Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes, alors pensez à les privilégier pour vos personnages
Quelle est votre allégeance ? Développer quel camp votre personnage a choisi de rejoindre : Que pense-t-il de cette bataille en sous-main ? A-t-il un avis sur les moldus, les sorciers ? Que pensez-vous de la pureté du sang ? Etes-vous investi, impliqué ? Je suis une Auror impliquée dans l'Ordre du Phénix. Depuis la disparition de mon mari survenue en 2019, je me suis jetée corps et âme dans mon travail. J'oeuvre au quotidien pour tenter de préserver la paix entre sorciers et moldus. Issue d'une famille de sang pur, on ne m'a pas inculqué les mêmes valeurs que d'autres de mes semblables concernant la pureté du sang. Je n'ai jamais considéré que ce critère devait entrer en ligne de compte dans le choix de mes relations, et j'ai d'ailleurs épousé un Moldu (appartenant au Blood Circle, ce que j'ai découvert bien plus tard, et qui est à l'origine de son départ).
« La femme d'un seul amour »
Derrière l'écran Pseudo ϟ Chaton Age ϟ 29 Scénario ou inventé ϟ Inventé Comment as-tu connu le forum ? ϟ PRD Dernier mot ϟ Je suis toute rouillée niveau RP, soyez indulgents please
« crédit Junkiie »
Dossier ministériel n° 1202
Le nom de ma famille est Abbot et mes parents ont décidé de me nommer Elaine Delia. Je suis née le 12 janvier 1988 dans cette belle ville qu'est Oxshott, dans le Surrey, ce qui fait que je suis aujourd'hui âgée de 34 ans. Je suis une sorcière et de ce fait le sang qui coule dans mes veines fait de moi une sang pur. Lorsque j'étais enfant, je suis allée à l'école de sorcellerie de Poudlard, et j'étais dans la maison des Gryffondor, ce qui m'a permis de devenir aujourd'hui Auror. Cette situation me permet également de gagner ma vie de manière aisée et de vivre à Oxshott, Surrey, avec mon père. Je suis mariée, mais veuve aux yeux de tous et d'ailleurs, j'ai une préférence pour les hommes : un seul. Je me suis procurée il y a de ça quelques années une baguette magique et la mienne est faite en bois de tremble avec un cœur de crin de licorne et elle mesure 28 centimètres. Elle me permet de faire apparaître un cygne comme patronus. C'est elle aussi qui m'aide à combattre mon épouvantard qui prend la forme de Loïck s'apprêtant à me tuer avec un riddikulus où Loïck me redit les voeux de notre mariage. La dernière fois que j'ai pu sentir une potion d'amortentia, elle avait la douce odeur de notes subtiles de tabac, vanille et ambre qui rappellent l'ambiance tamisée d'un club de jazz. Je n'oublie évidemment pas mes rêves et lorsque je me place devant le miroir du rised, je vois la famille que j'aurais rêvé d'avoir. Il se trouve que je n'ai pas une particularité magique. Ah j'ai failli oublier, l'être qui m'accompagne aujourd'hui est une chouette et elle se nomme Lumen. Et pour finir je prête mon allégeance à l'ordre du phénix.
Caractère
Décrivez ici le caractère de votre personnage sous la forme de votre choix ~ (250 mots minimum)
Impulsive. Colérique. Tout feu tout flamme. Un tempérament difficile, je le reconnais. Mais je suis pleine et entière dans tout ce que j'entreprends. Ignorée par un père absent, qui m'a tenue responsable de la perte de ma mère - morte en couches - j'ai grandi nourrissant une colère et une rage envers lui et le reste du monde qu'il m'a été difficile de contrôler. Une fureur que je laisse facilement éclater auprès de ceux qui m’entourent, même pour des raisons futiles. Je peux parfois me montrer violente, dure dans mes mots car je ne sais pas communiquer autrement. Je ne fais jamais rien à moitié. Au travail, je suis l’impétueuse, celle qui fonce dans le tas sans se soucier des conséquences. La dangereuse aussi, qui ne réfléchit pas toujours suffisamment pour éviter de mettre sa vie en danger. Cela ne m’importe plus désormais. Ayant vécu la mort quand le seul que j’aimais m’a quittée, j’ai tout misé sur mon quotidien d’Auror, et je me fiche de ce qui peut m’arriver.
J’aime penser que je suis une personne fiable, de confiance. Egoïste comme une enfant unique, je refuse de regarder en face la peine que je pourrais causer aux quelques personnes qui m’aiment. Je n’en suis pas capable.
Avant Loïck, je ne croyais pas en l’amour. Je voyais ce sentiment comme une bizarrerie, ne comprenais pas toutes les émotions qui semblaient agiter les autres. Loïck a tout changé. Je prends des décisions vite, parfois trop vite, mais toujours de manière tranchée. Je suis toujours amoureuse de mon mari, même si je ne l’accepte pas. Il est ma plus grande faiblesse, et aucun homme n’a réussi à me le faire oublier depuis trois ans. Je n’arrive pas à me laisser approcher par d’autres, alors que je le devrais peut-être, qu’après tout le temps a passé. Je n’y parviens pas.
De nature plutôt sociable, je me suis entourée d’amis très chers à Poudlard et dans la vie active, envers qui je me montre loyale et fidèle dans la mesure du possible. En effet, je me suis renfermée sur moi-même et mon travail depuis quelques années.
Pensine
Sous la forme d'un rp, veuillez nous raconter un souvenir marquant de votre personnage, quelque chose qui a changé/marqué sa vie à jamais. (350 mots miniumum)
Je ne sais même plus pourquoi j’avais accepté cette invitation de Wendy. Mon amie, sorcière elle aussi, née-moldue, m’avait convaincue de l’accompagner à un concert, dans un bar de jazz moldu. Pas enchantée plus que ça, mais pas réfractaire non plus, je l’avais suivie indifférente, avais même enfilé la petite robe noire qu’elle m’avait presque forcée à acheter lors d’une session shopping, l’après-midi même. Je faisais de l’effet aux hommes, mais cela m’importait peu. Mes cheveux blonds mi- longs détachés, mes lèvres rouges, j’avais senti leurs regards en arrivant dans ce bar qui diffusait des chansons de Norah Jones en attendant le début du concert. En fermant les yeux, j’entends encore « Don’t know why », une chanson qui résumait parfaitement mon humeur du jour, me demandant au fond ce que je faisais là, me dirigeant maladroitement vers le comptoir, mon amie m’ayant laissée seule pour aller se repoudrer le nez. Parfois, la vie ne tient pas à grand chose. Ce court laps de temps, cette poignée de secondes, de minutes passées seule dans un bar bondé. Et si Wendy ne s’était pas éclipsée à ce moment ? Et s’il avait été malade ce soir-là, annulant à la dernière minute l’engagement pris auprès de ses amis moldus ? Et si je m’étais dégonflée finalement, refusant l’invitation à sortir ? Les choses auraient été bien différentes. Pour le meilleur, ou pour le pire ; au fond je ne saurais le dire.
Mais il était là, et moi aussi. Alors que je commandais un verre de whisky, me disant qu’il allait m’être bien utile pour supporter la soirée qui m’attendait et les débordements qu’il ne manquait jamais d’y avoir dans ce type de rassemblement, j’avais noté du coin de l’œil sa présence. Un mouvement furtif, cette sensation étrange, même sans l’avoir en face, que quelqu’un vous observe, quelque chose se passe. Mes réflexes d’Auror prenant le dessus, j’avais tourné la tête, trop brusquement sans doute, lui faisant peur peut-être. Mais non. Loïck me regardait intensément, assis au comptoir à quelques mètres de distance. Mon cœur s’était arrêté. Est-ce que vous croyez au coup de foudre ? Cette sensation brutale, tout à coup, que la personne que vous voyez est unique, le temps suspendu, que plus rien d’autre n’existe ? Cette envie irrépressible, incompréhensible, si soudaine de vouloir s’approcher, découvrir l’autre, tout en ayant la conviction profonde qui s’enracine au cœur presque immédiatement que vous ne serez pas déçu de ce que vous allez voir ? Une folie que de penser cela d’un parfait inconnu, a fortiori dans un contexte de nombreuses rencontres douteuses, quoique les clubs de jazz échappent peut-être davantage aux statistiques. Ne poussant pas plus loin mes réflexions métaphysiques embrumées, mon cœur avait repris ses battements en un rythme effréné. Loïck m’avait comme aimantée. J’avais avancé vers lui, sans le quitter des yeux, oubliant le verre commandé que le serveur venait de poser devant moi, et qu’il me demandait à présent de régler. Je ne l’avais pas entendu, un son dans ce brouhaha tout autour qui subitement n’existait plus, et j’avais rejoint Loïck, qui d’un même mouvement s’était levé pour venir vers moi.
« Salut »
Le mot était tombé comme une flaque, d’une banalité absurde. Je me serais giflée, mais en vérité je n’en étais pas capable, semblant avoir perdu l’usage de mon corps l’espace de cet instant. Mes mouvements étaient mus par tout sauf ma raison, mais peut-être un autre organe dont je niais l’existence était-il aux commandes.
- Salut, m’avait-il répondu en retour.
Il m’avait souri, d’un grand sourire franc qui avait dévoilé ses dents blanches, et j’avais souri moi aussi. Bêtement, avec des yeux de merlan frit peut-être, mais je n’avais pas réussi à cacher mon trouble. Des beaux mecs, j’en avait déjà rencontré, même fréquenté quelques-uns. Bien que sympathiques et intéressants au regard objectif de toute la société, et même plutôt cultivés pour certains d’entre eux, rien n’y avait fait. Aucun n’avait dépassé le stade des 10 mois de relation, cette étape fatidique où se profile à l’horizon le premier anniversaire de couple et toutes les questions qu’il engendre, comme se présenter sa famille, ses parents. Je n’avais d’ailleurs jamais pensé qu’une seule de mes relations arriverait jusque là. Encore une fois, j’avais tort.
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Invité
INRP
IRL
Mar 2 Jan - 16:42
Votre histoire
« La femme d'un seul amour »
Sous la forme d'un rp, d'un journal, d'anecdote d'une liste de course si cela peu vous faire plaisir racontez nous de manière rédigée l'histoire de votre personnage ! (800 mots minimum/5000 mots maximum)
Trois ans. Déjà presque trois années écoulées depuis qu’il est parti. Disparu. C’est le terme qu’ont utilisé les journaux, dans les premiers mois ayant suivi son départ, une petite ligne parmi tant d’autres au fond d’une rubrique obscure que personne ne lit jamais. Loïck Bellingham est porté disparu, a été aperçu pour la dernière fois le samedi 2 février 2019. Si vous disposez d’une quelconque information permettant d’identifier l’endroit où il se trouve, merci de contacter le Daily Mail. J’ai détesté chacune de ces mentions si distantes, impersonnelles. Froides. Aux yeux de tous il n’était qu’un nom inconnu parmi la centaine, le millier d’autres noms recherchés suite à l’attentat du 2 février au Regent’s Park. Quelqu’un dont on ne parlerait plus le lendemain, lorsqu’une nouvelle disparition inquiétante aurait pris sa place dans le renouvellement perpétuel – presque cruel – de l’actualité morbide qui nous entourait. Mais il est mon monde à moi. Mon monde tout entier.
Mon père a cherché à me contacter tous les jours, les premiers temps. J’ai évité autant que j’ai pu ses lettres, ses tentatives de me joindre par cheminée voyant mon absence de réaction ; ses patronus, même. Il est allé jusqu’à m’envoyer cette forme de magie que je l’ai rarement vu créer, lui pourtant si peu bavard et épanché sur ses sentiments. L’ours argenté m’a délivré ses messages, et la forme de l’animal ne m’a même pas surprise, solitaire comme lui. J’imagine sans peine combien cela a dû lui être difficile, représenter un effort qu’il n’aurait sans doute jamais pensé devoir déployer un jour pour moi. J’aurai été son boulet jusqu’au bout, la honte ultime. Mais le mal était déjà fait. Trop tard Papa, tu as tiré un trait sur ta seule fille le jour où tu as refusé Loïck. Le jour où tu as nié mon amour pour lui, qu’il était celui que j’avais choisi. Tes arguments, au-delà de l’inquiétude raisonnable, n’étaient pourtant pas valables face à ce que je t’ai dit et que je n’ai jamais cessé de penser. Papa, je l’aimais, je l’aimais vraiment. Et je l’aime toujours tellement. J’ai eu envie de le crier, plus fort que tout, mais je n’ai pas réussi.
J’ai épousé Loïck un 1er juillet, sous un ciel bleu ensoleillé, dans la chaleur délicate de l’été qui éclôt tout doucement, avant la canicule étouffante qui survient généralement au mois d’août. Nous étions tous les deux, main dans la main, même pas bousculés par la cérémonie officielle à la mairie pourtant écourtée, dans une grande salle d’audience où se pressaient d’autres couples anonymes en attente. Même pas outrés de l’attitude hautaine de la greffière en charge ce matin-là, qui nous appelait les uns à la suite des autres, comme si nous n’étions qu’un numéro sur une liste de noms accolés et qu’il ne s’agissait pas du jour le plus important de notre vie. Complètement étrangère à cet univers moldu dont je ne connaissais rien, j’avais laissé Loïck me guider, prendre le rendez-vous, s’occuper des démarches administratives, des papiers à collecter, me contentant de prendre mon passeport sorcier que j’avais simplement tendu ce jour-là à l’officier, qui n’y avait rien vu d’autre qu’un document moldu, banal. Loïck m’avait demandé qui je souhaitais inviter, si je désirais une grande fête après la cérémonie. J’avais haussé les épaules, loin de cette idée de mariage en grande pompe auquel rêvent pourtant beaucoup de petites filles et qui ne les quitte jamais vraiment une fois devenues femmes. Pas moi. Je portais une robe d’été blanche, rien d’autre que quelques fleurs piquées ça et là dans mes cheveux, aucun bijou si ce n’est l’alliance en or jaune qu’il m’a passée au doigt, et que je n’ai plus jamais enlevée. Pas de chichis, rien ; et ça suffisait. Nous sommes sortis radieux, j’ai regardé Loïck, qui était devenu mon mari, et je me suis dit que la vie m’avait enfin laissée tranquille. Pour un temps au moins.
LE COMMENCEMENT.
Sans avoir à me plaindre d’une existence particulièrement triste, il faut dire que mon histoire n’avait pas commencé de la meilleure manière, en tout cas pas de celles qui laissent présager une fin heureuse. Fille de deux sorciers de sang pur mais qui, étrangement encore à cette époque, avaient réussi à négocier un mariage d’amour auprès de leurs familles – ne dit-on pas que l’argent achète tout ? – j’arrivai dans le monde plutôt sans encombres. Ou du moins l’étais-je supposée. Ma mère, Udela Abbot, vint contredire cette attente lorsqu’elle mourut en couches, en me mettant au monde, laissant mon père dévasté. Blessé comme jamais, il s’érigea une tour de solitude dans laquelle il s’enferma, ignorant le bébé puis bientôt la petite fille que je devins, me gardant bien à l’extérieur, inaccessible. Il ne se remaria pas. Comme on pouvait s’y attendre, Rudolph Abbot devint un sujet de discussion mondaine dans les salons des sangs purs, une société fermée d’où il préféra nous extraire tous les deux. En voulant nous épargner les ragots d’une part, le chagrin de ma famille maternelle d’autre part, mais aussi le mépris du côté paternel, pour qui décidément ce mariage d’amour avait été inutile jusqu’au bout – il nous coupa du monde.
J’eus donc une enfance relativement solitaire moi aussi, où les éclats de rire étaient rares, le silence plus courant. Coincée entre les murs de la bâtisse imposante mais délabrée au fil du temps, au point d’en devenir lugubre, du manoir familial d’Oxshott, Surrey, dans lequel j’avais été élevée, partir à Poudlard en 1999 fut pour moi une véritable libération. Enfin, je pus quitter cet endroit glauque et ce père absent, ne rentrant que de mauvaise grâce à Noël, une fête longtemps redoutée, et aux vacances d’été. Je regardais toujours avec tristesse le château au moment du départ, morne de l’anticipation des semaines d’ennui qui se profilaient, et que je passais généralement seule, mon père ne supportant pas que j’invite des amis et camarades rencontrés à l’école, dont la compagnie m’aurait pourtant été salvatrice.
L’ADOLESCENCE.
Loin de devenir une enfant timide et réservée malgré l’oppression du silence connue depuis toujours, j’en vins à me rebeller. Je sentais une colère grandissante en moi au fil des années, exacerbée par le mutisme de mon père face à mes questions et à mon existence toute entière. Une rage prête à jaillir comme un volcan en éruption, et qui finit par exploser l’été de mes quinze ans. J’osai alors jeter au visage de mon géniteur toute ma hargne, ma rancœur envers lui, son attitude, son absence d’affection, lui qui avait été tout sauf un père, lui qui aurait dû me porter comme deux parents mais n’avait même pas été capable de le faire comme un seul, lui qui m’avait ignorée, privée de l’amour dont j’avais désespérément besoin pour me construire. Comment ne pouvait-il pas le voir ? J’avais hurlé, piétiné, cassé tout ce qui m’était passé sous la main. Renversé tous les meubles, objets et bibelots de son bureau, la seule pièce du domicile familial où je n’avais pas le droit de pénétrer ; son antre, son secret. Rien n’avait pu apaiser ma colère. Je voulais déclencher une émotion, quelque chose, n’importe quoi. Papa, ne me vois-tu pas ? Papa, je suis là, pourquoi ne me parles-tu pas ? Je le regardais, fulminante, hurlant face à son visage impassible, criant dans mon propre esprit, dans l’attente d’une réaction de sa part.
Il n’avait rien dit. Pas un mot, un seul. Pas de colère, de remontrances, ni le savon traditionnel que n’importe quel parent aurait passé à son enfant face à un tel déchaînement de violence. Rien. Il avait élevé sa baguette, lentement. En un geste, avait effacé les dégâts que j’avais causés. Puis refermé la porte. C’était comme si, moi aussi, j’avais cessé d’exister. Mais avais-je un jour été vraiment là, dans sa vie, ou bien considérait-il que j’étais morte avec ma mère le jour de ma naissance qui lui fut si funeste ?
A Poudlard, Gryffondor avait été ma nouvelle maison, accueillant mon tempérament de feu, mes crises de colère que j’eus bien du mal à contrôler tout au long de ma scolarité. Je n’avais même pas tenté de les cacher, incapable de traiter avec recul la fureur qui m’agitait et que n’importe qui pouvait si facilement déclencher, pour des raisons même futiles. Impulsive mais entière, je préférais encore écoper d’heures de retenue que d’essayer de me maîtriser, même si je finis forcément par m’attirer les foudres de mes camarades rouge et or, mon égoïsme d’enfant unique me poussant à faire perdre des points à ma maison sans simulacre de remords.
Elève studieuse uniquement dans les quelques matières qui m’intéressaient – Défense contre les forces du mal, sortilèges, métamorphose – j’obtins mes ASPICS sans grande fierté mais avec la mention a minima « Effort exceptionnel » dans les 5 disciplines imposées par la formation d’Auror, et quittai ainsi l’école qui avait été mon refuge pendant toutes ces années, pour me lancer dans la vie adulte. Dès mes dix-huit ans, en 2006, je décidai de laisser derrière moi le manoir de mon enfance, un lieu qui aurait pu être si chaleureux, peut-être même mon endroit préféré au monde, si ma mère avait été encore en vie, et que j’avais eu une famille, une vraie, et la présence réconfortante d’une maman que je n’ai – au fond – jamais cessé de chercher.
LA CARRIERE.
Grâce à la fortune familiale, j’eus le luxe de choisir quoi faire de ma vie. Refusant de mettre un pied à Oxshott à nouveau, j’emménageai dans un petit appartement dans le centre de Londres, à peu de distance de marche de l’université Poudlard qui ouvrit malheureusement trop tard pour que je puisse faire partie de la première promotion. A la place, je décidai de m’enrôler chez les Aurors, d’apprendre directement sur le terrain, moi qui n’avais jamais été du genre rat de bibliothèque. J’imagine que ma vie commença à changer dans le bon sens lors de ces années-là. Les premiers temps chez les Aurors furent intenses, mais mon apprentissage ne s’en trouva que plus bénéfique. J’avais enfin l’impression de faire quelque chose d’utile, rejetant loin la pensée de mon histoire familiale, mon père, à qui je ne parlais presque plus sauf de manière épistolaire – quelques lettres par an. Je ne faisais même plus l’effort de rentrer pour les fêtes de Noël, ne perdant pas une occasion de partir en weekend avec mes amis, qui devinrent comme une famille. Si mon père avait pu être touché de mon absence, comme d’habitude, il n’en montra rien. Et les années défilèrent ainsi.
D’un caractère plutôt sociable, je n’eus pas de peine à forger des amitiés, certaines de Poudlard m’ayant d’ailleurs suivie dans la vie active. J’eus quelques liaisons avec des garçons de mon âge – peu nombreuses – et sans attachement très fort de ma part. Au contraire, je brisai le cœur de mon premier « amour », ne partageant pas la ferveur de ses sentiments. Cet amour dont tout le monde parlait, dont regorgeaient les romans moldus comme sorciers ; ce sentiment, cette espèce de valeur universelle à laquelle tout le monde semblait aspirer, ne me parlait pas. Pas encore. Je voyais l’amour comme une faiblesse, un danger, un risque de souffrir et de voir sa vie basculer dans le désespoir si on s’y laissait aller, comme ça avait été le cas pour mon père. A quoi avaient servi ces quelques années de bonheur partagé avec ma mère, avant mon arrivée, pour que tout s’écroule ensuite et le condamne à une vie passée en solitaire, le cœur enfermé pour toujours dans une gangue de glace ? Je ne souhaitais ce sort à personne, et certainement pas à moi-même.
Bien qu’ayant été élevée dans une famille de sang pur, je n’avais jamais accordé une grande importance, ni même véritablement prêté attention aux statuts de sang chez les sorciers. Pur, mêlé, né-moldu… Ce critère n’entrait pas en ligne de compte dans mes choix, qu’il s’agisse d’amitié ou d’entichement. Peut-être les choses auraient-elles été différentes si j’avais bénéficié d’une éducation familiale plutôt qu’apprendre seule sur le tas, mais ni mon père ni mes grands-parents qui demeurèrent toute mon enfance de parfaits inconnus, ne me transmirent de parti pris à ce sujet. J’évoluais donc doucement vers l’âge adulte, le cœur vierge, de préjugés comme de sentiments. Même les moldus, en soi, ne provoquaient pas chez moi de questionnement particulier. Je les côtoyais chaque jour, ayant choisi de vivre dans un quartier moldu fourmillant de vie, que beaucoup s’accordaient à appeler le quartier branché de Londres. Mon studio d’étudiante m’y convenait très bien, même entrée dans la vie active. Je n’avais d’ailleurs pas prévu d’en déménager de sitôt. Encore une chose sur laquelle je me trompais.
LOÏCK.
Le printemps 2016 marqua un renouveau indéniable. Les bourgeons de fleurs embaumant les airs, ce parfum de pivoine que j’aimais tant emplissant mes narines lorsque je passais devant la devanture du fleuriste en bas de chez moi ; tels sont les premiers souvenirs qui me viennent à l’évocation de cette période. J’avais 28 ans, toute la vie devant moi, je commençais à faire mon trou chez les Aurors, et même la pensée de peut-être, un jour pardonner mon père, amorçait un virage, tentant de se frayer un chemin dans mon esprit et ma vie bien remplis.
RP contenu dans le 1er post - Rencontre avec Loïck.
Spoiler:
Je ne sais même plus pourquoi j’avais accepté cette invitation de Wendy. Mon amie, sorcière elle aussi, née-moldue, m’avait convaincue de l’accompagner à un concert, dans un bar de jazz moldu. Pas enchantée plus que ça, mais pas réfractaire non plus, je l’avais suivie indifférente, avais même enfilé la petite robe noire qu’elle m’avait presque forcée à acheter lors d’une session shopping, l’après-midi même. Je faisais de l’effet aux hommes, mais cela m’importait peu. Mes cheveux blonds mi- longs détachés, mes lèvres rouges, j’avais senti leurs regards en arrivant dans ce bar qui diffusait des chansons de Norah Jones en attendant le début du concert. En fermant les yeux, j’entends encore « Don’t know why », une chanson qui résumait parfaitement mon humeur du jour, me demandant au fond ce que je faisais là, me dirigeant maladroitement vers le comptoir, mon amie m’ayant laissée seule pour aller se repoudrer le nez. Parfois, la vie ne tient pas à grand chose. Ce court laps de temps, cette poignée de secondes, de minutes passées seule dans un bar bondé. Et si Wendy ne s’était pas éclipsée à ce moment ? Et s’il avait été malade ce soir-là, annulant à la dernière minute l’engagement pris auprès de ses amis moldus ? Et si je m’étais dégonflée finalement, refusant l’invitation à sortir ? Les choses auraient été bien différentes. Pour le meilleur, ou pour le pire ; au fond je ne saurais le dire.
Mais il était là, et moi aussi. Alors que je commandais un verre de whisky, me disant qu’il allait m’être bien utile pour supporter la soirée qui m’attendait et les débordements qu’il ne manquait jamais d’y avoir dans ce type de rassemblement, j’avais noté du coin de l’œil sa présence. Un mouvement furtif, cette sensation étrange, même sans l’avoir en face, que quelqu’un vous observe, quelque chose se passe. Mes réflexes d’Auror prenant le dessus, j’avais tourné la tête, trop brusquement sans doute, lui faisant peur peut-être. Mais non. Loïck me regardait intensément, assis au comptoir à quelques mètres de distance. Mon cœur s’était arrêté. Est-ce que vous croyez au coup de foudre ? Cette sensation brutale, tout à coup, que la personne que vous voyez est unique, le temps suspendu, que plus rien d’autre n’existe ? Cette envie irrépressible, incompréhensible, si soudaine de vouloir s’approcher, découvrir l’autre, tout en ayant la conviction profonde qui s’enracine au cœur presque immédiatement que vous ne serez pas déçu de ce que vous allez voir ? Une folie que de penser cela d’un parfait inconnu, a fortiori dans un contexte de nombreuses rencontres douteuses, quoique les clubs de jazz échappent peut-être davantage aux statistiques. Ne poussant pas plus loin mes réflexions métaphysiques embrumées, mon cœur avait repris ses battements en un rythme effréné. Loïck m’avait comme aimantée. J’avais avancé vers lui, sans le quitter des yeux, oubliant le verre commandé que le serveur venait de poser devant moi, et qu’il me demandait à présent de régler. Je ne l’avais pas entendu, un son dans ce brouhaha tout autour qui subitement n’existait plus, et j’avais rejoint Loïck, qui d’un même mouvement s’était levé pour venir vers moi.
« Salut »
Le mot était tombé comme une flaque, d’une banalité absurde. Je me serais giflée, mais en vérité je n’en étais pas capable, semblant avoir perdu l’usage de mon corps l’espace de cet instant. Mes mouvements étaient mus par tout sauf ma raison, mais peut-être un autre organe dont je niais l’existence était-il aux commandes.
- Salut, m’avait-il répondu en retour.
Il m’avait souri, d’un grand sourire franc qui avait dévoilé ses dents blanches, et j’avais souri moi aussi. Bêtement, avec des yeux de merlan frit peut-être, mais je n’avais pas réussi à cacher mon trouble. Des beaux mecs, j’en avait déjà rencontré, même fréquenté quelques-uns. Bien que sympathiques et intéressants au regard objectif de toute la société, et même plutôt cultivés pour certains d’entre eux, rien n’y avait fait. Aucun n’avait dépassé le stade des 10 mois de relation, cette étape fatidique où se profile à l’horizon le premier anniversaire de couple et toutes les questions qu’il engendre, comme se présenter sa famille, ses parents. Je n’avais d’ailleurs jamais pensé qu’une seule de mes relations arriverait jusque là. Encore une fois, j’avais tort.
Avec Loïck, tout était différent, comme j’eus vite l’occasion de m’en rendre compte. Dès le soir de notre rencontre, nous fûmes incapables de nous quitter, oubliant les amis avec qui nous étions venus à cette soirée, rejoignant plutôt la piste de danse où évoluaient quelques couples, pour y danser notre premier slow, sous la voix douce et envoûtante de la chanteuse de jazz en arrière-fond. Ni lui ni moi n’avions voulu perdre de temps, par la suite. Fils d’un employé de banque et d’une prof de mathématiques, Loïck était moldu, entièrement étranger au monde sorcier. Brouillé avec sa famille depuis des années, bien avant mon arrivée dans sa vie, je n’eus jamais la chance de rencontrer ses parents ni son frère aîné. Les relations avec ce dernier semblaient d’ailleurs plus que tendues, les quelques fois qu’il l’évoquait.
Notre différence de nature ne fut, étrangement, jamais véritablement un obstacle à notre histoire. A peine quelques mois après notre rencontre, l’automne 2016, je décidai de quitter mon vieux studio pour m’installer avec lui dans un deux-pièces au cœur de Londres, qu’il avait fallu rafraichir. Je nous revois encore, en salopette et bras de chemise, repeindre les murs de notre nouvelle chambre, avant que les pots de peinture au sol ne deviennent l’objet d’une des nombreuses batailles enfantines que nous avions parfois. La vie avec lui était si simple, si belle. J’ai beau chercher dans les tréfonds de ma mémoire, je crois que je n’ai jamais été aussi heureuse qu’à cette période.
Loïck avait fait sa demande vite. Le jour de notre premier anniversaire, un clin d’œil à ce jalon que je lui avais raconté ne jamais avoir été capable de passer auparavant. Après tout, si on avait tenu un an, on pouvait bien tenir une vie, m’avait-il dit en plaisantant, alors que je serrais sa main dans la mienne, me promettant de ne jamais, au grand jamais laisser fuir ce bonheur fou auquel je ne pensais pas avoir droit un jour. Un bonheur pourtant si éphémère.
Il m’avait donné des ailes, le courage d’écrire à Rudolph, ce père qui n’en était pas vraiment un, pour lui annoncer la nouvelle, lui proposer de lui présenter Loïck. Contre toute attente, il était venu, mal à l’aise dans le décor de notre appartement londonien dont les murs semblaient l’asphyxier, comme cela avait été le cas pour moi au manoir familial plus d’une décennie avant. Les années n’avaient pas épargné mon père, il avait vieilli, ressemblant presque à un vieillard malgré ses soixante ans, terré qu’il était à Oxshott dont il ne sortait jamais. Malgré moi j’avais appréhendé cette rencontre. Insensé, peut-être, après tout que connaissait-il désormais de moi, mon quotidien ? Comment aurait-il pu juger la personne avec qui j’avais décidé de passer ma vie ? L’illogisme était présent dans mon questionnement comme dans toute ma vie en général, décousue que j’étais dans ma gestion du temps, de l’argent, des autres, mais jamais dans mon amour pour Loïck, la seule constante immuable.
Fidèle à lui-même, Rudolph n’avait rien dit. Il avait passé l’après-midi assis dans notre salon, acquiescé, hoché la tête d’un air absent, distant, à chaque question et tentative de Loïck d’engager la conversation avec son futur beau-père. Puis il était parti, peut-être aussi vite qu’il était venu. Déçue de cette première interaction à propos de laquelle je ne m’étais pourtant pas fait de films, j’avais rassuré mon fiancé. Non Loïck, ce n’était pas toi, c’était lui. Lui et sa froideur glaciale, son incapacité à exprimer ses sentiments, ce stoïcisme qui, s’il ne m’avait pas étouffée, m’avait fait sortir de mes gonds plus d’une fois.
Le pire était survenu quelques semaines plus tard. A l’approche du mariage, mon père m’avait écrit une longue lettre, un événement malgré tout devenu de plus en plus rare au fur et à mesure de mon absence. Contre toute attente, sa lettre me mettait en garde, m’assurant que Loïck n’était pas celui que je croyais, mais un moldu qui en savait long sur l’univers sorcier, et ce depuis depuis des années. Mon père avait fait jouer ses relations – poussiéreuses mais qu’il avait malgré tout fait l’effort de réactiver – pour obtenir ces informations, tout un dossier incriminant Loïck, mon fiancé. Grotesque, insultes, balivernes, ramassis de mensonges, avais-je pensé aussitôt, refusant de croire une seule seconde à l’impensable, de regarder avec lucidité les faits se dressant sur le papier sous mes yeux. Incapable d’aller plus loin, j’avais jeté le dossier et la lettre aux flammes, jurant mes grands dieux de ne plus jamais parler à mon père. Mon choix était fait. Il y eut un avant et un après, comme dans toute décision bouleversante d’une vie. L’après était Loïck, l’homme de ma vie, la famille que je créais, délaissant l’ancienne, le jour où je l’épousai.
Le mariage ne fit que renforcer notre amour, en tout cas le mien. Convaincue d’être enfin à ma place, d’avoir trouvé la bonne personne, les préoccupations telles que le sang, la sorcellerie, la magie et le monde moldu me passant bien au-dessus de la tête. Difficile d’ignorer pourtant les remous que connaissait notre monde, à une époque où jamais la frontière entre sorciers et moldus n’avait été aussi fine, menaçant de mélanger nos deux univers pour de bon, sans retour en arrière. J’avais d’ailleurs quelque part déjà participé à atténuer cette limite, en dévoilant ma véritable identité à Loïck, rapidement après notre rencontre. Je lui avais tout raconté, n’épargnant aucun détail, mon éducation à Poudlard, mon métier, mes pouvoirs, déversant les informations sans y réfléchir à deux fois, à lui qui allait devenir mon tout. Aurais-je dû ? Je me doute aujourd’hui qu’il avait déjà parfaitement connaissance de tout cela. Le pire est en fait de ne pas savoir, de manière certaine.
LA CHUTE.
Un an et demi de mariage. L’année 2019 démarre dans un climat étrange, tendu comme un ciel d’été avant l’orage. Je ressens cette oppression, comme si l’air venait à manquer dans mes poumons ; respirer devient difficile. Depuis quelques temps mon mari est étrange, distant. J’ai l’impression que Loïck me fuit, ne parvient plus à croiser mon regard. Il rentre tard, répond évasivement à mes questions, se noie dans le travail. Je n’ai pas de doute, pourtant. Je l’aime, j’en suis sûre, il est mien ; notre amour est plus fort que tout. C’est ma conviction, la seule, celle que je refuse de voir vaciller. Même lorsque les inexactitudes s’accumulent, alors que les mensonges ne sont que le prémices de ce qu’il me cache, et que je ne vais pas tarder à découvrir, c’est inévitable. Je ne vois pas ; je le refuse, aveugle qui met elle-même ses œillères comme la femme bafouée que je suis peut-être. Ce n’est pourtant pas l’infidélité qui se cache derrière son comportement. C’est pire.
Le 2 février 2019, ma vie éclate. Tout éclate. Je suis censée passer la journée avec mon amie Wendy, qui est devenue maman il y a peu. Je dois aller la rejoindre pour déjeuner dans sa maison assez loin en banlieue londonienne, à 30 miles de chez moi. Loïck est parti tôt ce matin, agité, tourmenté comme je l’ai rarement vu, bien qu’il ait tout fait pour le masquer, adoptant une attitude nonchalante. Je le connais par cœur, mais je n’ai pas insisté, me sentant démunie face à la distance qu’il a mise entre nous depuis quelques semaines, mais qu’il délaisse malgré lui au moment de partir. Il me regarde intensément, comme à notre rencontre. Me fait promettre d’aller chez Wendy, de partir de la maison aujourd’hui. Suggère même que je passe la nuit chez mon amie. Dans ma tête les questions s’entrechoquent, je ne comprends plus, mais n’ai pas le temps d’en demander davantage. Il m’embrasse passionnément, me serre fort contre lui, sans la retenue qui s’érige entre nous comme une forteresse. Pas aujourd’hui. Ce baiser a le goût de notre mariage. Pourquoi ai-je l’impression que c’est le dernier ? Loïck se détache, me laissant seule dans l’appartement, ajoutant encore à ma confusion.
Chamboulée, le cœur retourné, je tente de mettre un peu d’ordre dans mes pensées, me préparer pour sortir. La chouette toque à la vitre de la fenêtre givrée, m’interrompant. Wendy annule notre déjeuner, son bébé est malade. Que se passe-t-il aujourd’hui ? Je suis perplexe ; on est seulement le matin et les évènements semblent déjà sens dessus dessous. Les paroles de mon mari tournent en boucle dans ma tête. Où est-il ? J’ai mal au cœur. Cette sensation du cœur lourd, serré dans ma poitrine ne me quitte pas ; je me sens suffoquer.
Je sors finalement cet après-midi là. Mes pas me guident au Regent’s Park, et je vois littéralement l’horreur se dérouler sous mes yeux. Le chaos. Alors que le feudeymon déchire la foule, je prends conscience que le monde est en train de basculer. Un groupe appelé le Blood Circle est sorti de l’ombre et manifeste son intention d’exterminer les sorciers. J’entends les cris, vois les flammes, les gens, sans doute sorciers comme moldus, courir en tous sens, et tout à coup j’ai peur. Je suis terrifiée et je pense à mon mari. Où est-il ? Il n’a rien dit en partant ce matin, mais il a forcément vu les infos, entendu de ce qui se passe. Il faut que je sorte de là, que je me mette à l’abri. Je veux revoir Loïck. C’est la seule pensée qui surnage dans mon esprit tandis que je me fraie tant bien que mal un chemin à travers la marée humaine, tous les sens en alerte. Encore quelques secondes, un dernier effort ; j’aperçois une trouée à travers la foule qui se rue vers l’extérieur.
Je n’ai pas le temps d’y parvenir. Tout à coup, à quelques mètres de distance, j’aperçois Loïck. Mon mari est là, debout un peu plus loin, ses vêtements sont tachés de sang et il est en train de se battre avec un sorcier. Un sorcier. Mon cerveau n’arrive pas à assimiler l’information mais c’est bien réel. Son adversaire pointe sa baguette sur lui mais Loïck le fixe avec rage, en vient aux mains. Le choc me cloue sur place et je manque tomber, entrainée dans un mouvement de foule. Rien ne se calme et je me retrouve projetée en avant, réduisant la distance entre la scène et moi. Mon esprit ne fait toujours pas la mise au point, je vois un groupe d’hommes entourer celui que j’ai épousé. Deux d’entre eux ont le crâne rasé, ce qui laisse apparaitre un cercle derrière leur oreille. Un troisième s’approche de Loïck, et je note un instant la ressemblance frappante entre lui et cet homme plus âgé. Avant que la question ne me traverse l’esprit, le regard de Loïck croise le mien.
Je lui fais face, tremblante, interdite. Pour la première fois je vois dans son regard une émotion inédite, un mélange entre la surprise, la fureur, la culpabilité, et l’amour.
« LOÏCK ! » Le cri m’échappe. Je refuse de voir, encore, même acculée devant l’évidence. D’un bond je le rejoins, le regarde dans les yeux, souhaitant plus que tout l’explication logique à tout ça qui va forcément suivre. L’homme plus âgé, qui est sans doute son frère aîné comme je le réalise trop tard, me jette un regard méprisant mais je n’en ai cure. Rien d’autre ne compte que mon mari. Un arbre enflammé à côté de nous interrompt notre échange de regards silencieux, manquant nous écraser. Dans un réflexe, Loïck m’attrape et nous projette tous deux à l’écart. Chancelante, je le regarde, ne sachant plus qui croire, plus quoi faire.
« Qu’est-ce que tu fais ? » je bredouille.
- Je fais partie du Blood Circle, m’interrompt-il brusquement.
Mon cœur sombre dans ma poitrine. Les mots se forment sur mes lèvres, tandis que je le fixe, les yeux écarquillés. Pourquoi, comment… ?
- Loïck ! l’appelle son frère, avant que j’ai eu le temps de formuler un mot.
Le groupe d’hommes semble l’attendre, prêt à décamper à quelques mètres de nous. Nous nous retournons vers eux, je vois la mâchoire de Loïck se contracter. Puis il me fait à nouveau face.
« Dis-moi que c’est faux, que c’est un cauchemar… » Ma voix est faible, je pleure sans même m’en rendre compte.
Il ne répond rien. Et tout à coup se détourne de moi, rejoignant les autres. Son clan, comme je m’en rends compte maintenant. A travers mes larmes, j’aperçois Loïck se retourner pour me jeter un dernier regard. « Je t’aime » semble-t-il articuler silencieusement. Ai-je rêvé ? Trop tard, il a disparu. C’est la dernière fois que je le vois.
L’APRES.
Je suis plus morte que vive. Profondément détruite par la trahison de celui à qui j’ai juré un amour éternel, je me jette à corps perdu dans la bataille, moi aussi. Je décide de rejoindre l’Ordre du Phénix courant février 2019. Loïck n’est jamais revenu chez nous, ayant abandonné toutes ses affaires sur place. C’est plus que je ne peux supporter ; je n’arrive pas à rester là-bas, chez nous, dans cet appartement témoin de notre amour qui aujourd’hui me rend malade. Je reprends mon nom de jeune fille. J’ai besoin d’effacer, de tirer un trait sur notre histoire, sur mon mariage, qui n’a été qu’un leurre, un mythe. Il m’a bernée. M’a-t-il jamais aimée ? Depuis combien de temps savait-il ? Les questions tournent en boucle dans ma tête sans que j’ai de réponse à leur donner. Je ne veux pas savoir. J’ignore ma souffrance, je la noie dans un naufrage en me précipitant à l’assaut avec toute la férocité dont je suis capable, dans toutes les missions que les Aurors et l’Ordre veulent bien me donner. Je veux oublier.
Mais mon corps lui, n’oublie pas. Le pire survient en avril. Alors que je rentre exténuée d’une mission, épuisée de duels acharnés avec de redoutables adversaires, mon corps me lâche. Une douleur immense me tord le bas-ventre, m’empêchant de marcher. Je m’écroule dans ma salle de bain, incapable de faire un geste, les larmes coulant sous la douleur, insoutenable. Le sang glisse sur le carrelage, en masse. J’ai l’impression que je vais me vider là, seule, sans personne. L’envie folle d’appeler Loïck, de crier son prénom me traverse, avant que je ne me rappelle qu’il n’est plus là. Et pourtant il est ici avec moi, il est aussi ce sang qui coule comme je le réalise finalement alors que l’évidence se dresse devant moi, au bout de mes doigts. Les nausées, les vomissements que j’ai voulu à tout prix refouler, cacher de mon entourage me reviennent en mémoire. Ces malaises, ces crampes à répétition, comme si la simple action de me lever me demandait davantage de courage qu’un marathon. L’absence de sang depuis des mois, avant aujourd’hui. Je sais déjà sans savoir.
C’est la vie qui s’échappe de moi, pas la mienne mais celle que je porte depuis des mois, le fruit d’une illusion sans doute, d’un amour que je croyais sincère et qui m’a brisée pour toujours. J’y croyais pourtant. J’y ai mis tout ce que j’avais, toute mon âme. Dans mon délire, j’entrevois une image de Loïck et moi, un enfant dans les bras, souriants. Celle à laquelle je pensais déjà en me mariant. Celle que j’étais persuadée de voir se réaliser un jour, ne pas demeurer au statut de rêve pour sans doute tout le temps qu’il me reste à vivre. Injuste. Comme le reste.
Alors que je me sens défaillir face à la dernière perfidie de la vie, un sursaut me retient. Papa. Je parviens à attraper ma baguette, formuler un sort… Puis je sombre.
AUJOURD’HUI.
Je travaille toujours au Bureau des Aurors, à Londres. Je suis une membre active de l’Ordre du Phénix. Je viens de fêter mon trente-quatrième anniversaire le douze janvier. Je n’ai, pour ainsi dire, plus que mon père au monde. Après le départ de mon mari, nos relations se sont considérablement améliorées. Il a pris soin de moi et j’ai ré-emménagé à Oxshott, où je m’étais pourtant juré de ne plus remettre les pieds. C’est mon père qui m’a trouvée dans la salle de bain en avril 2019, et m’a amenée à Sainte-Mangouste, où les médicomages m’ont annoncé officiellement que j’avais perdu l’enfant de Loïck. Le seul souvenir qu’il aurait pu me rester de lui, pour prétendre que notre mariage et notre histoire d’amour n’étaient pas qu’une illusion. Envolé pour toujours. Comme lui.
Je refuse de raconter mon histoire. Aux yeux de tous, je suis veuve. Personne ne connaît les détails. Personne ne m’intéresse. Mais tout au fond de moi, lorsque je suis seule et que je me sens – rarement – le courage d’entrer dans mon ancien appartement vide et regarder la vie que j’ai laissée derrière moi, je le vois. Dans ces jours de mélancolie, je l’admets : je suis toujours amoureuse de Loïck. La femme d’un seul amour.
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Raphaël Millet
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Lumos Je rp en : 0066ff / Anglais - #00ffff / Français Mon allégeance : La paix
Mar 2 Jan - 16:46
Coucou et bienvenue à toi
Bon courage pour ta fiche
Spoiler:
Soledad Velasquez
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Lumos Je rp en : #9999FF Mon allégeance : L'Ordre du Phénix, ma famille & Doryan
Mar 2 Jan - 17:05
Bienvenuuuue
Ohlala Rusamund mais quel bon choix Elle m'avait tellement scotché dans Gone Girl
Bon courage pour ta fiche !
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Daemon Mac Culloch
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Lumos Je rp en : #9900FF Mon allégeance : indécise. Toutefois, j' ai tendance à évoluer vers un ralliment à l'Ordre.
Mar 2 Jan - 17:22
Bienvenue parmi nous. J'ai hâte de découvrir le caractère de la dame. On se croisera peut-être quand j'intégrerai l'ordre.
Bonne chance pour finir ta fiche
Le bonheur Invité c'est lorsque vos actes sont en accord avec vos paroles.
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Abigail MacFusty
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Lumos Je rp en : #cc3333 & lightgrey Mon allégeance : Ordre du Phénix
Mar 2 Jan - 17:46
Oooh chouette une auror ! Bienvenue et bonne chance pour la suite de ta fiche (s'il y en a une lol) Au plaisir de te croiser en RP
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Aodhan O'Brian
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Lumos Je rp en : CD5C5C Mon allégeance : l'Irlande
Mar 2 Jan - 18:07
Bienvenue miss ! Et ne t'inquiète pas, ici on est gentils même avec les gens rouillés. Je l'étais aussi mais les gobiens ont mis de l'huile et tout, et maintenant je suis comme neuf Hâte que tu sois validée j'ai besoin d'un Auror pour attirer Aodhan vers la lumière si ça te branche bien sûr je te force pas, c'est vraiment pas mon genre de forcer les gens
A bientôt
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Lumos Je rp en : goldenrod Mon allégeance : Ordre du Phénix
Mar 2 Jan - 18:26
Coucou coucou Moi je connais une nana qui était soit disant rouillée et maintenant elle a six comptes, je ne cite personne bien entendu... Bon courage pour ta fiche, je pense qu'on aura l'occasion de papoter lien !
Je connais
les doutes, les pleurs, la peur mais tout au fond là dans mon cœur, je sais, qu'un jour notre amour guidera nos pas, toujours. Si toi tu es près de moi, la nuit fera place au jour, tout s'éclairera puisque tu es là, l'amour nous guidera...
Hello, merci beaucoup à toutes et tous pour votre accueil
@Soledad : Ravie de voir une autre fan de Rosamund Pike, je suis aussi une inconditionnelle de Gone Girl !!
Et sinon @tous : avec plaisir pour créer des liens
@Aodhan : Carrément ! Si tu n'as pas peur de l'influence d'une nana presque folle, presque veuve (au choix ?) :D
D'ailleurs, je pense avoir terminé ma fiche Je suis vraiment rouillée sur les rp thème HP, j'espère que ça ira et que les mentions du Blood Circle sont cohérentes. D'ailleurs au passage, le contexte est vraiment super et se démarque du reste des forums HP je trouve, c'est vraiment ça (et le design et codage de malade) qui m'ont convaincue de m'inscrire ! L'histoire fait 5700 mots, mais il y a 700 mots de rp que j'ai mis dans le premier post, et remis dans le deuxième juste pour le placer dans la chronologie. Donc techniquement on est à 5000, ça paaaaaaaasse ? (la nana vient d'arriver mais est déjà dans l'abus haha)
Merci encore !
Saoirse O’Brian
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Lumos Je rp en : tan Mon allégeance : va aux Mangemorts
Mar 2 Jan - 20:14
En tout cas, pour du rouillé, ta fiche m’a l’air déjà hyper complète
Je viens avec Sha, parce que bah si t’as un lien avec le p’tit frangin, j’en veux forcément un
Est-ce qu’on prend deux secondes pour parler de ton choix d’avatar ou pas ?
Bienvenue par ici
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Lumos Je rp en : Mon allégeance :
Mar 2 Jan - 22:14
Bienvenue !!!
J'aime beaucoup ta petite Elaine. Un Auror de plus et en plus l'un qui suit l'Ordre du Phénix !
T'inquiètes pas pour être rouillée, le rp c'est comme le vélo ça revient vite
Bonne validation de fiche et amuses-toi bien avec nous !!!
Silence
… À pas feutrés … Je te vois … Je te trouve … Je te détruis … Tu ne peux pas m’échapper toi qui a tes tords. Oh ! Ne fais pas l’innocent, car je le sais. Je le vois … Au fond de toi, tu le sais aussi, non ? Oui. Tu seras ma vengeance.
Aodhan O'Brian
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Lumos Je rp en : CD5C5C Mon allégeance : l'Irlande
Mar 2 Jan - 22:26
Elaine D. Abbot a écrit:
@Aodhan : Carrément ! Si tu n'as pas peur de l'influence d'une nana presque folle, presque veuve (au choix ?) :D
@Elaine D. Abbot je suis déjà fan du principe. Non t'inquiète j'ai pas peur Je lis ta fiche dès que je peux ! (Ca devrait être demain normalement)
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Invité
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Mer 3 Jan - 15:19
Ouaiiiiis une Auror ! (et ex gryffondor en plus, c'est forcément qqn de bien )
Je plussoie les autres pour le choix du FC, Rosamund est vraiiiiiiment stylée de ouf Bonne chance pour la validation (il ne reste que ça si j'ai bien suivi !!) et à bientôt !
Par contre aide pas trop Aodhan hein, j'ai besoin de sa noirceur !!
Sienna Giacometti
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Lumos Je rp en : #5F9EA0 Mon allégeance : va à mon frère plus que tout, aux mangemorts par intérêt
Mer 3 Jan - 18:11
Hello @Elaine D. Abbot, avant que je puisse te valider, je vais devoir te demander de revoir l'âge de ton personnage Comme indiqué dans le règlement, on accepte une différence d'âge de 10 ans entre les célébrités et les personnages, or entre Elaine et la célébrité choisie il y a actuellement 12 ans d'écart (puisque tu indiques que ton personnage a encore 32 ans). Je te laisse modifier ça pour coller au règlement et faire les changements nécessaires dans ta fiche si besoin. Fais nous signe quand ce sera bon pour toi
Pour l'histoire et le nombre de mots, si la partie "en trop" est présente dans la pensine, ça nous convient comme ça
So cross my heart and hope to die
Invité
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IRL
Mer 3 Jan - 19:28
Merci à tous pour votre accueil, c'est trop cool
@Sienna : Pardon c'est moi qui ne sais pas compter, j'étais persuadée que Rosamund Pike avait 42 ans ! J'ai donc modifié et Elaine a bien 34 ^^ Désolée ! Normalement tout est bon alors
@Saoirse : Haha pas de souci, on se créera un lien sympa !
@Apollon : Merci beau brun, il est canon ton prénom
@Hera : Les best Merci !
Eirian Howl
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IRL
Lumos Je rp en : #00ccff Mon allégeance : Ordre du Phénix
Mer 3 Jan - 19:53
Bienvenuuuue sur le forum !
Une Auror, c'est trop bien Eirian aimerait justement en devenir un, on pourra se chercher un lien !
Spoiler:
On the run, falling to the depths
Do you know what it's like when You wish you were someone else Who didn't need your help to get by ? Do you know what it's like To wanna surrender ?
Sienna Giacometti
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Lumos Je rp en : #5F9EA0 Mon allégeance : va à mon frère plus que tout, aux mangemorts par intérêt
Mer 3 Jan - 22:19
Eh bien laisse moi te dire que si tu es rouillée, j'aimerais être aussi rouillée que toi j'ai adoré lire ta fiche, elle est longue mais très prenante, je n'ai pas vu le temps passer ! L'histoire d'Elaine et Loïck est belle (ah l'amoureux du BC, j'ai un perso qui a le droit à ça ), j'espère qu'il va débarquer sous peu, ça sent à la fois la beauté et le drama tout ça ! Merci pour la modification de l'âge, je te valide tout de suite !
Bienvenue chez les ...
Sorciers
Félicitation à toi te voilà fraîchement validé !!!
Tu vas pouvoir parcourir le forum de fond en comble et pouvoir rp à gogo ! Nous te conseillons tout de même de passer ouvrir ta fiche de lien et aussi ton hiboux afin de recevoir ton courrier. N'oublie pas de remplir ton profil, si un lieu te manque où si tu souhaites obtenir ton logement, c'est par ici que ça se passe. Afin de t'intégrer au mieux sur le forum, tu peux participer à ces petits défis exclusivement réservés aux nouveaux. Tu peux aller t'inscrire dans une faction pour ensuite recenser tes points dans la coupe des quatre factions. Tu peux également demander d'être parrainé sur le forum, pour obtenir un parrain ou une marraine, rendez-vous sur ce sujet N'hésite pas aussi à te détendre dans la partie flood et même à venir nous faire un petit coucou sur la chat box Si tu as une question ou même une suggestion tu peux venir dans ce sujet et n'oublie pas que nos boîtes à mp sont toujours ouvertes
Amuse-toi sur GoB !!!
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Dimka Dimitrov
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Lumos Je rp en : #2bbb98 Mon allégeance : Je suis neutre avec une tendance pour les mangemorts
Mer 3 Jan - 22:22
Oh bienvenue sur GoB
Ce choix d'avatar moi j'ai connu cette demoiselle dans orgueil et préjugés bien évidemment (mon film préféré (ceci dit je ne sais pas lequel l'est entre la version longue ou courte, difficile de faire concurence à Colin Firth pour le rôle de Darcy )
Brefouiiiiille
Citation :
Est-ce que vous croyez au coup de foudre ?
Moi c'est pour cette fiche que j'ai un coup de foudre Pour cette histoire, pour cette plume, poulalah j'ai adoré En lisant ta fiche, je n'ai pas pensé un seul instant au départ que Loïck serait du BC j'avoue, au départ je pensais qu'il lui était arrivé quelque chose Cela me rappel beaucoup l'histoire d'un de mes DC, celle de Leah qui à été fiancée à un membre du BC sans le savoir, mais elle l'a découvert après sa mort à lui pour le coup, je ne sais pas si on pourra en tirer quelque chose, mais même si elle est moldu, elle fait partie de l'ordre et elle est empathe peut-être pourra t-elle ressentir des émotions assez similaires aux siennes va savoir
Je m'étale pardon, en tout cas encore bienvenue par ici et puis hâte de voir l'avancée de ton Elaine sur le fofo J'allais te souhaiter bonne chance pour ta validation, mais ma copine staffienne est passée juste avant (Mais je plussoie tous ces compliments )
when your legs don’t work like they used to before and I can't sweep you off of your feet will your mouth still remember the taste of my love will your eyes still smile from your cheeks
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Mer 10 Jan - 19:47
Hello !
Je réponds mille ans après, mais je ne savais pas si le sujet serait verrouillé et si répondre sur un sujet de fiche validée était considéré comme du flood ou non
@Sienna : Merci beaucoup, le compliment me touche ! Je suis une romantique invétérée. Encore en pleine hésitation quant à faire de Loïck un scénario ou un PNJ j'avoue, pour l'instant Elaine reste "veuve" Et les histoires d'amour maudites BC/sorciers c'est la vie
@Dimka : Je réponds une semaine après mais encore merci, tellement contente de rp avec toi bientôt, on a des liens de folie en préparation Et hihi avec Leah qui fait maintenant partie de la rencontre Elloïck (oui ils ont un nom de ship alors qu'il y a même pas de Loïck ptdr ) Bref trop contente, merciiiiii
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Catching tear-drops in my hand - Elaine.
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