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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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I'm still standing. (William & Amber) :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Amber Towsen
Amber Towsen
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Mar 11 Mai - 20:06
I'm still standingWilliam & AmberAmber avait reçu un hibou, il y a quelques jours, de la part de son ami William. Elle ne savait pas tellement à quoi s’attendre depuis leur dernière rencontre. Elle était presque certaine qu’il avait compris que son ambition allait ailleurs que vers l’Augurey. Il fallait dire qu’elle avait fait une sacrée scène à Monsieur Ombrage et elle ne pouvait que le regretter.

Mais depuis quelques mois, elle vrillait totalement. Amber ne savait plus qui elle était, ni ce qu’elle voulait faire de sa vie. Entre ce foutu mariage arrangé, ses études qui n’était pas celles désirées au départ, ses rêves brisés et sa famille peu conciliante… Son mental était à bout. Elle ne pouvait plus tenir. Elle devait se libérer d’au moins une de ces tensions.

Si elle se rendait souvent dans le Londres moldu, pour faire des rencontres ou passer la nuit (même si cela restait assez rare) avec des hommes, cela ne lui suffisait pas à se changer les idées. Il en était de même pour ses entraînements avec Jaeden. Frapper quelqu’un ne lui permettait pas d’évacuer la colère, la haine qui vivait au fond d’elle-même. Elle n’était pas non plus certaine que le début de ses entraînements pour contrer les effets du Doloris soit le remède miracle. Au contraire.

Comment allait-elle s’en sortir ? Comment garder la tête hors de l’eau quand le monde entier semblait être contre nous ? Amber n’aurait certainement jamais la réponse à sa question. Pour le moment, elle devait rester concentrée. Les examens de fin d’année approchaient et elle ne voulait pas prendre le risque de prolonger ses études à cause d’une inattention de sa part. Elle se sentait souvent fatiguée, à bout de nerfs et ailleurs. Si Amber ne se recentrait pas, elle allait raté ses études et les conséquences seraient désastreuses.

Évidemment, elle ne craignait plus la colère de ses parents depuis bien longtemps. En revanche, elle était terrifiée à l’idée de rester une année de plus chez elle. Elle avait besoin d’un salaire, de revenu stable pour prendre son indépendance. Elle ne pouvait pas louer une chambre au Chaudron Baveur tous les week-ends, mais elle ne voulait pas non plus rester à Poudlard quand le monde l’appelait pour vivre des tas d’aventure.

Amber avait songé à demander de l’aide à ses amis, aussi rares soient-ils, mais elle ne voulait pas s’imposer chez eux. Elle aurait pu aussi demander à Tobias de la loger à New York, mais cela faisait terriblement loin et avec le décalage horaire… Sans oublier que leur relation autrefois tumultueuse commençait tout juste à se stabiliser. Enfin, il y aurait pu avoir William. Maintenant que sa femme était partie, la maison était vide et triste. Elle aurait aimé lui proposer sa compagnie les week-ends, en échange d’un lieu où dormir, mais elle n’avait pas l’impression de pouvoir se le permettre. William était sympathique et agréable avec elle, mais il restait un adulte qui avait déjà une famille, des obligations et sûrement avec aucune envie de loger une jeune femme. Après tout, les commérages pouvaient se former rapidement.

Soit… Amber était livrée à son triste sort et ne pouvait compter que sur elle-même. Ce fut la pensée qui l’anima, au moment où elle entra sur le terrain de la famille Ombrage. Le mois de juin avait beau être entamé, un petit vent glacial se levait de temps à autre sur Londres. Vivement qu’elle rentre au chaud ! Les bras enroulés contre sa poitrine, elle ne put s’empêcher de se souvenir cette fameuse nuit où elle avait débarqué trempée, telle une furie, dans cette demeure.

La jeune sorcière eut un temps d’arrêt devant la porte de William. Elle ne l’avait pas tellement revu depuis. Leur rencontre serait-elle étrange ? Elle n’en avait aucune idée et appréhendait un peu la suite. Devait-elle rebrousser chemin ? Ce serait tellement mal-polie, maintenant qu’elle avait accepté son invitation. D’ailleurs, de quoi voulait-il lui parler ? Tourmentée par toutes ces questions, elle resta plantée devant la porte d’entrée, incapable de toquer.

Ce fut l’elfe de maison qui finit par l’accueillir agréablement et la diriger dans la salle à manger, où William ne tarderait pas à la rencontrer. Pourquoi était-elle aussi nerveuse ? Elle était venue ici bien des fois… Mais il fallait dire que des entraînements et des rencontres plus… personnelles, c’était deux choses distinctes. Son mentor ne l’avait que rarement invité en dehors des entraînements et elle se demandait s’il voulait simplement discuter de leur dernière rencontre nocturne ou s’il avait autre chose en tête. Le parchemin qu’il lui avait envoyé était tellement évasif. Elle avait accepté son invitation sans trop savoir à quoi s’attendre.

Quelques secondes plus tard, son hôte fit irruption dans la pièce et elle lui offrit un doux sourire de politesse, avant de prendre la parole.

— Bonjour, William. Comment vas-tu ?

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Jeu 13 Mai - 14:40
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Le 5 juin 2020


Il y avait un moment maintenant que je n'avais plus vu la jeune Towsen. Les choses suivaient leur cours et la jeune fille avait bien d'autres choses à faire, sans doute, que de s'embêter à prendre des nouvelles d'un quinquagénaire, surtout à l'approche des examens de fin d'année.
Nous avions échangé quelques hiboux, bien sûr, ce n'était pas comme si nous étions devenus des étrangers l'un pour l'autre, mais je devais reconnaître que les révélations de la jeune Serdaigle m’avaient posé pas mal questions ces derniers mois. Et pour certains points, j’avais agi.

Il fallait dire, aussi, que ma vie était un peu chaotique ces derniers mois. Après des semaines d’errance et de solitude, j’avais fini par accepter de tenter quelque chose avec Mrs Carrow en avril. Nous avions une certaine confiance l’un en l’autre et ça avait semblé presque naturel que nous essayions de former un couple.
Et puis elle m’avait confié que Phoebus Malefoy l’avait violée. Je ne savais pas alors comment réagir… car tout le monde savait depuis toujours que Meredith était de ces femmes pour qui le stupre était un véritable mode de vie… mais cet enfoiré avait abusé d’elle. Et ça, ça m’avait rendu fou.
Nous avions décidé d’évincer Malefoy de notre trio. Déchu de ce statut, l’homme était devenu une sorte d’ennemi dans nos propres rangs aux yeux de Tobias et de Meredith. J’avais dû faire pencher la balance pour ne pas exagérer… il aurait été dommage de perdre un mangemort pouvant apporter autant à notre Cause… certes, pas en termes d’intelligence ou de savoir faire, mais en termes de richesse et de potions.

Malgré tout cela, je n’avais pas voulu vivre avec Meredith. Nous étions tous deux habitués à des existences un peu trop différentes, peut-être, pour qu’une cohabitation réelle puisse être possible. Notre relation s’apparentait un peu à celles que partageaient les jeunes gens, vers le début de l’âge adulte. Nous profitions, mais nous ne nous engagions pas… d’ailleurs, je n’avais guère de vrais sentiments pour la quinquagénaire… elle approchait de la soixantaine et avait collectionné les maris… moi, je n’avais donné mon amour qu’à une seule femme, que j’aimais toujours.

Elianor…
Dans sa langue maternelle, son prénom rimait avec des mots comme or, trésor, confort, d’abord, encore… et j’y pensais toujours. Elle occupait toutes mes pensées depuis tant d’années… Comment avais-je pu oublier ma promesse ? Alors que je n’y gagnais rien, mais que j’y perdais tout… Je m’en voulais, bien sûr, parce que tout était de ma faute… et que la solitude était la seule chose que je méritais pour me punir de ce choix idiot et irréfléchi.
Et maintenant, je m’empêtrais dans une relation où je ne pouvais pas être ni heureux ni bien. Peut-être que je me sentais juste obligé, parce que Mrs Carrow s’était confiée à moi et que je voulais la rassurer… Mais c’était une erreur et au fond de moi, je le savais très bien. La seule inconnue dans l’équation, c’était le moment auquel je finirais par dire à Meredith que je n’avais pas de sentiments amoureux pour elle. Car il allait bien falloir que je lui dise un jour. Et dans pas trop longtemps, idéalement, je me sentais déjà assez salaud comme ça…

J'étais capable du meilleur comme du pire, au fond, et je le savais bien... mais n’était-ce pas propre aux êtres humains que d’être ainsi ?
Ma femme me manquait terriblement. Mes enfants aussi. Et ça me rendait un peu fragile, j’en avais bien conscience… le manoir était trop grand pour que j’y vive seul. Même avec deux elfes de maison. Et si Septima souhaitait venir vivre ici, cela ne se ferait pas avant la fin de l’année scolaire…

Ces derniers temps, il m’était difficile de garder la tête hors de l’eau. J’avais l’esprit occupé par beaucoup de choses et je ne pouvais pas m’en défaire.
Pour occuper mes pensées, je tâchais de m’investir dans le boulot, d’être présent et quasiment indispensable sur bien des fronts… mais ce n’était pas toujours suffisant ni satisfaisant.

Soit.
S’il était prévu qu’Amber Towsen passe au manoir ce soir, c’était pour une raison très simple, que je ne pouvais ni ne voulais lui annoncer dans un bête parchemin apporté par ma chouette. Il me semblait que la jeune fille n’accepterait pas facilement une invitation de ma part, même pour un bon restaurant, et pourtant, elle avait fini par dire oui. Ce ne serait peut-être pas pour ce soir, mais une acceptation à une invitation pareille, cela m’avait tout de même fait chaud au cœur. Je n’étais pas un sale con aux yeux de tout le monde. Et ça, ça comptait beaucoup pour moi, surtout à l’heure actuelle.
Peut-être aurais-je dû lui proposer le gîte et le couvert, après tout ce qu’elle avait vécu, mais j’avais eu l’impression que cela aurait pu être mal interprété. Les gens avaient tellement tendance à jaser… et puis, étant donné ce que la jeune Serdaigle m’avait fait comprendre de ses sentiments la fois dernière, il valait mieux que je ne propose rien de tel. Pourtant, au fond de moi, c’était plutôt une sorte d’instinct paternel qui me poussait à vouloir prendre soin de la jeune fille. La prendre sous mon aile comme je l’avais fait avec son frère aîné…

Regardant l’horloge de mon bureau, je constatais que la jeune fille n’allait plus tarder. La perspective d’une soirée différente de celles auxquelles j’étais confronté ces derniers temps me remplissait d’une sorte de joie et d’excitation que j’aurais pu comparer à celles que la fin d’une longue attente pouvait susciter.
J’allais vérifier ma tenue. Je ne voulais pas paraître négligé ou avoir l’air de me laisser aller. Certainement pas. Et ce fut donc Marianne qui ouvrit à mon invitée, avant de lui enjoindre d’entrer et de venir à la salle à manger.

Je ne tardais pas. Je n’avais jamais aimé faire attendre les personnes, c’était une question de politesse et de respect. « Bonjour Amber. » Elle était mignonne, de s’enquérir ainsi de comment j’allais. J’eus un léger sourire. « Ça va… et toi ?»

Nous ne nous serrions pas la main. Ce n’était pas dans nos habitudes. Et si j’étais tenté de la prendre un peu dans mes bras, je n’en fis rien, même une fois près d’elle.
« Tu es ravissante. »

Peut-être que j’avais gardé un peu trop vivace le souvenir de la jeune femme trempée par la pluie, en proie à des interrogations trop importantes et trop difficiles, mais ce soir, son visage me semblait bien plus ouvert et lumineux. Quant à son sourire, il appelait le mien, je ne pouvais dire les choses autrement.
« Désires-tu un apéritif ? Il est plus agréable de discuter autour d’un verre et de quelques amuse-bouches… »
Et puis, il y avait de fortes chances que les choses soient plus agréables ce soir que la fois dernière… peut-être que nous étions l’un et l’autre dans de meilleures dispositions, après tout…

« J’avais envie de t’inviter dans un restaurant chic pour l’occasion, mais cela manque toujours un peu d’intimité. Et j’aime la discrétion. »
Je ne lui avais pas encore annoncé clairement quoi que ce soit, mais il était clair que nous avions tout notre temps pour cela, non ? En tout cas, pour ma part, c’était bel et bien le cas. Je ne voulais pas risquer de gaspiller cette soirée alors que c’était sans aucun doute la meilleure soirée et la plus intéressante en perspective que je puisse avoir ces derniers temps. Pas d’obligations, pas de réunions, pas de travail… juste Amber et moi. Et l’instant présent.
« Alors, dis-moi un peu, comment se profile cette fin d’année pour toi ? »

Je la questionnais par politesse mais aussi parce que sa réponse m’importait. J’aimais savoir ce que vivaient les personnes qui me tenaient à cœur. En dépit du fait qu’elle soit amie avec un fichu moldu, Amber était une jeune femme très bien. Elle n’avait pas eu la chance d’avoir des parents assez intelligents pour le remarquer, mais son potentiel était bel et bien réel. Je comprenais que Tobias soit toujours aussi prompt à la défendre et à la protéger. Si j’avais eu un statut aussi proche que lui d’elle, j’aurais sans nul doute agi de la même manière. On ne se refaisait pas, quand je m’attachais à quelqu’un, je faisais tout pour la personne.

Marianne arriva bientôt avec un plateau comportant des petits fours et des toasts. L’elfe de maison gérait toujours cela très bien, aussi bien, d’ailleurs, qu’elle maîtrisait la tarte au citron meringué, le dessert préféré de ma fille. Quant à Hector, se pressant auprès de mon invitée, il lui débitait la litanie de toutes les boissons apéritives possibles, écorchant parfois le nom de certains cocktails originaires de contrées un peu plus ensoleillées… Je songeais qu’il faudrait peut-être un jour que je corrige ce petit souci d’élocution qu’avait l’elfe quand il prononçait des mots en espagnol, mais je ne parlait pas cette langue, c’était Elianor qui connaissait l’idiome de Cervantes… Elle seule pouvait corriger efficacement la prononciation de la servile créature qui offrait à Amber un « Moschito » à la menthe fraichement coupée et au rhum importé directement des Caraïbes sorcières.
Mais bon, hormis ce détail de l’accent et de la prononciation un peu approximative, Hector était un elfe de maison compétent. Il avait un savoir-faire et des connaissances indéniables en matière d’œnologie et il en connaissait un rayon sur toutes les boissons existantes. Il faisait un excellent sommelier et possédait le jargon qui allait avec le statut.

J'ignorais ce que prendrait la jeune Serdaigle. J'avais beaucoup de choix ici, étant donné que je ne buvais que rarement de l'alcool en étant seul... je n'aimais pas perdre le contrôle, or, n'était-ce pas ce que provoquait irrémédiablement l'état second qu'était l'ivresse ?

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Mar 27 Juil - 10:55
I'm still standingWilliam & AmberLa fin d’année n’avait pas été facile pour Amber. Elle était exténuée entre ses entraînements et ses cours. Elle passait ses week-ends à s’entraîner avec William et à utiliser son temps libre pour réviser ses examens de fin d’année qui approchaient. Elle avait mis en suspens ses entraînements avec Jaeden et avait dû prioriser certains domaines de sa vie. La résistance aux effets des sortilèges impardonnables était bien plus important à ses yeux que les combats à mains nus. À cette période de l’année, elle craignait davantage son père que les moldus, même si elle savait que leur retrait était de courte durée. Le Blood Circle échafaudait sûrement un nouveau plan pour attaquer les sorciers. La dernière offensive avait été un échec cuisant pour leur communauté. Amber avait fini à l’hôpital en moins de dix minutes et avait une légère honte à l’avouer. Entre les chiens qui l’avaient mordue de part et d’autre de son corps, le piège qu’elle s’était pris dans la cheville et la balle qui avait percuté de plein fouet son gilet pare-balle, la faisant voler sur plusieurs mètres… Elle avait été servie ! Mais la jeune sorcière allait devenir plus forte, parce qu’elle refusait de se reposer sur ses lauriers ! Il était hors de question de laisser ces moldus prendre l’avantage. C’était d’ailleurs pour cette raison qu’elle s’entraînait aussi durement au corps-à-corps avec Jaeden. Si elle se prenait à nouveau un sérum ou un bracelet anti-magie, elle voulait être capable de riposter. S’ils ne jouaient pas avec les mêmes règles qu’eux, Amber voulait s’y adapter et les surprendre lors de la prochaine attaque.

Quoi qu’il en soit, ces tourments cessèrent lorsqu’elle arriva devant le manoir des Ombrage. Leur dernière rencontre avait été un peu houleuse, mais cette maison était le seul endroit où elle se sentait apaiser, pour le moment. William était ce qui se rapprochait le plus d’un père pour elle. Il lui apportait le soutien et les conseils qu’elle aurait aimé avoir de la part de Thorfinn. Il l’écoutait, la comprenait et la guidait. Amber se sentait enfin comprise et entourée. Même si se prendre des Impérium n’était pas super joyeux, elle sentait une plus grande bienveillance que son père. William n’avait jamais lancé ces sortilèges pour lui faire du mal et n’en avait jamais abusé. Il lui avait largement prouvé qu’elle pouvait avoir confiance en lui.

La porte ne tarda pas à s’ouvrir et elle échangea quelques politesse avec Marianne. Cette elfe de maison avait toujours été là pour l’accompagner. Même si c’était son rôle, Amber appréciait les verres d’eau et les biscuits qu’elle lui apportait après ses entraînements avec William. Elle veillait toujours à ce qu’elle reprenne des forces avant de prendre le chemin du retour.

— Les examens me prennent beaucoup de temps et d’énergie, mais c’est la dernière ligne droite, s’encouragea-t-elle tout en informant William des nouveautés qu’il y avait dans sa vie. Nous nous sommes pas revus depuis la dernière offensive. Ça a été de ton côté ?

Elle ignorait si William avait été blessé ou non. Probablement peu. Il était l’un des sorciers les plus brillants qu’elle connaisse. Il était assez intelligent pour contre-attaquer ou esquiver les attaques des moldus. Elle ne s’en faisait pas tellement pour lui. Ses réflexions ne durèrent que très peu de temps, puisque son hôte la complimenta sur son allure. Amber jeta un œil à sa tenue. Elle n’avait pas fait plus d’efforts que d’habitude et avait plutôt l’impression d’avoir une tête d’étudiante débordée plutôt que l’allure d’une femme classe qui prenait soin d’elle. Mais soit.

— Oh, c’est gentil. Même si ce n’est qu’un vieux débardeur et un jean qui traînait au fond de mon armoire.

Un sourire amusé s’étira sur ses lèvres, alors qu’elle haussa les épaules. Elle n’avait pas spécialement prévu de s’habiller de façon plus sophistiquée pour cette rencontre, ne sachant pas de quoi il s’agissait. Un entraînement, un simple échange, un événement en particulier ?

— Ce serait avec plaisir, lança-t-elle avec un hochement de tête à l’idée d’un apéritif.

Elle ne se souvenait plus de la dernière fois où elle avait pris le temps de s’asseoir et de manger correctement. Ses révisions prenaient toute la place dans sa vie. Elle passait la majeure partie de son temps à grignoter ou se faire des plats rapides. Son esprit de Serdaigle ressortait plus que jamais à cette période de l’année.

— C’est sûr que ce n’est pas le meilleur moyen d’être discret. À moins d’aller du côté moldu. Là-bas, tu peux être sûr de ne pas croiser de compères.

Amber rit doucement. Elle ne comptait pas le nombre de fois où elle s’était rendue dans le Londres Moldu pour ne pas voir de mangemort. Elle pensait notamment à l’été dernier où elle avait fui pendant de longues semaines. La jeune femme avait fini par dénicher tous les endroits où elle était certaine de ne croiser personne qu’elle croisait. William pouvait lui donner une carte et elle lui partagerait tout son savoir. À la place, elle s’assit sur l’immense table de son ami. La maison paraissait si vide depuis quelques mois… Elle se demandait comment il supportait d’y vivre seul. Cela devait être étrange et pénible pour lui… Mais Amber ne fit aucun commentaire. Elle n’avait pas envie de le brusquer ou de le peiner en faisant remonter de mauvais souvenirs.

— Je pense que ça devrait le faire. J’ai bien révisé et je m’y suis prise un peu plus tôt que l’année dernière. J’aimerais beaucoup changer mon Acceptable de l’année dernière, en cours de Potions, en Effort Exceptionnel. Je sais que j’ai quelques lacunes dans cette discipline.

La jeune sorcière haussa les épaules, mais ne s’éternisa pas plus longtemps sur le sujet pour ne pas ennuyer William. Elle faisait son maximum pour exceller dans toutes les matières. Non pas qu’elle craignait la réaction de Thorfinn, bien au contraire, mais elle avait conscience de l’importance des études dans sa vie future. Elle allait bientôt devoir trouver un stage et elle voulait mettre toutes les chances de son côté pour dénicher celui qui le plaisait plus que tout. Amber savait qu’elle ne partait pas sur un mauvais pied. Ses notes étaient toujours excellentes, mais elle voulait qu’elles le soient encore plus pour l’année qui s’apprêtait à s’achever.

— Je vais prendre un peu de vin blanc. Il est toujours délicieux ici.

Amber sourit doucement. Elle ne buvait pas souvent d’alcool en présence de William. C’était surtout des boissons rafraîchissantes après les entraînements. Mais le peu de repas qu’elle avait fait chez lui avait été ponctué par de délicieux vins, sûrement français.

L’elfe de maison prit la « commande » de son maître et partit en cuisine pour préparer les bouteilles. La jeune sorcière n’avait pas vu William depuis le soir où elle était venue chez lui, déboussolée et énervée. Étrangement, le revoir ne la chamboulait et ne la gênait pas. Elle avait même l’impression que rien de tout cela ne s’était produit ou qu’il ne la jugeait pas le moins du monde. Malgré tout, Amber ressentait le besoin d’éclaircir le sujet. Elle se racla la gorge et prit la parole.

— À propos de l’autre soir, William, je suis vraiment désolé. Je traversais une mauvaise passe et je n’aurais pas dû débarquer comme une furie chez toi. C’était immature de ma part et vraiment pas à mon image.

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Mar 3 Aoû - 11:37
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Le 5 juin 2020



Dire que l’année s’écoulait vite et bien aurait été un euphémisme, voire un mensonge. Il y avait de bons et de moins bons moments, des choses qu’il aurait été préférable de pouvoir ignorer ou oublier, mais jamais je n’aurais pensé pouvoir me sentir aussi utile et nécessaire que j’avais pu l’être ces derniers temps pour des personnes extérieures à ma famille.
Bien sûr, on pouvait considérer que certains amis faisaient partie de la famille, mais cela restait un tantinet différent.
Amber était sans doute de ces personnes-là. Depuis que j’avais appris les violences que lui avait fait subir son père, j’avais beaucoup de mal à voir Thorfinn Towsen comme un homme. Quel adulte responsable faisait souffrir sa progéniture ? Pourquoi faire des gosses si on ne les aimait pas ?
Il me semblait que si j’avais eu Thorfinn face à moi et seul à seul, je lui aurais cassé la gueule. Les années ne m’avaient pas fait oublier les techniques de combat rapproché apprises à Durmstrang et je nourrissais de la rancoeur face à ce père indigne. Si ses enfants n’avaient pas été majeurs, j’aurais été capable d’entamer une procédure pour devenir famille d’accueil.
Mais il ne fallait pas se leurrer, si Elianor m’avait quitté, c’était bien parce que j’avais mes défauts, moi aussi, bien que ceux-ci n’aient rien à voir avec une quelconque forme de violence envers ma femme ou mes enfants.

Amber me racontait les choses qui constituaient son quotidien, comme si elle était en totale confiance, comme si elle savait que je pouvais être une oreille attentive et bien intentionnée à son égard. Mais elle devait le savoir, au fond, cela faisait un moment maintenant que je pouvais dire que je la connaissais bien. Certaines choses avaient été dites, d’autres avaient été faites. Nous nous respections mutuellement. C’était ce qui comptait.

« Je ne m’inquiète pas pour toi, Amber… tu as toujours été intelligente et travailleuse. » C’était à se demander, d’ailleurs, comment un imbécile comme Thorfinn avait pu avoir une fille comme elle. Même Tobias était bien plus fin et subtil que son père, quoi qu’en disent les mauvaises langues.
La jeune femme me parla alors de la dernière offensive, celle où je m’étais métamorphosé partiellement et où elle avait dû être l’une des seules personnes à pouvoir me reconnaître. La voix et les yeux, bien sûr. « On peut dire que ça a été, oui. J’ai eu plus de chance que d’autres… j’aurais peut-être dû rester près de toi, d’ailleurs…»

Parce que je l’avais vue en mauvaise posture. Je l’avais aidée avec ce chien, mais je n’avais pas pu (ou voulu) rester auprès d’elle… n’était-Elle pas censé être protégée par Phoebus et son groupe ? Mais, encore une fois, Malefoy s’était révélé être meilleur parleur qu’homme de terrain… ce qui n’était pas peu dire : ses discours enflammés avaient motivés les troupes mais n’avaient pas permis de garder la discrétion qui nous aurait donné un certain avantage. Enfin… ce qui était fait était fait, nous ne pouvions revenir là-dessus.

Au moins, elle allait bien, à présent, et c’était tout ce qui comptait. Je ne voulais pas ressasser les mauvaises choses du passé, l’instant présent était bien plus important que tout ça.
Elle était au naturel et c’était sans doute ce qui lui conférait ce charme. Mais comme je me souvenais de ce qu’elle m’avait dit lors de la soirée où elle avait débarqué sans prévenir, je devais faire attention à ce que je disais et faisais en sa présence. Je ne voulais pas vraiment alimenter ses sentiments à mon égard, cela n’aurait pas été très sain, bien que je sois toujours très flatté d’être l’homme mûr, ayant de la conversation et de l’expérience dont elle avait parlé.

« Tu n’as pas besoin d’artifice pour être à ton avantage. » Et puis, vouloir trop plaire, n’était-ce pas le plaisir des moches ?
Partager un apéritif avec elle serait l’occasion de discuter lis sérieusement, et nous devions le faire, assurément.

« Marianne, Hector, préparez-nous tout cela. »

Les elfes de maison avaient leurs charges et leurs spécialités respectives. Hector réalisait à merveille toutes sortes de cocktails, tandis que Marianne excellait dans les compositions de verrines, toasts et autres amuse-bouches.
Cela dit, elle n’était pas contre un petit restaurant en ma compagnie, mais elle évoquait le fait d’aller côté moldu. Je comprenais bien ce qu’elle voulait dire mais je n’étais pas sûr d’être capable d’assez d’hypocrisie pour aller m’asseoir à une table moldue, pour consommer un plat moldu en présence d’un tas de moldus alors que je ne rêvais que d’une chose : la domination sorcière sur ces dits moldus. Mais dans un restaurant, ils seraient à notre service, un peu comme des elfes de maison… à la réflexion, peut-être que cela pouvait se faire.

« Je ne connais pas du tout les restaurants de ce côté-là de Londres… Tu as de bonnes adresses, peut-être ?»
Si c’était le cas, cela pouvait être sympathique, même pour d’autres rendez-vous que je pourrais avoir. Peut-être avec l’une ou l’autre femme, même si je ne pouvais pas avoir à mes côtés la seule que je rêvais de retrouver.

Cela me faisait du bien de recevoir de la visite. En cette période, mes enfants étaient tous les deux (ou plutôt tous les trois) occupés avec leurs révisions et leur planning d’étude pour les examens de fin d’année, et je n’avais pas essayé de les détourner de leurs cours pour m’accorder un peu de temps. Cela aurait été bien égoïste de ma part.

« Je suis persuadé que tu y arriveras. Tu as toujours fait preuve de sérieux dans les études, même dans une filière qui t’a été imposée… »
La jeune Towsen avait toujours eu à cœur de bien faire les choses et c’était une volonté qui faisait sa force. On pouvait croire en elle, en sa réussite. Elle avait les capacités pour y arriver et elle avait le courage nécessaire pour s’en sortir.

Les vins blancs que proposait Hector pour l’apéritif étaient de toutes sortes. Il commença par décrire leurs saveurs et leurs origines, comme un elfe spécialisé en œnologie. J’optais pour un vin blanc liquoreux, pour ma part, un peu sucré et un peu plus fort qu’un vin blanc classique.

Alors, une fois les elfes mis au travail et sortis de la pièce, j’écoutais ma jeune invitée me présenter ses excuses pour la fois dernière. Je ne lui en voulais pas, au fond. Elle avait eu besoin d’agir comme elle l’avait fait et j’avais l’impression que ça avait pu lui faire du bien.

« Tu n’as pas besoin de t’excuser, Amber. Je pense qu’on a dépassé ce stade, toi et moi. Et ce n’est pas pour cela que je voulais te voir ce soir. »
Hector apporta deux verres contenant chacun le vin que nous avions demandé, tandis que Marianne nous présentait ses créations gouleyantes sur jour.

« As-tu eu les dernières nouvelles au sujet de ton… fiancé ? » Ce n’était pas la manière la plus délicate d’aborder le sujet, mais je n’étais pas certain que Thorfinn tiendrait sa fille au courant, même si elle était la première concernée. La garder sous pression avec un mariage arrangé était sans nul doute plus intéressant pour Mr Towsen senior, puisque cela allait lui permettre d’essayer d’obtenir plus de sa fille. Quant à l’alliance entre les deux familles de sang pur, puisqu’il ne s’agissait que d’arrangements pour la pureté et la fortune, entre nous, je ne pourrais que comprendre si Amber avait dû vraiment épouser ce gamin qu’elle en vienne à le tromper dès qu’une occasion se présentait. Elle valait bien mieux qu’un adolescent prépubère. Alors la vérité sur le sang de cet enfant était une vraie bénédiction.

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Mon allégeance : Neutre, quand bien même mes parents soient des Mangemorts.
Dim 8 Aoû - 11:36
I'm still standingWilliam & AmberCela faisait un moment qu’Amber connaissait William. Si elle ne lui avait jamais accordé une grande importance lors des repas qui liaient leur famille, leurs vies avaient pris un tout autre tournant l’année passée. Il avait suffi d’une conversation sur le balcon du manoir des Towsen pour qu’Amber ait confiance en lui. Elle était tout de même restée sur ses gardes, mais elle avait fini par comprendre que William ne la brusquerait jamais pour sa formation de mangemort. Il savait qu’elle n’était pas comme son frère et qu’elle n’avait pas les mêmes ambitions que lui. Il en avait pris compte et était allé à son rythme.

En vérité, il ne l’avait jamais réellement formée à devenir une mangemort. Leur rencontre avait pris un grand virage lorsqu’elle lui avait avoué vouloir s’entraîner à subir des sortilèges impardonnables. C’était bien la preuve qu’elle avait une grande confiance en lui. Les premiers entraînements avaient été étranges, mais elle avait fini par se laisser aller et donner le contrôle à William. Il n’avait jamais dépassé les limites du raisonnable avec elle. Il l’avait toujours respectée et elle lui en était grandement reconnaissante. Le père de Septima lui avait également permis de se rapprocher de son frère. Tobias et elle n’avaient pas de grandes affinités depuis qu’il avait commencé sa formation. Amber s’était sentie mise de côté, humiliée et sans cesse comparée à son grand frère. Pourtant, une partie d’elle l’aimait plus que tout et William lui avait appris à ouvrir son coeur à Tobias. Grâce à lui, les relations entre eux n’auraient jamais été plus flamboyantes (même si cela ne durerait qu’un temps…).

— Merci, William.

Un doux sourire s’étira sur ses lèvres, alors qu’elle repensa à cette offensive. Elle avait facilement reconnu William dans la foule. Les heures passaient avec lui l’avaient fait passer d’un statut d’étranger à ce qui se rapprochait le plus d’un père pour elle. Elle était heureuse qu’il n’ait rien eu lors de cette attaque.

— Je n’ai presque rien eu. Et c’était mieux comme ça. Cette offensive m’a appris que je devais devenir plus forte pour affronter ces moldus. Ils ont été plus malins, mais on va trouver une façon de riposter.

Amber était confiante quant à la suite des événements. Ce n’était pas des morsures de chien, un piège et une balle qui allaient l’arrêter ! Elle était forte et elle allait encore le devenir davantage. Elle ne voulait pas baisser les bras devant l’adversité, mais en tirer une leçon. Un jour, elle se défendrait peut-être comme Phoebus ou William, mais elle avait encore un bout de chemin à faire pour y arriver, tout en gardant son coeur et son humanité.

Finalement, la conversation dévia sur l’apparence d’Amber qui était pourtant beaucoup plus négligée que certaines de ses camarades. Elle ne se maquillait pas, se brossait à peine les cheveux, ne les frisait et lissait pas. Elle n’aimait pas les bijoux et préférait se présenter sans le moindre artifice. Ses économies partaient dans des livres plutôt que des accessoires de mode et cela lui convenait très bien comme ça. Elle n’avait pas besoin d’en faire des caisses pour se faire remarquer, surtout qu’elle ne cherchait pas à le faire.

— Oh, bah… C’est gentil.


Amber sourit doucement à William, quelque peu gênée de ces compliments. Elle n’avait pas l’habitude d’en recevoir. Elle était plutôt la Serdaigle invisible que celle qui était une source d’admiration. Mais soit ! Le compliment de son interlocuteur lui réchauffa un peu le cœur. Les histoires d’amour ne l’intéressaient pas spécialement, mais savoir qu’elle n’était pas repoussante la rassurait dans son estime d’elle-même.

Finalement, William parla du Londres moldu et suggéra qu’elle avait peut-être quelques bonnes adresses à partager. En vérité, elle n’en avait pas tant que ça… Elle songea à Jonas qu’elle avait rencontré là-bas et la pizza qu’ils avaient partagé avant de… Enfin, bref ! Elle n’avait pas de restaurants chics à proposer à William et se mordilla l’intérieur de la joue pour ne pas sourire en repensant à cette nuit-là. Après tout, aucun mangemort ne comprendrait qu’elle veuille s’amuser, peu importe le statut de sang de la personne qu’elle côtoyait. Amber se souvenait encore de sa réaction lorsqu’elle avait parlé de Raphaël. Autant éviter un deuxième drame dans leur amitié.

La jeune sorcière changea rapidement de sujet en parlant de ses études qui, visiblement, n’effrayait pas William qui avait une totale confiance en ses capacités de réussite. Elle lui offrit un léger signe de la tête pour le remercier. Il fallait dire qu’elle travaillait pendant des heures pour avoir ces résultats, mais les études la passionnaient. Peut-être moins que les créatures magiques, mais elle aimait exceller dans tout ce qu’elle entreprenait, non pas pour recevoir des louanges de son père (cela faisait longtemps qu’il avait arrêté d’en faire et que cela ne l’intéressait plus), mais parce que le savoir était le pouvoir. Elle était persuadée que l’intelligence et la connaissance permettaient de faire de grandes choses dans la vie. Elle n’avait pas envie de passer à côté d’une réussite professionnelle. L’avenir n’était pas un jeu, mais un sujet des plus sérieux à ses yeux. Aussi sérieux que…

— Mon fiancé ?

Visiblement, William voulait savoir jusqu’où était allé toute cette histoire. Les sourcils d’Amber se froncèrent et elle regarda un instant son verre qui était en train d’être rempli par les elfes de maison. Ce sujet n’était pas le plus joyeux, mais au moins les choses n’avaient pas évolué. Au contraire, elles stagnaient depuis plusieurs mois.

— Thorfinn devait organiser une rencontre, mais ça n’a pas pu encore se faire. Je ne sais même pas s’il étudie à Poudlard ou dans un autre pays… soupira-t-elle entre ses lèvres. Je commence à me dire qu’il a peur que je fasse un meurtre si j’apprends de qui il s’agit. Je sais seulement son âge et qu’il appartient à une lignée de sang pur.

Amber haussa les épaules. Cette histoire était vraiment merdique… Son père la protégeait pour une fois, alors qu’elle ne voulait pas l’être. Elle voulait mettre la main sur ce gamin et le traumatiser suffisamment pour qu’il supplie ses parents de ne pas le marier. Mais peut-être que…

— Mon père t’en a parlé ? Tu en sais peut-être plus que moi à ce sujet ?

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Mer 18 Aoû - 12:44
I'm still standing. (William & Amber) AmberWillou

I´m still standing


Le 5 juin 2020

Avec le temps, je devais reconnaître que la jeune Towsen avait pris une place de plus en plus importante dans mon quotidien. D’abord, il y avait eu les repas entre nos familles, bien sûr, et comme Amber était petite, au départ, je n’avais jamais vraiment pris le temps de discuter avec elle. Il fallait dire, aussi, qu’avec Marcus et Septima à gérer à table, ce n’était pas toujours évident d’avoir de vraies conversations. Et puis, j’avais une relation particulière avec Tobias, ce qui faisait que je passais plus facilement du temps en sa compagnie qu’en celle des autres. Parce que nous partagions plus que ces simples repas, parce que nous avions appris à nous connaître, parce que j’avais enseigné des choses au jeune homme et que je l’avais vu progresser…
Amber, c’était différent. Je l’avais d’abord vue grandir. Passer de fillette à adolescente puis d’adolescente à jeune femme. Depuis le temps que je la connaissais, il me semblait que je la considérais plus comme ma propre fille que comme celle de Thorfinn. Mais bon, j’avais toujours eu tendance à me prendre d’affection pour les jeunes sorciers et jeunes sorcières et à avoir une sorte d’instinct paternel qui s’éveillait en moi. Peut-être parce que j’aurais aimé avoir plus de deux enfants ? enfin, trois, puisque je savais désormais qu’Helios était de moi également, mais c’était différent… j’avais été présent pour lui quand il était tout petit puis, en grandissant, il avait préféré considérer mon sang comme pas assez pur pour mériter son attention. Au début, cela m’avait atteint, mais après tout… il était libre de choisir ses relations et ses opinions.

Bref, mon lien avec Amber s’était modifié et avait évolué avec le temps. Comme toutes les relations, au fond, mais à tel point que je pouvais dire sans me tromper que je considérais cette jeune femme comme un très bon exemple pour Septima. Même si elle était à Serdaigle et non à Serpentard. Il y avait des qualités chez Amber que j’avais envie de voir se développer chez ma propre fille.
Je souris à la jeune Serdaigle. Cette attaque contre l’institut avait révélé son esprit combatif et sa volonté de vaincre. Ou sa rage de vaincre, même. Elle avait fait ce qu’il fallait pour se battre et s’en sortir, prouvant par là aussi bien ses compétences que ses qualités sur le terrain.

Je savais qu’elle était capable de se défendre, bien sûr, mais je m’étais un peu inquiété pour elle, tout de même, ce jour-là. Comme un père qui s’inquièterait pour sa fille, et non comme un professeur s’en ferait pour son élève.
L’entendre parler avec une telle ferveur de cette façon dont les sorciers vaincront les moldus du Blood Circle donnait chaud au cœur. J’avais envie d’y croire, moi aussi, même si je n’étais pas aussi optimiste, préférant des choses qui pouvaient être prouvées concrètement.

Mais nous n’étions pas là pour parler de cela. Et je répondis à son sourire. Ça lui allait bien, vraiment, elle devrait sourire plus souvent… mais j’avais droit à celui-ci, c’était déjà ça.
Nous pouvions parler d’un tas de choses, ce soir, et la conversation allait bon train, ce n’était pas une mauvaise chose, loin de là. Nous avancions, somme toute, un peu à la fois, vers le sujet brûlant qui devait être abordé. Les fiançailles d’Amber.
Quand elle m’annonça qu’elle n’avait même pas encore eu de rencontre officielle avec son promis, je l’écoutais attentivement. C’était normal et je le savais bien. Ce fameux fiancé… elle n’aurait pas à le rencontrer du tout.
« Ton père ne t’a donc rien dit… » C’était un peu surprenant. Enfin, j’imaginais que si je venais à découvrir un truc pareil sur une personne destinée à prendre une place importante dans la vie d’un de mes enfants, je ne pourrais pas garder l’information pour moi. C’était impossible. « J’avoue que je ne comprends pas toujours les décisions de Thorfinn. »
Il agissait peut-être sans réfléchir, justement, ou alors il ne prenait pas de décisions et se contentait de laisser passer un peu de temps en espérant que tout allait se faire tout seul. Ce qui, bien évidemment, n’était pas du tout possible.
« Il y a quelque chose que tu dois savoir, Amber. »

Les verres posés sur la table n’attendant plus que nos lèvres, j’invitais la jeune Towsen à prendre le sien, tandis que je me saisissais du mien.
« J’ai quelques contacts avec des sorciers en Europe et notamment en France. Le pays d’origine de ton fiancé. » La branche de la famille Lestrange vivant en Camargue avait un élevage d’abraxans que les Lestrange éduquaient et dressaient. Mais Reinhard Lestrange avait omis un petit détail lors de son arrangement avec Thorfinn Towsen… Pour unir leurs enfants et préserver la pureté des lignées, il était essentiel que les lignées soient pures…
« Thorfinn ne voudra pas que tu épouses ce… petit garçon. » Vu son âge, je ne savais pas comment le qualifier autrement. Un adolescent prépubère, le genre qui vous sortirait encore du lait si vous pressiez sur son nez… sans parler du reste. A cet âge de 14 ans, les garçons étaient encore terriblement gamins, ils jouaient aux bavboules, essayaient de faire les malins sur leurs balais, etc. Mais ils ne connaissaient rien en dehors de leurs malheureux petits centres d’interêt.
Il était évident que si Amber avait dû se retrouver coincée avec ce gosse, c’était un mariage destiné à tomber à l’eau avant même qu’il soit acté.

« Il est de sang mêlé et son père avait caché cela au tien. Je suis surpris que Thorfinn n’ait pas crié au scandale ou essayé d’obtenir réparation d’une façon ou d’une autre. »
Je levais mon verre presque à hauteur de mon visage, comme pour trinquer.

Les promesses de mariage du genre, les engagements pris par Thorfinn et qui s’avéraient tous complètement infructueux, voilà ce qu’avaient pu révéler mes recherches. Il n’avait pas fallu grand-chose, mais j’avais des relations et on me devait quelques services alors… autant que cela puisse être utile à quelqu’un à qui je tenais, que j’appréciais.
« Tu es libre, Amber. »

L’accord entre Thorfinn et R. Lestrange était caduc. Towsen pourrait même se retourner contre le père du fiancé, s’il le voulait, et demander une compensation pour cette histoire. En termes de dommages et intérêts, il y avait de quoi faire. La justice magique était assez à cheval sur tout cela pour que Thorfinn obtienne gain de cause directement. Un procès était envisageable. Restait à voir si Towsen se lancerait là-dedans ou non.
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Dim 21 Nov - 10:52
I'm still standingWilliam & AmberAmber savait qu’elle n’avait pas eu souvent l’occasion de voir William, ces dernières semaines. Elle avait eu la tête plongée dans les examens. Même si elle était une excellente élève, son année avait été suffisamment difficile pour qu’elle doute de ses capacités de réussite. Visiblement, tout s’était bien passé, même si elle aurait pu mieux faire. Elle avait eu des priorités dont l’urgence n’était pas forcément d’actualité, mais elle n’y pouvait rien. Elle adorait ses entraînements avec William. S’entraîner à maîtriser les effets des sortilèges impardonnables lui permettaient de se sentir plus forte, tant sur le plan physique que moral. Certes, elle souffrait le martyr lors des entraînements, mais elle avait appris à maîtriser ses émotions et à prendre sur elle. Le Doloris était une nouvelle étape et elle était loin de savoir diminuer la douleur qu’elle ressentait. Elle regrettait presque ses entraînements avec l’Impérium, qui était bien plus amusant. William faisait toujours en sorte qu’ils le soient en l’obligeant à faire des actions aussi rigolotes que gênantes. Elle se rappelait de leur premier entraînement où il lui avait demandé de la masser. Sous l’effet du sortilège, elle n’avait pas pu résister et, même si elle avait été gênée la première fois, elle en rigolait aujourd’hui.

Ce nouveau sortilège impardonnable rendait les entraînements bien moins amusants, mais la mettait au défi. Elle avait envie de surmonter ses faiblesses, de se renforcer. Le challenge avait toujours animé Amber. Pour cette raison, elle n’avait pas cessé les entraînements immédiatement, alors que ses examens finaux approchaient. Peut-être qu’une partie d’elle craignait également la fin du cursus scolaire. Elle allait rentrer en dernière année et ne se sentait pas prête à aller travailler. Poudlard était comme sa maison et la quitter lui briserait le cœur…

La conversation dévia petit à petit sur le sujet de son fiancé et Amber ne put s’empêcher de lancer un regard interrogateur à William. Qu’est-ce que son père ne lui avait pas dit ? Que racontait-il ? Thorfinn lui avait simplement annoncé ce mariage arrangé et qu’elle le rencontrerait au cours de l’été. Il avait prévu de se rendre en France, sur leur domaine, pour quelques festivités. Amber n’avait jamais compris cette logique. Il n’avait pas voulu qu’elle le rencontre seul à seul, comme s’il avait peur qu’elle lui explose le nez pour l’effrayer et qu’il demande à son père de rompre les fiançailles… En vérité, elle en aurait été tout à fait capable. Avoir l’air d’une folle aux yeux d’une autre famille ne la dérangeait pas le moins du monde, particulièrement si c’était pour une aussi bonne cause que sa liberté. Soit ! Thorfinn ne lui avait pas laissé la chance de montrer ses talents dans ce domaine, alors elle avait pris sur elle et avait commencé à imaginer les actions qu’elle pourrait mettre en place lors d’un dîner commun.

— Qu’est-ce qu’il ne m’a pas dit ?

William commença à lui expliquer ses découvertes, sous le regard interrogateur de la jeune sorcière. Elle ne comprit pas immédiatement où il voulait en venir. Pour une fois, et malgré le fait qu’elle appartenait à la maison Serdaigle, elle ne fit pas le rapprochement immédiat. Amber n’en avait que faire du statut de sang. Elle pouvait même épouser un moldu si elle se sentait amoureuse de lui. Ce n’était pas un problème. Ce qui en était un, c’était plutôt le fait qu’elle n’ait jamais ressenti d’attachement pour qui que ce soit. Les études l’intéressaient plus que d’avoir un gamin dans ses pattes qui lui demandait sans cesse du temps et de l’attention. Pour cette raison, elle avait toujours favoriser les relations d’un soir qui n’étaient pas engageants. Pas autant qu’un mariage en tout cas.

— C’est pas vrai...

Quand les pièces du puzzle s’assemblèrent dans son esprit, elle laissa échapper le verre qu’elle tenait entre les mains. Il ne se brisa pas, mais le vin se déversa sur la magnifique nappe de William. Par réflexe, elle se releva et commença à essayer d’éponger son désastre. Sa maladresse la perdrait un jour.

— Je suis désolé. Je… Je ne m’attendais pas à cette nouvelle…

Les mains d’Amber se mirent à trembler et elle ne sut expliquer le flot d’émotions qui l’envahissait. Elle était émue de pouvoir regagner sa liberté, reconnaissante envers William et terrorisée par l’avenir. L’elfe de maison se rapprocha pour commencer à nettoyer sa bêtise et lui resservir un autre verre. Amber, quant à elle, se laissa tomber sur sa chaise. Ses jambes tremblaient tellement qu’elle avait peur de s’écrouler au sol si elle restait debout. Cette annonce semblait peut-être anodine, mais Amber avait l’impression qu’un immense poids venait de se retirer de ses épaules.

— Je… Merci.

La voilà qui perdait ses moyens. Si elle n’avait pas peur de paraître trop envahissante, elle aurait offert une étreinte à William. Au vue de la distance qui les séparait, cette action lui semblait trop « théâtrale » et elle préféra rester assise sur sa chaise, avant de faire une autre catastrophe.

Elle n’était pas stupide. Elle savait très bien que son entraîneur y était pour quelque chose. Il avait dû faire jouer ses relations pour obtenir des informations intéressantes. Il avait dit lui même qu’il connaissait des personnes en Europe et, tout particulièrement, en France. Son rôle n’était pas anodin dans la rupture de ses fiançailles. Elle lui avait déjà parlé de la rage qu’elle ressentait au fond d’elle et il était conscient des enjeux qui l’animaient depuis des mois.

— Pourquoi as-tu fait cela ?

Amber ne comprenait pas pourquoi il l’avait autant aidé. Ils étaient proches, mais commencer une telle enquête demandait du temps et des ressources. La jeune sorcière n’avait que peu de personnes dans son entourage avec qui elle aurait agi de la sorte. Elle se sentait à la fois reconnaissante et redevable.

— Comment puis-je te rendre la pareille ?

La jeune sorcière était une habituée du principe : on a rien sans rien. Elle savait que les amis de son père avaient tendance à demander des services en échange des leurs. Même si William n’était pas comme ça, elle tenait aussi à le remercier pour son aide.

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