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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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A toast to the bride... to the bride [Everybody qui a été invité) :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
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Abigail MacFusty
Abigail MacFusty
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Lumos
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Dim 21 Aoû - 17:24
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03 avril 2021

Je ricanais aux protestations de Luca sans me donner la peine de lui répondre avant de l’avoir emmené sur la piste de danse. Que croyait-il ? Qu’il allait rester là accoudé au bar à faire sa musculation de levé de verre ? Surtout que le regard qu’il avait lancé à Arondie était sans équivoque. Je connaissais l’engin (je parle de Luca, pas de son engin. Enfin oui celui-là je le connais aussi, mais… bref, vous m’avez comprise), et je ne voulais pas qu’Arondella s’y brûle les ailes. Certes, je la connaissais moins qu’Harper, mais j’en savais suffisamment pour vouloir la protéger.
Voilà pourquoi, alors que je tirais Luca avec moi, je me retournais pour la regarder et lui faire un non de la tête en imitant une corde autour de mon cou avant de tirer la langue.
Une fois sur la piste de danse, je regardais mon ami d’un air malicieux avant de rétorquer.

— Ce verre c’est moi qui vais le boire après notre danse, tu verras. Et interdiction de me mettre à l’eau. Je suis la mariée après tout.

Désinvolte, je lui tirais rapidement la langue alors qu’il me ramenait auprès de lui pour que nous entamions nos pas de danse. Mon sourire s’élargit légèrement à ses remarques.

— ça me rappelle un souvenir encore tumultueux dans ma tête, fait d’amusement et de peine avant de s’abandonner à une tempête de douleur jusqu’à ce que le jour ramène une mer plus calme et le renouveau d’un amour perdu.

Oui, j’étais poète à mes heures perdues, et qui l’ignorais encore franchement ? Goguenarde, je tournoyais sur moi-même avant de venir pincer doucement la main de l’italien qui rétorqua que ma beauté aujourd’hui était amoindrie à celle de cette fameuse fête à Poudlard. Ma robe bleue qui flottait à mes mouvements scintillait à chacune des vagues voluptueuses. Cette robe qu’il m’avait offerte contre mon gré et dont je lui serai éternellement reconnaissante. Pour accompagner les mille éclats du vêtement, mes yeux s’illuminèrent d’un regard de défi sombre, mais peu provocateur.

— Essaie, et ce n’est pas seulement de Harper dont il te faudra le plus te méfier. Tu comprendras pourquoi les MacFusty s’occupent de dragons. Je souris à pleine dent. Il savait que j’avais moi-même un caractère bien trempé lorsqu’on me provoque. Alors, ajoutons à la liste mes parents, ma cousine, Harper et surtout Moïra (celle que je craignais le plus), Luca ressortirait de cette réception à l’état d’un tableau de Picasso. Il y avait également d’autres personnes qui risqueraient à s’offusquer, comme Rory ou Sean. Ne réveillons pas le dragon qui dort, mmh ?

Suivant le regard de mon partenaire de danse, je vis ma femme auprès de son père. Oh ! J’ignorais que Lockhart devait venir ! Encore une chose que Harper s’était gardée de me dire. Je ricanais un peu avant de tourner à nouveau mon regard sur Luca en sentant son haussement d’épaules.

— D’accord, pas ici ni maintenant, mais ailleurs et un autre jour.

Je lui accordais un clin d’œil, lui prouvant ainsi que je n’allais pas lâcher l’affaire et qu’il n’allait pas s’en sortir en si bon compte. C’était trop simple de se dérober, d’autant plus que Luca était le maître en la matière. Tournoyant une nouvelle fois, je regardais en direction de Rory et de sa compagne de la journée. Une femme que je ne connaissais absolument pas.

— On s’est connu à l’école. Me contentais-je de dire pour éluder la relation presque fraternelle que j’entretenais avec l’intéressé. Tu le connais d’où ?

Curiosité simple, car apparemment ce soir le monde était petit. Petit, mais à contrario immense et d’une grande variété. De vastes étendues sauvages que je voulais découvrir aux côtés d’Harper. Je m’arrêtais de danser à la révélation de Luca, abasourdie.

— Attends… celle qui accompagne Rory, c’est ta sœur ? Onnnnw ! Je me pinçais les lèvres en observant aléatoirement les deux italiens. J’admets, vous êtes une jolie brochette, mais toi tu brilles au bar et elle, elle n’est pas encore venue danser. Votre illumination n’équivaut donc pas encore la nôtre, d’Harper et de moi. Je m’arrêtais de danser et dis une chose que je prononçais très rarement. Tu me la présente ?

Me laissant emporter auprès de mes deux invités, je les saluais avec une rare chaleur. Sans trop me gêner, je venais embrasser la joue de Rory avant de laisser Luca faire les présentations en la personne de sa sœur. J’étais sincèrement heureuse de la connaître enfin, lui qui m’en parlait tant.
Après cette petite entrevue, je laissais les italiens ensemble pour aller rejoindre Sean, Septima, mon beau-père et mon épouse. Au passage, je fis un détour au bar pour boire cul sec le verre qu’Arondella avait préparé pour Luca tout en lançant un regard provocateur à ce dernier.
Étreignant Harper par les hanches, je lui adressais un sourire, puis le déportait à ma petite protégée et à mon ami Auror.

— ça va ? Quel trémolo dans la voix Sean, tu m’avais caché ce talent. Complice, je fis un clin d’œil à Septima avant de m’adresser à Lockhart. Bonjour.
— Bonjour. Qui êtes-vous ? me répondit-il avec ce grand sourire caractéristique.
— Je m’appelle Abigail MacFusty. Je suis la femme de votre fille
— Ma fille a une femme ?
— Oui, vous êtes à son mariage
— Mais ma fille ne peut pas avoir de femme
Circonspecte, je clignais des yeux avant de questionner.
— Pourquoi ?
— Parce que c’est une femme.
Ah… Il avait perdu la mémoire, mais il en était là ?
— Oui, certes, Harper est une femme… Je coulais un regard sur elle sans me défaire de ma bonne humeur du jour. Et moi je suis aussi une femme.
Je vis l’effort mental du pauvre homme
— Donc, ma fille est une femme qui a maintenant une femme qui est une femme.
Je commençais à avoir mal à la tête, saisissant bien qu’en fait, le problème n’était pas notre orientation sexuelle.
— Euh, oui. On s’aime
— Qui ? Vous et moi ?
J’écarquillais de grands yeux avant d’étouffer un rire.
— Hein ? N…
— Moi aussi je m’aime, m'interrompit-il.
Bonjour l’égaux. Ça n’avait pas vraiment été effacé ça… cela dit, j’étais à moitié surprise, Harper en possédait un similaire. Ça devait être génétique.
— J’aime votre fille, pas vous.
— Oh… il sembla déçu avant d’être frappé par une idée qui le revigora. Voulez-vous un autographe ?
— Non, merci
— Vous êtes sûre ? Parce que vous avez une chance inouïe de me rencontrer.
Encore une fois, je ravalais un éclat de rire tout en adressant un regard amoureux à Harper. Oui, j’avais de la chance de le rencontrer parce qu’il était mon beau-père. Pas pour autre chose.
— Je n’en doute pas.
— Au fait, vous ai-je déjà présenté ma fille ?
Il me l’indiqua humblement de la main. Cette fois-ci, je gloussais tandis que je resserrais ma prise sur les hanches de mon épouse.
— Oui
— Elle est belle hein ?
Je plongeais mon regard dans celui de l’intéressée
— Oh, ça oui.
— Elle se marie
— Effectivement, j’en ai entendu parler oui.
Puis, l’homme fronça les sourcils.
— Mais au fait, qui êtes-vous ?
À nouveau, mon amusement fut non feint. Je me présentais une nouvelle fois à mon beau-père avant de déposer un délicat baiser sur les lèvres de ma merveilleuse épouse.
— On lance la suite ? J’ai un peu faim

************

Non loin des cadeaux, en compagnie de Kayla et d’Eirian, Helora a raconté une courte histoire avant de couvrir les jeunes gens d’un regard doux, mais plein de maturité.

— Quand on la connait, Abigail est une personne sur qui l’ont peut compter. Pour être passionnée, elle l’est.

Elle ne se permit aucun commentaire vis-à-vis de sa belle-fille. La famille chez les MacFusty, c’était sacré. D’ailleurs, la femme dévia son regard bleuté sur le bar où se trouvait Moïra, puis sur son mari qui lui fit alors signe. Elle sourit.

— Excusez-moi. À plus tard peut-être.

Puis elle s’éloigna, tandis que de son côté, Bonnie, qui avait les yeux partout, avait repéré que trois invités étaient sortis de la foule. Elle grommela quelque chose avant de s’emparer de son plateau constitué de diverses boissons et amuse-gueule magique avant de rejoindre William, Aaron et Aïko. Une fois à côté d’eux, elle se comporta comme elle le faisait toujours.

— Messieurs et madame ne devraient pas s’éloigner, ça donne encore plus de travail à Bonnie. Franchement, Bonnie préférerait que les sorciers soient plus amis aujourd’hui que les autres jours. Bonnie en a marre d’entendre Maîtresse se plaindre. Est-ce que messiers et madame veulent quelque chose à manger ou à boire ? Messieurs et madame devraient revenir aussi parce qu’il va bientôt y avoir de la musique plus entraînante et plus de nourriture encore.


Never Ending Circles
ANAPHORE


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Revelio:

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Kayla Rausale
Kayla Rausale
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Lumos
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Dim 21 Aoû - 23:12

Aimer,
Ce n'est pas se regarder l'un l'autre
C'est regarder dans la même direction



Je suis si émue d’être là, tellement émerveillée d’être la témoin privilégiée de l’amour de deux de mes professeurs. Depuis que j’ai repris mes études, j’ai trouvé en chacune d’elles une personne de confiance, une personne de référence à laquelle je peux exprimer mes doutes, mes craintes, mes questionnements. Et le fait qu’elles se soient trouvées me donne beaucoup d’espoir, l’espoir qu’un jour, il sera possible de vivre dans un monde où les préjugés n’auront plus lieu d’être, où nous pourrons aimer qui nous souhaitons et qui nous voulons sans se préoccuper des autres. Je n’ai pas assisté à un tel événement depuis longtemps et je dois dire que cette cérémonie est à l’image des deux mariées. Lorsque nous le pouvons, Eirian et moi les félicitons en personne mais nous ne les accaparons pas plus longtemps que la bienséance ne l’exige afin que les autres invités puissent à leur tour leur transmettre leurs vœux de bonheur. Suite à cela, nous décidons Kayla décide du programme, à savoir s’amuser ! En effet, Eirian et moi n’avons guère d’occasions de nous laisser aller et je dois bien l’avouer, depuis l’attaque de la forêt, je suis constamment sur mes gardes, même lorsque j’ai l’impression d’être en sécurité. Je le sais, il est illusoire d’imaginer être en sécurité de nos jours, même parmi un groupe de personne qu’on imagine de notre côté. Cette méfiance constante est fatigante mais malheureusement nécessaire et cela en est déprimant. « Me concernant, cela fait bien longtemps aussi. » dis-je lorsqu’Eirian m’annonce qu’il n’a pas assisté à un mariage depuis des années. Cette union me réjouit, elle me réjouit vraiment et pourtant, sans même le vouloir, mes pensées se tournent vers ma propre relation et je soupire en songeant à Lyam et au fait qu’il ne sache rien de ma condition de sorcière. Cette idée devient de plus en plus insupportable au fur et à mesure que les mois passent et que notre relation devient sérieuse. « Faudrait que j’ai le courage de le lui dire un jour, franchement, la vaillance des Gryffondor c’est une putain de légende, je te jure. » J’hausse les épaules lorsqu’il tente de me rassurer sur la manière dont Lyam prendra la nouvelle. « Je t’avoue que j’en ai aucune idée. Après tout, nous en avons jamais vraiment parlé tu sais, mais… » Un léger sourire s’installe sur mes lèvres tandis que je me penche vers mon meilleur ami pour lui chuchoter quelques mots : « Il m’a dit qu’il m’aimait l’autre jour. » Lyam n’étant pas du genre à déballer ses sentiments ainsi, j’ajoute : « Le moment venu, j’espère que ce sera suffisant. » Nous concluons sur le sujet avant de nous diriger vers l’amas de cadeaux empilés les uns sur les autres dont certains tremblotent joyeusement et je me demande si les invités n’ont pas prévu de drôles de surprises aux deux mariées. J’ai hâte de le découvrir.

Nous sommes rapidement rejoints par une très belle femme qui se présente comme étant la mère d’Abigail. Elles ne peuvent pas vraiment le cacher, elles ont réellement un air de famille. Lorsque je me présente à mon tour, un sourire timide s’installe sur mon visage lorsqu’elle me reproche gentiment d’avoir accaparé sa fille pour la veille de Noël. « Oui, c’était bien moi. » Mon air penaud doit se lire sur mes traits car Madame MacFusty a rapidement fait de me détendre. « Sans elle, je n’y serai pas arrivée, c’est même certain. » Mon cœur s’enorgueillit immédiatement d’avoir eu cette chance inouï d’apprendre aux côtés d’Abi. Elle n’a jamais été ma professeure de soins aux créatures magiques mais j’ai gagné un mentor des plus solides auprès d’elle. Les présentations terminées, mon côté curieux ne peut s’empêcher de quémander à la mère d’Abi quelques anecdotes rigolotes sur l’enfance de sa fille. Je ne connais Abi que depuis quelques mois et pourtant, j’arrive assez aisément à l’imaginer petite fille et je me demande si la vision que je me fais d’elle est représentative de la réalité. Et alors que je bois les paroles de la matriarche, je suis amusée de constater que sa passion pour les dragons ne date pas d’hier. J’éclate de rire en même temps que la vieille dame et j’acquiesce aux paroles d’Eirian : « Cela ne m’étonne pas non plus ! Peut-être qu’elle aurait dû atterrir à Gryffondor finalement ! Elle en a la témérité ! » dis-je amusée. Madame MacFusty précise alors que c’est à partir de cet instant qu’elle a vraiment réalisé que l’existence d’Abigail serait liée à jamais à l’étude des dragons. Lorsqu’elle compare Harper à l’un d’entre eux, je ne sais pas si je dois rire ou non. Eirian semble plus à l’aise que moi pour répondre à cette phrase et je me contente d’ajouter : « Harper est ma directrice de maison et je ne serai pas où j’en suis sans elle. » Tous les dragons ne crachent pas de feu, non ? Nous discutons encore un peu avant de nous séparer : « Merci de nous avoir conté cette belle histoire, belle soirée à vous ! »

Eirian et moi nous retrouvons seuls, je lui chuchote : « Elle est marrante. » Mon regard se penche soudainement sur mon verre et je m’aperçois qu’il est vide : « MAIS QUEL SCANDALE ! » Un verre vide lors d’un mariage, franchement, c’est tout bonnement impossible. Je l’attire vers le buffet où nous nous servons allégrement et où je m’enfile une dizaine de petits fours sous les yeux ébahis de mon ami. « Roh, fais pas genre de découvrir que je suis un ventre sur pattes s’il te plaît, ne m’insulte pas. » dis-je en riant, manquant presque de m’étouffer en mangeant un vol-au-vent. J’avale une gorgée de champagne pour faire passer le tout. Ouf, pas besoin d’appeler les secours. Je me tourne vers lui et je lui demande : « On fait un jeu ? Je te montre quelqu’un et tu dois deviner qui il est et quel est son lien avec Abi ou Harper. » Je pointe un homme au loin et je lui dis : « Commençons par celui-là. » Il a l'air complètement à l'ouest.

KoalaVolant


 

GRYFFONDOR POWER

Au long des siècles marqués par le chaos, les errements, la discorde, la douleur et la peine, de tous temps, il est une chose qui a nourri nos âmes et qui nous a élevé au dessus de notre condition. C'est notre courage.

KoalaVolant

A toast to the bride... to the bride [Everybody qui a été invité) - Page 2 FsFf3wGn_o
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Harper MacFusty
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Lumos
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Mer 24 Aoû - 22:26
A toast to the bride... to the bride
Sans se départir de son sourire, Gilderoy Lockhart porte ses deux poings sur ses hanches pour adopter une posture de héro, et on se demande franchement pour quoi. Un ange passe tandis qu’Harper plonge dans un océan d’exaspération, haussant les yeux au ciel. Elle ne sait pas vraiment ce qui l’agace le plus. Le sourire lunaire et niais (luniais – je propose qu’on contacte l’académie française) de son père ou la danse collé serré qu’offrent en spectacle Abigail et Luca. Bouarf ! Laissons son heure de gloire à Zoubini, songe-t-elle sans avoir rien remarqué, précédemment, du petit jeu de séduction qui avait eu lieu au bar. Abigail finit par les rejoindre. Radieuse, c’est à croire que le bonheur fait rosir ses joues. Cette vision attendrit Harper, qui toutefois s’abstient de sourire. A proximité de son père, elle craint qu’on fasse la ressemblance…
« Merveilleuse idée, honey ! S’extase Harper en se retournant en direction d’Arondella, occupée à servir des invités au bar.
A l’aide de ses deux mains, Harper lance un signe de croix dans sa direction. C’est le signal pour envoyer le gâteau. Ne lui demandez pas « pourquoi une croix avec tes doigts ? », on lui avait dit « le signal pour le gâteau, c’est une croix » alors elle fait une croix. Arondella lui fait signe qu’elle a compris, et disparaît en transplanant.
Soudain, les lumières deviennent particulièrement blanches et aveuglantes. La musique change du tout au tout, jonglant entre la marche impériale et eyes of the tiger (apparemment l’orchestre magique s’emmêle les pinceaux…), et un rugissement de dragon retentit pour réclamer l’attention des convives. C’est ravi qu’Arondella pousse un somptueux gâteau sur un chariot. Elle fait un signe de tête autoritaire aux deux mariées, se demandant bien pourquoi ELLES NE SONT PAS DEJA EN PLACE ! Docilement et main dans la main, les deux épouses se dirigent vers une table sur laquelle lévite le gâteau. Les invités font du bruit et applaudissent en musique (on ne sait toujours pas laquelle), et le visage d’Harper, rayonnant, se moque bien désormais de ressembler à celui de son père. Son sourire lui fend le visage, prêt à le couper en deux. Elle tend le manche d’un couteau à Abigail pour qu’elles l’empoignent à deux. Le gâteau est une montagne blanche et bleue surmontée de pâte à sucre avec de jolies roses qui invitent à croquer dedans… Surplombant cette montagne de sucre, deux dragons, l’un blanc l’autre bleu, s’enlacent amoureusement. Il y a aussi de jolis dessins et… WHAT ?
« Pourquoi il y a des têtes de mort ? Marmonne Harper à l’adresse d’Arondella en faisant en sorte que personne ne s’aperçoive qu’elle a envie de la tuer.
- Pourquoi vous m’avez donné carte blanche ? Répond Arondella le plus naturellement du monde, comme si elle ne voyait aucun inconvénient à la présence de têtes de morts sur un gâteau de mariage.
Après tout, les mariées lui avaient demandé « quelque chose de joli, romantique, mais pas cucul ». Alors elle avait choisi quelque chose de joli, de romantique, puis ajouté des têtes de morts pour enlever le côté cucul. Action réaction. A chaque problème une solution.
Harper songe bien la tuer une fois les festivités de terminé. Mieux encore ! Elle va laisser Abigail le faire. Pour l’heure, les mains des mariées de réunies sur le couteau, elles fendent en deux le gâteau (en prenant soin de ne pas abimer les dragons), qui se laisse découper comme du beurre. Ce sont de véritables feux d’artifices qui accompagnent leur « exploit », et Arondella est franchement fière du résultat. Des petits cœurs, aussi léger que des bulles, s’échappent des entrailles du gâteau pour se perdre dans la nuit noire. La joie explose, les cœurs aussi. Bonnie découpe une part destinée aux mariées, exigence du photographe qui souhaite prendre en photo leur dégustation de la pâtisserie. Harper s’empare de la ganache supportant difficilement toute cette crème, l’avance en direction d’Abigail (pour lui donner la béquée) pour jouer le jeu et, au moment de la lui rentrer dans la bouche, le flash retentit, et elle lui écrase sur le nez.
Ca c’est fait.
"C'est bon honey, c'est bon ? Raille-t-elle avec son habituel regard provocateur et son ton sarcastique".
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Octavia Nott
Octavia Nott
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Lumos
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Jeu 25 Aoû - 21:11
To your union
Le professeur Macfusty (Macfusty première) se joignit au groupe de sorciers, entamant une discussion des plus abracadabrante avec Gilderoy Lockhart. Outre les propos insensés de l’ancien primé de l’Ordre de Merlin, Septima peinait à croire qu’elle était en présence d’une personnalité désormais présente dans les manuels d’histoire, bien que ses accomplissements ne soient pas glorieux. Le gâteau ne tarda pas à être lancé. Septima se demanda si ces couches de pâtes à sucre masquaient un appareil au citron. Les feux d’artifices explosèrent, la musique… détonna étrangement à l’unisson, et les mariées scindèrent le gâteau en deux, libérant un nuage de cœurs rouges. Sous le nez du photographe, le professeur Auburn-Macfusty écrasa du gâteau sur le nez de son épouse. Décidément, elle en aura de bien bonnes à raconter à Rachel. Elle n’a pas pour habitude de lancer des commérages mais avec Rachel, son secret sera bien gardé et franchement, elle ne pourrait résolument pas garder tout ça pour elle. La jeune fille se déplaça vers le buffet, s’emparant d’une assiette, bien décidée à goûter ce gâteau. Lorsque son tour vint, la jolie barmaid lui sourit, déposant une épaisse part de gâteau dans l’assiette que Septima lui tendait.
« Il a l’air délicieux. C’est à quel parfum ? Demanda-t-elle, pleine d’espoir.
- Celui que tu veux, répondit Arondella avec un sourire malicieux ».
Remerciant chaleureusement la jeune femme, Septima s’en retourna dans un coin dévorer sa part de gâteau au citron meringué. Repu, son regard tomba sur son père, non loin de là, occupé à discuter avec un homme. Sur la piste de danse, des couples virevoltent sur un air de valse, le sourire aux lèvres, et l’esprit concentrés sur leurs pieds. Débarrassée de son assiette vide, Septima se dirigea vers William. Pour annoncer son arrivée, elle se râcla la gorge, avant d’adresser un sourire polit à Aaron, accompagné d’un geste de la main.
« Je me permet de vous interrompre, dit-elle. Tu m’accordes cette danse, Papa ? »
Souriante, elle lui tendit une main afin qu’il l’attrape, avant de le conduire à travers la foule des invités entassée autour de la piste pour observer le spectacle de danse que les plus audacieux acceptaient de mener. Constatant les nombreuses paires d’yeux posés sur eux, Septima ne se débina pas. Elle n’avait jamais appris à danser la valse, mais elle avait déjà lu quelque chose là-dessus. Faisant un peu trop confiance à sa mémoire pour la théorie, sans vraiment se préoccuper de la pratique, elle s’emmêla les pinceaux dès les premiers pas. Septima éleva un regard désolé en direction de son père, car elle venait de lui écraser les pieds, trois fois seulement. Laissant son père la guider, elle se laissa emporter par la danse et la musique, bien que particulièrement préoccupée par le mouvement de ses pieds. Ce mariage, c’est comme une parenthèse dans son année scolaire, désormais la pire qu’elle n’a jamais connu. Mais les mauvaises farces de ses camarades, elle n’en a jamais parlé à Papa. D’ailleurs, en parlant de nouvelles.
« J’ai été nommée préfète, souffla-t-elle le plus naturellement du monde, comme si elle annonçait une nouvelle des plus anodines ».




“Je lis donc je sais”

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Abigail MacFusty
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Sam 1 Oct - 18:46
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03 avril 2021

Je ricanais au mécontentement d’Harper face aux têtes de mort du gâteau. Si elle était outrée, moi ça me faisait plutôt rire une fois la surprise passée (et la honte devant toute ma famille). Ça avait cette touche qui dénotait avec tout le reste de mon existence, ce pour quoi je m’étais mariée avec Harper. J’étais le petit lutin différent de la famille MacFusty, mon union et même mon mariage étaient donc aussi différents. Cela me convenait parfaitement, et peut-être était-ce le côté scorpion qui était en moi, signe astral qui m’avait vu naître, mais j’appréciais cette petite touche un peu gothique.
Alors que Arondella et Harper manquaient de s’écharper à mes côtés, moi, j’étais admirative de l’œuvre d’art qu’avait fait la tenancière de Jack la Ripaille. Je savais qu’elle était douée, mais là ça dépassait l’entendement. Elle s’était vraiment donné de la peine pour le mariage d’Harper et j’étais véritablement touchée que ma bien-aimée puisse bénéficier d’une telle amitié sans faille. Mon émerveillement ne cessa de croître en voyant les petits artifices lors de la découpe du gâteau.

— Arondie tu t’es surpassée !

M’exclamais-je entre deux hoquets de surprise et de joie. Le visage d’Harper, si radieux, me soulevait le cœur. L’avais-je déjà vue aussi heureuse ? Peut-être lorsqu’elle avait gagné ce match de Quidditch contre les Serpentard lorsque nous avions quatorze ans ? Lorsque je sentis pour la première fois mon cœur battre véritablement pour elle.
Ce fut donc docile et naïve, admettons-le, que je me plaçais en face de mon épouse pour croquer la ganache qu’elle me tendit… avant de me l’éclater sur le nez. Remuant ce dernier en louchant pour essayer d’apercevoir, j’avalais ma frustration générée par la surprise. Le regard railleur de ma femme éveilla mon côté espiègle.
Sans crier gare, je sautais sur Harper non pas pour l’embrasser, mais bien pour étaler toute la ganache sur son visage et son cou en m’accrochant fermement à son cou. Une fois bien tout étalé aussi bien sur elle que sur moi, je me permettais d’éclater de rire en admirant mon œuvre. On allait sentir le gâteau jusqu’à la prochaine douche et c’était parfait. Ça me donnait davantage envie de la croquer. Sans me soucier des invités autour de nous ni du photographe, je vins embrasser la femme de ma vie avec tendresse. La bulle de bonheur dans laquelle je m’étais enfermée déjà ce matin ne faisait que se solidifier et je doutais qu’on puisse la percer d’une quelconque façon.
Parce que c’était une maman, ma mère dégaina sa baguette pour faire disparaître toute trace de ganache sur nos visages et nos vêtements. Je lui adressais un sourire avant de lui apporter la première tranche de gâteau. Elle ne le savait pas parce que je ne lui avais jamais dit, mais elle était la meilleure des mamans. Un jour je le lui dirais.  

Tous les invités furent servis les uns après les autres. Je savourais ma tranche avec une rare délectation. J’avais la dent sucrée, mais un tel gâteau de mariage fait par Arondella le jour de mon mariage avait une saveur toute particulière.
Une fois le délice avalé, je reposais mon assiette tout en m’éclipsant du côté de Harper. Allais-je rejoindre Sean ? Ou Aiko ? Mes parents ? Ou peut-être encore Luca ?
Non ! Il y avait toujours une irrésistible Gauloise qui résistait encore et toujours à l’envahisseur (qu’y avait-il dans ce gâteau Arondie ?). En lui laissant à peine le temps de terminer son gâteau, j’attrapais le bras de Moïra et l’entraînait avec moi vers la piste de danse.

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— Viens voir par là toi.

Bon. Alors. Pour résumer.
Le clan MacFusty était très proche des traditions. Nous apprenions la gaélique écossais dès notre plus tendre enfance et la danse classique ne manquait évidemment pas à ces traditions. Bien que je n’avais jamais aimé être au centre de l’attention lors des réceptions, je maniais le pas de danse comme personne lorsque la musique était adéquate. Harper avait pu en être témoin la première fois lors d’un détour à Las Vegas pour notre prémariage, union secrète s’il en était.
En étant adoptée par mes parents, Moïra n’avait pas échappé à cette éducation. Puisque la situation s’arrangeait entre nous, j’avais à cœur de rattraper des années de retard. Elle m’avait souvent invitée alors que nous étions enfants, pour danser. J’avais toujours refusé. Présentement, je la prenais par surprise et ne lâchais pas sa main que je tenais avec douceur et fermeté. Une fois arrivée au centre de la piste de danse, je tapais dans mes mains pour remettre à l’ordre l’orchestre qui s’était perdu dans ses partitions. Guitares, violons et cornemuse entonnèrent une mélodie entraînante.
D’un petit bond, je me plaçais de biais à Moïra pour commencer à taper du pied et des mains en fixant ma sœur adoptive d’un regard pétillant de bonheur. J’étais en pleine extase et j’espérais qu’elle me rejoindrait dans la danse. Sans pour autant l’attendre, faisant tout mon possible pour la motiver, je me mis à tournoyer autour d’elle en effectuant des pas de danse rapides et précis. Si j’étais d’une allure menue, je ne manquais pas de vivacité et ceux qui en doutaient encore pouvaient être présentement témoins du contraire. Ma chevelure déteinte en blond volait autour de mon visage solaire alors que je suivais le rythme avec aisance.

Je jubilais de joie lorsque Moïra se joignit enfin à moi en me sondant de ses si beaux et grands yeux verts. Malgré nos différences nous étions tout à fait complémentaires. J’étais les racines de l’arbre de nos vies, elle en était les feuilles. Elle soignait les humains lorsque je sauvais les animaux. Elle craignait pour la protection des autres quand je bravais les dangers. Elle était forte quand je pleurais et j’étais à son chevet pour la soigner lorsque la maladie la frappait. Il fallut des années pour que cette évidence nous frappe.
Perte de temps ? Peut-être, mais je ne voulais pas laisser le voile du regret planer au-dessus de nous. Je voulais danser avec elle vers notre relation nouvelle, je voulais tournoyer avec elle autour des problèmes, je voulais piétiner tout le malheur qui voulait s’inviter entre nous. C’était ma sœur, et bien que nous n’ayons pas le même sang, putain, je l’aimais cette bécasse.
La musique entrainante m’essouffla, mais ce fut ivre d’un bonheur incommensurable que je tombais dans les bras de Moïra à la dernière note. Après l’avoir contemplée un instant, je vins lui embrasser la joue en la serrant contre moi avec une tendresse jamais vue entre nous jusqu’à ce jour.
Lorsque l’orchestre reprit, j’éclatais de rire avant de retrouver les invités. Comme un petit ouragan, j’attirais avec moi sur la piste de danse Vicky, mes parents, Luca, Kayla, Eirian, Sean, Arondella, Septima, Rory, Gilderoy et évidemment Harper. Je me doutais, ou tout le moins je l’espérais, que Aiko nous rejoindrait. Même si elle était n’avait pas vécu son enfance en écosse, elle connaissait la base des pas de danse de ces musiques.
Ce fut bientôt un tourbillon de couleurs frénétique et rebondissante qui se mit en place sur la piste de danse. J’eus à cœur d’apprendre les pas de base à Harper sans jamais me défaire de ma bonne humeur éclatante, et ce, durant tout le reste de la soirée, jusqu’aux départs des invités, puis de nous, pour profiter de notre première nuit en tant que mariées officielles.


Never Ending Circles
ANAPHORE


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Luca Zabini
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Mar 25 Oct - 18:42

Si quelqu'un
s'oppose à cette union,
qu'il parle maintenant
ou se taise à jamais

Avril 2021, Mariage d'Abi et Harper

Évoluant aux bras d’Abigail sur la piste de danse, Luca se demandait comment il avait pu imaginer échapper à cela. Après tout, en tant qu’ami proche de la mariée, comment aurait-il pu ? En connaissant le caractère impétueux de la jeune professeure, cela était en réalité vain et c’était aussi pour cela que Luca s’était laissé entraîner sur la piste. Après tout, c’était sa journée et si cela faisait plaisir à la jeune femme de se pavaner aux bras d’un très beau rital, qui était Luca pour l’en empêcher ? c’est toujours pas la modestie qui l’étouffe celui-là lol Alors qu’elle évoquait la possibilité de lui voler son verre, Luca rétorqua :  « Nan mais je rêve ! Tu crois pouvoir ainsi me déposséder de mon verre ? Et puis quoi encore ? Trouve-toi en un autre ! Par contre, je suis d’accord, l’eau c’est nul, ça rouille, c’est de la triche. Il te faut de l’alcool fort maintenant afin de pouvoir endurer les tourments du mariage. » Il souriait à moitié tandis qu’ils entamaient une nouvelle danse qui rappelait sans difficulté la soirée à Poudlard où ils avaient également partagé plusieurs minutes sur la piste, attirant les regards des curieux.  « Te voilà d’humeur philosophique, rappelle-toi que je ne suis pas suffisamment éduqué pour comprendre toutes ces métaphores sur la vie. » Et pourtant, Luca comprenait bien chaque mot et pouvait aisément les relier à la relation tumultueuse entre Abigail et Harper, relation qui semblait pourtant avoir pris une voie totalement différente de celle qu’il avait imaginé lors de leurs précédentes discussions. L’Italien était néanmoins satisfaisait de la tournure que prenait les choses. Après tout, si elle était heureuse, le reste n’avait que peu d’importance.

Plaisantant en lui proposant de lui offrir le plus incroyable des baisers afin de faire rager sa femme, Luca sourit effrontément lorsqu’elle lui répond qu’il devrait se méfier des MacFusty et de toutes les MacFusty.  « J’aime les défis. » dit-il encore plus amusé en se penchant vers la mariée pour lui déposer tout naturellement un baiser sur son front. Ce symbole avait bien plus de valeur à ses yeux que n’importe quel autre. Luca et Abi clôturèrent rapidement le sujet entrouvert sur Théodora, probablement que cela n’avait pas de sens aujourd’hui et Luca ne se sentait pas forcément d’humeur à évoquer la jeune femme avec elle. Pas aujourd’hui. Ni même un autre jour, comme le suggérait Abigail.  « Oh ne t’y sens pas obligée !» Changeant allègrement de sujet, Luca porta ensuite son dévolu sur sa sœur et son cavalier et ses lèvres s’étirèrent à nouveau en remarquant à quel point Abigail était surprise de découvrir qu’Anjelica était la sœur de Luca. Tellement surprise qu’elle arrêta de danser.  « Avec plaisir !» s’exclama-t-il, rejoignant rapidement Anjelica et Rory. Luca, bien trop heureux d’avoir un réel prétexte pour s’échapper de la piste, s’engouffra aisément dans cette brèche. Faisant les présentations, Luca supposait qu’elle était ravie de pouvoir enfin mettre un visage sur un nom, depuis le temps que Luca évoquait sa cadette auprès d’elle. Ils échangèrent quelques temps ensemble avant qu’elle quitte le petit groupe afin de rejoindre sa femme après avoir volé le verre qu’Arrondie avait préparé pour l’Italien. Une moue réprobatrice s’installa sur les lèvres du garçon, faussement gêné. Les cocktails, ce n’était pas ce qui manquait.

Sans aucun scrupule, Luca retourna auprès du bar et d’Arrondie et réclama :  « Une autre tournée Arrondie, et plus vite que ça !» La tenancière lui répondit sèchement ce qui fit rire le jeune homme dont les yeux balayaient la salle, cherchant une idée pour se venger. La soirée ne faisait que de commencer après tout. Il aurait tout le loisir d’obtenir réparation pour cet odieux affront.
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Aussi loin que j'me souvienne

Nos plus belles années, on était ensemble

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Ven 11 Nov - 19:12
A toast to the bride
« petite citation »
Le mariage ne pouvait on ne peut mieux se dérouler et tu savoures pleinement cette bouffée de joie qui traverse la réception. Vous avez tous conscience de la situation du monde, mais les invités semblent décidés à laisser ce fardeau derrière eux pour profiter au maximum de la fête et apporter autant de bonheur et de sérénité que possible aux mariées. Elles ont réussi à créer une véritable parenthèse enchantée et tu es heureux d’avoir assisté à leur union et à cette magnifique journée.
Kayla et toi échangez quelques mots avec elles sans trop les accaparer, conscients que de nombreux invités attendent leur tour. Tu n’es pas très à l’aise lors des soirées, il y a facilement trop de monde pour toi et il faut bien avouer que tu n’as jamais été un grand fêtard – tu l’étais quand même un peu plus lors de tes années de collège. Solitaire, certes, et ne touchant pas à l’alcool, tu participais régulièrement aux fêtes de Serdaigle ou aux rares soirées intermaisons. Tu n’es pas un grand danseur, mais tu es assez souple pour suivre le rythme et comprendre les mouvements. C’est lors d’une telle soirée qu’on t’a vraiment embrassé pour la première et dernière fois – on t’avait un peu pris par surprise et une part de toi le voulait, mais c’était impossible. Pas avec la vie que tu menais, les mensonges et le danger. Tu as préféré tout barricader plutôt que prendre le moindre risque – tu l’as longtemps regretté. Comme tu regrettes toujours cette époque et le garçon que tu étais alors. Tu aimerais le retrouver tout en sachant que c’est impossible.
Tu n’as pas l’intention de laisser le moindre nuage voiler cette soirée, alors tu repousses tes souvenirs, décidé à être un ami décent pour Kayla et qu’elle puisse s’amuser autant qu’elle veut. La dernière fête à laquelle vous avez été ensemble a été gâchée par le Blood Circle, il y a peu de chance que cela advienne ce soir, mais vous ne pouvez pas vous départir d’un brin de méfiance. Tu espères que le reste de la soirée l’aidera à se dissiper, pour que Kayla en profite au maximum.

La conversation l’amène à aborder sa relation avec Lyam. Tu ne peux qu’espérer qu’il le prendra bien, même si rien n’est jamais certain. Kayla s’en inquiète et moque le courage des Gryffondor. Tu lui souris pour la réconforter.

— Tu sais, le courage, ce n'est pas n'avoir peur de rien, c’est avoir peur mais ne pas laisser cette peur nous dominer. Et c’est normal que ça t’inquiète vu le monde dans lequel on vit, c’est le genre de révélation qui ne va pas de soi…

Un peu comme un coming out d’une certaine façon. On a beau penser connaître les gens, on ne peut jamais être sûr de leurs réactions. Même face à ta mère que tu connaissais pourtant par cœur, tu avais hésité avant d’en parler – et tout s’était évidemment très bien passé.

— Quoi que tu décides, je te soutiendrai.


Tu espères de toutes tes forces que Lyam acceptera la nouvelle (hahaha). Si ce n’est pas le cas… c’est qu’il n’était pas digne de Kayla, mais pour autant cela ne fera pas moins de mal à ton amie. Elle se penche vers toi pour t’avouer dans un murmure que Lyam lui a dit qu’il l’aimait – et de qu’elle t’a dit de lui, tu n’as pas l’impression qu’il exprime beaucoup ses sentiments.

— Je suis heureux pour toi, Kayla. Et je souhaite aussi que ce soit suffisant.

Tu ne peux pas assurer que tout se passera bien, pas dans le monde dans lequel vous vivez, et vous êtes trop lucides pour vous faire de fausses promesses. Alors, tu peux seulement espérer que tout ira bien et que ça se passe bien ou mal, tu seras là.

Vous rejoignez le tas de cadeaux pour y déposer les vôtres. Une femme vous rejoint bientôt, la mère d’Abigail en personne. Kayla évoque son apprentissage d’Animagus. Tu peux difficilement entrer dans les détails de ta relation avec Abigail tant elle aborde d’éléments privés, mais tu peux au moins assurer que son soutien est précieux. Et vous ne résistez pas au plaisir de demander des anecdotes sur la jeune femme. La discussion se poursuit quelques minutes tandis que Mme McFusty vous raconte une histoire sur sa fille. Avant de vous quitter, elle assure qu’Abigail est une personne sur qui on peut compter. Tu ne peux que confirmer.

— Elle m’a soutenu à plusieurs reprises, et ça a été très important pour moi.

Elle s’éloigne pour rejoindre d’autres invités et tu lui souhaites une bonne soirée. Tu réponds à Kayla :

— Elle me fait bien penser à Abigail.

Son exclamation devant son verre vide te fait sursauter et sourire. C’est tout Kayla. Vous rejoignez le buffet où tu pioches parmi les petits fours tandis que ton amie en engloutit une dizaine comme si elle n’avait pas mangé depuis… allez, depuis au moins le petit déjeuner (ça fait beaucoup pour un ventre à pattes).
Elle proteste devant ta mine et tu ris doucement, taquin.

— Je ne découvre pas, je suis toujours en pleine admiration devant ton ventre sans fond. Et ne t’étouffe pas, tu ajoutes, je n’ai pas envie de pratiquer les premiers secours ce soir.

Heureusement, le champagne la sauve. Elle te propose un jeu et pendant un moment, vous vous amusez à inventer une vie aux invités que vous vous désignez l’un à l’autre. Aucun de vous deux ne manque d’imagination – et inventer des vies, tu sais faire, même par simple amusement. Tu profites pleinement de la soirée avec ton amie, ravi de partager ce moment avec elle, qui vous change de la routine des études ainsi que de la guerre. Il y a longtemps que tu n’as pas été aussi détendu.
À un moment, alors que l’orchestre attaque des danses gaëliques, Abigail passe parmi les invités pour vous entraîner sur la piste. Hésitant, tu te joins malgré tout au mouvement, veillant à ne pas être trop proche des autres. Tu ne connais pas les pas mais tu t’efforces d’imiter ceux qui les connaissent mieux et tu profites de l’instant.

Lorsque cela devient trop pour toi, tu t’écartes de la piste. Tu savoures autant la soirée que la superbe nuit étoilée qui se déploie au-dessus de vous, échanges avec Kayla quand elle émerge de la piste avant d’y retourner, tout en discutant avec les invités que tu connais.
Et lorsque vient le moment de partir, tard dans la nuit, tu sais que tu n’oublieras pas de sitôt ce superbe mariage, heureux de l’avoir vécu au côté de ta meilleure amie et de tes amis.


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A toast to the bride... to the bride [Everybody qui a été invité) - Page 2 21013008104866668 A toast to the bride... to the bride [Everybody qui a été invité) - Page 2 M-daille-Eirian

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On the run,
falling to the depths

Do you know what it's like when
You wish you were someone else
Who didn't need your help to get by ?
Do you know what it's like
To wanna surrender ?
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Lun 21 Nov - 7:30
May you always be satisfied
La vengeance est un plat qui se mange chaud. Si tôt son méfait d'accompli, Abigail se suspends à sa nuque pour lui rendre la monnaie de sa pièce. Autant vous dire que les pièces sont nombreuses : Harper est tartinée de gâteau jusqu'au cou. Si elle éclate de rire de concert avec son épouse, cette plaisanterie n'est pas du goût d'Arondella qui les réprimande d'un fronçage de sourcil prêt à les fendre en deux d'un sort imprononcé. Plutôt que de les punir, la propriétaire de chez Jack la Ripaille exerce un sort sur le gâteau pour que celui-ci se démembres en autant de parts que nécessaire pour combler la gourmandise des invités. Elora nettoie les cochonneries des deux professeures, sous les yeux ébahis de la jeune Nott, qui songe qu'elle pourrait remplir un numéro entier de la gazette de l'école rien qu'avec ce qu'elle a vu ce soir. Octavia n'est pas au bout de ses surprises.
Abigail entraîne celle qu'elle a compris comme être sa soeur pour une danse folklorique. N'osant pas se mêler aux danseurs, elle reste en retrait, dans le cercle d'invités entourant la piste de danse.
De son côté, Harper en profite pour s'accorder un instant avec sa propre soeur, sans oublier de jeter un coup d'oeil à Lockhart, ravi d'attirer autant l'attention d'une ribambelle d'invités.
— Voilà, déclare maladroitement Harper en désignant son père. Tu sais tout maintenant.
Un voile de tristesse semble assombrir le visage de sa petite soeur l'espace d'un instant. Jin se reprend très vite :
— Moi aussi, j'ai quelque chose à t'avouer...
Mais Abigail ne lui en laissera pas le temps, entraînant tout le monde sur la piste de danse. Harper attrape alors la main de sa soeur, l'empêchant de se dérober. Quand le folklore cesse, Harper murmure dans le creux de l'oreille de sa soeur :
— Tu te souviens, lorsqu'on était petite... on adorait le fantasia 2000, on le regardait en se disputant. Et puis, grand-père nous a fait découvrir la version de 1940...
Harper n'eut pas besoin d'en dire plus, Jin connait l'histoire pour l'avoir vécu. Devant l'animation de casse-noisette, les deux soeurs ne se disputaient plus, dansant à tout retourner dans le salon, pour reproduire la danse des végétaux à travers les quatre saisons. Harper frappe dans ses mains pour changer la musique.

mood

Rentrant dans son jeu, Jin s'incline bien bas en lui tendant la main :
— Madame.
Harper prend sa main cémonieusement, et comme si les invités n'existaient pas et que le temps n'avait jamais passé, les deux soeurs remuent la piste de danse, mains dans la mains, tourbillonnant ensemble, la chorégraphie changeant suivant la musique. Elles en oubliaient qu'elles n'étaient plus des petites filles. Dans un coin, grand-père Vicky essuie les larmes au coin de ses yeux. Dans l'écran, allongée sur son lit de malade, grand-mère Elaine félicite son coeur d'avoir tenu assez longtemps pour lui permettre d'assister à tout ça. Un sentiment de soulagement les traverse, comme si leur mission venait d'être accompli. D'une certaine façon, la vie ne leur avait jamais permis d'être grand-parents. Leur fille, manquant à son devoir de mère, les avait nommé, à nouveau, parents, et ils avaient endossé ce rôle sans rechigner, envers et contre tout, prêt à tout pour leurs petites filles qui, malgré leurs bons soins, souffraient chacune à leur manière. Mais leur amour avait panser les blessure d'une mère qui finalement, n'en a jamais été une. Ce soir, à presque quatre vingt dix ans, ils sentent qu'ils peuvent enfin se reposer.
Sur la piste de danse, tout le monde rit et tout le monde chante. Les uns boivent et les autres terminent le gâteau. Arondella quitte enfin son bar pour laisser la fontaine à champagne terminer le travail. La jeune femme est ravie du travail qu'elle a accompli pour le mariage de ses amies. Elle songe à leurs années à Poudlard. Le chemin qu'elles ont toutes parcouru depuis semble infini. Leur première prise de contact, dans cette salle des classes de sortilèges que les Pouffsoufles et les Gryffondors avaient en commun, semble si proche grâce au souvenir intacte, mais si loin, quand on s'aperçoit du temps qu'il s'est réellement passé. Soupirant d'aise, Arondella s'abandonne à la fête tandis qu'Harper s'approche de son épouse pour lui susurrer, dans le creux de l'oreille :
— C'est le plus beau jour de ma vie.
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