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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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La convention pour la petite enfance [Mavis & les Jumeaux] :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Anonymous
Invité
INRP
IRL
Dim 7 Mar - 19:35
Si Astrée Moriarty était une femme soumise à bien des contraintes, Mavis Hawkins était une femme libre et indépendante ! Cependant, il était bien impossible de dire si j’étais plus heureuse avec cette nouvelle identité. Pour cette vie, j’ai eu à sacrifier l’ancienne ainsi que tous les petits bonheurs qui la composaient et auxquels j’y tenais beaucoup. En échange de cette ancienne vie, j’avais droit d’espérer retrouver mes fils, en alliant rêve d’enfant et espoir d’adulte : j’ai voyagé et j’ai accompli des quêtes considérables pour pouvoir retrouver une petite fortune perdue, pour former un cercle social adapté et discret et pour avoir enfin les armes nécessaires contre les fourberies et les bassesses des familles Moriarty et Nott.

Je ne regrettais rien, pourtant. La chanson de la célèbre chanteuse Edith Piaf est un bon exemple. Qu’importe le mal que l’on m’a fait, la douleur infligée, le bonheur goûté, les rêves accomplis ou non, les espoirs assouvis ou brisés, ce sont ces expériences qui ont fait ce que j’étais aujourd’hui. Je ne me déteste pas, mais je ne m’aime pas à la folie. Je ne pardonne pas aisément, mais je ne me nourris pas uniquement que de vengeance comme ces mauvais personnages de fiction. Je ne suis qu’une sorcière, faite de chair et de sang, avec ses forces et ses faiblesses. Et, surtout, je suis une mère qui souhaite retrouver ses fils, pouvoir les serrer dans ses bras et obtenir leur pardon – et leur amour –, avant de rendre son dernier souffle.

Si jamais j’avais à éprouver un regret sur ce lit de mort, ça aurait été de ne pas avoir dit tout ce que je voulais et tout ce que j’avais sur le cœur à mon sang, et à ma chair.

Des pensées tantôt morbides, tantôt douces-amères qui me berçaient quand je voyais un enfant, ou plusieurs, se presser autour de moi avec leurs parents. A défaut de ne pas pouvoir discuter ou aimer mes enfants, j’avais écrit des livres selon leur âge. Lorsqu’ils avaient cinq ans, j’écrivais des histoires de dragon pour les petits enfants, illustrant moi-même une grande partie des pages. Lorsqu’ils avaient dix ans, je m’essayais à la fiction pour les jeunes enfants. Lorsqu’ils étaient adolescents, je tentais tant bien que mal de construire un roman avec des éléments magiques – et toujours avec des dragons. Aujourd’hui, ils étaient jeunes adultes, et à nouveau, j’avais à renouveler le style.

Ou pas. Un sourire se dessine sur mes lèvres : j’ai été admise à Poudlard, comme enseignante. J’allais les revoir, en chair et en os. Et c’est avec ce même sourire, insouciant et benêt, que je me balade depuis plusieurs semaines. Un sourire qui ne disparaît pas, quand mon éditeur me pousse à un nouveau roman avec quelques menaces commerciales. Un sourire qui reste, quand ma seule amie – et qui connaît tout mon pédigré – m’indique que la rencontre ne sera pas si simple. Un sourire, simple, qui reste malgré qu’il vente, qu’il pleuve, qu’il neige, qu’il glace ! La vie avait soudainement plus de couleurs, et plus de goûts !

Et c’est avec ce même sourire que j’avais accepté de participer à une convention pour la petite enfance, où les parents et leurs enfants haut comme trois pommes venaient chercher conseils sur de nouveaux livres, ou façon d’occuper leurs bambins. Lorsque je les vois tapoter nerveusement sur leur téléphone, et montrer de l’impatience pour une demande légitime d’un enfant perdu entre ces nouvelles technologies et un monde en plein chamboulement, je suis bien tentée de leur dire de jeter d’abord le petit engin entre leur main. Mais c’est bien impossible !

Alors, on tente de consoler les petits. Qu’il était beau son doudou ! Qu’elle est joliment habillée ! Qu’il était fort, dis donc ! Qu’elle était courageuse ! Oh, et puis, pourquoi ne pas lire mon histoire, sur le pauvre petit dragon dont tout le monde se moque à cause d’un nez rouge lumineux ? Sinon, pourquoi ne pas opter pour son aventure, avec son premier jour d’école ? Autrement, il est intéressant de lire comment il s’est senti à sa première bêtise, et à quel point il a peur d’être grondé !

J’explique avec des mots simples, le regard brillant, le ton doux et une grande patience. Je suis très obnubilée par ces dizaines d’enfants et leurs questions à la fois si innocentes, et si difficiles. Un enfant n’est peut-être pas un adulte, mais il a une capacité empathique bien plus importante. Un court instant, je pense à mes jumeaux. Comment s’étaient-ils sentis, loin de moi ? Et comment se sentent-ils aujourd’hui ?
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Anonymous
Invité
INRP
IRL
Dim 28 Mar - 14:51
L'université laissait enfin place à un moment de répit bien mérité pour tous les étudiants. Cependant, ce n'était pas accueilli pour certains avec une joie immense. Si Ezrael était heureux de pouvoir lâcher quelques temps sa veste de préfet, se retrouver de nouveau dans le domaine familial avec une belle-mère exécrable et un père strict mais absent : ça ne lui faisait absolument pas plaisir. Heureusement pour lui, il n'était pas seul. Il avait la chance - comme le malheur - d'avoir un jumeau qui était là pour partager ces horreurs du quotidien.

Enfin, ces vacances-là avaient une saveur toute particulière. Ezekiel qui d'ordinaire se faisait un malin plaisir de titiller celui qu'il appelait " petit frère ", se mit à le laisser seul de plus en plus souvent. Et lorsqu'il était physiquement présent, ses pensées semblaient être dirigées vers tout autre chose. Cela inquiétait Ezrael, ou plutôt ça le terrorisait. Zeke restait encore la seule chose en ce monde sur lequel il pouvait se reposer, et si le moment où on viendrait le lui arracher viendrait : il serait perdu à jamais.

C'est pourquoi le Serpentard avait fini par prendre les devants. Esquivant l'œil bien trop avisé d'Eris, sous peine de se faire remonter les bretelles ; il avait fini par dégoter l'idée du siècle. Tombé par hasard sur un de ces prospectus que l'on distribue dans la rue, il fut surpris de constater qu'une convention pour jeunes enfants aurait lieu. Ce n'est certes pas très inhabituel, pourtant il s'agissait bien de cette auteure qui écrivait tant de mignonnes histoires sur les dragons. Un sourire au coin des lèvres, après être rentré, il avait annoncé une surprise à son frère pour cette date précise, sans en dire plus.

Le jour fatidique ayant été arrivé, ils s'en étaient allés à Londres pour rejoindre une bibliothèque moldue où la convention était tenue par une femme bien connue du monde sorcier. C'est avec un Ezekiel sûrement excité, qu'ils arrivèrent à la porte de cette librairie. Les bras tendus vers celle-ci, et un sourire en coin, il s'écria soudainement « TADAM ! » avant de ricaner dans son coin. Heureux de pouvoir susciter un certain sentiment de déception chez son jumeau, il ne s'empêcha pourtant pas d'ouvrir directement la porte et de l'y entraîner. C'est ainsi que le Gryffondor pouvait découvrir cette multitude d'enfants et comprendre ainsi tout le plan d'Ezrael. « Je suis sûr que ça te fait plaisir non ? » dit-il avant de pousser légèrement d'un coup d'épaule celui avec qui il partageait tout « Allez mon petit Zeke, tu peux me tenir la main si tu es trop timide pour aller voir la madame Hawkins. » puis ils filèrent faire la queue, surprenant tous ces parents accompagnés d'une multitude de bambins. Après tout, que pouvez faire de jeunes hommes sans un petit truc gigotant et hurlant dans leurs pattes ? Voilà bien une chose qu'ils ne comprendraient jamais.

Loin de s'attarder sur ces regard indiscrets, Ezrael fut plutôt ravi de son initiative, tellement que le temps passa si vite et qu'ils furent arrivés au niveau de l'auteure de ces bouquins. « Bonjour, c'est pour mon frère juste-là ! » dit-il tout en présentant Ezekiel, et en tendant sa main prête à serrer celle de cette inconnue. A peine eut-il fit ce geste qu'il se figea. Son visage lui était beaucoup trop familier, que ça le terrorisait soudainement.

Non, ce ne pouvait être qu'une coïncidence.
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Anonymous
Invité
INRP
IRL
Mar 30 Mar - 18:35
La convention pour la petite enfance
« Ft. Maman Mavis & Ezra »
Il était certain que les études n'avaient jamais vraiment été ce qu'Ezekiel préférait. Pourtant loin d'être bête, il ne faisait aucun effort à partir du moment où il décidait que ça ne l'intéressait pas. Ainsi, connu à Poudlard pour être un fauteur de trouble et un mauvais élève, il ne saurait pourtant pas dire s'il ne préférait pas l'enceinte du collège que le fait de rester deux mois entiers dans la demeure familiale. Et quelle famille ! Ce n'était certainement pas la sienne. Il refusait de voir ces gens comme étant sa famille. Seul son jumeau avait le droit de s'inscrire comme tel. Ezrael était à part. Ils étaient les deux faces d'une même pièce. Il n'y avait pas de Zeke sans Ezra, et l'inverse était également vraie. Pourtant, alors qu'habituellement le Gryffondor profitait de ces moments pénibles qui peuplaient leurs étés pour profiter de son frère et l'embêter avec toujours de meilleures idées. Cette année, c'était un petit peu différent. Sans qu'il ne s'en rende réellement compte, il était particulièrement songeur et une personne trottait dans son esprit. Peut être que cela le rendait plus sage qu'il ne l'était habituellement. C'était Eris qui devait être ravie.

Finalement Ezra était venu le voir pour lui proposer une chose qui saurait les sortir de ces vacances d'une tristesse affligeante, une surprise. Cela lui avait suffit pour réveiller sa curiosité et c'était avec une hâte pour le moins du monde feinte qu'il avait attendu la date que lui avait donné son frère. Et c'était donc pour cette raison qu'Ezrael l'avait trainé dans le monde moldu. Chose qui l'avait d'abord fait froncer les sourcils. N'étant pas vraiment un grand admirateur de ces... gens. Mais si le Serpentard lui avait promit quelque chose, c'était que ce serait forcément bien, et qu'il y avait une raison pour qu'ils se retrouvent ici. Ce fut finalement devant la devanture d'une librairie que son frère s'arrêta et après une exclamation et visiblement fort content de son coup, Ezra lui présenta ce qu'était sa fameuse surprise. Et Ezekiel qui c'était tourné et retourné le cerveau pour essayer de deviner ce que son frère adoré avait bien put lui préparer et il serait mentir de dire qu'il n'était pas fortement déçu. Il se tourna donc vers son jumeau, une petite moue sur le visage. Mais cela n'arrêta pas le second garçon qui ouvrit la porte, visiblement bien déterminé à aller jusqu'au bout de sa blague.

Mais si seulement cela s'était arrêté à une excursion dans une librairie ou quoi que ce soit d'autres aussi peu amusant... Mais il fallait qu'en plus de cela se soit pour une convention sur des livres de gamins. Non pas qu'il n'ait pas adoré ces bouquins lorsqu'il était petit, mais il avait grandit tout de même ! D'autant plus que les jumeaux faisaient sacrément tâche au milieu de tout ces bambins qui sautillaient entre les jambes de leurs parents.  « T'es pas sérieux Ezra ? » Grinça-t-il des dents alors que son frère l'emmenait faire la queue. Mais visiblement son frère était bel et bien sérieux. Et il ne le laisserait certainement pas se défiler. C'est donc en soufflant bruyamment et en croisant les bras, boudeur, qu'il se contraint à attendre parmi cette file d'attente d'enfants. Se promettant silencieusement que son cher frère ne perdait rien pour attendre et qu'il aurait tôt fait de lui rendre la pareille une prochaine fois.

Ce qu'il n'avouerait néanmoins jamais, et certainement pas à son frère, c'était que d'un côté, il était presque content de pouvoir avoir une dédicace de cette auteure dont il avait toujours beaucoup aimé les livres lorsqu'il était tout gamin. Une histoire de dragons certainement. Le fait est, qu'entre ces réflexions à ce sujets et ces éventuelles idées pour sa future vengeance, l'attente passa bien vite et ce fut bientôt leur tour. Et alors qu'Ezrael tendait la main vers la femme et annonçait la raison de leur venue, il se figea finalement, faisant froncer les sourcils à son frère. Il jeta vaguement un regard à la femme avant de se retourner vers son jumeau en lui donnant un petit coup d'épaule. « Allez, qu'on en finisse. » Grommela-t-il de mauvaise foi.
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Anonymous
Invité
INRP
IRL
Mer 14 Avr - 1:14
D’ordinaire, je rencontrais de jeunes parents désarçonnés par leurs bambins, et ces derniers qui étaient soit très heureux, soit trop délaissés par leurs pères et mères. Il était très rare de croiser des adolescents, à moins qu’ils n’aient été traînés contre leurs grés par leurs parents ou leurs petits-frères ou leurs petites-sœurs, et davantage pour qu’ils se présentent à un stand pour obtenir une signature. L’événement est si inédit qu’elle attise la curiosité des petits, des stands voisins et même de quelques parents dont l’attention n’était pas prisonnière de leur téléphone.

Et pourtant, je n’exprime rien : aucune joie, aucune surprise, aucune nervosité. Je les fixais, béate et interdite. Est-ce que mes vieilles hallucinations revenaient aux galops, ou alors j’avais ces deux silhouettes en chair et en os en face de moi ? La question pouvait se poser légitimement au vu de mon passif, notamment suite au départ de mes jumeaux. J’avais rêvé d’eux, jour et nuit, qu’importe que je sois éveillée ou que je dorme. Je les voyais, je les entendais et je les sentais. Les explorations, les livres, les recherches et les différentes rencontres m’avaient permis de mettre au placard ces divagations, ou du moins je le pensais.

J’étais tentée d’interroger n’importe qui, pour demander si ces deux jeunes gens étaient bien là, en chair et en os, mais je n’osais pas. Rêve ou réalité, la vision était trop belle pour que je la gâche par une parole en trop, ou un geste déplacé. Est-ce une éternité qui s’écoule, ou une poignée de seconde, je ne saurais dire. Puis, petit à petit, un petit sourire se dessine sur mes lèvres tremblantes, et mes prunelles brillantes les dardent d’un regard à la fois suppliant et joyeux.

Ezrael lui rendait son regard, avec peur.
Ezekiel l’ignorait, indifférent.

Et je me souviens de leur départ, de cette longue séparation silencieuse et des années qui se sont écoulées. Pouvaient-ils encore se remémorer leur mère ? Plus important, accepteraient-ils de me parler ? J’avais espéré une réponse positive à ces deux questions mais, avec ces deux regards, j’avais l’impression de perdre subitement toute force et tout espoir. Un parent toussote, attendant derrière les jumeaux. Il était impatient d’être reçu aussi. Une toux qui sonne comme un réveil, m’éveillant d’un doux rêve pour affronter une matinée bien terrible et déprimante.

- Vous semblez vous entendre à merveille … Il est très rare que deux frères gardent une si belle entente, malgré les années, dis-je, la voix rouillée. Je suis Mavis Hawkins, vous lisiez … mes livres ?

Chaque parole prononcée était synonyme d’un appel à l’aide. Leur réponse pourrait être cette bouée de secours, ou cette pierre qui m’enfoncera au fond d’un gouffre. Me reconnaissaient-ils ? Avaient-ils lu ces livres ? M’aimaient-ils toujours ? Tant de questions qui me brûlaient les lèvres, tant de questions que je n’osais pas poser. Fébrile, je m’assois à ma table, prend un stylo et m’apprête à signer si cette main voulait bien cesser de trembler, et si ma vue arrêtait de me jouer de mauvais tour en se brouillant de temps à autre. J’avais chaud, j’avais froid. J’étais ivre, j’étais sobre. J’avais l’impression d’être entre deux états, l’un en ébullition, l’autre digne d’un glacier du Pôle Nord.

- A quel … nom ? demandais-je, finalement, et avec difficulté. Pourtant, ma main tracée déjà le trait vertical du E.
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