Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes, alors pensez à les privilégier pour vos personnages
Par où commencer ? Les vacances, c’était on ne peut mieux passées. L’impression de revenir aux sources après une année, comment la qualifier au mieux, mouvementée. Si les premières semaines avaient été une sacrée bouffée d’oxygène, Maëlle ayant retrouvé ses amies, même si au final, la personne la plus importante pour Maëlle avait quitté les Etats Unis en même temps que la demoiselle Rosier pour faire ses études à Poudlard, tout comme elle. Les semaines d’après avaient carrément la préférence de la demoiselle, oh ses soirées étaient toujours monopolisées, il faut croire qu’il n’y a jamais de temps mort pour contribuer au prestige d’un nom. Le point qui avait été modifié était les journées Quidditch. Alors là, pas besoin d’aller chercher plus loin, à partir de la seconde où son père lui avait dégoté une espèce de stage dans une équipe de Quidditch d’une région un peu perdue au milieu des bois, c’est bien simple, le reste du monde n’existait plus. Alors bien entendu, elle était au courant de ce qui se passait dans le monde, les nouvelles lui parvenant à la fois de ses collègues mais aussi de ses parents et des gens qu’elle fréquentait le soir, sans oublier les lettres. A part cela, elle était concentrée exclusivement sur son Quidditch et les jours sensés être de repos, n’avaient de repos que le nom puisqu’elle s’entraînait avec son père, ce qui était d’ailleurs les journées les plus compliquées moralement, quel foutu déplaisir que de voir se faire chipper le vif d’or juste sous le nez.
Un matin qui ressemblait à tous les autres, alors qu’elle trempait distraitement sa tartine dans le bol de thé, en attendant que son esprit embrumé à cause du manque de sommeil et non pas de l’alcool daigne se réveillé, son regard parcourant vite fait le journal qu’elle avait devant les yeux et dont elle se fichait éperdument mais puisque sa mère avait dit lis cet article, Maëlle voulait bien faire semblant pour faire plaisir. Il lui fallut pas mal de temps avec qu’elle capte le sujet, elle posa sa tartine pour relire attentivement, redressa la tête avant de dire à sa mère « Je veux changer de voie. » Pour le coup, elle n’eut même pas besoin de négocier avec ses parents. Déjà parce que s’il y avait bien une personne qui poussait depuis le début Maëlle dans cette voie, c’était son père. La seconde raison étant que c’était un terrible gâchis de laisser Maëlle faire de l’art alors qu’il y avait à côté des études qui lui plaisaient bien plus et qui lui seraient bien plus utile pour la suite. Pour une fois, signe de sa motivation, c’est elle qui se chargea des démarches pour se faire accepter dans cette filière, ne craignant d’ailleurs pas une seule seconde d’être recalée. Tout se passa à la perfection, bien entendu et le reste des vacances se passa sans encombre.
Ce n’est qu’une fois sur le sol Anglais, pratiquement deux mois après être partie qu’un petit léger doute la gagna. Non pas sur le fait qu’elle ne soit pas faite pour faire du Quidditch, mais plutôt que ça provoque des tensions avec son fiancé. Même si en soit ça ne changeait sur le papier pas grand-chose, le moment où ils se marieraient, c’était un choix qui appartenait à Maëlle, ce qui l’arrangeait bien, en théorie. Le problème étant forcément la pression extérieure, elle avait bien conscience qu’elle existait cette pression et que les études serait ce qui la freinerait au mieux. Certainement que Tristan en avait conscience aussi, même s’il la prenait pour une cruche en prétendant l’inverse, un thème récurrent avec lui. Il était donc fort probable qu’il n’apprécie pas vraiment de perdre un an, ce qui était compréhensible, pas sûr qu’elle aurait apprécié non plus à sa place, elle l’admettait. Ironique à la fois parce qu’en théorie, rien ne garantissait que Maëlle aurait envie de l’épouser après ses études. Oh non très franchement, la demoiselle n’était toujours pas emballée de fou à l’idée de se marier, auquel cas, elle l’aurait fait savoir, voir même n’aurait pas attendu la fin de leurs études. Pour autant, ne pas lui dire se serait révélé d’une bêtise sans nom et puis tout pouvait bien se passer, il pouvait être content pour elle. C’est sûr cette belle pensée que Maëlle échangea quelques lettres avec Tristan pour chercher à le voir avant la rentrée. La date et le jour furent choisis, l’autorisation demandée à ses parents, tout était parfait.
Le jour J, fidèle à elle-même, Maëlle passa vingt plombes à choisir ses affaires parce que c’est galère de choisir une tenue qui lui aille bien – mytho – et il fallait des affaires pas très chaudes puisque c’était l’été mais en même temps, la météo était peut-être fraiche dans le pays. Après s’être brossé les cheveux, elle hésita bien dix minutes sur quel chapeau mettre afin de ne pas être enquiquiné par le soleil, puis rebelotte pour choisir des chaussures. Après ce qui lui sembla une éternité – ce qui n’est pas tellement moins de la vérité – elle était fin prête et parti en quête du portoloin dans le jardin qui menait non loin de chez les Vandwyck, l’avantage d’avoir des pères qui s’entendent bien. Elle passa sans encombre les grilles de la propriété des Vandwyck, étant toujours impressionnée par la taille de la cour devant. C’était bien lorsqu’on était en calèche mais clairement quand il fallait tout se taper à pied, comme aujourd’hui par exemple, c’était pas l’éclate. En plus, c’était des pavés, forcément, du coup pour les talons, c’était merveilleux Oui oui, je suis allée à Versailles et ça m’a soulé ces pavés Ce qui était bien par contre, c’est qu’à peine les marches gravies pour rejoindre la porte d’entrée, cette dernière s’ouvrit. Un large sourire se dessina sur les lèvres de Maëlle qui s’élança pour ralentir presque immédiatement, merde le père des Vandwyck, intimidée elle le fixa quelques secondes incapables de savoir quoi dire. Tant et si bien que ce fut lui qui s’obligea, certainement à dire bonjour en premier, ce qui provoqua un réflexe de la part de Maëlle qui répondit poliment mais sans rien dire de plus, faire un pas de plus. Ah non clairement, il l’intimidait de fou. Il fallut que Tristan rentre dans son champ de vision pour qu’elle se détende un peu… un tout petit peu parce qu’elle restait crispé, immobile, muette, se contentant de lui adresser un sourire. Un jour ça passerait, il l’intimiderait moins, peut être.
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Sam 17 Juil - 9:04
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Fin août 2020
☆ Maëltan VIII ☆
L’été était passé à une vitesse affolante si bien que c’était déjà bientôt la fin et que la reprise à Poudlard n’allait pas tarder. Avec mes sœurs nous avions été acheter tout ce qui allait nous manquez, comme nos manuels qu’il vous faudrait étudier pour cette année, nos parchemins, nouvelle plume si besoin… Nous mettions toujours un point d’honneur à faire cela ensemble depuis que vous alliez tous à Poudlard, c’était quelque chose qui vous rapprochaient. C’était d’ailleurs différent cette année parce que c’était la dernière pour moi, c’était donc quelque chose que je ne partagerais pas avec elle l’année prochaine ou alors en simple accompagnateur et rien d’autre… S’il y avait une chose de positive à la rentrée qui approchait, c’est que cela signait également le retour de Maëlle et j’avais hâte de la retrouver. Qui aurait cru qu’elle m’aurait manqué n’est-ce pas ? Nous avions pris des nouvelles de l’un et de l’autre pendant cet été, cela dit nous ne nous étions pas vue une seule fois. Quelque part je me sentais légèrement nerveux, me demandant si cela allait être toujours pareil entre nous ou si elle allait être différente, même si pourtant dans ses lettres, rien ne laissait présager qu’elle n’avait changé d’avis et de toute façon je sais bien qu’elle ne le peut pas vue le serment qui vous relie, mais ce n’était pas de sa parole que je doutais, mais plutôt de ce qu’elle pouvait ressentir avant l’été et de ce qu’elle peut ressentir à présent…
En tout cas, j’avais profité qu’il reste encore quelques jours avant la rentrée pour l’inviter à la maison, je lui avais proposé de découvrir la hollande et donc de lui faire visiter le coin, ce qu’elle avait accepté. Puisque pour une fois il ne s’agissait pas d’une soirée mondaine, que nous ne nous trouvions pas à Poudlard et que les températures étaient chaudes j’optais pour une chemise blanche légère avec les manches relevées sur mes avant-bras et pas refermée jusqu’en haut avec un pantalon noir, simple assez classique en sommes. J’avais également prévu une petite surprise à la jeune femme en ayant fait préparé Tempête-de-Sable et Cœur-d’Ebène sans qu’elle ne le sache pour notre petite sortie ! Je revenais d’ailleurs des écuries lorsque j’entendis une voix que je semblais reconnaitre, mais je n’étais pas totalement sur. De là ou j’étais elle paraissait à peine audible, comme si elle n’osait dire un mot trop fort… Avais-je alors imaginé sa voix ? En m’approchant de l’entrée, ce fut mon père que je voyais dans un premier lieu devant la porte sans comprendre ce qu’il faisait là. J’allais lui demander s’il était en train de compter les arbustes que nous possédions lorsqu’en m’approchant je découvris une fine silhouette devant lui. Je comprenais très vite pourquoi je l’avais à peine entendu. Un sourire étendait doucement mon visage tandis que j’arrivais près de mon père. L’une de mes mains venait sur son épaule dans un geste chaleureux.
« Merci papa, je vais prendre le relais. » Glissais-je alors avant de tourner mon regard vers celui de Maëlle tandis que mon sourire s’agrandissait de plus en plus, réellement ravie de la voir. Elle était toujours aussi belle que dans mon souvenir si ce n’est plus. Il nous regarda d’un air suspicieux quelques instants avant de demander. « A quelle heure vous aller rentrer ? » « Assez tôt pour que ce soit convenable. » Répondais-je légèrement amusé sachant très bien que ma réponse l’agaçait, cela dit je voyais autre chose dans son regard, il était tout de même content que cela soit une histoire qui fonctionne et qui lui apporte son alliance tant désirée avec son ami d’enfance, c’est donc très certainement ce qui fit qu’il n’ajouta rien d’autre et hocha simplement la tête. « Soyez prudent. » Finit-il par dire simplement avant de se retirer et par soyez prudent, il entendait réellement de faire attention à nous et pas d’être prudent parce que nous pourrions lui donner honte par exemple. Comme quoi mon père savait parfois se montrer paternel lui aussi. Je me tournais ensuite vers ma fiancée.
« J’en oublierais presque toute politesse, pardonne-moi. » Dis-je alors en prenant sa main dans la mienne et me baissant pour y déposer un baiser. « Bonjour future Madame Vandwyck ! » Glissais-je alors la taquinant légèrement. « Prêtes pour notre petite balade ? » Demandais-je alors tandis que je ne pouvais pas m’empêcher de sourire en pensant à ce que j’avais préparé. « J’espère que tu as bien profiter du quidditch cet été, parce qu’aujourd’hui, ce n’est pas tellement une balade sur un balai que j’ai prévu. » Disais-je alors amusé en la faisant se tourner pour qu’elle puisse voir les chevaux qui venait juste d’entrer dans leur champ de vision, un elfe de maison s’occupait de les ramener. « J’ai pensé qu’on pourrait se rendre à l’endroit prévu à cheval ? Enfin… si ça te va bien entendu. » Il était évidemment hors de question de le lui imposer, mais en générale, je savais qu’elle appréciait les balades avec ces derniers et pour une fois ce serait en dehors du parc du domaine, je savais qu’elle s’en sortirait très bien, je n’en doutais pas un seul instant. En tout cas j'avais bien hâte de profiter de cette sortie avec elle et au passage m’assurer que rien n’avait changé…
Maëlle Rosier
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Lun 26 Juil - 14:29
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Prendre le relais, voilà une idée digne de ce nom, Maëlle observa d’abord la réaction du paternel du jeune homme avant de se dire qu’il n’avait pas l’air hostile à la présence de Maëlle, par conséquent, elle pouvait hocher la tête pour montrer qu’elle allait le suivre. Enfin, ça c’était avant que le père de Tristan ne pose une question. C’était fou tout de même, enfin même quand ils faisaient ça dans les règles de l’art, ils avaient le droit à des questions de ce type. Tristan se chargea de la réponse, plus évasive tu meurs, mais cela sembla marcher. Voilà qui était incroyable, Maëlle aurait dit ça à son père, il aurait demandé à sa fille d’être un peu plus précise. Néanmoins, il semblerait que le fait qu’elle soit là ne pose pas tant de problème que ça au père de Tristan puisqu’il se contenta des recommandations d’usage, provoquant un hochement de tête, de nouveau, du côté de Maëlle qui n’osait toujours pas dire le moindre mot mais le hochement de tête c’était comme une promesse, ils seraient prudents, enfin essaieraient en tout cas.
Tandis qu’il parlait de politesse oublié, Maëlle le regarda avec étonnement, oui alors niveau politesse, on ne pouvait pas dire qu’elle était un exemple aujourd’hui, son propre stress l’ayant complètement vaincue. Elle s’apprêtait à faire preuve de politesse à son tour mais il utilisa le mot Vandwyck pour parler d’elle. Il rendait les choses tellement réelles avec un terme tout à fait anodin. Ce qui expliqua les quelques secondes de battement avant de répondre « Bonjour Monsieur Vandwyck. » avec beaucoup moins de timidité et certainement plus de chaleur dans la voix que lorsqu’elle parlait au père du jeune homme précédemment. Il enchaina avec une question à laquelle elle répondit joyeusement « Bien sûr que je suis prête, je dirais même que je comptais chaque jour. » Si elle avait bien profité du Quidditch cet été ? Oh il semblerait qu’il soit au courant puisqu’il avait reçu des lettres de Maëlle, lettres auxquelles il avait toujours répondu. Pas de balade sur un balai pour aujourd’hui, elle s’en doutait fortement et n’avait d’ailleurs pas ramené son balai, signe qu’elle n’avait pas imaginé une seconde que ça se déroulerait de la sorte. Elle n’eut pas le temps de répondre cette fois-ci, il s’occupait de la faire tourner et le regard de Maëlle s’éclaira en voyant deux animaux qu’elle connaissait que trop bien. Elle tourna la tête vers Tristan qui lui proposait la balade des alentours sur ces fidèles animaux. Vraiment, si ça lui allait, il doutait que ça lui aille ? Enfin il connaissait un peu Maëlle depuis le temps, pour quelle obscure raison aurait elle refusait « Cela me convient. Je dirais même que c’est une excellente idée, je suis bien contente que tu l’aies eu. »
Elle s’approcha de l’elfe qui venait de ramener les deux compagnons des sorciers, le remercia pour s’être donné la peine d’avoir ramené les chevaux et le délesta des deux brides. Si elle voulait montrer à Tristan qu’elle pouvait mener les deux chevaux jusqu’à lui, elle décida de leur dire bonjour. Une caresse sur les naseaux du foncé en premier lieu puis du blond en second. Ils étaient toujours aussi charmant, elle avait véritablement l’impression qu’ils appréciaient les humains et qu’ils étaient content de la retrouver. En revanche, elle ne s’était pas entraînée depuis la dernière fois qu’ils étaient monté à cheval et pour cause, elle n’avait pas de cheval, pas d’occasions de monter et donc son apprentissage stagnait voir régressait puisque pas mis en application. Raison pour laquelle elle tourna la tête vers Tristan « Tu penses que j’en suis capable ? » S’il avait confiance en lui, en ses chevaux et en elle, il n’y avait aucune raison pour qu’elle ne lui fasse pas confiance. Elle ramena donc Cœur d’ébène et Tempête de Sable jusqu’à Tristan, préférant être prudente et ne pas monter sans qu’il soit dans son dos. Ce fut pourtant aussi simple que la dernière fois, mettre un pied dans l’étrier et se hisser à califourchon sur le dos de Tempête de Sable, oui elle ne posa pas la question à savoir lequel des deux elle prenait, ayant cru comprendre que tant qu’elle n'aurait pas le sien – ce qui n’était pas pour tout de suite - elle avait l’autorisation pour leurs balades de monter le cheval de son fiancé. Puisqu’elle était la seule sur le cheval, elle se permit de taquiner Tristan qui était toujours à terre « Pour que nous puissions faire notre balade, il va falloir que tu montes sur ton cheval. » Elle était peut être un peu impatiente, enfin au moins de sortir en tête à tête avec lui parce que pour le reste, elle avait tellement peur qu’il le prenne mal qu’elle sentait une espèce de poids au fond de son estomac. Elle voulait que tout se passe bien entre eux et craignait un conflit alors qu’ils avaient mis tellement de temps à s’entendre tous les deux. Pour tenter de se détendre un peu, elle faisait tourner les crins blonds autour de son doigts inlassablement.
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Ven 13 Aoû - 7:19
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☆ Maëltan VIII ☆
Un sourire étire mes lippes tandis qu’elle me rend mon bonjour, quelque chose de simple oui, mais je n’avais pas besoin de plus pour le moment, le simple fait qu’elle soit chaleureuse dans sa réponse indiquait que rien ne semblait avoir changé de son côté. Mon sourire s’agrandissait cependant lorsqu’elle avouait qu’elle comptait même les jours jusqu’à leurs retrouvailles, avouant donc au passage combien cette journée semblait importante pour elle et quelque part, ces paroles me touchaient bien plus que je ne l’aurais cru, elle réchauffait mon cœur, que je surprenais à battre plus fort dès lors que je me trouvais à ses côtés. Maintenant que j’étais rassuré sur ce sujet, je décidais de rentrer dans le vif du sujet, annonçant donc sans autre préambule que j’espérais qu’elle avait bien profité du quidditch puisqu’aujourd’hui il n’y aurait pas de balade à balais et pour lier mes paroles à ma surprise que je lui avais préparé, je la tournais en direction des deux chevaux déjà scellés qui avançaient dans notre direction expliquant l’idée que j’avais eu. Un nouveau sourire s’affichait sur mon visage lorsqu’elle répondit que c’était une excellente idée, je savais que ça devrait lui plaire, mais il y avait une différence entre le savoir et le fait qu’elle le confirmait bien. Je ne m’étais donc pas trompé. Je la laissai s’approcher des deux animaux tandis qu’elle récupérait les deux brides, sa question me fis froncer les sourcils, Maëlle doutait d’elle ? Oh je savais qu’elle n’était pas du genre à être prétentieuse évidemment mais dans le sport en général, elle doutait rarement.
« Ne t’en fais pas, ça va te revenir vite et si jamais tu as un doute sur quelque chose, tu n’as qu’à demander, je serais là. » Je ne comptais pas la laisser partir ainsi à dos de cheval et la laisser se débrouiller seul loin de là et je ne comptais pas non plus nous faire partir au galop. Tant qu’elle ne serait pas habituée nous resterions au pas, sauf si c’était moi qui tenait les rênes évidemment, le reste ne ferait que la mettre inutilement en danger et il en était hors de question. Une fois qu’elle m’ait rejoint avec les deux chevaux, elle monta sur celui qu’elle montait tout le temps lorsqu’elle était là, Tempête-de-Sable, ton cheval. Je veillais à ce qu’elle ne tombe pas et une fois là-haut j’allais monter à mon tour, mais Maëlle en profitait pour me taquiner. « Tu crois ? Je pensais courir derrière pour garder la forme. » Dis-je alors avec un sourire amusé avant de me hisser à mon tour sur le dos de Cœur-d’ébène. Sentant soudainement comme une certaine tension chez Maëlle sans savoir d’où cela venait, je me penchais pour attraper l’une de ses mains et liés un instant nos doigts ensemble. « Ne t’en fais pas, ça va aller. » Dis-je alors simplement en mettant sa nervosité sur le fait que cela faisait longtemps qu’elle n’était pas montée à cheval. « Je suis content que tu sois là. » Ajoutais-je alors en reprenant doucement ma main pour que chacun puisse prendre les rênes.
« Alors est-ce que tu te souviens comment est-ce qu’on le fait avancer ? » Accompagnant la parole au geste je donnais moi-même un léger coup dans les côtes du cheval que je montais afin qu’il avance de quelques pas, je n’allais pas bien loin, m’assurant que Maëlle me suive bien évidemment. Avant de quitter le parc je lui demandais également de me remontrer comment est-ce qu’on arrêtait le cheval et comment on le faisait tourner dans un sens, puis dans un autre rien que part prudence. Une fois fais avec un sans-faute de la part de la demoiselle Rosier, il ne nous restait plus qu’à enfin sortir des terres de la demeure ! Tout d’abord tout cela commencerait par une balade dans les prairies car c’était tout ce qui entouraient la demeure des Vandwyck, il fallait en sortir pour arriver enfin à Amsterdam qui n’était qu’à quelques kilomètres. Mais ce n’était pas Amsterdam que je voulais lui montrer nous aurions bien du temps pour y aller une prochaine fois. Pas loin de là de la demeure Vandwyck, à l’opposé de la grande ville se trouvait un petit village de sorcier totalement fortifiés, les constructions étaient d’époque et le charme de ce village n’avait jamais changé ! Lorsque l’on commençait à apercevoir les murs, je levais la main pour lui indiquer l’endroit.
« C’est là qu’on va. » Je n’en disais pas plus, je voulais lui laisser la surprise entière de la découverte des lieux. « Je propose qu’on laisse les chevaux à l’entrée, nous les récupérons au retour, qu’en penses-tu ? » Cela vous permettrait de mieux profiter de la balade pour le coup et certaines rues pouvaient être réellement très étroites d’ailleurs ce qui ne serait pas simple avec des chevaux. Mais je voulais lui faire plaisir, je voulais que ce soit tel qu’elle l’avait imaginé, alors le dernier mot lui revenait…
Maëlle Rosier
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Dim 5 Sep - 16:58
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Cela semblait compliqué pour Maëlle de savoir comment faire du cheval ou même du sport en général sans être régulier. Elle était bien placée pour le savoir puisqu’elle s’entraînait quotidiennement pour le quidditch, ne voulant pas perdre les compétences qu’elle avait. Là où pour l’équitation, c’était une tout autre chose, déjà parce qu’elle n’avait pas commencé cette discipline au même âge, ayant dû attendre sa dix-huitième année pour s’y mettre, qu’il n’avait jamais été prévu qu’elle devienne experte dans ce domaine – encore moins professionnelle – et ce n’est pas en étant monté deux fois sur un cheval que Maëlle pouvait affirmer savoir monter à cheval. Mais si elle doutait d’elle, craignant d’avoir oublié, Tristan se faisait bien plus convaincu qu’elle, ça reviendrait vite. Bon à savoir. Quant à son aide, elle n’avait jamais douté l’obtenir, elle se doutait qu’à la moindre question qu’elle se poserait, il lui filerait un coup de main. « Dans ces conditions, j’accepte » Pour montrer sa bonne volonté, elle monta bien rapidement sur le cheval qui lui était destiné pour la journée et chercha à faire monter son fiancé sur le sien. Sa répartie le fit sourire « Une manière des plus originales de faire du sport. » Il dû se dire que ça ne serait pas hyper pratique pour parler puisqu’il grimpa sur Cœur d’Ebène.
Parler, c’est ce qu’elle devait faire mais ça la stressait un peu. Stress qui devait se ressentir puisque Tristan attrapa la main de Maëlle pour la rassurer… certainement qu’il pensait qu’elle stressait pour cette virée à cheval alors que clairement, pas du tout, au pire elle tombait ça n’était pas pire que de tomber de son balai, ce qui était déjà arrivé. Si seulement, elle pouvait être sûr qu’avec ce qu’elle allait dire ça allait aller malgré tout et si ça n’allait pas ? Elle connaissait Tristan, il pouvait se montrer particulièrement sans cœur par moment, s’il la laissait toute seule à cheval, elle faisait comment, ou pire s’il partait au galop – au trot suffirait – et que le cheval de Maëlle le suivait. L’appréhension la faisait baliser et par manque de courage évident, elle préféra attendre d’arriver à destination pour parler avec lui. Elle lui adressa un sourire lorsqu’il lui dit être content de sa présence, pour le moment en tout cas.
Si elle se souvenait de comment faire avancer un cheval ? Bien sûr que oui, elle fit une démonstration, ayant bien compris que ce n’était pas en caressant avec ses pieds les flancs de l’animal qu’il allait avancer. Peut être que quand elle en aurait un, si elle en avait un bien sûr, elle ferait en sorte de l’élever pour qu’il réagisse à la voix, ce serait plus facile pour elle et certainement pour lui aussi. Les autres leçons avaient aussi été mémorisés, tourner, s’arrêter, elle s’appliqua à chacun des exercices et tout fut validé par Tristan, provoquant encore plus de plaisir du côté de la Poufsouffle. Ils se déplaçaient tranquillement sur les terres des Vandwyck, un territoire immense en réalité et elle devait reconnaître qu’elle préférait carrément être sur son cheval plutôt que d’y aller à pied, même si marcher ne lui posait pas beaucoup de problèmes, c’était quand même plus sympa sur le cheval à qui elle tapotait régulièrement l’encolure pour le remercier de la porter si gentiment. La demoiselle se redressa sur ses étriers, inutilement puisqu’elle voyait déjà, afin d’observer l’endroit où ils allaient. Oh ça avait l’air des plus sympathiques, jusqu’à ce qu’il parle de laisser les chevaux à l’entrée, quoi ? Elle observa Tristan comme s’il blaguait mais il semblerait que ça ne soit pas le cas. Alors voilà qui était des plus déstabilisants pour Maëlle « Tu comptes les laisser tout seul ? Tu n’as pas peur qu’une personne mal intentionnée les vole ? » Il semblerait que non, peut être que les chevaux de la famille Vandwyck étaient reconnaissables, comment bonne question, Maëlle n’était pas vraiment la spécialiste des chevaux et elle supposait que Tristan savait exactement de quoi il parlait.
Les discussions tenues sur les chevaux étaient basiques, chacun racontant les vacances qu’il avait passé avec bien plus de détails que lorsqu’ils avaient dû raconter cela en lettres. Ce n’est qu’en arrivant au niveau de la ville, après être descendu du fidèle destrier qui mettait du cœur à l’ouvrage que Maëlle décida d’aborder le sujet pour le moins fâcheux qu’elle devait aborder avec Tristan, essayant de se convaincre qu’il n’avait rien à dire, qu’elle était maître de son destin et que de toute façon, tout le monde avait déjà su que tel était sa voie. C’est juste que c’était un peu plus long les études… Ce qui l’arrangeait bien pour ne pas se marier tout de suite vu son envie quasi inexistante de se marier, quoi que porter la belle robe blanche, ça lui disait bien ça mais c’est un autre débat. « Il y a quelque chose que je voudrais aborder avec toi. Je sais que ton père a très envie que l’on se marie rapidement » Encore que s’il pouvait s’occuper d’Eponine avant, oui c’est pas très gentil mais que voulez-vous, ça aidait Maëlle « Mais l’école a décidé d’ouvrir la filière sport magique et je veux devenir joueuse professionnelle, j’en ai les capacités, je le sens. » Elle le regarda dans les yeux pour mettre du poids dans ces mots « J’ai donc pris la décision un peu aidé par Ana de changer d’orientation pour me donner toutes les chances de réussir » Voilà, la bombe était lancée, machinalement elle tournicota une des mèches de cheveux autour de son doigt, geste familier et réconfortant avant de rajouter, un peu stressée, c’est vrai « Je suis sincèrement désolée Tristan, ça n’est pas contre toi, je te l’assure, j’aime vraiment le Quidditch. » plus que tout.
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Sam 25 Sep - 10:42
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La dernière fois que nous avions monté à cheval ne datait pas d’aussi longtemps que cela, je savais donc avec certitude que certaines choses avaient due lui rester en tête, surtout que Maëlle était tout de même une personne intelligente, pour le reste et bien j’étais là pour répondre à la moindre de ces questions. C’était une promesse. Elle acceptait donc de monter à cheval et se dépêchait vite de me taquiner à propos du fait que j’allais moi aussi devoir monter à cheval, ma répartie ne se fit pas attendre et alors qu’elle relevait que c’était une manière originale de faire du sport, je ne me défaisais pas de mon sourire pour lui répondre. « Qu’est-ce que je ne ferais pas pour te surprendre ! » Mais évidemment c’était une plaisanterie et je ne tardais pas à monter sur Cœur-d’Ebène afin de me retrouver à la même hauteur que ma jeune et jolie fiancée. Alors que je la sentais anxieuse, je m’empressais de la rassurer sur le fait que ça allait bien se passer, posant ma main sur la sienne un instant. D’ailleurs avant de quitter le domaine je faisais bien attention à vérifier qu’elle se rappelait bien de tout ce que je lui avais appris. Une fois rassuré ils prenaient donc le chemin pour aller au village sorcier que je voulais lui montrer. Je profitais de chaque instant de cette balade et une fois que le village fut à portée de vue je lui indiquais que c’était là-bas que nous allions avant de lui proposer de laisser les chevaux à l’entrée du village, sa réponse t’arracha un sourire.
« Il y a un endroit pour les laisser en toute sécurité, ne t’en fais pas. » J’aimais mes chevaux, je ne me serais pas permis de prendre le moindre risque évidemment. Près du village, ils avaient laissé un ancien abreuvoir et il y avait tout ce qu’il fallait. Pendant la ballade nous nous racontions nos vacances, nous savions déjà pas mal de choses dans les grandes lignes puisque nous nous étions écrit tous l’été mais ce n’était pas pareil que de toute raconter par la suite. Elle était retournée avec sa famille, avait enchainé les matchs de quidditch, là ou moi j’avais passé mes vacances chez les miens également mais ici en hollande. Nous finissions par arriver près de la ville et descendions alors des chevaux. Alors que mon bras passe derrière elle tandis que nous entrions dans la cité, ce fut Maëlle qui reprenait la parole parlant d’un sujet dont elle avait envie d’aborder avec moi, si je me demandais de quoi il en retournait, voilà qu’elle parlait du fait que mon père avait envie que le mariage ce fasse rapidement… Cela ressemblait à un mais… Avait-elle envie de repousser le mariage alors que nous n’avions même pas défini de date ? Que ce passait-il ? Revenait-elle sur sa promesse alors qu’elle savait bien qu’elle ne le pouvait pas à cause de ce serment qui vous reliait ? Avait-elle rencontré quelqu’un pendant les vacances ? Mon esprit était en train de s’imaginer mille et un scénario, celui-ci était le pire et réveillait une certaine jalousie au fond de moi… Cela dit mon esprit se calmait bien vite au moment où elle parlait de l’école et de la filière sport magique si je fronçais tout d’abord les sourcils je comprenais à peu près en même temps que ses paroles là où elle voulait en venir. Quant au fait qu’elle en avait les capacités, je n’en doutais même pas un seul instant, il était vrai que cette filière était faite pour elle et je lui avais toujours dis qu’elle pourrait faire ce que bon lui semblait, pourtant elle semblait me craindre en cet instant ou craindre ma réaction… Pourquoi lui en vouloir ? Faut dire que vos débuts n’étaient pas très reluisant… Je devais être un peu long à réagir puisqu’elle s’empressa de s’excuser avant d’ajouter combien elle aimait vraiment le quidditch.
« Je pense que si je sais bien une chose de toi Maëlle, c’est ta passion pour le quiddtich, tu n’as pas besoin de me convaincre de combien tu aimes ce sport. » Assurais-je alors. « Et j’ai toujours dis que je t’épouserais uniquement quand tu seras prête… Je compte bien tenir ma parole et puis… On n’est pas à quelques années prêts si ? » Demandais-je alors à la jeune femme, quant à mon père et bien il faudrait qu’il prenne son mal en patience tout simplement. En revanche il y avait tout de même quelque chose qui me trottait en tête, avant je m’en fichais parce que je ne pensais pas que ça pourrait coller entre nous mais à présent… Plus on reculait l’échéance, plus tu savais que ne pas pouvoir la toucher allait poser problème à un moment ou à un autre… « C’est un cursus de combien d’année ? » Demandais-je tout de même en sachant que ça réponse n’influerait pas ma propre réponse, je voulais juste savoir à quoi je venais de signer au juste. Alors que vous étiez dans une ruelle, je l’attirais contre moi afin de nous décaler de l’allée centrale et je venais lui murmurer à l’oreille.
« Bien sûr que tu en as les capacités, cette filière est faite pour toi. » Lâchais-je avant de faire presque la seule chose à laquelle je pensais depuis qu’elle était arrivée, poser mes lèvres contre les siennes…
Maëlle Rosier
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Effectivement, tandis qu’elle le regardait du haut de son cheval, Maëlle ne pouvait que confirmer que Tristan la surprenait, tout le temps. Elle était incapable d’anticiper la moindre chose à son sujet mais tant que ça n’était pas à ses dépens à elle, elle n’y voyait pas le moindre inconvénient. Le grand sportif surprenant qu’il était finit par monter sur son cheval, ça ne serait donc pas lui qui se fatiguerait aujourd’hui mais bien Cœur d’Ebène. En même temps, ça aurait été pour le moins étonnant de seller un cheval si c’était pour marcher à ses côtés. Avant de démarrer leur balade, Maëlle dû passer par l’étape montrer qu’elle n’avait rien oublié de leur dernière leçon. Il faut croire que c’était bon et qu’ils pouvaient partir en direction de la ville. Si elle s’inquiétait à l’idée que les deux chevaux restent seuls et puissent être volés, Tristan avait la réponse à ses inquiétudes, il y avait un endroit où ils attendraient tranquillement les jeunes gens. Voilà qui était une bonne nouvelle.
Durant tout le trajet, ils échangèrent à propos de leurs vacances respectives. D’ailleurs, elle espérait pour lui qu’il s’était entraîné au Quidditch durant l’été, sinon leur prochaine rencontre n’allait pas du tout plaire à Tristan et à l’équipe Serpentard en règle générale. Dans tous les cas, elle avait hâte qu’ait lieu leur prochaine confrontation pour lui montrer comment elle avait progressé. En attendant, il y avait toujours un sujet qu’elle devait aborder avec lui. Il fallut attendre pour cela de descendre du cheval. Elle ne savait comment aborder la chose, mal à l’aise, craignant d’avoir dépassé les bornes à ses yeux et qu’il se sente dupé. Elle savait que si c’était le cas, elle serait la grande perdante de l’histoire, il trouverait un moyen de la faire céder sur autre chose. Elle ne pouvait cependant pas ne rien lui dire, il l’apprendrait tôt ou tard et elle supposait que ça serait plus agréable si c’était elle qui le lui annonçait, loin de tout le monde.
Pendant quelques secondes après l’annonce de la jeune femme, il y eut un silence. Jamais très agréable le silence, ça poussait Maëlle à se demander si elle aurait dû dire les choses autrement. Lorsqu’il prit la parole, ce fut pour confirmer qu’il savait déjà qu’elle aimait le Quidditch, un léger sourire flotta sur les lèvres de Maëlle. Il semblerait que ça ne soit un secret pour personne en effet Elle n’avait pas vraiment voulu le convaincre qu’elle aimait vraiment le Quidditch, bien sûr qu’il le savait, elle le déclarait assez souvent et il aurait fallu ne pas s’intéresser à elle du tout pour ne pas le savoir. Le fait sur lequel elle avait voulu appuyer c’est qu’elle n’avait pas agi pour le faire suer lui, mais bien par amour pour ce sport. Il le prenait bien ? ça alors, elle ne s’y était pas vraiment préparé à ce cas de figure. Oui, il lui avait dit qu’il l’épouserait quand elle serait prête… Oui alors tout dépendait du temps qu’elle mettrait parce que Maëlle n’était pas vraiment décidée à ce sujet. Sauf qu’elle lui avait aussi dit de nombreuses fois et elle en était toujours convaincu que la volonté de Tristan n’avait pas la moindre importance. Il pouvait lui laisser le temps qu’il voulait, il savait très bien que les parents de Maëlle ne la laisseraient pas vraiment en paix, une fois qu’elle aurait fini ses études. Mais bon, s’il voulait oublier ce détail, ça n’allait pas être Maëlle qui le lui rappellerait, surtout que ça ne l’arrangeait pas. Elle hocha la tête, une fois, en entendant qu’ils n’étaient pas à quelques années. En effet, sur le papier, rien ne pressait et ça ne changeait pas de grand-chose « Je ne pense pas. » A la rigueur, ça leur laissait le temps d’apprendre à se connaître un peu mieux, ce qui n’était pas plus mal. Pour ce qu’elle constatait au fil des mois, apprendre à connaître Tristan, apprendre vraiment à le connaître ça n’avait que du bon.
A la question qu’il posa, Maëlle le regarda étrangement, quelle importance cela pouvait il bien avoir puisqu’il venait de dire qu’il n’était pas à quelques années prêts. « Trois années. » Elle hésita quelques secondes avant de se dire qu’elle avait le droit de s’intéresser à ce qu’il pensait, voire ressentait « Pourquoi tu me demandes ça ? » Elle avait envie de le comprendre un peu mieux. A peine avait elle fait trois pas un peu aléatoirement, juste pour inviter Tristan à prendre les devants que son fiancé l’attrapa pour l’entraîner vers une ruelle. Qu’est ce qui lui prenait ? Elle ne résista pas néanmoins et eu à un grand sourire en l’entendant dire qu’elle en avait les capacités et que cette filière était faîte pour elle. Si elle s’apprêtait à répondre, elle sentit les lèvres de Tristan se poser sur les siennes. Elle hésita un léger instant, n’étant pas forcément habitué aux baisers de la part de Tristan mais elle en gardait un très bon souvenir de ses baisers et il faut aussi admettre qu’elle était loin d’être indifférente au jeune homme. De ce fait elle finit par répondre au baiser de son fiancé jusqu’à ce que le souffle finisse à manquer alors elle écarta ses lèvres de Tristan pour l’embêter « Et donc toi, pour embrasser les filles, tu te dis que le mieux c’est de les entraîner dans des ruelles ? » un large sourire éclairait son visage « Aurais tu honte de moi, monsieur Vandwyck ? » Elle se doutait bien que non mais la manière de faire l’amusait beaucoup.
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Sam 20 Nov - 5:26
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☆ Maëltan VIII ☆
Je m’étais tellement imaginé pire comme annonce qu’au final lorsqu’elle m’annonçait qu’elle voulait changer de cursus, j’en étais presque soulagé, d’accord cela voulait dire que cela repoussait au minimum le mariage d’un an, mais… Une année de plus, est-ce que c’était si grave ? Et encore si tentée qu’elle veuille bien m’épouser après les études ce qui n’était absolument pas une certitude puisque je lui avais toujours dit qu’elle m’épouserait quand elle le désirait… Cela ne changeait pas évidemment, ce que je n’avais pas pris en compte c’était mes propres sentiments et ma propre volonté de l’épouser… Si jusqu’à il y a quelques mois cela avait été la vengeance qui m’avait poussé à agir, à présent j’étais poussé par autre chose et c’était bien plus compliqué à gérer, voilà pourquoi je finissais par lui demander combien de temps allait durer ce nouveau cursus pour savoir combien d’année elle venait d’ajouter à ses études, une seule au final, ce n’était pas beaucoup certes, mais cela repousserait forcément le mariage d’un an et tout le reste qui allait avec. A sa question, je haussais doucement les épaules.
« Pour savoir, je m’intéresse à vous Mademoiselle Rosier ! Et puis tu m’épouseras quand tu voudras mais je voulais savoir de combien d’année cela repoussait mes chances de t’épouser juste après tes études. » Lachais-je alors avec le regard brillant. Oh elle devait s’y attendre non ? Que si c’était elle qui avait le dernier mot, cela ne m’empêchais pas de pouvoir espérer qu’elle ne mettrait pas des années et des années à se décider. Prenant un chemin un peu moins fréquenter, je la complimentais à propos de quidditch, elle n’avait aucun souci à se faire son destin était déjà tout tracé et un tel cursus était fait pour elle. Mais je ne lui laissais pas le temps de répondre. Voilà des mois que j’en rêvais, j’en mourrais d’envie… Et elles ? Il n’y avait qu’une seule façon de le savoir et je n’attendais pas plus pour poser mes lèvres contre les siennes. Si pendant quelques secondes il ne se passait rien du côté de la sorcière, elle finit doucement par répondre au baiser et pendant quelques temps il n’y avait plus rien d’autre qui existait en dehors de sa bouche et de la mienne… Du moins jusqu’à ce que l’air commence à manquer dans nos poumons et nous ramène à la réalité. A sa question je réfléchis un instant en regardant autour de nous et à sa deuxième question un sourire étira mes lippes.
« Bien sûr que non je n’ai pas honte de toi voyons, mais je me disais que tu n’apprécierais pas forcément t’afficher de cette façon au milieu de la foule… Pardon si je me suis trompé… » Dis-je alors en lui prenant la main et en commençant par l’entrainer vers la rue principale. « On peut remettre ça la-bas si tu veux et je clamerais haut et fort que tu es ma fiancée ! » Glissais-je avant de venir lui voler un baiser dans le cou. Qu’allait-elle préféré finalement ? L’intimité ou la foule ? « Et puis… On n’avait pas fait cela depuis longtemps, tu n’en avais peut-être pas envie, je n’avais pas envie d’essuyer un refus en public. » Ajoutais-je alors avec un petit air taquin, même si je plaisantais dans le fond il y avait tout de même une part de vérité. Venant finalement prendre ses deux mains dans les miennes, je finissais par lui demander.
« Alors, tu veux voir quoi en premier ? La petite tour abandonnée pas loin du village ? Certains disent qu’elle est hantée, mais si tu prends le courage de monter, une superbe vue sur toute la ville t’y attend. » Dis-je en prenant un petit air sérieux avant de reprendre. « Il y à l’auberge de l’Abraxan doré, tu y découvriras le meilleur chocolat de toute ta vie, entre autre évidemment. A moins que tu ne préfères faire les boutiques ? Il y en a de toute sorte, je te laisse la surprise, mais je te promets au moins une boutique de balais volants, tu voudras probablement y jeter un œil avant de repartir j’imagine ? » Dis-je tout sourire en lui laissant le choix du programme d’aujourd’hui. J’aimais beaucoup cette ville, c’était celle de mon enfance, j’avais pas mal de souvenir ici avec mes parents ou même avec mes sœurs, j’étais content de pouvoir faire découvrir tout ça à Maëlle aujourd’hui et puis pour une fois nous avions aucun chaperon sur le dos et nous n’étions pas à Poudlard non plus ! Cela allait peut-être nous permettre de mettre pas mal de choses de côté et nous concentrer uniquement sur nous. Je ne l’avouerais sans doute pas à voix haute, mais ce petit brin de femme m’avait peut-être bel et bien manqué cet été et j’étais plutôt content de la retrouver.
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Mer 29 Déc - 14:26
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Il s’intéressait à elle. Oui alors, elle n’avait rien à redire sur le sujet, elle en avait conscience et ne songeait pas l’inverse en temps normal. En revanche, aujourd’hui, elle avait l’impression que le sujet principal n’était pas l’intérêt que Tristan lui portait à elle mais plutôt l’intérêt qu’il portait à leur mariage. Impression qui se confirma dans les propos suivant de son fiancé. Il voulait savoir de combien de temps ça repousserait ses chances de l’épouser juste après ses études. C’est ce qui allait se passer de toute façon, elle gagnait un an et pas par volonté réelle mais bien parce qu’à la fin de ses études, ses parents et ceux de son fiancé à n’en pas douter, lui casseraient les pieds mais ça ne serait pas de la volonté de la jeune Rosier. Autant être honnête, si l’envie lui prenait de se marier, elle n’aurait aucune raison d’attendre la fin de ses études. Ça n’était donc pas ce point là qu’il fallait vraiment prendre en compte mais la volonté de Maëlle et pour le moment on était pas sur une vrai volonté, ça allait trop vite, beaucoup trop vite pour elle. Même si c’était quelque chose qu’elle avait toujours su intérieurement, elle s’était certainement fait à cette pseudo liberté de quelques années et c’était pas évident de se remettre dans le bain et de se voir déjà marié alors qu’ils étaient à peine un couple.
Sans s’y attendre, ce qui était un peu naïf, Maëlle sentit les lèvres de Tristan venir se poser sur le siennes pour un baiser. Si elle fut quelque peu surprise sur le moment, l’envie prit le dessus et c’est avec un plaisir non feint qu’elle répondit à ce baiser. Ça faisait longtemps, c’était agréable et ça lui avait manqué. Elle se moqua néanmoins de sa façon un peu cavalière de l’embrasser, bien qu’elle ne soit pas du tout traumatisée, loin de là et si lui n’avait pas le droit de l’embrasser, qui aurait le droit, on se le demande. Elle lui adressa un sourire lorsqu’il parla de ne pas avoir honte, voilà qui était une bonne nouvelle. Est-ce que c’était réellement l’affiche de s’embrasser en plein milieu d’une foule ? Elle ne saurait dire mais là, la ville ne lui semblait pas remplie et puis ce n’est pas comme si c’était une relation interdite. Elle ne risquait pas de faire la une des journaux si elle embrassait son fiancé, si ? C’est sûr que si Tristan avait pour ambition de le crier sur tous les toits, c’était tout de suite moins discret. Elle se laissait entraîner, particulièrement docile et le laissait l’embrasser dans le cou, aucune raison de se détacher de lui, tant qu’il ne s’amusait pas à laisser des marques, ce qui risquerait de plus lui déplaire « Je ne pense pas que le clamer soit une si bonne idée que ça, nous allons nous faire remarquer si tu fais ça. » La discrétion avait malgré tout sa préférence, elle devait reconnaître. En revanche, elle le regarda intriguée tandis qu’il parlait du fait qu’elle pouvait ne pas en avoir envie et de le repousser en public. « Pour quelle raison j’aurais fait ça ? Nous ne sommes pas en froid avant que je parte aux états unis pour l’été, nous ressemblions en tout point à un couple. Pourquoi ça aurait changé ? » à moins que pendant l’été elle ait appris des choses très négatives sur lui mais serait elle venue dans ces cas là ? Certainement que non.
Oh le planning était des plus remplis. Ils avaient le choix entre aller voir la petite tour hantée mais à la vue magnifique et dès qu’il s’agissait d’une jolie vue, Maëlle était des plus partantes. Une auberge pour boire du chocolat chaud, le meilleur d’après les dires de Tristan, chose qu’elle ne pourrait confirmer qu’à la fin de leur après midi puisqu’elle savait d’ores et déjà que ce serait le réconfort après l’effort. Si faire les boutiques était quelque chose qui l’emballait pas mal de bases, son regard s’alluma d’un intérêt certain lorsque Tristan évoqua une boutique de balai volants. Rien n’avait plus d’importance que cette boutique et c’est cette dernière qu’elle voulait voir en premier « Alors je dirais que nous pouvons commencer par la boutique de balais volants. » est ce que ça étonnerait vraiment Tristan de savoir qu’elle voulait voir cela en premier « Nous pouvons en profiter pour faire le tour des boutiques même si je te déconseille de me laisser faire les magasins, tu risques de trouver le temps long. » Autant être honnête avec lui, elle était ce genre de filles qui passait trois heures dans les boutiques. « Ensuite, je te propose d’aller voir la petite tour abandonnée, nous pouvons y aller à pied ? » Afin de répondre elle-même à la question, Maëlle essaya de repérer la tour mais avec les maisons, c’était peine perdue. Elle posa de nouveau les yeux sur Tristan « Et une fois que j’aurais eu bien peur dans cette tour hantée, que dirais tu d’aller boire un chocolat chaud ? »
Le programme ayant été défini, ils pouvaient commencer par le magasin de balais, Maëlle suivait Tristan puisqu’il connaissait les lieux mais son regard balayait sans cesse l’endroit pour essayer de repérer le petit écriteau avec un balai dessiné dessus. Lorsqu’elle le repéra enfin, elle accéléra pour rentrer dans la boutique en premier mais tint la porte à Tristan pour qu’il la rejoigne. La boutique sentait l’odeur ci caractéristique de la cire à mettre sur les balais. Les balais étaient splendides, comme tout les balais d’ailleurs, il y avait une nouvelle collection d’ailleurs. Son balai était assez récent pour qu’elle n’ait pas besoin d’en changer maintenant mais ça lui faisait toujours plaisir d’en voir de nouveaux « Tu achètes les tiens ici ? » Elle s’arrêta devant un modèle de balai qu’elle connaissait très bien « Oh ils ont les balais que possèdent l’équipe de mon père. » Elle avait beau les trouver de bonne qualités, logique, elle préférait carrément le sien qu’elle trouvait plus maniable. Elle avançait dans la boutique s’arrêtant sur chaque objet, ayant envie d’acheter tous les accessoires qu’elle trouvait, ce qui n’était clairement pas raisonnable.
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Sam 15 Jan - 11:26
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Retrouver les lèvres de Maëlle c’était quelque chose qui devenait presque naturel, familier, quelque chose que j’aimais beaucoup et alors qu’elle me demande pourquoi je suis allée dans cette ruelle pour l’embrasser et que je lui en explique les raisons je lui propose également de le clamer haut et fort au milieu de la rue, c’est fou, mais cette idée semblait ne pas être à son goût, je m’arrêtais donc juste avant d’arriver dans la rue principale tandis que ma bouche se posait sur la peau de son cou dans un doux et délicat petit baiser. Je parlais aussi du fait qu’elle aurait pu ne pas en avoir envie, quelque chose aurais pu changer en deux mois… Et pourtant elle me prouve le contraire en me demandant pourquoi est-ce que ça aurait changé et en nommant même votre relation de « couple », un sourire étire alors doucement mon visage avant que je hausse simplement des épaules. « Je ne sais pas… Des fois les choses changent et on ne sait pas réellement pourquoi, mais j’en suis… Heureux si ce n’est pas le cas. » Car même si dans cette histoire nous avions été forcés à tout ceci, que ce soit elle à cause du serment ou moi à cause de la pression que me mettait mon père sur les épaules… Il se trouve qu’au-delà de tout ce qui a pu se passer, je l’appréciais réellement et j’appréciais ce qui se construisait entre nous. Je m’approche alors doucement d’elle, prenant sa main dans la mienne tandis que mon regard azur allait chercher la chaleur du sien. « Je… » Dis-je légèrement fébrile avant d’avaler ma salive. « Je suis vraiment content de ce qu’il y a entre nous malgré tout ce qui a pu se passer avant pour qu’on en arrive là. » Avouais-je alors à mi-voix.
La suite de la journée allait dépendre de Maëlle, de ce qu’elle voudrait faire. Je lui faisais un rapide résumé des lieux que je savais assez interessant à explorer. A la fois en fonction du folklore de la ville, mais aussi, par rapport aux goûts de la demoiselle. Je n’amènerais probablement personne d’autre ou presque dans une boutique de balais et pourtant, sans grande surprise c’était bien ce que Maëlle désirait voir en premier ! « Etonnant ! » Répondais-je alors le sourire aux lèvres avant de la laisser continuer. Un rire m’échappa lorsqu’elle parlait de faire les boutiques. « Ne t’en fais pas, avec deux jeunes sœurs, je crois que j’ai appris ce qu’était la patience et puis… On peut en faire quelques-uns ? Quand j’en ai marre on passe à la suite ? » Proposais-je alors à ma fiancée. Ainsi elle aurait le temps de voir d’autres choses que les balais sans que cela devienne invivable pour moi. J’hochais la tête à la suite du programme, la petite tour abandonnée. « Oui, elle est juste un peu à l’écart du village. » Expliquais-je alors qu’elle demande si nous pouvions nous y rendre à pied. Quant au chocolat chaud à la fin c’était une excellente idée. « Très bien mademoiselle, je crois que notre programme me semble définis. Si vous voulez bien me suivre ? » Dis-je alors en tendant la main vers elle. Nous nous dirigions alors vers l’allée centrale et nos pas avançaient sur les pavés jusqu’à ce que je reconnaisse la petite boutique où se trouvait les balais. A l’intérieur, je pouvais admirer le regard de Maëlle briller sans trop savoir où se poser tellement il y avait de choses à voir. A sa question, j’hochais la tête de nouveau. « Cela m’arrive oui. » Pas tous, beaucoup au début d’ailleurs. Pour un petit village isolé, au final cette boutique était très bien équipée et bon nombre de joueur de quidditch venait s’équiper ici. Notre petit tour dans cette boutique pris un petit moment et puis ensuite se fut le tour des autres. Il suffisait de simplement remonter l’allée il y en avait partout, Maëlle n’avait qu’à choisir là où elle désirait aller et comme promis, lorsque je commençais à trouver le temps particulièrement long je lui proposais d’aller à la fameuse petite tour isolée. Vous aviez remonté la ruelle dans le bon sens pour y aller, ce qui faisait qu’elle ne se trouvait pas si loin. Quelques minutes de marche pour sortir de la ville et encore quelques-unes pour enfin l’apercevoir. C’était une vieille bâtisse, un peu biscornue et en mauvais état ce qui n’arrangeais pas le rendu austère qu’elle envoyait… Elle était assez haute, elle ne dépassait pas la tour d’astronomie de Poudlard, mais il y avait pas mal de marche à monter.
« Alors petite poufsouffle, pas encore effrayée ? » Dis-je pour la provoquer légèrement. A vrai dire, chaque fois que j’avais été dans cette tour je n’avais jamais rien vu, ni entendu… En générale, elle est souvent traversée par un froid glacial mais était-ce parce que l’endroit est hanté ? Ou par les nombreux trous qu’il y a dans les murs ? Ceci dit parfois le vent souffle si fort qu’on a presque l’impression d’entendre des mots… Aujourd’hui la météo était plutôt calme alors peut-être que cela n’arriverait pas. L’endroit était assez vide, ce qui faisait que ça résonnait assez rapidement également. Invitant Maëlle à entrer si elle le désirait toujours, le bas de la tour était assez sombre. Je l’invitais néanmoins à monter quelques marches, les trous dans les murs laissaient pénétrer la lumière. « Si je te dis de rester ici le temps de quelques secondes pour te montrer quelque chose ça va aller ? » Demandais-je tout de même à ma jolie fiancée. « Reste bien ici. » Dis-je alors en lui montrant l’endroit où il fallait qu’elle soit. « Tu aurais juste à monter les marches pour me rejoindre après. » Expliquais-je alors, une fois que j’étais certains que c’était bon, je me dépêchais de monter un étage de plus, pendant quelques secondes, je ne trouvais plus l’endroit en question que je cherchais jusqu’à ce que je sois certains que c’était là. Il y avait un endroit particulier dans cette tour, un seul, ou si une personne se trouvait là où était Maëlle en ce moment et là ou j’étais actuellement, l’acoustique de l’endroit me permettait de pouvoir lui parler en murmurant et elle m’entendrait comme si je me trouvais à côté d’elle. « Tu m’entends ? » Soufflais-je alors comme si j’étais proche de son oreille. « Tu peux parler toi aussi, sans crier, je t’entendrais, par contre si tu avances ou recule d’un pas, je ne t’entendrais plus, enfin sauf si tu parles très fort évidemment. » Parce que bon vous n’étiez pas si loin l’un que l’autre que cela non plus. Une fois que nous aurions finis de nous amuser, il ne restait qu’à Maëlle de me rejoindre pour continuer de grimper jusqu’en haut de la tour…
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Mer 9 Fév - 13:29
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Les choses changent, oui, c’est vrai, ça pouvait arriver mais elle voulait que ça marche, que leur mariage ne soit pas quelque chose de négatif ou de déplaisant. Elle ne voulait pas se lever le matin toute seule ou se coucher sans sa présence, pas qu’elle n’en était pas capable, pas que sa vie sans Tristan n’avait pas le moindre sens, c’était faux, tout à fait faux, elle était capable de vivre sans lui. Néanmoins, elle voulait que cela fonctionne et le fait que ce mariage fonctionne passait par le fait que leur couple fonctionne, peut être que ça ne durerait pas éternellement, elle n’en savait strictement rien mais ça ne viendrait pas d’elle si ce couple devait se briser. Elle n’allait pas revenir après deux mois en changeant du tout au tout, d’ailleurs elle était étonnée qu’il songe cela, ce n’est pas comme si elle changeait d’avis comme de tenue de Quidditch. D’accord, le seul point où elle n’arrivait pas à faire durer les choses c’est lorsqu’elle n’aimait pas quelqu’un ou qu’elle avait des griefs contre une personne, mais ça il devait le savoir mieux que quiconque et ça devait certainement l’arranger un chouya. Elle confirma d’un hochement de tête le fait que ça n’était pas le cas. Elle acceptait toujours ses baisers et si les choses avaient changé, elle ne serait probablement pas venue ici avec lui, en avait-il conscience ? Tandis qu’il lui parlait de ce qu’ils avaient actuellement et des différents qu’ils avaient pu avoir, par sa faute, soit dit en passant, Maëlle réfléchit quelques secondes avant de répondre « Je pense au vu de ce que nous avons à présent que les épreuves n’étaient pas forcément nécessaires et que la communication est grandement utile dans une relation, qu’elle soit imposée ou décidée. » Maintenant qu’ils savaient comment se parler, ils devraient s’en tirer bien mieux.
D’ailleurs, au fil des mois qu’ils avaient passé ensemble, Tristan pouvait s’enorgueillir de bien connaître sa fiancée puisqu’il savait pertinemment que le choix premier de Maëlle lorsqu’il avait énoncé la liste des choses qu’ils pouvaient faire aujourd’hui, serait d’aller visiter la boutique de balai. Il acceptait même de faire les boutiques avec elle, étant habitué grâce à ses sœurs à devoir se farcir les magasins. Comme quoi, avoir des sœurs c’était très bien pour apprendre la patience. Le deal allait parfaitement à Maëlle qui accepta d’un hochement de tête, ravie de pouvoir faire les boutiques, même si à ce sujet elle était loin d’être à plaindre, y allant souvent. Ils pourraient se rendre à pied jusqu’à la tour, ça c’était une bonne chose, même si à cheval ça aurait été possible, elle préférait laisser les deux chevaux en paix, qu’ils profitent de leur vie à brouter sans que deux adolescents un peu feignant ne leur grimpe sur le dos. Une fois que Maëlle ait dicté le plan de la journée, sans que Tristan n’émette la moindre réserve, ce qui était fort sympathique de sa part, il lui proposa de le suivre. Elle s’empara de la main qu’il lui tendait et le suivit joyeusement vers la boutique de balais. Elle était au paradis, c’était tout simplement le paradis, elle regardait partout, trop heureuse. Il avait acheté des balais ici, il faut dire qu’ils avaient l’air en parfait état les balais, peut-être qu’elle pourrait acheter du matériel ici si elle revenait dans le coin avec Tristan et puisque ça n’était pas très loin de sa demeure et qu’ils étaient voués à se voir très souvent, puisque fiancés, elle reviendrait ici.
Une fois la boutique de Quidditch inspectée de fond en comble par une Maëlle qui vouait un véritable culte au Quidditch, ils firent le tour des boutiques ensemble et Maëlle évitait d’acheter des choses, n’ayant pas spécialement envie de se les trimballer par la suite mais alors si elle s’était écoutée, il y a beaucoup de choses que Maëlle aurait ramené chez elle. Elle restait attentive à son fiancé, changeant de boutique régulièrement pour ne pas qu’il s’ennuie et lorsqu’il ne tint plus, elle accepta sans aucun problème de se rendre vers cette maison hantée. Ils s’éloignèrent donc tout deux du village et plus elle se rapprochait de la tour, plus Maëlle comprenait sa réputation, si ça se trouvait, il n’y avait rien de bien hanté là-bas, fort probable d’ailleurs, mais son aspect vieillot et abîmé par le temps rendait les choses un peu effrayante. En parlant d’effrayer, Tristan trouva que le moment était tout trouvé pour venir la taquiner, elle le regarda amusée avant de répondre tout à fait sérieusement « Si danger il y avait, j’avoue compter sur toi donc je sais que je n’ai pas de raison d’être effrayé tant que tu es à mes côtés. » Après, c’est sûr que si elle le voyait détaler, elle serait tout de même bien moins rassuré mais c’était un détail.
Est-ce qu’elle était assez courageuse pour grimper là-dedans, seule probablement que non, jamais elle n’aurait mis un pied là-dedans, pas par peur qu’il y ait un fantôme ou quoi que ce soit d’autre qui hante ce lieu mais plutôt pour le risque que ça s’écroule sur elle. Là, puisqu’il avait confiance en cette tour, elle pouvait gravir les marches avec lui sans problème. Il faisait drôlement sombre là-dedans, heureusement que la tour n’était pas en excellente état, par les pierres qu’il manquait, l’éclairage se faisait, amusant. Elle tourna brusquement la tête vers Tristan lorsqu’il lui annonça qu’il allait la laisser toute seule. Est-ce que ça allait aller ? Elle hésita « Tu ne pars pas sans moi Tristan. » ça n’était pas un ordre, pas une supplique non plus, juste une vérification, un besoin de se rassurer et de se dire qu’il ne la laisserait pas tomber. Elle obéit néanmoins et se plaça à l’endroit qu’il voulait, hochant la tête à sa phrase, qu’elle traduisit par si tu as la trouille, hésite pas à me rejoindre, je serais là-bas. Pourquoi il allait là-bas sans elle, aucune idée mais alors il pouvait être sûr qu’au moindre coup de flippe de la part de Maëlle, elle allait le rejoindre en moins de trente secondes.
Elle resta immobile ce qui lui sembla une éternité, regardant autour d’elle, bon ça n’était pas si effrayant que ça en réalité. Elle ne comprenait pas pourquoi Tristan l’avait abandonné mais le lieu ça allait, elle entendait le vent qui frappait les pierres mais à part ça rien de particulier jusqu’à ce qu’elle entende la voix de Tristan juste à côté d’elle. Forcément, elle sursauta, elle ne l’avait pas entendu revenir, comment avait il fait pour être si discret ? Lorsqu’elle tourna la tête, elle vit du vide, voilà qui était bien étrange. Elle n’avait pas émis le moindre son, heureusement et écouta les explications de Tristan. Oh elle comprenait bien mieux pourquoi il s’était fait la malle, c’était hyper intéressant comme endroit « Tout le monde connaît ce détail sur cette tour ici ou c’est secret et tu l’as découvert tout seul ? » Tout seul ou avec ses sœurs, Tristan avait l’air d’avoir passé beaucoup de temps avec les deux filles et il était fort probable qu’ils aient découvert cela ensemble « Je comprends mieux pourquoi, les rumeurs parlent d’une tour hantée, tu imagines si quelqu’un fait une blague sans prévenir la personne en-dessous comme tu l’as fait avec moi, c’est la frayeur assuré. » Ils restèrent quelques minutes à bavarder comme cela et Maëlle prit les escaliers pour le rejoindre, observant attentivement l’endroit où il se trouvait mais le lieu paraissait tout ce qu’il y a de plus normal. Ils gravirent les marches pour arriver au sommet de la tour et là, la vue était impressionnante. Elle désigna de la main une demeure assez loin, les sourcils froncés « Ce serait pas chez toi ? » Si c’était le cas et bien, même de loin la demeure des Vandwyck était impressionnante, elle regarda Tristan perplexe, ça en disait certainement long sur leur futur demeure.
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Il me semble que ma vie change
Fin août 2020
☆ Maëltan VIII ☆
Je n’étais pas spécialement connu pour m’épancher sur ce que je ressentais. Pas parce que j’étais avare de mes émotions, mais simplement parce qu’en dehors de Maëlle, aimer m’avait toujours été interdit. Je n’ai jamais caché mon amour fraternel pour mes deux sœurs en revanche ou l’amour que je pouvais porter à mes parents mais ce n’était pas du tout la même chose. Lorsque la Poufsouffle repris la parole, je ne pouvais nier qu’il y avait un fond de vérité dans ses paroles et pas qu’un fond pour tout avouer… « Il est vrai. » Admettais-je alors avec un petit éclat dans le regard. Un petit éclat particulier qui n’existait qu’en la présence de la jeune femme. « J’espère alors, que nous saurions faire preuve de cette communication dans le restant de notre vie. » Quand bien même cela avait mal débuté entre vous, vous aviez le même désir commun dans le fond, que tout se passe pour le mieux, ne pas vivre dans une mini-guerre qui n’aurait aucun sens. L’après-midi se déroulait sans grande difficulté. Maëlle n’était pas une fille difficile à combler et en prime je connaissais ses goûts, il était facile de la rendre heureuse et je devais avouer que chacun de ses sourires ne me laissait pas indifférent, c’était comme si… J’en voulais toujours plus… Je voulais lui déposer le monde à ses pieds si cela me permettais de pouvoir admirer cet éclat dans son regard, son sourire si innocent… Après les boutiques il était finalement temps de vous rendre dans la tour abandonnée, alors que nous nous trouvions devant le bâtiment, je décidais de taquiner ma fiancée et sa réponse gonflait évidemment mon égo.
« S’il y avait le moindre danger, je ne t’emmènerais même pas ici. » Répondais-je alors dans un souffle avec honnêteté, il était évident que je ne prendrais pas le moindre risque. Maëlle avait quasiment autant de valeur que tes sœurs en réalité à mes yeux, alors non jamais je ne la mettrais en danger. Une fois dans le bâtiment, je ne me souvenais d’un détail que je voulais faire découvrir à la jeune femme. Je savais que la laisser seule n’était pas très malin, mais si elle venait avec moi, elle ne pourrait pas vivre cette expérience assez déroutante. Avant de la laisser seule, je m’assurais tout de même de savoir si ça allait aller pour elle. Sa réponse m’arrachait un sourire et je m’approchais d’elle afin de déposer un baiser protecteur sur sa tempe. « Jamais. » Assurais-je alors à son oreille avant de filer à l’endroit voulu. Il me fallut quelques secondes pour retrouver l’endroit exact et une fois que ce fut fait, je murmurais alors à l’attention de Maëlle, savourant par la suite la surprise qui allait se créer dans sa voix. « Je ne dois pas être le seul à connaitre je pense, mais je l’ai découvert une fois en me baladant ici avec mes sœurs et quelques amis quand j’étais plus jeune, on aimait s’amuser à se défier à qui oserait venir ici. » Expliquais-tu en tout cas cette découverte avait été dû au hasard. « Tu es la première à qui je le fais découvrir en dehors d’eux évidemment. » Ajoutais-je avant qu’elle ne s’imagine que c’était ici que j’emmenais mes conquêtes, ce n’était pas du tout le cas. « Effectivement. » Répondais-je amusé tandis que Maëlle faisait remarqué qu’il était plutôt normal que les gens pensent que cette tour soit hantée avec ce genre de phénomène, il était facile de faire peur à quelqu’un de cette manière. Après quelques minutes à bavarder de cette façon, finalement ma fiancée finissait par me rejoindre et nous finissions de monter les marches de cette tour, tout en faisant attention parce que le bâtiment était très abimé et que plus on montait et moins les marches étaient réellement solides, cela-dit je connaissais assez les lieux pour éviter à Maëlle d’avoir un accident. Alors que la jeune femme désigna un endroit, je fronçais un instant les sourcils en regardant dans cette direction avant de lui répondre.
« C’est que tu as une très bonne vue jeune fille ! » Lâchais-je alors légèrement amusé. J’allais m’assoir sur un des rebords de la tour, passant mes jambes dans le vide et invitait Maëlle à me rejoindre. « Tu ne crains rien ce mur est assez solide. » Ajoutais-je afin de la rassurer. « Alors ? Comment tu trouves ? Pas déçu de la balade ? » Je voulais m’en assurer mais dans le fond je n’oubliais pas que la jeune femme avait plutôt tendance à s’accommoder de tout. La discussion filait de sujet en sujet, plutôt léger d’ailleurs lorsque soudainement tu te souvenais d’une petite chose que tu avais glissé dans ta poche, tu en avais presque oublié sa présence, cela aurait été dommage n’est-ce pas ? Tu avais tellement mis de temps à choisir le modèle que tu voulais pour elle…
« J’ai quelque chose pour toi. » Dis-je alors tout aussi soudainement en sortant une petite boite de ma poche. « Je voulais que tu ais quelque chose de plus… Personnel que… » Dis-je en prenant sa main afin de désigner sa bague de fiançailles. « Quelque chose qui te fera penser à moi et à ici aussi et à nos longues balades. » Dis-je alors en lui tendant la boite. A l’intérieur il y avait une chaine en or avec un pendentif en forme de fer à cheval. Assez discret, mais dans chaque trou du fer à cheval il y avait un petit diamant qui scintillait sans que ce soit trop gros non plus, le travail réalisé dessus était excellent (Est-ce qu’on peut attendre autre chose d’Alcyone en même temps ? ) et en plus il parait que ça porte bonheur. « J’espère que ça te plaira. » Dis-je avant qu’elle n’ouvre la boite en ressentant cette petite pointe d’appréhension au fond de moi tandis que j’attendais sa réaction. « Il est ensorcelé, chaque heure, il fait un petit tour sur lui-même. » Indiquais-je alors lorsque la boite fut ouverte… Un petit détail futile mais qui rendait le bijou unique.
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Tout était toujours plus facile lorsque les gens apprenaient à communiquer, lorsqu’ils acceptaient d’être faillible. Personne est parfait, ce n’est pas une tare de ne pas l’être et pour ce que constatait Maëlle avec Tristan, s’il lui avait dit la vérité dès le premier jour que ce soit le jour où ils s’étaient rencontrés pour la première fois, plutôt que de vouloir lui briser ses rêves, ou la première fois qu’ils s’étaient vus à Poudlard et qu’il avait déjà une idée en tête, leur relation aurait été bien différente. Le problème c’est qu’on ne peut pas refaire le passé et que tout le monde ne pensait pas forcément comme Maëlle. Au moins, il s’était amélioré depuis, ce qui était une excellente nouvelle. Elle hocha la tête lorsqu’il évoqua le fait qu’il espérait qu’ils sachent se parler toute leur vie. C’est quand même plus simple pour vivre ensemble de communiquer ou alors ils devraient se débrouiller pour ne jamais se voir. Les deux étaient faisable, bien entendu mais la deuxième hypothèse était franchement moins sympathique. Tristan démontrait que toutes les paroles qu’elle avait eu au fil des mois où ils avaient appris à se connaître avaient été mémorisées. Il connaissait ses goûts et elle et bien, elle admirait la boutique de Quidditch. Peut être que lorsque sa carrière de joueuse serait terminée, elle posséderait une boutique de ce genre, l’odeur et l’ambiance qui y régnait plaisait énormément à Maëlle. Si Tristan appréciait le Quidditch, il semblerait que ça soit moins important pour lui que pour la Poufsouffle, ce qui n’était une surprise pour personne, ils délaissèrent donc la boutique pour en faire d’autres différentes jusqu’à ce que le pauvre garçon n’en puisse plus et qu’ils décident tous deux d’aller à la tour hantée.
Elle n’avait pas peur d’aller dans cet endroit, déjà parce qu’elle n’était pas trop froussarde mais aussi parce qu’elle comptait sur son fiancé pour la protéger si besoin était. Il compléta les dires de Maëlle en évoquant le fait que si danger il y avait, il ne l’aurait pas entraîné par-là. Maëlle lui adressa un beau sourire « J’avoue que cette réponse me plaît davantage. » Après, si ça se révélait dangereux, il ne pouvait pas tout prévoir après tout, elle savait qu’elle pouvait compter sur lui, qu’il ne la laisserait tomber. Bon sans oublier que Maëlle était débrouillarde, ne se laissant pas abattre et redoublant d’ingéniosité lorsqu’elle était mise au pied du mur pour pouvoir se relever. Une fois dans la tour, alors que les deux jeunes gens avançaient, Tristan voulut lui montrer un truc mais pour cela il fallait que Maëlle reste seule. Sans trop d’hésitation, elle accepta non sans vérifier avant qu’il ne la laissait pas tomber, en même temps, si ça avait été le cas, il ne lui aurait probablement pas dit et se serait contenté de partir et de la laisser comme une andouille ici. Loin de songer à cela Tristan vint déposer un léger baiser avant de lui souffler un mot qui sonnait comme une promesse. Elle le laissa donc partir et il faut dire ce qui est, la surprise en valait la peine. Maintenant, ce qu’elle voulait savoir c’est si tout le monde connaissait cet endroit, pour savoir si le fait que la tour soit considérée comme hantée puisse venir de là. Sans trop de surprise, il était venu avec ses sœurs, ça elle l’aurait parié, avec des amis, pourquoi pas. Maëlle eut un petit rire en l’entendant évoquer le fait qu’il n’avait emmené aucune fille en dehors d’elle « Je ne te demandais aucun compte. » De toute façon, elle savait que trop bien qu’il avait eu une vie en dehors d’elle, qu’il s’était bien gardé de l’attendre et c’était clairement un sujet qu’elle souhaitait éviter, faisant clairement l’autruche à ce sujet pour ne pas avoir le cœur en peine.
Tandis qu’elle le rejoignait, après avoir bavardé un petit peu, elle remarqua ce qui lui semblait être la demeure des Vandwyck, elle chercha une vérification auprès de Tristan qui confirma en lui faisant un compliment. Elle l’observa quelques secondes « Il vaut mieux pour une attrapeuse, il n’y aurait pas de confrontation entre nous si je ne voyais rien. » Après, elle devait avouer que ça ne la dérangerait pas du tout si les attrapeurs adverses étaient mauvais, une victoire étant une victoire. Il s’installait au bord, si d’elle-même, elle n’aurait pas fait ça, le fait qu’il lui dise qu’elle ne craignait rien, la poussa à venir s’asseoir à ses côtés. Pas franchement convaincue que le vent ne risquait pas de les pousser dans le vide, ses mains se crispèrent un peu sur la roche, ce qui était ridicule, elle passait la moitié de son temps sur un balai, à regarder le vide, ça n’était pas plus dangereux que d’être installée ici. A ses questions elle répondit avec enthousiasme. « J’adore cette journée, les magasins étaient tops. » surtout celui de Quidditch mais ça c’était une évidence « La balade était sympa, le côté magique de la tour était génial. Merci de me l’avoir montré d’ailleurs. La vue est splendide aussi. » Le monde semblait s’offrir à eux, c’était une belle vision.
Alors que son regard papillonnait entre les différents bosquets, villages et points d’eaux, Tristan la rappela à elle en parlant d’avoir quelque chose pour elle. Elle tourna la tête sans comprendre, elle n’avait rien oublié chez lui aux dernières nouvelles ? Ses mains s’agitant, elle baissa les yeux pour regarder ce qu’il faisait, il détenait une boîte. Alors souvent ces boîtes ça indiquait bague, fiançailles et tout le tralala qui va avec mais étant donné qu’aux dernières nouvelles – et oui Maëlle jeta un coup d’œil à son doigt – elle avait déjà une bague de fiançailles, ça tombait à l’eau. Quelque chose qui le fasse penser à lui ? Mais enfin, sa bague de fiançailles servait un peu à ça aussi non ? Il avait raison, la bague ne faisait pas penser aux balades qu’ils pouvaient faire ensemble. Elle attrapa la boîte pour l’ouvrir, les sourcils froncés, non pas parce qu’elle était énervée, non pas parce que ça ne lui plaisait pas, les cadeaux ça fait toujours plaisir mais parce qu’elle était intriguée. Lorsqu’elle se retrouva avec la chaîne en or entre ses doigts, elle siffla admirative, ça c’était du travail minutieux, le bijou était magnifique. Elle regarda Tristan « Comment tu peux me dire que tu espères que ça me plaira, bien sûr qu’il me plaît, il est superbe. » Elle aimait bien le petit détail du tour sur lui-même et avait hâte que l’heure pile arrive pour voir le phénomène mais en attendant elle se tourna sur la pierre après avoir tendu le bijou à Tristan « Tu peux me le mettre s’il te plaît ? » Elle avait hâte de le montrer à ses amies et de dire à tout le monde à quel point Tristan était génial. « Tu as eu l’idée comment de m’offrir ça et tu sais, ma bague me plaisait beaucoup, il ne faut pas te sentir obligé de m’offrir des cadeaux, même si je dois avouer que j’aime bien tes cadeaux. » parce qu’ils étaient pensés, ça n’était pas juste des cadeaux pour l’acheter mais bien des cadeaux où il s’était creusé la tête, elle était aux anges, tout simplement.
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Sam 7 Mai - 9:47
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« Je… Je ne me sentais pas obligé de me justifier. » Répondais-je alors simplement tandis qu’elle avait répondu qu’elle ne me demandait aucun compte. Effectivement, elle ne m’en demandait aucun, mais j’avais voulu lui glisser tout de même l’information, qu’elle prenne la mesure de ce qu’elle représentait pour moi. Est-ce qu’elle avait saisi ce que j’avais voulu dire en revanche ? Je n’en suis pas certains, mais ce n’est pas grave, je la laisse finalement me rejoindre et nous nous installions en haut de la tour. Alors qu’elle reconnait la demeure familiale des Vandwyck, je la taquine en relevant qu’elle avait une bonne vue, ce à quoi elle répond qu’heureusement sinon pour le quiditch ce serait un peu compliqué et elle n’avait pas tort du tout ! « Quel dommage, Serpentard raflerait toutes les victoires face aux Poufsouffle. » Dis-je alors dans un sourire plein d’ironie. Alors que je m’installais sur le muret, j’invitais Maëlle à faire la même chose lui assurant qu’elle ne risquait rien, la tour pouvait être fragile à certains endroits, mais ici il s’agissait de la partie la moins abimée. Et encore une fois si elle craignait le moindre danger, je ne l’aurais pas invité à le faire. Je m’enquis ensuite de savoir si elle passait un bon moment à mes côtés aujourd’hui et même si je ne doutais pas trop de sa réponse, son enthousiasme me réchauffait le cœur et m’arrachait un franc sourire tandis que mon regard était ancré dans le sien. « Me voilà alors ravi d’avoir pu égailler ta journée. Je suis content aussi qu’on puisse passer ce moment tous les deux avant de reprendre nos cours à Poudlard. » Bien sûr nous pouvions passer du temps ensemble à Poudlard, là n’était pas le souci, mais ce n’était quand même pas pareil et puis là je pouvais lui faire découvrir une partie de mon enfance. Peut-être qu’un jour elle me montrera la sienne ? Finalement alors que la conversation allait bon train, je finissais par sortir une chose de ma poche, un cadeau que j’avais prévu pour elle. Je finissais alors par le lui tendre tout en espérant que ça allait lui plaire, c’était toujours délicat de choisir un cadeau, même si je connaissais assez bien les goûts de la jeune femme. Si pendant quelques instants je ne savais pas trop quoi penser de la réaction de Maëlle, je fus rapidement soulagé. A sa question néanmoins je haussais les épaules.
« Parce que je ne veux pas avoir l’air trop présomptueux et que j’ai beau avoir été sûr de moi quand j’en ai fait la demande, il y a toujours cette petite pointe d’appréhension quand on offre quelque chose à quelqu’un à qui on veut vraiment faire plaisir… » Répondais-je alors simplement, le sourire aux lèvres, ravi d’avoir misé dans le mille. « Bien sûr. » Dis-je en attrapant le bijou que je faisais d’abord passer devant son visage. J’avouais que dans cette position, je faisais doucement trainer les choses, faisant frôler mes doigts sur sa nuque caressant très légèrement sa peau le temps de quelques secondes avant de refermer l’attache. « Je… Je voulais autre chose que la bague, parce que même si je l’ai choisi pour toi elle… Elle représente aussi tout ce qu’on a été obligé de faire pour en arriver là… » Je baisse un instant les yeux, pensant alors au serment inviolable et au fait qu’au départ elle n’était pas vraiment ravie de ce mariage. « Je voulais quelque chose qui n’était pas imposé, quelque chose que j’avais réellement choisi de t’offrir, pas que je regrette de t’avoir offert une bague, bien au contraire Maëlle, mais je voulais… Un autre souvenir, quelque chose qui ne soit basé que sur ce qu’il y a de positif entre nous. » Est-ce qu’elle comprenait ce que j’avais désiré faire ? Ou est-ce que mes propos ne voulaient rien dire ? Je n’étais pas certains de moi, cela dit je reprenais, me dévoilant alors un peu plus…
« Et je ne me sens obligé de rien d’accord, j’ai eu envie de te faire plaisir, rien que pour voir cet éclat dans ton regard ça en vaut la peine… » Dis-je en la regardant justement dans les yeux. « J’ai été très précis dans l’idée que je me faisais du bijou car je voulais quelque chose qui soit… A la hauteur de ta beauté. » je marque une pause, lâchant un petit rire nerveux. « Je sais ça fais très cliché ce que je viens de dire mais je… Tu es vraiment, vraiment très belle… » C’était l’une des premières choses qui m’avait marqué chez elle la première fois que je l’avais vue. J’avais tellement été aveuglé par ma soif de liberté que je n’avais pas voulu voir ce que j’avais devant les yeux, mais la vérité était là, elle s’était imposée à moi, comme cette fois ou elle nous avait emmené chez elle pour se changer et ou j’avais pu apercevoir sa silhouette… Maëlle était tout simplement magnifique…
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Avoir une bonne vue lorsqu’on jouait au Quidditch c’était nécessaire, lorsqu’on était attrapeur et qu’il fallait attraper un minuscule petit objet vif comme l’éclair, ça devenait indispensable. Maëlle eut un petit sourire en entendant le jeune homme en profiter pour essayer de récupérer toutes les victoires. Par chance, ça n’était pas le cas, elle pouvait défendre ses chances. Elle en profita pour rappeler au Serpentard « Si c’était le cas, je ne jouerais plus dans l’équipe et tu aurais une autre adversaire pour t’empêcher de triompher à chaque fois. » Non mais comme si Poufsouffle ne s’en sortirait pas sans elle, personne était indispensable et si elle était trop mauvaise pour être une joueuse de Quidditch, elle coacherait ses petits camarades pour qu’ils triomphent de Serpentard et de toutes les maisons au passage. Le triomphe de Poufsouffle était essentiel aux yeux de Maëlle. Il s’inquiétait de la journée qu’elle avait passée. Une journée à faire les boutiques, voir des magasins, visiter un endroit en compagnie de Tristan, ça ne pouvait qu’être une bonne journée. Elle lui adressa un sourire, lorsqu’il parla qu’il était content de se voir avant les cours. Heureusement même, elle n’aurait pas vraiment aimé qu’il apprenne que Maëlle avait décidé de changer de voie le jour de la rentrée. Elle savait aussi qu’elle était responsable du fait qu’ils ne se soient pas vus de l’été, son envie de jouer au Quidditch était plus fort que tout chez elle et elle ne regrettait pas sa décision.
Il la connaissait bien, c’était une évidence, il connaissait ses goûts. Après Maëlle n’était pas des plus difficile et voulait toujours faire plaisir aux gens donc peu de chance. En attendant, elle voulait avoir le bijou autour du cou, attendant patiemment que Tristan ait terminé les choses. Il devait avoir un peu de mal, il faut dire que les fermoirs c’est souvent difficile à mettre du premier coup. Maëlle ne disait rien, le laissant faire, le stresser en lui disant qu’elle pouvait se débrouiller seule s’il préférait. Bien lui en pris puisque Tristan finit par y arriver et là ses propos firent ouvrir de grands yeux à Maëlle qui rectifia, n’appréciant que moyennement qu’il mette la faute sur ses épaules à elle au passage « Tu veux dire les choses que tu as dû faire pour en arriver là. » Ah non, qu’il ne lui fasse pas croire qu’elle avait sa part de responsabilité là-dedans, c’est lui qui avait foutu la merde dans leur histoire avant même qu’elle commence et si Maëlle était fiancée, elle était prête à lui rappeler dans le cas où il voulait se donner le beau rôle que c’est parce qu’il avait menacé la famille de la demoiselle et qu’il l’avait fait chanter. Alors certes, elle appréciait Tristan pour ce qu’il était mais elle n'acceptait pas qu’il n’assume pas ses choix et ses actes. Elle hocha la tête en entendant parler d’un cadeau qui ne serait pas obligatoire. Oh elle ne se plaignait pas d’avoir des cadeaux, qu’il s’agisse de la bague ou du pendentif, que l’un soit obligatoire et que l’autre soit volontaire, qu’importe, elle était ravie d’avoir des cadeaux. « Il est vrai que la connotation est tout de même moins négative. » Elle esquissa un sourire avant de rajouter « Même si la bague me plaît vraiment. » Elle était belle, n’était pas trop voyante, franchement ça n’était pas un fardeau de la porter. De toute façon, si ça avait été le cas, Maëlle aurait été capable de la mettre uniquement lorsqu’elle fréquentait Tristan, elle se débrouillait très bien avec ses parents pour qu’ils ne l’embêtent pas à ce sujet.
Elle leva les mains en signe de paix lorsqu’il lui dit ne pas s’être senti obligé. C’était une volonté de sa part. Une nouvelle fois elle hocha la tête avant de dire malicieuse « Oh tu sais si tu veux voir cet éclat, il suffit de me laisser te battre à plate couture au Quidditch, tu dépenseras moins de sou et tu te creuseras moins la tête. » Parce qu’elle était certaine qu’il avait passé de longues minutes à réfléchir à son présent, à décrire son présent à la personne qui l’avait réalisé. Maëlle devait bien reconnaître que le résultat était sublime et qu’elle serait encore plus ravie de le porter à longueur de temps que la bague qui reconnaissons le rappelait quand même un mariage forcé. Elle cligna des yeux, avant de se racler la gorge sous le compliment. Déjà être sous le feu des projecteurs comme ça, elle avait un peu de mal. Les compliments quand c’était sur son jeu de Quidditch, elle arrivait à les accepter, bon elle se disait toujours que ça n’était pas forcément la vérité, que s’il la comparait à son père, tout de suite le compliment sautait, mais elle s’y faisait et puis vu qu’elle voulait être professionnelle, il faudrait bien qu’elle s’habitue aux compliments dans les journaux et aux critiques parce que tous ses matchs ne seraient pas parfaits et c’était bien normal, elle était humaine donc faillible. En revanche, sur sa beauté c’était un tout autre sujet, pas qu’elle ne prenait pas soin d’elle, qu’elle n’essayait pas de correspondre aux critères de beauté tel qu’elle voyait les choses, mais c’était plus compliqué d’accepter le compliment et elle devait reconnaître aussi que le fait que ça soit Tristan qui dise ça, eh bien ça laissait un goût amer en bouche. « Je n’ai pas l’impression d’avoir beaucoup changé en quelques années. » Le message était clair, il s’avançait sur un terrain glissant, l’ego de Maëlle ayant été touché ce soir là et bien touché. Mais bon, souhaitant donner une porte de sortie à Tristan qui ne devait pas beaucoup apprécier ce sujet non plus et culpabiliser un peu, elle l’espérait en tout cas. Maëlle se releva d’un bond avant de lui dire « Il est grand temps d’aller boire une boisson chaude tu ne crois pas ? » Oui, elle disait cela parce qu’elle avait un peu soif, les pierres à l’ombre étaient fraiches aussi, ce qui était amusant vu la chaleur qu’il faisait en ce mois d’août, elle aurait tout le temps de mourir de chaud au soleil dans quelques minutes.
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Fin août 2020
☆ Maëltan VIII ☆
« Sauf si la personne qui te remplace est moins douée que toi ou moi » Annonçais-je dans un sourire, mais ce n’était qu’hypothétique et de toute façon il n’y avait pas de raison que Maëlle soit remplacée elle voyait très bien. Alors qu’une discussion en amenait une autre, j’en venais à lui offrir le cadeau que j’avais dans la poche depuis le début de cette journée avec elle. Un bijou que j’avais pensée et fait fabriquer pour elle. Alors qu’elle me demande de le lui mettre je profite quelques secondes de cette proximité pour caresser sa peau du bout des doigts. Elle me dit alors que je n’étais pas obligé de lui faire ce cadeau et ça je le savais bien je ne m’étais pas senti obligé ne serait-ce qu’une seule fois, mais j’avais des raisons, il y en avait même plusieurs et j’essayais doucement de le lui expliquer. Mais soudainement je la sens alors irritée lorsqu’elle me répond à propos des obligations que nous avions eu pour ce mariage, elle ne comprend visiblement pas ou je voulais en venir et avait l’impression que je reposais la faute sur elle ce qui n’était pas le cas. « Non Maëlle, je veux dire les choses que NOUS avons dû faire… Je n’essaye pas de minimiser ma responsabilité dans cette histoire, mais, par ma faute ne t’es-tu pas retrouvée forcée de m’épouser ? Ne t’es-tu pas retrouvée forcée d’accepter un serment inviolable ? De faire des choix dont tu ne voulais pas ? » Demandais-je pour lui faire comprendre pourquoi j’avais utilisé le « nous » au lieu de « je » et que je n’étais pas en train d’essayer de faire croire que tout cela était sa faute. Evidemment le fait qu’elle t’avait repoussé il y a quelques années avait joué dans ta décision, mais cela n’avait pas été très malin de faire en sorte qu’elle me surprenne avec une autre dans un couloir j’en convenais. Je continuais d’expliquer pourquoi ce choix, souriant lorsqu’elle disait que même si la bague pouvait rappeler de moins bon souvenir elle lui plaisait vraiment.
« J’en suis heureux. Je ne voudrais pas que cette bague que tu portes à ton doigt devienne un poids à porter tout le long de ta vie. » Alors que j’annonçais également que j’aimais voir cet éclat particulier dans son regard chaque fois que je lui faisais un cadeau, elle en profita pour dire que je n’avais qu’à la laisser gagner à tous les matchs pour cela. Un sourire m’échappa. « Ne rêve pas trop Maëlle. Et puis… La victoire aurait-elle la même saveur si tu savais que je te laisse gagner ? Qu’il n’y a aucun challenge et que tu ne dois pas cette victoire qu’à ton talent ? » Demandais-je en haussant un sourcil. Si par la suite je pensais lui dire un compliment, me mettre légèrement à nu devant elle pour lui faire comprendre comment je la trouvais à mes yeux, je sentais bien que quelque chose clochait, comme si ce compliment ne lui faisait pas plaisir et je ne comprenais pas, fronçant des sourcils jusqu’à ce qu’elle ouvre finalement la bouche. « Effectivement, tu étais déjà très jolie avant… » Dis-je en choisissant mes mots avec soin pour ne pas la froisser. « Mais… Je n’étais qu’un idiot trop aveuglé par mon désir de liberté pour m’en rendre compte. » Même si en réalité je l’avais regardé et je l’avais effectivement trouvée très belle, mais rien n’aurait pu me détourner du plan que j’avais en tête ce soir-là. « Mais tu étais encore une enfant, tout comme moi. Tu as grandi Maëlle, tu t’es épanouie et ta beauté aussi. » Je marchais sur des œufs sans trop savoir comment est-ce qu’elle allait le prendre, tu ne voulais en aucun cas que cela sonne comme un reproche, cette journée avait été parfaite en tout point, je ne voulais pas la gâcher à présent… A son invitation d’aller boire une boisson chaude, je voyais là une échappatoire et la saisissait tout en espérant tout de même qu’à l’avenir je pourrais la complimenter sans qu’il n’y ai la moindre gêne entre nous…
« C’est une excellente idée ! Allons-y. » Dis-je alors en me relevant, je lui tendais la main pour qu’elle puisse faire la même chose et une fois chacun sur ces deux pieds nous prenions le chemin inverse pour sortir de la tour avant de se rendre de nouveau vers le village afin d’y trouver l’auberge. Ma main ne quittait pas la sienne, ma déplaçant fièrement de l’avoir à mes côtés, de savoir qu’elle était ma future femme, espérant bien me racheter pour tous les faux pas que j’avais pu commettre. Avant d’entrer dans l’auberge, je me tournais vers Maëlle afin de reprendre la parole. « Je sais que je t’ai fait souffrir Maëlle et je ne pourrais rien effacer, mais je compte bien essayer de me racheter, je te le promets. » Annonçais-je alors avant de lui ouvrir la porte, mes prunelles plongées dans les siennes, je ne voulais pas lui donner la moindre occasion de plus, de regretter ce mariage…
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