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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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Une surprise... FT Abigail et Harper.  :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Anonymous
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Mar 19 Juil - 15:40

(Une surprise..  )
Mai 2021

Aaron était maintenant au courant de la situation.. maintenant au tour de mes chères et tendres cousines. Commençons par Aby et sa petite femme Harper, un hibou était partie quelques jours auparavant.

«Aby, Harper,

Est-il possible de se voir ce week-end ? Il faut que je vous parle de quelque chose.

Avec mon amour,
Aiko


Une simple missive, courte mais efficace. Les deux sorcière m'avaient répondu positivement ne posant pas plus de questions. Je n'avais pas vraiment l'envie de leurs apprendre sur un morceau de parchemin, j'en profite pour passer par chez les parents juste avant de me rendre sur l'île. Poudre de cheminée pour aller de la boutique a chez eu et ensuite petite balade avec eux pour leurs apprendre la nouvelle.

Qu'Ils ont pris la nouvelle assez bien, heureux pour moi, ma mère fut un peu plus folle a l'idée d'avoir un petit fils ou une petite fille, ça la mise de bonne humeur pour le restant du mois. Quand je lui indique que je dois partir pour aller voir les deux jeunes mariées, elle a du mal à me laisser partir. Voulant à tout prix remettre la main sur mes affaires de bébé. Je lui indique que je repasserai plus tard et que nous verrions ensemble à ce moment-là. Je les embrasse et après un énième câlin et une énième félicitations je reprend la cheminée direction chez  les filles.

En quelques minutes me voilà rendu sur l'île de ma tendre cousine où elle a élu domicile il y a quelques années et où Harper la rejoint très récemment.

Je leur adresse un sourire, elles m'attendaient. Nous avions convenu d'une certaine heure, et j'étais juste à l'heure. Je m'approche d'elles et tour à tour les prend dans mes bras pour les embrasser et les saluées. Je fais bien attention que mon ventre camouflé sous un pull d'Aaron ne les frolles pas, sinon la surprise ne serait plus trop une surprise.

Un sourire aux lèvres , je les suis dans la cuisine où nous nous installons toutes les trois autour de la table.

«Comment allez-vous ? Ça fait un petit moment, vous avez pu en profiter ? » Commençons par prendre de leurs nouvelles avant de dire qu'elles seront très bientôt tantine d'un petit Macfufu, de pois chiches.. J'ai encore du mal à me dire que j'ai un petit être qui vit en moi. Ça a beau avoir  commencé il y a peu de temps … J'ai toujours un peu de mal à me rendre compte, parfois ça gargouille, comme pour dire "Hey, je suis là." Même si ce n'est pour le moment que l'indication d'une envie de manger, je met parfois ça sur le compte de pois chiches, même s'il est encore trop tôt pour le sentir.

Revenons à nos moutons, je sors de mes pensées. Car Aby me demande si je souhaite boire quelque chose, je lui dis juste qu'un truc frais fera l'affaire. Elle me regarde bizarrement, car même l'été j'ai tendance à prendre du thé. Mais mes petites lectures m'ont indiqué que la théine et la caféine étaient à proscrire à un moment donné. Autant le faire le plus tôt possible.



( Pando )
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Abigail MacFusty
Abigail MacFusty
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Lumos
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Mer 20 Juil - 8:26
Mai 2022

J’adorais retourner à Soay après une semaine de travail à Poudlard. Ce n’était pas toujours possible, mais quand nous le faisions, je me sentais libérée de certaines chaînes. C’était d’autant plus vrai maintenant que nous étions au mois de mai, que l’été approchait et que retourner sur mon île m’apportait le soulagement dont j’avais besoin. L’approche estivale était toujours compliquée. Cela dit, depuis l’accident, j’avais pris l’habitude de me morfondre toute seule, mais cette année, ce n’était pas le cas. J’étais mariée et je n’étais pas seule. Je combattais ma dépression comme je le pouvais, et plutôt que d’être totalement abattue, voilà que j’étais ivre de bonne humeur. J’étais vive, parlais avec une voix gaie et chantante, je bondissais partout en faisant tout tomber évidemment (je restais maladroite). C’était trop pour être normal, mais qui le remarquerait ? Hein ? Qui ?

Ce matin, nous avions convenu que Aiko passerait à la maison. Elle devait nous parler de quelque chose, dixit. Mais de quoi ? J’avais commencé une liste dans ma tête qui allait des suppositions les plus absurdes aux plus censées. Je savais qu’avec Aiko il fallait au moins s’attendre à quelque chose de sage, de rangée et de bien ordonné… mais bon, tout peut arriver. Voilà pourquoi je n’avais pas cherché à faire de grandes recherches, et je n’avais pas non plus cherché à beaucoup dormir.
Car même si j’essayais de rester joyeuse, mon sommeil et mon appétit qui manquaient tous deux à l’appel ne trompaient pas. Je déprimais… mais à l’envers.
Alors, ce matin, je bondissais du lit aux aurores et m’habillais en vitesse, laissant mon épouse se reposer encore. Une fois prête, je me chaussais et allais ouvrir l’étable pour libérer les moutons, Sleipnir et les poules. Je ramassais les œufs et, tout en trottinant joyeusement, je me rapprochais du bord donnant bien en face de l’île voisine, au loin, perdue dans les remous de l’océan. Tirant les jumelles que j’avais accrochées autour de mon cou et qui reposaient sur mon T-shirt blanc, je regardais mes voisins avec curiosité. Le couple était en train de se réveiller, leurs ailes étendues au vent et au soleil.
Parce que oui ! Aujourd’hui à Soay, il fait beau ! C’est un événement si peu commun que ça a le mérite d’être souligné. Cela me mettait davantage en joie, alors, après avoir passé de longues minutes à observer les dragons, je retournais à la maison, en courant.

Une fois dans la cuisine, je rassemblais le sucre, les œufs, la farine, le chocolat et d’autres petits ingrédients. Cuisiner était l’un de mes passe-temps, bien que je m’y prête que rarement. Aujourd’hui était une excellente occasion.
Bondissant jusqu’à mon téléphone et la petite enceinte que nous avions, j’enclenchais ma musique tout en me trémoussant alors. Faire des cookies en dansant c’est un concept, évidemment, il y en avait un peu partout dans la cuisine. Inévitablement, la farine termina un peu sa course sur ma joue et sur mes cheveux blonds dans le côté brun reprenait doucement ses droits.
D’un coup de baguette, je préparais le café de Harper sans jamais cesser de me trémousser au rythme des titres de musiques qui défilaient. Après avoir posé mes cookies frais sur la plaque de cuisson, je refermais la porte du four d’un coup de fesses tout en chantonnant.

- Satellite, an-han

Une fois les petits biscuits dans le four (vous avez compris la métaphore ?) je remontais les escaliers pour me glisser dans la chambre. À pas de loup, je remontais sur le matelas et pris le temps d’observer ma Belle endormie avant de la réveiller à coup de baisers tendres sans me préoccuper de mon apparence. Avec douceur, je lui susurrais des mots super sexy.

- Il est tard. Un baiser sur la joue. Ton café est prêt. Un baiser sur le nez. Il fait beau. Un baiser sur l’autre joue. J’ai fait des cookies. Un baiser sur le front. Tu peux déjà en manger un si tu veux. Un baiser sur le menton. Aiko va arriver tout à l’heure on saura enfin qui de nous deux avait raison !

Un baiser sur ses lèvres. Hé bien oui, les épouses MacFusty n’avaient pu s’empêcher d’ouvrir les paris (entre elles évidemment) pour savoir de quoi découlerait l’annonce de Aiko. Bondissant à nouveau du lit comme une puce, je dévalais les escaliers pour surveiller la cuisson de mes cookies tout en laissant Harper émerger.
Une fois l’heure arrivée, ma cousine nous rejoignit sur l’île et, comme d’ordinaire, l’accueil fut chaleureux.

- Ça va. On a profité… à notre manière, disons.

Je coulais un petit coup d’œil à ma femme avant d’inviter ma cousine à entrer et à s’installer sur le canapé. Après avoir demandé ce que voulait boire Aiko, j’opinais du chef tout en trottinant jusqu’au frigo, non sans m’encoubler dans un pied de la table à manger. Après avoir maugréé un juron, j’apportais les boissons fraiches, guillerette. Je n’étais pas surprise que, pour une fois, ma cousine veuille boire autre chose que du thé chaud, qu’importe la saison.
Posant le plateau avec les diverses bouteilles, je les indiquais une par une de l’index.

- Limonade, thé froid, eau, sirop, jus d’orange. Eeeet !!

Je courais à nouveau jusqu’à la cuisine pour ramener mes cookies après les avoir posés dans une assiette creuse, dont un ou deux s’échappèrent et tombèrent à mes pieds. Si les niffleurs n’y prirent pas garde, Poppy sauta sur l’occasion pour essayer d’en manger un. Après être intervenue pour lui retirer, écopant d’un coup de griffe au passage, je regardais mon chat.

- Le chocolat c’est pas pour les félins et en plus ça fait grossir.

Revenant vers les deux femmes, je posais enfin la nourriture sur la table basse.

- Et cookies tout frais !

Je me posais enfin sur le canapé en cessant de m’agiter dans tous les sens et servait mon invitée et ma bien-aimée avant de m’enfoncer parfaitement dans l’assise.

- Et toi alors ? Comment tu vas ? Quoi de neuf ?


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Harper MacFusty
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Lumos
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Ven 5 Aoû - 15:48
J'espère que ça se mange
Dans la vie, il y a plusieures catégories de problèmes, la matin, par exemple. Le matin lorsque vous n'avez pas envie de vous lever. Le matin parce que vous vous êtes couché trop tard. Le matin parce que vous devez partir travailler. Les matins qui vous rappellent que votre journée sera ponctuée de soucis. Et les matins où vous vous réveillez en sursaut parce que deux individus aux doigts palmés se disputent, positionnés de part et d'autre de votre oreiller. Les niffleurs poussent des cris stridents ressemblant vaguement à des insultes. Un bruit sourd, suivi de grincements de dents, indique qu'une gifle est partie, éraflant au passage le bout de nez de Harper qui dépassait, emmitoufflée dans les draps. En réponse, une main s'abattit sur sa joue. Assurément, le gifflé voulu rendre la monnaie de sa pièce au giffleur, et sa tentative a échoué.
« MAIS QU'EST-CE QUE VOUS FOUTEZ ENCORE ??? »
Elle avait démarré au quart de tour, les désaccords entre les deux créatures se révelant nombreux depuis leur arrivée à Soay. Fort heureusement, Théodore, toujours aussi bougon et sauvage, préfère rester à Soay tandis que Muriel suit partout sa sauveuse et nouvelle maîtresse adorée au point, parfois, d'être jalouse d'Abigail. Son cri suffit à les dissuader de se battre. Chacun d'eux partis se cacher dans un coin.
« Pourquoi faire des enfants alors qu'on dispose déjà de toute une tribut ? Peste-t-elle en repoussant une mèche de cheveux. Les niffleurs hériteront des Macfusty, comme ça on verra combien de temps ils tiendront face aux dragons ! »
C'est alors qu'Abigail fit son entrée, la gratifiant de doux baisers accompagnés d'une délicieuse odeur de café. Immédiatement, son humeur se transforme comme si un rayon de soleil venait de s'abattre dans leur chambre. Lorsqu'Abigail évoque leur pari quant au motif de visite de leur cousine Aiko, Muriel s'extirpe de sa cachette en brandissant un écriteau :
A : 2 gallions H : 2 gallions
Certainements qu'elle espérait récupérer les gains de la gagnante. Abi disparaît dans les escaliers, Harper consent à s'arracher mollement du lit, enfilant sa paire de tongs aux mauvais pieds. Sur le chemin de la salle de bain (quelque peu bancal car elle est mal chaussée), Harper gratouille Gérard sous le bec, donne une tape sur la tête d'Elizabeth qui lui lance un regard meutrier, et évite de toucher Grishkin, le phénix, qui n'a jamais été enclin à la proximité d'Harper. Le seul moment où le Phénix intéragit avec elle, c'est lorsqu'elle s'adonne à quelques expériences. L'oiseau de feu l'observe depuis son perchoir, comme s'il aimait être le témoin silencieux de ses bétises. Toutefois, jamais aucun contact physique n'avait lieu entre eux. Harper lui avait déjà envoyé des bouts de papiers maché pour le faire réagir, mais le Phénix restait de marbre. Même les chichis d'Elizabeth ne parviennent pas à froisser l'animal. Fraîche, habillée, mais affamée, elle rejoint son épouse dans le hall d'entrée pour accueillir leur cousine. Une délicieuse odeur de sucre règne dans la maison. Harper, qui n'aime pas cuisiner, se félicite d'avoir pour épouse une femme assez patiente pour perdre une heure de son temps à confectionner des cookies maisons. A son arrivée, Aiko les gratifie d'une accolade. Harper ne manque pas de remarquer le pull qu'elle porte en lui lançant un regard provocateur avant d'acquiescer à la déclaration de son épouse quant à leurs récentes consommations du mariage. Muriel, qui suit Harper comme un petit chien, les rejoint dans le salon en tapotant sa poche ventrale comme pour rappeler que des gains sont en jeu. Comme une puce carburant à l'électrique (what ?), Abigail étale boissons et friandises. Sans commune mesure, Harper croque dans un cookie en répandant des miettes sur le sol que les félins viennent picorer. Du pied, elle les repousse, mais les félins sont têtus. Lorsqu'Abigail intérroge Aiko, le professeur de Sortilège trouve que les questions sont trop vagues à son goût alors, elle ajoute :
« De quoi est-ce que tu voulais nous parler ? »
Assise sur le rebord du canapé aux côtés de sa maîtresse, Muriel acquiesce.
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Anonymous
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Sam 6 Aoû - 11:34

(Une surprise..  )
Mai 2021

«- Ça va. On a profité… à notre manière, disons.» Répondit ma cousine avant sa très chère femme. Puis elle a disparu vers la cuisine sans taper le pied dans la table qui se trouvait sur son chemin.. Ce qui me fait légèrement rire, mais je tâche de rester silencieuse pour ne pas me faire remarquer, j’ose même pas lui demander si ça va, le juron qu’elle lâche répond à ma question. Elle revient ensuite vers nous avec son plateau de boissons.

«- Limonade, thé froid, eau, sirop, jus d’orange. Eeeet !!» Propose-t-elle avant de disparaître de nouveau vers la cuisine et de revenir avec une belle assiette de cookies, mais manque de pot, rien que la vue de celle-ci me donne le haut le cœur.

«-Et cookies tout frais ! »Indique-t-elle avant de se poser sur le canapé auprès d’Harper et de moi-même. Je lui adresse un petit  sourire, mais ne tarde pas à lui répondre.

«Je sais combien tes cookies sont un délice, mais tu m’excuse par avance.. Je ne suis pas sûr que ca passera aujourd’hui.. » Dit-je à son encontre. « Mais je te prendrais volontiers un jus d’orange, ma belle.» Conclut-je. Mais Abigail par sur un autre terrain et me demande alors:

«- Et toi alors ? Comment tu vas ? Quoi de neuf ?» Puis Harper qui était resté dans le silence depuis mon arrivée renchérit sans crier gare, c’est ce qui fait la splendeur de notre sorcière bien aimée.

« De quoi est-ce que tu voulais nous parler ? » Je vais donc directement commencer par le pourquoi du comment j’ai demandé un entrevue avec mes cousines aujourd’hui. Comment dire les choses, comment les tournées avec facilité ? J’avais prévu un petit paquet avec un indice sur un bavoir, “Futures tantines”.. Je sors le paquet et le dépose dans les mains d’une des filles ( a vous de voir laquelle) et une fois le paquet à moitié ouvert, quand le mot tantines apparaît je m’exclame :


« SURPRISE » Avant de reprendre plus tranquillement,
« Je ne savais pas trop comment vous annoncer la grossesse et donc je me suis dit qu’un bavoir serait une super idée.. Vous aimez ? Je ne suis qu'à neuf semaines pour le moment, mais j’avais besoin que vous le sachiez, que ce soit vous, Moira ou mes parents. » Voilà un poid en moins sur mes épaules, je n’aurais pas à cacher la prise de poid et tout le reste ou à expliquer les nausées et les vomis du matin qui quand je suis a la boutique me font partir en courant presque vers les toilettes.. C’est un soulagement, j’ai moins l’impression d’être oppressé par la nouvelle et j’avoue que l’angoisse s'était mise elle aussi au côté de l'oppression en mode copain copine.

J’attend maintenant une réaction, des questions des deux jeunes femmes, parce que je suis pratiquement certaine qu’elles en ont.


« A part ça, j’ai lancé un projet de box mensuelle de livre a la boutique et si ça vous intéresse, je pourrais vous en envoyer une avec les types de livres que vous aimez. A Harper, Justine, tu sais l’autrice, me fait dire qu’elle a bientôt fini son nouveau livre et qu’elle t’en enverra un exemplaire dès que possible. » Et voilà une seconde surprise pour notre professeur, j’espère qu’elle sera contente de l’apprendre, j’ai eu la sensation qu’elle c’était mieux entendu vers la fin de leurs rencontre a la boutique quelques mois auparavant. Quand Harper cherchait désespérément à savoir avec qui j’étais et avec qui j’irais au mariage.




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Abigail MacFusty
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Mar 16 Aoû - 17:11

Mai 2022

Je laissais les deux femmes se servir en cookies tout en servant ma cousine de jus d’orange. Lorsque cette dernière m’indique ne pas vouloir manger, je haussais légèrement les sourcils toutefois, je n’insistais pas. Peut-être était-elle malade ? Moi-même ne m’étais pas servie puisque la dépression coupait totalement ma faim.
Comme dit, avec Harper, nous avions ouvert des paris sur la révélation d’Aiko. Je connaissais ma cousine et il y avait une multitude de possibilités. D’ordinaire, elle était une sorcière plutôt raisonnable et rangée. Quand bien même nous avions fait beaucoup d’idioties lorsque nous étions enfants, de nous quatre, en comptant Kyle et Moïra, ce n’était pas elle qui avait fait les quatre cents coups. Voilà pourquoi initialement, j’avais d’abord songé au fait qu’elle ait trouvé des livres pour nous… mais elle ne faisait pas autant de mystère pour ça d’ordinaire.
Voilà pourquoi j’avais encore réfléchi à mon pari. Lorsqu’Aiko partait en voyage, il n’y avait pas non plus de secret. Ça ne pouvait donc pas être ça ni la possibilité que je doive m’occuper de la librairie : en général c’était ma tante qui s’en chargeait.
Alors, si ce n’était ni les livres, ni un voyage, ni la boutique, qu’est-ce que ça pouvait bien être ?
Mon imagination était passée par les éventualités les plus étranges aux plus raisonnées. Ainsi, j’avais imaginé les possibilités telles que : elle va devenir professeur à Poudlard, elle est enceinte, elle va se raser la tête, elle veut changer de couleur de peau, elle veut changer de métier, elle va définitivement déménager au Japon, elle va se marier, elle veut chevaucher un dragon, elle veut nous faire part de son testament, elle a changé de marque de thé, elle va vendre la boutique, elle ne veut plus de cadeaux à Noël, etc.
Bref… une liste à rallonge avec laquelle je ne m’en sortais guère.
Il avait été convenu que nous devions deux gallions chacune à Muriel avec Harper, ce qui laissait deux possibilités de pari.
Dans ma grande innocence, parce que je savais Aiko responsable et réfléchie n’est-ce pas, j’avais choisi qu’elle voulait devenir professeur et qu’elle allait se marier, en mettant une troisième option sur le fait qu’elle soit enceinte.

Ces trois choix, dont le bonus, s’expliquaient aisément : Aiko aimait lire et apprendre et nous avions fait beaucoup de choses ensemble. Qu’elle veuille rejoindre le rang professoral ne m’étonnerait guère malgré son emploi du temps chargé à la librairie.
Qu’elle veuille se marier était la possibilité la plus probable à mes yeux. Notre récente union avec Harper aurait pu lui donner, ainsi qu’à Aaron, des idées, sachant qu’ils se fréquentaient depuis une dizaine d’années. Une fréquentation qui n’était pas uniquement faite de pureté et de virginité.
C’était pour cette dernière précision que j’avais songé au fait qu’Aiko soit enceinte, sans pour autant trop y croire. Encore une fois, je la savais assez mature pour faire attention et se protéger, d’autant plus qu’elle savait que j’étais dans une période de doutes et de remises en question concernant ma propre descendance.

Le calcul fait, je devais donc en tout trois gallions à Muriel. Également Harper si elle avait choisi trois options comme moi, car la dernière était véritablement difficile à mettre de côté tant elle était amusante.
Dans l’intention de calmer l’hyperactivité qui m’habitait depuis ce matin, je venais m’appuyer avec douceur contre Harper dans l’espoir de m’y lover. C’était sans compter une niffleuse possessive qui vint s’interposer entre nous en voyant mon mouvement. D’un bond, elle se faufila entre mon épouse et moi tout en attrapant ma main qui souhaitait innocemment rejoindre celle d’Harper.

Je n’eus pas le temps de faire la moindre remarque puisque ce fut à cet instant que ma cousine me tendit un paquet. Ainsi, je me redressais pour l’attraper et l’ouvrir. En découvrant l’intérieur, la surprise, la joie, l’hyperactivité et surtout l’amusement furent si forts, que j’éclatais de rire comme jamais je ne l’avais fait auparavant.

- BOUAHAHAHA !

L’exclamation venait vraiment du cœur tant elle avait été tonitruante. D’ailleurs, toute l’île sembla avoir sursauté. Grishkin, Elizabeth et Gérard eurent gonflé leurs pelages comme pour se rendre menaçants. Les grondements de sabots à l’extérieur indiquèrent que les moutons et Sleipnir étaient partis aux grands galops. Les sons stridents qu’émirent les poules indiquaient qu’elles avaient aussi été surprises. Poppy et Cactus feulèrent avant de sauter dans la cabane de leur arbre à chat. Théodore se faufila dans la salle de bain et Muriel bondit dans les cheveux de Harper.
Instantanément, je me repris pour poser mes mains devant ma bouche et me recroqueviller sur moi-même pour me faire toute petite.

- Pardon.

Je regardais les deux femmes, confuse avant de retirer mes mains de devant ma bouche. Hébétée, ne sachant pas qu’elle était la meilleure réaction à avoir, je bredouillais.

- Agbvh, pour une surprise, c’est une surprise ! Qui aurait cru que ça t’arrive avant moi mmh ? Une étincelle de taquinerie brilla au fond de mes prunelles. Je reprenais. C’était prévu ou pas ?

Question indiscrète et idiote, mais tant que nous étions dans l’intimité dans ma cousine (uniquement au sens figuré heureusement) autant y aller à fond. Je ne parvenais pas à me dépêtrer de mon sourire, d’autant plus lorsqu’elle essayait de changer de sujet. Non, mais vraiment, elle croyait vraiment nous donner la nouvelle comme ça et s’en tirer si facilement ? J’enchainais sans prendre garde à ce qu’elle venait de dire, même si j’avais retenu l’information. J’y reviendrais plus tard seulement.

- Vous allez emménager ensemble du coup ? Vous marier ? Donc, il est prévu pour décembre c’est ça ?

Profitant que la niffleuse ne soit plus entre nous, je venais enfin me lover contre Harper en venant entremêler mes doigts aux siens dans un geste empli de douceur et d’amour. Ainsi contre elle, sentant les battements de son cœur, je parvenais à y aligner les miens pour essayer de calmer mes névroses. Par ailleurs, sans m’en rendre compte, je lui serrais les doigts un peu fort.

- Si tu viens nous en parler, c’est que vous en avez discuté déjà entre vous ? Qu’est-ce que Aaron en pense ?

Si tenté que le père était bien Aaron. Dans le fond, je n’avais encore aucune certitude, Aiko n’avait absolument rien précisé. Alors ça, se serait vraiment le bouquet final.
En songeant qu’Harper et moi deviendrions des tantes, j’étais déjà en train de m’imaginer toutes les bêtises que nous allions pouvoir apprendre à la petite progéniture. À cette pensée, je raffermissais encore un peu ma prise sur la main de mon épouse.



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Harper MacFusty
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Dim 28 Aoû - 10:48
J'espère que ça se mange
Assises autour de la table basse dans le salon, les trois femmes discutaient en sirotant du jus de fruit accompagné dignement d’une dégustation de cookies. En vérité, Aiko et Abigail sirotaient leurs verres, pendant qu’Harper dévorait les cookies. Elle s’attaquait au deuxième biscuit à pleine dent lorsqu’Aiko leur tendit un paquet, réceptionné par son épouse. Encore un cadeau de mariage ? Les gens sont vraiment trop généreux. Sauf qu’il s’agissait en réalité d'un bavoir brodé des mots : futures tantines. Wait ! What ?
En prévision de l’arrivée de leur cousine, Abigail et Harper avaient lancé les paris. Abigail avait émis trois choix :
- Mariage,
- Professorat,
- Grossesse.
A son sens plus pragmatique (au sens de tous les autres, entendez « loufoque »), Harper avait misé, sans hésiter sur :
- Une séparation,
- Un nouveau mec,
- Et en troisième option, une transidentité.
Bah quoi ? C’était d’actualité, même chez les sorciers, et même si Abigail admettait connaître sa cousine comme sa poche, Harper lui rappela que rien n’est linéaire, les gens changeaient, comme le temps et la météo, et que souvent, leurs choix comportaient leurs lots de surprise. Mais un bébé ?
Harper était du genre « émotion à retardement », et elle ne réalisa pas tout de suite l’ampleur de la bonne nouvelle. En premier lieu, elle était extrêmement déçue d’avoir perdu son pari, d’autant plus que sa défaite serait mieux passée si Abigail s’était également trompée sur toute la ligne. Mais elle avait vu juste, même si leur réalité ne s’étendait pas à ce genre de nouvelle.
Assise entre elles deux, les petites mains habiles de Muriel glissèrent discrètement sa récompense dans une poche d’Abigail, se gardant deux galions pour la prestation de « teneuse de paris » qu’elle avait endossé. Ce n’est pas une esclave, elle ne travaille pas gratuitement ! Et puis les gallions sont dorés, tout ça… bref.
Lorsqu’Abigail évoqua sa surprise quant à la grossesse survenue avant la sienne, Harper manqua de lui rappeler ses doutes, qu’elle n’était pas encore prête, qu’elle n’en avait pas envie pour le moment, tout ça, tout ça, et qu’à ce rythme-là, tout Poudlard avait le temps d’avoir des enfants avant elles. Mais l’homme avisé à l’intérieur d’Harper Auburn savait que, pour sa tranquillité, il ne fallait SURTOUT pas dire ça à son épouse. Alors elle se contenta de finir de mâchouiller son cookie. Elle songeait également qu’Aaron allait devenir papa, avec toutes les responsabilités que ça incombe, et elle se promet de lui mettre convenablement la pression et se moquer de lui tout son content. Cette idée la fait sourire et, se replongeant dans la conversation, une fois qu’Abigail eut posé ses questions, elle s’essuya la bouche puis demanda :
« Pourquoi avoir attendu aussi longtemps pour vous mettre ensemble ? Sans vouloir t’offenser, si au bout de dix ans je m’étais mise en couple avec mon plan cul pour faire directement un enfant, qu’est-ce que j’aurai entendu ! On m’aurait assailli de questions et de mises en garde. Evidemment, tu me connais, vous faites bien ce que vous voulez hein. J’ai grandi sans père, c’est jouable. Et puis, nous serons là pour te soutenir, n’est-ce pas honey ? "
Elle resserra sa prise sur son épouse. Soudain, l’idée de railler Aaron lui paru beaucoup moins intelligente. Aiko étant devenue sa cousine, Harper venait de se faire frapper par un élan de responsabilité, et elle se demanda si, au lieu de le charrier, elle ne ferait pas mieux de le menacer pour qu’il endosse correctement son rôle auprès de l’enfant. Harper connaissait Aaron depuis bien longtemps. Elle savait pour sa loyauté, elle connaissait ses principes. Toutefois, ça ne coûte rien d’en rajouter une bonne couche. Au cas où. Rien n'est linéaire et les gens changent, comme le temps et la météo, n'est-ce pas ?
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Anonymous
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Ven 16 Sep - 17:40

(Une surprise..  )
Mai 2021

«-C’était prévu ou pas ? »  Avait demandé ma tendre cousine

«- Vous allez emménager ensemble du coup ? Vous marier ? Donc, il est prévu pour décembre c’est ça ? »  questionna-t-elle ensuite.

«- Si tu viens nous en parler, c’est que vous en avez discuté déjà entre vous ? Qu’est-ce que Aaron en pense ?»  Et voilà la question à un million, merci aby.

« Pourquoi avoir attendu aussi longtemps pour vous mettre ensemble ? Sans vouloir t’offenser, si au bout de dix ans je m’étais mise en couple avec mon plan cul pour faire directement un enfant, qu’est-ce que j’aurai entendu ! On m’aurait assailli de questions et de mises en garde. Evidemment, tu me connais, vous faites bien ce que vous voulez hein. J’ai grandi sans père, c’est jouable. Et puis, nous serons là pour te soutenir, n’est-ce pas honey ? » Fini d' ajouter Harper qui était restée silencieuse jusque là ..  Des questions auxquelles j'allais devoir répondre, ma gorge se serre alors .. J'inspire un grand coup avant de moi même reprendre la parole…

« C'était pas vraiment prévu non… j'ai eu un moment où j'ai un peu moins fait attention… et voilà, surprise… Un petit Macfufu est en route…» Comment leur dire que Aaron n'était pas au courant, que finalement il avait rompu et indiqué qu'il retournés chez lui, là où il était né.  J'inspire un grand coup …

«Il n'est pas au courant de la grossesse.. je.. il est parti.. Il a décidé de rompre et il est parti… » Un sanglots m'échappe.. j'inspire, j'expire du mieux que je peux pour reprendre.

«Je … Vous êtes les seules au courant que je ne suis plus avec lui.. j'ai pas eu la force de l'annoncer à mes parents… Je vais avoir un bébé.. » Petit rire nerveux. « Mais toute seule comme une grande… autant vous dire que je suis légèrement perdu… je suis heureuse et tellement triste..» Car au fond de moi je l'aimais ce con, mais quand il m'avait annoncée ça, je n'ai pas eu la force de lui dire qu'il était père.. C'est moi qui ne m'attendais pas à cela et qui suis tombée sur le cul. Je savais qu'il n'y aurait aucun jugement. Harper avait mis les deux pieds dans le plat en indiquant que c'était pas compliqué d'élever un bébé seule, que son père n'avait pas été présent et que ça ne l'avait pas empêché d'en être là où elle était aujourd'hui.

«Merci Harper, je suis certaine que je serais entourée du mieux possible durant cette aventure, même si le principal intéressé n'est pas là. Des enfants sans père, y'en a eu et y'en aura encore.. J'ai du mal avec l'idée .. mais je sais que les tantines, peu importe lesquelles, seront toujours là pour le futur membre du clan. Merci les filles, merci d'être vous et d'être là pour moi. »
Les larmes m'échappent alors, je renifle légèrement et essuie celle-ci du bout de mes doigts.. C'est une belle aventure qui se profile à l'horizon, je ne devrais pas être en larme, mais heureuse de ce que le destin a décidé pour moi. Mais les hormones en décident bien autrement, les larmes coulent et ne s'arrêtent pas. Bientôt mes mains ne sont plus suffisantes, je sors un mouchoir que ma mère m'a donné un peu plus tôt, au cas où les hormones comme elle l'avait dit, me joue de tour. Merci ma douce maman.

«Il est en effet prévu pour décembre.. aux alentours du quinze… d'après les calcules.. ça fera donc un bébé de Noël.. » Dit-je avec un petit sourire, essuyant les quelques larmes qu'il reste sur mon visage..

«Il faut aussi que je trouve de l'aide pour la boutique, au cas où je ne puisse plus m'en occuper moi-même à un moment où un autre de la grossesse… Les parents sont là mais c'est compliqué de toujours leur demander de l'aide.» Dit-je en conclusion.



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Abigail MacFusty
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Lun 19 Sep - 16:09

Mai 2022

Laissant Muriel prendre son dû, c’était de bonne guerre, je jetais un coup d’œil entendu à Harper alors qu’elle affirmait que nous allions soutenir ma cousine. Évidemment que nous allions la soutenir, quoiqu’il se passe nous serions toujours là pour elle. C’était aussi ça la force de la famille MacFusty, d’être ensemble pour se soutenir malgré les aléas de la vie. Cette vérité était d’autant plus frappante sachant que tout le monde essayait tant bien que mal de me soutenir durant cette future période de deuil et que je fuyais toute main tendue comme la peste. J’étais même certaine que Moïra se donnera pour mission de suivre la grossesse avec une attention toute particulière. Cette pensée me fit sourire alors que j’attrapais un cookie pour le tendre à Harper, me gardant toujours d’en manger la moindre miette.
Sentant le vent de la moquerie souffler sur ma nuque en la provenance d’Harper alors que je fis une plaisanterie, je refrénais un frisson, préférant me concentrer sur la conversation que sur les élucubrations de mon imagination. Lorsque Aiko prit la parole, je l’écoutais avec une attention religieuse, non sans froncer les sourcils. Comment un moment d’inattention pouvait engendrer une « surprise » dans ce genre de cas ? Un moment d’inattention menait tout de même à nonante-neuf (ouais je l’écris en suisse) pourcent des cas à ce genre de finalité. Ne me permettant toutefois aucune remarque, je me contentais d’un sourire poli envers ma cousine, la laissant continuer ses explications.
Mes sourcils s’arquèrent en apprenant que le père n’était pas au courant de la grossesse de ma cousine, mais d’autant plus en apprenant son départ. Le chien de garde qui vivait en moi prit le dessus. Je m’entendis alors prononcer.

— À peine vous vous êtes mis en couple qu’il fuit déjà ? Hé bah… Je grommelais un peu, mâchant mes mots pour ne pas piquer au vif mon épouse. Je savais qu’elle appréciait le sorcier depuis des années et je ne voulais pas interférer entre eux. Tant bien que mal, je tempérais mes propos.J’imagine qu’il avait ses raisons… mais peut-être devrais-tu quand même le lui dire ? Ça ne le fera peut-être pas revenir, mais au moins qu’il soit au courant quoi…

J’eus un soupir plein de compassion envers ma cousine qui, toute joie envolée, commençait à sangloter devant nous. Une nouvelle interrogation me taraudait alors. Diantre, pourquoi portait-elle un pull de ce mec qui l’avait mise enceinte puis abandonnée ? Décidément, j’avais passé un cap en amour. Un cap que je ne comprenais plus aujourd’hui, soit parce que j’étais devenue malgré moi une vieille aigrie, soit parce que j’avais perdu toute forme de romantisme ou encore parce que j’avais la naïveté de croire que mon histoire d’amour avec Harper était parfaitement acquise. Une pointe douloureuse de doute étreignit mon cœur. Au-delà de la peur de l’abandon, je craignais la possibilité qu’un jour, la femme à qui je tenais la main présentement, ne ressente plus rien pour moi. Après tout, le monde était constitué de bien d’autres sorciers et sorcières attrayants et divertissants plutôt que moi, timide, invisible et effacée. Si vite oubliée.
J’inspirais un grand coup pour chasser tous ces doutes absurdes et avalais nerveusement ma salive comme pour faire passer la pilule. Laissant Harper parler de sa propre expérience de vivre sans père, j’écoutais la réponse d’Aiko tout en réfléchissant à la situation. En voyant sa détresse, je ne pus m’empêcher de me relever, rompant alors le contact avec Harper si salvateur en ce moment pour moi. Rapidement, j’allais chercher un paquet de mouchoirs pour le poser devant Aiko, bien qu'elle ait le sien, et prendre place à côté d’elle en posant une main sur son épaule.

— Je suis désolée que ça t’arrive en de telles circonstances. Mais comme dit, tu sais que tu pourras toujours compter sur nous, sur Moïra aussi. Elle n’a pas le choix, elle n’est pas là donc je lui impose de ne pas avoir le choix, les absents ont toujours tort.

Malgré que la situation avec ma sœur s’était grandement améliorée depuis quelques semaines, je n’avais pas perdu la sale manie de la taquiner, devant elle ou non. Moïra et moi, c’était vraiment être comme chien et chat, et Aiko le savait. Sous couvert d’une plaisanterie malhabile en citant ma sœur, j’avais à cœur d’essayer de rendre son sourire à ma cousine. Après tout, l’annonce était belle, et si les agissements d’Aaron étaient discutables, ça ne devait pas entacher ce bel avenir qui se profilait pour Aiko.

— Le quinze. Ouh, on va devoir se mettre au tricot alors. Je relevais le menton en direction de Harper pour lui adresser un sourire taquin. Nous, tricoter. Et quoi encore ? Manquant de pouffer de rire, je reprenais. Tu vas y arriver. Ça va te demander de l’organisation pour les prochaines semaines, mais ça va se faire tranquillement. Faut essayer de ne pas te laisser abattre par la situation un peu merdique. C'est une bonne nouvelle et faut profiter de cette jolie occasion sans trop se soucier du reste, d'acc ?

Je serrais doucement l’épaule de ma cousine avant de me relever et de rejoindre mon épouse, non sans me cogner le petit orteil dans le pied de table. Je m’écroulais donc à moitié en lâchant quelques jurons. Ramenant mon pied vers moi pour le presser entre mes mains, comme si cela allait soulager la douleur, je retenais mon souffle, les paupières fermées.
Après un profond soupir, je reprenais la parole.

— Tu n’as qu’à passer une annonce pour la boutique. Si ça se trouve, un étudiant en demande de stage ou un libraire qui recherche un emploi seraient tout à fait enchantés de l’occasion. Je me rasseyais convenablement, appuyant mes coudes sur mes cuisses. Je me proposerai bien, mais j’ai déjà tellement de travail que j’accumule du retard, ce qui me prend du temps de sommeil.

Je savais que Aiko ne me demandait pas de me charger de la boutique, néanmoins j’avais à cœur de lui préciser que ce n’était pas par manque d’envie que je ne me proposais pas… mais bien par manque de temps. Attrapant mon verre encore vide, je me servais de thé froid et d’un geste, j’en proposais à mon épouse qui avait la bouche pleine de cookie. Par Merlin, combien en avait-elle déjà enfourné ? s
Je lui souris avec amusement avant de revenir sur ma cousine.

— Est-ce que tu prévenu Moïra ? Ou est-ce que tu as envie d'être suivie par un autre médicomage ?



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Harper MacFusty
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Dim 25 Sep - 16:52
J'espère que ça se mange
Harper se raidie. Les paroles d’Aïko semblèrent résonner dans son crâne, comme autant de répercussions douloureuses. Partie ? Genre comme ça : pouf ! Disparu ? Aaron s’en est retourné vivre dans son pays d’origine après avoir brièvement rompu avec sa petite amie et sans prévenir quiconque ? Ses amis par exemple ? La jeune femme s’apprêta à déverser un florilège de reproches mêlés d’insultes, mais c’était sans compter qu’à l’époque, elle était partie sans prévenir Rory, trop honteuse de sa rupture avec Abigail et du manque de crédibilité des raisons de son départ. Comment pouvait-elle reprocher un comportement qu’elle avait elle-même adopté par le passé ? Cet état des faits rend la situation encore plus douloureuse, et Harper s’agavr de n’avoir personne à qui s’en prendre. Pour sa défense, songea-t-elle alors, elle était âgée à l’époque de dix sept ans, non pas de la trentaine (où l’on est censé être plus mur et raisonnable) et elle au moins n’avait pas mise Abigail en cloque.
Concernant son inattention qui a conduit à l’inévitable, Harper n’émet aucun jugement. Par le passé, alors qu’elle enchaînait les conquêtes masculines, elle suivait un traitement contraceptif très strict pour être certaine que le monde ne pullule pas de mini réplique d’Harper Auburn. Elle était consciente que dans un état d’ivresse dû à l’alcool ou au plaisir, avec le surmenage du travail ou encore son étourderie notable, un moment d’inattention pouvait vite arriver.
Elle plongea dans un état second tandis qu’Aïko et Abigail discutaient, jusqu’à ce que le pied de son épouse contre la table basse l’extirpe brutalement de sa songerie. Réalisant qu’elle n’avait toujours pas terminé le cookie qu’Abigail lui avait tendu, elle entreprit de le dévorer en reprenant le fil de la discussion.
- On peut faire passer le mot à l’école, déclare-t-elle alors. Beaucoup de sixième ou septième année doivent chercher un job d’été. J’en parlerai à mes classes avant la fin du trimestre.
Harper n’en revient toujours pas qu’Aaron soit parti. Cela ne ressemble pas à son ami. Elle ressent l’étrange sensation de ne pas le reconnaître, ou peut-être ne l’avait-elle jamais véritablement connu ?
- Je… Je suis désolée pour le départ d’Aaron, finit-elle par dire, comme s’il fallait qu’elle vide tout ce qu’elle venait d’accumuler sur le cœur. Je n’aurais jamais cru cela de lui. Peut-être a-t-il ses raisons… ou pas ! Mais qu’importe ? Ce bébé naîtra dans la joie, la bonne humeur et une famille saine. Ce que beaucoup ne peuvent pas se vanter. D’autant plus que, comme l’a souligné Abigail, nous disposons d’un médicomage, autant en profiter. Et…
Lentement elle attrape un nouveau cookie qu’elle vint tremper dans son café en train de refroidir.
- Peut-être que la venue de ce bout de chou donnera des idées à certaines.
Elle croque dans son cookie ramolli.
- Je dis ça je ne dis rien, précise-t-elle sans regarder l’intéressée.
Harper n’avait jamais oublié le joli rêve qu’elle avait fait de leur possible futurs enfants, ni de son acception, envers Abigail, d’agrandir la famille Macfusty. Elle n’avait pas oublié non plus qu’elle avait rassuré son épouse, en lui assurant qu’elle déciderait de quand cette aventure serait mise en route. L’afflux d’hormone doit être contagieux.
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Lun 26 Sep - 17:08

(Une surprise..  )
Mai 2021

«_ A peine vous vous êtes mis en couple qu'il fuit déjà ? hé bah…» Furent les premiers mots d'Aby.

«Que veux tu que je te dise, nous n'étions probablement pas fait pour être ensemble, nous aurions probablement dû rester comme nous étions depuis toute ses années… mais maintenant j'ai… y'a un bébé entre les deux.. j'ai même pas eu la force de lui dire.. »Je me répète, certes, mais je crois qu'actuellement j'en ai besoin. Pour sur les informations rentre bien et que mon cerveau puise comprendre.

«_ J'imagine qu'il avait ses raisons… mais peut-être devrais-tu quand même le lui dire ?Ça ne le fera peut-être pas revenir, mais au moins qu'il soit au courant quoi… » un soupire s'échappe ensuite d'entre les lèvres de ma cousine. Au fond, elle n'a certainement pas tort, il faudrait probablement que j'écrive une lettre à Aaron, mais j'en ai aucunement la force pour le moment. Il a décidé de partir, je ne veux en aucun cas qu'il revienne à cause de moi ou de l'enfant. Je hoche la tête pour lui répondre silencieusement, disant ainsi oui. Mes yeux pleins de larmes, je les sèches du mieux que je le peux.

«_Je suis désolée que ça t'arrive en de telles circonstances. Mais comme dit, tu sais que tu pourras toujours compter sur nous , sur Moira aussi. Elle n'a pas le choix , elle n'est pas là donc je lui impose de ne pas avoir le choix, les absents ont toujours tort.» continua alors ma petite Aby, ce qui me fit sourire entre les larmes, elle avait le don pour me redonner le sourire. Et je savais au combien elle aimait taquiner ma seconde cousine…  C'est pour cela que ça me fit sourire, il est vrai que les absents ont toujours tort, désolée Moira. Après la jeune femme était déjà au courant, je l'avais prévenu un peu avant de venir par le biais d'un Hibou.

«_ Le quinze. Ouh, ont va devoir se mettre au tricot alors.» Au tricot ? J'ai bien entendu ? Je la regarde, levant un sourcil, puis je lâche un petit rire…

«Ma mère oui, mais toi je suis pas sur que le tricot soir une de tes activités de prédilection !» Conclus-je. Après je me trompe probablement, mais je n'avais jamais au grand jamais vu Aby touché à une pelote de laine ou bien même à des aiguilles pour le tricot.. Ma mère en faisait, ça j'en était certaine… mais Aby.. j'ai un gros doute là dessus.


«_ Tu vas y arriver. Ça va te demander de l'organisation pour les prochaines semaines, mais ça va se faire tranquillement. Faut essayer de ne pas te laisser abattre par la situation un peu merdique. C'est une bonne nouvelle et faut profiter de cette jolie occasion sans trop ce soucier du reste, d'acc ?»

«Oui… D'accord.. positif, faut que je vois le positif de cette situation… Un petit être humain sera bientôt parmi nous.» Dis-je en respirant un grand coup et en essayant les larmes qui restent sur mon visage. Aby me prend l'épaule et je lui adresse un sourire.

«Merci, merci infiniment les filles… » j'avais besoin de lui dire , de leurs dire, elles étaient là près de moi à essayer de m'aider le plus possible. Un merci n'était pas de trop. Et sûrement que d'autres vont suivre au fur et à mesure de la discussion.

«_Tu n'as qu'à passer une annonce pour la boutique. Si ça se trouve, un étudiant en demande de stage ou un libraire qui recherche un emploi seraient tout à fait enchantés de l'occasion.» Me dit Aby avant de reprendre presque directement.

«_Je me proposerais bien , mais j'ai déjà tellement de travail que j'accumule du retard, ce qui me prend du temps de sommeil. »

«_Ont peut faire passer le mot à l'école, beaucoup de sixième et de septième année doivent chercher un job d'été. J'en parlerai à mes classes avant la fin du trimestre.» intervient alors Harper.


«Je pensais en effet faire une annonce, mais j'avais pas pensé à en mettre une à Poudlard. Je m'en occuperai assez vite en rentrant et je vous la ferais parvenir par Hibou pour que vous puissiez la mettre à disposition des élèves. Et merci Aby, mais je ne vous aurais jamais demandé une chose pareil… je sais que ce n'est pas simple… » Elle était adorable, mais je ne voulais pas demander aux membres de la famille, chacun avait beaucoup à faire.

«_ Est-ce que tu as prévenu Moira ? Ou est-ce que tu as envie d'être suivie par un autre médicomage ?» me questionne alors ma cousine qui était revenue près de sa chère et tendre.

Je n'avais pas réfléchi à la question de médicomage, il faudrait que je ne tarde pas trop a y réfléchir. Et voir pour que ce soit Moira me semble pas une si mauvaise idée que ça.

« Moira est au courant, mais je n'ai pas encore abordé le sujet de savoir si c'est elle ou non qui suivra la grossesse.» Dis-je en souriant, les larmes étant un lointain souvenir, enfin pas si lointain mais elle était déjà séché. Enfin jusqu'à la prochaine fois. Je suis une vraie cocotte minute au niveau des émotions.

«_ Je … Je suis désolée pour le départ d'Aaron.» ajoute alors Harper. Je la regarde et lui sourit gentiment avant de reprendre la parole.

«Tu n'as pas a l'être… c'est pas de ta faute .. et au fond c'est probablement pas de la mienne non plus.. Ont ne sera peut être jamais.. mais ne soit pas désolée pour ça ..» dis-je en prenant mon verre sur la table et en le portant à mes lèvres.  

«_Je n'aurais jamais cru cela de lui. Peut-être a- t-il ses raisons… ou pas ! Mais qu'importe ? Ce bébé naîtra dans la joie , la bonne humeur, et une famille saine. Ce que beaucoup ne peuvent pas se vanter. D'autant plus que, comme l'a souligné Abigail, nous disposons d'un médicomage, autant en profiter. Et… » le et reste en suspens un petit temps avant qu'elle ne reprenne.

«_Peut-être que la venue de ce bout de chou donnera des idées à certains.» Elle marque une pause en croquant dans le cookie avant de reprendre.

«_Je dis ça je ne dit rien… » je souris doucement en regardant tour à tour mes deux cousines. Car oui Harper est une macfufu maintenant.

«Tu sais le destin décide parfois pour nous. Je n'aurais jamais pensé ça de lui non plus pourtant il n'est plus là… c'est la Stricte vérité… et je pense que peux importe si je lui avait dit ou non il ne serait probablement plus là..  Enfin, ça vous dit de changer de sujet, enfin si nous ne parlions plus d'Aaron ? J'ai ramené deux livres pour vous. » Dit-je en sortant deux ouvrages de mon sac a main, deux ouvrages au format poche qui je l'espère leurs plaira. Le titre ? Comment devenir la meilleure des tatas. Un petit clin d'œil à la situation avec une dose d'humour. Ce dont j'avais fortement besoin actuellement.



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Abigail MacFusty
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Mar 27 Sep - 14:37

Mai 2022

Je me mordais la lèvre, la main sur l’épaule de ma cousine. Pleine de compassion, mais ne sachant pas trop quoi dire, je jetais un coup d’œil vers mon épouse dans l’espoir d’y trouver une quelconque réponse. Je la connaissais par cœur, cette Harper MacFusty née Auburn, et en voyant son air figé et lointain, je devinais presque ses pensées. Deux vies différentes, des scénarios aux détails changeants, mais des histoires vaguement similaires.
Comme elle à l’époque avec moi, Aaron venait d’abandonner Aïko à l’aube de leur nouvelle relation. Quand bien même je voudrais lui refaire la tête au carré, je ravalais ma frustration pour deux raisons. La première était qu’Aaron était avant tout l’ami de mon épouse et parce que je ne voulais pas donner le véritable fond de ma pensée devant elle. Je la respectais trop, et par extension, je respectais trop Aaron, même si je condamnais son acte. La deuxième raison était que j’ignorais ce qui l’avait poussé à partir. Dans un sens, j’étais soulagée qu’il ne soit pas aux faits de la grossesse, car cela voulait dire que ce n’était pas ce qui l’avait fait partir. Il avait sans doute ses raisons, et s’il était parti pour accomplir un rêve, comme Harper à l’époque, alors je ne pouvais pas le blâmer. D’ailleurs, je n’avais jamais été en colère contre ma femme d’avoir voulu suivre ses objectifs et accomplir ce qu’elle voulait accomplir. Non, ce que j’avais condamné, c’était son abandon, c’était de ne m’avoir laissé aucune place dans ce rêve.
Mais c’était une histoire lointaine à présent bien que la cicatrice soit toujours là, dans mon cœur. La douleur se ravivait quelquefois, comme présentement, parce que la détresse d’Aïko me rappelait la mienne, à l’aube de mes dix-huit ans. À cette époque, Moïra avait essayé de me soutenir, mais je l’avais chassée. Kyle avait été le centre de mon monde et Aïko m’avait offert un soutien féminin sans faille.
Ce fut l’orteil frappé par la table qui chassa le passé de mon esprit durant un instant. Harper reprit vie et je hochais la tête à ses paroles alors qu’un visage me sauta directement à l’esprit.

- Je pense même que j’ai déjà une élève à proposer. Elle est appliquée et excelle dans son travail. Peut-être qu’elle souhaitera avoir un pied dans le monde du travail avec ta boutique, il s’agit d’Octavia Nott, je crois déjà t’avoir parlé d’elle. Avec elle tu pourras confier la boutique les yeux fermés, je pense.

Confiante, je souriais. Il était rare que je fasse une pleine confiance à mes élèves malgré le nombre qui venait me voir dans les écuries de l’école. Néanmoins, Octavia était l’une de mes protégées, nous avions beaucoup discuté ensemble et j’avais à cœur de l’aider. Je me doutais que devenir libraire n’était pas son plus profond désir, mais ça lui permettrait d’avoir déjà un petit bagage professionnel. C’était sans compter la passion qu’elle nourrissait pour les livres. Presque aussi intarissable que celle de ma cousine.

- Je lui en parlerais avant qu’on publie une annonce si tu veux, et je te redirais.

Avec un sourire doux, je la remerciais quant à ses mots. Je savais qu’Aiko ne nous demandait pas directement de l’aider à la boutique, mais si on pouvait essayer de donner un coup de main. C’était aussi ça le rôle d’une famille. Une famille qui se devait proche aussi lors des difficultés. Chez les MacFusty, il n’y avait que moi qui refusais obstinément l’aide de mes proches, d’autant plus avec la période de deuil qui pendait au-dessus de ma tête et qui m’empêchait aussi bien de dormir que de manger. Trempant mes lèvres dans mon thé, j’écoutais la réponse de ma cousine quant au suivi de sa grossesse. Encore une fois, je me contentais d’opiner du chef. C’était à Aïko de faire ce qu’elle souhaitait faire pour le suivi de sa grossesse, mais j’étais certaine que si elle le lui demandait, Moïra serait ravie de la suivre. Comme ça, ma cousine se rendra peut-être enfin compte à quel point ma sœur était chiante quand elle était notre médecin. Na. Galère partagée.

Regardant mon épouse du coin de l’œil alors qu’elle revenait sur le sujet d’Aaron, je me renfrognais un peu en déglutissant lentement. Les mots d’Aïko étaient sages, et j’admirais presque son courage, moi qui n’en avais pas eu autant à l’époque. De manière mesurée, je me risquais à prendre la parole à mon tour.

- Ce n’est la faute de personne, je pense… Mais, je sais ce que tu ressens… et si tu as besoin d’en parler, de vider ton sac, tu sais où me trouver. Quand tu en ressentiras le besoin, même au milieu de la nuit. Je soupirais un peu. Tout ce que j’espère, c’est qu’il a de bonnes raisons.

Je jetais un œil prudent vers Harper. Je ne voulais pas la blesser en prononçant ces mots. Lorsque cette dernière vint à parler de sa nouvelle famille, je souris en venant poser ma main sur sa cuisse avec tendresse… et évidemment, elle ne manqua pas l’occasion pour la saisir au vol. Je me raidis un instant, ce qu’elle du ressentir puisque je crispais sans le vouloir mes doigts sur sa cuisse.  Peut-être était-ce à cause du déni, ou encore par fierté, ou éventuellement parce que la situation était véritablement cocasse ou enfin parce que l’idée faisait réellement son chemin, mais je me mis à rire de bon cœur. Ce petit rire cristallin que je laissais si peu entendre, surtout au mois de juin, si proche du mois d’août. Je roulais mes yeux dans leurs orbites tout en desserrant ma prise sur la cuisse de mon épouse. Je lui attrapais la main pour lui embrasser les doigts, au grand damne de Muriel qui attrapa le bras d’Harper pour réclamer des caresses. Comme si son autre main n’était pas capable de lui en offrir tiens. Sans m’offusquer du comportement de la petite niffleuse, je répondais à ma femme avec une certaine désinvolture.

- Oh, mais l’idée est là, très chère.

Ah. Première nouvelle. Je l’avais dit, enfin. C’était un jour à marquer d’une pierre blanche. Abigail MacFusty ne s’était pas étouffée quand on venait à lui parler d’avoir un enfant et pour couronner le tout, elle avait dit qu’elle y songeait de plus en plus. Olala, dans quel pétrin je venais de m’enfourner moi ?
Mais pourtant, la vérité était là, et en réalité, j’étais heureuse de pouvoir enfin le dire, d’autant plus en présence d’Aïko. Oui, depuis cette merveilleuse journée à la fête foraine, depuis nos nombreuses discussions sur le sujet, l’idée ne me quittait plus. Je n’étais juste jamais revenue sur le sujet parce que la période estivale ne s’y prêtait pas, et Harper avait eu la délicatesse de ne pas remettre en reparler avant présentement. Néanmoins, durant mes nuits d’insomnies de plus en plus nombreuses, durant mes errances journalières dans la nature, durant les corrections des copies, mon esprit vagabondait toujours un peu plus sur ce projet… et peut-être qu’une pointe d’envie commençait à se creuser au fond de mes entrailles. Grain de lumière qui luttait avec vaillance et innocence contre le voile ténébreux du deuil.

Je clignais des paupières en revenant à moi lorsque Aïko sortit des livres pour nous les tendre. Qu’est-ce qu’elle avait dit ? Fronçant un peu les sourcils parce que j’étais toujours tirée par mes pensées, je me saisissais des livres et souris en voyant les titres. Je les présentais à mon épouse avant de faire un peu d’ironie.

- Tu as si peu confiance en nous que tu nous offres un guide des meilleures tatas ? Tu penses vraiment qu’on n’y arrivera pas sans ça ? Tu devrais plutôt t’inquiéter de comment sera Moïra tiens… J’élargissais mon sourire en penchant un peu la tête, reluquant du coin de l’œil la petite niffleuse qui ne lâchait pas l’amour de ma vie. Je revenais sur ma cousine. Alors, cette histoire de box mensuelle, raconte-nous, c’est quoi ?

Hé, non, je n’avais pas oublié… et si je pouvais écarter le sujet de ma propre descendance en changeant de sujet, ça m’allait tout aussi bien.


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Sam 15 Oct - 20:01
J'espère que ça se mange
Avec les nombreux chamboulements ces derniers mois, notamment la préparation du mariage, Harper s’était très peu entretenue avec son ami Aaron. Une vague de regret balaya son humeur, fronçant son nez comme si une bombabouse venait d’être placée sous son visage. Personne n’avait rien vu venir. A quoi bon se lamenter ? Ce n’est pas les regrets et les jérémiades qui aideront Aïko à surmonter cette mauvaise passe. Avec un bon coup de fouet au morale, Harper est persuadée que cette embûche cruciale semée sur sa destinée n’est peut-être pas forcément une « mauvaise » embûche.
En attendant, les joues de leur pauvre cousine ruissèlent de larmes, qu’Abigail tente de sécher, à l’aide de la maladresse d’Harper. Pour les couples lesbiens, il va falloir réviser l’adage « mon meilleur atout, c’est ma femme ».
Un sourire complice se dessine sur ses lèvres, appuyé d’un regard malicieux, lorsqu’Abigail, étrangement, ne relève pas sa boutade en y répondant plutôt… favorablement. Décidément, aujourd’hui, on n’est pas au bout de nos surprises. La main de son épouse posée sur sa cuisse ne laisse pas Muriel indifférente qui prend sa place auprès de sa maîtresse très au sérieux. Un comportement exaspérant aux yeux du pauvre Théodore qui préfèrerait se faire raser le pelage de près plutôt que de continuer d’observer ce manège éhonté de la part de la femelle. C’est bien ça que les humaines ont décidé de lui servir de modèle. On n’est pas sorti du nid, si vous voulez son avis ! Les cicatrices du jeune niffleur lui donnent un air encore plus renfrogné qu’il n’y paraît. Toutefois, la conversation entre les trois humaines ne le laisse pas indifférent. Avec minutie, dans la plus totale des discrétions, il se rapproche du fauteuil d’Aïko pour analyser la tristesse de l’humaine vu d’en bas. Théodore avait perdu toute sa famille, et malgré son attitude taciturne, il compatit à la douleur de l’humaine dont la tristesse est nettement visible. Bien que, il faut l’avouer, il ne comprend pas pourquoi elle s’attriste de la disparition de son mâle. Après tout, dorénavant, elle va pouvoir mener sa vie tranquille sans boulet attachée à ses pieds. C’est ainsi qu’il se demande s’il est possible d’enfermer Muriel dans une boîte et l’attacher à la patte d’un hibou pour qu’il l’emmène loin, dans un autre pays par exemple, où elle ne retrouvera pas sa route. Le nifleur, perdu dans ses pensées, est surpris lorsqu’Aïko se déplace pour farfouiller dans son sac, retirant deux ouvrages qu’elle remet à ses humaines. Tandis que ses maîtresses sont occupées à découvrir leur cadeau, il se poste aux pieds d’Aïko pour mieux la regarder, posté sur ses pattes arrière.
- La responsabilité de la tata, lit-t-elle à voix haute, se situe entre le rôle majeur des parents qui doivent poser un cadre et les grands-parents, qui doivent apporter de la souplesse. Elle est généralement hissée sur un piédestal par les enfants… pffffffff ! Evidement que cet enfant nous hissera sur un piédestal ! Ne pouvait-on avoir tata plus badasse que nous ?
Harper hoche la tête de gauche à droite, comme si elle était offensée par ce que raconte ce bouquin.
- Tu imagines honey, reprend-elle à l'adresse d'Abigail en arborant un large sourire, dans quelques années, nous l’aurons en cours.
Elle soupire puis ajoute :
- Pauvre enfant !
Elle éclate de rire, sans penser que de manière encore plus embêtante, un jour, elles auront leur propre enfant en classe et que cela risque de ne pas être de la tarte. Du moins, pour les enfants.
- Je pensais que l’avantage d’être tata est d’être irresponsable. Ce bouquin ne parle que de chose censée ! Déclare-t-elle, déçue. Mais ne t’inquiète pas, Aikö…
Son regard brille de malice.
- … nous serons à la hauteur.
Puis elle referme son livre qu’elle pose sur le canapé (Muriel en profite pour regarder les images) et cale plus confortablement sur le canapé pour écouter les explications d’Aïko quant à sa nouvelle idée sur les box mensuelles.
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Anonymous
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Sam 29 Oct - 18:41

(Une surprise..  )
Mai 2021

J’écoute attentivement ma cousine quand elle me dit qu’elle connaît une élève qui pourrait faire l’affaire pour la boutique. Une personne appliquée, voilà ce qu’il me faut, Aby m’assure que je pourrais lui confier la boutique les yeux fermés, je lui adresse un petit sourire avant de répondre.  

«Ecoute je serais ravis de m’entretenir avec elle, si elle le souhaite bien-sûr, je ne vais pas avoir le choix que de prendre de l’aide, donc si tu pense qu’elle peut convenir au poste, je te suis les yeux fermés, en general je n’ai jamais eu de mauvaise surprise avec toi. Puis j'ai aussi Eirian, de temps à autre, mais une aide supplémentaire ne sera pas de refus.»

Elle m’indique ensuite qu’elle lui en parlerait avant que l’on ne décide de publier une annonce, je lui fais donc oui de la tête. Elle m’adresse un doux sourire surement la suite de mon remerciement, elle ne peux pas m’aider mais je ne lui en veux absolument pas, puis je sais que même si je ne suis pas d’accord, mes parents viendront en renfort si le besoin est… J’inspire fortement, regardant mes deux compagnes du jour tour à tour,  Aby reprend la parole, elle m’indique que peu importe quand j’ai besoin elle sera la et conclut qu’elle espère que Aaron a de bonne raison d’être partie.. Je me sens de nouveau mal, et je me rends compte que dans mon mal être j’ai mis un des pulls qu’il a laissé à la maison en partant.. Je soupire, puis inspire pour couper la montée de larmes qui arrive.

« Je.. Il a très certainement ses raisons.. Et je me rends compte .. j’ai  vraiment du mal a me dire que c’est fini.. J’ai mis son pull pour venir.. Ça prouve bien que je suis encore accro.. Je…»

Je me décide à enlever le pull, heureusement dessous j’ai mis un petit t-shirt légèrement moulant. Une fois enlevé, je me lève et me dirige vers la cheminée ou je le jette sans un mot, je sort ensuite ma baguette et je lance un incendio. Le tissu prend immédiatement feu, je le regarde quelques minutes et reviens vers mes cousines, reprenant ma place et le cours de la discussion. Observant les deux jeunes femmes et écoutant Aby répondre au a la phrase d’Harper qui lui disait que l'arrivée de ce bébé  donnerait probablement des idées a certaines en parlant d’Aby. Elle lui répondit alors que l’idée était déjà là, ce qui me décocha un grand sourire.

Je garde le silence, les observant avec douceur. Aby me tire de mes songes quand elle me demande si j’ai si peur confiance pour leurs offrir un guide des meilleures tatas.

« J’ai confiance en vous si… Je l'ai juste trouvé très intéressant du coup je me suis permise de vous le porter. Je sais parfaitement que vous n’en avez pas besoin mais ça m'a fait sourire dans le magasin. Et t’en fais pas, Moira va avoir le sien aussi.» Je lâche un petit rire quand Harper lit à haute voix  une partie du livre et indique que le bébé n’aurait pas de tata aussi badass qu’elles. Puis elle parle ensuite de l’avoir en cours, je porte ma main a mon ventre.. On va attendre encore un peu pour l’envoyer à Poudlard.. Pour le moment, c’est mon petit haricot à moi.. Une chose que je ne partage qu’avec les gens que j’aime.

«Oui vous serez à la hauteur, je ne doute absolument pas. Pour ce qui est de la box mensuelle, ça va être une boîte avec quatre livres sélectionnés par mes soins sur les choses que vous prenez régulièrement ou que vous appréciez. Cela permettra en cas de fermeture d’avoir au moins quatre livres sur le mois et ça tous les mois. »Me voilà lancée, plus rien ne m’arrête.


( Pando )
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Abigail MacFusty
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Mar 1 Nov - 14:40

Mai 2022

Alors c’était acté. Connaissant ma mémoire chancelante du moment puisque j’étais bien trop occupée entre ma vie privée, mes devoirs administratifs dans les Hébrides et les examens de fin d’année, je préférais faire les choses immédiatement. Je me relevais donc pour aller attraper un bout de papier sur la table à manger et la plume que j’avais laissé là. Je travaillais un peu partout dans cette maison lorsqu’on observait attentivement. Les plantes attestaient de mes recherches en botanique pour mes créatures magiques. Les papiers étalés çà et là démontraient que je travaillais sans cesse, que ce soit de jour ou de nuit. Car oui, affectée par mes insomnies estivales, j’occupais les longues heures sans sommeil en travaillant. Ça se lisait sur mon visage d’ailleurs. J’avais les joues sensiblement creusées, mes yeux étaient cernés, et pourtant se dégageait de moi une énergie que je n’avais jamais eue en été depuis l’accident. Il était certain que la présence de Harper y était pour quelque chose. Donc, rapidement, j’écrivais une missive à l’attention de mademoiselle Nott, la scella puis envoya Gérard qui était tranquillement sur son perchoir en train de somnoler. Non sans hululer de courroux d’être ainsi dérangé, il fit néanmoins son devoir et s’envola par la fenêtre.

- Voilà ! M’exclamais-je à l’attention d’Aiko. Comme ça elle est prévenue tout de suite et tu auras directement une réponse de sa part.

Victorieuse, je fis de petits pas de danse étranges pour rejoindre le canapé tout en observant Théodore, aux pieds de ma cousine. Ce petit niffleur était vraiment l’opposé de sa sœur adoptive. Même s’il était du genre renfrogné, il était plus indépendant, mais aussi apparemment un peu plus empathique. Muriel n’avait d’yeux que pour Harper et je devais des fois prendre sur moi pour ne pas être jalouse de la petite créature, ce qui était absolument absurde.
Sans toutefois chercher à l’écraser, je repris ma place sur le canapé puis me recroquevillais comme je le faisais souvent, comme si je craignais de prendre trop de place dans mon propre logement. Amusée, j’écoutais mon épouse lire à voix haute un passage du livre.

- Évidemment que nous serons les meilleures. Rétorquais-je à Harper qui prétendait qu’on serait les plus badass. Mon sourire ne fit que s’étirer et une lueur étrange illumina un instant mon regard. Oui d’abord l’enfant d’Aiko, puis le nôtre. Je gloussais de bon cœur avant d’adopter un rire machiavélique théâtral. Nous allons leur faire vivre un véritable cauchemar ! Oh ! Je me réjouis, ça va être tellement amusant de conspirer contre eux ! Je suis certaine qu’ils feront de même pour nous, ce sera une guerre ouverte ! On mettra Moïra dans notre camp, on lui interdira de les soigner, ils devront se débrouiller par leur propre moyen mouhahaha ! Puis, j’écartais les bras et fis une révérence étrange. Et joyeux Hunger Games.

Belles perspectives d’avenir n’est-ce pas ? Encore une fois, je venais de noyer subtilement (ou pas) mon désir d’enfant qui grandissait dans une tout autre conversation. Est-ce que mes interlocutrices allaient s’en rendre compte ? J’avais bon espoir que non, car moi-même n’étais pas certaine de réaliser ce que je venais de dire. Toutefois, je me réjouissais que nous puissions être complices Harper, Moïra et moi. Pas uniquement envers nos descendants bien sûr, mais dans tous les moments que la vie nous offrira. Bien sûr que nous serons à la hauteur, je n’avais aucun doute là-dessus. Je ne doutais même pas que Harper soit une mère merveilleuse. Comme toujours, je doutais de mes propres capacités. C’était, en partie, ce qui me retenait et l’absence de mon frère était d’autant plus grande alors. Il arrivait toujours à me rassurer dans ces terribles moments de doutes. Il me manquait terriblement.
Ce gouffre dans mon cœur m’aida à retrouver mon calme. Je me ramassais à nouveau avant de répondre plus posément.

- Effectivement le livre a le mérite d’être original et je sens qu’on va s’amuser à corriger quelques lignes. Je jetais encore une fois un regard complice à mon épouse avant de continuer. On soumettra ces modifications à Moïra. On fera des comités. On a quelques mois ça va c’est bien pour s’organiser.

Je pouffais de rire sous cape (bien que je n’en aie pas) en m’imaginant les longues tables rondes qu’on pourra faire avec ma sœur adoptive pour préparer l’arrivée de cet enfant. Par Merlin, j’espérais que de tels plans n’arriveraient pas lorsque ce sera mon tour. En fait… peut-être devrais-je encore revoir mon désir de me reproduire ?
Je n’eus guère le temps de m’attarder sur la question, car Aiko nous fit l’exposé de son projet de box mensuelle. Intéressée, je l’écoutais attentivement avant d’opiner du chef.

- Ah c’est intéressant ça, mais du coup tu feras des box personnalisées pour chaque client ? Ça ne va pas te prendre un temps de fou ? Ce ne serait pas plus simple de faire des box générales ? Ça permettrait en plus à certains lecteurs de découvrir autre chose que ce dont ils ont l’habitude non ?

La vendeuse de la famille, c’était Aiko, pas moi. Je n’avais qu’une minuscule idée de ce que gérer un magasin signifiait. Mes tâches administratives pour les dragons étaient d’une tout autre nature et je n’avais pas la prétention de mieux connaître son métier qu’Aiko. En posant ces questions, je me basais sur ce que j’avais observé ailleurs et aussi ce qui me paraissait évident. Je savais à quel point ma cousine mettait du cœur à l’ouvrage quand il s’agissait de livres, mais j’avais aussi souci qu’elle se fasse vite déborder. Cela dit, la présence d’Eirian et peut-être d’Octavia prendrait davantage tout son sens, surtout pour les mois à venir. Quoiqu’il en soit, j’étais heureuse et fière de la voir prendre des initiatives et toujours chercher à élaborer l’originalité de sa boutique. Elle était dévouée à cette cause et dans le fond, cela me rassurait. J’appréciais la savoir à l’écart des conflits avec le Blood Circle, tout comme j’étais fort aise que Moïra reste en retrait également. Ça me permettait de ne pas trop me préoccuper d’elles en tant de conflits. Sur le terrain, nous n’avions qu’à veiller l’une sur l’autre Harper et moi. C’était bien plus simple ainsi. La famille passait avant tout.



Never Ending Circles
ANAPHORE


Une surprise... FT Abigail et Harper.  CBY7jAc
Une surprise... FT Abigail et Harper.  Banniz10

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Harper MacFusty
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Jeu 17 Nov - 7:27
J'espère que ça se mange
Pauvre Aïko. Evoquer Aaron lui rappela à quel point elle était attachée à lui, au point de porter l'un de ses pull-overs. Harper esquisse une moue compatissante, l'observant se lever pour jeter ledit pull dans l'âtre avant d'y mettre le feu. Les feux de cheminée sont heureusement encore de saison. Une douche chaleur s'élève le temps que le tissu soit terminé de se consumer, répandant une désagréable odeur de cramé, signe que le tissu ne devait pas être de bon marché, mélangé à des fibres synthétiques ou autres saletés.
— Accio pull rose, récite Harper.
Depuis l'étage, un pull rose à capuche se détache de la penderie avant de descendre les escaliers. Une fois entre ses mains, Harper le tend à Aïko pour l'inciter à se couvrir :
— Évite d'attraper mal dans ton état, cousine. Ne t'inquiète pas, c'est le mien, il te recouvrera convenablement.
Elle lance un regard taquin à son épouse tandis qu'elle plaisantait de sa petite taille.
Certainement faudra-t-il un moment à Harper pour se remettre du départ précipité d'Aaron. À l'inverse d'Abigail, elle refuse de croire que les raisons, peu importe ce qu'elles furent, étaient bonnes. Après dix ans de galipettes, Harper rejette de croire qu'Aaron ne connaissait pas assez Aïko pour savoir que ce départ lui briserait le coeur (quand bien même il n'était pas au fait de la grossesse). Mais après tout, à quoi bon s'embêter pour comprendre le comment du pourquoi ? Les faits sont désormais là, une nouvelle venue au monde s'annonce, la famille Macfusty a des préoccupations bien plus importantes que le mystérieux départ d'Aaron (qu'ils ne pourront de toute façon, jamais élucider).
Les deux cousines s'entendent, et Abigail griffonne un mot à l'adresse d'une étudiante.
— J'espère que tu  n'as rien contre les demoiselles je-sais-tout, balance Harper d'un ton dégagé en buvant son café (diantre ! Froid !!!). L'avantage, c'est qu'elle n'oubliera pas ton système de rangement.
C'était vrai.
Un sourire en coin se dessine sur son visage tandis qu'Abigail évite de trop mariner dans le sujet de leurs propres enfants. Le sourire d'Harper s'agrandit sous les airs théâtraux d'Abigail. D'un coup de baguette, elle fait réchauffer son mug de café.
D'une certaine manière, la grossesse en solitaire d'Aïko lui rappelle l'histoire de sa propre mère. À la différence près que Winnie Auburn souhaitait un enfant,  peu importe qui en était le père et au diable sa présence ! Ce comparatif, quelque part, mit du baume au coeur à Harper, comme un élan de courage, une poussée d'optimisme. Intérieurement, elle savait que le bébé d'Aïko n'aurait pas le même destin que sa soeur et elle, bien qu'elles aient reçu tout l'amour de leurs grands-parents. Le bébé ne grandira pas dans la rancoeur et la sensation d'être un visage à moitié dessiné. Et si un jour ce bébé décide de retrouver son père, Harper pourra lui donner toutes les ficelles ne pour pas commettre certaines erreurs dont elle se serait volontiers passé.
S'adossant contre le dossier du canapé, Harper soupire d'aise pendant que les deux cousines papotent bouquins.
Tout se passera bien, elle en est certaine, fois de Harper.

Fin du game pour Harper
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Anonymous
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Jeu 17 Nov - 17:51

(Une surprise..  )
Mai 2021



J’écoutais attentivement Aby, approuvant les dires d’harper quand au fait qu’elles seraient les meilleures tantines. Puis un rire s’échappe d’entre ses lèvres et elle vient à parler de la futur scolarité de nos “futurs” enfants et du fait qu’elle allait très certainement s'amuser conspirant contre eux, car probablement qu’ils ne se gêneront pas à faire la même chose une fois que nous aurons toute les trois le dos tournées. Ça me fait sourire, j’imagine déjà les situations, même si au fond de moi je ne souhaite pas les voir grandir trop vite, tout du moins pour le moment. Car au dernière nouvelle, les filles en parlent mais ce n’est que dans les discussions pas en route. Nous avons bien le temps de voir venir les choses. Elle conclut par une citation d’un livre moldu, ce qui me fait doucement rire.

Elle marque une pause, tandis que je brûle mon pull, puis Harper lance un accio qui fait apparaître un pull rose que je ne tarde pas à enfiler, histoire de ne pas attraper froid. Ce qu’elle me notifie en indiquant que c’est un des siens et non pas un d’Aby qui est trop petite pour que je puisse lui emprunter un pull.

Aby reprend de plus belle, indiquant qu’elles s’amuseront avec mon autre cousine et son épouse a faire en sorte de corriger et de modifier quelques lignes de l’ouvrage que je venais de leurs offrir. Par merlin, j’ai peur pour les mois à venir moi.. Pauvre enfant, je pense qu’il n’aura pas le temps de s'ennuyer avec des tantes pareilles.

«Oui le but serait de faire une box plus ou moins personnalisé pour chaque personne, mais ce serait en quelque sorte une box vip, je veux dire par là que ce serait pour les habitués et une quantité plus ou moins limitée pour me permettre de garder un rythme de croisière assez souple. Après ton idée est bonne a prendre aussi, je te remercie Aby.» Répondit-je au interrogation de ma cousine, prenant note de ce qu’elle avait à me dire et des idées. Toute nouvelle idée est bonne a prendre, surtout dans le milieu de la vente.

Nous passons alors le reste de l'après-midi ensemble, ne parlant plus d’Aaron, mais échangeant sur tout un tas de choses diverses et variées. Je n’avais aucun doute, j’avais beau être seule dans cette nouvelle aventure que l’univers me proposé, je veux dire sans le père, je me retrouvais avec du monde autour de moi, ce bébé va grandir bercé par l’amour, entouré de ses grands-parents, de ses tantes et de tout l’amour qu’il est possible d'imaginer venant du camp Macfusty.

Je rentre ce soir-là en étant certaine d’une chose, que la famille est la chose la plus précieuse au monde. Peu importe les soucis, si elle est unie, tout ira pour le mieux. Ont ma toujours dit que l'on se crée sa famille, moi la mienne je n’ai pas eu besoin. Elle est parfaite comme elle est, pour rien au monde je changerais.  

FIN


( Pando )
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