Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes, alors pensez à les privilégier pour vos personnages
L’année était passée à une vitesse fulgurante. Eliza était incapable de se rappeler de la dernière fois où elle avait pu se poser dans sa maison et ne rien faire. Ce samedi-soir là, la jeune femme se jeta littéralement sur son lit. Le dos contre son matelas, elle fixait le plafond de sa chambre et se demandait ce qu’elle allait pouvoir faire de tout ce temps libre. Elle sortit donc son téléphone de sa poche et commença à flâner sur les différents réseaux sociaux. Elle n’avait pas pris le temps de regarder des publications Instagram depuis un moment, mais elle adorait toujours voir de magnifiques photographies. Lorsque l’on suivait les bonnes personnes, son fil d’actualité faisait rêver et inspirait.
Pourtant, son attention s’arrêta sur la publication la plus banale. Un hamburger accompagné de frites. Autant dire que son estomac la suppliait de cuisiner de la mal-bouffe pour la soirée. Elle pensa principalement à Robin, lorsqu’elle parcourait cette image des yeux. Elle avait complètement zappé son anniversaire. Il avait dû annuler à cause de ses obligations, avant de reporter la date qu’Eliza avait elle-même annulé. Ils avaient fini par ne plus organiser de dîners et leur emploi du temps s’était bien rempli. La jeune femme était partie à New York pour rencontrer quelques artistes et bosser sur son nouveau projet. Elle avait beau détester les sorciers, elle aimerait pouvoir se téléporter comme eux. Elle perdrait moins de temps sur la route ou dans les airs…
Un doux sourire s’étendit sur ses lèvres, alors qu’elle se souvint avoir acheté le nécessaire pour des hamburgers. Son doigt glissa sur le nom de Robin Kane et elle commença à lui envoyer un message. Elle ignorait si leur emploi du temps allait enfin correspondre, mais cela valait le coup d’essayer. « Salut, Kane. Je ne t’ai jamais préparé ce fameux burger, accompagné de jeux-vidéo. Tu es disponible ce soir ? ».
Elle verrouilla son téléphone et le posa contre sa poitrine. Se retrouver seule avait fait partie de son quotidien, ces derniers mois, et elle n’avait pas envie de retrouver des pensées sombres. Eliza avait envie de compagnie et elle aimait tenir ses engagements. Son smartphone ne tarda pas à vibrer et elle se précipita pour déverrouiller l’écran. Robin avait du temps libre. Un sourire se dessina sur ses lèvres et elle lui envoya son adresse et une heure de rendez-vous. Deux heures seraient largement suffisant pour qu’elle se prépare.
La jeune moldue en profita donc pour défaire sa valise. Elle était enfin chez elle et ça faisait du bien ! Elle enchaîna avec tout un tas de corvées ménagères : préparation d’une tournée de linge sale, aspirateur, décrassage de la vaisselle qu’elle avait utilisée pour cuisiner… Les deux heures passèrent assez vite et il lui restait juste assez de temps pour se changer.
Eliza profita donc des dernières minutes pour se glisser sous la douche et attraper une tenue plus confortable. La fraîcheur commençait à bien s’installer à Londres, alors elle opta pour un jean noir et une élégante chemise rouge. Elle n’avait pas envie d’en faire de trop. Elle recevait un ami, pas la Reine d’Angleterre. Robin allait sûrement se pointer en tenue du week-end. Manger des burgers n’était pas la soirée chic de l’année, mais cela ne signifiait pas qu’il n’allait pas passer un excellent moment.
La jeune femme était même impatiente, pendant qu’elle finissait de se sécher les cheveux. Elle les laissa tomber en cascade sur ses épaules, alors qu’elle entendit la sonnette retentir. Son invité était déjà là. Pile à l’heure. Un sourire vint illuminer son visage, alors qu’elle descendit ses escaliers en bois et ouvrit la porte d’entrée.
— Robin ! Je suis contente de te voir.
Elle ne parvenait pas à cacher sa joie, alors qu’elle laissa son invité entrer dans sa maison. Elle n’avait plus l’habitude d’y recevoir du monde depuis le décès de ses parents et elle ignorait si Robin était déjà venu dans le passé. Leur maison familiale était assez modeste, mais bien chaleureuse. Eliza s’était toujours sentie à sa place ici.
Lumos Je rp en : crimson Mon allégeance : Blood Circle
Dim 28 Nov - 4:53
A little bit of burger by my side
Feat Eliza Johnson
C’était drôle quand je pensais à une personne, celle-ci se manifestait. Bon, après tout, nous vivions dans un monde magique : au nombre de sorciers qui courraient les rues de nos jours, pas toujours pour les bonnes causes, je ne devrais plus m’en surprendre. Je m’en surprenais quand même. Je sentis une petite pointe de gêne, de culpabilité, mais aussi de joie sans fin en lisant le texto d’Eliza. L’été a été une dépression et un déni sans faille puis, l’automne ramena la propagande anti-sorciers dans mes objectifs à court terme. J’en avais omis ma famille, mon cousin, et mes amis … Ma protégée. On se voyait à peine : en tout cas, hors du Blood Circle. J’avais toujours l’impression d’être un poids pour elle. J’avais l’impression de ne jamais être à la hauteur. Je ne sais pas, mais je ne me sentais pas digne d’être son ami. J’admirais tellement sa force de caractère et même ses talents de chasseresse de sorciers que je me sentais petit et bête à ses côtés. Moi qui étais un traître. Celle que je me suis fait promettre de protéger au péril de ma vie pour ses parents.
Je sortais donc la tête d’un dossier épineux concernant un vol d’identité et je ne pus pas m’empêcher de rougir au fait qu’elle se souvenait du hamburger. J’étais embarrassé d’avoir, moi, oublié. Quelle espèce d’ami je fais ? Je lui répondis simplement heureux, malgré tout, de pouvoir penser à autre chose que la charge de travail que je m’étais donné pour éviter de trop penser : « Pourquoi pas. Attends-moi pour le dîner ».
Ainsi, le pauvre mec s’étant fait voler son identité passa en deuxième pour l’heure et demie suivante. Je n’arrivais pas à m’enlever Eliza de la tête. J’avais hâte de manger cet hamburger plutôt. Je secouais plusieurs fois la tête avant de me forcer à revenir au cas m’important … Ou pas. Je me levais faisant les cent pas. Finalement, je me rendais compte ne pas pouvoir terminer le travail aujourd’hui textant le bureau pour faire part que je vais souper avec une amie. Pourquoi le boss me répondit alors avec des smileys osés en m’encourageant dans cette voie. La bouche grande ouverte et emplie de stupeur, je répondis sans attendre : « C’est une amie ! Et puis, je ne suis plus comme ça ! »[/u]
Désespéré aux autres textos entrants, je laissais tomber mon téléphone sur le canapé pour filer à la douche. Quand ton propre patron s’amuse à tes dépens, il n’y a plus rien à faire songeais-je roulant des yeux au ciel.
Cinq minutes plus tard après une bonne douche chaude, j’en sortis tout ruisselant me disant que j’étais plutôt pas mal finalement alors que mes yeux attrapèrent mon reflet dans le miroir. Néanmoins, si de me brosser les dents et vaquer à mon hygiène quotidienne ne me pris pas plus de 10 minutes, le choix de vêtements fut beaucoup plus long. Je pensais à une chemise chaude, car on grelottait dehors. Bien au contraire, j’optais plutôt pour un polo blanc faisant saillir mes pectoraux par-dessus lequel j’enfilais ma veste en cuir noir. Ok, je ne savais pas trop ce qui me prenait aujourd’hui. J’avais l’impression d’avoir perdu mon cerveau quelque part.
Je me sentais léger et heureux en même temps hâtif de voir mon amie. Elle ne m’avait même pas renié pour avoir oublié ce repas simple et parfait. Un repas sans trop de fioritures me faisant oublier qui je suis pour me rappeler qui j’étais réellement. Refusant d’arriver en sueur chez elle pour cause d’avoir côtoyer trop de gens dans l’autobus, je pris ma voiture tesla. Durant tout le trajet, j’avais fredonné « Can’t fight this feeling anymore » joué à la radio que j’avais allumé. La chanson était vieille, mais je m’en sentais touché, vraiment. Tellement que je m’en sentis un peu sensible. C’était une belle chanson portant sur l’amour véritable et le courage d’en faire part. Mais que savais-je de l’amour véritable moi ?
Haussant les épaules, je coupais le moteur et sortie de la voiture stationnée un peu plus loin de la demeure d’Eliza. Une maison toute victorienne. Enfin, je crois. En tout cas, elle avait du cachet. Montant quatre à quatre les marches du perron, je sonnais. J’étais nerveux. Je regardais tout autour de moi pour absolument aucune raison valide. Ce n’était pas le stress d’être épié par des Sorciers. C’était autre chose. Bien autre chose.
Un coup au cœur me remplie de bonheur à la joie que ressentait Eliza après qu’elle m’eut ouvert la porte. Mais pas que. Elle était magnifique : de son chemisier rouge à ses boucles tombant en cascade sur ses épaules. J’avais souris de manière niaise tel un benêt.
- Moi aussi … Tu … Je me raclais la gorge parce que je la sentais sèche et je parlais tel un pleutre. Tu es toute en beauté ce soir Eli.
La porte se refermant derrière moi, je commençais à avoir chaud et donc j’enlevais ma veste que je me mis à porter de ma main gauche. Je suivais Eliza jusqu’au salon répertoriant les moindres détails de la maison. Je pensais que ça sentirait le vieux comme chaque vieille maison. Eliza la rajeunissait sûrement l’emplissant de son propre parfum.
- Tu as commandé où ? On va se faire un petit McDonald ?
Enchaînais-je pour meubler la conversation. Ça me stressait de ne pas parler. Et dire qu’en mission contre les sorciers, j’interdirais à quiconque de parler stupidement.
KoalaVolant
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Être un héros est une tâche difficile et trop souvent décriée dans l'arrogance. Pourtant, oh combien on a besoin de héros de nos jours. J'aimerais être un héros pour les citoyens britanniques. Je veux me faire le protecteur des gens.
anaphore
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Mer 29 Déc - 11:57
A little bit of burger by my side.
Robin & Eliza
A little bit of videogames is all I need.
La vie d’Eliza était bien trop animée, ces derniers temps. Elle était donc heureuse de pouvoir faire une petite pause dans son emploi du temps pour se détendre et prendre soin d’elle. Les travaux de la maison de ses parents lui prenaient des mois entiers. Elle n’en voyait pas le bout. Quand quelque chose était réparé, un autre se brisait. Quand elle finissait de peindre un mur, elle voyait d’autres aménagements à faire. Quand elle achetait une décoration, elle souhaitait assortir le reste de la pièce. Eliza voulait faire revivre cette maison qui avait perdu son âme le jour où ses parents étaient décédés. Un destin tragique… Bricoler, peindre, décorer lui permettaient de mettre son esprit en pause, d’essayer de faire le deuil de ceux qui lui avaient donné la vie. Pourtant, un détail lui échappait. Elle n’arrivait pas à tourner la page.
Son esprit désirait se venger, trouver la personne qui leur avait fait ça. Eliza voulait tuer chaque membre de sa famille pour qu’il connaisse la même douleur qu’elle et, quand il commencerait à remonter la pente, elle le torturerait jusqu’à ce qu’il devienne fou et sombre à son tour. La jeune femme s’effrayait elle-même lorsqu’elle pensait à toutes ces idées sombres. Elle se savait capable de les accomplir et de poursuivre sa vie comme si rien n’était. Pourtant, elle n’avait rien d’une sociopathe, n’est-ce pas ? Devait-elle avoir peur d’elle-même alors qu’elle ne savait pas qu’elles étaient ses propres limites ?
Un soupir franchit le seuil de ses lèvres. La moldue en avait assez de se tourmenter. Elle allait recevoir l’un de ses proches et voulait le faire en bon et dû forme. Ses idées noires pouvaient bien attendre le moment de dormir. Elle n’avait plus besoin d’y penser pour le moment. Robin ne l’avait pas vu depuis des mois. Ils se croisaient de loin, se saluaient d’un signe de tête, mais n’avaient pas pu prendre le temps de discuter. Leurs vies respectives ne l’avaient pas permis, mais elles leur laissaient enfin sortir la tête de l’eau. Eliza était en joie. Elle allait pouvoir s’amuser, le temps d’une soirée, avant de reprendre sa vie là où elle l’avait arrêté. La présence de son ami sonnait comme une rupture dans le temps et elle en avait terriblement besoin.
La sonnette retentit et un sourire illumina son visage. Eliza était étonnamment enthousiaste à l’idée de le recevoir. C’était aussi le cas de Robin. Il la complimenta sur sa tenue, alors qu’elle brassait de l’air avec sa main.
— C’est juste une chemise.
La jeune femme avait toujours eu du mal à accepter les compliments. La beauté extérieure ne l’avait jamais intéressée. Du moins, SA beauté extérieure. Elle devait avouer qu’elle n’allait pas broncher face à la tenue de Robin. Son pull moulait ses pectoraux à la perfection et, même si elle avait déjà eu l’occasion d’en voir davantage lors d’entraînements sportifs, elle devait avouer qu’il le mettait extrêmement bien en valeur.
— Mais je te retourne le compliment.
La porte se referma en douceur derrière lui et elle l’invita à retirer son manteau. Ses mains lui montrèrent un petit crochet où il aurait tout le loisir de pouvoir y déposer ses affaires.
— Tu peux garder tes chaussures si tu le souhaites.
Eliza avait opté pour une paire de chaussettes basses et noires. Elle se sentait plus à l’aise de cette manière, lorsqu’elle rentrait chez elle. Elle était tellement compressée dans des baskets ou des escarpins qu’elle préférait laisser ces pieds se reposer le soir. Et puis, c’était quand même plus pratique pour se détendre sur un canapé ou un fauteuil !
— Un Mcdo ? lança-t-elle avec un regard pétillant d’amusement. J’ai cuisiné quelques burgers, comme promis.
Elle avait même rajouté une petite touche d’avocat. Elle avait découvert ce doux mélange dans un restaurant américain et elle devait avouer que ce petit légume vert rendait le burger encore plus exquis. La jeune femme avait hâte de faire découvrir cela à son ami.
— Tu as faim ? Je peux les mettre au four, le temps de prendre un petit apéritif.
Eliza avança à travers le couloir, jusqu’à ce qu’ils arrivent dans un petit salon. Un immense canapé d’un gris pâle trônait au milieu de la pièce et était parsemé d’oreillers. Une petite lumière tamisée éclairait la pièce et des bougies trônaient sur la table basse. Elles étaient censées faire oublier l’odeur de peinture qui pouvait envahir les lieux. Le rez-de-chaussée était en bon état, mais les étages supérieurs étaient un véritable carnage. Eliza ne voyait pas le bout de ces travaux, même si elle était satisfaite du salon et de la cuisine. Elle espérait que cela se termine rapidement.
— Oh, si tu aimes toujours ça, j’ai quelques vieux jeux-vidéo qui traînent dans un tiroir et qui commencent à prendre la poussière.
Un sourire s’étira sur ses lèvres , pendant qu’elle revenait avec une bouteille de pétillant et deux verres dans l’autre main.
Lumos Je rp en : crimson Mon allégeance : Blood Circle
Lun 24 Jan - 3:37
A little bit of burger by my side
Feat Eliza Johnson
Finalement, mon manteau en cuir sexy rappelant les années ’80 – comme quoi les modes ça revenaient, ahrem – alla rejoindre le petit crochet que Eliza me montrait près de la porte. Elle me proposait ensuite de garder mes chaussures, mais comme je la voyais se promener en chaussettes je n’allais pas être rabat-joie. Non mais ! Puis, c’était un peu mouillé dehors et je ne voulais pas mettre de la boue dans une maison en pleine rénovation : cela ne se faisait pas.
- Je vais les enlever quand même. Je sais bien ce qui m’en coûtera si je salissais ton nouveau plancher en bois de chêne.
La taquinais-je dans un sourire en coin et un regard malicieux dans sa direction. Oui, je savais bien qu’elle se vengerait sur le terrain d’entraînement du QG. Je le savais que trop bien. Elle allait refaire la prise du koala sur sa branche, j’en étais certain. Je rigolais en réalité. Je me sentais léger et heureux soudainement comme si mes soucis étaient restés de l’autre côté de la porte dorénavant fermée. J’aimais observer Eliza marcher tout simplement, son élégance que je voyais en elle, tout comme les mouvements dans ses cheveux et finalement son regard lorsqu’il pointait dans ma direction. Elle était simple, modeste même refusant presque que je la complimente sur son chemisier rouge qui seinait parfaitement sa taille …
Nous fîmes donc plusieurs pas dans la maison dont l’odeur caractéristique de la peinture au latex emplissait mes narines. Je ne pus pas m’empêcher de jeter un coup d’œil par l’escalier menant à l’étage alors que je m’apercevais d’outils sur le palier. Je n’avais même pas eu le temps de dire quoique ce soit sur une aide qu’Eliza aurait peut-être de besoin dans les travaux qu’elle se retournait concernant les hamburgers. Elle m’avait surpris en flagrant délit de fourrer mon nez partout. Je me redressais aussi vite qu’un enfant trouvé en tort.
- Tu sais cuisiner toi ? Je pense que je devrais garder le numéro de téléphone du McDonald le plus proche au cas où.
Terminais-je dans un murmure cachant difficilement ma rigolade, mais rien de méchant. Mais non voyons ! Je sentais que j’allais le regretter, mais bon on verra plus tard.
Oui, car mon regard se concentra sur le salon tamisé et les bougies sur la table base. Je regardais Eliza puis, à nouveau mon regard se tournait vers les bougies. Mon cœur commençait à battre plus fort subitement et je détournais le regard gêné, embarrassé de penser … Autre chose ? De penser à quelque chose que je ne devrais pas avec ma protégée. Je me mordis la lèvre inférieure tentant de faire taire des pensées qui me tortillaient les entrailles lorsque mon regard sur posait sur elle, maintenant plus calme, plus zen et donc sûrement dû aux bougies.
- Un apéritif pourquoi pas ? Ça va nous mettre en appétit. Fais attention au thermostat du four là !
La taquinais-je à nouveau sur ses talents en cuisine tout en m’assoyant sur le canapé blanc de type sectionnel. Au moins, les hamburgers avaient eu le loisir de me faire oublier le tamisage des bougies. Je me rendais aussi compte que c’était la première fois que je me trouvais dans la maison d’Eliza. C’était doux et chaleureux avec une touche de modernité. Ça ressemblait à ce que ferait une femme en somme. Chez moi, c’était plus minimaliste. Remarquez, si je mettais trop de trucs cela en faisait trop qui prenait la poussière ensuite. Je me surprenais de sa question sur les jeux vidéo parce que pour moi cela coulait de l’eau de roche. Je mis la jambe gauche sur la droite puis, la questionna là-dessus tel si j’étais un véritable connaisseur – chut, c’est pour ça qu’il faut un geek comme ami. –
- Vieux comment ? On va jouer à Pacman ou bien à Mario Kart 64’ ? J’ai une console Switch chez moi. J’y joue quand je peux.
Haussais-je les épaules tout en repensant à Nathan ce qui me fit pousser un soupir morose. Mes yeux observaient finalement toute la pièce pour continuer renchérir sur celle-ci à mon amie.
- Je me rends compte n’être jamais venu chez toi. Tu rénoves ? En tout cas, si tu as besoin d’un coup de main un de ces jours, je suis paré à t’aider.
Eussé-je un sourire déterminé à l’offre de mon aide. J’avais envie de l’aider. Je savais que c’était la maison de ses parents, mais nous n’étions pas aussi proches. On discutait surtout au QG. Le plus loin que je suis entré, ce fut le cadre de la porte d’entrée.
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anaphore
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Lun 24 Jan - 18:46
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Robin & Eliza
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Eliza ne prenait pas beaucoup de temps pour elle, mais elle avait toujours aimé passer du temps avec son entourage. Si ses parents n’étaient plus là pour en attester, Rory était revenu en ville. Ce sorcier (même si elle l’ignorait) avait animé une bonne partie de son enfance. Ils s’étaient souvenus de l’époque où ils construisaient des cabanes à l’aide de leurs draps, des parties de jeux qu’ils effectuaient… Même si Eliza était sanguinaire lorsqu’il s’agissait des sorciers, personne ne pouvait nier qu’elle était là pour les gens qu’elle appréciait. Difficile à cerner de prime abord, on découvrait une personnalité délicate et protectrice en dehors de sa façade morose. La jeune femme avait tendance à trop s’impliquer au Blood Circle, au point où elle avait délaissé toute cette partie sociale. Heureusement qu’il restait des exceptions comme Robin ou Doryan. Son investissement la perdrait en cas contraire ! Ils lui permettaient de conserver une part d’humanité et de ne pas laisser sa part de noirceur l’envahir totalement. Eliza pensait souvent à ses parents et son désir de vengeance était grandissant. Elle comptait bien mener l’enquête et éradiquer la personne à l’origine de ce crime. Si aucune piste lui était donnée, elle anéantirait tous les sorciers jusqu’au dernier. Le meurtrier de ses parents ne lui échappera pas. Jamais.
— Vu le bordel que j’ai laissé à l’étage, je ne t’en voudrais pas de reproduire mes erreurs au rez-de-chaussée, plaisanta-t-elle avec un doux sourire.
Robin lui permit d’apaiser un peu son esprit et de cesser de penser à ses désirs de vengeance. Ses parents n’auraient pas aimé qu’elle s’arrête de vivre et qu’elle ne profite pas des belles choses qui l’entouraient. Ils la voudraient heureuse.
— Fais attention à toi ! Ton burger risque de finir dans ta figure et non pas dans ta bouche.
Eliza lui offrit un petit clin d’œil, amusée, et disparut dans la cuisine. Le four avait seulement besoin d’être préchauffé et elle enfournerait les burgers dans une dizaine de minutes. Entre temps, ils pourraient fêter cette soirée d’insouciance. Ils en avaient tous les deux besoin avec leur vie emplie d’obligations.
— J’arrive ! Et si monsieur s’inquiète, il a qu’à commander son McDo. Moi je dégusterai de bons burgers de mon côté.
Évidemment, Eliza plaisantait. Elle avait beau prendre un ton sec, son interlocuteur pouvait percevoir une étincelle de malice dans son regard. D’ailleurs, elle ne tarda pas à sourire et à s’approcher du bar. Dos à son interlocuteur, elle s’agenouilla pour voir ce qu’elle pouvait bien lui servir.
— Tu préfères quelque chose de doux ou de fort ? J’ai du whisky, du pétillant, de la bière, du gin…
Elle tourna son visage en direction de lui, laissant basculer sa chevelure à l’arrière de son épaule, là où elle ne la gênait plus. Pour elle, ce serait un petit verre de whisky ! Eliza ne buvait pas souvent, mais elle aimait prendre des bouteilles de qualité. Elle avait passé l’âge de prendre un alcool premier prix à diluer dans un petit fond de jus d’orange. Tous les deux étaient proches de la trentaine et les petits plaisirs de la vie étaient importants.
Eliza prit donc sa commande et se rapprocha de lui, deux verres à la main et une bouteille dans l’autre. Elle avait déjà déposé des légumes, des tartinades et des gressins sur la table. Robin n’avait plus qu’à choisir l’objet de sa convoitise. Au moment où elle eut cette pensée, leurs regards se croisèrent et Eliza eut presque envie de rire tant le timing était parfait.
— J’ai un Mario Kart sur Wii. Je crois que la console démarre encore.
La jeune femme pressa sur le bouton qui prit une teinte verte. Parfait ! Elle sortit ses deux manettes et en tendit une à Robin, un sourcil arqué.
— Et si on pimentait la partie ? Le gagnant choisit un gage ou une question ?
Eliza avait beau ne plus être une adolescente, il y avait certains jeux qu’elle continuait à apprécier, malgré les années qui passaient. Après tout, pimenter une partie n’avait rien de désagréable et elle adorait la compétition ! Alors qu’elle rentrait dans les paramètres du jeu, prête à se jeter sur son personnage favori, Robin lui parla des rénovations. Un petit regard étonné, elle cessa tout mouvement et planta son regard noisette dans le sien.
— C’est gentil de ta part, mais tu es sûr d’avoir le temps ? Ton emploi du temps est encore plus chargé que le mien.
Une petite moue se dessina sur ses lèvres. Après tout, ils n’avaient pas pu se voir pendant des mois à cause de leurs obligations personnelles. Eliza avait toutes les raisons de croire que cette proposition était faite par pure politesse, mais qu’ils ne trouveraient jamais un créneau en commun pour avancer dans les travaux.
— Je travaille souvent le week-end, si tu es disponible, un jour.
Lumos Je rp en : crimson Mon allégeance : Blood Circle
Dim 6 Fév - 3:03
A little bit of burger by my side
Feat Eliza Johnson
J’avais tiré la langue par deux fois ce soir même à Eliza soit la première lorsqu’elle me menaça d’envoyer le burger dans ma figure et la deuxième lorsque je faillis me voir commander un big mac. Je n’avais plus du tout tirer la langue de manière immature et niaise depuis … For longtemps, trop longtemps. Je savais qu’elle m’avait vu et c’était bien mon souhait même. Je me fichais qu’elle me voit. Je ne sais pas pourquoi, j’avais envie de la taquiner, de la faire rire et qu’elle apprécie son temps libre avec moi.
Assis confortablement dans le canapé, j’avais bien vite senti Eliza derrière moi revenant de la cuisine. Je me tournais donc, l’épaule droite appuyée contre le dossier du canapé, et manquant un battement à la position de la jeune femme. Elle était belle, sa chevelure tassée sur un côté de sa tête. J’avais voulu le lui dire, mais mes mots avaient été coincés dans ma bouche. À la place, on parlait de boissons alcoolisées.
- Un gin pour moi s’il te plait. Je dois t’avouer que j’évite le whisky depuis que … J’en ai un peu trop pris cette année.
Confirmais-je dans un sourire gêné, le regard cette fois fuyant son regard. Je me sentais vraiment une piètre personne maintenant. Je n’arrivais pas à la complimenter et après je m’embarrassais moi-même. Mon regard était donc resté baissé jusqu’à voir Eliza arriver à ma hauteur et s’asseoir près de moi. Alors que j’avais pris un gressin grignoté en quelques secondes à peine, je n’arrivais pas encore à placer un mot sur elle et la conversation partie sur les jeux vidéo et un jeu ressemblant grandement à vérité ou action que l’on jouait – que les filles jouaient surtout – lorsque j’étais enfant. Évidemment, je n’allais pas m’écrabouiller de peur audit gage. J’eus même un petit sourire déterminé acceptant le défi avec joie.
- Pourquoi pas même si je vais gagner à tout coup levais-je les sourcils dans un air bravade. Aller, on commence !
N’avais-je pas pu m’empêcher de renchérir m’assoyant sur le bord du canapé et prenant aussitôt la manette qu’elle me passait. Évidemment, j’avais choisi Mario alors qu’elle me complimentait sur ma gentillesse quant à ma proposition. C’était normal, pourtant, qu’elle ne pense pas que j’aie le temps. Et moi qui rétorqua comme un mec, un vrai avec une arrogance non feinte :
- Tu savais que plus l’horaire est chargé, plus on est productif. T’inquiètes, je saurais trouver un moment pour toi. Puis bon, tu es mon amie. C’est sûr que je vais trouver un moment pour venir t’aider dans la rénovation de ta maison.
Sur ce petit sourire que j’avais voulu en coin, mais ayant sûrement été plus stupide qu’autre chose – pauvre de moi, - la course de Mario Kart commença et je me la fermais. Bien quoi, je me concentrais et vous avais-je déjà dis être compétitif ? Oui ? – Voir d’autres rps dans lesquels il y a des jeux vidéo, ahrem. – Malheureusement, je m’attrapai quelques murs durant la course ce qui me fit perdre des places. Regardant Eliza quelques secondes pour … Je ne sais même pas pour quelle raison en plus : je lui souriais presque trop niaisement. Au même moment, il a fallu qu’un personnage non joueur s’amuse à lancer un éclair ce qui me fit percuter un autre joueur. Non mais ! Après tout cela, j’avais fini en 9e position réussissant, au moins, à remonter à la 5e à la ligne d’arriver.
- Pff ! alors que je me laissais tomber dans le canapé, la manette encore dans la main gauche. C’est la chance du débutant lâchais-je mi-moqueur, mi-agacé d’avoir été largué par des NPCs. Alors, quel est mon gage ? Je suis près à tout.
Me relevais-je après quelques secondes laissant peu à peu la compétition et son adrénaline derrière. En même temps, je bus un peu de gin dont je ne pus pas m’empêcher d’être surpris par sa qualité et j’attrapa une poignée de radis. Eh ! J’aimais les radis en crudités bon surtout quand ça me piquait la langue.
KoalaVolant
Robin s'est fait rétamé XD':
Oui - Robin emporte la course !!! Non - Robin finit 5e, comme lors de Halloween avec son cousin, déconcentré
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anaphore
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Dim 6 Fév - 3:03
Le membre 'Robin D. Kane' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
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IRL
Dim 6 Fév - 20:01
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Robin & Eliza
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Eliza n’avait pas souvent eu l’occasion de voir Robin en dehors des entraînements et des missions du Blood Circle, mais elle devait avouer que ce changement d’environnement était très appréciable. Elle espérait que cet épisode ne soit pas isolé et qu’ils aient d’autres occasions de se rencontrer. La prise du koala était peut-être amusante, mais elle ne pouvait pas communiquer avec lui en étant toujours assise sur son dos. Ce n’était pas très adulte comme échange et comme façon d’apprendre à se connaître. Ces deux-là en savaient trop sans vraiment en savoir. Robin connaissait les parents de la jeune moldue et ils avaient déjà pu échanger quelques années auparavant. Ils s’étaient plus rapprochés après leur décès, mais cela ne signifiait pas qu’Eliza en connaissait autant sur lui. Elle ne fréquentait pas son père. Il était plutôt celui qui donnait les ordres et pas l’ami qu’elle avait envie de se faire. Elle se rapprocherait de Monsieur Kane le jour où elle souhaiterait avoir plus de responsabilités. Ce n’était pas le cas pour le moment et elle avait suffisamment à faire avec cette maison, sa galerie et les missions qu’on lui confiait à côté. Elle ne pouvait pas être bénévole, la majorité du temps. Elle devait trouver un moyen de payer ses factures.
— Une soirée qui a mal fini ? plaisanta-t-elle avec un sourire amusé.
Tout le monde avait une soirée alcoolisée qu’il aimerait enlever à jamais de leur mémoire. Eliza détestait voir des vidéos d’elle sans se rappeler avoir fait ça. Sa pire soirée datait d’il y a trois ans, quand elle vivait encore à New York. Le barman avait mis la musique des LMFAO, le fameux « I’m sexy and i know it ». La jeune femme avait fini sur le bar en train de danser comme une déchaînée, sous le regard défiant de ses amis. Elle n’avait pas prévu de perdre l’équilibre et de tomber sur les porte-bouteilles du bar. Plusieurs dizaines de verre et de récipients avec de l’alcool s’étaient fracassés par terre. N’ayant pas les moyens de payer une telle somme d’argent, elle avait fui en courant et y avait laissé l’une de ses chaussures, telle une Cendrillon des temps modernes. Quel carnage !
— Je devrais suivre ton exemple, un de ses jours. Il me paraît bien sage.
Un petit sourire nostalgique et gêné s’étira sur ses lèvres, alors qu’elle remplit le verre de son ami. Il commençait déjà à la mettre au défi de le vaincre à Mario Kart. Ses années d’entraînement étaient derrière elle, désormais. Elle mit un moment à se rappeler la signification des touches et rata son départ sur la piste. Sa voiture s’enfuma et elle grimaça, persuadée qu’elle allait perdre la partie sur quelque chose de stupide. Finalement, les blocs furent assez bienveillants avec elle et elle gagna une fusée noire qui la fit directement rattraper les cinq premiers de la course. Parfait ! Elle se pencha en avant, signe que les choses devenaient plus sérieuses, et mit toute son âme dans cette partie. Elle la termina en seconde position, alors que Robin était cinquième et mettait déjà ça sur le compte de la chance. Quel mauvais perdant ! Un nouveau sourire vint illuminer le visage de son hôte et elle se orienta son buste dans sa direction.
— Quel mauvais joueur ! Ça me donne envie d’être sadique avec toi !
Ça pour l’être, elle l’était ! Il suffisait de voir comment elle traitait les sorciers. Sa créativité n’avait aucune limite. Elle mit quelques instants à réfléchir, en tapant avec son index contre son menton. Elle ne savait pas si cette chance allait à nouveau se présenter et elle ne devait pas louper le coche.
— Vu que je ne suis pas une mauvaise personne, je vais te laisser le choix entre deux actions : soit tu finis ton verre cul-sec, soit tu retires ta chemise.
Eliza était loin d’être stupide. Elle avait bien réfléchi. Robin était peut-être pudique et si tel était le cas, il préférera boire son verre. Dans quelques minutes, l’alcool commencera à faire son effet et elle pourrait gagner les parties avec plus de facilité que lui. C’était vicieux, mais à son image ! Eliza savait très bien tirer son épingle du jeu quand elle le désirait. Cette victoire était sienne et elle ne le laisserait pas gagner.
— Alors, tu choisis quoi ? lui demanda-t-elle, en mettant le jeu en pause pour éviter que la prochaine course ne se lance. Sache qu’à la prochaine défaite, je te pose une question gênante. Tu n’as pas intérêt à te louper.
On verra bien si ce n’était que la chance du débutant ! Eliza avait une âme de battante et elle ne le laisserait pas prendre le dessus aussi facilement. Elle lutterait de tout son être pour continuer dans la direction qu’elle venait de prendre.
Visiblement, elle aurait dû être plus gentille avec Robin
L'Augurey
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Lun 14 Fév - 3:25
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Feat Eliza Johnson
Je n’y pensais plus maintenant, mais sur le coup lorsqu’Eliza songea à la soirée bien arrosée, je ne pus qu’hausser les épaules, très las. Puis, qu’elle dise de prendre conseil sur moi m’embarrassais encore plus. J’avais bu la moitié de l’année pour ensuite tomber dans le déni de l’entraînement finissant par me disputer avec Olivia, ma meilleure amie. Prenez conseil sur Robin Devin Kane, il va vous amenez le bonheur … Ou pas ? Que j’ai été minable cette année. Je devais, coûte que coûte, reprendre ma vie en main. Bon, cela commençait par une partie de Mario Kart que je perdis contre elle. Je n’étais pas agacé, non … Un peu en fait. Beaucoup ! Je grommelais quelques mots interdis et heureusement intelligibles. Comme un idiot, j’avais voulu l’impressionner. J’aurais dû penser que la technologie me laisserait tomber. Pourquoi le pire scénario se produisait toujours lorsque j’attrapais un éclair à ce jeu ? Oui, j’avais juste manqué cruellement de chance.
Son sadisme ne me laissa, toutefois, pas coi. Je m’étais redressé choisissant de manger de morceaux de céleri cette fois. Eliza avait fait poindre mon sourire et mon rire. Oui, oui, je sentais que cela n’allait pas être sérieux. Ses dires me rendaient même heureux me souhaitant déconner une fois de plus. J’étais tellement curieux de son gage que j’acquiesçais aussitôt de la tête. Ma tête changea pourtant si rapidement d’expression, passant à la surprise la bouche ouverte, lorsque j’entendis le deuxième choix. Baissant le regard, je me demandais si ses parents nous regardaient de là ou ils étaient et si je ressentirais une tape dans la nuque si je me dénudais devant elle. Aïe. Je n’étais pas pudique voyons, je l’avais fait plusieurs fois avec des femmes, mais … Je n’y arrivais pas avec Eliza. Si, mais pas comme ça. Non ?
Je ne lui laissai pas le loisir de continuer à me narguer. Non mais, je n’allais pas m’effondrer ! Je pris mon verre que j’avala cul sec. Je ne sais pas quand l’alcool ferait effet, mais je le sentais déjà dans mon nez. Ah, je détestais cette sensation du cul sec songeais-je dans une grimace.
- Gênante ? Il n’y a rien de gênant pour moi lâchais-je dans un rire plus tonitruant et stupide qu’autre chose. La prochaine, c’est moi qui demande !
J’affirmais cela sur un ton amusé ne vous en faites pas. Je crois que mon esprit commençait à perdre un peu pied avec la réalité. Je reprenais la manette et je choisis la dernière course du jeu : « rainbow road ». Et c’était un départ ! Mario s’élança sur l’arc-en-ciel dans un départ fulgurant laissant ses concurrents bien vite derrière lui ! Ok, je trouvais que la course était même un peu ennuyante à en être longue cette fois-ci. Je crois que j’ai mis plus de bananes sur la piste de course que j’en ais mangé dans toute ma vie. Juste une fois que passais sur l’un de mes pièges le tour suivant.
- Non mais ! Ne pouvait-il pas y avoir quelqu’un qui passe dessus avant oui ? lâchais-je un peu trop compétitif et posant subitement le regard sur Eliza. Au moins, je suis toujours premier.
Ajoutais-je sur un peu trop fier à mon goût. Je la regardais par à-coups me demandant si j’étais le seul dans une situation aussi bête. En même temps, j’utilisais mon champignon pour réchapper de ma propre bourde. Ouf ! Sauvé ! Quelques trente secondes plus tard, je savourais ma victoire !
- J’ai gagné cette fois ! C’est 1 à 1 !
Encore sur l’adrénaline de la victoire, je faisais une petite danse de la victoire assis sur le canapé. Bah quoi ! Déposant la manette, j’arrivais peu à peu à reprendre mon souffle quand je me rappelais le gage. Je me tournais donc vers elle la regardant donc. Oh ! Que ses yeux étaient magnifiques ! … Je me reprenais aussitôt ayant faillis lui demander comment ses yeux pouvaient être aussi beaux.
- Heu … Qu’est-ce que je pourrais te demander ? cherchais-je tant bien que mal tout en me mordant les lèvres à ne rien trouver rapidement. Pfft. Ah ! Je sais ! Quelle est ta couleur préférée Eliza ?
Je lui offrais un sourire chaleureux alors que ma main pigeait une fois de plus dans le bol de gressins en prenant un. Tout en grignotant mon gressins, j’haussais les épaules à la probable réaction de ma protégée du fait que le gage était trop facile.
- Je n’ais pas d’autre idée à moins que tu veuilles enlever ton chemisier ?
Eussé-je un petit sourire en coin, malicieux, mais gentil en même temps. Je la taquinais même si j’avais cette impression que je le regretterais bien trop vite.
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Pour le prochain gage, résultat à Mario Kart :
Oui - Robin emporte à nouveau tous les lauriers !!! Non - Robin se rétame à nouveau se prenant encore un éclair en fin de course
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Être un héros est une tâche difficile et trop souvent décriée dans l'arrogance. Pourtant, oh combien on a besoin de héros de nos jours. J'aimerais être un héros pour les citoyens britanniques. Je veux me faire le protecteur des gens.
anaphore
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Eliza s’amusait bien avec Robin. Elle était heureuse de l’avoir chez lui pour la soirée. Il était rare qu’elle reçoive du monde, mais cela apportait à nouveau de la chaleur à son foyer. Elle était toujours seule, en train de bricoler, lire ou traîner devant la télévision. La joie qu’avait connue cette demeure, quelques années plus tôt, semblait s’être envolée. Les rires de ses parents lui manquaient. Elle commençait presque à oublier le son de leurs voix. Quelques fois, elle visionnait des cassettes de son enfance, dans l’espoir de revivre quelques instants avec eux. Ils lui manquaient énormément. Eliza ne parviendrait pas à passer à autre chose. Elle en était intimement persuadée. Son désir de vengeance était loin d’arriver à son terme.
Robin lui permettait un peu de combler ce vide. Sa présence était vraiment réconfortante pour Eliza, qui n’avait pas été aussi souriante dans cette maison depuis trois ans maintenant. Cela la changeait et lui faisait du bien.
— Tu devrais venir plus souvent ici, dit-elle sans contexte, mais avec un doux sourire chaleureux.
Eliza appréciait le moment qu’ils passaient ensemble, même si Robin n’était pas très joueur. Il préféra boire son verre cul sec que de retirer sa chemise. Avait-elle mis la barre trop haut pour commencer ? Certainement pas. Son ami allait se détendre un peu et retirer sa mine sérieuse qu’il arborait la moitié de la journée au Quartier Général ! La jeune femme comptait bien lui faire passer une excellente soirée. Il bossait trop et avait sûrement oublié comment se détendre. Eliza voyait ça comme un petit défi personnel.
Le second défi fut de gagner la manche suivante à Mario Kart. Le jeu se moqua d’elle au moment où il afficha le circuit arc-en-ciel. Elle le détestait tellement celui-ci ! Le destin joua un peu plus en sa défaveur quand elle commença avec un démarrage raté et qu’elle se prit une peau de banane avant de tomber dans le vide.
— C’est qui qui a mis cette peau de banane ici ! C’était sur mon chemin !
Très intelligent, Eliza ! N’est-ce pas le but que ça soit sur son chemin ? Elle n’eut même pas le droit à une seule fusée. Elle se contenta d’enchaîner les maladresses et de finir en douzième position. Merci l’avant-dernier qui avait mis fin à ses souffrances ! Elle n’aurait pas supporter que Robin attende qu’elle finisse son tour, avec un sourire satisfait au visage. Déjà qu’elle avait senti son regard sur elle, la moitié de la partie, elle avait perdu tous ses moyens. Voilà ! C’était de sa faute ! Il lui avait lancé un sort ! Après tout, Robin pouvait très bien être un sorcier sans le savoir. Elle allait lui montrer de quel bois elle se chauffe !
À l’entente de sa question, elle entrouvrit la bouche, persuadée qu’il se moquait d’elle. C’était vraiment ça son défi ? Sa couleur favorite ? De son côté, elle avait été sans pitié et il n’était même pas rancunier ! Il allait voir ce qu’il allait voir ! Quand le jeune homme lui proposa de retirer son chemisier à la place, elle exécuta son ordre, même s’il ne s’agissait que d’une simple plaisanterie.
— Enfin un véritable défi ! Merci, Kane !
Un sourire vicieux s’étira sur ses lèvres et elle déboutonna son chemisier, le posant délicatement à côté d’elle. Elle ne voulait pas le froisser et être obligée de le repasser la journée suivante ! La seconde partie fut enclenchée et Robin sembla perdre tous ses moyens. Était-ce le circuit qui la perturbait ou bien le fait qu’elle soit en soutien-gorge à côté de lui ? Un petit sourire malicieux s’étira sur ses lèvres. Son ami ne s’amusait pas souvent et elle était persuadée qu’elle pourrait le dévergonder un peu pour la soirée. Quand elle vit qu’il reprenait l’avantage dans la partie, elle se pencha vers son oreille et murmura quelques mots.
— C’est le rouge, ma couleur favorite. Je trouve qu’elle a quelque chose d’élégant et de sensuel, tu ne trouves pas ?
Elle ne prit pas le temps de voir la réaction de son invité. Elle se concentra sur son propre véhicule alors qu’elle vit Mario tomber dans le vide avec la sienne. Visiblement, elle avait réussi à le perturber. Ou alors, elle faisait des liens qui n’étaient pas réels. Il était peut-être juste très nul sur cette carte ?
— J’ai gagné ! s’exclama-t-elle en faisant un petit saut sur le canapé et en regardant son ami d’un air vicieux. Je vais mettre les burgers au four. À mon retour, tu décideras si tu réponds à ma question gênante, si tu enlèves ta chemise ou si tu rebois un verre.
Elle s’amusa à faire sautiller ses sourcils, d’un air joueur, et s’éclipsa quelques instants. Ils auraient le temps de faire une dernière partie avant de passer à table.
— Alors, Kane ! Avec combien de personnes as-tu eu des relations sexuelles au cours de ton existence ?
Bah quoi ? Elle lui avait promis une question gênante, deux parties plus tôt !
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Lun 21 Fév - 15:16
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Jeu 24 Fév - 2:57
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C’était vrai que je devrais venir voir Eliza plus souvent. J’aimais ces moments en sa compagnie hors de la salle d’entraînement où, là-bas, elle prenait plutôt la forme d’une furie. C’était étrange parce que je n’avais pas l’impression de la connaître du tout actuellement. J’avais l’impression de la découvrir pour la première fois sous un tout autre angle. Elle était ma protégée, celle que je voulais amener à être plus forte par les entraînements pour lui éviter les pires dangers. En ce moment, c’était différent. Je savais aussi que ce moment me faisait oublier d’être un Kane et surtout cette vie trop bien huilée m’empêchant de faire ce que je voulais quand je le voulais. Et ce sourire était si ravageur tout comme la lueur pétillante dans ses yeux et … La compétition emplissait subitement l’espace lorsqu’une banane fit déraper son avatar dans un jeux vidéo. Bon bien, ça je le connaissais déjà. J’avais rigolé sous cape. Je n’avais alors pas pu m’empêcher de m’exclamer en pointant vers moi un peu trop fier pour mon propre bien.
- C’était moi !!!
J’avais eu tout juste eu le temps de passer la ligne d’arrivée pour m’éloigner en direction de l’accoudoir avant qu’elle m’envoie sûrement bouler. Sa réaction à mon défi me fit croiser les bras et la regarder le plus sérieusement du monde. Non, je ne l’étais point. J’avais peine à ne pas rire. C’était surtout juste avant qu’elle choisisse de retirer son chemisier. Euh … Je ne pensais qu’elle allait vraiment le faire. Je l’observais alors en petite tenue la bouche un peu ouverte, mais uniquement de surprise ! N’en pensez pas autrement surtout. Je reconnaissais quand même un peu sa force là. Elle me faisait presque peur. Cette force qu’Eliza Johnson avait de déconcerter les gens, de surprendre l’ennemi ou même les amis. Ah que j’avais toujours aimé ce petit air supérieur, cette force. Faussement outrée, ma réplique ne se fit point attendre non plus.
- Tu voulais juste tellement faire mieux que moi lâchais-je dans un roulement des yeux vers le ciel rappelant ma propre chemise que je n’avais pas enlevé. Et le rouge ça fait grossir en passant … Quoique, je dois avouer que tu es très belle …
Ces derniers termes durent n’être qu’un murmure parce que je sentais ma gorge devenir sèche malgré que je me voulusse sûr de moi. Non mais, j’espérais tellement que monsieur et madame – surtout monsieur en fait – ne me regardaient pas là là d’en haut. Je tentais, ainsi, de ne pas trop regarder Eliza pour éviter d’être déconcentré dans la prochaine partie. La première chose que je faisais normalement avec une femme en soutien-gorge c’était de lui sauter dessus, d’enlever le sous-vêtements et de faire l’amour avec elle. Mais là … Je ne pouvais pas. J’avais trop de respect et d’admiration pour elle pour faire cela. C’était mon amie, ma protégée quoi ! Je secouais un peu la tête pour m’enlever ces pensées obscènes de la tête tout en reprenant la manette.
Un peu plus d’une minute plus tard, je savais que l’éclair des cieux était finalement apparu pour me punir ma perversité. Ok, au moins, il le fit sur Mario et pas sur moi. Cela me fit quand même perdre une position et j’étais déjà troisième. Je finis donc quatrième. Soupirant me sachant maintenant vivement déconcentré, je regardais Eliza presque sauter sur son canapé en s’esclaffant d’avoir gagné. Je ne pus m’empêcher de sourire alors qu’elle se levait pour vérifier les burgers dans le four.
Je la suivais du regard me régalant de la courbure de son corps, maintenant à moitié nu. Aussitôt, je me mordis les lèvres retournant plus vite encore en face de la télé avec un gressin à la bouche. Je grommelais alors quelques mots inintelligibles à sa pique sur le gin et la chemise tout en grignotant mon gressin. Elle va me la faire regretter combien de temps ?
J’arrêtais de maugréer lorsque je la revis toute pimpante s’asseoir à nouveau près de moi et me mettant au défi de dire avec combien de filles j’avais couché. La bouche grande ouverte, je ne savais pas quoi répondre.
- Bah … Euh … Je ne sais pas … Plusieurs sûrement … 5 … 20 … 30 ou 40 … fronçais-je les sourcils un peu gêné de parler de mon tableau de chasse avec elle d’où ma rétorque pour tenter de m’en sortir. À me demander une question pareille, tu n’aurais pas un œil sur moi, toi.
Mon petit air malicieux passé, je me sentis rougir jusqu’aux oreilles détournant le regard. Pourquoi j’avais dit cela ? Mais pourquoi bon sens, j’avais dit cela ? Je ne voulais pas la sauter voyons ! Et cela même si elle était en soutien-gorge. Ce n’était pas gentil pour elle, pour mon amitié avec elle.
Je me mordis l’intérieur des joues tout en commençant une nouvelle partie de Mario Kart soit la seule idée qui me venait en tête en ce moment. C’était un parcours dans la jungle soit probablement la meilleure description de mes pensées actuellement : perdues dans les arbres ! Cela n’allait pas si mal quand même. J’étais deuxième derrière un échappé et je ne tombais pas une seule fois ! À la fin de la course, j’avais même presque oublié mes dires.
- Gagné ! souriais-je toujours aussi taquin, mais me tournant bien vite vers trois radis qui allaient sûrement m’aider à passer outre l’embarras me revenant. Tu devras, si tu l’oses bien sûr, euh, boire ton verre cul sec.
J’étais idiot, encore plus avec la bouche pleine, mais pas autant que mon esprit ayant émit une faible lueur d’un baiser. Je tentais vraiment d’éliminer cette pensée.
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Lun 7 Mar - 18:36
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Robin & Eliza
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Le second duel se termina sur un Robin fier de lui et de sa peau de banane. Eliza aurait pu lui envoyer un bout de radis au visage, s’il ne l’avait pas arrêté en plein action. Son défi la fit éclater de rire et elle ne le prit pas au sérieux immédiatement. Au vue de sa mine, elle était loin du compte et elle décida plutôt de prendre sa plaisanterie au sérieux. Eliza retira sa chemise. De toute façon, elle commençait à avoir trop chaud avec tous ces verres d’alcool. Elle avait moins bu que Robin, mais sentait que ça montait assez vite. Elle avait passé l’âge de ce genre de soirée, sans doute, mais elle refusait encore de grandir, malgré la trentaine qui approchait. La jeune femme resterait jeune aussi longtemps que possible !
— Ce n’est pas compliqué de faire mieux avec de tel défi, plaisanta-t-elle avec un immense sourire. Une chance que j’ai enlevé mon chemisier, si le rouge fait grossir. Quelle idée d’avoir mis une couleur aussi ridicule !
Evidemment, son ton était plus ironique qu’autre chose. Elle adorait sa chemise. Qu’importe l’avis de Robin ! Elle ne s’habillait jamais pour un homme ou pour qui que ce soit d’autre. Eliza s’habillait avant tout pour elle. Pour se plaire et plaire en second plan. Jamais elle ne laisserait quelqu’un d’autre passer avant ses intérêts propres. Elle était à peu près sûre de ça.
Elle n’avait pas entendu la deuxième moitié de la phrase de Robin et s’était contentée de relancer une nouvelle partie, une partie qu’elle gagna sans grande difficulté. Impatiente de poser sa question gênante, elle ne se fit pas prier et la balança dès qu’elle revint de la cuisine. Robin préféra y répondre plutôt que de se déhabiller. Petit joueur ! Il restait même évasif dans ses propres réponses, ce qui déclencha immédiatement une moue chez son interlocutrice.
— Tes défis sont aussi merdiques que tes réponses. Je déteste les personnes imprécises, Kane !
Elle continua à faire une moue boudeuse, alors qu’elle lança la dernière partie. Comment ne pouvait-on pas savoir avec combien de personnes nous avions couché ? Etait-il un goujat à ce point ou simplement gêné de répondre à sa question ? Tourmentée par ce questionnement, elle se prit plusieurs peaux de bananes et échoua dans sa quête de la première place. Ce fut Robin qui gagna cette dernière partie.
Un nouveau défi fut prononcé. Plus aguicheur que le précédent, mais bien loin de ceux prononcés par Eliza. Elle aurait peut-être dû inviter un plus grand fêtard ! Elle aimait le danger, les sensations fortes… Boire un verre d’alcool lui semblait tout mignon. Mais il fallait dire que Robin lui semblait être quelqu’un d’assez sage en tant normal. À chaque fois qu’elle le croisait au QG, il abordait une mine sérieuse comme si son père était en train de le surveiller, d’analyser chacune de ses micro-expressions. Il ne perdrait pourtant pas grand chose à rire un peu plus. Etait-il différent en dehors du QG ? Avait-il peur qu’elle rapporte cette soirée à son père ? Ce n’était pourtant pas son genre.
D’un geste non hésitant, elle porta son verre à ses lèvres et le termina cul sec. Elle avait besoin de penser à autre chose qu’à tous ses questionnements. Elle avait peut-être commencé les défis un peu fort ? Peut-être que Robin ne voulait pas partir dans des thématiques aussi extrêmes et dévergondées avec elle.
— Je pense que les burgers sont prêts. Je vais voir ça.
Elle lui offrit un léger sourire et s’éclipsa dans la cuisine avant qu’il ne puisse voir son air tourmenté. Robin était son ami et connaissait très bien ses parents. Peut-être la prenait-il encore pour une chose fragile à protéger ? Pourtant, ce n’était pas le cas et Eliza était capable de se défendre toute seule. Perdue dans ses pensées, elle ne prit même pas la peine d’enfiler un gant de cuisine et attrapa la plaque de cuisson à pleine main.
Quelle idiote ! Un gémissement de douleur quitta ses lèvres alors qu’elle jeta la grille sans la moindre délicatesse sur son comptoir. Heureusement, les burgers étaient sains et saufs. Sa main l’était un peu moins. Sans crier gare, elle ouvrit le robinet et laissa l’eau froide glisser le long de sa peau. Elle n’était pas du genre à se perdre dans ses pensées. Elle avait été vraiment ailleurs sur ce coup-là…
Lumos Je rp en : crimson Mon allégeance : Blood Circle
Mar 15 Mar - 2:42
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Feat Eliza Johnson
La couleur rouge faisait grossir. C’était ce que j’avais voulu dire de prime abord n’ayant même plus pensé à celle de son chemisier. Le rouge était celle de la passion et sûrement ma couleur préférée aussi … Ou non ? Je ne savais pas qu’elle se trouvait ma couleur préférée. Ce ne fut jamais une question que je me posais même enfant. Rarement, j’avais des conversations normales outre avec ma petite sœur, avec ma meilleure amie et avec mon cousin. J’avais toujours agi en « roi » à l’école punissant les faibles oubliant de songer à ces questions plus innocentes. Le rouge pouvait aussi être la couleur de la colère, celle-ci montant en moi lorsque je songeais à ce passé trop bien huiler et ne me posant que peu de questions sur le bien-être d’autrui que ce soit une femme, un jeune homme, un enfant ou un vieillard. Le rouge faisait grossir ? Peut-être, mais en tout cas, il faisait s’empourprer et paraître ensuite aussi idiot qu’on pouvait se le permettre.
C’était ladite sensation que j’avais ressentis lorsque Eliza se moqua de moi pour mes réponses imprécises sur mon tableau de chasse. J’avais, au moins, réussi à rétorquer quelques mots, mais seulement à la suite de plusieurs secondes qui avait déjà vu commencer une nouvelle partie.
- Mais ! Je ne vais pas raconter avec quelles femmes j’ai couché avec toi ce … Je me sentirais … Un véritable goujat.
Avais-je à nouveau en peu de temps terminé une phrase dans un murmure presque inaudible. Ma protégée n’avait même pas rétorqué à ma pique stipulant qu’elle avait peut-être un œil sur moi. Ce devait être faux. Mais pourquoi je m’en ressentais de l’agacement et même de la tristesse face à cette conviction ? Heureusement que la jungle virtuelle du parcours sut cacher ces émotions – voyez, encore le rouge qui les représente trop souvent – et, ainsi, je ne fus presque pas embêté par les pnjs. J’avais envie de montrer à mon amie toutes mes aptitudes à ce jeu. Je voulais lui montrer que c’était moi le meilleur et personne d’autre et … Du coin de l’œil, je me rendais compte qu’elle se tapait plusieurs peaux de bananes. Je sentais aisément sa tension, son agacement irradier près de moi. Je lui prodiguais quelques paroles d’encouragement à la fin de la course.
- Pas de bol, mais bon ce parcours est assez difficile. Puis bon, les singes de la jungle t’aimaient tellement qu’ils t’ont donné pleins de bananes !
Je rigolais franchement à ma boutade sortie tout droit des tréfonds de mon esprit. J’avais encore un peu le fou rire lorsque je prononçais mon défi. Je doute que les autres au QG me reconnaitraient. Oh ! Je savais tellement ressembler à un être bourru, sérieux et sans émotion parce qu’il le fallait ! Mais j’aimais m’amuser aussi. J’aimais lâcher ce fou toujours trop caché en moi. Tout en buvant moi-même un peu de gin, je la vis terminer son verre cul sec aussi aisément que s’il s’était agi d’eau. Aussitôt, elle s’éclipsa vers la cuisine stipulant aller vérifier les burgers.
- C’est bon ! Je t’attends ici.
Mangeant quelques crudités, je soupirais gonflant les joues, las. Eliza était très téméraire et parfois je me demandais si cela ne provenait pas du traumatisme qu’elle avait vécu. C’était stupide comme questionnement ou … Peut-être pas. Elle voulait toujours plus, toujours aller plus loin, plus haut. Non que je ne l’admirasse pas pour cela. Mais parfois j’avais peur … Peur qu’elle aille trop loin et fasse une idiotie. Garnet lui ressemble un peu en ce sens : fonçant dans le tas sans penser aux conséquences. Ok, avec Eliza c’était moins pire, mais moi ça me faisait peur. Pour elle.
Soudainement, me sortant un peu brusquement de mes pensées, j’entendis un bruit provenant de la cuisine tel quelque chose qu’on laissait tomber sans ménagement. Sans même y penser, je me levais d’un bon et courut vers la cuisine.
- Eliza ! Qu’est-ce qu’il se passe ?
Arrivant dans la cuisine, je pensais la taquiner légèrement parce que je ne pensais pas à un problème. Mon esprit n’avait pas été préparé à ce qu’il allait voir. Aussitôt près de mon amie, aussitôt mon sourire s’était perdu et peu à peu la peur s’emparait de mes membres, de mon cœur. Analysant la situation rapidement tel le membre dirigeant du Blood Circle que j’étais, j’aperçus la plaque des burgers laissée sur le comptoir puis, le robinet coulant à grande eau sur les mains d’Eliza.
- Oh mon dieu ! Attends, fais-moi voir ça.
J’attrapa ses mains que je mis paumes vers le haut dans les miennes. Elles étaient rougies, mais rien de bien grave. Les réflexes de la jeune femme étaient telle sa réputation de combattante : parfaits. Je sourie avec admiration. Je savais bien que la fière Eliza ne se ferait pas brûler au 3e degré comme ça ni même au 2e. Doucement, je me mis à caresser ses mains souhaitant lui faire du bien. Elles étaient douces alors que je les massais formant des ronds.
- As-tu mal ?
Chuchotais-je posant mes yeux dans son regard mon cœur encore un peu effrayé pour son bien-être. Soudainement, j’avais oublié qu’elle portait uniquement son soutien-gorge, mon bras allant frôler son sein gauche caché sous le morceau de tissu. Je frissonnais. J’étais si proche d’elle, je sentais sa chaleur et presque son parfum.
- Désolé … Je crois que je devrais te laisser un peu respirer. Je souris bêtement et je me raclais la gorge tout en m’éloignant de quelques pas avant de reprendre. As-tu des pansements. Ça aiderait pour protéger ?
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Mer 16 Mar - 10:55
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Robin & Eliza
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Robin prétexta ne pas vouloir parler de ses conquêtes pour ne pas passer pour un goujat, ce qui amusa immédiatement la jeune femme. Qui était-elle pour juger ? Elle passait plus son temps à aller à droite et à ga uche qu’à rechercher une relation stable et durable. Sa vie était bien trop mouvementée pour le moment pour qu’elle envisage de se poser avec qui que ce soit. Elle se suffisait à elle-même et avait tant de projets à mener à bien. Entre sa galerie, ses missions avec le Blood Circle et la rénovation de la maison de ses parents… Elle avait la tête dans mille lieux à la fois. Eliza ne se voyait pas rajouter un homme dans sa vie et toutes les responsabilités qui allaient avec. Elle n’avait pas envie d’entendre les « à quand le mariage ? » ou les « à quand les enfants ? », alors qu’elle essayait déjà de remettre de l’ordre dans sa propre vie.
— Ce n’est pas moi qui vais te juger, Robin. Je pense qu’on doit être côte à côte dans cette compétition aussi.
Elle lui offrit un clin d’œil et reprit la partie qui était en cours. Malheureusement, la jungle n’était pas son truc. Son esprit était déjà dans cet état, inutile d’en rajouter davantage. Une petite moue sur le visage, elle attrapa l’oreiller et l’envoya valser sur le visage de Robin qui se moquait d’elle. Ses peaux de bananes… Il avait de la chance qu’elles ne soient pas réelles, sinon elle lui en aurait fait manger quelques unes de force. Quoi ? Elle, mauvaise joueuse ? Pas le moins du monde. Elle aimait juste gagner. Tout le monde savait qu’Eliza Johnson était l’incarnation même de l’esprit compétitif. Peu de personnes acceptait de s’entraîner avec elle, parce qu’ils savaient qu’elle ne résignerait pas sur les moyens. La plupart du temps, elle gagnait et elle s’ennuyait. Ses entraînements avec Robin étaient mille fois plus intéressants. Au moins, il s’investissait sans craindre de se prendre un coup.
La jeune femme songea à tout ça alors qu’elle termina son verre cul sec. Elle adorait les alcools forts, qui complétaient assez bien sa personnalité d’ailleurs. Elle ne disait jamais non à un verre de vodka, de whisky ou de gin. Les bières lui semblaient bien trop mignonnes, sauf dans une situation de beer-pong, où elles pouvaient se montrer cruelles en cas de défaite. Non. Eliza aimait se sentir vivante jusqu’au bout des doigts, jusqu’aux boissons qu’elle pouvait consommer.
— J’espère que tes papilles gustatives sont prêtes ! Parce que je vais t’éblouir !
Eliza était enthousiaste. Était-ce l’alcool qui commençait à lui monter à la tête ? Après tout, elle avait déjà bu deux verres et avait l’impression que rien ni personne ne pourrait l’arrêter. Sa joie de vivre devenait de plus en plus importante. Bon sang ! Elle aimait se sentir comme ça quand elle buvait ! Elle savait le faire avec modération. Eliza ne prenait que rarement des verres seule, parce qu’elle n’y voyait pas l’intérêt, mais cela ne l’empêchait pas de savourer les rares fois où elle pouvait se lâcher un peu.
Perdue dans ses pensées, elle ne fit même pas attention à la plaque brûlante contre ses doigts. Par chance, la température du four était assez basse, mais suffisamment forte pour permettre de réchauffer le burger et toaster le pain. Et ses doigts par la même occasion ! Au moins, elle avait sauvé leur dîner et ne l’avait pas jeté par terre.
Robin ne tarda pas à être alertée par son gémissement de douleur et avait directement rappliqué dans la cuisine. Ses mains à présent contre les siennes, elle prit le temps d’apprécier les petits mouvements qu’il exerçait contre sa peau. Ses sens semblaient décupler. Était-ce à cause de l’alcool ? Elle commençait à avoir chaud alors qu’elle était pourtant en soutien-gorge devant lui. Chacun de ses mouvements lui provoquèrent un frisson loin d’être désagréable. De nouvelles sensations animèrent son corps et son bas-ventre. En prenant conscience de ça, ses joues devinrent encore un peu plus rouge. Elle aurait peut-être dû boire moins de verres… Ou arrêter de se chercher des excuses ?
Elle se contenta de secouer la tête quand Robin s’inquiéta pour elle. Eliza allait bien. Robin était très séduisant de près. Elle n’avait jamais remarqué. Son visage n’avait aucun défaut. Ses lèvres aussi étaient lisses. Elles semblaient l’appeler. Eliza ne sut quelle force la poussa à faire ça, mais elle attrapa délicatement Robin par sa chemin et se rapprocha de lui. Son visage proche du sien, elle déposa un léger baiser contre ses lèvres, sans pour autant aller plus loin. La jeune femme voulait surtout tâter le terrain pour savoir si elle pouvait aller plus loin ou si Robin allait la repousser. Au pire des cas, elle pourrait toujours justifier ça par l’alcool. N’est-ce pas ? Et puis quelle était la honte à avoir de vouloir passer un bon moment avec une vieille connaissance ?
Lumos Je rp en : crimson Mon allégeance : Blood Circle
Jeu 24 Mar - 2:49
A little bit of burger by my side
Feat Eliza Johnson
Je ne savais pas trop comment réagir lorsqu’une femme avouait avoir presqu’autant eu de rencards avec des hommes que moi avec des femmes. Sa phrase m’était effectivement revenue peu après la fin de la course de Mario Kart. Oui, ce moment même où j’avais pu l’observer, sans risque de me faire frapper pour perversité, quitter le salon et ses hanches déambulant de manière sensuelle. Alors, j’y avais repenser. Je me sentais moins goujat en tout cas et aussi … J’avais toujours cette même admiration pour elle. Si ? Je ne sais pas, mais qu’Eliza soit capable de rencontrer des hommes me montrait d’elle une grande confiance. Je n’avais pas pu m’empêchais de m’imaginer ses positions sexuelles en compagnie de ces hommes. Était-elle au-dessous ou par-dessus ? J’avais, ainsi, eu un sourire niais à songer à la première possibilité. Mais je ressentais aussi un peu d’agacement. Je ne savais pas comment me l’expliquer. J’espérais que ces hommes purent la faire jouir, elle, une femme forte que j’admirais.
C’était donc à ce moment que j’entendais un gros bruit de tôle venant de la cuisine tout comme un cri étouffé d’Eliza. Heureusement pour moi, car ce fut le moment que je m’étais à nouveau senti tel un goujat en songeant au fait de faire mieux au lit avec elle. Je m’étais presque mordu la langue tellement je me suis senti sursauté, pris de cours, dans ma perversité. Mes jambes ayant, par la suite, réagit aussi vite.
J’avais massé ses mains en temps que simple ami, en tant que protecteur et représentant du Blood Circle devant veiller sur les siens. Il n’y avait aucune sensualité dans mes gestes … Ou si ? J’avais ressenti, pourtant, quelques frissons qui calmèrent ma surprise de la voir blessée, cette adrénaline me faisant prendre peur pour elle. Je me sentais bien même tel dans un monde autre. Je n’étais plus dans cette cuisine. J’étais dans un monde vide ou il n’y avait qu’Eliza et moi sans aucune douleur, souffrance ni rien. Cela m’en était presqu’endormant. Jusqu’à mes chuchotements, je me sentais apaisé. Je m’excusais pour ma maladresse baissant les yeux. Je tentais de changer de sujet … Et soudainement, elle fit ce que mon cœur souhaitait le plus ardemment, mais que mon esprit pragmatique et protecteur se refusait.
Elle embrassait doucement mes lèvres des siennes. C’était si doux que je les sentais à peine s’y déposer, mais mon frisson fut à l’inverse si grand que je me figeais tout entier. Surpris ? Pour cela, je l’étais. Je souris doucement un peu gêner de ne pas avoir vu ses envies plus tôt. Je lui chuchotais quelques mots mon visage près du sien, mon front touchant presque le sien que je me sentais bien, apaisé, presque excité … Mon sourire se fit, ainsi, taquin remontant légèrement en coin.
- Je ne pensais pas que tu voulais embrasser un homme qui l’ait fait avec 50 femmes.
Je pouffais légèrement de rire mon cerveau semblant devenir mou, si mou mais je ne la laissais pas répondre ni languir plus longtemps. Je pris doucement son visage entre mes mains, caressant ses douces joues de mes pouces et approchant mes lèvres je pris les siennes avec tendreté. Je ne voulais point lui faire mal. Je souhaitais simplement la rendre heureuse, mais aussi de sentir son parfum, le goût de ses lèvres dans ma bouche. Elles étaient douces, sucrées et j’en redemandais devenant un peu plus insistant plus le baiser se prolongeait. C’était peut-être son beau goût, c’était peut-être mon esprit s’étant vidé de toute pensée de trop – c’est-à-dire de tout. – Je devais être une paramécie toute molle et à cellule unique quoi. La paramécie dut, pourtant, se faire à l’idée d’arrêter le baiser parce qu’elle ne pourrait plus respirer sinon.
Je laissais mes mains doucement redescendre le long de mon corps, mais mes yeux ne cessèrent de plonger dans le regard d’Eliza. Ses yeux : avaient-ils toujours été aussi perçants, aussi remplis de détermination, de chaleur ? Je le savais déjà … Mais là, c’était mieux que jamais. J’avais l’impression de voir du feu dans ses yeux.
- Tu es si belle. J’ai l’impression de voir un feu ardent tel un phœnix brûler dans tes yeux …
Je souriais niaisement une fois de plus en cette soirée gardant le silence pour les quelques secondes suivantes. Subitement, telle une décharge électrique, je revenais peu à peu à moi rigolant avec chaleur. Je me raclais la gorge tout en reprenant, dans un chuchotement, ma question préalable.
- Alors, as-tu des pansements pour tes mains ?
KoalaVolant
we all need heroes
Être un héros est une tâche difficile et trop souvent décriée dans l'arrogance. Pourtant, oh combien on a besoin de héros de nos jours. J'aimerais être un héros pour les citoyens britanniques. Je veux me faire le protecteur des gens.
anaphore
Invité
INRP
IRL
Mar 5 Avr - 15:15
A little bit of burger by my side.
Robin & Eliza
A little bit of videogames is all I need.
Eliza n’avait jamais imaginé que la soirée prendrait un tel tournant. Quand elle avait invité Robin, elle pensait juste passer la soirée avec un garçon qu’elle appréciait. Pourtant, là voilà en train de déposer ses lèvres contre les siennes. Quelle sensation étrange et agréable à la fois ! Elle avait déjà couché avec d’autres hommes et il ne fallait pas des tonnes de sentiments et d’émotions pour éveiller ses sens. Toutefois, cette fois-ci était différente des autres. Robin était un homme qu’elle ne s’était jamais autorisée à avoir différemment qu’un simple ami. Sans doute sa position hiérarchique qui jouait un rôle dans sa représentation… Il fallait dire qu’il avait des tas de responsabilités au quartier général, de par sa famille haut-placée.
Eliza ne voulait pas faire un faux pas. Elle n’avait pas souvent parlé à Monsieur Kane, mais si cet homme était sévère, elle n’avait pas envie qu’il la voit d’un mauvais œil. Eliza tenait à ses missions au sein du QG et elle espérait monter d’un cran. Elle voulait prendre part à la vie de cette association, en faire plus qu’elle n’en faisait déjà. Elle savait que sa vie était déjà drôlement animée, mais elle n’était jamais contre une charge supplémentaire pour la rendre encore plus dynamique. Elle n’était ni femme ni mère. Ses responsabilités, elle ne se les donnait qu’à elle-même. Autant en profiter tant que c’était le cas.
Même si elle n’en donnait pas l’air, la jeune femme espérait se marier et avoir des enfants. Pourtant, elle savait qu’elle n’aurait pas la conscience tranquille pour le faire tant que les sorciers rôderaient dans les parages. Elle avait déjà perdu ses parents. Elle refusait de devoir revivre ça avec un mari ou des enfants. Pire encore, elle ne voulait pas leur faire vivre la même chose qu’elle quand elle s’était retrouvée orpheline du jour au lendemain.
Certains soirs, elle se laissait tomber dans les bras d’un homme ou d’une femme, ce qui était plus rare mais qui était déjà arrivée une ou deux fois au cours de sa vie. Elle essayait de goûter à un bout de vie qu’elle ne pourrait pas avoir avant un moment. Même si elle n’était pas une habituée au plaisir charnel, elle se livrait de temps à autre à ces doux plaisirs de la vie. Ce soir-là, son inconscient avait décidé de poser son grappin sur Robin. Était-ce une bonne idée ? Elle l’ignorait. Tout ce qu’elle savait c’était qu’il embrassait divinement bien.
Quand il rompit le contact, elle se pinça les lèvres et planta son regard dans le sien. Avait-elle fait une erreur ? Allait-il la rembarrer ou prétexter avoir autre chose à faire ? Après tout, la séduction était un jeu de hasard, d’impertinence et de désir. Sa main droite sur son épaule, elle l’écouta parler et ne put s’empêcher de laisser un petit rire s’échapper de ses lèvres.
— Tu crois vraiment qu’on m’arrête aussi facilement, Kane ?
Finalement, après un nouveau et plus délicat baiser, son ami s’éloigna et la compara à… Un phénix ? Eliza ne put s’empêcher de pouffer de rire. Elle avait pourtant essayé de se maîtriser, mais ça avait été plus fort qu’elle. Elle dut se mordre l’intérieur de la joue pour essayer de se calmer.
— Je crois que tu as mal dosé l’alcool, toi ! s’amusa-t-elle avant de pointer l’étage. J’ai des pansements dans ma salle de bain. Je reviens dans quelques instants. Si tu veux, tu n’as qu’à mettre les burgers dans des assiettes avant qu’ils ne refroidissent. Ça évitera une deuxième catastrophe.
Eliza lui adressa un sourire amusé et finit par s’éclipser à l’étage. Elle monta les escaliers et se dirigea en direction de la salle de bain, au bout du couloir. Son doigt pressa l’interrupteur au moment où elle lâcha un profond soupir. Peut-être avait-elle mal fait de l’embrasser ? Il ne semblait pas vouloir aller plus loin. L’avait-elle gênée ? Allait-il partir pendant qu’elle protéger sa brûlure ? Elle n’en avait aucune idée. Et puis, depuis quand elle se posait autant de questions pour un garçon ?
Lumos Je rp en : crimson Mon allégeance : Blood Circle
Ven 15 Avr - 16:20
A little bit of burger by my side
Feat Eliza Johnson
Impertinente. Grandiloquente. Oh ! Je l’aimais tellement comme ça. Cette impertinence, cette insolence qui m’agaçait autant qu’elle m’excitait. Son insolence m’avait-elle toujours autant excitée ? Je ne savais pas, je ne savais plus. Seul le moment présent prévoyait actuellement. Ce moment où, actuellement, je l’embrassais tendrement comme si elle avait été la personne la plus importante à mes yeux, la seule personne en ce monde. Cette personne faisant battre mon cœur, travailler mon esprit et rappeler à mon âme sa douce présence. Que, finalement, j’étais une bonne personne vue que j’aimais une personne aussi belle dans tous les sens du terme.
Je ne sus aucunement combien de temps nous restâmes debout dans cette cuisine, collés l’un à l’autre à ne pas voir le temps passer. Cette chaleur agréable que je ressentais pénétrer en moi par Eliza. Ce doux et élégant prénom qui ne cessait de résonner dans ma tête pour m’en faire oublier toute autre pensée. C’était un instant magique, tellement, qu’il a dut marquer un peu trop fort mon cerveau alors qu’elle rigolait de mes mots, ce qui était pour moi un compliment envers elle. Son rire cristallin vrillant mes tympans me faisant faire de même légèrement, mais aussi embarrassé.
- Mais … Et je ne suis même pas ivre … Et c’est beau un phoenix. C’est une belle créature mythique. Il y a des images sur le web …
Niais, stupide, car je me rendais ensuite compte que le phoenix était aussi une figure phare chez les sorciers. Je me mordis la lèvre inférieure me demandant pourquoi j’avais songé en ses yeux tel un phoenix. Et comme un imbécile, j’essayais de me défendre en l’interrompant. Mais que j’arrête, je m’en supplie.
- … Mais tes yeux, c’était comme s’il y avait un feu ardent qui brûlait en eux. Ça doit être ton courage que je vois en …
Sans plus de mots, mais sûrement la tête emplie de questions quant à ma santé mentale – moi aussi, je m’en posais des questions ne vous en faites pas, - elle alla chercher les pansements. Eliza avait indiqué qu’elle avait des pansements dans sa salle-de-bain et me demandant d’amener les burgers. Hochant la tête, je restais néanmoins un peu perdu à observer le plancher d’un œil qui paraissait un peu trop intéressé. Assommé par ce moment, je n’avais même pas pu lui demander de remettre son chemisier … Que son torse, sa poitrine me causait dorénavant des élancements partout dans le corps jusqu’à la pointe des orteils.
Je me reculais, les mains appuyées contre le comptoir tout en inspirant profondément. J’étais troublé par ce baiser. Maintenant, il fallait sûrement que je continue à agir « normalement » avec mon amie, ma protégée. Pour le reste de la soirée. Avais-je agi tel un goujat ? Mais comment faire pour agir normalement ? Je soupirais une nouvelle fois tout en m’attaquant à ma tâche. Je n’aurais pas besoin de faire semblant d’agir normalement si elle voit que je suis resté dans sa cuisine à tirer au flanc songeais-je dans un petit rire à sa très probable réaction … Ainsi, après avoir probablement ouvert toutes les armoires de la cuisine, je trouvais une assiette creuse que je posais sur le comptoir. Prenant le temps de me laver les mains, je mis ensuite une autre minute à chercher, cette fois dans tous les tiroirs, l’ustensile qui me permettrait de prendre les burgers sans me brûler aussi. Je ne comprends rien dans cette cuisine pestais-je dans un marmonnement boudeur au moment que je trouvais l’instrument.
Je retournais au salon mon butin dans la main gauche et un sourire sûr au visage. Vu qu’Eliza n’était pas de retour, j’allais me verser un peu de gin au bar remplissant mon verre. J’en bu aussitôt une bonne lampée. Même si ma tâche avait réussi à éliminer une partie de mes inquiétudes concernant ce baiser, celles-ci restaient présentes et l’alcool aiderait : non ? Je savais parfaitement que l’alcool n’aiderait pas. Après tout, il ne m’avait jamais aidée l’année passée.
Mon verre à la main, je m’approchais de l’escalier pipant le regard vers l’étage puis, appelant Eliza.
- Eli ! Tu t’en sors avec les pansements ? Veux-tu de l’aide ?
Je ne savais pas pourquoi je lui posais cette question ? Après tout, elle était une femme de terrain pour le Blood Circle et donc je connaissais parfaitement ses aptitudes et sa connaissance sur tout ce qui y touchait. Non. Je me demandais surtout pourquoi elle prenait tant de temps. Pourquoi c’était si long ? Est-ce que j’avais dû l’embrasser ? Est-ce que j’avais commis une erreur en lui rendant le baiser ? Me détestait-elle maintenant ? Avait-elle de la rancœur contre moi ?
Attendant la réponse, je ne pus qu’aller choir dans le canapé mon verre à la main et la vue des burgers alléchants devant moi. Mais apparemment ni la faim ni la soif ne suffiraient pour moi ce soir.
Être un héros est une tâche difficile et trop souvent décriée dans l'arrogance. Pourtant, oh combien on a besoin de héros de nos jours. J'aimerais être un héros pour les citoyens britanniques. Je veux me faire le protecteur des gens.
anaphore
Invité
INRP
IRL
Sam 23 Avr - 14:28
A little bit of burger by my side.
Robin & Eliza
A little bit of videogames is all I need.
Eliza se demandait comment Robin avait pu la comparer à un phœnix, alors qu’elle montait à l’étage de sa maison. De toutes les créatures qui existaient, il avait choisi une créature magique, une créature bien réelle pour leurs amis les sorciers. Il était quelque peu maladroit quand il s’y mettait, mais elle était certaine que ce compliment avait été partagé sans aucune arrière-pensées. Tout de même, il était étrange qu’il trouve sa source d’inspiration dans le monde sorcier. Soit. Elle n’allait pas en faire toute une histoire et s’était contentée de retenir que l’idée d’un feu ardent. Cela lui convenait très bien.
À présent isolée dans la salle de bain, Eliza eut tout le loisir de faire le point sur ce qu’il venait de se passer. Peut-être n’aurait-elle pas dû embrasser Robin. Il était le fils d’un dirigeant du Blood Circle. Elle espérait ne pas l’avoir offensé ou ne pas risquer un renvoi s’il le demandait à son père, parce que la situation était devenue trop gênante entre eux. D’un autre côté, elle ne parvenait pas à oublier les doux frissons qui avaient traversé son corps. Son bas-ventre avait commencé à s’animer, comme bien des fois quand elle espérait entamer un rapport sexuel avec son interlocuteur. Ses caresses avaient été parfaites. Elle avait aimé la proximité entre lui et son corps. Elle avait aimé sentir sa poitrine contre son torse. Le fait d’être en soutien-gorge n’avait fait qu’accentuer le phénomène. L’alcool avait doublé ses sensations. Dorénavant, Eliza avait chaud. Terriblement chaud. Elle ne savait plus où se mettre et voulait simplement allumer une douche glacée, s’asseoir en boule et apprécier cette sensation.
La jeune femme espérait n’avoir rien gâché entre eux. Elle avait un peu trop entrepris pour le coup. Perdue dans ses pensées, elle eut besoin de l’interpellation de Robin pour revenir à la réalité. Bordel ! Depuis combien de temps phasait-elle ? Elle était idiote quand elle s’y mettait !
— Oui. J’arrive !
D’un geste précipité, elle ouvrit les placards, faisant tomber quelques médicaments qu’elle rangea maladroitement, avant de trouver l’objet de sa convoitise : un désinfectant et un tissu. Elle laisserait sa plaie respirer plus tard. Il n’y avait sûrement rien de grave. Elle passa un peu d’alcool sur sa peau, même si la blessure ne nécessitait pas de grands soins, puis elle enroula sa main dans un bandage qui ne lui ferait que la soirée. Elle ne voulait pas prendre le risque de se blesser davantage. l’alcool et elle ne faisaient pas toujours bon ménage.
— Oublie ce qu’il vient de se passer.
Eliza se mit deux claques sur les joues pour s’encourager et descendit les escaliers pour regagner son salon. Un immense sourire aux lèvres, elle fit comme si rien ne s’était produit, alors qu’elle se baissait pour attraper son chemisier. La jeune femme le secoua pour retirer la poussière qui avait pu s’y déposer et l’enfila. Tout en attachant les boutons, elle prit place à côté de Robin et déposa son regard émeraude sur les burgers tout chauds sortis du four.
— Merci de t’être chargé de la préparation. Et promis, si c’est mauvais, je t’offrirai un McDo.
Un sourire amusé au visage, elle remplit son propre verre de vin rouge et prit soin d’ouvrir cette nouvelle bouteille. Elle devait partir sur un alcool un peu moins fort si elle en voulait pas faire une autre connerie. Pourtant, son esprit ne faisait que repasser en boucle la scène dans la cuisine. Elle avait terriblement envie d’aller plus loin avec Robin, mais préféra se contenir. L’alcool ne justifiait pas tout. Il fallait dire qu’elle avait aussi eu une belle vue sur la « marchandise » au cours de leurs entraînements communs. Eliza n’était pas la seule à admirer la musculature de son invité et il était peut-être ignorant sur ce point, mais elle ne pouvait pas dire le contraire de son côté.
Lumos Je rp en : crimson Mon allégeance : Blood Circle
Lun 9 Mai - 3:27
A little bit of burger by my side
Feat Eliza Johnson
Plus les pas d’Eliza se faisaient proches, plus une nervosité emplissait mon corps à m’en faire manquer d’air. Ce n’était pas nécessairement négatif. Il y avait une espèce de joie dans ma nervosité. Un bonheur même que je n’avais ressentis que rarement, très rarement. Je n’avais pas été prompt à ressentir cette émotion, ce bonheur lorsque j’entendais une personne en particulier approcher. Cela allait au-delà du simple sexe. Oui, je ressentais un bonheur lorsque l’orgasme me foudroyait, mais ce n’était pas cela. C’était plus sourd, plus profond, plus doux en même temps. Une émotion qui me donnait envie de sourire, de rire. La guerre ? Les sorciers qui nous attaquaient et nous piégeaient sans cesse ? Pfft ! J’avais l’impression, en ce moment, que je pouvais tout affronter. – Ça valait bien 16 points sur 20 en plus. –
Ce bonheur atteint son paroxysme lorsque j’entendais, mais surtout sentais Eliza derrière moi. Je pris une autre gorgée de mon gin pour me donner du courage. Je ne savais pas pourquoi je faisais cela alors que je me sentais si heureux. Peut-être parce que j’étais nerveux. Nerveux de ressentir ce bonheur, cette émotion envers elle alors que …
Je ne devais pas. Je ne devais pas parce que ses parents avaient été mes amis et, pour eux, je devais la protéger. Je m’en étais fais la promesse. Et là … Ce bonheur … ? Est-ce que je brisais ma promesse ? Je ne savais pas, mais dieu que je m’en soulageais lorsque je la vis reprendre son chemisier et le reboutonner sur elle. Je souris alors qu’elle me faisait dos en s’assoyant. Je ressentais le canapé s’affaisser lorsque le mouvement de son corps s’y appuyait. J’avais cette envie inexorable de me laisser tomber vers elle, mais la sensation disparut aussitôt elle fut complètement assise. En place et lieu, je décidais plutôt de sourire bêtement, naïvement à son remerciement. J’haussais aussi naïvement et bêtement les épaules lui disant que non, ce n’était rien.
- C’est normal voyons Eli murmurais-je un peu gêné par notre proximité maintenant et donc je vis son pansement comme une échappatoire. Ça va ta brûlure ?
J’avais donné un petit coup du menton pour spécifier sa main enrubanner à l’intérieur du pansement. Évidemment, j’en venais à rire à son rappel de ce que j’avais dis de prime abord. Déjà, je sentais que le bonheur m’entourant depuis la cuisine, depuis ce baiser, montait alors au centuple en mon cœur, en mon corps jusqu’à lui rétorquer sur le même ton, sur ce même plaisir, cette joie m’enivrant.
- Bah heureusement que tu ne les avais pas laisser tomber au sol … Petit goût épicé de … de … Poussière.
Alors, je me mettais à mimer ironiquement un critique gastronomique snob provenant tout droit de Paris. Je n’avais pas du tout oublié de mettre mon petit doigt en l’air autour de mon verre de gin. Et j’éclatais de rire comme un demeuré. Je riais tellement que je n’arrivais pas à boire une autre gorgée de mon gin. Heureusement parce que je me serais sûrement Je déposais finalement mon verre pour m’emparer d’un des burgers. Sans même consulter Eliza, subitement gourmand, je mordais à pleines dents dedans. Ma critique vint rapidement et absolument pas comme un critique gastronomique snob de Paris. Je montrais mon poing droit le pouce levé dans un sourire entendu.
- Parfait !
Affirmais-je la bouche pleine avant d’arrêter de parler à nouveau pour avaler correctement et surtout éviter de me retrouver stupidement à m’étouffer avec un burger. - Les sorciers en seraient heureux tiens. Robin Devin Kane mort assassiné par un burger. – Tenant le burger d’une main, je pris une gorgée de gin de l’autre. J’évitais alors le regard d’Eliza reposant le deuxième sur la table déglutissant avec nervosité sachant devoir le lui demander. Avant tout, je m’éclaircie la gorge.
- Ahrem … Je … J’espère que … Bah, ce qui s’est passé ne t’as pas … Enfin, j’espère que tu ne l’as pas mal pris. Je … Je ne savais pas que tu allais m’embrasser et je ne sais pas. J’en ai souvent voulu plus. J’espère juste que tu ne me vois pas comme le goujat qui souhaite juste avoir du sexe parce que ce n’est pas vrai Eliza. Ce n’est pas vrai du tout. Pour moi, tu vaux bien plus que n’importe quelle femme avec qui j’ai couché une fois.
Et là, j’avais chaud et mes mains, ma nuque devenaient moites. Le burger dans ma main gauche, je cherchais un lieu pour le poser me rendant compte n’ayant pas apporté d’assiettes ce qui me gêna davantage. Habituellement, j’étais celui qui souhaitait voir le regard des autres, mais là je peinais à la regarder plus de 10 secondes à la fois, effrayé. Effrayé que mes paroles maladroites brisent tout entre nous.
Être un héros est une tâche difficile et trop souvent décriée dans l'arrogance. Pourtant, oh combien on a besoin de héros de nos jours. J'aimerais être un héros pour les citoyens britanniques. Je veux me faire le protecteur des gens.
anaphore
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INRP
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Lun 6 Juin - 18:07
A little bit of burger by my side.
Robin & Eliza
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Eliza s’en voulait d’avoir agi si bêtement. Elle n’aurait jamais dû embrasser Robin. Il était le fils d’un grand dirigeant du Blood Circle. Elle venait d’embrasser le fils d’une ligne fondatrice. Ça craignait… Si jamais il lui en voulait ? Si jamais il voulait la faire dégager de cette organisation ? Il pourrait le faire en un claquement de doigts. D’un autre côté, elle savait qu’il n’était pas comme ça. Robin n’allait pas la piéger de la sorte. Il serait plutôt gêné, au point de ne pas lui dire clairement ce qu’il ressentait. Eliza voyait les choses comme ça. Elle l’imaginait très bien se murer dans le silence pour éviter un autre moment gênant. Son ami avait toujours été très classe, très galant. Il était capable de faire comme si rien ne s’était produit pour éviter qu’elle soit embarrassée.
D’ailleurs, galant comme il était, il lui demanda l’état de sa blessure. Elle l’avait presque déjà oublié. Aussitôt revenue dans le salon, aussitôt cette histoire de baiser lui envahissait l’esprit. Cette brûlure ne lui faisait presque plus aucun effet. Elle avait l’esprit ailleurs et cela se ressentait dans les paroles qui suivirent.
— Ah… Euh, ça… Je ne la sens presque plus et j’ai connu pire.
Oh oui, Eliza avait connu bien pire qu’une brûlure par une plaque du four. Mais les sensations surprenaient quand même. Elle se souvenait surtout de ses premières missions et de la fois où elle s’était fait capturée par des sorciers. Elle avait réussi à s’en sortir, fort heureusement. Pourtant, elle n’oublierait jamais les effets du sortilège de torture qui lui avaient lancé. Rien que d’y penser, elle avait des frissons dans le dos. Une brûlure n’était rien à côté de ça. Rien du tout.
La réaction de Robin suffit à alléger l’atmosphère. Eliza se mit à rire en le voyant lever le petit doigt et prendre un air d’aristocrate. Elle remonta ses jambes contre elle sur le canapé et essuya une larme d’amusement qui se formait au coin de son œil.
— Désolé, tu joues la comédie ? Parce que je ne vois pas la différence avec l’air condescendant que tu abordes tous les jours.
Un petit pique gratuit, qui amusa énormément Eliza. Elle n’allait pas le laisser s’amuser tout seul, après tout. Elle aussi avait le droit de rentrer dans son jeu et de le titiller un peu. Elle était impatiente de voir ce qu’il répondrait à sa provocation. La jeune femme adorait embêter les personnes qu’elle appréciait et Robin en faisait partie.
Un sourire vint illuminer son visage lorsqu’il complimenta son burger. Elle n’était pas la cuisinière de l’année, mais elle avait fait de son mieux pour rendre ce plat délicieux. En général, elle avait des plats surgelés tout préparés qui l’attendaient. Cela lui évitait de perdre trop de temps en cuisine alors que des travaux ou sa galerie d’art l’attendaient.
— Pourquoi tu paniques ? C’est moi qui t’ai embrassé. Pas l’inverse.
Eliza haussa simplement les épaules, moins tourmentée que Robin qui était à deux doigts de faire une syncope sur le canapé. Elle se contenta donc de rajouter une autre anecdote pour le détendre.
— Tu crois que je connaissais tous les garçons avec qui j’ai couchés ? Ça fait pas de toi un goujat de vouloir prendre un peu de plaisir. C’est même humain, je dirais. Alors relax.
La jeune femme lui fit un clin d’œil et commença à prendre une nouvelle bouchée de son burger. Elle n’avait pas envie de refaire un pas vers lui. Il semblait déjà bien trop paniqué et ses paroles ne suffirent pas à le détendre visiblement.
— Y’a autre chose ? Vraiment, je ne suis pas là pour juger. On passe une bonne soirée. On peut très bien discuter de ce genre de choses sans soucis.
Lumos Je rp en : crimson Mon allégeance : Blood Circle
Mar 21 Juin - 3:22
A little bit of burger by my side
Feat Eliza Johnson
Oh que oui ! Ce n’était certainement une plaque de four brûlante qui arrêterait Eliza Johnson. J’en avais failli de rire, mais heureusement je me retins pour simplement sourire. Mon sourire fut fier tout comme respectueux d’Eli. Si forte, si déterminée pour garder son sourire, sa joie de vivre malgré le traumatisme vécu. Perdre ses parents aux mains des sorciers … Même moi, je ne saurais pas comment agir. Et elle … Elle agissait avec force à chaque jour repousser murs et obstacles sur son chemin comme s’ils n’avaient été que poussière. Je l’admirais tout simplement, moi qui choisis l’alcool à la moindre petite intarcade. Je l’aimais. Je l’aimais plus que jamais en cette soirée, mais je ne savais pas … Si j’en avais le droit. Ou bien, je ne me donnais pas le droit parce que je devais être son protecteur. Encore, avait-elle réellement besoin d’être protégée ? Non … Mais …
Et son rire à ma boutade ne cessait pas cette réelle sensation d’être bien à ses côtés. Elle avait un beau rire cristallin qui me faisait frissonner presque de plaisir. Évidemment, je devais m’attendre à ce qu’Eli sorte une taquinerie de sa trempe. La bouche grande ouverte mimant la stupéfaction d’être traité avec tant de … tant de … d’un homme snob, je m’outrais faussement pour éclater de rire ensuite. Apparemment, j’avais totalement été incapable de rester sérieux. Je crus même avoir le fou rire d’où l’importance de ne pas prendre une, mais deux puis, ah bien pourquoi pas, trois gorgées de gin. Peut-être que cela n’avait pas été la meilleure idée du siècle. Que l’alcool me fît tourner la tête et me faisait apparaître Eliza Johnson auréolée tel un ange. Peut-être que je devrais finir mon hamburger aussi rapidement ce qui je fis à la suite de mon embarras. Je n’avais même pas fini de mâcher que je lui rétorquais aussitôt par la négative me bravant dans l’orgueil.
- Je ne panique pas ! Ce n’est pas ça …
Lâchais avec un peu trop d’émotion m’en sentant coupable juste après. Mais elle me parlait de ses coups d’un soir avec d’autres hommes me considérant comme eux. Ce qu’il n’allait pas ? Qu’elle me considère justement comme eux ! J’étais certain qu’aucun ne me valait niveau physique en plus. Tss. Puis, sans m’en rendre compte je me mis à l’observais longuement, doucement dans les yeux ce qui calma peu à peu l’émotion passionnelle s’étant emparée de mon cœur. Je me plongeais dans son regard ce qui me ramena à sa force, sa force de brûler d’optimisme tel le Phoenix.
Non, je ne regrettais pas ce mot, car je me sentais immerger tout entier dans ses flammes avançant lentement, lentement pour finalement la toucher et l’approcher enlaçant son corps de mon bras droit. Et enfin, mes lèvres touchèrent les siennes à nouveau pour l’embrasser, un baiser se voulant tout aussi tendrement que le précédent. Un baiser qui me donna des papillons dans l’estomac, un baiser qui me fit sourire juste après, alors que mes lèvres laissèrent aux siennes retrouver leur liberté. Je souriais, niaisement certes, tout en passant une mèche rebelle de sa chevelure derrière son oreille gauche.
- C’est parce que je t’aime Eliza Johnson. Je t’aime tellement. Je ne veux pas faire partie de ces hommes avec qui tu as couché une fois. Je veux être mieux qu’eux. Je sais valoir mieux qu’eux. Je t’aime. Je ne le savais pas avant ou … Mais j’aime tellement être à tes côtés. Tu me fais vivre milles et unes émotions et ce baiser. Je ne pourrais pas l’oublier parce que j’en veux d’autres. Je ne veux pas que ça cesse. Je veux que ça continue. Tu ne sais pas combien je t’admire. Avec toi, je me sens tellement plus courageux et puissant …
Romantique, niais et surtout inventé là sur le moment, mes mots ne semblaient avoir aucun sens. Je disais tout ce que je pensais, tout ce que je ressentais depuis … Depuis combien de temps je ressentais cela ? Je ne savais pas, mais je voulais continuer à le ressentir en tout cas. Ça, j’en étais sûr.
Être un héros est une tâche difficile et trop souvent décriée dans l'arrogance. Pourtant, oh combien on a besoin de héros de nos jours. J'aimerais être un héros pour les citoyens britanniques. Je veux me faire le protecteur des gens.
anaphore
Invité
INRP
IRL
Mer 22 Juin - 9:45
A little bit of burger by my side.
Robin & Eliza
A little bit of videogames is all I need.
Cette soirée était vraiment étrange. Eliza ne pensait pas qu’elle prendrait une telle tournure après seulement quelques verres. Enfin, il était question d’alcool fort et ce n’était guère étonnant qu’il soit monté directement à leur cerveau. Elle aurait dû laisser les bouteilles au placard au lieu de proposer un jeu d’adolescents stupide. Robin avait lui-même dit qu’il avait des mauvais souvenirs avec l’alcool. L’avait-elle poussé à boire en dépit de cette histoire ? Elle se mordilla nerveusement l’intérieur de la joue, tout en espérant ne pas l’avoir obligé à faire quelque chose qu’il allait regretter par la suite.
Comme pour lui mettre un coup de grâce, il se rapprocha d’elle et déposa à nouveau ses lèvres contre les siennes. Au lieu de le repousser, elle prit quelques instants pour savourer ce baiser. Elle n’avait pas l’habitude de tendresse. Sa vie était un véritable champ de bataille à chaque instant. Eliza se préparait sans arrêt à partir au combat, même dans les parties de jambes en l’air avec des inconnus. Il était rare qu’elle prenne le temps pour ces moments de douceur.
Les yeux fermés, elle finit par les rouvrir quand Robin mit un terme au baiser. La suite la laissa littéralement sur le cul. Qu’est-ce que pouvait pas raconter son ami ? Il l’aimait ? Il se sentait courageux à ses côtés ? Le cœur d’Eliza rata un battement. Son regard était planté dans le sien et elle fronça les sourcils à l’entente de ses paroles.
De longues secondes passèrent. La jeune femme tentait d’assimiler tout ce qui venait d’être dit. Finalement, les traits de son visage s’adoucirent et un rire franc quitta ses lèvres. Eliza rit à en avoir les larmes aux yeux. Cette situation ne pouvait pas être sérieuse. Robin avait toujours été là pour la soutenir, mais comme un ancien ami de ses parents. Qu’est-ce qu’il racontait là ?
— Je suis désolée, je t’ai peut-être trop poussé à la consommation d’alcool, ce soir. Tu ne sais plus ce que tu racontes.
Pour Eliza, ce discours ne pouvait pas être vrai. Et puis, elle était elle-même trop saoul pour assimiler le sérieux de cet échange. Pour elle, cette soirée était un simple moment d’euphorie. Deux amis qui profitaient de l’instant présent. Comment pouvait-il en être autrement ?
— Si tu veux, tu peux dormir ici ce soir. À moins que tu es un chauffeur pour te ramener. Mais je ne te laisse pas prendre le volant, ce serait une mauvaise idée.
Eliza lui sourit doucement et dégagea une petite mèche de cheveux qui tombait devant le visage de Robin. Elle ne voulait pas le vexer. A aucun moment ce discours ne pouvait être véridique. La Johnson n’avait rien d’attirant. Elle se bastonnait tout le temps. Elle tuait. Elle avait un désir ardu de vengeance en elle. Les ténèbres étaient présents depuis un moment dans sa vie.
Robin ne pouvait pas être attiré par ça. A aucun moment. Il était doux et gentil. La noirceur ne lui irait pas. Il méritait une femme bienveillante, qui n’était pas mêlée à toutes les affaires du Blood Circle. Il méritait un pan de vie normale. Son ami avait trop bu et ne se rendait pas compte de tout ça. Une bonne nuit de sommeil suffirait à lui éclaircir les idées. Elle ne pouvait pas l’embrasser et le pousser dans cette voie-là alors que cela se voyait clairement qu’il n’était plus maître de lui-même. Quel genre d’amie le pousserait dans ces ténèbres ? Mieux valait pour lui une bonne nuit de sommeil. Il se surmenait bien trop. Les instants passés ensemble au QG se faisaient de plus en plus rare.