En réalité cet endroit ressemblait à la caverne d’alibaba c’était génial. Bon alors je sais, en vrai on devait chercher le fantôme mais sincèrement moi j’aurais été partante pour qu’on fasse un cache cache entre nous et qu’on oublie cette histoire d’épreuve inter maisons. Mais bon, il  semblerait que Gryffondor soit devenu en l’espace de quelques mois competland. Bizarre, qu’est ce qu’on s’en fichait de perdre ou de gagner ça nous rendrait pas plus intelligent. Moi par exemple, j’étais occupée à essayer de dénicher des artefacts anciens – ou moins anciens – pour la boutique de Soledad. Après tout, je ne voyais pas pourquoi il y aurait que Isobel pour ramener des objets à la boutique. Zut mon inspection fut écourtée par la douce et mélodieuse voix de Kayla qui nous appelait à la rescousse. Oui bon pas exactement je vous l’accorde, elle voulait qu’on reste en équipe.

L’idée était merveilleuse, les idées de Kayla sont toujours merveilleuses mais le problème c’est qu’elle avait décidé de faire passer le temps en chantant. Elle chantait quand même pas tr-s juste, pas très bien et j’essayais de lui faire prendre conscience que c’était pas la meilleure des idées que de chanter. J’eus un petit rire en entendant Caelum dire que les chants de Kayla étaient les seules choses dangereuses. Ah bah un peu plus et on saignerait des oreilles. Une autre idée, il fallait une bonne idée. Que diriez vous de chercher un tableau ? C’était dans le thème de la soirée et ça me paraissait une bonne idée. Bon, c’est vrai, la salle était grande, merci de le faire remarquer. Ils  passeraient autant de temps à trouver le tableau qu’à trouver le fantôme, encore merci de le faire remarquer « Si vous y mettez pas de la bonne volonté aussi. » Mais attendez ? Elle faisait quoi Kayla là, pourquoi elle montait sur un porte manteau ? « Kayla mais qu’est ce que tu fais ? Tu vas tomber ! » Oui elle ne risquait rien, oui ce porte manteau était sacrément bizarre, il ressemblait à une pomme oui bah écoute hein on fait de la salade de fruit c’est sympa aussi et non je ne me bouchais pas les oreilles, pourquoi je me boucherais les oreilles ?

Ah… parce qu’elle comptait vraiment sur la sympathie d’un fantôme qui avait balancé le même indice à trois tableaux pour le plaisir de faire durer l’épreuve et qui au lieu de les attendre gentiment au milieu de la pièce leur faisait faire un cache cache ?  Hum ça ne marcherait pas vraiment et Caelum était d’accord avec moi. En plus, moi je n’étais pas trop fatiguée et j’espérais bien qu’elle non plus pour qu’on puisse discuter jusqu’à point d’heures derrière… aller se coucher et puis quoi encore ?
Le rire d’un fantôme retentit, accentué par l’écho d’une pièce pourtant bien remplit. Et hop on était reparti pour une petite course des familles. Oh ! Attendez c’était quoi là sur une commode, un petit objet plein de poussière. Je délaissai ma course, ça va pas besoin d’être 4 pour courir après un fantôme. Un petit médaillon couvert de poussière, mais genre bien bien couvert de poussière, ça aurait parfaitement sa place au magasin de Sol ça, j’allais le prendre et le ramener. Je glissais donc petit médaillon à personne dans ma poche et … mince, ils étaient passés où les autres. « Les copains, je crois vous m’avez semé, je cours pas vite moi. » C’est ça niveau crédibilité on était au max du max. Oh attendez ce truc là ça ressemblait à une échelle, j’avais une idée, j’attrapais mon échelle et courais jusqu’à mon groupe, « Regardez peut être que si on grimpe en haut de cette échelle on pourra voir toute la salle et voir un fantôme se balader. » il me fallait juste un truc pour appuyer mon échelle, cette armoire gigantesque ferait parfaitement l’affaire, je la posais et grimpai dessus joyeusement, oulah c’était pas stable du tout « Tenez pendant que je grimpe ! » ce serait bête de se rompre le cou avant d’avoir pu donner le petit médaillon à Soledad quand même.

Je tourne en rond, tu sais que quelques fois je me sens seule et perdue, est-ce que tu me reviendras? Je tourne en rond, tu sais que quelquefois je me sens loin de toi, dis, est-ce que tu te souviendras de moi? Je tourne en rond, sur la terre entière je me sens abandonnée, dis, est-ce que tout ça va changer? Je tourne en rond, pour habiter ma solitude de mon mieux, moi qui ne sais qu'être deux. Je tourne en rond sans toi… Les paroles de cette chanson me trottent dans la tête depuis dix minutes ALORS QUE NOUS TOURNONS LITTÉRALEMENT EN ROND depuis 8 tours qu’on lance ce putain de dés je vous jure j’ai envie de pleurer, franchement nous avons tout essayé. Chercher seul, chercher en groupe, chanter, monter sur un porte manteau en forme de poire. Maxou qui me hurle de faire attention. Quelle est prévenante cette fille un véritable amour. Je le suis tout autant lorsque je leur dis de se boucher les oreilles car je vais crier avec ma GRANDE VOIX. Et le pire dans tout cela ? C’est que ça fonctionne. J’entends le rire incroyablement fourbe de Nick Quasi Sans Tête et je scande à mes compagnons de partir dans la direction du son. Nous courrons comme des dératés ; Caelum et moi sommes en tête, sportifs comme nous sommes. Au bout d’un moment, on s’arrête en se rendant compte qu’on l’a encore perdu. Putain… Je me retourne et je vois Maxime en train de faire je sais pas quoi ? « Et oh Maxou, c’est pas l’heure de faire ton shopping !» dis-je, mi agacée, mi amusée. J’en ai tellement marre de chercher ce fantôme que cela doit s’entendre dans ma voix. Elle propose de monter sur une échelle pour admirer la vue. Allez, soyons fous, façon j’ai plus aucune idée.

Je viens à son secours alors qu’elle demande à ce qu’on sécurise l’échelle. Je tiens fermement les barreaux, pas envie qu’elle se rompe le cou. Elle parvient à grimper jusqu’au dernier et je lui demande : « Alors ? » Elle secoue la tête en signe de négation. « Descends de là, tu vas te casser la binette, manquerait plus qu’on soit obligé de te porter, ça serait la loose. » Une fois tout le monde sur la terre ferme, j’ouvre mon sac et sors une nouvelle tournée de gâteaux. « Je vais étriper Nick quand on l’aura trouvé. Je vous jure qu’il ne sera plus du tout quasi-sans-tête, j’vais finir le boulot, ça lui apprendra ! Il pourra enfin faire partie du club des chasseurs sans tête. » Dépités, nous reprenons notre chemin tout en arpentant les allées c’est bon j’ai trouvé, vous avez vu j’ai pas dit rayon mdr et j’aperçois de vieux balais. J’en balance un à Caelum et lui dis : « Dis Capitaine, ça te tente un petit tour dans les airs ? On aura une meilleure vue de là haut ? » J’enfourche le mien, prête à en découdre.

Vous gagnez les salles de sortilèges et le tableau de Merlin. Tu restes sur tes gardes, méfiant quant à la suite, déjà échaudé par les différents pièges. Mais l’Enchanteur est d’humeur coopérative et vous donne un indice. Toute cette situation doit l’amuser, après tout il connaît bien les fantômes de vos maisons et il participe à sa façon. Une nuit idéale pour observer les étoiles… Tu souris intérieurement, dire que quelques minutes tu l’imaginais être en train de se cacher en haut de la tour d’Astronomie ! Ton intuition n’était peut-être pas si mauvaise, mais il est encore trop tôt pour en être sûr, il vous manque le dernier indice, et sans lui, il y a trop de risques d’erreurs. Le collégien lève le pouce dans ta direction en te félicitant.

— Plus qu’un à trouver, on avance bien !

Tu n’as aucune idée de où en sont les autres maisons, vous êtes trop éparpillés dans le château. Tu espères cependant qu’ils en sont à peu près au même niveau. Tu n’as pas l’intention de renoncer avant d’avoir trouvé la Dame grise. Slughorn vous propose de continuer à grimper puisque les indications vous conduisent vers le haut et tu approuves.

— D’accord pour le septième étage.

Tu es plus partagé quant au portrait de Gryffondor, tu ne vois pas trop pourquoi ils vous aideraient alors que sa maison est dans la compétition, mais ça peut toujours se tenter. Et ça vous rapprochera toujours des tours au pire. Ni une ni deux, vous montez encore quelques étages – vraiment idéal comme entraînement pour ton cursus, mais tu le fais déjà bien assez souvent en rejoignant la tour des Serdaigles. Mais ce n’est pas le seul portrait de l’étage, il y en a d’autres tout aussi intéressants et qui pourront peut-être vous renseigner également.
Une fois devant le portrait de Gryffondor, son attitude ne t’inspire pas confiance, mais pas de trappe qui s’ouvre. Il pousse une exclamation, vous invitant à regarder derrière vous. Tu pivotes sur le côté, ta baguette bien en main, de façon à le garder dans ton champ de vision tout en analysant le couloir, afin de te prémunir de toute mauvaise surprise d’un côté comme de l’autre. Rien. « C’était une blague ». C’est bien digne de Godric Gryffondor, ça, tiens. Tu soupires ostensiblement pour lui signifier ce que tu penses de sa plaisanterie.

— Je propose qu’on reste à cet étage, puisque visiblement, elle s’est cachée dans les hauteurs du château. On peut aller voir le chevalier du Catogan ? Il n’est pas très fiable, mais c’est une vraie commère, s’il sait quelque chose, il ne résistera pas à l’envie de nous le dire. Et il n'est pas très loin.


Avec l'accord des autres, vous prenez ce chemin-là.

C’est pas le moment de faire ton shopping, c’est pas le moment de faire ton shopping, je fis preuve d’une maturité EXEMPLAIRE en tirant la langue à Kayla « Tu plaisantes ? C’est un endroit rempli de trucs planqués, des trésors à la indiana jones, les gens ont dû mourir depuis belle lurette, comme le fantôme qu’on cherche soit dit en passant, c’est tout à fait le moment et puis comme ça, je suis détendue alors que toi tu es un chouya énervée. » Bon au moins, j’avais mis la main sur une échelle pour essayer de tout contempler d’en haut. Une chance que Kayla soit là pour sécuriser et me demander si je voyais quelque chose « Purée ! Je crois que je viens de trouver un truc trop classe, on dirait une sorte de boîte à bijou magique. » Mince le fantôme, j’étais là pour le fantôme, bien sûr, c’est évident « Aucune trace de ce maudit Nick. » Pourtant je bougeais sur mon échelle pour voir le maximum de choses et… madame je te protège alors que franchement niveau maman ours qui me veille dessus, j’ai déjà Sol, pas besoin de deux mamans. Attendez elle venait de dire quoi là ? Ce serait la loose de me porter ? « Ce serait pas du tout la loose, tu aiderais ta meilleure pote ! Ose me dire que c’est moins intéressant que de retrouver un type mort. » Après peut être que j’étais en train de le vexer et qu’il se cachait pour cette raison. C’est possible.

Je me laissais glisser au sol, d’ailleurs ça faisait un peu mal aux fesses les barreaux et réceptionnai le gâteau tendu et c’est un peu la bouche pleine, il est vrai, que je demandais à Kayla « Et comment tu comptes t’y prendre au juste, parce que je sais pas si t’as remarqué mais on passe à travers. Je le sais, j’ai essayé de le chatouiller une fois… aucun succès. » Quoi, j’étais jeune bon d’accord c’était l’an dernier mais c’était pour un défi ça compte pas oh flûte elle est comme Doryan. Bravo pour les allées au passage

Lorsque Kayla balança un balai sur Caelum et pas à Caelum, faut noter la différence parce qu’elle ne le prévint même pas avant de le lancer, naturellement, je me demandai si c’était vraiment le moment de faire le ménage. C’est pas que je trouvais la pièce rutilante, mais normalement on cherchait un fantôme quand même. D’accord, je n’y mettais pas de la très bonne volonté mais au moins je faisais semblant Oui pas du tout je suis d’accord Sauf que non Kayla parlait de faire un petit tour dans les airs. Oh bah non merci pour moi, c’est pas que je n’aimais pas les balais mais être sur le plancher des vaches c’était très bien. A peine mes partenaires eurent ils décollé qu’un rire retentit. A moins que ce soit au moment où je posais ma main sur la commode et que je prononçais un aie parce que quelque chose m’avait piqué. Dans tous les cas, j’oubliais la breloque que je voulais emprunter et jamais rendre et tournai la tête en direction du bruit « Kayla, Caelum par là ! » Je fonçais dans la direction, me fiant uniquement au bruit qu’il avait fait. Je manquai au passage de me vautrer parce qu’il y avait vraiment des trucs partout dans ces allées de pacotilles, je ne pouvais pas à la fois surveiller le sol, à la fois être concentré sur le bruit et à la fois vérifier que mes camarades allaient dans la même direction et qui avait planqué un jeu de molky gigantesque dans cette pièce, genre le type avait peur qu’on les lui vole ? Je ne voulais pas connaître cette personne.
Je me redressai pour courir et ho là, au bout du chemin, sur qui tomba-t-on ? Notre fantôme ! NICK !

Parler fourchelang, ça n’était pas proposé comme matière et Grigori ne devait pas descendre de Salazar. Une bonne ou une mauvaise chose, il n’en savait trop rien. En attendant, il y avait une chose que personne ne pourrait jamais apparenter au prestige, c’éait les tentatives de fourchelang d’Hestia mais ce n’est même pas que c’était mauvais et que c’était à se demander si elle avait vu des serpents une fois dans sa vie, c’est que c’était ridicule. Alors oui, le ridicule ne tue pas mais là quand même. Le pire dans tout cela c’est que cela fonctionna, Grigori regardait Hestia, complètement dépassé par la situation, ça avait marché, il n’en revenait pas.

C’est parti ? Il observa l’ouverture qui lui semblait franchement poussiéreuse. C’est pas que la poussière ça le dérangeait menteur mais ça ne lui donnait pas envie de se lancer. Evidemment, Hestia ne réfléchit pas plus de trois secondes et se lança dans ce trou. Il lui aurait bien demandé si elle était vivante, histoire de ne pas se jeter dans un tobogan dangereux mais cela aurait fait lâche de poser la question. Il préféra donc sortir sa baguette, au cas où il fallait ralentir la chute – même si le cadavre d’Hestia ferait parfaitement l’affaire – et rejoignit sa camarade avant d’être rejoint par Septima qui manqua de lui rentrer dedans. Oui c’est normal, c’était de la faute de Grigori qui à peine debout, comme à son habitude, préféré s’occuper de rendre son costume impeccable plutôt que d’éviter le danger. Chacun ses priorités dans la vie.

Il suivit les deux filles dans cet endroit et observa le squelette de l’animal achevé par Harry Potter. Pour le coup, vu l’éclairage, certainement une volonté des professeurs de ne pas plonger cet endroit déjà un peu glauque dans la pénombre, ça n’était pas trop effrayant comme endroit, loin de là. Il y avait quelque chose d’étonnant par contre, pas de fantôme les attendant. Que se passait-il ? Comment ça se séparer pour chercher « Vous voulez dire qu’on ne l’attend pas ici ? ». Il semblerait que non, les deux filles partirent de leur côté et Grigori poussa un soupir, signe de son enthousiasme débordant pour trouver un fantôme, avant de leur emboîter le pas. Après tout, il n’avait pas, longé un mur, glissé dans un toboggan bizarre, parlé à des tableaux plus ou moins désagréable, tout ça pour s’arrêter en chemin. La méthode était déplaisante mais il n’allait pas laisser les lauriers aux deux filles, ça ne lui ressemblait pas du tout. Puisque l’une était partie en direction du basilique, drôle de choix et l’autre allait on ne sait où, pourvu qu’elle ne revienne pas crotté avec des toiles d’araignées sur la tête, pourvu qu’elle se montre digne parce que sinon, il allait finir par se dire qu’il fallait l’enfermer Septima, elle était traumatisante comme fille. Lui, parti en direction du portrait de Salazar.

A chaque pas qu’il faisait, cela raisonnait et puis il y avait un bruit étrange comme un floc floc, Grigori baissa donc les yeux sur ses chaussures et là malheur, de l’eau, il y avait de l’eau. Alors oui ses chaussures étaient imperméables la question n’est pas là – pas uniquement – mais c’est surtout que c’était quoi cette flotte, si ça se trouve elle était toute croupie, elle avait touché le cadavre d’un serpent géant et c’était écoeurant, totalement écoeurant.  Il fallait inspirer profondément, c’est important et expirer et avancer, ne pas se concentrer sur les bruits de ses pieds dans l’eau. Tout ça pour arriver auprès du portrait et de ne rien voir du tout. C’est une blague c’est ça ? Il venait pas de mettre ses pieds dans l’eau croupie pour rien. ça y est, il ne savait pas quoi penser du baron sanglant mais c’est décidé, il le haïssait pour ne pas être là où il devait être. Parce qu’il faisait parti d’une équipe, il averti ses deux partenaires « Il n’est pas de mon côté ! » Mieux valait il prévenir, il n’était pas vraiment du genre à sautiller partout pour fêter sa victoire.  

C’était enfin une petite victoire qui nous avait ouvert les bras suite à ma demande à la jeune femme à la harpe. Enfin victoire… Le mot était peut-être un bien grand mot, nous avions un indice, mais le problème c’est qu’il ne nous aidait pas tellement… Mais il nous en fallait trois et c’était mal connaitre nos professeurs si nous étions censés tout comprendre dès le premier indice… Continuant notre chemin, je me sentais un peu plus légère, tout n’était pas perdu et je hochais de la tête à l’affirmative lorsque Nymphea proposait d’entrer dans la salle de cours, il fallait bien chercher quelque part et ça pouvait être n’importe quel tableau qui avait notre second indice. Est-ce que nous touchions au but, je n’en savais rien pour ma part. La pièce était plongée dans la pénombre ce qui fut rapidement régler par la capitaine de quidditch qui allumait sa baguette pour éclairer la pièce.

Tandis que je regardais les tableaux dans la pièce pour avoir une idée d’à qui nous allions poser la question, Nymphéa tenta sa chance avec un homme barbu, pourquoi pas ? Rien ne m’avait inspirée jusqu’ici pour ma part. Jackpot ! Le deuxième indice était là. Est-ce qu’il nous avançait plus que le premier ? Il n’y avait qu’un moyen d’être sûr de connaitre le plus grand rêve du moine gras ? C’était à cette question que nous devions répondre… Mais il nous restait encore un indice à découvrir, c’était donc sur une note positive que nous sortions de la pièce. D’humeur joyeuse, je sortais en première et me cachait dans un recoin, j’attendais que toutes les filles sortent et lorsque Nymphea fut dans mon champs de vision je lui sautais dessus en criant un « BOUH » dans le but de lui faire passer son hoquet, je ne pouvais m’empêcher de rire de ma petite blague, j’espérais ne pas lui avoir trop fait peur, mais assez pour lui faire passer son hoquet…

Par la suite nous nous approchions d’un lieu que je connaissais bien puisque je passais souvent par là pour voir Théo, l’infirmerie, tiens donc et pourquoi pas ? Après tout il y avait des tableaux un peu partout. « Ça vous dis qu’on essai par ici ? » Demandais-je à mes camarades, mon regard croisant alors celui de ma sœur qui elle devait savoir pourquoi je choisissais ce lieu, mais peu importe que ce soit ce lieu ou un autre, il fallait tout essayé jusqu’à obtenir le troisième indice ! Je m’approchais alors d’un autre tableau avec un enfant qui semblait s’amuser à courir après un chien. Je demandais alors à celle qui semblait être sa maman.

« Bonjour Madame, sauriez-vous ou est passé le Moine gras s’il vous plait ? »

C’est marrant, mais quand j’ai dit à Maxime que nous n’avions pas le temps de faire des emplettes, je savais pertinemment qu’elle me répondrait cela. Que c’était au contraire le moment opportun et je ris lorsqu’elle dit que je n’ai qu’à me détendre. « Je suis pas énervée ! Je suis juste euh… oui ok j’suis énervée tu as gagné ! J’en ai marre de tourner en rond depuis tout à l’heure !» dis-je en pleurnichant un peu. En réponse à ma supplication, Maxime grimpe sur une échelle pour avoir une meilleure vue d’ensemble mais rien d’intéressant selon elle, en dehors d’une belle boîte à bijoux. AH ? Je prends note de la localisation pour plus tard. Je demande à Maxime de descendre de peur qu’elle se fasse mal et que nous soyez obligés de lui porter secours. « Rooooooooooooh, joue pas sur les mots ! » dis-je à Maxime qui prend son air scandalisé lorsque je lui dis que j’ai pas envie de la porter.

Je continue de m’agacer alors que nous cherchons et je promets d’étriper Nicky pour de bon. Max, comme à son habitude, prend tout au pied de la lettre. « Ma chère meilleure amie, que vous êtes drôle. » dis-je en continuant de fureter un peu partout avant d’apercevoir des balais. En donnant un à mon capitaine, je m’envole aussitôt dans les airs. Je crie : « PUTAIN CETTE SALLE EST PLUS GRANDE QU’ELLE N’EN A L’AIR !! » Des montagnes et des montagnes d’objets mais aucun fantôme en vue. Mes yeux d’attrapeur sont au taquet jusqu’à ce que j’entende la voix de Maxime et vole à son secours littéralement, ne sachant pas bien pourquoi elle nous appelait. Je stoppe mon balai qui d’ailleurs zigzague un peu à droite il faudrait probablement vérifier le parallélisme en apercevant Nick-Quasi-Sans-Tête. « Félicitations, vous m’avez enfin retrouvé ! » dit-il apparemment ravi que nous l’ayons débusqué. « On vous hait Nick. » dis-je en ne pouvant m’empêcher de sourire à mon tour. La fine équipe et son fantôme prennent alors la direction de la sortie. Pour ma part, j’suis crevée alors je reste sur mon balai, comme ça, ça m’évite de marcher. Au passage, je récupère la boîte à bijoux que Max avait repérée alors qu’elle était sur l’échelle et quand je retrouve la terre ferme, je la lui tends. « Tiens ma Maxou. Le début de la fortune, peut-être ! » Nous sortons de la salle sur demande au bout d’un moment et nous continuons d’échanger sur le chemin du retour : « Franchement, Nick, vous nous avez fait courir ! Vous n’avez pas honte ! » Au détour d’un couloir, je croise un groupe de Serdaigle et je nargue Eirian en lui tirant la langue. Cela lui apprendra tiens ! Je me tourne vers mes compatriotes et je leur dis : « Bravo les Gryffondor ! On a trop géré ! »