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Il faut que tu comprennes, tu es notre seule chance [Hestia] :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Maxime Whitefield
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Mar 13 Avr - 21:48
Il faut que tu comprennes, tu es notre seule chance
ft. Hestia

D’après ma nouvelle connaissance, Adèle, pour mes problèmes de potions, rien de plus simple, je devais aller voir Hestia. Mais moi Hestia, je ne lui avais jamais parlé de ma vie. Je savais vite fait à quoi elle ressemblait pour avoir assisté aux matchs de Quidditch Gryffondor Serpentard mais j’étais bien plus intéressé sur ma meilleure amie que sur les autres joueurs, alors les joueurs adverses, c’est rare que je les mémorise. Il semblerait aussi que ça soit la cousine de Kayla... je crois, j’aurais peut-être dû lui demander confirmation, sûrement qu’elle aurait accepté plus facilement si je connaissais son amie et sa cousine. Après tout, qui avait envie de passer des heures à confectionner des potions pour des gens qu’il ne connaissait pas ? Même si elle aimait les défis et les potions, je n’étais pas convaincue qu’elle accepte. Surtout quand ça faisait trois fois que je mettais la main sur des Serpentards, qui déjà avaient cette fâcheuse tendance à baisser les yeux sur l’écusson pour vérifier à quelle maison j’appartenais. Est-ce qu’il est socialement admis que l’on fasse manger sa robe de sorcier à des gens qui ont des petits problèmes à discuter avec d’autres gens ne faisant pas partie de leur maison ? Sûrement que oui. Néanmoins, s’ils étaient peu avenants au premier abord et qu’ils faisaient tous bien ressentir que Serpentard était au-dessus... de quoi on se le demande, ça n’était pas ça le pire.  C’est qu’ils me faisaient tous répéter ma demande, avant de sourire et de dire bon courage... et il est évident que ça n’était pas pour la trouver même si personne ne semblait vraiment savoir où se trouvait ce courant d’air mais bien parce qu’elle semblait avoir un caractère fort bien trempé la petite dame. Est-ce que je pouvais vraiment faire confiance à une fille que je ne connaissais pas ? Ne risquais-je pas de me faire voler dans les plumes par cette fille, je me posais vraiment la question, même si je dois admettre que je n’étais pas vraiment intimidée. Au pire, elle m’envoyait bouler et je reviendrais à mon point de départ, il n’y avait donc aucun courage à avoir.

Après une bonne partie de la matinée, où je faisais connaissance avec bon nombre de Serpentards qui n’avaient pas la moindre idée d’où se trouvait le courant d’air qui faisait – d’après Adèle – des miracles avec la potion, je finis par avoir un Serpentard de première année qui enfin savait où elle était et qui se sentait investit d’une mission à la hauteur de sa petite taille, à savoir me guider jusqu’à elle. En réalité, qu’il me dise l’endroit où elle se trouvait aurait largement suffit mais ce regard qui pétillait à l’idée d’aider, je n’avais pas le cœur à lui que je saurais me débrouiller. Et puis, il était serviable, c’était une bonne chose assurément. Je lui fis donc un geste de la main avant de lui dire dans un sourire « Je te suis. ».

Notre progression s’arrêta dans un couloir, où une sorcière était assise et semblait se passionner pour un livre. Je l’observai quelques secondes, essayant de trouver dans sa silhouette un détail qui me rappellerait Kayla, mais à mes yeux ça n’était pas fameux, en même temps ça n’était pas pratique puisqu’elle avait le nez plongé dans son livre. Je regardais mon guide « C’est elle. » Il hocha la tête avant de me dire qu’il me laissait me débrouiller dorénavant. Je devais bien dire que ça m’arrangeait, moins de personnes serait au courant de ce que je prévoyais de faire et moins de chance j’aurais d’être trahie et que ça revienne aux oreilles de Kesabel, ce qui serait une véritable catastrophe pour moi, pour faire simple, je pense que j’aurais du mal à m’en sortir vivante si ça venait à se savoir que j’avais l’intention de transformer Jack à ma manière, sans risquer sa vie. J’attendis que la personne qui m’avait accompagné soit parti et que je n’entende plus ni ses battements de cœurs, ni ses pas avant de m’avancer vers la sorcière. Comment exposer mon problème sans trop en dire et lui donner envie de m’aider. « Bonjour Hestia. » Voilà, dire bonjour ça me permettait  de réfléchir encore un peu et puis elle n’aurait pas l’impression d’être scruté sans raison, ce qui était franchement désagréable à vivre. Je me rapprochai, une fois qu’elle leva la tête de son livre, sentant sûrement que de toute façon, elle ne pourrait plus continuer à lire puisque j’avais décidé de lui parler et que lire quand quelqu’un a décidé de parler, à moins de réussir l’exploit de faire abstraction de tout, ça n’était pas vraiment possible. Le rai de lumière provenant de l’extérieur m’empêchait de voir son visage, impossible donc de savoir ce qu’elle pensait puisque j’étais encore un peu trop loin.  « J’ai un problème avec une potion et lors d’une discussion avec Adèle, elle m’a soufflé l’idée de venir te voir. Il semblerait que les potions ça soit ton truc et que tu pourrais me donner un coup de mains. » Oui alors par coup de mains, on s’entend, vu mes piètres capacités en matière potion, moi j’allais juste être la testeuse, on avait vu la dernière fois qu’il avait fallu faire des potions avec la team Gryffondor, notre triomphe venait plutôt d’un coup de chance plutôt que d’un talent immense. Non mais autant, il y a des sujets sur lesquels je me débrouillais fort bien, autant  dès qu’il s’agissait du scolaire, qu’on ne se mente pas j’étais pas la plus appliquée, ni la plus motivée, me contentant du strict minimum oui comme la rpgiste pour cette partie. Ça avait des bons côtés, me laissant pas mal de temps libres pour faire ce que je voulais, mais aussi des mauvais côtés puisque j’étais obligée de demander de l’aide pour faire des potions. Si je n’avais aucun mal à assumer le fait d’être un loup-garou, parce que pour moi c’était un peu comme le fait d’être une fille, une Gryffondor, d’avoir les cheveux bruns, ça faisait parti de ce que j’étais, devoir dire la raison de mon besoin de potion inodore, ça c’était plus coton, ça n’avait pas véritablement d’intérêt pour le commun des mortels. Avant de connaître la meute de Kesabel, ça ne me serait pas venu à l’idée de demander à quelqu’un de me confectionner ce genre de potions et la raison n’était pas glorieuse. Voilà pourquoi, il était plus facile de demander à une inconnue de me confectionner cette potion plutôt qu’à Soledad, parce que je n’avais pas très envie d’être jugée par quelqu’un que j’appréciais, me jugeant déjà bien assez en ce moment sans avoir besoin de voir la déception dans le regard de quelqu’un. Enfin peut être que je devrais envisager cette éventualité si Hestia n’était pas partante, je verrais bien.

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Hestia Carrow
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Lun 10 Mai - 22:35
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Maxime ◊ Hestia

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Lorsqu’elle avait fermé pour la dernière fois la porte de la demeure familiale des Carrow, Hestia n’avait absolument pas pensé aux conséquences de ses actes. Sur l’instant, la seule chose qui lui avait paru importante c’était qu’elle sorte de là, qu’elle s’éloigne de son père qui voulait faire d’elle sa marionnette et de sa mère capable d’assister à toutes ces horreurs sans broncher. Ensuite, une fois sortie de Sainte Mangouste, une fois toutes les traces de l’affrontement effacées, elle n’avait plus eu qu’une préoccupation en tête : oublier ses illusions brisées. Ne pas s’appesantir sur ce qu’elle venait de vivre. C’était bien sûr plus facile à dire qu’à faire mais Hestia avait vite compris qu’elle n’avait pas le choix, ses parents ne changeraient pas, il était beaucoup trop tard pour ça, et jamais elle n’accepterait d’emprunter pour eux un chemin qui bafouait tous ses principes. La Serpentarde le savait, son geste n’allait pas rester sans conséquences, elle n’était pas assez naïve pour croire qu’on pouvait tourner le dos à une famille aussi puissante que la sienne et s’en sortir impunément. Elle ne croyait pas un seul instant que ses parents accepteraient la situation sans rien dire. Mais s’il y avait une chose qu’elle avait appris de sa famille, c’était que pour les Carrow, l’image était tout. Alors elle était au moins sûre d’une chose, tant que ses parents ne seraient pas prêts à assumer l’idée que leur dernière fille leur avait volontairement tourné le dos, elle serait à peu près tranquille. Hestia en était consciente, à partir du moment où cette information circulerait parmi les sorciers, elle pouvait dire adieu à sa tranquillité à Poudlard. Il y aurait des rumeurs, des regards et des chuchotements sur son passages. Tout ce qu’elle exécrait au plus haut point. Mais ça au moins, elle savait que ça viendrait, qu’elle ne pourrait pas y échapper, alors ce déferlement de curiosité malsaine, elle s’y préparait et elle savait qu’elle pourrait l’affronter.

En revanche, ce qu’elle n’avait pas vu venir, ça avait été la réaction de Dimka. Pas un seul instant Hestia ne s’était imaginé que son meilleur ami puisse avoir quoi que ce soit à reprocher à sa décision. Autant dire que la chute avait été terriblement rude. La verte savait que son choix aurait des conséquences, il ne pouvait en aller autrement, mais elle n’avait pas un seul instant elle n’avait imaginé que Dimka puisse choisir de lui tourner le dos. En fait, l’idée que le slave puisse réagir ainsi ne lui avait même pas effleuré l’esprit. Elle ne lui demandait pourtant rien, même pas de lui afficher ouvertement son soutient, c’était ça le pire. Tout ce qu’elle voulait c’était que ça ne change rien, parce que ça ne devrait pas changer quoi que ce soit. Toute cette histoire ne concernait pas le Dimitrov, ni leur amitié. Mais apparemment elle s’était voilée la face, une fois de plus. A croire que Hestia finissait par trop en attendre des autres. Quelle mauvaise ironie, alors qu’elle ne s’attachait que rarement aux personnes qui l’entouraient. Maintenant elle savait pourquoi. La plupart du temps, elle finissait par être déçue. Et Dimka n’avait pas fait exception, son meilleur ami, celui en qui elle avait une confiance totale, avait choisi de la repousser. D’abord sans un mot, en se contentant de l’éviter, puis avec de vagues explications une fois qu’elle eut réussi à le mettre au pied du mur. Dans tous les cas, la conclusion était la même : il ne voulait plus qu’ils soient vus ensembles. Apparemment son nouveau statut d’héritière reniée était trop honteux pour la grande famille des Dimitrov. Dire que tout avait commencé avec cet idiot de Grigori, à croire que le destin s’amusait bien aux dépends de la verte. Elle, par contre, c’était loin, très loin, de l’amuser.

Cette conversation avait eu lieux quelques jours plus tôt seulement et il y avait encore des moments où Hestia ne se demandait pas si ça n’avait pas été qu’un simple mauvais rêve. Son meilleur ami n’avait pas pu lui faire ça. C’était quoi déjà les bases de leur amitié ? Pas de secret, pas d’attente, pas de jugement. Autant dire que le slave avait tout bafoué en l’espace de quelques minutes. Tout ça parce que la verte avait enfin eu le courage de tenir tête à sa famille, de leur arracher sa liberté pour se construire son propre chemin. Et lui, il lui avait refusé son soutien. Pile quand elle en avait le plus besoin. Alors depuis quelques jours elle ne décolérait pas, oscillant entre la déception et la rage, l’amertume et la peine. Elle lui en voulait, mais elle s’en voulait aussi à elle d’avoir cru qu’il pourrait passer au dessus de tout ça pour elle. Elle n’était plus assez bien pour Dimka Dimitrov, elle l’avait bien compris. Et maintenant ? Maintenant, Hestia ne pouvait pas dire qu’elle abordait sa nouvelle existence avec autant d’assurance qu’elle l’aurait voulu. Elle ne pouvait pas regretter sa décision et elle refusait d’en arriver là. Perde ses parents était une chose, ce n’était pas comme s’ils avaient été véritablement présents pour elle de toute façon, mais perdre son meilleur ami c’était autre chose. Elle ne s’y était pas préparée et même si elle refusait d’admettre que ça lui faisait incroyablement mal, les faits étaient là. Mais elle ne pouvait pas le montrer, elle refusait de laisser filtrer quoi que ce soit, ce qu’elle ressentait elle avait déjà assez de mal à le comprendre comme ça alors le montrer aux autres était impensable. Seules Thalia et Adèle étaient au courant, elles étaient les seules à savoir à peu près ce qu’il se passait dans sa tête, aux autres elle se contentait de son masque d’indifférence. Les rumeurs viendraient bien assez vite, elle comptait bien profiter du temps qu’il lui restait.

Et pour ça, elle cherchait surtout le calme et la solitude. Sauf que dans un château qui accueillait à la fois une école et une université magique, ça n’était pas une mince affaire. Quand plusieurs promos avaient cours en même temps le château était calme et il était aisé de trouver un coin tranquille, mais quand ce n’était pas le cas, il arrivait souvent à Hestia d’avoir l’impression que tout le monde se marchait dessus. Aujourd’hui était un de ces jours et la Serpentarde n’en pouvait plus. La salle commune des vipères lui avait paru bondée alors il avait été hors de question qu’elle y reste plus que nécessaire et son dortoir était occupé par ses camarades qui passaient leur temps à minauder, ce qu’elle détestait encore plus. Elle s’était donc résolue à sortir, un épais ouvrage sur les plantes rares et dangereuses dans les bras. Sa déception avait été terrible quand elle s’était rendue compte que toutes les salles des cachots, celles où elle avait pris l’habitude de se réfugier pour préparer ses potions, étaient occupées par des élèves certainement prêts à faire exploser leur chaudron. Pas moyen qu’elle assiste à ça, si affronter la potion démente d’Elise l’année dernière avait été une aventure, cette fois elle ne pourrait pas garantir qu’elle ne noierait pas un gamin dans son chaudron. La bibliothèque n’était même pas une option, elle avait cet endroit en horreur et puisque la météo écossaise avait décidé qu’il était plus amusant de faire continuer l’hiver avec des températures glaciales, elle ne pouvait même pas aller dans le parc ou les gradins du stade de Quidditch. Génial, vraiment. En désespoir de cause, elle finit par trouver un couloir tranquille quelque part au troisième étage où un banc solitaire n’attendait plus qu’elle. La salle des trophées n’était pas loin, c’était un endroit où les étudiants venaient rarement ce qui convenait parfaitement à la Serpentarde, ainsi elle serait enfin un peu tranquille.

Du moins c’était ce qu’elle avait cru. Bon, elle parvint tout de même à lire plusieurs chapitres de son ouvrage et à prendre quelques notes avant que des voix ne l’interrompent, elle n’allait pas se plaindre. Mais c’était bien la preuve que la tranquillité à Poudlard était un concept très relatif. Malgré tout, Hestia ne bougea pas, avec un peu de chance ces étudiants ne faisaient que passer et elle pourrait de nouveau se concentrer sur son livre. Bien sûr, ce ne fut pas le cas et après quelques instants de silence, elle entendit des pas s’approcher d’elle. « Bonjour Hestia. » Retenant un soupir, la Serpentarde consentit à relever ses prunelles de sa lecture. Elle découvrit une brune qui ne lui était pas tout à fait inconnue, elles s’étaient déjà croisées plusieurs fois dans le château mais elle ne se souvenait pas lui avoir déjà parlé. Bon, il fallait dire qu’elle n’était pas du genre à chercher la compagnie des autres, et puisque cette étudiante avait l’air d’être une Gryffondor elles devaient se croiser encore moins souvent qu’avec ses propres camarades de maison. « Bonjour. » Souffla-t-elle doucement. Sans être glaciale, la Serpentarde restait sur la réserve. Si l’étudiante l’avait trouvé ici, c’était qu’elle avait dû la chercher et donc qu’elle attendait quelque chose d’elle. Sauf que pour le coup, Hestia ne voyait pas vraiment de quoi il pourrait s’agir. Elle garda donc le silence pour pousser la brune à continuer d’elle même, la verte n’avait pas l’intention de diriger cette conversation surtout si on voulait quelque chose de sa part. C’était le meilleur moyen de s’engager sans s’en rendre compte dans un projet qui pourrait ne pas l’intéresser, alors elle préférait agir avec précautions.

« J’ai un problème avec une potion et lors d’une discussion avec Adèle, elle m’a soufflé l’idée de venir te voir. Il semblerait que les potions ça soit ton truc et que tu pourrais me donner un coup de mains. » A la mention d’Adèle, Hestia redoubla d’attention. Sa meilleure amie avait mentionné qu’une étudiante viendrait peut-être la voir par rapport à une potion. A ce moment là, Hestia devait admettre qu’elle n’avait pas fait grand-chose de cette information, peut-être aurait-elle dû, parce maintenant que l’étudiante en question se trouvait devant elle, elle ne se souvenait plus qu’elle en était la raison exactement. Ce fut uniquement le fait que la rouge parle d’Adèle qui empêcha la Carrow de lui dire d’aller voir ailleurs. Si Adèle lui avait dit de venir la voir c’était que son projet devait être intéressant, elle savait très bien ce qui piquait la curiosité de Hestia. La Serpentarde aurait peut-être dû maudire sa meilleure amie de vanter ses talents en potion auprès de la première personne qu’elle croisait, et encore plus pour l’engager dans un projet dont elle ne savait pas grand-chose, mais avant d’en arriver là elle attendait d’avoir plus d’informations. Sauf que les informations, la Gryffondor n’avait pas l’air décidée à les lui donner pour le moment. Très bien, il allait donc falloir qu’elle lui pose quelques questions pour se faire un avis. Elle referma son grimoire et leva le nez vers la lionne toujours debout. « Par problème avec une potion, tu veux dire pour les cours ? » Demanda-t-elle donc en premier. Par là, elle cherchait à délimiter la demande de sa camarade. De quoi parlait-elle exactement ? De potions qu’elles avaient vues en cours ? De potions qui se trouvaient facilement sur le marché ? Ou de mélanges plus complexes, voire jamais vu ? Clairement, il y avait une bonne et une mauvaise réponse, une qui intéresserait tout de suite la Serpentarde et l’autre qui la ferait passer son chemin. « Et par « te donner un coup de main », tu entends quoi exactement ? » Reprit-elle après une pause. Oh, là aussi c’était très important. Mais pas dans le sens où tous les autres élèves pouvaient le dire. Si certains refusaient de se retrouver avec tout le travail à faire, Hestia c’était plutôt l’inverse. Elle refusait d’avoir une élève peu douée sur les bras qui ferait des conneries qu’elle devrait ensuite rattraper. Clairement, elle préférait travailler seule. Alors autant mettre les choses au clair tout de suite. « Maxime, c’est ça ? J’espère qu’Adèle t’a précisé que je ne faisais pas dans le tutorat, sinon tu risques d’être déçue. » Elle avait vu assez d’élèves faire fondre leurs chaudrons pour savoir que dès qu’il était question de tutorat, elle ferait mieux de passer son chemin.  

CODAGE PAR AMATIS


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Maxime Whitefield
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Lumos
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Lun 26 Juil - 21:33
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Je la dérangeais, c’était une certitude. Pourtant, je n’avais pas été désagréable ou alors je ne maîtrisais plus rien. Il n’empêche qu’elle n’avait pas spécialement envie de me parler et que je parle, surtout cette partie je dirais. Enfin ça, c’était jusqu’à ce que je mentionne Adèle. A partir de là, il semblerait que j’ai déclenché quelque chose chez Hestia puisqu’elle semblait écouter attentivement. Purée, c’était la formule magique mais en mieux que s’il te plait merci, trop cool. Par contre, une fois que j’eus fini de parler et bien, je ne savais pas à quoi m’attendre. M’avait elle écouté par politesse, ouai je sais c’est dingue mais il y a des gens même quand on les soûle ils écoutent. C’était clairement pas mon cas, moi je regardais partout et je trouvais une excuse pour me tirer. Oui bah ça craint mais c’est toujours mieux que de rester quand ça ne nous intéresse pas.

Bon, ça ne serait pas pour tout de suite que j’aurais le droit à [i]mais c’est avec plaisir que je vais te donner un coup de mains. Non, elle préféra me poser une question et je la regardais dépassée par cette dernière. Non mais quand même si ça concernait les cours, je serais pas aller voir une parfaite inconnue, j’aurais fait suer mes connaissances Kayla en les achetant avec de la bouffe définitivement Kayla pour qu’ils cèdent et accepte de m’aider. Autant mettre les choses au clair directement, qu’elle ne pense pas que j’avais besoin d’aide pour le scolaire, enfin si ça aussi, mais ça n’était pas la raison de ma présence « Non, non, ça n’a aucun rapport avec mes cours, ça n’a de rapport avec aucun cursus, c’est en dehors du scolaire. C’est juste pour moi. » Oui ça faisait très égoïste mais j’allais pas lui faire gober qu’un professeur avait demandé cette potion, c’était pas crédible une seule seconde.  

Zut la seconde question était pas mieux. Ah c’est sûr qu’elle n’avait pas été posé innocemment, il y avait là une réponse qu’elle attendait. Le problème c’est qu’il fallait vraiment pas que je me trompe sur la réponse au risque d’aller devoir demander de l’aide à Sol… Non vraiment, ce scénario il me semblait complètement pourri, si je pouvais l’éviter, ce serait parfait. « D’accord, le terme est mal choisi. J’aurais besoin que tu crées une potion pour moi, je n’ai vu aucun livre faisant mention de ce type de potion et je ne suis pas certaine que ça soit faisable mais je me suis dit qu’il fallait bien que je tente. »  Enfin que je fasse tenter, moi je ne tentais rien du tout, enfin si je pouvais essayer de trouver les livres traitant du sujet, pour sûr que c’était dans mes cordes de fouiner partout jusqu’à dégoter ce qu’il me fallait. Tout plutôt que de rester devant une table à attendre qu’un mélange nauséabond s’épaississe, encore moins si derrière c’était un échec « Ce n’est pas un petit délire de ma part, une envie de changer ou des envies de grandeur, c’est vraiment utile pour moi. » et pas que pour moi d’ailleurs. C’est moi qui m’y collait parce que c’est moi qui m’inquiétait mais pour sûr que Jack serait intéressé de savoir que j’allais pas envie de lui arracher la tête… Euh quoi qu’attends, ça arrivait quand même régulièrement ce genre d’envie. D’accord, j’aurais l’envie mais je ne tenterais pas de mettre à exécution, c’est bien ça.

Hestia avait reprit une nouvelle fois la parole pour parler de précisions d’Adèle. Est-ce qu’elle l’avait fait ? Euh, aucune idée, c’était possible, je ne dis pas mais j’avais eu l’information que je voulais à savoir aller demander à Hestia, douée en potion, possible qu’elle aide. Le reste, comment dire que je n’écoutais déjà plus. « Je ne veux pas d’un tuteur, autant l’admettre directement, je ne suis pas assez douée pour aider. Je te ferais perdre du temps et de la patience, je n’ai ni le temps, ni l’envie de me lancer dans l’art de la potion et si tu devais m’expliquer tout, on n’aurait jamais fini pour juillet. » Voilà comme ça au passage, on avait glissé sans aucune subtilité – en même temps, c’est fatiguant d’être subtil – qu’il fallait qu’elle ait réussi – si elle acceptait bien sûr – avant juillet, le 5 juillet pour être précis, sinon ça n’avait aucun intérêt. Encore que, je devrais pouvoir essayer de négocier la date avec Jack pour lui dire que je n’étais pas prête du tout, ce qui le ferait ronchonner parce qu’il en avait marre d’attendre. Oui oui, il était con, ça personne en doutait. Et derrière, il fallait négocier avec casse burne en puissance, j’ai nommé Kesabel. Ouai donc si elle pouvait réussir la potion avant Juillet, ça m’arrangeait parce que mes chances de réussite quand il s’agissait de négocier avec Loup Alpha oh bah ça frôlait les 2%.

Le truc c’est qu’elle avait bien trop peu d’information pour voir où je voulais en venir et elle ne pouvait choisir de m’aider si elle avait le quart d’un puzzle. Je prenais place à ses côtés, sentant que ça allait durer un petit temps et je commençais déjà par expliquer ce qu’il me fallait « J’aurais besoin que tu créées une potion tue-loup » ouai ça pouvait paraître nul dit comme ça, je suis bien d’accord, plein de gens y arrive, bon pas moi bien entendu, j’enchainais donc avant qu’elle ne se dise pas intéressé « Le problème de cette potion c’est qu’elle est toujours fabriquée de la même façon et elle a une odeur très caractéristique, une odeur qui s’imprègne je dirais. J’aurais besoin que cette potion soit indétectable à l’odeur » Oui ça faisait très, j’ai des envies bizarres. Est-ce qu’il était nécessaire, réellement nécessaire de lui dire que j’étais un loup-garou et pourquoi j’avais des lubies de ce genre ? Je ne pense pas. Déjà avant de lui en dire plus sur qui j’étais, à moins qu’Adèle l’ait fait à ma place, j’avais deux choses à lui demander. « Est-ce que tu crois que c’est faisable ce genre de potions ou si ça n’a pas été inventé, ça n’est pas possible ? » J’espérais que c’était surtout parce qu’aucun loup-garou n’en avait fait la demande avant… en même temps, ils ne devaient pas courir les rues les petits loups dans une meute de cinglé et moi j’avais eu le chic pour m’en dégoter une gratinée de meute et en plus de devoir en mordre un, horrible soirée en perspective « Et surtout, est ce que ça t’intéresse de tenter l’expérience ou tu as besoin de plus d’éléments pour te décider ? » parce que c’est vrai, je ne lui avais pas donné beaucoup d’éléments, préférant savoir si ça la chauffait avant d’en dire plus ou si je perdais mon temps avec quelqu’un qui n’en avait rien à faire de ma demande.


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Jeu 23 Sep - 21:37
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Le château de Poudlard n’avait jamais été un modèle de quiétude. Pour y avoir passé sept ans, Hestia le savait parfaitement. Déjà quand elle y était élève il en allait ainsi, c’était simple, il s’y passait toujours quelque chose, et maintenant que l’université et le collège avaient été réunis c’était pire encore. Mais si auparavant il était possible d’y trouver des moments de calme, désormais c’était une mission impossible. Du jour au lendemain, la notion de tranquillité était devenue une notion totalement abstraite. Pour quelqu’un comme la Serpentarde, qui ne recherchait que rarement la compagnie des autres -et quand c’était le cas il s’agissait de personnes triées sur le volet- ça relevait presque de la torture. Aujourd’hui en était l’exemple parfait, la Grande Salle, la salle commune, les cachots dans lesquels Hestia avait l’habitude de se réfugier pour trouver un peu de calme, chaque pièce de Poudlard semblait avoir été prise d’assaut par les étudiants qui semblaient tous ressentir en même temps le besoin de parler fort et de gesticuler dans tous les sens. L’horreur. La verte en avait été réduite à s’installer sur un banc au beau milieu d’un couloir du troisième étage pour pouvoir se plonger dans son livre en paix. Au fond, elle ne s’en plaignait pas, c’était elle qui avait choisi délibérément de ne pas aller à la bibliothèque. Là elle aurait trouvé de la place et du calme, mais elle ne supportait pas cet endroit, elle trouvait le silence des lieux trop oppressant alors elle y passait le moins de temps possible. Et au moins, dans ce couloir elle était tranquille, elle n’avait pas à ignorer les bavardages futiles de ses camarades ou passer pour l’asociale de service à force de refuser de participer aux conversations -ce qui, là encore, ne la dérangeait pas réellement.

Mais, comme toute bonne chose avait une fin, l’instant de grâce fut interrompu par des éclats de voix, puis la présence d’une étudiante de Gryffondor qui s’avança à ses côtés, apparemment décidée à entamer la conversation avec elle. C’était une brune qu’elle connaissait de vue pour l’avoir très souvent aperçu en compagnie de sa cousine Kayla, sûrement étaient-elles proches, ce qu’elle savait d’elle s’arrêtait là et elle n’avait jamais vraiment eu l’intention d’en apprendre plus. Au moins, Hestia était-elle parvenue à lire quelques chapitres de son grimoire et à prendre des notes avant d’être interrompue, elle pouvait s’estimer heureuse. Comme souvent lorsqu’elle se retrouvait face à une personne qu’elle ne connaissait pas, la Serpentarde laissa sa camarade prendre la parole en premier. Elle préférait se montrer prudente et attendre de savoir la raison de cette rencontre avant de dire quoi que ce soit. Sûrement eut-elle raison car elle apprit rapidement deux points intéressants. D’abord, la Gryffondor venait de la part d’Adèle, ce qui remua dans sa mémoire quelques souvenirs à propos d’une élève qui avait besoin d’une potion, et lui indiqua dans le même temps que la brune était certainement digne d’attention. Si Adèle en avait jugé ainsi, Hestia lui faisait confiance. Ensuite, elle apprit que la rouge avait bel et bien besoin d’une potion, ce qui conforta la Serpentarde dans son idée de la laisser prendre les rênes de la discussion. Ainsi, la verte avait le champ libre pour poser toutes les questions qu’elle voulait avant de s’engager dans quoi que ce soit. Elle faisait confiance à Adèle, si celle-ci l’avait envoyé la voir c’était que son projet avait dû lui paraitre intéressant, mais pour pouvoir en juger elle avait besoin d’en savoir plus. Puisque la Gryffondor ne semblait pas vraiment motivée à donner toutes les informations d’un coup, Hestia allait devoir s’efforcer de poser les bonnes questions.

Maxime -puisque Hestia fini par se souvenir de son prénom- avait besoin d’une potion, ça tombait bien c’était son domaine, mais encore fallait-il que son projet soit intéressant. Si c’était pour se retrouver à lui procurer de la pimentine ou jouer les professeurs, la verte passait son tour. Elle aimait les potions mais il ne fallait pas exagérer non plus. « Non, non, ça n’a aucun rapport avec mes cours, ça n’a de rapport avec aucun cursus, c’est en dehors du scolaire. C’est juste pour moi. » Bon, c’était déjà ça de gagné. De ce qu’elle savait, Maxime n’était pas dans le même cursus qu’elle, ce qui aurait voulu dire que les potions qu’elle était susceptible de travailler n’auraient pas été aussi intéressantes que celles étudiés en sciences magiques. Autant dire que ça n’aurait absolument pas intéressé la Serpentarde. Si ce n’était pas pour les cours, c’était déjà un bon point, ça ouvrait bien plus de possibilités. « Je vois. » Souffla-t-elle avec un hochement de tête. Elle restait tout de même prudente sur sa manière d’aborder cette conversation. Maxime avait piqué sa curiosité et obtenu son attention mais ça ne voulait pas dire pour autant qu’elle allait se lancer les yeux fermés dans son projet. Avant de décider de quoi que ce soit, il y avait encore quelques points à mettre au clair. Notamment sur la place qu’elle était censée jouer dans tout ça. Lui donner un coup de main ça pouvait vouloir dire tout et n’importe quoi. Avait-elle besoin que Hestia lui fasse la potion ou qu’elle l’assiste ? Sans grande surprise, la seconde option n’était pas au goût de la verte. « D’accord, le terme est mal choisi. J’aurais besoin que tu crées une potion pour moi, je n’ai vu aucun livre faisant mention de ce type de potion et je ne suis pas certaine que ça soit faisable mais je me suis dit qu’il fallait bien que je tente. » Encore une bonne réponse, peut être que cette conversation n’allait pas être un échec finalement. Et ça semblait même encore mieux puisque Maxime parlait carrément de créer une potion. Pas seulement de suivre une recette dans un grimoire, ou d’en améliorer une, mais bien de partir de zéro. Si elle voulait obtenir toute l’attention de la Serpentarde, elle ne pouvait pas mieux s’y prendre. « Ce n’est pas un petit délire de ma part, une envie de changer ou des envies de grandeur, c’est vraiment utile pour moi. » Hestia fronça légèrement les sourcils, en signe de réflexion, pas de mécontentement. Maxime n’était pas la première à venir la voir avec un projet de création de potion. Actuellement la verte travaillait toujours sur un mélange pour aider sa sœur sirène, projet qui avait connu quelques contretemps mais avançait tranquillement, et également sur une potion pour annuler le lien magique qui existait entre Dimka et son frère. Enfin, ce projet là n’avait jamais réellement donné de résultat et maintenant que le slave lui avait fait comprendre qu’il ne souhaitait plus la voir, elle n’avait plus l’intention de se pencher dessus. Tout ça pour dire que la création d’une potion n’était pas exactement un évènement exceptionnel dans la vie de la Serpentarde, alors Maxime n’avait pas besoin de se perdre autant en explications. « Je dois m’inquiéter que tu ressentes le besoin de te justifier ? » Autant de justifications ça pouvait vouloir dire deux choses : soit elle s’apprêtait à lui demander une potion particulièrement stupide, ce qui allait mettre la verte en rogne. Soit elle voulait lui demander quelque chose de dangereux, et là il y avait de quoi se méfier.

« Je ne veux pas d’un tuteur, autant l’admettre directement, je ne suis pas assez douée pour aider. Je te ferais perdre du temps et de la patience, je n’ai ni le temps, ni l’envie de me lancer dans l’art de la potion et si tu devais m’expliquer tout, on n’aurait jamais fini pour juillet. » Ah, parfait. Voilà qui arrangeait grandement la Serpentarde. Non seulement Maxime n’était pas du genre à croire qu’elle pouvait créer des potions de zéro en claquant des doigts, contrairement à beaucoup d’élèves qui provoquaient immanquablement des catastrophes. Mais en plus elle n’avait même pas dans l’idée de lui apporter un coup de main. Ca aurait pu faire râler n’importe qui, mais pas Hestia. Peut-être aurait-elle dû exiger de la rouge qu’elle l’assiste dans son projet, ne serait-ce que pour couper des ingrédients, une tâche accessible à tout le monde, mais au fond ça l’arrangeait. La Serpentarde n’avait aucune envie de devoir surveiller les faits et gestes de la Gryffondor, ni de devoir repasser derrière elle pour s’assurer qu’elle ne faisait pas de bêtises. Pour le coup, la verte préférait amplement travailler seule. Elle hocha la tête. « Tant mieux, je préfère travailler seule, je n’ai pas l’âme d’un professeur. Ni la patience, ni la pédagogie, ni… Hum, rien de tout ça. » Inutile de continuer sur cette lancée. Des défauts, Hestia en avait plein, elle ne se faisait pas d’illusions à ce sujet, mais ce n’était pas pour autant qu’elle devait les exposer à la Gryffondor. Elle n’avait pas l’intention de lui demander des cours de potion alors elle n’avait pas besoin de savoir tout ça. Bon, après il lui suffirait de demander à Kayla pour en savoir plus, mais là n’était pas la question.

Mentalement, Hestia nota le mois de juillet comme date butoir. Elle ignorait encore tout de la demande de sa camarade, apparemment elle aimait bien tourner autour du pot, et n’avait pas encore accepté quoi que ce soit, mais elle prenait toutes les informations possibles afin de pouvoir prendre sa décision le moment venu. Pour le reste, elle observa Maxime en silence pour la pousser à se décider. « J’aurais besoin que tu créées une potion tue-loup. » La verte eut une moue étonnée. C’est tout ? Une simple potion tue-loup ? Bon, d’accord cette potion n’avait rien de simple, mais Hestia avait confiance en ses capacités. Et puis si la rouge avait besoin de cette potion, elle était assez facilement trouvable dans le commerce, d’ailleurs Giulia en proposait dans sa boutique. Si c’était un problème d’approvisionnement, Hestia pouvait très bien lui en fournir. Si c’était ça, inutile d’en faire des tonnes. « Le problème de cette potion c’est qu’elle est toujours fabriquée de la même façon et elle a une odeur très caractéristique, une odeur qui s’imprègne je dirais. J’aurais besoin que cette potion soit indétectable à l’odeur. » Oh, voilà qui changeait tout et expliquait bien des choses. Hestia se redressa, une potion tue-loup était déjà un exercice compliqué, mais la modifier pour en effacer l’odeur, voilà qui promettait d’être un sacré défi. « Est-ce que tu crois que c’est faisable ce genre de potions ou si ça n’a pas été inventé, ça n’est pas possible ? » Hestia prit le temps de réfléchir avant de répondre. Des potions, elle en avait étudié des dizaines, des centaines même, ainsi que leurs variations. Elle s’était penchée sur l’amélioration de nombreux mélange et aussi sur la création de philtres totalement inventés. Mais malgré tout ça, elle n’avait jamais entendu parler d’une potion tue-loup qui aurait été débarrassée de son odeur. D’ailleurs elle n’avait jamais fait attention au fait que cette potion laissait une odeur qui la personne qui l’ingérait, il fallait dire que les rares sorciers qui venaient en acheter à visage découvert à la boutique ne se montrait jamais très loquaces. A part que le philtre du mois précédent leur avait donné entière satisfaction, elle ne savait jamais rien de plus et elle ne posait pas de questions. « Je ne crois pas que ça ait déjà été inventé. Ou si c’est le cas, aucun livre n’en parle. » Et elle en avait lu des livres de potions, par dizaines encore une fois. « Mais ça ne veut pas dire que c’est impossible. » Oh non, ça voulait dire qu’elle avait l’opportunité de relever un défi qui n’avait encore jamais été réussi.

Il n’empêchait que tout ça, ça posait tout de même question. Faire une potion tue-loup, ce n’était pas rien, mais la modifier juste pour une question d’odeur, ça faisait tiquer Hestia. Et apparemment un peu trop longuement au goût de maxime qui reprenait déjà. « Et surtout, est ce que ça t’intéresse de tenter l’expérience ou tu as besoin de plus d’éléments pour te décider ? » La verte sorti de ses réflexions pour se concentrer sur sa camarade. Elle l’observa un instant en silence. Oh, la question de tenter l’expérience ne se posait même pas, il suffisait de parler à Hestia de potion jamais créé pour qu’elle soit intéressée. A ses yeux, toutes les opportunités étaient bonnes à prendre. Ce ne serait peut-être pas un défi aussi important que le mélange sur lequel elle travaillait pour Thalia, mais ça restait un défi qui réveillait son ambition. Elle n’avait jamais su résister à ça. En revanche pour ce qui était des informations dont elle avait besoin pour se décider, Maxime avait raison, elle devait en savoir plus. Si elle comptait dire oui, elle devait savoir dans quoi elle mettait les pieds. La première fois qu’elle avait accepté ce type de projet, elle avait travaillé à vue et avait fini par se retrouver dans une situation particulièrement déplaisante avec sa propre sœur. « Pourquoi cette demande maintenant ? » Demanda-t-elle finalement. D’autres questions lui venaient en tête, mais celle-ci l’intriguait le plus. Elle reprit « La potion tue-loup existe depuis des décennies et si elle n’a jamais été modifiée jusqu’à maintenant c’est qu’elle remplit bien son rôle, alors pourquoi vouloir la modifier ? Ce n’est pas sans risques. » Ca elle n’allait certainement pas dire le contraire. Elle avait beau maitriser la préparation de la potion tue-loup, elle savait que le moindre changement pouvait avoir de grandes conséquences. Un seul ingrédient différent pouvait neutraliser les effets de la potion d’origine. De son point de vue, modifier le philtre qui permettait de maitriser un loup-garou simplement pour lui ôter son odeur était prendre un risque inconsidéré. Mais Maxime n’avait pas l’air d’une sorcière stupide, ça elle avait dû y penser avant elle, sa demande devait donc avoir une raison plus importante que ce risque. « Ne te méprends pas, ça m’intéresse de bosser sur cette potion, mais j’ai besoin de savoir où je mets les pieds. » Pour quelle raison un loup-garou voudrait-il camoufler l’odeur de sa potion tue-loup ? Une raison dangereuse, Hestia n’avait pas grand mal à l’imaginer et en acceptant de faire cette potion, la verte se retrouverait impliquée. En savoir plus se révélait donc plus que nécessaire, c’était vital. « Après tout, on parle de loups-garous, non ? » Elle n’en côtoyait pas régulièrement, du moins pas qu’elle le sache, mais vu certaines meutes, elle savait qu’il fallait se méfier.

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Maxime Whitefield
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Jeu 16 Déc - 21:23
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Elle voyait ? C’est quoi cette réponse de merde ? Est-ce que je pouvais faire remarquer que ça, je m’en serais douté qu’elle n’était pas aveugle et que c’était certainement plus simple pour faire des potions. Ouai non, à coup sûr elle avait pas d’humour et elle allait prendre la mouche, on va éviter de se mettre à dos quelqu’un qui peut nous aider. Raah que c’était dur de ne pas dire que moi aussi je voyais tout un tas de chose, mais pas comment faire une potion. et en plus tu tends le bâton avec ton histoire de yeux fermés… t’abuses XD
Alors que j’expliquais ce pourquoi j’étais là, le fait qu’il n’y avait nulle part une trace de personne ayant fait ce genre de potions, que ça n’était pas pour lui voler son travail et le faire passer pour le mien. Oulah  non moi la gloire, je ne la voulais pas, je voulais rester dans ma petite vie tranquille, pas si tranquille que ça, avec mon job d’étudiante… qui allait sûrement être un job tout court… enfin sauf si, mince comment elle s’appelait l’associé de Soledad on va l’appeler Bérénice parce que j’avais pas mémorisé quelle truffe, moi je l’assume pas comme perso je te jure donc sauf si Bérénice revenait, là peut être qu’il faudrait un autre job et que je pouvais piquer les idées d’Hestia… Ouai non oubliez idée de merde, la première personne qui me demanderait comment j’avais fait ça, je la regarderais tel Nemo. Pourquoi elle fronçait les sourcils ? Quoi, ça n’était pas une bonne raison l’utilité de la potion pour ma personne, très égoïstement. D’abord ma pomme, après je m’occuperais des avancées qui pourraient changer la face du monde – quand je serais à la retraite par exemple et que j’aurais rien de mieux à faire de ma vie. Non mais attendez, elle était gonflée la Serpentarde, c’était la reine des silences oppressant, si si c’est oppressant et des froncements de sourcils et en plus elle se permettait des commentaires sur le fait que je me justifiais. Dis donc pauvre truffe, si tu faisait pas la tronche pour rien, j’aurais peut être pas eu besoin de me justifier. Oui je ne l’avais pas dit, c’est bien hein, je faisais des progrès. « Si tu me disais oui directement, je ne me justifierais plus tu sais. » et voilà retour à l’envoyeur, non mais ho. Adèle elle avait totalement manqué le coche, elle pouvait pas me dire que sa pote était comme ça ?

C’est pas grave, on allait passer outre ses remarques désobligeantes et on allait faire l’effort ne pas rétorquer. Il fallait penser aux résultats, potentiellement ça allait sauver la vie de Jack… Je devrais faire une liste de tous les trucs que Jack allait me devoir pour les efforts surhumains que je faisais pour lui. En fait il allait me payer une maison, voilà ça c’était une bonne idée… avec quel fric ? On en est pas encore là. Déjà avant toute chose il me fallait cette potion et ne pas faire croire à Hestia que j’allais rester bien sagement à ses côtés pendant qu’elle la confectionnait, ouai non ça j’étais incapable de rester assise à rien faire, j’allais devenir folle et la rendre folle donc le mieux c’était encore qu’elle se démerde. D’après le petit éclat dans son regard, il semblerait que la solution j’en foute pas une plaise à Hestia. Alors ça m’arrangeait bien cette histoire. Ah oui elle pouvait me sortir tous les arguments qu’elle voulait, travailler seule, pas l’âme d’un professeur ça tombe bien je suis une élève pourrie j’écoute jamais rien, moi non plus la patience pas mon fort, la pédagogie, aucune idée de ce que c’est. « Parfait alors ! » Une grosse victoire que d’apprendre que j’allais pas devoir simuler que j’étais intéressée par ce qu’elle faisait non non moi seul le résultat m’importait.


A la mention de la potion que je voulais, la tronche d’Hestia changea, cache ta joie ma pote hein. Non mais elle m’avait pas écouté surtout, j’avais dit que c’était pas une potion trouvable dans les livres, elle se doutait bien que la potion tue loup je la trouvais dans les livres – et puis même que j’avais même pas le droit d’en prendre donc elle ne me servait à rien. J’allais devoir donner plus d’informations parce que j’allais me retrouver avec une potion lambda, j’allais me faire arracher la tête par Kesabel et c’était trop tôt pour que je fasse suer Toni toute sa vie. Je mentionnais donc les modifications que je voulais faire apporter à ma future potion, une histoire d’odeur, une histoire de loup quoi. Est-ce que ma requête était seulement possible ? Moi les potions à part en prendre avant de connaître la meute de Kesabel, je n’y connaissais pas grand-chose. Si à la rigueur, si un jour il y avait un concours sur comment reconnaître une potion à l’odeur, je serais incollable mais pour le reste, je n’étais pas douée, peut être parce que les cours en règle général, ça ne m’avait jamais intéressé. Au moins, Hestia allait dans mon sens, ça n’avait pas été inventé à sa connaissance, je ne lui faisais pas perdre son temps du coup, enfin si bien sûr que si, mais pas parce que j’avais mal cherché. Ça n’était donc pas impossible, mon regard s’éclaira. Ça c’était une bonne nouvelle parce que sans cette potion j’étais dans une impasse.

Si j’aurais voulu m’en sortir sans la moindre question de sa part, qu’elle dise oui et basta, il faut croire que ma bonne étoile ne m’avait toujours pas trouvé. Elle y mettait pas du sien celle là aussi. J’écoutais ses propos, pourquoi maintenant, parce que demain il serait trop tard. J’étais au courant que ça existait depuis des décennies et pour ce que j’en savais, les loups-garous avaient décidé de ne pas avoir la côte, de vivre en marge de la société, pour des raisons qui leur étaient propres bien sûr mais en faisant cela, ils se passaient volontairement de l’aide de sorciers plus compétents et la potion n’évoluait pas. Pourtant la première parole à laquelle je répondis ce fut la question du risque « Le risque n’est clairement pas un problème pour moi. » Non, ce que je faisais avec cette potion et les effets irrémédiables qu’elle pourrait avoir, ça me regardait et je vivrais avec mais je prenais mon destin en main et je ne laissais personne me dicter ma conduite. Je me doutais bien qu’elle avait besoin de savoir où elle mettait les pieds. J’eus un sourire en l’entendant parler de loup-garou « On parle de moi surtout.  Personne d’autres n’a besoin de savoir. » c’était même plutôt l’inverse, plus de personnes au courant il y avait et plus ça risquait de me retomber sur le coin du museau. Je reprenais donc la parole. « J’en ai besoin maintenant parce qu’en juillet, j’aurais besoin d’une potion et qu’aucun des loups-garous que je fréquente ne sache que j’ai bu cette potion. Le risque si je la prends me paraît moindre par rapport au fait que je ne la prenne pas. C’est important pour moi. » et pour la vie de Jack mon pnj préféré mais ça on allait peut être éviter de dire que je risquais de charcuter un étudiant, pour peu que ça se répète et que je me paye une réputation de massacreuse en puissance, merci bien.  C’est bon j’avais donné assez d’infos où madame avait besoin que je mette des mots sur chacune des actions qui me poussaient à demander une potion à quelqu’un d’autres que Soledad – qui clairement aux yeux de Maxime est la meilleure hein – afin que mon employeuse évite de mettre son nez dans mes affaires et se poser les mauvaises questions. Là, où l’image qu’avait Hestia de moi, même négative je m’en remettrais. « c’est tout bon, t’es d’accord ? Tu penses que tu pourras le faire avant juillet ou faut que je cherche quelqu’un d’autres ? » Hum attendez que je réfléchisse,  est ce que dans tous les cas elle ne pourrait pas m’être utile ?  « Tu saurais à qui je dois demander sinon ? » Ouai si elle aimait les potions elle était peut être dans un club de potionneux – si ça devrait exister ce mot -  et elle pourrait me donner des noms. Voilà comme ça quoi qu’il arrive je n’étais pas bredouille.

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C’était relativement rare que des étudiants lambdas viennent voir Hestia pour lui demander de travailler sur des potions pour eux. Beaucoup s’y étaient essayés pendant un temps, mais la plupart d’entre eux avaient été refroidis par le caractère peu avenant de la Serpentarde. Quant aux autres, ceux qui n’avaient pas été rebutés par son tempérament, la plupart du temps ils avaient essuyés des refus purs et simples. Talentueuse ou pas, la verte n’était pas une distributrice de potions, elle ne travaillait pas pour les autres simplement parce qu’ils en avaient envie ou qu’ils avaient un petit bobo à arranger. Hestia prenait toujours soin de se renseigner sur les demandes qu’on lui adressait, histoire de ne pas manquer une opportunité intéressante, mais elle s’était vite rendu compte que les requêtes de ses camarades n’avaient rien de bien passionnantes. Ainsi, elle n’avait aucun scrupule à les refuser. Si elle commençait à dire oui à l’un d’entre eux, elle serait coincée dans un cercle vicieux et destinée à créer des potions inintéressantes pendant toute la durée de sa scolarité à Poudlard. Et vu qu’elle avait pour ambition d’aller jusqu’au bout d’un cursus de cinq ans après les ASPIC, elle avait dû poser des limites. Rapidement, les élèves de Poudlard avaient compris la leçon, il ne servait à rien de venir la voir pour des bêtises. Les seules personnes pour qui elle acceptait de travailler sans rechigner étaient ses rares amis, et même eux savaient qu’ils ne pouvaient pas lui demander n’importe quoi à tout va. Et puisqu’ils étaient rares, ça n’arrivait pas bien souvent. Ce qui l’arrangeait. Le seul autre cas de figure où elle acceptait d’envisager de réaliser une potion pour une tierce personne, c’était quand celle-ci venait de la part d’un de ses amis. Soit exactement ce qu’il était en train de se passer avec Maxime. Et encore, il fallait que la potion en question soit intéressante, sinon Hestia se montrait intraitable. Ah, et que les conditions de leur accord lui conviennent, parce que si c’était pour se retrouver avec un apprenti potionniste qui enchainait les bêtises à ses côtés et l’empêchait de travailler correctement, la Serpentarde refuserait tout net. Elle préférait largement œuvrer seule, surtout quand elle savait que les élèves possédant son niveau dans l’art des potions étaient particulièrement rares.

L’air sur son visage devait refléter son scepticisme puisque Maxime se lança dans des justifications que Hestia jugeait inutiles. Cette potion n’était pas juste un délire de sa part, tant mieux, enfin encore fallait-il que la verte sache ce qu’elle avait en tête exactement. Pour le moment l’entendre se perdre en explications la poussait plus à se méfier qu’autre chose. « Si tu me disais oui directement, je ne me justifierais plus tu sais. » Hestia haussa un sourcil. Oui, alors ça ce n’était pas près d’arriver. La Gryffondor ne la connaissait vraiment pas pour avancer ce genre de choses. Elle était peut-être du genre impulsif, mais ce n’était pas le cas de la verte, du moins pas quand il s’agissait du domaine des potions. Là elle se montrait réfléchis et patiente, alors se lancer dans un projet dont elle ignorait tout, demandé par une élève qu’elle ne connaissait que de nom, ce n’était décidemment pas pour elle. « Ce n’est pas dans mes habitudes d’accepter quoi que ce soit sans avoir toutes les informations. » Répondit-elle tranquillement. Si la lionne voulait qu’elle travaille pour elle, ce n’était pas ainsi qu’elle allait parvenir à ses fins. Son attitude lui déplaisait peut-être mais en attendant, c’était elle qui était venue la chercher, ce qui voulait dire qu’elle avait besoin d’elle. Heureusement, les explications suivantes de Maxime furent plus satisfaisantes pour Hestia. Elle ne souhaitait pas l’assister pendant que celle-ci travaillait sur sa potion et c’était tant mieux. Créer une nouvelle potion était toujours délicat, elle n’avait pas besoin de quelqu’un qui provoquait des catastrophes à ses côtés. Autant mettre les choses au clair dès maintenant, ça arrangeait bien Hestia qui n’avait jamais eu pour objectif de devenir professeur de potion. Le mentorat, très peu pour elle. Et apparemment, elle n’était pas la seule. « Parfait alors ! » Hestia hocha la tête, sourire satisfait aux lèvres. Elles étaient d’accord là-dessus, c’était déjà un grand pas en avant.

Enfin, Hestia en apprit plus sur la potion qu’elle devait réaliser. Et quand ce fut enfin le cas, elle ne comprit d’abord par pourquoi ça avait prit tant de temps à Maxime pour lui en dire plus. Une potion tue-loup ça n’avait rien de vraiment exceptionnel. Bon, ce n’était pas un mélange à la portée de tous, sinon la Gryffondor ne serait pas venue la trouver, mais ce n’était pas non plus bien compliqué à trouver, encore heureux pour les loups garous qui vivaient au milieu de sorciers lambdas. La Serpentarde comprit mieux toutes les tergiversions de la rouge quand celle-ci précisa qu’elle souhaitait que la potion soit débarrassée de son odeur. Là, elle venait d’obtenir toute son attention vu le défi que représentait cette demande. Une potion tue-loup inodore, Hestia n’en avait jamais entendu parler, alors l’idée d’être la première à réaliser ce genre de chose lui plaisait bien. Ca n’allait peut-être pas changer la face du monde, ou réellement être une avancée pour les loups garous, mais c’était quand même une innovation. Et à ça elle ne pouvait pas dire non. A partir de là, il fut évident pour elle qu’elle allait accepter la demande de la rouge, mais avant de s’engager dans quoi que ce soit, elle avait quand même quelques points à éclaircir. La potion tue-loup actuelle fonctionnait très bien, alors pourquoi vouloir la modifier maintenant et surtout prendre le risque qu’une modification vienne en perturber les effets ? Ce n’était quand même pas rien, autant pour elle que pour les personnes qu’elle risquait de croiser lors de la pleine lune. « Le risque n’est clairement pas un problème pour moi. » Bon, au moins cette idée n’avait pas l’air de perturber Maxime outre mesure. Hestia se demanda un instant si elle avait bien pris la mesure de tous les risques qu’entrainaient la modification d’une telle potion, mais certainement que oui. Après tout, c’était elle la lycanthrope -c’était évident désormais- elle devait y avoir réfléchis. Mais ça ne voulait pas sire que d’autres loups n’allaient pas être au courant, et pour le coup, Hestia trouvait ça un peu plus inquiétant. Elle ne savait rien du monde des lycanthrope, mais elle savait qu’elle n’avait pas envie de se les mettre à dos. Elle se demanda si le sourire de Maxime devait la rassurer ou non. « On parle de moi surtout. Personne d’autres n’a besoin de savoir. » La Serpentarde observa sa camarade un instant avant de hocher lentement la tête. Au moins Maxime avait l’air particulièrement décidée et Hestia sentait que même si elle ne la connaissait pas, elle pouvait la croire sur ce point. « Si tu dis que personne n’en saura rien, je suis prête à le faire. Et je n’en dirai rien non plus, tu peux compter sur moi. » Lui assura-t-elle en retour. La Gryffondor ne lui avait rien demandé de tel, mais ce n’était pas la peine. Elle ne connaissait pas grand monde pour qui une telle information aurait pu être intéressante -à part peut être Giulia- mais au moins elle lui montrait que la confiance allait dans les deux sens. Quant à son interrogation sur le timing, la réponse ne tarda pas. « J’en ai besoin maintenant parce qu’en juillet, j’aurais besoin d’une potion et qu’aucun des loups-garous que je fréquente ne sache que j’ai bu cette potion. Le risque si je la prends me paraît moindre par rapport au fait que je ne la prenne pas. C’est important pour moi. » Nouveau hochement de tête de la verte. Elle sentait qu’elle n’en apprendrait pas plus et au fond ce n’était pas nécessaire, elle n’était même pas sûre d’en avoir envie. Puisque Maxime lui parlait d’autres loup garous, il était plus prudent qu’elle ne se mêle pas encore davantage de leurs affaires. Hestia savait bien ce qu’il arrivait aux sorciers qui mettaient le nez dans les affaires d’une meute.

« C’est tout bon, t’es d’accord ? Tu penses que tu pourras le faire avant juillet ou faut que je cherche quelqu’un d’autre ? » Hestia ne pu retenir un froncement de sourcils. Comment ça, est-ce qu’elle était d’accord, elle venait de lui affirmer que ça l’intéressait. Ce n’était pas parce qu’elle avait eu besoin de réponses qu’elle comptait refuser. En fait, ça montrait tout son intérêt. « Tu saurais à qui je dois demander sinon ? » Oula mais c’était qu’elle sautait vite aux conclusions la lionne. Elle venait la chercher pour lui confier son projet et maintenant elle cherchait déjà une autre personne ? Qu’elle lui laisse au moins le temps de répondre, c’était un peu vexant. Ses questions étaient de la prudence, pas une manière détournée de trouver comment dire non. De toute manière, pour Hestia, la réponse à la question de la rouge était toute trouvée. « A Poudlard, tu ne trouveras pas meilleur en potions que moi. » Ce n’était pas de la vantardise, c’était juste la vérité. Bon, d’accord, peut-être un peu des deux. Mais Hestia était parfaitement consciente de l’étendue de son talent, elle avait travaillé dur pour atteindre son niveau, elle avait passé des nuits blanches le nez plongé dans son chaudron, elle avait avalé tous les livres sur le sujet qui lui étaient tombés sous la main. Elle n’allait certainement pas se rabaisser pour paraitre plus modeste. Ça aurait été contreproductif. Maxime cherchait quelqu’un d’assez doué en potion pour en créer une nouvelle en quelques mois à peine, et Hestia s’en sentait capable. Mieux, elle s’en savait capable. Quant aux sorciers qui ne résidaient pas au château « En dehors de Poudlard, il y a bien des potionnistes assez doués pour créer ce type de potion, mais ça te coutera certainement une bonne partie de tes économies. » Si ce n’était pas la totalité de ses économies. Si certains potionnistes réaliseraient ce genre de projet pour la gloire, peu accepteraient de le faire sans une contrepartie conséquente. Il fallait dire que ce n’était pas rien ce que demandait Maxime. Modifier la potion tue-loup, c’était prendre le risque que quelque chose se passe mal. Et dans ce genre de cas, ça voulait souvent dire des morts innocents en pagailles. Ils seraient peu nombreux, les sorciers prêts à prendre ce genre de risque sans demander en échange une compensation financière importante. Au moins les tas de Gallions, ça aidait à apaiser la conscience.

Puisqu’il fallait qu’elle lui assure de sa motivation, la Serpentarde reprit la parole. « Je te l’ai dit, ça m’intéresse de travailler sur cette potion. » Autant dire les choses clairement, dès que ça touchait à la création de potion, Hestia était partante. D’autant plus que là, ce projet était particulièrement intéressant. Le ministère de la magie n’avait jamais lancé d’étude sur la potion tue-loup, ni cherché à la modifier. La verte aimait l’idée d’aller là où le Ministère n’avait jamais osé aller. Il y avait cependant un point important qu’elle devait mettre au clair avec Maxime. « Par contre, je ne peux pas te garantir que je vais réussi du premier coup. » Ajouta-t-elle en croisant le regard de la lionne. Oh, elle allait faire de son mieux et travailler avec tout le sérieux que méritait ce projet, mais il fallait que Maxime soit réaliste. Modifier une potion aussi délicate ne pourrait pas se faire en un seul essai, Hestia n’y croyait pas. Heureusement, elles avaient plusieurs pleines lunes devant elles pour s’assurer de la réussite de ce projet, du temps qu’elles devaient utiliser à bon escient. « Il ne reste plus tant de temps que ça avant juillet. Il faudra organiser des essais pour que tu puisses me transmettre tes impressions et que je modifie la potion en fonction. Tu penses que ça sera possible ? » Hestia voulait bien avoir une confiance aveugle en son talent en potion, elle restait consciente qu’il ne fallait pas non plus lui demander des miracles.

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'Cause there were pages turned with the bridges burned
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Maxime Whitefield
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Lun 25 Avr - 21:10
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Est-ce que c’était une bonne idée de demander à une parfaite inconnue de me faire une potion qui serait déterminante pour la suite de ma vie, de ma survie même ? Je n’étais sûre de rien mais j’avais besoin de cette potion, elle semblait talentueuse, elle m’était recommandée par Adèle, ça pouvait fonctionner. Bon clairement, ça ne faisait pas ultra plaisir à Hestia que je lui demande une potion. Ça aurait été si beau qu’elle dise oui tout de suite mais non il fallait des explications sur le pourquoi du comment je voulais cette potion. J’essayais d’obtenir rapidement de sa part qu’elle me fasse la potion mais à sa réaction, je comprenais que ça ne fonctionnerait pas comme ça et alors sa réponse. Oh ce qu’elle n’était pas drôle comme fille. A quoi ça servait d’avoir toutes les informations ? Il fallait bien un peu de suspens dans la vie. Je comprenais bien que nous n’avions pas du tout la même vision du monde, elle semblait vouloir tout planifier en amont là où de mon côté je voulais vivre au jour le jour. Mais bon puisque de toute façon, j’étais obligée de m’adapter à elle puisque c’est moi qui voulait quelque chose et non pas elle. Quoi que peut être voulait elle la gloire ? C’est bien la gloire non ? Au moins nous étions d’accord sur une chose, je ne serais pas dans ses  pattes durant la conception de la potion, cela m’arrangeait grandement, on s’entend j’avais un planning ultra serré entre les cours – si  j’y vais des fois – la meute et mon travail, j’étais bien contente de ne pas avoir à me préoccuper de cette potion et à faire semblant que j’avais des compétences là-dedans alors que je m’en foutais royalement.

Bon une potion tue-loup il est vrai, ça n’était pas la potion la plus compliquée à faire, en réalité je n’en avais pas la moindre idée, je n’en avais jamais fabriqué moi-même, ayant toujours été entouré de personnes sachant la faire ou sachant où s’en procurer et puis pour ces derniers mois, je n’en avais pas réellement pris, merci Kesabel pour des idées de merde. Alors oui les gens voulant à tout prix défendre le loup-garou dirait c’est cool ça te permet de faire des économies… Ce à quoi j’avais très envie de répondre, peut être mais le risque de crime contre l’humanité augmente lui aussi. Est-ce que je ne préférais pas être pauvre et ne pas risquer la vie de personnes innocentes… ou un peu moins innocentes ? Clairement que si. Mais bon, ça n’était pas une potion tue-loup comme les autres que je voulais, ça aurait été trop facile. Evidemment, ma demande faisait naître d’autres questions mais de mon côté j’étais déterminée à obtenir ce que je voulais. Les problèmes que pouvaient engendrer cette potion, ça n’était pas son problème, je gérais, j’assumerais si besoin est et je ne la mettrais pas en danger si ça ne fonctionnait pas comme je le souhaitais mais j’avais bon espoir que cela fonctionne, si elle était aussi douée que je l’espérais et qu’Adèle avait dit, mon avenir n’était pas en danger. Une sorte de pacte naquit entre les deux parties, celui de ne rien dire à personne. Voilà qui m’arrangeait grandement, oh je ne prétendais pas qu’elle irait le raconter à tout le monde mais parfois une seule personne qui apprenait la nouvelle pouvait suffire à tout faire capoter.

Le temps pressait à mes yeux, juillet n’était pas si loin et bien que je ne m’y prenne pas au dernier moment – ce qui est exceptionnel tout le monde en conviendra -  le  temps défilait vite, je ne m’y connaissais pas assez en potions pour savoir en combien de temps elle pouvait élaborer une potion qui fonctionnait et elle ne m’avait pas donné son accord. Oui ça l’intéressait, non mais ça voulait tout et rien dire ça, moi il y a un tas de trucs qui m’intéresse dans la vie, pas pour autant que je me fatiguerais à faire des choses pour l’obtenir. J’essayais de trouver une porte de sortie, puisqu’elle s’y connaissait en potion, peut être qu’elle pourrait m’indiquer lequel de nos camarades serait compétent et partant. Je haussai un sourcil à sa réponse, très bien. Je ne mettais pas en doute sa parole, oui elle était peut être la meilleure, je ne disais pas le contraire, je me fichais même royalement de savoir qui était le meilleur dans cette foutue école, moi je voulais ma potion qu’elle soit élaborée par la meilleure ou un gars du top 10, ça n’était pas un problème. Enfin si ça ne l’était pas pour moi cela semblait l’être pour Hestia qui me rappela qu’en dehors de Poudlard, j’allais devoir raquer si je voulais avoir ma potion et ça tombait assez mal, je n’étais pas vraiment fortunée comme fille aux dernières nouvelles et ça me faisait mal au cœur de me dire que tout l’argent que je gagnais en travaillant partirait pour une potion. Alors c’est sûr que face à une vie, le calcul est vite fait et s’il fallait sacrifier toutes mes économies pour sauver la vie de Jack, je le ferais, sans l’ombre d’une hésitation. Néanmoins, si je pouvais avoir à la fois mon argent et ma potion, je votais pour cette solution. S’attendait-elle à ce que je dise que je n’avais pas d’argent et que j’étais coincée ? S’il fallait m’endetter pendant les trente prochaines années, j’en étais malgré tout mais ça, je ne le dirais pas forcément.

Hestia reprit la parole pour dire que ça l’intéressait, oui ça oui, j’avais compris que ça l’intéressait mais je me fichais de l’intérêt qu’elle portait à cette potion, je voulais qu’elle me dise qu’elle s’en chargeait.  Ça ne fut pas exactement ça, elle se projeta, admettant que ça ne fonctionnerait pas du premier coup, je lui adressais un sourire, amusée par l’aveu « L’inverse m’étonnerait beaucoup. » Bien sûr qu’il faudrait des échecs pour obtenir une réussite. Je confirmais d’un hochement de tête qu’il ne restait pas beaucoup de temps avant juillet, j’avais été mise au courant il y a peu de temps et j’avais cru pouvoir me débrouiller autrement. Lorsque j’avais compris que tout ne se passerait pas selon mon plan initial je m’étais mis en quête de quelqu’un et on ne peut pas dire qu’Hestia placardait partout des affiches avec en slogan je suis bonne en potion… ce qui m’aurait grandement aidé. Je dressais la tête en l’entendant dire qu’elle voulait organiser des essais, m’échapper de la meute les soirs de pleine lune et faire rager Kesabel au passage mais bien sûr que c’était possible. « Bien sûr que ça l’est. » Et s’il fallait tester la potion avec un sorcier pour voir si cela fonctionnait, je pense que je connaissais une sorcière qui serait partante pour m’épauler. « Merci Hestia. » Il me semblait important de le dire, quand bien même je n’avais aucune potion entre les mains, je pressentais qu’elle ne lâcherait pas avant d’avoir réussi et que ce serait fait en temps et en heure.

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