Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes, alors pensez à les privilégier pour vos personnages
Cette sensation te colle à la peau depuis le début de la matinée. Tu ne parviens pas à t’en défaire, quand bien même tu y mets toute ton énergie et ta concentration. Tu as cette désagréable impression d’être… épié. Alors qu’il ne peut pas y avoir acte plus stupide que celui de t’espionner. Tu ne fais rien d’excitant ou d’exceptionnel de tes journées en règle générale et celle-ci ne fait pas exception. T’as commencé doucement par un lever difficile car tu es toujours un très gros dormeur depuis que Miss Puberté a fait son arrivée dans ta vie il y a quelques années de cela. T’as beau avoir la pêche toute la journée, il te faut au moins neuf heures de nuit sinon tu es plus ronchon qu’un bébé qui fait ses dents. Mais tu es tout aussi mignon donc on peut encore te le pardonner. Cela te pose parfois des problèmes d’emploi du temps car tu dois choisir entre faire la fête la veille et aller en cours le lendemain. Il n’est donc pas rare que quelques professeurs te secouent en plein milieu d’une leçon car tu t’es endormi sur ta table – et de façon peu discrète. Tu n’as jamais réussi à en avoir honte, cependant. Tu sais ne pas être l’élève modèle et exemplaire, tes notes reflètent ton niveau assez médiocre. En réalité, tu n’excelles vraiment qu’en Sortilèges et Enchantements et on peut dire sans crainte que cela te suffit amplement. Tu ne veux pas être le meilleur dans tout, juste là où tu le choisis. Beaucoup de professeurs t’ont déjà asséné la réalité selon laquelle si tu mettais autant de volonté dans tous tes examens que dans celui de Sortilèges, tu serais l’un des meilleurs de ta promotion. Ces professeurs-là, tu leur as fait un sourire presque moqueur qui veut dire « mais oui, et puis quoi encore ! ». La seule à avoir compris le chemin que tu souhaites vraiment prendre, c’est Harper. Tu ne diras pas que ta décision ne l’a pas surpris mais elle a au moins eu la décence de ne pas critiquer ton choix, aussi étrange puisse-t-il être.
C’est encore donc une de ces journées où il t’a fallu garder l’œil bien ouvert en cours au risque de te prendre une sacrée savate de la part d’un de tes camarades. C’est l’inconvénient d’avoir choisi le cursus de Protection Magique : les cours où on peut dormir dans son coin sont un peu plus rares… Tu traînes des pieds jusqu’à l’entrée de Poudlard et, ton petit sac à dos accroché à tes épaules, tu te mets en marche direction Pré-au-Lard. Il te faudra d’abord passer au bureau de poste pour envoyer une lettre à tes parents, même si ceux-ci ne sont pas très fans des hiboux venant toquer à leur fenêtre n’importe quand. Ce n’est pas quelque chose de très discret et c’est vrai qu’en règle générale, vous essayez de faire profil bas. Personne dans leur entourage n’a besoin de savoir que tu es un né-moldu… Allez savoir ce qu’ils feraient de cette information ! Ton passage au bureau de poste est très rapide et tu en ressors quelques minutes plus tard. Alors que tes pas te dirigent vers la boutique de prêt-à-porter Gaichiffon, tu te stoppes brutalement et te retournes presque tout aussi vite, ce dans l’espoir de mettre un terme à cette sensation d’être espionné. Mais derrière toi, il n’y a personne qui se démarque. Que quelques passants qui se dépêchent d’atteindre leur destination sans faire attention au petit bouclé qui se trouve sur leur chemin. Aucun ne te regarde vraiment, tous te contournent. Et pourtant, cette sensation ne te quitte toujours pas. Elle en est presque oppressante et chaque minute, elle t’envahit un peu plus la poitrine. Pourquoi la ressens-tu ? Y a-t-il une bonne raison à cela ? Tu commences à croire que non et que ton cerveau a décidé d’être paranoïaque sans raison. Tu regardes encore autour de toi mais absolument rien ne change, alors tu reprends ta route. Tu ne t’épargnes pourtant pas un long soupire dans l’espoir d’échapper toute cette tension qui s’est accumulée dans ton corps ces dernières minutes.
Lorsque tu passes la porte du Gaichiffon, une petite sonnette indique ta présence et tu distingues aussi l’employé qui lève la tête vers toi. Tu le salues de la tienne d’un bref mouvement et te diriges aussitôt vers le fond de la boutique car tu n’as qu’une seule idée en tête : agrandir ta collection de chaussettes fantasques. Tu ne viens dans ce magasin que pour cette unique raison et tu y trouves à chaque fois ton bonheur. À force, on te connaît car tu y viens au moins une fois par mois, si ce n’est plus. Tu n’achètes pas à chaque fois mais ça fait tout de même un moment que tu trimballes à tes pieds les chaussettes loufoques du Gaichiffon. Tu en as sûrement dix fois plus que tu ne possèdes de caleçons ! C’est ainsi que tu te démarques des autres : par ton originalité. Étrange quand on sait que tu fais tout ce qui est en tout pouvoir pour ne pas laisser tes émotions te submerger et révéler ta vraie particularité, toi le métamorphomage. Tu as trouvé une autre façon d’être unique sans susciter des interrogations perturbantes. Tu t’arrêtes devant le dernier stand et cherches aussitôt une paire que tu ne possèdes pas, ce qui n’est pas une mince affaire. Tu les passes une à une en revue, le regard attentif et la concentration maximum. Tu n’entends donc pas la sonnette retentir par deux fois et même si tu l’avais ouïe, tu n’y aurais pas trouvé un sens particulier. Il n’y a rien de surprenant à ce que tu ne sois pas le seul client à venir à cette heure de la journée ! Bien que la plupart des élèves de ton âge soient tous en train de s’attrouper chez Honeydukes dans l’optique de rafler le plus de sucreries possibles. Oh, tu iras plus tard car après tout, dans ce domaine, tu ne fais clairement pas exception.
« Ha-ha ! » Tu brandis fièrement une paire de chaussettes devant toi aux couleurs criardes et au design très particulier. Tu as dû aller la chercher tout au fond de la pile, bien cachée. En te relevant, ton épaule heurte par hasard le portant de vestes en tweed qui bascule sur un autre client. « Oups, pardon ! »
AVENGEDINCHAINS
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Dim 24 Avr - 20:08
ONE CAN NEVER HAVE ENOUGH SOCKS
Tobias était un mangemort et il en était fier. Pourtant, cela ne signifiait pas qu'il était d'accord avec tout le monde. Par exemple, il était contre l'extermination totale des moldus ce que certain mangemort souhaitait plus que tout. Aussi Tobias trouvait que les jeunes mangemort était trop peu nombreux et investit dans la cause. Il suffisait de voir le conseil, deux plus vieux représentant était les deux conseillés mangemort. Tobias lui s'intéressait beaucoup à la jeunesse mangemort. Parce que bien sûr il en faisait partie, mais aussi parce qu'il était les plus abordables pour ce qui est de ses idéaux. Si dès le début on leur montrait le monde selon Tobias il serait prêt à sacrifier leur vie ou au moins se battre comme le faisait Tobias. De plus, Tobias n'avait absolument aucun problème avec les né-moldu et les sangs mêlés. Pour lui, la magie était un don qui rendez supérieur quiconque le possédait aux êtres sans magique. C'est pourquoi il souhaitait en voir plus dans la cause. De plus, ça leur permettrait de combattre les moldus qui étaient un train de détruire le monde dans lequel il vivait. Les moldus. Tobias les haïssait de plus en plus. Pourtant, il continuait de croire que leur extermination n'était pas la solution. Il fallait les dresser, quitte à utiliser parfois la force. Tobias ne voulait que des choses détestables chez les moldus. Pourtant, ils avaient une chance. Par fois, leur progéniture pouvait utiliser la magie. C'était en partie pour cette raison que Tobias croyait qu'il était primordial de les garder en vie. Sinon les sorciers se reproduiraient entre eux et la consanguinité frapperait très vite leur peuple. Aussi Tobias pensait que c'était dans l'ordre des choses. Les sorciers étaient devenus supérieur quand on leur a offert la magie. Grâce à ce fait, ils devaient guider et diriger les moldus même s'il était inférieur, il devait vivre pour servir les sorciers.
Tobias avait envie de partager son savoir et d'apprendre au reste des sorciers. Il devait comprendre pourquoi les mangemort était primordial à l'arrivée d'un monde meilleur. Tobias avait eu la brillante idée de s'intéressait au né-moldu. Pour prouver aux autres mangemort qu'ils n'étaient pas tous à jeter. Car oui, certain avait été éduquer en moldu et des fois, c'était irrémédiable. C'est pour cela que Tobias croyait qu'il fallait les enlever à leur famille moldu dès leur naissance. Malheureusement, monde des sorciers n'était pas encore prêt à cela. Tobias devait donc s'en prendre au jeune qui avait déjà passé leur enfance chez des moldus. Ce qui compliquait forcément la tâche. Tout de même Tobias s'obstiner à vouloir rallier toute sorte de personne à la cause. Il avait donc fait quelque repérage chez les jeunes. Poudlard était très utile pour la sélection des bonnes personnes. La maison déterminait souvent quel genre de personne vous avez en face de l'autre. De préférence, Tobias choisissait les serpentard. Mais si la personne avait des qualités de bon mangemort et qu'elle n'était pas à Serpentard Tobias ne ferait pas le difficile. Tobias avait repéré une dizaine de jeunes personnes, maison et sexe confondu, il évitait juste les sangs purs. Car son entreprise voulait prouver aux mangemorts que même les sangs mêlés et les née-moldu pourrait être utile à la cause. Il était déjà allé voir un jeune gryffondor mais il était déjà trop tard pour lui, l'Ordre du phénix l'avait recruté.
Ce jour-là Tobias tournait autour de Poudlard pour repérer le lieu. En plus pré-au-lard était un endroit bien agréable. Le jeune homme était quelqu'un de très occupé, entre son poste d'ambassadeur, son métier, son travail et son devoir familial, il avait bien peu de temps à lui. Mais aujourd'hui il s'accordait un moment de pause. D'habitude les rues remplies d'étudiant agaçaient Tobias mais aujourd'hui ce ne fut pas le cas. Il voulait respirer un peu loin de son monde à lui. Il en profita pour faire quelques emplettes. Tobias avait fait escale dans une boutique de vêtement dans l'intention de s'acheter un nouveau costume pour le boulot. C'est alors qu'il cherchait dans les rayons que quelque chose lui tomba dessus. Il releva la tête un peu mécontente et tomba nez à nez avec un membre de sa sélection, Billie Rowe. Née moldu, serpentard, la vie a dû être difficile pour lui. Le garçon brandissait une paire de chaussette assez ridicule. On l'imaginait difficilement futur mangemort, mais le goût ne définissait pas ce que nous étions. Décidément, le sort voulait que Tobias n'arrête jamais de bosser. « Pas de problème. » Tobias regarda le jeune homme un instant. Il devait trouver une accroche, maintenant qu'il l'avait sous la main il devait essayer de prendre contact avec lui. « Un serpentard à ce que je vois. J'ai porté ce blason à une époque moi aussi. Tu t'y plais ? »
Tobias savait déjà qu'en tant que né moldu il n'avait pas eu la vie facile. Mais tout ça il ne devait pas le montrer, il devait faire croire qu'il ne se connaissait pas.
Tu aimes te démarquer mais à ta propre façon et cela doit toujours venir de ta propre décision et pas celle des autres. Choisir ces chaussettes aux motifs bariolés plutôt que d’autres au ton uni est un choix que tu maintiens depuis plusieurs années déjà. Tu sais pourquoi tu le fais et ce que cela t’apporte. Te retrouver mis en avant dans une foule à cause de quelqu’un d’autre n’est pas du tout la même chose. Tu préfères l’éviter. Il faut beaucoup de maîtrise de soi pour contrôler ses sentiments, surtout lorsqu’on est teasé d’un côté et de l’autre par des personnes qui n’en ont rien à faire de nos sentiments. Voilà pourquoi tu aimes ces moments de pure solitude, qui ne te demandent pas de faire des efforts d’adaptation. Tu as toute la liberté d’être toi-même sans penser aux conséquences que cela pourrait avoir sur le reste du monde, ou sur ton propre futur. En brandissant cette paire de chaussettes, tu te fais plaisir et tu imagines déjà le moment où tu les enfileras dans ta chambre, juste pour les essayer quelques secondes. Tu les regarderas à tes pieds avec un sourire satisfait, puis tu les retireras pour les ranger avec les autres avec la sensation d’avoir fait quelque chose pour toi-même, pour te faire plaisir. C’est toujours mieux que d’essayer de plaire aux autres. Tu n’as jamais été très fan de cet exercice-là de toute façon. Tu n’y es pas très doué. T’as tendance à ouvrir ta grande gueule malgré toi – ou volontairement même – et beaucoup n’apprécient pas une franchise comme la tienne. Elle fait mal, elle blesse et humilie même si, parfois, elle vise juste. C’est un bon moyen de se remettre en question mais tout le monde ne le voit pas comme ça. Si c’était le cas, tu n’aurais pas passé les sept dernières années à te faire martyriser par tes camarades Serpentard. Tu les cites souvent dans tes complaintes, mais ils ne sont pas les seuls. Ce n’est pas parce que le blason des Poufsouffle les décrit comme généreux et patients qu’ils le sont vraiment.
Dans ta découverte, et le plaisir que cela te procure, tu ne fais pas très attention à tes gestes et renverses un portant sans le faire exprès. Ce n’est pas très étonnant venant de toi, tu as cette étrange capacité de mettre le bordel partout où tu passes et bien souvent, ce n’est même pas volontaire. Bien sûr, tu t’excuses tout aussitôt car même si t’aimes bien faire le petit con de temps en temps, tu restes poli avec tes semblables. Tu as été bien élevé, même si on t’a toujours interdit de rencontrer du public pour tester ta politesse. C’est un homme que tu as failli blesser avec ta maladresse mais il ne semble pas t’en tenir rigueur. Plusieurs réactions sont possibles face à ce que tu viens de provoquer et tu t’attends souvent à ce que la colère prenne le dessus sur tout le reste. C’est généralement le cas. Les gens peuvent vite être agacés par les erreurs des autres, oubliant qu’ils ne sont pas irréprochables eux-mêmes. Pourtant, ce n’est pas de la colère que tu reçois, mais bien de la compréhension. Elle efface ta culpabilité en un instant et tu serais parti en caisse si l’homme en question ne s’était pas décidé à faire ta connaissance. Tu ne sais pas pourquoi mais ça ne t’embête pas plus que ça outre mesure.
Tu baisses la tête sur le blason qui apparait sous ton manteau, reflétant ton appartenance à Serpentard – ce que ce sorcier a su reconnaître sans mal. Il te fait savoir qu’il en a été un lui-même, probablement pour essayer de te mettre à l’aise. Comme si c’était supposé te donner plus confiance en lui. Mais les Serpentard n’ont pas acquis leur réputation par hasard donc tu décides de rester sur tes gardes. Il n’y a que peu de raisons pour lesquels un homme de son âge – disons la trentaine – décide de parler à un jeune homme du tien, surtout que tu parais bien plus jeune que tu ne l’es réellement. Certains te donnent même quinze ans sans même réfléchir à deux fois.
« Comme un poisson dans l’eau ! » Réponds-tu avant tout, lui épargnant tes années de souffrance et d’humiliation car oui, un né-moldu parmi les sang-purs, ça fait mauvais genre. Mais ça, il n’est pas supposé le savoir alors tu vas lui faire croire, comme à beaucoup, que ton sang est aussi pur que l’eau d’une montagne. Il n’y a pas de raison qu’il n’avale pas ce mensonge vu que tu ne te souviens pas l’avoir déjà vu ou rencontré par le passé. Et ce n’est pas comme si tes parents pouvaient avoir des connaissances sorcières, même aujourd’hui… Ils évitent ce monde le plus possible. Tu passes ta langue sur tes lèvres et jettes un rapide coup d’œil au sorcier avant de reprendre, dans un sourire avenant.
« Et vous ? Vous vous y plaisiez ? Plutôt premier de la classe à montrer à tout le monde que vous valiez mieux qu’eux ou plutôt trouble-fête qui s’en foutait des règles et ce, pour… exactement la même raison ? » En réalité, il y a bien plus de types de Serpentard que ça, surtout avec les années avançant. Certains s’avèrent même posséder un caractère plutôt doux et n’essayant pas d’entrer dans le conflit. Bien sûr, d’autres se font remarquer par leur ambition – un peu comme toi, sans tous les coups qui vont avec – et n’hésitent pas à marcher sur les plates-bandes des autres. Le sorcier qui se trouve en face de toi n’a pas l’air d’être de ceux qui offrent des cupcakes à l’entre-cours « pour faire plaisir à ses camarades », mais plutôt de ceux qui ont des objectifs et font tout pour les atteindre. Il doit probablement posséder un haut poste au Ministère ou en tant qu’Auror, peut-être ? Rien de très surprenant et il n'est même pas certain que cet emploi lui apporte toute la satisfaction dont il a besoin pour vivre en paix avec lui-même. Mais voyons ce qu’il a d’autre à te dire…
AVENGEDINCHAINS
Invité
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IRL
Jeu 28 Avr - 20:53
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Tobias avait une crainte en ce moment, quelque chose qui ne lâchait pas. Sa sœur Amber, c'était finalement décidé de traquer les méchants en tant que tireuse d'élite. Le problème de cette carrière, c'est qu'ils risquaient un jour de tomber nez à nez. Le jeune homme essayait de faire changer sa sœur d'avis. Maintenant qu'il se reparlait, les choses étaient plus simple. Mais c'était son souhait et il ne voulait pas forcer sa sœur à faire quelque chose qu'elle ne voulait pas faire. Il gardait donc ce risque qu'un jour Tobias et sa sœur finisse par devoir lui tirer dessus. Mais ce n'était pas le seul problème d'Amber. Ce qu'il faut savoir c'est que la jeune cadette des Towsen était supposé devenir auror pour espionner l'institut et couvrir les mangemorts. Maintenant elle décidait de combattre les mages noirs en devenant tireur d'élite. Tobias cherchait donc à la remplacer, trouvant un futur mangemort près à défendre la cause. Et cela en plus de son besoin de né-moldu.
Aujourd'hui Tobias faisait du repérage. Ecoutant les discussions, il essais de déterminer qui pourrait rejoindre les mangemorts. Pré-au-lard était plein de jeunes personnes capables un jour de devenir un mangemort. Il suffisait d'arriver avec que l'Ordre du Phénix fasse d'eux des lâches et des idiots. Tobias avait de plus en plus de colère face à l'Ordre du Phénix il se faisait passer pour les gentils pendant qu'il laissait les mangemorts faire le sale boulot. Il était là avec leur grande aire, alors qu'il savait pertinemment que les mangemorts étaient essentiels pour gagner cette guerre. Et cela avec leur méthode les plus drastique. Tobias savait que devenir mangemort était un sacrifice, on sacrifiait son âme mais aussi on image. Tobias n'oublierait jamais toutes les conséquences qu'ont eu sa mauvaise image. Eponime Vandwyk l'avait repoussé alors qu'il était fiancé. Son père l'avait forcé à abandonner Toni. Toutes ses relations amoureuses étaient empoisonnées par son image de mangemort.
Mais le jeune homme ne le regrettait pas sauf pour Toni bien sûr. Il était fier d'être un mangemort, fier d'être respecté pour ça. Tobias était un mangemort de renom qui entre sang-pur inculqué le respect. Mais aujourd'hui tout cela était loin de son esprit. Il s'offrait une petite demi-heure de pause et s'acheter des costumes. Pour qu'il tombe sur ce garçon en pleine pause, cela devait être le destin. Peut-être que c'était lui jeune homme qui sera un futur mangemort.
Tobias lança sa première phrase comme une canne à pêche à l'eau. Il cherchait un début de discussion et si le jeune homme accrochait alors les vraies choses pourraient commencer. Comme un poisson dans l'eau disait-il. Cette eau devait être remplie de requin. Tobias connaît un peu l'esprit des serpentards et très peu apprécierait la présence d'un né-moldu dans leur camps. Mais ce n'était pas le genre de choses que l'on confiait à un inconnu. Non les choses allaient de la façon la plus normale possible. Tobias ne devait pas avoir l'air d'un psychopathe mais d'un jeune gentil et avenant.
Tobias a toujours eu des excellentes notes à Poudlard. A vrai dire il n'avait pas le choix, il était le premier de la famille et avait de grandes responsabilités sur les épaules. Il était aussi à a tête de sa bande. Une bande de futur mangemort en soi, presque tous avaient fini comme Tobias. Mais le jeune homme avait gardé un lien juste avec Darius. Et encore, il n'était pas aussi fort qu'avant. C'était la grande époque ou Tobias avait osé intégrer un sang mêlé à sa bande de sang pur. Et à cette époque il avait aussi eu Toni. Son premier et unique amour. Elle il l'avait revu et était tout de suite retombé amoureux d'elle, malheureusement elle avait dû fuir le pays à cause du Blood Circle.
« Plutôt premier de la classe, mais pour te reprendre, j'étais meilleur que les autres. » Tobias fit un petit clin d'œil au jeune homme pour lui montrer que c'était de l'auto-dérision. « Sinon oui je m'y plaisais beaucoup même si j'aurais aimé avoir un peu plus de liberté pour pouvoir profiter. » Tobias se dit avec ironie qu'il aurait peut-être dû tuer son père un peu plus tôt. Bien sûr c'était de l'humour, mais c'était que très récent que Tobias puisse rigoler sur le sujet. « Et toi quel genre de serpentard es-tu ? N'importe quel vieux te dirais profite de ta vie c'est tes meilleurs amis, mais en vérité je n'y crois pas vraiment pour moi ce sont les plus difficiles. » Dans ses années-là, son père l'avait torturé pour qu'il rompe avec l'amour de sa vie, puis il était devenu mangemort et coupa tout contact avec sa sœur par honte de ce qu'il était devenu. Non, cela a été un moment difficile à vivre.
Tobias discutait avec le garçon de façon anodine. Il avait certes des arrières pensés comme tout ancien serpentard, mais il ne voulait pas le piéger. Sinon il serait amené à regretter d'être mangemort et il essaira de partir. A ce moment-là, Tobias serait obligé de le tuer. Même s'il allait être une cible ambulante. Mais c'était un moment de renouveau. L'avenir des mangemorts était là, Tobias le savait. Bien sûr, beaucoup de mangemort était en désaccord avec lui. Le jeune homme devrait faire ses preuves. Mais déjà Tobias devait le convaincre de faire tout ceci. Le convaincre de mettre sa vie en danger pour une cause. Une cause dont il devrait absolument y croire sinon il ne tiendrait pas longtemps. Alors Tobias se devait d'être convaincant. D'autant plus qu'au vu des questions du jeune homme, Billi avait de l'esprit, il était intelligent. Alors Tobias devra l'être, lui aussi, pour amener le garçon à prendre tend de risque pour la cause. Mais Tobias avait toute sorte d'argument en poche, il pouvait tenir de longues discussions contre l'Ordre du Phénix. Mais il ne devait pas aller trop vite non plus, ne pas braquer le gamin, sinon tout était perdu. Mais ce n'était même pas sûr que Tobias parle de son allégeance dès cette première journée. Il devait être prudent et patient.
Tu ne sais pas ce qu’il te veut, ni même si cette conversation a vocation à devenir autre chose qu’une brève discussion de politesse. Tu ne vois pas ce qui pourrait interpeller le sorcier chez toi et qui le pousserait à te parler comme il le ferait avec un ami. Ou même, simplement, apprendre à te connaître. Forcément, en tant que Serpentard, ton instinct te dit qu’il y a anguille sous roche mais il est difficile d’accuser sans preuve. Tu te fais donc patient et cherches, par tes réponses, à savoir ce que cet homme te veut. Tu ne connais ni son visage ni son nom, et encore moins la raison de sa présence ici, vu qu’il n’a pas l’air du genre à porter des fripes ou des vêtements fantasques. Mais plutôt que d’avoir peur face à tant d’ignorance sur son sujet, tu fais marcher ta curiosité car elle prend toujours le dessus sur tout. En guise de réponse, tu lui poses une question sur ses années en tant que Serpentard et la personnalité à laquelle il correspond le plus. C’est une façon comme une autre d’en apprendre plus à son sujet sans paraître trop intrusif. Après tout, c’est lui qui a lancé la conversation non ? Il n’est que justice que tu la poursuives.
Il fait preuve d’autant d’autodérision que toi, ce qui te fait très légèrement sourire. Tu n’aimes pas spécialement les personnes qui se pensent supérieures ou se prennent un peu trop au sérieux. La vie est difficile, tu es bien d’accord avec ce fait, mais ce n’est pas une raison pour faire continuellement la gueule comme s’il n’existait rien sur Terre pour s’amuser. Malgré tes déboires, tu trouves toujours le moyen de rire un peu, quitte à ce que ce soit de toi-même. Ceux qui vivent dans la sévérité, le cul serré et la mâchoire crispée, tu ne les comprends pas et en général, tu ne les approches pas non plus. Tu ne veux pas que leur ombre ternisse ton beau soleil.
« Quel genre de liberté ? » C’est un mot assez vaste et ton concept de la liberté est sûrement très différent de celui de cet inconnu, bien que vous ayez tous deux été dans la même Maison. Pour toi, il s’agit de faire ce que tu veux quand tu veux, et c’est une liberté bien arbitraire. Tu le sais - mais tu préfères l’ignorer - les règles sont là pour t’aider à mieux vivre en société. Certains, même, disent qu’on ne peut vivre en liberté sans règle. Est-ce vrai ? Tu n’es clairement pas le plus doué en débat et t’as clairement envie, d’instinct, de répondre non à cette question. Mais tout n’est pas noir ou blanc. Tu vis dans les zones grises depuis des années maintenant, alors tu es supposé savoir de quoi tu parles.
« Les plus difficiles, je ne sais pas. Je n’userais probablement pas de ce terme pour décrire mes années scolaires. » Tu évites de mentionner ton âge, soit dit en passant. Pour beaucoup, tu as encore le visage d’un enfant, d’un mineur. Parfois, tu aimes le faire croire, tout comme l’opposé. Cela te fait marrer de les laisser imaginer que tu as plus de vingt ans. Tes interlocuteurs se prennent régulièrement le chou avec ça car ils ne savent pas comment te parler. Comme à un adulte ou comme à un enfant ? Et tu t’amuses de leurs réactions, de leurs questionnements qui n’en finissent pas.
« Je suis le genre de Serpentard qui sait parfaitement ce qu’il veut. A vous de voir si ça répond à votre question ? » C’est un trait de caractère qui vous caractérise un peu tous. C’est pour ça que le Choixpeau t’a envoyé à Serpentard, tout comme les autres élèves avant et après toi. Tu as une grande ambition et pas froid aux yeux, tout comme ta langue peut être traîtresse. En somme, tu es le Serpentard type, sans les humiliations physiques. Tu es plutôt du genre à passer par le mental pour blesser, cela a beaucoup plus d’effet sur la durée. Mais cet homme doit le savoir, après tout. Il est passé par là !
« J’imagine que c’est un peu… générique de dire ça. Je veux dire, on n’est pas envoyé à Serpentard parce qu’on est incapable de prendre une décision franche ! Ou alors c’est que le Choixpeau a bu un coup de trop, ce qui est aussi tout à fait plausible. Le pauvre doit en avoir marre de bosser sans contrepartie. Et que fait-il le reste de l’année, hein ? Personne ne se pose jamais la question mais moi, je vous le demande. » Voilà que tu commences à parler sans réfléchir à ce qui te passe par la langue. Ce n’est pas nouveau. Il faut dire que t’essayes de le tester un peu, ce gars-là. Vous avez déjà échangé quelques mots et à part son avis sur la liberté en tant qu’étudiant, il ne t’a pas donné beaucoup d’informations sur lui-même, ni sur la raison de cette conversation. Il n’a pourtant pas l’air malveillant. Peut-être un poil enfermé dans son esprit, mais rien qui ne puisse être surmonté avec un peu de taquinerie et de flatterie. C’est très utile, la flatterie, tu t’en es vite rendu compte au fil des années… Surtout avec les sangs purs. Ils ont cette haute estime d’eux-mêmes qui frôle parfois l’hypocrisie et la tendance psychopathe. Comme si leur sang avait un goût différent du tien, alors que… non. Tu as testé, tu parles en connaissance de cause. La couleur et la texture sont les mêmes, rien à signaler de ce côté-là. Alors pourquoi en font-ils constamment tout un plat ? Ah si, tu sais. Il y a cette théorie selon laquelle plus le sang est dilué avec celui d’un moldu, plus il perd de ses capacités magiques. Mais toi, tu sais que tu vaux autant qu’eux en termes de performances magiques. Tes sorts sont tout aussi puissants et tu es métamorphomage, c’est que la magie est bien présente dans ton adn. Oui, ces gens-là, tu les regardes avec dédain.
« Quel est votre nom ? »
AVENGEDINCHAINS
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Sam 30 Avr - 17:20
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Tobias allait bientôt être découvert. Plus, on posait de question et plus le jeune homme risquerait de deviner dans quel milieu il avait grandi. Mais Tobias n’avait pas honte de son passé. Il avait fait des erreurs certes, mais maintenant il les assumait pleinement. De plus, Tobias n’allait pas rentrer dans les détails de sa vie. Il ne laissait qu’assez d’information pour que l’on sache qu’il était un sang pur tout ce qu’il y a de plus normal. On oubliait ses peines et ses douleurs, on oubliait le père violent qui éduquait son fils coup de doloris. On ne disait pas non plus que maintenant que le jeune homme avait assassiné son père, il se sentait mieux. Car il n’avait plus son père qui surveillait ses faits et gestes. Que désormais il savait sa sœur et sécurité et ça, c'était un grand pas. Quand il regrettait son geste, il se disait que c’était pour protéger sa sœur qu’il l’avait faite. Ce soir-là, elle serait peut-être morte s’il n’était pas intervenu. De plus sa mère semblait si épanouie depuis la disparition de son marie. Comme si un poids lui avait été retiré. Tobias avait pensé à la remarier, mais il préférait la voir heureuse que faire bonne impression. Il ne manquait pas d’argent non plus, Margaret pouvait refaire sa vie si elle le souhaitait. Il en était de même pour sa sœur. Tobias avait déjà essayé de la marier pour la rendre heureuse, mais il avait vite compris que pour elle être heureuse, c'était être libre et loin de toutes ces magouilles de sang pur. Il essayait donc de réduire toutes les charges qu’elle pouvait avoir. Ce n’était pas facile pour autant.
Tobias se promener dans les rayons sachant qu’il n’allait rien acheter du tout. Il préfère les grandes marques. Au vu de la richesse de sa famille, Tobias n’avait pas besoin d’acheter en friche. Mais il de ses camarades de boulot ne jurait que par ça. Alors il était parti jeter un coup d’œil par pure curiosité. Il est vrai qu’il avait des choses fort sympathiques Tobias pouvait se trouver peut-être un costume mais il avait des chances qu’il préfère les fais sur mesure que acheter en friche. Tobias n'était pas du genre à exhiber sa richesse aux yeux du monde pour autant il aimait être bien habillé et permette à sa famille de ne jamais se demander combien ça coute ou est ce que c’est trop chère. En tout cas Tobias n’avait pas décidé de recruter le jeune Billi aujourd’hui. Pour autant il avait une occasion en or. Il pouvait créer un lien avec le jeune homme, alors il était hors de question de laisser passer l’occasion.
Le mangemort parlait de lui sans trop aller dans les détails. Il devait se dévoiler mais pas trop quand même après tout il ne connaissait pas vraiment le jeune homme il pourrait avoir de mauvaise intention. Et plus on savait de chose sur sa relation chaotique avec son père et plus on pouvait supposer que Tobias était le meurtrier de celui-ci. Pour autant il ne devait pas nier toutes les difficultés qu’il avait avec lui.
« J’avais des pressions de la famille tant qu’ainé qui m’empêchait de vivre pleinement ma vie. » Tobias fit semblant de réfléchir un instant pour compléter. « Par exemple j’aurais aimé continuer le Quidditch. »
Tobias était manipulateur. Il était aussi très renfermé en se confiant uniquement à lexi et Kesa. Mais il savait aussi convaincre sans utiliser la manipulation. Avec Billi, vu le profil du garçon, il devait avant tout jouer l’honnêteté. Il ne gagnerait rien à mentir vu que la vérité faisait parler de soi. Mais en revanche, il dirait les choses avec son point de vue, ce qui rendait les choses assez partiales.
Tobias écouta attentivement les réponses du jeune homme. Pour lui ses pires années n’étaient pas là. C’est vrai que tout dépendait du point du vue encore une fois. Tobias avait été sous la coupe de son père pendant des années. Mais cette époque était aussi celle de son premier et unique amour.
« Je comprends ce que tu veux dire mais je voulais simplement de faire remarque que le meilleur va bientôt arriver. »
Sauf s’il acceptait de devenir mangemort l’année qui aller suivre aller être intense et sûrement traumatisante. Tobias avait radicalement changé avec sa formation. Il c’était éloigner de sa sœur. Et avait commencé à porter ce masque de froideur. Aujourd’hui encore Tobias continuait d’être cette homme regard froid et à l’expression qui manquait parfois de sincérité.
« Ce n’est pas vraiment une réponse ça. Mais je vais jouer le jeu alors qu’est-ce que tu veux ? » S’il savait ça Tobias pourrait peut-être lui donner et donc le mettre sous sa coupe. Et puis ça permettait de mieux le comprendre. S’il le comprenait Tobias pour mieux lui amener des argument pour le recruter.
« Je ne pense pas que le choipeau soit un être vivant c’est un objet qui ne peu certainement pas boire de coup. » Tobias avait pris un ton léger. Mais c’était encore une réflexion sur qui était humain ou non. Tobias n’avait pas contre ce que l’on appelé les hybrides la preuve en était Tobias était le meilleur ami d’un loup garrou. Mais il ne considérait pas l’objet comme le choipeau comme un être vivant. Tout de même Tobias avait remarqué l’ironie dans la voix du jeune homme. « Mais je me doute que tu plaisantais. Quoiqu’il en soit tu es bien un vrai serpentard pour le meilleur et pour le pire. »
Tobias savait que les gens autour de lui savait qu’il était un mangemort. Il ne s’en cachait plus depuis qu’eux même était au pouvoir. Mais même avant cela il était connu que les Towsen faisait partie du cercle des mangemorts. Tobias n’avait aucune honte envers ça. Pour lui être un mangemort c’était protéger le monde sorcier. Ça avait fait fuir des gens mais ça en avait attiré d’autre. Tobias ne pouvait pas savoir à l’avance comment aller réagir billi. Si lui-même était au courant de la réputation des Towsen, après tout il était né-moldu. Il ne savait pas forcément toute les actualités sorcière. D’autant plus que Amber était de la promotion d’avant lui.
« Tobias Towsen. » Le jeune mangemort prononçait son avec fierté malgré tout le passé sombre de sa famille. Il était fier de voir les siens lutter contre les moldus même si certain n’était pas totalement d’accord sur tout avec Tobias, c'était sa famille.
Tu ne comprends pas quelle est l’obsession des sorciers avec le Quidditch. Peut-être parce que c’est leur seul sport vraiment notable dans lequel on peut devenir un professionnel de renommée mondiale ? Les moldus ont le football (et même deux versions d’ailleurs), le baseball, les jeux olympiques en général comprenant des tas de disciplines toutes plus différentes les unes que les autres… Tu n’as jamais très bien compris pourquoi les sorciers n’en faisaient pas autant et se cantonnaient à un sport dangereux à trois cent mètres du sol, où chaque chute peut être fatale. Oui, c’est visuellement attrayant, sans conteste, mais parfois t’as envie de leur crier d’essayer autre chose. Et qu’on ne te mentionne pas des compétitions de bavboules ou tu vas lever les yeux au ciel si fort qu’ils vont tomber de leurs orbites ! À chaque personne qui te parle du Quidditch comme de la douze, treize ou cinquantième merveille du monde, tu as envie de leur dire de sortir de leur patelin et de regarder autour d’eux. Oui, c’est impressionnant. Non, ce n’est pas exceptionnel car tous les sorciers passant par Poudlard n’ont que ce sport en tête, sans possibilité de penser à autre chose. Tu apprécies les matchs, mais pas au point d’en être un fan incontestable. À l’inconnu, tu réponds par un sourire qui veut dire « je vois » sans non plus entrer trop dans les détails. Ce n’est pas un sujet que tu aimes particulièrement aborder de manière générale, car tu n’as aucune contribution à y apporter autre que ton incompréhension totale face à tant d’engouement. Mais tu saisis ce qu’il a voulu dire par-là. Parce qu’il est sang pur – ça ne fait aucun doute désormais – on attendait sûrement certaines choses de lui. Probablement une carrière émérite ou des trucs débiles de ce genre. Et la plupart, comme lui, s’y plient. Tu te sens presque chanceux d’avoir des parents moldus qui ne veulent rien avoir à faire avec la magie. Au moins, ils ne te mettent aucune pression pour devenir Auror ou Professeur ou que sait-on encore. Ils n’ont même aucune idée de ce qui se passe dans le monde sorcier et ce n'est clairement pas toi qui vas leur donner des informations sur le sujet. Et puis, on ne peut pas comparer la pression subie par Tobias lorsqu’il était jeune et les restrictions auxquelles tu as fait face de ton côté. Même si les deux vous ont mis des bâtons dans les roues, chacun à votre manière.
« Ah ça, je veux bien vous croire ! » Et tu ne mens pas en disant cela. De toute façon, on peut difficilement faire pire que la prison dans laquelle tu as vécu onze années, et la guerre que tu entretiens continuellement entre toi et les Serpentard. On peut dire que tu n’es pas ménagé d’une certaine façon, tu ne parviens pas à t’en plaindre. Pour beaucoup de ces situations, tu les as initiés toi-même et assumes toujours les conséquences de tes actes. Donc tu as bien envie de croire cet homme lorsqu’il te dit que le meilleur reste à venir, car cela te semble être une réalité faisable. Peut-être un peu trop optimiste mais ça ne fait de mal à personne de l’être de temps en temps, n’est-ce pas ? Et puis vous, les Serpentard, vous avez dans la vie avec votre ambition et c’est ce qui vous permet d’aller toujours plus loin, de surmonter les obstacles. Votre conversation tourne beaucoup autour de ça. Du mental des Serpentard. Tu en viens même à faire un petit sarcasme, qui ne passe pas inaperçu. Il te répond plus ou moins sur le même ton et un rictus amusé vient déformer ton visage.
« Vous cassez un mythe là ! » Bien sûr que ce n’est qu’un objet. Tu peux être un peu enfantin parfois sur les bords et voir le monde un peu différemment, mais tu n’es pas complètement con non plus. Il voit ça comme une blague alors tu décides d’en faire de même. Apparemment, il tient à se faire apprécier de toi sans que tu n’en comprennes vraiment la raison. Il y a quelque chose à creuser là-dedans ! C’est pourquoi tu ne t’en vas pas tout de suite. Quoi que ce gars te veuille, il doit probablement avoir une bonne raison et tu veux la découvrir. Tu lui demandes donc son nom, car c’est par là normalement que toute conversation commence. Il te donne le sien avec une fierté dans sa voix que tu ne comprends pas. Si tu l’entends, tu n’en saisis pas toute la mesure. Towsen, ça ne veut rien dire pour toi, ou alors pas autant qu’il s’y attend peut-être. Tu devines que c’est un nom qui a une histoire, un passif dans le lore sorcier mais tu as beau fouiller dans ta petite caboche, cela ne te dit rien du tout. Il va donc falloir que tu réfléchisses à la façon de le lui annoncer. Selon l’ego qu’il possède et l’estime qu’il porte au nom de sa famille, une moquerie de ta part pourrait conduire à un gros cataclysme et tu n’es pas assez en forme pour entrer en conflit avec un adulte maîtrisant la magie sûrement bien mieux que toi. Il faut donc que tu la joues finaude…
« Billie Rowe » commences-tu par répondre, car c’est ce que la politesse t’oblige à faire. Vous vous retrouvez ainsi sur un même pied d’égalité et la suite de la conversation peut s’enchaîner sans que l’un d’entre vous ne se sente lésé face au mystère que l’autre peut représenter. Plusieurs questions te viennent en tête et toutes plutôt légitimes. Que fait-il dans la vie, est-ce qu’il se balade souvent dans des magasins de ce genre, pourquoi il s’intéresse à un jeune homme qui a probablement l’âge d’être son petit frère, à défaut d’un fils… Il est peut-être de ton bord et aime les garçons dans ton genre ? Pas trop musclés, à la virilité discutable mais bien présente. Bien sûr que tu es intrigué, tout comme il l’est peut-être par toi. Sauf que tu ne sais pas vraiment pourquoi ce serait le cas. Tu n’as sûrement rien à offrir à quelqu’un comme lui, qui possède probablement déjà tout ce qu’il lui faut. Tu restes donc sur le basique, tout en gardant ta curiosité.
« Maintenant que les présentations sont faites, dites-moi donc ce que vous faites dans la vie, Mr Towsen ! Auror, peut-être ? Diplomate ? »
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One can never have enough socks (ft. Tobias)
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13 mars 2021