Depuis la fête étudiante, une question taraudait Théo, est ce qu’il ne gâchait pas ses compétences en demeurant infirmier à Poudlard ? Il y a deux ans c’était utile, il ne voulait plus spécialement être auror, autant pour protéger les moldus en n’étant plus à leur contact que pour rester avec Sélénya qui avait besoin d’une présence amicale pour se remettre de sa captivité. En deux ans les choses avaient bien changé, les moldus avaient déclaré la guerre aux sorciers et par ce choix, ne méritaient plus d’être protégés. Sélénya avait évolué aussi, elle n’acceptait toujours pas que des inconnus la touche, ce qui était compréhensible même pour quelqu’un qui n’aurait pas vécu le traumatisme qu’elle avait vécu.  A présent, elle n’avait plus besoin de lui comme avant, ce qui était une excellente nouvelle, elle pouvait sortir avec ses amis sans craindre quoi que ce soit et lui. Sauf que voilà, les moldus ne voulaient pas les laisser tranquille, après l’attaque de l’université qui avait à l’époque provoqué de vives réactions de la part des sorciers, maintenant ils s’attaquaient à des gamins dans la forêt, ça avait eu don de le rendre fou mais aussi de se dire qu’il était peut-être grand temps de revoir ses priorités. Il n’avait jamais eu l’intention d’être infirmier toute sa vie, ayant bien conscience que c’était une planque et que ça lui permettait de gagner un salaire sans avoir à trop réfléchir parce que les blessures des élèves ou leurs maladies ça n’était pas trop lui demander. L’idée lui trottait dans la tête sans qu’il n’en parle à personne sauf Alcy, Alcy elle doit savoir, restant pour le moment juste une idée. L’été servant à ça après tout, à réfléchir.

Puis, il y eut le repas chez les parents de Sélénya, clairement pas dans le top trois des choses que Théo avait envie de faire cet été. Non clairement, s’il avait apprécié fut un temps, les Macmillan dans leur globalité, c’était de l’histoire ancienne et ça ne lui faisait pas plaisir outre mesure d’aller prendre le déjeuner chez eux. Pourtant, il avait été le premier à essayer de faire en sorte que Sélénya se rabiboche avec ses parents, ayant conscience que la famille mais il y avait selon lui une différence entre le fait que l’enfant des Macmillan soit en paix avec ses parents et le fait que lui ait envie de faire des efforts. Et pourtant, que ne ferait il pas par amour puisqu’il était là. Oh dire que tout se passait bien aurait été cependant un mensonge honteux, s’il ne prêtait pas attention aux détails, un voyeur aurait pu se dire que tout s’était arrangé mais les discussions étaient moins animées que dans le passé et soyons honnête cinq minutes, Théo parlait bien plus à Kiara – qui a des goûts de merde en matière de petit ami mais personne ne dit rien – qu’à Lasérian et pourtant, avant, ça n’aurait jamais été le cas. Comme quoi, les temps changeaient. Pourtant, Théo était loin d’être mal à l’aise, il avait l’habitude des soirées sangs purs où il était contraint de parler à des gens dont les idées étaient aux antipodes de la tienne et où plus jeune sa mère lui répétait sans cesse d’essayer de masquer un peu plus ses émotions. D’ailleurs c’est ce qu’il faisait à merveille, se contentant d’un regard lorsque la main de Sélénya venait toucher la sienne. Un regard neutre mais qui voulait dire tout va bien

Cette phrase prenait tout son sens réellement au moment de la délivrance, c'est-à-dire celui où ils pouvaient rentrer chez eux. Dire qu’avant, il aimait bien venir ici, maintenant, c’était presque une punition. Il ne se fit clairement pas prier pour s’éclipser et de retour à la demeure, il eut droit à un accueil digne de ce nom en la présence de Paprika, l’animal roux leur faisait le coup du petit malheureux, comme s’il n’avait pas passé les quelques heures qui venaient de passer à roupiller comme un bienheureux, ce chat essayait vraiment de faire croire n’importe quoi. Voilà qu’à présent, ils se faisaient sermonner par le jeune matou d’après Sélénya, Théo eut un petit rire « Promis, la prochaine fois on essaiera de rentrer plus tôt. » Il laissa sa copine revenir à lui et l’enlaça avant de sourire en sentant son baiser. Lorsqu’elle lui posa la question à savoir comment il se sentait, le sorcier hésita quelques secondes « Je me sens bien, c’est juste différent de ce que c’était avant mais je pense qu’en plus de six mois, j’ai eu tout le temps de m’y faire. » Il ne servait à rien de lui faire croire que tout était parfait, ça n’était pas le cas, mais il allait bien malgré tout et ils étaient ensemble, c’est tout ce qu’il comptait. De toute façon, il ne quitterait pas sa copine donc il fallait faire avec, sauf si Sélénya changeait d’avis mais ça ne semblait pas être le cas.

Il la regarda étonné tandis qu’elle voulait boire un chocolat, ah ça c’était bien Sélénya, une vraie gourmande. Ils venaient de manger et pour le coup Théo n’avait pas fait la fine bouche, lorsqu’ils étaient chez ses parents et il était convaincu qu’il n’était pas en capacité de boire ou manger quelque chose d’autres « Tu es pas croyable, tu as pas mangé assez là-bas ? » Il l’écarta pour aller lui préparer un chocolat chaud puisqu’elle avait envie de boire. D’ailleurs, peut être que ça n’était pas vraiment une volonté de boire mais plutôt une boisson pour le réconfort. Une fois le chocolat préféré, il revint vers sa copine, installa la boisson sur la table basse avant de s’installer. Alors qu’il allait pour la prendre contre lui, un intrus décida de bondir sur les genoux de son maître, faisant soupirer ce dernier avant qu’il ne passe sa main sous la gorge du petit père pour le câliner avant de regarder Sélénya et de demander « Et toi, comment tu te sens, le chocolat chaud, c’est parce que ça va pas ? » Est-ce qu’il pouvait seulement faire quelque chose, rien était moins sur.

Alors qu’il se moquait de sa chère et tendre au sujet du chocolat chaud, il se prit un retour dans les dents, un retour auquel il ne s’attendait pas, Sely étant des plus complexées lorsqu’il s’agissait de son poids. Il la regardait des plus étonnés, non mais cc’était un sujet tabou ça, qu’elle en aille conscience c’était une chose qu’elle en plaisante, voilà qui sortait de l’ordinaire. Il ne releva pas cette parie, se contentant de lever les yeux au ciel lorsqu’elle prétendit que ce n’était pas à manger mais de la boisson « Dans tous les cas mademoiselle, c’est de la gourmandise, que ça soit une boisson ou à manger. » De toute façon, elle faisait bien ce qu’elle voulait, il s’en tapait, elle se gérait et effectivement, elle avait raison lorsqu’elle disait qu’il essayait régulièrement de la faire manger. Il essayait de la remplumer un peu. D’ailleurs, il ne discuta pas, il s’occupa de faire son chocolat chaud et de le lui ramener.

Une fois installée dans le canapé, Paprika décida qu’il était grand temps de devenir le centre d’intérêt de son maître. Théo ne se fit pas prier pour caresser le mignon petit animal roux. Lorsque sa copine parla, il ne répondit rien, bien sûr que ça l’était et on ne pouvait pas s’attendre à ce que tout redevienne comme avant, ça ne reviendrait pas, chacun ayant été heurté  par ce qui s’était produit. C’est donc à la seconde phrase qu’il préféra répondre avec un sourire « ça s’améliore forcément, c’est normal, chacun d’entre nous est adulte et sait que le mieux à faire pour que tu ailles bien c’était de faire un effort. » Il n’empêche que s’il faisait des efforts, c’était uniquement pour Sélénya et certainement que c’était pareil du côté des parents. Il pouvait cependant comprendre que pour les enfants, ça n’était pas l’éclate, Sélénya ne devait pas adorer ces repas, forcément, culpabiliser un peu, certainement. Même si ça, il ne comprenait pas pourquoi, elle n’avait rien fait de mal, à part avoir des parents n’étant pas des plus compréhensifs… Enfin ça dépendait avec qui, parce que le copain de leur autre fille, que ça soit un malade dans sa tête, ça ne dérangeait personne. Ce qu’il fallait retenir, ah il valait mieux être un taré du même âge que la fille Macmillan, quitte à l’entraîner dans sa chute, parce qu’il était évident qu’il allait droit dans le mur, plutôt qu’être un gars… plus conventionnel mais un peu plus vieux…beaucoup plus vieux d’accord. Et bah vive les priorités. Comme quoi les parents c’est pas net, déjà que les siens étaient gratinés avec la différence fille garçon alors que clairement Alcyone était mille fois mieux, les parents Macmillan avaient des soucis aussi, une raison de plus de pas vouloir être parent, une.

Il eut un petit rire lorsque Sélénya trouva qu’il était important de rappeler qu’elle aimait bien le chocolat « Oui, bien sûr mais c’est as tous les aprems que tu te fais un chocolat » Sous entendu que sa réflexion ne sortait pa de nulle part et qu’il était régulièrement avec elle, donc qu’il savait de quoi il parlait. Un secret ? Qu’est ce qu’elle avait découvert et qu’il fallait partager. Il ne s’attendait pas vraiment à ce scoop et la regarda entre déception de ne pas avoir de scoop à connaître et la satisfaction de demeurer plus important qu’un chocolat chaud « Je ne veux pas dire mais l’inverse aurait été déprimant parce que je suis encore celui qui réchauffe tes nuits. » Sans parler du fait de lui prodiger du plaisir… non parce que réchauffer les nuits en plein été, ça n’était pas le meilleur argument « et vu que c’est moi qui à chaque fois fait le chocolat,  tu ne peux que me préférer » et puisqu’ils étaient lancés sur le fait que le sorcier était mieux que le chocolat, Théo décida d’embrayer sur le sujet qui pouvait être un peu tendu mais en lien plus ou moins avec le sujet du jour « J’ai réfléchis depuis le problème de la fête début août. S’il est évident que mes compétences en tant que médicomage soit utile lors de ce genre d’évènement, je crois que ça ne sert à rien de se mentir plus longtemps, les temps changent et ma formation d’Auror importe bien plus que médicomage. » Il eut un léger petit rire mais pas joyeux, plutôt fataliste « Surtout qu’en tant qu’infirmier cloitré à Poudlard  lorsqu’il y a la guerre tout autour de nous, c’est d’une inutilité c’est affligeant. » une nouvelle pause avant de reprendre « Même si je m’entraîne régulièrement et que je suis souvent en mission avec Soledad, je perds forcément de mes compétences avec le temps. » Cela ne se voyait pas tellement pour le moment, en effet, parce qu’il arrivait toujours à rebondir sur ses pattes mais il ne voulait pas être considéré uniquement comme un médicomage. C’était un peu trop réducteur pour lui, surtout quand à côté les gens risquaient leurs vies tous les jours pour la préservation des sorciers. « Pour cette année, tout va bien parce que tu vas finir tes études et que je m’y prends un peu tard pour abandonner Poudlard, ce serait dommage qu’ils se retrouvent sans médicomage. Mais à la fin de l’année dès que tu as ton diplôme en poche, je quitte Poudlard en même que toi pour redevenir Auror. » Oh quelque chose, l’instinct lui soufflait que ça allait plaire à personne cette histoire, ses parents, Sélénya… mais en même temps, il ne se voyait pas rester sur le bas côté. Il regarda sa copine, il savait plus ou moins assez clairement qu’elle n’appréciait déjà pas beaucoup de voir son père exercer son métier, le stress de ne pas le voir rentrer et bien sûr que ça ne serait pas plus plaisant avec lui. Il ne pouvait pas lui promettre que tout se passerait bien parce qu’il n’en savait rien et par les temps qui couraient, il y avait de fortes chances que ça ne se passe pas ultra bien mais il trouvait ça bien plus honorable de risquer sa vie pour une cause à la quelle il croyait plutôt que de rester avec les gens qu’il appréciait, dans une vie bien plus tranquille. Si tout le monde se disait ça, il n’y aurait plus de vie bien plus tranquille, il en était persuadé, autant agir pour essayer de protéger les gens qu’il appréciait.

Oh non la gourmandise n’était pas un problème, il faut bien se faire plaisir dans la vie et ça n’était pas comme si Sélénya risquait des problèmes de santé avec un chocolat chaud. Il secoua la tête «Je ne pense pas que si ça avait été grave, je ne serais pas intervenu avant, voir pire, je ne t’en aurais jamais proposé» et il ne serait certainement pas celui qui lui ferait des chocolats, il serait stupide auquel cas. Le chocolat chaud, souvent, était synonyme de réconfort, Théo poussa donc la réflexion par là et forcément, ils discutèrent du repas chez les parents. Il la regardait dans les yeux tandis qu’elle parlait des efforts que faisaient les gens pour elle,  c’était la vérité, c’était pour elle, il ne servait à rien de faire semblant «C’est le principe même des relations de faire des efforts pour les gens qu’on aime, tu n’as pas à culpabiliser, si nous faisons cet effort, c’est qu’on t’aime assez pour le faire. C’est plutôt une bonne chose d’être soutenue, tu ne crois pas?» et puis ça aurait été bien plus dur pour elle émotionnellement s’il avait décidé de faire la forte tête et qu’il avait refusé de voir ses parents. Bonjour les problèmes de couples si personne ne faisait d’efforts.

La première nouvelle du jour concernait le fait que Sélénya préférait son copain au chocolat. Théo était peut être un brin prétentieux mais alors il pensait réellement encore heureux. L’inverse serait pour le moins blessant. Pas pratique de dormir avec du chocolat chaud, petit un ça brûle et petit deux ça cradosse les draps, et oui les gars c’était mieux. Il lui lança un regard entendu lorsqu’elle parla du fait qu’il ne faisait pas que réchauffer ses nuits «ça vois-tu, je m’en doutais un petit peu.» et c’était bien le but de sa phrase que d’avoir dit cela ainsi. Elle validait son argument à propos du fait que c’était lui qui préparait le chocolat chaud à chaque fois. En même temps, celui là n’était il pas imparable.

Tout cela les emmena à une discussion qu’il souhaitait aborder avec elle, son futur, leur futur plutôt. Il tenta de s’exprimer au mieux, d’étayer ses propos par ce qu’ils avaient vécu. Elle s’était forcément rendue compte en août que c’était là son domaine, qu’il était à l’aise et qu’il aimait ce qu’il faisait, bien plus que quand il soignait les gens et ça de tout temps, que ce n’était plus possible pour lui de fermer les yeux et de rester cacher derrière un bâtiment en pierre tandis que d’autres se faisaient massacrer pour n’être rien de plus que des sorciers, chose qu’ils ne maîtrisaient pas forcément. Même si en toute franchise, on aurait demandé à Théo de choisir, il aurait gardé la magie, il faudrait être ahurie pour choisir d’être un moldu. Malgré ses précautions, ça ne passa pas du côté de Sélénya, peu importe les arguments qu’il avançait, elle s’était braquée, oh pas besoin d’être un devin pour savoir que ça ne lui plaisait pas, il la connaissait, se rendait bien compte lorsqu’elle se crispait. Pour autant, il ne souhaitait pas d’un monologue, alors il garda le silence, attendant qu’elle se reprenne et qu’ils puissent en discuter. Le moins que l’on puisse dire c’est que bordel, que cette fille pouvait être emmerdante quand elle s’y mettait, quelle joie parfois d’être son copain.

A ses propos sur le fait de ne pas le contraindre à devoir faire un métier dont il ne voulait pas, il retint difficilement une remarque désagréable, encore heureux non? C’était lui qui se levait tous les matins et qui rapportait l’argent à la maison, à partir de ce moment c’était à lui de choisir ce qu’il voulait. Il avait donné quand même à plier pour les gens, en première de liste maman hein, à cause de ses lubies qu’il était devenu médicomage. D’ailleurs même façon d’agir, ça donnait l’illusion qu’il était libre avec sa première phrase pour qu’au final, il y est un mais juste derrière. Il prit une profonde inspiration, essayant de ne pas lui voler dans les plumes «Je ne suis pas en train de te demander l’autorisation Sélénya.» De toute façon, quand bien même, il n’aurait pas eu la motivation suffisante pour redevenir Auror, il était infirmier uniquement parce que ça lui avait permis d’aider Sélénya, il était hors de question qu’il reste là à rien faire si elle n’était plus dans les parages à la fin de l’année. Retourner à Sainte Mangouste donc, outre le fait que ça aurait fait extrêmement plaisir à sa mère, ah bah ça, ça voulait aussi dire, à cause de cette guerre contre les moldus, ne pas compter ses heures. Elle n’avait donc pas plus la garantie qu’elle verrait son copain, ses excuses étaient donc totalement bidons. La phrase d’après en revanche, bien plus proche de la réalité selon lui, le fit grincer des dents «Tu préfèrerais donc que je sois lâche, que des gens moins formés que moi aux réalités du terrain se mettent en danger pour que nous puissions vivre tranquillement de notre côté ? Ça n’arrivera pas, que tu aies peur, c’est une chose et oui ça peut arriver que cela dégénère mais de toute façon, qu’on se le dise si nous ne faisons rien pour régler ce problème, il y aura des tas de couples voir de famille qui seront décimés.» comme il avait dit,  il ne demandait pas l’autorisation, il prévenait de ce qu’il comptait faire. et puis tu vois Amélie, je dis pas qu’il a pas peur en mission puisque Sol veille sur ses fesses, je fous pas la merde t’as vu? :grinning:. Il se crispa tandis qu’elle lui mettait un coup de pression pour essayer de le faire céder, c’était du chantage, ni plus, ni moins. Donc sous prétexte qu’elle n’aimait pas le métier d’Auror et qu’elle avait peur de ce qui pouvait advenir, elle lui demandait de choisir... Ah bah elle n’allait pas être déçu du voyage. «Le choix d’arrêter cette relation est entre tes mains. Si tu préfères ne pas vivre avec moi à cause d’un métier, c’est ta décision. Je ne changerais pas pour autant d’avis» Elle était fixée, il ne resterait pas planqué comme un tocard, ne cèderait pas plus à sa copine qu’il n’avait cédé à sa mère.  

Ne pas avoir de regrets plus tard. Si seulement les gens savaient à l’avance s’ils regretteraient ou non les choix qu’ils avaient faits, cette émotion n’existerait plus. Il fronça les sourcils, elle s’inquiétait trop, des choix des uns, des autres, des opinions de chacun, quelle importance cela avait-il en réalité. « Tu te souviens que de la même façon que tu es majeur et que par conséquent tu es en capacité de faire tes propres choix, chacun d’entre nous l’est aussi… Chacun fait donc ses choix en son âme et conscience et donc tu n’as pas à tabler sur le futur pour savoir si oui, ou non les gens vont regretter. » Il fallait vraiment qu’elle arrête de se prendre la tête, elle se minait le moral pour pas grand-chose. Elle n’avait aucun moyen de prévoir le futur, donc elle devait vraiment arrêter de faire des plans sur la comète surtout quand les plans étaient tous négatifs. Mieux valait il qu’elle boive du chocolat, peut-être qu’avoir un peu de chocolat dans le corps l’aiderait à être un peu moins négative.

Peut être qu’il aurait dû réfléchir avant d’aborder ce sujet. C’est malin ça, déjà qu’elle était d’une humeur à la limite de la dépression, il en rajoutait une couche. Pourtant le sujet aurait pu ne pas être compliqué. Pourquoi fallait il qu’elle en fasse toute une histoire ? Ah mais c’était la bonne question. A entendre Sélénya, c’était incompatible avec la vie de couple. Il ne parvenait à comprendre comment elle en arrivait à cette conclusion, elle était la fille d’un Auror, un père de trois enfants pas d’une seule de trois, qu’elle ait l’impression de ne pas avoir souvent son père à la maison, c’est normal c’était la fifille à papa et papa avait un métier prenant, parce qu’elle croyait quoi, que médecin c’était un métier où on finit à l’heure ? qu’il n’y a jamais d’imprévu et de garde la nuit ? Et bien c’était totalement faux Grigori confirme pire métier du monde . A la rigueur c’est vrai, il y avait le côté danger, mais puisqu’ils étaient tous les deux dans l’ordre du phénix, elle savait très bien qu’ils devaient agir pour le bien des sorciers et donc il se mettait déjà en danger. Il n’y avait rien de différents à avant, sauf qu’au lieu de faire ça gratuitement, il serait payé – bon et ce serait plus régulier mais c’est pas un bon argument.

Allelouya, elle lui demandait pas de changer d’avis, en même temps, il n’en avait pas vraiment eu l’intention  de changer d’avis, ça faisait longtemps qu’il réfléchissait à cela, ce serait donc un peu crétin de dire bon ça va je change d’avis, tu m’as convaincu. Qu’est ce qu’il voulait qu’elle dise, bah en fait rien du tout, il l’informait, comme il aurait pu dire j’ai envie de changer la peinture de la chambre d’amis, c’était pour communiquer, uniquement pour communiquer et ne pas faire de petits dans le dos de l’autre. Il la regarda, au moins elle ne voulait pas qu’il change qui il était pour elle, voilà qui était une très bonne nouvelle au moins elle ne se trompait pas sur la personne avec qui elle était en couple. Comment ça qu’on fasse comment ? comment ça être d’accord et subir ses choix. Non mais elle était à côté de ses pompes aujourd’hui, le chocolat chaud ça faisait des ravages au cerveau c’est pas possible. « Subir ? Sélénya c’est un métier d’accord ? Alors oui ça pourra arriver que je rentre pas des soirs, vois ça comme des voyages d’affaires pour le boulot, c’est pas le seul métier où ça peut arriver. Il n’y aura pas plus de danger qu’aujourd’hui. » Il n’allait pas lui mentir et lui faire croire qu’il n’y en avait pas du tout ça c’était faux mais ça ne changeait pas tant que ça. « Quant au fait de subir mes choix de vie, je crois que tu m’as connu en tant qu’Auror, t’étais bien contente que j’en sois un quand tu avais besoin d’aide. Dis toi qu’il y a plein de gens qui ont besoin d’aide. » Enfin le niveau affectif était quand même bien moins faible avec Sélénya et heureusement parce que Théo avait bien conscience que lorsqu’il avait été impacté émotionnellement, il avait été beaucoup moins bon dans ses missions, ayant plus peur pour elle qu’autre chose.

« Tu ne veux pas mettre un terme à notre relation. Tu viens pourtant à l’instant de la menacer Sélénya, c’est toi qui vient de dire que tu ne penses pas être capable de vivre ainsi. Si j’ai mal saisi le sens de cette phrase, j’ai hâte que tu étales ta science et que tu m’expliques ce que ça voulait dire. » Elle le prenait pour un jambon, elle était en train de le menacer mais pour passer pour la gentille, elle attendait que ça soit lui qui casse, n’importe quoi, il assumait ses choix, qu’elle fasse de même « On a toujours le choix. Là par exemple tu as le choix Sélénya, ne me fous pas ce choix sur le dos pour avoir la conscience tranquille. Je ne casserais pas, si quelqu’un doit arrêter cette relation parce qu’il ne s’y retrouve plus, ce sera à toi de le faire. » Les choses étaient dites, il la laissait faire ce qu’il voulait de sa vie et voir qui elle voulait, ce n’était pas pour que de son côté elle le bloque pour des raisons qui le dépassaient, comme s’il préférerait dormir ailleurs plutôt qu’avec elle… non mais un peu de jugeotte.

Par contre, elle se foutait complètement de sa tronche lorsqu’elle s’excusait. Il la fixa avant de pousser un soupir avant de répondre « Je crois que tu mélanges tout Sely, ce n’est pas moi qui veut te changer. Ce n’est pas moi qui veut que tu sois quelqu’un d’autre, ça c’est toi qui le désire. » Pourquoi n’était elle pas honnête avec même ? Pourquoi toujours essayer de tout lui remettre sur le dos alors que la seule à qui ça posait problème c’était elle ?

Il savait bien que c’était plus fort qu’elle de s’inquiéter mais elle n’avait aucun pouvoir sur la chose, elle devait donc faire confiance aux gens qui l’entouraient, pas pour bien s’entendre, cela étant quelque peu compromis mais plutôt de savoir se comporter en public pour éviter à cette pauvre Sélénya de faire tampon entre eux. Et ça, pour le coup, Théo s’en sentait capable.

En revanche, ce pour quoi il ne se sentait pas du tout capable c’était de se faire enguirlander par sa copine et se faire mener par le bout du nez parce qu’elle l’avait décidé ainsi. Et puis alors là, il n’y avait rien à faire, la réaction de la demoiselle ne lui plaisait pas du tout. Il lui lança un regard blasé lorsqu’elle essaya de s’en tirer avec le coup de s’excuser d’avoir voulu sortir du sous-sol. « N’importe quoi, comme si j’étais en train de dire ça. Je dis juste que des gens qui ont besoin d’aide et qui sont enfermés sont bien content d’avoir des Aurors pour les secourir et que tu as bien été contente de m’avoir quand tu en as eu besoin. Ça n’a aucun rapport avec le fait d’être tombé amoureuse, même si le fait que je sois auror ne t’a pas non plus empêché de tomber amoureuse pour être tout à fait honnête. » Elle ne pouvait le prétendre, sinon c’était comme cela pouvait être comparé au fait qu’elle s’était rapprochée de lui uniquement parce qu’il était infirmier, chose dont ils avaient déjà parlé, qui avait inquiété longuement Théo donc s’ils pouvaient éviter de revenir sur ce sujet fortement déplaisant et bien ça arrangeait le sorcier.

Pourquoi fallait il que le père de Sélénya soit un père absent. Elle construisait l’image de ce métier en fonction de son père, de ce qu’il lui avait fait vivre, sans chercher à voir plus loin que le bout de son nez. Elle était d’un agaçant en cet instant « Sélénya, ce n’est pas parce que ton père est comme ça que je suis pareil. Les aurors ne sont pas tous les mêmes. » Il pouvait lui donner des preuves avec ce qu’il connaissait « Si tu pars du principe que le métier définit que nous sommes, alors le fait que je suis médicomage comme ma mère voudrait dire que je suis comme ma mère, que je méprise Alcyone sous prétexte que c’est une fille ? Que le plus important, ça n’est pas les liens que l’on tisse mais les apparences et la gloire ? » Bon la gloire était peut être mal dit plutôt mener la famille toujours plus haut et toujours plus prestigieux mais bon dire la gloire ne vexerait pas maman si elle n’était pas au courant et il ne disait pas ça pour être désagréable. Théo reprit donc « Nous sommes d’accord pour dire que ça n’est pas le cas surtout la partie Alcy alors peut être que tu pourrais un peu me faire confiance. » Sans oublier qu’il avait eu le temps d’avoir trois enfants alors peut être que lorsqu’elle était enfant elle se couchait à 20h30, qu’il rentrait tard et qu’il partait tôt et qu’elle le loupait mais pour faire des enfants, il avait forcément été là. Mais puisque le sujet enfant était légèrement tabou, il allait peut être éviter de la ramener à ce sujet au risque qu’elle lui fasse un scandale, ce qu’il voulait éviter. Il lui lança un regard dépourvu de chaleur lorsqu’elle parla de ne pas se réjouir à cette idée, merci il avait remarqué tout seul comme un grand « J’essaie de comprendre de la même façon que toi tu essaies de comprendre. Ça ne fonctionne donc pas bien. » la faute à qui on se le demande.

Non mais ça c’était la meilleure, maintenant il la prenait de haut ? Ah non mais c’était une victime, il n’y avait pas à dire… la pauvre. Il prit une grande inspiration pour ne pas l’envoyer paître, ce qui aurait été bénéfique pour lui, puisque ça lui aurait permis de se détendre un peu mais qu’elle aurait forcément mal pris et après, il fallait réparer les pots cassés et il n’en avait pas spécialement envie. Il se contenta de la regarder se foutre de sa tronche, la laissant s’exprimer sans la couper, même si ça n'était pas évident. Il retint même un petit rire lorsqu’elle lui reprocha de ne pas la rassurer. « Ah parce qu’en plus tu comptes sur moi pour te rassurer ? Alors tu vois Sélénya, quand on compte sur une personne pour la rassurer, qu’on espère que les relations soient apaisées et que tout se passe à merveille, le mieux c’est de ne pas la pousser à nous larguer pour avoir la conscience tranquille. Je ne te demande pas de trouver cela merveilleux, je ne te demande pas non plus d’apprécier ou non mes choix… je te tiens au courant parce que je suis avec toi, que je vis avec toi et que jusqu’à ce que tu décides de me larguer, j’ai prévu de rester avec toi. Ce n’est pas moi qui ait emmené sur le tapis le fait de se séparer, c’est toi qui n’a pas confiance en moi et qui pense que je vais déserter la maison. Tu m’as connu en tant qu’Auror et pourtant quand je te disais que je passais le lendemain, pour t’aider à aller mieux, j’étais là. Ouvre les yeux, je ne t’ai pas abandonné et je ne t’abandonnerais pas plus dans le futur. »

C’était un scandale cette fille c’est pas possible. Elle était réellement déterminée à lui foutre sur le dos la rupture, en essayant de passer par un on… C’était bien mal le connaître, niveau tête de mule, c’était difficile de faire pire que le Greengrass et s’il fallait qu’il la reprenne sans arrêt, ça avait beau être agaçant et ne servir à rien et bien il se prêtait au jeu « Pas soit on arrête, c’est toi qui veut arrêter, pas moi. C’est toi qui a l’impression d’avoir un choix à faire, pas moi. » pour ce qui était des choix merdiques, ah bah ça… c’était pas sa faute à lui, c’est elle qui prenait le chou pour des foutaises.

Il se retint de lever les yeux au ciel lorsqu’elle parla de ne pas être celle qu’il voulait. Là encore, bien que l’envie de démonter ses arguments, à la vitesse où son esprit les formait, était tentant, il lui laissa le droit de réponses. En plus ça ne se faisait pas d’empêcher les gens de parler. « Donc tu voudrais, à t’entendre que sous prétexte que tu n’es pas d’accord je m’incline face à ta volonté. Tu as conscience que si j’étais ce genre de personne, je me serais incliné aussi face à mes parents et que notre couple serait complètement compromis ? » sans parler du fait qu’il serait avec une pimbêche sang pure sélectionnée par papa… ouai non maman clairement, ça serait maman qui aurait choisi… et avec une probabilité très forte qu’il soit père de famille… ouai un cauchemar rien qu’à imaginer et oui c’est pas le sujet. « Oui je sais comment tu as vécu les choses. Je ne te fais pas passer pour une personne égoïste un peu quand même je dis juste que le métier ne fait pas la personne et que je ne suis pas ton père ! Non tu n’as aucune bonne raison de réagir comme tu le fais parce que tu me connais, que merde je ne t’ai jamais donné une seule raison de douter de moi et pourtant tu le fais quand même ! »  

Il l’observa attentivement tandis qu’elle se mettait en boule dans le canapé avant de dire qu’elle était terrifiée… Avoir peur c’était une chose mais premièrement, la peur n’évitait pas le danger mais en plus, celle qui mettait en péril la relation, c’était elle donc le moteur de sa propre peur, c’était elle-même, la confiance qu’elle plaçait en lui et le fait de ne pas l’écouter lorsqu’il parlait. Il ne pouvait donc pas influer sur cette peur puisque les justifications pouvant la rassurer, il les lui avait fournies, elle mettait juste du coton dans ses oreilles pour ne pas les entendre… à partir de là, il ne pouvait pas faire grand-chose… excepté attendre qu’elle comprenne que ça ne changeait rien pour eux.

Cela faisait une différence uniquement parce qu’elle voulait voir une différence, surtout en ce moment où il ne faisait pas bon vivre pour les sorciers, peu importe la profession. Il n’était même pas en mission le jour où il avait pris tarif avec cette histoire de bracelet anti magie. Sans oublier cette peur pour Alcyone, accompagné de cette culpabilité de n’avoir rien pu faire pour lui venir en aide. Si les moldus ne faisaient pas de distinctions entre civils et sorciers visant à les attaquer, autant se jeter réellement dans la bataille et ne pas laisser les autres se mettre en danger pour lui. Mais bon, il semblerait que parler avec Sélénya était peine perdue. Elle ne voulait pas entendre et il n’était pas non plus le genre de personnes à faire marche arrière en voyant qu’il heurtait la sensibilité de quelqu’un. Non pas qu’il se moquait des avis des autres mais il ne faisait pas ses choix à travers la volonté des uns et des autres, ses choix n’appartenaient qu’à lui et il ne dérogerait pas à cet idéal, même par amour.

En grand prince de la mauvaise foi, il nota le fait de ressembler à sa mère comme une critique alors que très franchement, dans les grandes lignes, qu’on le compare à sa mère, il n’y voyait pas tant de mal que ça, excepté sur le point Alcyone et Soledad. Non parce qu’elle ne l’avait pas loupé la petite Mexicaine mais excepté sur ses points, sa mère, elle était quand même vraiment cool je te vois t’étrangler Amélie et il n’avait pas grand-chose à lui reprocher. Contrairement à Sélénya qui avait subi l’absence de son père pour un métier prenant, Théo n’avait jamais eu cette sensation et pourtant, médicomage – lorsqu’on a beaucoup d’ambition – pouvait pousser à ne pas rentrer à la maison. Il faut croire qu’il n’était pas ambitieux de son côté puisque Sélénya n’avait jamais eu à se plaindre de lui. Au moins, ils étaient d’accord sur un point, c’est important il faut le noter, il n’était pas comme le père de la demoiselle.  Voilà, elle pouvait juste s’arrêter sur ce point précis, ce point qui prouvait que la conversation n’avait pas le moindre sens et que ses inquiétudes étaient vaines. Il n’était pas son père, il n’y avait aucun risque qu’il soit comme lui. Il prit une profonde respiration avant de glisser,  essayant de ne pas paraître froid dans ses propos, même si ça n’était pas gagné du tout « Même dans l’hypothèse, peu probable, où tu as raison, que je me laisse  submerger par mon travail et par cette volonté de rendre le monde meilleur. » parce qu’autant il avait des griefs pour le père de sa petite amie vu la façon dont il avait été traité alors qu’avant ce jour, il faisait presque parti de la famille – comme quoi des paroles en l’air hein -  autant il comprenait parfaitement cette volonté de vouloir toujours faire plus pour le monde sorcier. « Je pense que tu es loin d’être du genre à laisser couler quand quelque chose ne te plaît pas. » cette discussion en était d’ailleurs le parfait exemple « Et tu seras parfaitement en mesure de faire entendre ta voix. » Elle aurait donc les clés en main pour rappeler qu’ils étaient ensemble et qu’il avait aussi le droit – ou devoir au choix – d’être à la maison. Mais bon, il se faisait pas non plus d’illusions, il était très bien chez lui et déjà à l’époque il n’avait jamais trop découché, il n’y avait aucune raison pour que ça change.

Elle se foutait de lui en fait ? Donc elle prononçait les mots qu’elle ne voulait pas arrêter cette relation mais s’ils avaient le choix, essayant de ne pas prendre la responsabilité de cette rupture seule mais en le mettant en tant que décisionnaire, mais elle lui demandait pourquoi il ne la croyait pas « C’est bien toi qui a abordé ce sujet, ça ne vient pas de moi ce truc de je ne sais pas si on aura le choix de se quitter ? A quel moment tu dis ça si tu n’as pas une idée derrière la tête. Ça n’est pas une question de ne pas te croire, c’est une question de bon sens, tu abordes le sujet excuse moi de ne pas trépigner de bonheur oui oui c’est une citation du roi lion et de ne pas laisser passer ce genre de propos sans rien dire. »  Pensif, il s’interrogea sur le fait que dans le couple, l’un avait pas son mot à dire. Ça dépendait du sujet supposait-il, pour certaines choses il acceptait de discuter, négocier et tout le tralala, pour d’autres, absolument pas. Le problème c’est que là en l’espace de quelques mois, ils abordaient les sujets où il ne négociait pas, la faute à qui ? les rpgistes  Pour le reste il laisserait sûrement plus couler que là. Il dû mettre un peu trop de temps à se décider avant de répondre puisqu’elle prit de nouveau la parole. Il mit quelques secondes avant de se décider à stopper la conversation une bonne fois pour toute « Sauf qu’elle n’impacte pas notre vie de couple. Ça n’a aucun rapport avec notre couple, de la même manière que tu fais le travail que tu veux, je fais celui qui me plaît. Je ne suis pas responsable de ta peur et oui, c’est TA décision de parler de l’avenir de notre couple quand je te parle d’un métier. »

C’est bien ce qu’elle était en train de faire, essayer d’imposer sa volonté en le menaçant plus ou moins de rompre s’il devenait Auror, non pardon pas de rompre, plutôt de lui dire qu’ils ne pourraient pas continuer ainsi s’il devenait Auror, cte bonne blague. La question à se poser c’est est ce qu’il y a vraiment des gens avec qui ça marchait ce genre de choses, parce qu’avec lui, ça ne fonctionnait pas mais alors pas du tout. Preuve en est, une fois encore il entendit ce qu’il avait envie d’entendre rétorquant « Parfait, puisque tu n’es pas une personne qui impose sa volonté aux autres, le sujet est clos. Merci de ta compréhension. » Oui, c’était petit, oui c’était totalement ironique mais de toute façon, il ne servait à rien de discuter trois ans. Seul l’avenir dirait qui des deux avait raison et alors pour le coup, Théo était convaincu qu’il ne serait pas du genre à délaisser sa copine pour son métier.