas le problème du tout… Tu n’es pas parfait, mais ce n’est pas de ta faute tout ce qui t’arrive. » Peut-être pas le meurtre de ses parents. Le Crawford n'aurait jamais pu le prévoir, à moins d'avoir un troisième œil. Puis il était jeune à l'époque. Aujourd'hui il était un homme adulte libre de faire ses propres choix. Sûrement n'avait-t-il pas fait les bons pour en arriver là.... Matthew avait raison. Son frère manquait cruellement de discernement. C'était d'ailleurs une des raisons pour laquelle il ne s'était pas lancé lui aussi à devenir Auror, le seul à ne pas suivre la tradition familiale des Crawford perpétuée depuis plusieurs générations à poursuivre une carrière dans la Justice. Du Owen tout craché ça, à faire l'inverse de ce qu'on attend de lui. « Je suis pas parfaite non plus, mais… je suis… encore fâchée et c’est vrai que je t’en veux, mais Owen… Je sais que jamais… jamais tu m’aurais laissé tomber s’il était arrivé quelque chose de mon côté et… je te laisserais pas tomber non plus. Même si je dois te botter un peu les fesses pour que tu comprennes quelques petites choses, je ne vais pas te laisser tomber… » Il eut un petit sourire incontrôlé en l'entendant dire "botter un peu les fesses" avant de réouvrir les yeux. Son rictus s'affaissa alors, tandis qu'il fixait intensément la Xanielov. Puis il vint subitement la serrer contre lui. « Tu me le promets ? » Murmurra-t-il, d'une voix craquelée par l'émotion. Tout ceci sonnait déjà comme une promesse, seulement...Pouvait-il lui faire confiance ? Son propre frère ne l'avait pas tenue. Oui, il devait possiblement s'en vouloir. Mais Owen n'était pas encore prêt à lui pardonner.
Pas encore.
Et étrangement, il sentait qu'elle la tiendra. Ce qui les liait est fort, et ce depuis leur rencontre dans ce parc près de chez eux il y a vingt-et-un ans. Le temps passe vite. Trop vite. Le plus drôle dans cette histoire, c'est qu'ils n'avaient pas tant que ça changé. Viktoria était la même que dans ses souvenirs. Il se demandait des fois si dans dix, trente ans voire plus loin encore, ils se fréquenteraient toujours. Puis il a à chaque fois cette folle pensée, celle d'imaginer terminer ses jours à ses côtés. Et à ce moment-là, c'étaient ses sentiments pour elle qui refaisaient surface. Tout ceci ne pourra potentiellement être possible que s'il en faisait l'aveu. Parce qu'au fond, Viktoria n'attendait que ça. « Est-ce que...Je peux rester ? » Rester ainsi blottis ou rester pour la nuit ? Le Crawford ne l'avait pas précisé. Mais si on lui en donnait l'autorisation, il accepterait volontiers les deux.
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Lun 1 Avr - 3:24
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Ven 5 Avr - 2:45
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ft. Viktoria
Les enlaçades et autres signes d'affections étaient monnaie courante entre eux. Il n'y avait pas de malaise ou de malentendu, juste une volonté d'apaiser les maux. En général, c'était plus Viktoria qui prêtait ses bras réconfortant que l'inverse. Owen avait beau être un homme adulte, il avait parfois besoin de quelqu'un pour lui susurrer qu'il n'était pas tout seul. Ce trouble affectif était dû à ce traumatisme causé dans sa jeunesse, celui d'avoir vu la mort de ses propres yeux. Il en avait fait des cauchemars durant longtemps qui revenaient aléatoirement à la charge. Le blond se levait de son lit, les draps trempés de sueurs, le front humide, le souffle court et le cœur battant à toute allure dans sa poitrine. Complètement désorienté confondant rêve et réalité. Puis il s'en remettait, se relevait, parce qu'il s'efforçait à se dire que tout finirait par aller mieux. Comme lui avaient toujours martelé Matthew et Viktoria à maintes reprises. « Je te le promets Owen… » L'entendre prononcer ses paroles lui faisait un bien fou. Il resterait ainsi enlacés toute la soirée si c'était possible. Ils se détachèrent finalement l'un de l'autre, et l'on voyait dans le regard océan du Crawford que ce dernier était reconnaissant. « Tu crois que je t’aurais autorisé à partir ce soir…? » Il y voyait un double sens qui l'avait soudainement amusé. Owen en lâcha un petit rire, avant de répondre. « Non...Non pas vraiment. »
Puis son amie d'enfance le conduisuit sur le canapé. Il avait comme un air de déjà-vu avec Rebekah, un bon mois auparavant lorsqu'elle avait perdu Antonio. Le blond l'avait longuement réconfortée, mettant tout en oeuvre pour effacer ses tourments. Là, c'était lui qui était à la place du tourmenté même s'il sentait beaucoup mieux à présent, calé dans ce fauteuil avec la douce Viktoria. Leurs doigts étaient liés dans une tendresse infinie, tête contre tête. Ses muscles commençaient à s'alourdir, de même que ses paupières. Avoir rôdé toute la nuit, secoué par une multitude d'émotions l'avait vidé. Il risquait de ne pas faire long feu ce soir à ce rythme. Un silence les berçait, jusqu'à ce que la Xanielov prenne l'initiative de le briser par une requête fébrilement formulée. « Ne pars pas en Louisiane, Owen… Tu peux rester ici autant que tu veux… le temps que tout s’arrange, que tout se replace… mais ne pars pas s’il-te-plait… » L'américain demeura silencieux, comme s'il réfléchissait puis il vint embrasser sa tempe avant de se nicher dans le creux son cou. Il sentait son délicat parfum, parfum qu'il connaissait par cœur à force. « Pourquoi tu ne viendrais pas avec moi dans ce cas...? » Suggéra-t-il à voix basse. Le blond finit par se redresser à moitié, levant les yeux vers Viktoria. « Là-bas juste toi et moi, loin de tout ça. De tout ces gens...De tout ces problèmes. » Il ne la forcera pas. Jamais. Mais la laisser derrière lui ferait mal. Puis y aller ensemble serait une occasion de se ressourcer, de retrouver les bons moments qu'ils avaient passé durant leur dernier voyage ensemble rien que tous les deux. Owen n'avait pas non plus oublié ce baiser qu'ils avaient échangé. Le goût de ses lèvres contre les siennes était encore à l'heure d'aujourd'hui resté gravé dans sa mémoire.
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Dim 21 Avr - 3:32
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Mer 1 Mai - 13:29
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ft. Viktoria
Il se sentait tellement...Bien. Ses soucis, soudainement envolés. Owen était blottit contre elle et il aurait aimé rester ainsi pour toujours. Evidemment, c'était impossible. Il était totalement en confiance. Avec elle, il se sentait pousser des ailes. A se dire que cette solitude qu'il redoutait tant n'était qu'une tourmente inventée de toute pièce. C'est pour cette raison que le blond lui proposa de le suivre à l'autre bout du monde, en Lousiane. Cet état qui l'a vu naitre, oû il avait grandi élevé par des parents aimants avant que tout ne lui soit arraché. Mais c'était aussi là-bas qu'il se sentait le plus revivre malgré le calvaire subit. Et en proposant à Viktoria de venir avec lui, l'étasunien pensait sérieusement qu'elle le suivrait avec le sourire. Sans aucune hésitation, comme ils l'avaient déjà fait il y a quelques années. Mais ce ne fut pas le cas, à sa plus grande déception. « Et Rebekah ? » Son sourire s'était aussitôt évanoui. Il ne s'attendait pas à ce que Viktoria lui pose cette question qui avait eu un effet repoussoir. Il garda le silence, les yeux rivés vers la fenêtre embuée. La déception s'emparait de lui, et se m'y presque à regretté d'avoir formulé sa proposition dans une situation aussi délicate que celle oû il se trouvait avec Rebekah. Ils étaient en froid à cause de cet enfoiré de Baelfire, et n'avaient aucunement prononcé ni du côté de l'italienne, ni celui d'Owen le mot "rompre." L'hésitation de son amie était légitime, quelque part, mais lui n'avait pas le même point de vue à ce propos. « Owen… je ne sais pas ce que tu comptes faire ou ce qui se passe… mais… je ne peux pas aller avec toi… En Louisiane si tu… es avec elle. Parce qu’on le sait tous les deux qu’elle ne me veut pas près de toi… » En réaction suite aux dires de Viktoria, le blond se redressa promptement comme un piquet. « Et pourquoi pas ? On est majeurs et vaccinés Viktoria. A part si tu ne veux pas venir, dis-le moi ça ira plus vite. » Lança-t-il sèchement, visiblement blessé. Il n'y avait plus rien de chaleureux dans l'expression de son faciès marqué par les cernes et le rouge autour des yeux pour s'être mis dans tous ses états. Se rendant compte de son soudain changement d'attitude désagréable, Owen s'apaisa, passa une main sur son visage puis pris une grande inspiration. « ...Je suis désolé. On devrait peut-être laisser tomber pour ce soir. Je n'ai pas dormi la nuit dernière et je crois que je commence vraiment à fatiguer. » Sa voix s'était faite plus douce, quoique emprunt de ce qu'il venait de dénoncer. Il sentait comme des crampes dans tous son corps, différentes de celles qu'il avait pu avoir après des scéances intenses d'entrainement lorsqu'il jouait au Quidditch. Non là clairement, le manque de sommeil et ce trop plein d'émotions risquait fortement de lui faire dire ou faire des choses qu'il risquerait de regretter. Il tomba en arrière contre le dossier du canapé et laissa sa tête rouler en arrière, pensif. Et alors que ses paupières commençaient à se fermer, il entendit des battements d'ailes dans la pièce. Puis une ombre passer au dessus de leur tête, largant quelque chose avant de se percher entre les deux amis d'enfance. C'était Feather qui revenait de sa balade avec petit cadeau : un rat mort, étalé à leurs pieds.
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