Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes, alors pensez à les privilégier pour vos personnages
Métier : Co-gérante du Witches Bazaar et diseuse de bonne aventure au cirque Neverland sous le pseudonyme de "La Catrina". Intervenante occasionnelle aux cours de divination à Poudlard. Sorcière accréditée auprès du Ministère de la magie.
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Jeu 30 Juil - 15:06
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Soledad ☽ ☾ Sélénya
Depuis quelques jours, Soledad se trouvait face à un dilemme. Cela faisait une semaine environs que les couloirs du quartier général de l’ordre étaient parcourus de murmures empressés. Les réunions se multipliaient et les entrainements communs se faisaient plus nombreux. Le QG avait toujours eu des airs de ruche, mais depuis quelques temps les abeilles étaient bien plus occupées et préoccupées que d’ordinaire. Quelque chose se tramait, elle n’avait pas eu de mal à le comprendre, mais il lui avait fallu un peu plus de temps, et surtout l’intervention de Théo pour en saisir tous les détails. Son ami était venu la voir un peu plus tôt dans la semaine pour la mettre au courant : une attaque contre le Blood Circle se préparait, et à en juger par l’activité recrue au sein de l’Ordre, elle était pour bientôt. Si Soledad n’avait pas été mise au courant plus tôt, c’était parce qu’elle n’était toujours pas une habituée des missions de l’organisation et que ses entrainements avec Théo étaient toujours plus ou moins secrets. Elle ne s’en cachait plus, mais elle ne le criait pas non plus sur tous les toits, alors si personne ne lui posait directement la question, elle n’en parlait pas forcément. Par conséquence, ses camarades de l’Ordre avaient toujours du mal à la voir comme une combattante -et clairement elle ne se considérait pas non plus comme telle- aussi ne l’avaient-ils pas directement convié à prendre part à cette nouvelle mission de groupe. C’était Théo qui avait fini par prendre la décision de lui en parler, mais sûrement n’avait-il pas imaginer causer une telle incertitude chez la mexicaine. Si pour certains, cette nouvelle mission de grande envergure était une évidence, Soledad devait bien admettre que ce n’était pas son cas. La plupart des membres de l’Ordre voyaient ça comme une occasion à ne pas manquer, la possibilité enfin de se venger du Blood Circle, de court-circuiter leurs actions et d’enrayer leurs plans. Soledad, eh bien, elle ne savait pas trop quoi en penser.
Elle s’était engagée dans l’Ordre pour une raison, elle le savait et elle ne l’oubliait pas. Elle voulait œuvrer pour la paix, participer à la conservation de l’équilibre de leur société et s’assurer qu’un groupe ne cause pas la perte de centaines de milliers de sorciers en vain. Elle était prête à faire ce qu’il fallait pour un monde plus juste et ouvert, un monde où personne n’aurait besoin de vivre dans la peur ou l’oppression. Tout ça voulait dire mener des actions, elle en était consciente, d’ailleurs ce n’était pas pour rien qu’elle avait tenue à apprendre à se battre. Elle savait qu’un jour elle allait devoir agir et elle tenait à être prête. Mais maintenant qu’elle savait qu’une action se préparait, elle se sentait étrangement indécise. Elle voulait agir, mais la manière dont le Conseil d’Administration présentait les choses la rendait frileuse. Ils parlaient d’offensive, de coup à ne pas manquer, d’une opportunité qui ne se représenterait pas de sitôt, mais au milieu de tout ça, Soledad voyait surtout qu’un groupe sorcier s’apprêtait à attaquer des moldus. Des moldus armés et prêts à tout pour les éliminer, mais tout de même. N’était-ce pas exactement ce que les sorciers avaient vécus au Ministère ? Était-ce vraiment mieux que les agissements du Blood Circle ? Quand il s’agissait de se défendre c’était différent, mais là ce n’était pas le cas. Pour le moment, personne ne parlait d’éliminer les moldus et c’étaient peut-être ces non dits qui gênaient le plus la mexicaine. Si elle savait qu’il ne viendrait pas à l’idée de la plupart des sorciers de tuer les moldus, plutôt de les neutraliser de manière non léthale, elle ne doutait pas que ceux appartenant aux mangemorts n’auraient pas autant de scrupules. Certains voyaient la chance de prendre une longueur d’avance sur le Blood Circle, d’autres de tenter purement et simplement de les éliminer. C’était cette différence qui faisait hésiter la brune. Elle dans tout ça, où est-ce qu’elle se situait exactement ? Elle voulait agir, elle ne pouvait pas rester les bras croisés en attendant la prochaine attaque des moldus, leur société ne pouvait pas se permettre de rester passive et de compter ses victimes, mais si elle participait à cette offensive, n’allait-elle pas trahir tout ce en quoi elle croyait ?
Les membres du Blood Circle ne devaient certainement pas se poser autant de questions avant d’attaquer les sorciers, ils semblaient dénués de compassion, mais pour Soledad elles étaient importantes. En tombant dans cette guerre, elle ne voulait pas risquer de leur ressembler. Elle voulait bien se battre pour la cause en laquelle elle croyait. Aux côtés de l’Ordre, elle mettait sa vie en jeu et elle l’acceptait, mais elle ne voulait pas sacrifier son humanité. C’était cette fine ligne qu’elle refusait de franchir, mais la discerner n’était pas aussi simple. Alors, quitte à passer pour une lâche, elle avait dit à Théo qu’elle avait besoin de temps pour y réfléchir. Elle ignorait si son ami avait compris son indécision, mais il ne l’avait pas pressé de prendre une décision et elle lui en était reconnaissante. Soledad avait donc décidé de se laisser un peu de temps pour peser le pour et le contre, mais ça voulait dire qu’elle devait aussi passer ses journées à empêcher son cerveau de se poser quinze mille questions et ses pensées de partir dans tous les sens. Ce n’était pas une tâche très facile quant à côté de ça, elle devait expliquer à ses clients les vertus des différentes huiles essentielles ou qu’elle devait se rappeler de quel pays lointain et exotique tel ou tel objet venait. Maxime n’avait pas manqué de remarquer que sa concentration n’était pas au top et ça avait bien fait rire la jeune vendeuse de l’entendre galérer à se souvenir quel thé exactement était conseillé pour soigner quels maux. Sûrement la mexicaine aurait-elle pu partager ses hésitations avec la jeune femme, elle avait assez confiance en elle pour lui demander son avis. Mais pour le moment, Soledad voulait surtout essayer de se faire son avis par elle-même. Alors elle avait balayé le regard taquin de sa nouvelle protégée et l’avait gentiment menacée de lui demander de trier les plantes aromatiques séchées -ce qui ne manquait jamais de la faire éternuer- si elle continuait. Ça avait un peu calmé Maxime, mais ça avait aussi convaincue Soledad qu’elle devait prendre une décision en accord avec ses convictions au plus vite avant que son esprit ne la fasse définitivement tourner en bourrique.
Peut-être qu’aujourd’hui serait la bonne journée pour ça. Puisqu’une fois le Witches Bazaar fermé, Soledad avait rendez-vous avec Théo et Sélénya pour un nouvel entrainement au combat à la moldu. Sûrement, qu’une fois leur entrainement terminé, la mexicaine pourrait discuter un peu avec son ami et lui demander conseil sur ce sujet qui la tourmentait tant. Pour une fois, elle ne fut pas mécontente de fermer la boutique et de dire au revoir à Maxime, elle était vraiment trop distraite et ça commençait à se voir. Elle espérait simplement qu’elle parviendrait à se concentrer assez une fois l’entrainement commencé pour ne pas se retrouver au tapis en moins de deux minutes. Au fond, elle ne se faisait pas tant de soucis que ça, une fois dans le feu de l’action, ses pensées étaient reléguées tout au fond de son esprit. Cela faisait plusieurs mois maintenant qu’ils s’entrainaient à trois avec Théo et Sélénya et Soledad devait bien reconnaitre que tout ce temps passé commençait sérieusement à porter ses fruits. Non seulement la mexicaine gagnait en confiance lorsqu’il s’agissait de combattre, que ce soit à la moldue ou avec des sortilèges, mais en plus Sélénya ne cessait de faire des progrès avec les contacts. Ce n’était pas toujours parfait, il y avait parfois des rechutes, mais les progrès étaient là et Soledad était heureuse de pouvoir aider d’une manière ou d’une autre. Elle ne se considérait toujours pas comme une combattante digne de ce nom, mais elle avait le bon espoir que toutes ces heures d’entrainements finiraient par faire la différence le jour où elle en aurait besoin. Même si elle doutait toujours d’elle, elle devait admettre qu’elle se sentait plus forte et assurée, d’accord elle ne réussissait pas à battre Théo à tous les coups, mais ses capacités avaient connu une jolie amélioration et pour elle c’était le plus important.
Aujourd’hui il n’était pas prévu que l’entrainement diffère de ceux qu’ils faisaient habituellement. Vu l’offensive qui se préparait, ça aurait certainement pu être le cas mais Soledad ignorait si Théo en avait parlé à Sélénya et elle ne voulait pas craindre de mettre les pieds dans le plat en abordant un sujet délicat. Elle avait beau être désormais au courant de la relation qu’ils entretenaient -et n’avoir aucuns soucis avec ça- elle gardait parfois cette impression de marcher sur des œufs en leur présence. Autant ne pas faire de boulette si elle pouvait l’éviter. En voyant l’heure de leur rendez-vous approcher, la mexicaine s’empressa de lancer quelques sortilèges pour ranger la boutique pendant qu’elle allait fermer le côté moldu. Elle revient dans la partie sorcière, pile à temps pour voir Sélénya franchir le pas de la porte. « Bonjour Sélénya ! » S’exclama-t-elle avec un grand sourire. Comme toujours, elle ne fit pas de mouvement dans sa direction, pas de câlin ou de bise pour lui dire bonjour. Même si la jeune sorcière acceptait mieux ses contacts, elle prenait toujours le parti de la laisser décider par elle-même si elle souhaitait être touchée ou pas. Et puis, Soledad n’oubliait pas les regards emplis de jalousie que la jaune lui avait lancé lors de leur première rencontre, elle préférait ne pas forcer les choses. « Théo n’est pas encore arrivé, on a qu’à s’installer en l’attendant. Je peux t’offrir quelque chose ? » Proposa-t-elle en faisant un détour par la fenêtre la plus porche pour laisser un Samba qui piaillait avec impatience sortir. La nuit était tombée et il avait envie de chasser. Pendant ce temps, son copain Salsa le dragon miniature s’étirait tranquillement sur une étagère en hauteur avant de s’envoler pour les suivre quand Sol passa devant lui. C’était fou comme cette petite bestiole s’était bien fait sa place dans la vie de la mexicaine. Soledad accompagna donc Sélénya jusqu’à la salle où ils s’entrainaient. Là, il y avait quelques fauteuils moelleux qui les attendaient dans un coin, où elles pourraient s’installer le temps que Théo les rejoigne. Elles auraient pu commencer directement à s’échauffer, mais vu que la voyante venait de finir sa journée de travail elle accueillait avec bonheur cette petite pause. « Alors, comment tu vas aujourd’hui ? Prête à rajouter quelques bleus à notre collection et à froisser un peu plus nos égos ? » Demanda-t-elle avec un sourire, en se laissant tomber dans le fauteuil le plus proche. Salsa vint aussitôt se poser sur l’accoudoir pour réclamer quelques gratouilles -était-ce un dragon ou un chat volant que Théo lui avait offert ?- que Soledad lui administra sans se faire prier avant de relever des prunelles rieuses vers Sélénya.
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Ven 14 Aoû - 17:56
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Soledad & Sélénya
« Janvier 2020»
Dans quelques temps j’allais devoir me rendre chez Soledad pour notre entrainement. Cette fois j’allais devoir m’y rendre seule et Théo nous y rejoindrais parce qu’il devait faire autre chose avant et que du coup c’était plus simple comme cela. Fort heureusement depuis le temps que nous avions des entrainements à trois je connaissais un peu plus Soledad et je trouvais que c’était réellement une personne très gentille. Très bienveillante d’ailleurs à mon égard et toujours partante dès qu’il s’agissait de m’aider avec mes problèmes de contact. Et si je restais un peu jalouse de sa proximité avec Théo, cela ne nous empêchait pas de plutôt bien nous entendre. Je ne savais pas si cela allait passer un jour, mais je me répétais sans cesse que c’était moi qu’il aimait. Et peut-être qu’à présent cela allait être plus facile ? Je savais que Théo l’avait mise au courant pour nous deux, je savais également qu’elle ne répèterait pas notre secret Théo me l’avait assuré et qu’elle avait super bien réagis. Il n’y avait pas de raison que cela se passe mal entre nous n’est-ce pas ? Et puis d’un autre point de vue, cela faisais un soulagement de plus, une autre personne savait et ne nous jugeait pas. Ne nous jetais pas la pierre, ne trouvait pas notre relation inappropriée. Une autre personne qui nous confortait dans l’idée de le dire à mes parents, peut-être que finalement ils ne réagiront pas si mal que cela ? Mon esprit osait à peine croire cela possible, mais à force de voir les gens plutôt bien réagir, l’espoir commençait à naitre en moi. Est-ce que Soledad comprenait en revanche ? Je n’en savais rien. Et j’avouais que je me demandais comment nos entrainements allaient se passer à présent. Est-ce que nous pourrions être nous-même devant Soledad ? Est-ce que cela allait créer tout de même un malaise ? Ce n’était peut-être pas plus mal que je m’y rende toute seule en premier lieu cette fois-ci, peut-être que je pourrais tâter le terrain ? Mais tout d’abord il fallait finir ce cours de botanique, me concentrer sur la plante que je mettais en terre afin d’éviter de faire n’importe quoi. Je rangeais donc le sujet Théo et Sol dans un coin de ma tête et essayait de ne plus y penser jusqu’à la fin de mon heure de cours ce qui n’était pas si facile que cela. Faut dire que c’était souvent que le bel infirmier envahissait toutes mes pensées… Lorsque l’heure se finissaient j’enlevais mes gants, les nettoyaient ainsi que mes outils de travail que je rangeais et filais rapidement vers mon dortoir indiquant à quelques camarades que je devais filer lorsqu’ils m’invitaient à venir avec eux. Empruntant le chemin qui menait jusqu’à mon dortoir, évidemment c’est à ce moment-là que les escaliers avaient décidés de faire de leur sienne.
« Non, mais je n’ai pas le temps de faire un tour, je dois aller dans mon dortoir… » Rouspétais-je accompagnés de quelques camarades qui eux aussi n’étaient pas ravis de leur destination… Soupirant je m’asseyais sur une marche, attendant que Monsieur-je-n’en-fais-qu’à-ma-tête veuille bien me ramener à mon étage, ce qui finissait par arrivé, une bonne dizaine de minutes plus tard. Arrivé au sous-sol du château, je me dirigeais enfin vers ma salle commune afin de rejoindre mon dortoir. Endroit où je troquais ma cape de sorcier et mon uniforme contre mes affaires de sport, prenant également ce don j’allais avoir besoin avant de prendre ensuite la direction du réseau de cheminée ce qui serait plus rapide pour rejoindre Londres plutôt que de sortir de l’enceinte de Poudlard pour pouvoir transplané. Je me rendais donc tout d’abord au Chemin de traverse et ensuite j’utilisais ma baguette pour arriver non loin de la rue dans laquelle se trouvait la boutique de Soledad. Devant sa porte, je me retrouvais face aux mêmes questions qui me taraudait lors de mon cours quelques instants plutôt. Comment est-ce que ça allait être désormais ? Il n’y avait qu’une seule manière de le savoir n’est-ce pas ? Je n’allais pas rester planter là, sinon lorsque Théo arriverait il me poserait des questions et se serait alors encore plus gênant qu’à présent. Je prenais donc mon courage à deux mains et entrais à l’intérieur, tombant d’ailleurs sur la maitresse des lieux qui arrivait également dans la pièce et me saluais.
« Bonjour Soledad, pardon pour le petit retard, les escaliers n’ont pas été très… Coopératifs. » Indiquais-je avec le sourire. Elle connaissait cela n’est-ce pas ? Elle venait de Poudlard elle aussi si j’avais bien compris. Est-ce qu’à elle aussi ils lui avaient jouer des tours ? Peut-être avait-elle des anecdotes à raconter. J’avançais un peu plus dans sa direction tandis qu’elle m’expliquait que Théo n’était pas encore arrivé et j’hochais la tête, signe que je savais et acceptais volontiers son invitation. « Oui merci je veux bien un chocolat s’il te plait. » Demandais-je alors tandis que mon regard suivait tout d’abord le hibou de Soledad qui se précipitait vers la fenêtre apparemment bien pressé d’aller chasser son repas et ensuite, mon regard fut attiré par un autre mouvement… Théo m’avait parlé de son cadeau à Soledad mais je n’avais pas encore eu l’occasion de le voir de mes propres yeux. Ça y est, c’était foutu, on m’avait perdu dès l’instant où mes prunelles s’étaient posés sur le dragon… J’étais tellement préoccupé par mes problèmes que j’avais oublié qu’il serait là lui aussi ! « Oh mon dieu. » M’exclamais-je alors qu’il prenait son envole pour suivre Soledad sous mes yeux émerveillés tandis que je la suivais. « Est-ce que c’est ce que je crois que c’est ? » Demandais-je sans être certaine d’être très clair, mais dans ma tête ça l’était ! Je ne le quittais plus du regard écoutant les réponses de Soledad et fut un peu plus ramenée à la réalité lorsque cette dernière me demandait comment j’allais. Ah bon sang, j’en oubliais les bonnes manières. Je souriais à mon tour tandis que mon regard suivait la créature venir se poser sur l’accoudoir, dire que je n’avais qu’une envie, c’était de le toucher, n’était qu’un euphémisme ! Pourtant je tentais au mieux de refréner mes envies. Je ne voulais pas paraitre impolie et me faisais violence pour reporter mon attention sur l’amie de Théo.
« Je vais plutôt bien et toi ? » Demandais-je alors en retour avant de reprendre. « Il est vrai que ce ne serait pas un vrai entrainement sans quelques bleus. » Ajoutais-je amusée par ses propos, quant à nos égos, je ne me faisais pas réellement de soucis là-dessus, je n’étais pas ceux qui le prenais mal parce qu’ils n’étaient pas le meilleur dans un domaine loin de là, voir que je progressais me suffisais et j’avais l’impression que c’était plus ou moins la même chose pour Soledad, nos égos n’avaient donc pas grand-chose à craindre pour le coup. Tandis que mon regard revenait sur la petite créature volante, je ne pouvais m’empêcher d’ajouter… « Il est beaucoup, beaucoup trop mignon. » Disais-je tandis que mon regard ne devait laisser aucun doute sur l’amour que je portais aux créatures magiques… Et un dragon, même miniature, ce n’était pas tous les jours que nous pouvions avoir la chance d’en voir un et moi j’allais pouvoir le voir chaque fois que je viendrais m’entrainer ici…
(c) DΛNDELION
☽☽ Aujourd'hui mon coeur est un phare qui éclaire l'obscurité et je l'allumerai pour toi je ne l'éteindrai jamais ☾☾
(c) champi
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Soledad Velasquez
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Mar 22 Sep - 23:23
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Soledad ☽ ☾ Sélénya
C’était quand même un peu étrange qu’une sorcière comme Soledad attende presque avec impatience ses séances d’entrainement au combat. Pourtant, se battre n’avait jamais été son genre, si elle devait se mettre dans une case elle aurait plutôt dit qu’elle était une pacifiste dans l’âme. La preuve, elle avait rejoint l’Ordre du Phénix dans l’objectif de pouvoir participer au maintien de la paix, pas de taper sur les méchants. Enfin, elle était aussi du genre à refuser d’entrer dans une case, ou à s’amuser à multiplier lesdites cases, alors au fond ce n’était peut-être pas si étonnant que ça. Elle pouvait être pacifiste ET savoir se battre, elle pouvait vouloir vivre en paix ET trouver plaisant de voir ses capacités en combat évoluer. Rester coincé dans un seul rôle n'avait jamais été du goût de la mexicaine, elle avait été bien trop cataloguée pendant son existence. La sorcière superficielle, la gentille naïve, la voyante clichée… Elle aimait faire mentir l’image que les autres avaient d’elle, les voir obligés de revoir leurs jugements sur elle était toujours un moment délectable. Pourtant elle l’avouait aussi sans mal, elle était la première surprise d’apprécier autant son apprentissage du combat au corps à corps. Bien sûr, si cette idée lui avait complètement déplu, elle n’aurait jamais été demander l’aide de Théo. Même si elle savait ces entrainements nécessaires, elle n’aurait pas été à l’encontre de ses convictions. Mais elle avait plus imaginé devoir vivre ces entrainements comme un passage obligé, quelque chose qu’elle était déterminée à réaliser, que comme une activité qui lui apportait une réelle satisfaction. C’était donc une bonne surprise, elle se voyait évoluer, gagner en technique et en force, et au final gagner en confiance aussi, c’était à chaque fois une petite victoire. Et puis, il fallait bien l’admettre partager ces moments avec des personnes comme Théo et Sélénya aidait grandement. Avec Théo elle se sentait soutenue, elle savait qu’il ne la jugeait pas. Avec Sélénya elle se sentait comprise et utile. Pour une personne comme Soledad, qui fonctionnait beaucoup aux sentiments, c’était là le plus important.
Alors savoir que derrière sa journée de travail l’attendait une séance d’entrainement avec ses deux comparses était loin de déranger Soledad. Bien sûr elle était fatiguée de sa journée, un peu comme tout le monde, et elle sautait sur l’occasion de faire une pause en attendant Théo, mais elle savait aussi que les entrainements avaient le don de lui donner un regain d’énergie non négligeable. Ils étaient bon pour sa forme physique, mais aussi pour son moral alors elle les accueillait avec joie. L’arrivée de Sélénya au Witches Bazaar fut donc ponctuée par un sourire tout ce qu’il y avait de plus sincère. « Bonjour Soledad, pardon pour le petit retard, les escaliers n’ont pas été très… Coopératifs. » Un léger rire s’échappa des lèvres de la mexicaine à la mention des escaliers de Poudlard. Voilà bien longtemps qu’elle n’y avait pas pensé, maintenant qu’elle était sortie de l’école de magie depuis plus de dix ans, elle s’était de nouveau habituée aux escaliers bien sages qui restaient à leur place. Mais au moins la remarque de Sélénya avait de quoi la faire plonger dans ses souvenirs. « Ne t’en fais pas ! S’il y a bien un truc qui ne me manque pas de Poudlard, c’est les escaliers, je vois qu’ils ne se sont pas assagis avec le temps. » Lança-t-elle en balayant les excuses de la sorcière d’un geste de la main. Les escaliers de Poudlard avaient toujours été capricieux et il suffisait que quelqu’un soit pressé pour que soudainement il leur prenne l’envie de faire n’importe quoi. Pendant ses années à Poudlard, Soledad avait cessé de compter le nombre de fois où elle avait été en retard par leur faute. Ou alors les moments où elle s’était retrouvée à l’autre bout du château sans savoir comment retrouver son chemin sans errer pendant des heures. Sur le coup tout ça ne l’avait pas beaucoup fait rire, mais maintenant elle y repensait en souriant. Les choses avaient bien changé depuis ses études, mais Poudlard gardait toujours une place de choix dans son cœur. C’était un peu ça, la magie de l’école aussi.
Comme Théo n’allait pas les rejoindre tout de suite, les deux sorcières avaient un peu de temps devant elles. Soledad proposa donc à la jeune blonde de s’installer avec une boisson en attendant. C’était la première fois qu’elles se trouvaient seules toutes les deux mais la voyante ne se faisait pas de souci, elle avait toujours été sociable. Sélénya était adorable et maintenant qu’il n’y avait plus le mystère de sa relation avec Théo pour rendre les choses bizarres il n’y avait pas de raison pour que la situation soit désagréable. Certes, elles n’avaient pas encore discuté du fait que Soledad était maintenant au courant de la relation entre l’infirmier et l’étudiante, et la mexicaine ignorait si Sélénya savait qu’elle avait tout deviné avant même que Théo ne prenne la décision de lui en parler. Mais une telle conversation ne lui faisait pas peur, l’aspect gênant de tout ça avait été retiré dès que leur secret n’en n’avait plus été un. « Oui merci je veux bien un chocolat s’il te plait. » Tout en se dirigeant vers sa petite salle d’entrainement, Soledad hocha distraitement la tête. Elle passa en revu le contenu du frigo installé dans l’arrière boutique en se demandant si elle avait bien une brique de lait au frais. Elle ne fit donc pas vraiment attention au minuscule dragon qui s’engouffra dans la pièce à sa suite, et capta encore moins le regard émerveillé que Sélénya posa sur la créature. « Oh mon dieu. » Un peu perdue, Soledad posa un regard perplexe sur la jeune Poufsouffle. « Est-ce que c’est ce que je crois que c’est ? » Elle cligna des yeux, pas sûre de voir ou la sorcière voulait en venir. Elle s’était habituée à la présence du dragon dans sa vie et n’avait pas songé que ce serait la première fois que Sélénya le verrait. Elle suivit les prunelles de la blonde et posa finalement les yeux sur Salsa. Un sourire étira instantanément ses lèvres. « Oh, c’est vrai que tu n’avais pas encore eu l’occasion de le croiser ! » S’exclama-t-elle tout en s’installant dans un fauteuil. Du bout du doigt, elle vint délicatement flatter le dessous du museau du dragon qui était venu se poser sur l’accoudoir. Celui-ci ferma paresseusement les paupières pour savourer sa caresse. C’était fou comme ils s’étaient vite habitués l’un à l’autre. « Je te présente Salsa. Salsa, voici Sélénya, essaye de ne pas la croquer s’il te plait. » Lança-t-elle avec un éclat malicieux dans le regard. Elle laissa filer quelques secondes avant d’adresser un clin d’œil à la sorcière pour lui montrer qu’elle plaisantait. Elle n’avait pas de crainte à avoir, vu sa taille Salsa serait bien incapable de la croquer. Bon il pouvait toujours pincer mais ça ne faisait pas bien mal. Elles vivaient pires pendant leurs entrainements.
Tout en demandant à la jaune comment elle allait, Soledad sorti sa baguette et la pointe en direction de l’arrière boutique pour leur fournir les boissons promises. « Je vais plutôt bien et toi ? » Deux tasses arrivèrent tranquillement dans leur directions, un chocolat chaud et un thé vert, la mexicaine s’en saisit avant d’en tendre une à Sélénya. « Il est vrai que ce ne serait pas un vrai entrainement sans quelques bleus. » Le sourire de Soledad s’agrandit. Elle aimait que Sélénya soit aussi prompte à ne pas se prendre au sérieux. Leurs entrainements étaient importants, aussi bien la partie où elles apprenaient à se défendre et à se battre que celle où ils tentaient d’aider la jeune avec ses problèmes de contact, mais ce n’était pas pour autant que ces moments devaient être mornes. Soledad s’était toujours dit que savoir rire de soi rendait la vie un peu plus douce et elle était contente de voir qu’elle n’était pas la seule à partager cette philosophie. Elle prenait ces entrainements au sérieux, bien sûr, mais ça ne voulait pas dire qu’ils ne pouvaient pas se passer dans la bonne humeur. « Ca va ! Je suis motivée à passer ma soirée à ma faire mettre au tapis toutes les cinq minutes. Une activité tout à fait normale pour un soir de semaine, tu ne trouves pas ? » Lança-t-elle avec légèreté. Bon, elle exagérait peut-être un peu, maintenant que les mois avaient passés, Soledad avait fini par gagner un peu en technique et elle ne passait plus son temps à atterrir lourdement sur les tapis toutes les cinq minutes. Mais elle restait consciente que son niveau était loin d’être le même que celui des combattants les plus aguerris et elle n’y voyait aucun souci. Il y avait toujours de la place pour l’amélioration et puis, comme ça, ça leur donnait plus d’occasions de rire un peu.
« Il est beaucoup, beaucoup trop mignon. » Se demander de qui Sélénya parlait était inutile, il suffisait de suivre son regard pour ça. Et pour le moment il était fixé presque amoureusement sur Salsa le dragon Théo va avoir de la concurrence. Soledad était contente de voir que son nouvel animal de compagnie provoquait autant d’émerveillement, s’en était presque émouvant à voir. Un instant elle s’était demandé si cela ne gênerait pas Sélénya de savoir que c’était Théo qui lui avait offert un tel cadeau -elle n’oubliait pas les brefs éclats de jalousie qu’elle avait pu lire dans son regard lors de leur première rencontre- mais apparemment la Poufsouffle n’avait pas l’air dérangée par cette question alors autant ne pas se focaliser dessus. « Tu entends ça ? Elle dit que tu es mignon. Tu devrais cracher quelques flammes pour prouver que tu es un redoutable dragon terriblement dangereux. » Souffla-t-elle, taquine, à son dragon qui se contentait de renifler avec attention l’accoudoir de son fauteuil complètement imperméable aux conseils de la mexicaine. Soledad laissa échapper un rire, un vrai modèle de danger. « C’est vrai qu’il fait craquer tout le monde. J’avoue que je ne pensais pas que c’était possible de s’attacher autant à un dragon, mais moi aussi je craque complètement. » Admit-elle avec un sourire. Soledad avait tout de suite été subjuguée par la beauté du dragon mais elle devait aussi avouer qu’elle c’était posé des tas de questions sur la créature. Jamais elle ne s’était imaginer cohabiter avec un dragon, même miniature et encore moins s’y attacher sincèrement en aussi peu de temps. A ses yeux les dragons, les gros dragons, étaient des créatures magnifiques mais aussi terriblement dangereuses. Elle n’avait jamais cru qu’un jour un exemplaire miniature de ces bêtes s’endormirait sur ses genoux le soir. Pourtant, le fait était là, Salsa était entré dans sa vie et s’y était tranquillement fait sa place.
« Tu es en Magiezoologie non ? Je parie que tu dois voir des tas de bestioles fascinantes. Tu arrives à résister à l’envie de tous les ramener chez toi, ou le dortoir des Poufsouffle ressemble déjà à un refuge ? » Demanda-t-elle en relevant ses prunelles vers la jeune sorcière. Soledad n’avait jamais travaillé avec des animaux et pourtant elle avait bien l’impression que son appartement commençait à ressembler à un refuge maintenant que Samba avait un copain avec qui voleter partout. Alors pour Sélénya qui devait côtoyer des bêtes toute la journée, ça devait être dur de résister. Il suffisait de voir comment elle regardait Salsa pour comprendre combien elle aimait les animaux. Pour lui faire plaisir, Soledad fit venir à elle une boite remplie de petits morceaux de viande séchée. Pour le moment Salsa se la jouait timide, la mexicaine savait qu’avec un peu de temps il s’habituerait à Sélénya et viendrait de lui-même la voir, mais les friandises étaient le meilleur moyen d’accélérer le processus. « Tiens, si tu veux l’appâter tu peux lui donner quelques friandises. » Elle lui tendit le pot, avec ça dans les mains, Salsa ne pouvait que l’aimer.
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Soledad & Sélénya
« Janvier 2020»
Ah je voulais bien la croire, même lorsque j’étais coincée dans ce fameux sous-sol les escaliers de Poudlard ne m’avaient pas manqué non plus. Pas sûr qu’il manque à qui que ce soit ceux-là. Je souriais donc simplement à la jeune femme qui me demandait si je voulais boire quelque chose en attendant l’homme que j’aimais et c’était donc assez naturellement que je demandais un chocolat chaud et alors que j’allais suivre la maitresse des lieux qui se rendait à la salle d’entrainement mon regard émerveillé se posait alors sur le dragon miniature que Soledad possédait depuis peu. Soledad eu l’air de mettre un peu de temps à comprendre de quoi est-ce que je parlais et je pouvais la comprendre, si pour moi c’était clair comme de l’eau de roche, elle, n’avait sans doute pas suivit mon regard dès le départ. M’installant moi aussi sur l’un des fauteuils, je ne faisais plus attention au reste, mon attention était entièrement accaparée par le petit être aux côté de Soledad qui me présentait alors Salsa, souriant lorsqu’elle parlait de croquer, me disant que même s’il le voulait, les dégâts ne devraient pas être trop grave vue la taille de sa gueule. « Bonjour Salsa. » Répondais-je plus rapidement que lorsque la sorcière me demandait comment j’allais, ayant du mal à me concentrer soudainement sur autre chose. Je retournais bien évidemment la question à la sorcière tandis que mon chocolat arrivait à destination. Je rebondissais sur ses propos sur nos entrainements, plaisantant volontiers avec elle. Il faut dire que niveau humour, avec Théo j’étais à bonne école alors cela me venait plutôt naturellement. « M’en parle pas, les tapis sont devenu ma nouvelle passion dans ma vie. » Lâchais-je alors amusée faut dire que si au début Soledad avait facilement le dessus, à présent nous avions toutes les deux plutôt bien progressé et effectivement cela devenait plus difficile et en même temps c’était maintenant que cela devenait réellement intéressant. Bien évidement chassez le naturel il revient au galop, mon attention fut reportée de nouveau sur Salsa.
« Oh je crois que même en crachant des flammes il serait toujours mignon. » Lâchais-je alors en riant légèrement, non mais dès qu’il s’agissait de créatures magiques j’étais totalement un cas désespéré et je trouvais Salsa A-D-O-R-A-B-L-E. Lorsque Soledad confia qu’elle ne pensait pas que c’était possible de s’attacher à un dragon je souriais de plus belle. « Il te le rend bien en même temps. Je trouve que c’est le meilleur moment lorsqu’une complicité s’installe entre nous et une créature, qu’elle soit magique ou non d’ailleurs. » Disais-je en pensant à Paprika avec Théo, même si j’étais également proche du chat en question. Finalement Soledad me questionnait à propos de mon cursus et je finissais par hocher la tête pour confirmer ses dires, avant de prendre la parole. « Non je crois que si je transformais le dortoir des Poufsouffle en refuge, j’aurais le droit à quelques problèmes. » Disais-je avec amusement. « Mais je reconnais que parfois on a juste envie de mettre une de ces bestioles dans notre veste et s’en aller avec. » Confiais-je alors sur le ton de la confidence. « Mais il faut être raisonnable, certaine créature ne pourrait même pas survivre si on les enlève de leur lieu de vie. » Expliquais-je alors simplement. Et puis je devais m’estimer heureuse j’avais déjà un phénix offert par ma meilleure amie ce qui était déjà assez rare et bien entendu Azamara, l’occamy que Théo avait ramené chez lui pour me l’offrir. Lorsque Soledad faisait venir une boite à elle, je fus intriguée et mon regard s’illumina lorsqu’elle me proposait de nourrir Salsa pour gagner son affection. Attention qui me touchait réellement. « Oh merci. » Répondais-je alors que je ne tenais plus sur place, il ne fallait pas me le dire deux fois. Je m’emparais du pot avec plaisir afin de prendre quelques friandises dans mes mains et me tournait vers le dragon ouvrant ma main à plat vers ce dernier sans m’approcher de trop près. Ce n’était pas un dragon à taille réelle, cela ne voulait pas dire qu’il ne fallait pas rester prudente pour autant. « Alors Salsa ? Qu’est-ce que t’en dis ? On peut devenir amis toi et moi ? » Demandais-je à l’attention de l’animal qui en se rendant compte que je m’étais légèrement approché de lui, se mettait à humer l’odeur provenant de ma main. Son regard se pose alors sur moi et je sais qu’à ce moment-là je suis jaugée. Suis-je digne de confiance ? Est-ce que cela vaut la peine de prendre le risque de venir se nourrir ? Ou est-ce un piège qui va se refermer autour de lui ? Je ne dis rien d’autre, ne fait aucun autre geste et attend, si j’avais bien compris une chose dans mes études c’était que la patience était souvent récompensée. Lorsque finalement il montra un réel intérêt pour la friandise, j’approchais alors ma main pour qu’il puisse prendre la nourriture sans avoir à s’approcher. Evidemment Salsa s’en emparait sans demander son reste. « Je vois, t’es un véritable gourmand toi. » Lâchais-je en riant, tandis qu’en quelques secondes la viande séchée avait disparu dans son estomac. J’en prenais alors une nouvelle et réitérait l’expérience, sauf que cette fois, je ne m’approchais pas. « Tu viens la chercher ? » Demandais-je à l’animal puisqu’il avait bien vue que la première fois je ne lui avais rien fait. Il se mit à voler alors jusqu’à ma main, reniflant une nouvelle fois cette dernière comme si elle avait pu changer d’odeur entre temps, on ne sait jamais pis sans crier gare vint s’emparer de son butin avant de retourner vers sa maitresse pour l’avaler. Néanmoins une fois la bouche vide son attention était de nouveau portée sur moi, attendant que je lui en propose de nouveau ! « Un vrai ventre sur patte. » Ajoutais-je alors en riant de plus belle. « Encore quelques séances et on sera meilleurs amis ! » Disais-je avec reconnaissance et plaisanterie en reportant mon attention sur Soledad.
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☽☽ Aujourd'hui mon coeur est un phare qui éclaire l'obscurité et je l'allumerai pour toi je ne l'éteindrai jamais ☾☾
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Soledad Velasquez
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Métier : Co-gérante du Witches Bazaar et diseuse de bonne aventure au cirque Neverland sous le pseudonyme de "La Catrina". Intervenante occasionnelle aux cours de divination à Poudlard. Sorcière accréditée auprès du Ministère de la magie.
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Lumos Je rp en : #9999FF Mon allégeance : L'Ordre du Phénix, ma famille & Doryan
Lun 26 Oct - 22:39
Our fate lives in us
Soledad ☽ ☾ Sélénya
Dès l’instant où il était devenu clair que Théo ne les rejoindrait pas tout de suite, Soledad n’avait pu s’empêcher de se demander comment allait se passer son petit tête à tête avec Sélénya. Oh ce n’était pas qu’elle ne pensait pas s’entendre avec la jeune femme, en fait elle n’avait aucun doute là-dessus. La différence d’âge ne lui posait absolument aucun problème et la Poufsouffle avait déjà démontré un nombre incalculable de fois qu’elle était une personne adorable. Il n’y avait aucune raison que le courant ne passe pas entre les deux sorcières. Mais Soledad ne pouvait s’empêcher de s’interroger tout simplement parce que c’était la première fois qu’elles s’apprêtaient à passer plus que quelques secondes juste toutes les deux. Jusqu’à maintenant il n’y avait eu aucune raison qu’elles se retrouvent seules, Théo avait toujours été là. Ce n’était pas que la mexicaine ne voulait pas passer du temps seule avec Sélénya, pas du tout, c’était surtout qu’elles n’avaient jamais encore vraiment eu l’occasion de discuter et que jusqu’à présent leur principal point commun était l’infirmier -même si clairement elles n’avaient pas le même lien avec lui. Soledad ne pensait pas que c’était un obstacle infranchissable, simplement à chaque fois qu’elles s’étaient vu la discussion n’avait pas vraiment été à l’ordre du jour. Il avait plus s’agit d’apprendre à se battre et de continuer à aider la blonde à supporter les contacts. Clairement entre deux mises au tapis, il n’y avait pas beaucoup de temps pour parler de la pluie et du beau temps, et encore moins pour apprendre à se connaitre. Mais apparemment ce jour était venu, et même si la voyante ne savait pas encore ce que ça allait donner entre elles, elle ne se faisait pas vraiment de souci. Elle avait toujours été sociable, trouver un sujet de conversation ou simplement occuper le temps ne lui posait pas vraiment de problème, et puis avec quelqu’un comme Sélénya en face d’elle, ça ne pouvait pas être bien compliqué.
D’ailleurs, la glace ne fut pas difficile à briser. Sélénya n’était pas vraiment une personne compliquée à approcher et Soledad n’était tout simplement pas compliquée du tout. L’absence de Théo ne se fit pas ressentir -sorry Coco- puisque les deux sorcières en vinrent tout naturellement à plaisanter ensembles sur les escaliers de Poudlard qui pouvaient se montrer particulièrement désagréables quand ils le voulaient. Eh bien voilà, il n’y avait aucune raison de s’inquiéter, tout allait plutôt naturellement entre elles. La preuve, quelques minutes seulement après l’arrivée de Sélénya, elles se trouvaient toutes deux confortablement installées dans des fauteuils avec une tasse chaude entre les mains et un petit dragon qui attirait toute l’attention. « Bonjour Salsa. » Soledad eut un sourire en tapotant la tête du minuscule reptile, si jamais elle avait été nerveuse de se trouver seule avec Sélénya, cette nervosité ce serait vite envolée. Salsa était le moyen parfait de mettre les gens à l’aise et de lancer la discussion, surtout avec une étudiante en zoomagie. Ça, et la seule chose qu’elles savaient avoir en commun pour le moment : leurs entrainements. « M’en parle pas, les tapis sont devenu ma nouvelle passion dans ma vie. » Un léger rire s’échappa des lèvres de la voyante. C’était agréable de pouvoir rire et plaisanter de leurs entrainements. Pas que ces moments n’étaient pas agréables, il leur arrivait bien de relâcher la pression et de lancer quelques blagues mais la plupart du temps c’était des moments sérieux. Tous trois étaient conscients de l’importance de ce qu’ils étaient en train d’apprendre alors ils savaient qu’ils devaient se montrer concentrés et appliqués pour progresser. « Je t’avoue que ça c’était bien une passion que je ne pensais pas développer un jour ! » Rétorqua-t-elle sur le même ton, un grand sourire aux lèvres. Sélénya avait raison, ça faisait du bien de pouvoir tourner un peu en dérision tous les moments où elles galéraient. Parce que si elles faisaient toutes deux des progrès, elles n’étaient pas encore des combattantes hors pairs et ça donnait encore lieux à quelques situation cocasses.
Même si Sélénya était là pour leur entrainement, en cet instant ce n’était pas ce qui comptait le plus. Il y avait quelque chose de plus important et de mille fois plus intéressant que de se faire mettre au tapis : Salsa. Le petit dragon captait toute l’attention de la Poufsouffle et Soledad ne pouvait l’en blâmer, elle-même se surprenait encore à se perdre dans la contemplation de son nouvel animal de compagnie. Et cela faisait plusieurs semaines déjà qu’il partageait sa vie. « Oh je crois que même en crachant des flammes il serait toujours mignon. » Soledad ne put retenir un hochement de tête, les yeux fixés sur Salsa. Sélénya avait parfaitement raison, avec sa petite taille, même s’il crachait des flammes, le dragon resterait adorable. En version grand modèle, un dragon pouvait être terrifiant, mais en version miniature eh bien il restait mignon. Ce qui serait sûrement pour le vexer s’il pouvait les comprendre. Mais loin de telles préoccupations Salsa se contentait d’explorer son environnement du bout du museau. « Il te le rend bien en même temps. Je trouve que c’est le meilleur moment lorsqu’une complicité s’installe entre nous et une créature, qu’elle soit magique ou non d’ailleurs. » Encore une fois, Soledad ne put qu’opiner du chef. Même si elle n’avait pas dédié sa carrière aux animaux, elle n’en restait pas moins complètement sensible à leurs charmes. Elle adorait avoir un animal chez elle, un compagnon qui lui était fidèle et qui lui apportait un peu d’affection sans rien demander en retour -pas comme certains mecs hein 8D. « C’est vrai ! Il s’est attaché assez rapidement à moi et je dois bien dire que c’est totalement réciproque. » Avoua-t-elle. Elle avait beau ne pas connaitre grand-chose sur les animaux, elle savait que les dragons n’étaient généralement pas des créatures faciles à approcher, et encore moins à apprivoiser. C’était sûrement différent pour les dragons miniatures, après tout ils devaient être fait pour être des animaux de compagnie, mais elle se sentait quand même privilégiée que Salsa accepte sa présence aussi facilement. Elle n’avait pas imaginé un jour posséder un dragon et voilà qu’un spécimen miniature se baladait sur ses genoux comme si c’était la chose la plus naturelle du monde.
Tout ça, Sélénya devait y être déjà plus habituée qu’elle. Après tout, elle était étudiante en zoomagie, mais la question que Soledad se posait, c’était comment elle faisait pour résister à toutes les créatures mignonnes qu’elle devait voir en cours. « Non je crois que si je transformais le dortoir des Poufsouffle en refuge, j’aurais le droit à quelques problèmes. » La mexicaine eut un petit rire. Ca elle pouvait le comprendre, personne n’aimait trouver une créature étrange cachée au milieu de ses draps. Elle sourit en imaginant la scène que cela produirait. Voilà qui apporterait beaucoup d’animation chez les Poufsouffles. « Mais je reconnais que parfois on a juste envie de mettre une de ces bestioles dans notre veste et s’en aller avec. » Oh sur ce point Sélénya avait bien raison ! Il suffisait de voir un niffleur pour s’en rendre compte. Ou un bébé dragon, ou un boursouf… Ce n’était pas les exemples qui manquaient. « C’est vrai que c’est difficile de résister. » Acquiesça-t-elle en portant sa tasse de thé à ses lèvres. Elle se rappelait encore la famille de salamandres que Ludivine était venue chercher à Neverland. Ces bestioles étaient vraiment adorables mais il fallait y penser à deux fois avant de craquer et d’en cacher une dans son sac. « Mais il faut être raisonnable, certaine créature ne pourrait même pas survivre si on les enlève de leur lieu de vie. » C’était que la Poufsouffle était également pleine de sagesse. Soledad se rappelait avoir eu une conversation à peu près similaire avec Ludivine et celle-ci avait des années d’expérience derrière elle. Un instant, la brune se demanda si les deux sorcières se connaissaient, si ce n’était pas le cas elle devait les faire se rencontrer. Elle ne doutait pas que le courant passerait instantanément entre elles. « Tu as raison. Et puis au moins tu vas pouvoir travailler avec certains de ces animaux. » Répondit-elle en reposant sa tasse sur ses genoux. Elle s’enfonça un peu plus dans son fauteuil une fois que Salsa eut quitté ses jambes pour s’aventurer sur l’accoudoir. Elle releva ses prunelles du petit dragon pour les poser sur Sélénya, un sourire aux lèvres. « Il y en a qui ont déjà ta préférence ? » Elle était curieuse, elle le reconnaissait sans mal, mais puisqu’elles avaient un peu de temps juste toutes les deux autant en profiter pour apprendre à se connaitre un peu mieux.
En tout cas, il y avait déjà une chose qu’elle savait sur Sélénya : elle aussi craquait complètement sur Salsa. Ce qui était complètement normal, il suffisait de regarder le dragon miniature pour craquer, avec ses petits yeux noirs, ses écailles rouges et oranges et ses toutes petites ailes, il ferait craquer n’importe qui. Puisqu’elles avaient un peu de temps devant elle, et que la Poufsouffle mourait visiblement d’envie d’approcher le reptile, Soledad décida de lui faciliter la tâche en lui apportant une boite remplie de petits morceaux de viande séchée. « Oh merci. » La mexicaine eut un sourire en voyant combien ce simple geste faisait plaisir à la sorcière. Soledad était vraiment heureuse de voir Sélénya si contente, leurs entrainements n’étaient pas toujours simples -rarement en fait- alors autant en profiter. « Alors Salsa ? Qu’est-ce que t’en dis ? On peut devenir amis toi et moi ? » Oh cela ne faisait aucun doute. Le cœur du petit reptile était directement relié à son estomac apparemment. Les friandises étaient le meilleur moyen d’apprivoiser rapidement Salsa. Il était aussi possible d’y arriver sans, avec un peu de patience et d’affection, mais elles n’avaient pas non plus des heures devant elle. En silence, Soledad observa la blonde appâter Salsa. « Je vois, t’es un véritable gourmand toi. » La mexicaine posa un regard plein d’affection sur le reptile. C’était une bonne manière de résumer les choses. Tout le monde pensait les dragons sauvages et dangereux, Salsa ne correspondait pas vraiment à cette description. Oh, il avait bien son petit caractère, mais dès que la nourriture était en jeu plus rien d’autre ne comptait. « Ah ça oui ! Heureusement qu’il y a Samba l’hyperactif pour le faire courir et voler partout sinon je crois qu’il aurait fini par se déplacer en roulant. » Soledad rit à sa remarque. Elle exagérait sûrement un peu mais quand ils étaient ensembles, et éveillés, le hibou et le dragon ne manquaient jamais d’énergie.
La voyante observa Sélénya réitérer son expérience avec un nouveau morceau de viande séchée. « Tu viens la chercher ? » Cette fois-ci elle ne bougea pas sa main, laissant Salsa décider de la marche à suivre. Soledad voyait bien que l’animal hésitait mais elle ne dit rien, se contentant de laisser un sourire flotter sur ses lèvres. Finalement l’appel de la nourriture fut plus fort et le dragon prit son envol pour rejoindre le fauteuil de Sélénya où il ne perdit pas un instant pour s’emparer de sa friandise. « Un vrai ventre sur patte. » Le dragon était revenu se réfugier près de Soledad mais continuait d’observer la plus jeune en penchant la tête dans tous les sens. Il attendait visiblement qu’elle lui propose un nouveau morceau de viande. « Encore quelques séances et on sera meilleurs amis ! » Les regards des deux sorcières se croisèrent et la mexicaine n’hésita pas à adresser un grand sourire à Sélénya. Elle était contente de pouvoir lui offrir ce petit moment avec un animal. Surtout que c’était tout en simplicité et que ça ne lui coutait rien. « Oh je n’en doute pas ! Tant que tu lui donnes un peu d’attention et de nourriture, il ne te lâchera pas. Regarde, il te préfère déjà à moi. » Plaisanta-t-elle sans se départir de son sourire. Il n’y avait pas la moindre trace de jalousie dans sa voix parce qu’elle savait que ce qu’elle disait n’était pas vrai et qu’elle n’avait pas de souci à se faire. En fait, si elle pouvait faire profiter la jeune femme, c’était tout ce qu’elle demandait. Elle reposa ses prunelles noisette sur Salsa dont elle vint gratouiller le coup du bout du doigt. « C’est vrai que je n’y connais pas grands choses sur les animaux magiques mais je ne m’attendais pas à ce qu’il soit si peu farouche. Les premiers jours j’avais peur de rentrer chez moi et de retrouver mon appartement dévasté, les rideaux en feu et Samba à moitié croqué. » Admit-elle tranquillement. Elle se souvenait encore d’avoir à moitié noyé Théo avec ses questions et ses angoisses. Il fallait dire qu’un dragon, même miniature, n’était pas vraiment un animal habituel, même chez les sorciers. Soledad avait toujours vécu avec des hiboux, ou bien les chats de son quartier d’enfance, mais pas une bestiole qui pouvait cracher du feu sur demande. Les premiers jours elle n’avait pas pu s’empêcher de se poser dix mille questions, de la plus sensée à la plus stupide. « Au final j’ai eu peur pour rien, il est un peu sauvage sur les bords, il faut un peu de temps pour qu’il s’habitue à quelqu’un, mais après c’est un amour. » Reconnut-elle finalement. La preuve, il ne s’était pas montré farouche avec Sélénya bien longtemps et maintenant il attendait en trépignant qu’elle lui présente une nouvelle friandise. « Je crois que Paprika lui a appris les bonnes manières, ce qui est une bonne chose parce que franchement Samba en aurait été incapable. » Un rire lui échappa lorsqu’elle imagina son tout petit hibou hyperactif tenter d’apprendre les bonnes manières à un tout aussi petit dragon un peu sauvageons. Voilà qui aurait été drôle à voir.
CODAGE PAR AMATIS
— And all the pieces fall right into place
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Sélénya Macmillan
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Ven 4 Déc - 21:27
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Soledad & Sélénya
« Janvier 2020»
Ah si vous vouliez toute ma concentration il ne fallait clairement pas me mettre un dragon miniature sous mon nez, entre autre, parce qu’il y avait beaucoup d’autres espèces que j’affectionnais. Mais un dragon, pour quelqu’un qui s’intéressait aux créatures magiques n’était-ce pas un rêve ? Pour moi s’en était un et je ne pouvais pas m’empêcher de le dévorer presque du regard, alors pas de la même façon dont je pouvais dévorer Théo du regard sinon ce serait assez étrange n’est-ce pas ? Néanmoins, Soledad n’eut pas trop de mal de faire reporter mon attention sur la discussion actuelle tandis qu’elle plaisantait à propos de nos entrainements et du fais que les tapis sont devenus une nouvelle passion pour nous. Je souriais tandis que la meilleure amie de l’homme que j’aimais m’indiquais que c’était une passion qu’elle ne pensait pas développer un jour et moi donc. Je ne pensais pas que je demanderais des cours d’auto défense à Théo d’ailleurs… Mais j’avais dû me rendre à l’évidence et j’en avais besoin. Et puis l’infirmier était un amour avec moi, se montrant patient comme toujours, même si parfois nos entrainements dérapaient, souvent même, mais cela ne m’empêchait pas de progresser et puis ce qu’il y avait de bien avec les entrainements à trois, c’est qu’au moins nous étions pas tentés et chaque séance était complète du coup. Fin sauf aujourd’hui si ce dernier ne ramenait pas ses fesses comme convenu. Evidemment la discussion revenait vite sur Salsa qui attirait toutes mon attention et que je trouvais totalement mignon et ce même s’il se mettait à cracher du feu, bon je n’irais pas y mettre ma main bien entendu je n’étais pas masochiste non plus. Alors que Soledad m’expliquait qu’elle ne pensait pas pouvoir s’attacher de cette façon à un dragon, je répondais qu’il le lui rendait bien, cela se voyait qu’une complicité c’était déjà créer entre eux. Je souris lorsque cette dernière approuve mes dires.
« C’est qu’il se plait bien ici. » Affirmais-je alors et en même temps, je pouvais aisément le comprendre, Soledad paraissait complètement gaga de son petit animal (qui ne l’aurait pas été en même temps ?) elle lui apportait tout l’amour et le bien être dont il avait besoin, j’étais certaine qu’il ne manquait de rien. Quand à ramener tout plein de créature dans mon dortoir, j’adorais l’idée malheureusement, on ne me laisserait pas le faire et j’en étais bien consciente, ce qui fit rire la jeune femme en face de moi. Je reconnaissais néanmoins qu’il était parfois bien difficile d’y résister et Soledad me concédait cette vérité. « Oh oui je l’espère. » Répondais-je alors lorsque Soledad affirmait que j’allais pouvoir travailler avec certaines des créatures qu’on étudiait en cours, quand elle me demandait si certaine avait ma préférence, je réfléchissais un instant même si dans le fond je savais déjà la réponse. « Les dragons ? » Disais-je alors avant d’offrir un énorme sourire, affichant toutes mes dents blanches à Soledad avant de regarder Salsa par la suite. « Mais j’affectionne aussi beaucoup les occamy. » Bon peut-être parce qu’ils étaient liés à notre histoire à Théo et moi ? Peut-être parce qu’il m’avait offert celui qui était né le jour de mon anniversaire ? Ce même jour où nous avions céder à ce que nous ressentions l’un pour l’autre et que nous nous étions mis ensemble ? Oui sans doute, mais cela restait également une créature que j’admirais même sans tout cela.
« J’ai également un phénix que ma meilleure amie m’a offert à mon anniversaire. » Du coup depuis forcément que je m’intéressais à eux, je n’aurais jamais pensé avoir la chance d’en posséder un. Alors que je trépignais intérieurement avec cette furieuse envie de m’approcher du dragon de Soledad, elle avait dû ressentir cette envie puisqu’elle m’offrit l’occasion de faire amie-amie avec la créature. Touchée, je prenais les friandises de viande séchée et achetait littéralement l’affection de l’animal avec. Je ne pus m’empêcher de rire à la remarque de la sorcière après que j’ai dit à Salsa qu’il était un gourmand. Imaginant sans trop de soucis, le hibou faire faire du sport au dragon pour qu’il évite de devenir trop gros. Amusée je continuais mon petit manège un petit moment. Mais parce que toute bonne chose avait une fin et que je ne voulais pas rendre l’animal de Soledad obèse, je m’arrêtais là pour aujourd’hui. La remarque de la jeune femme me fit sourire alors qu’elle disait que Salsa me préférait déjà à elle. « Ce n’est que l’appel du ventre. » Faisais-je remarquer amusée. « Si tu t’en allais de la pièce, je suis quasiment sûre qu’il te suivrait. » expliquais-je alors. Parce que c’était normal, c’était elle la maitresse et que moi il ne me connaissait pas plus que ça. Il faudrait une confiance bien plus grande pour qu’il décide de rester avec moi si sa maitresse quittait les lieux. Ou alors que je lui propose une gourmandise tellement délicieuse qu’il ne pourrait pas y résister.
« Ça aurait pu arriver. » Faisais-je alors remarquer lorsque la mexicaine m’expliquais qu’elle avait eu peur pour son appartement. « Il est jeune, il aurait pu faire quelque bétise, chaque créature à son petit caractère. Bon il n’aurait pas tout saccagé non plus. » Assurais-je tout de même, au vue de sa petite taille il faudrait qu’elle le laisse seule assez longtemps pour qu’il y parvienne ou qu’il mette le feu, oui ça, ça restait un risque. Je souriais à la suite de ses mots tandis qu’il m’expliquait comment ça c’était passé et que c’était un amour selon elle. Je pouvais aisément la croire en regardant Salsa. Je fus un moment étonné lorsqu’elle me parlait de paprika ne m’y attendant pas, me rappelant qu’effectivement, Salsa avait vécu un instant chez Théo avant de venir ici. Je souriais en imaginant notre chat avec le dragon. « Je ne sais pas si vraiment Paprika a eu réellement un rôle à jouer là-dedans, j’aurais plutôt eu tendance à croire qu’il lui aurait montré toutes les bétises possible et inimaginable qui peuvent exister. » Annonçais-je sans m’empêcher de rire un instant en pensant au chat roux. En parlant de Paprika, cela me ramenait forcément à son propriétaire qui n’était toujours pas là. « Peut-être que c’est Théo qui lui a fait peur ? » Dis-je alors sur le ton de la plaisanterie. « Il l’a peut-être menacé de le mettre au tapis lui aussi. » Continuais-je sur le ton de l’humour en faisant alors un clin d’œil à nos entrainements et à la plaisanterie qu’on avait eu tout à l’heure. « J’espère qu’il ne nous a pas oublié. » Ajoutais-je dans un sourire tout en prenant une gorgée de mon chocolat, bon je plaisantais évidemment je connaissais assez mon sorcier préféré pour savoir qu’il n’était pas forcément toujours à l’heure mais qu’en revanche il tenait toujours parole.
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Mar 5 Jan - 18:28
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Soledad ☽ ☾ Sélénya
Dire qu’à la base Sélénya et Soledad s’étaient retrouvées pour une séance d’entrainement au combat à main nue. Normalement, à l’heure qu’il était, elles auraient dû se trouver en plein échauffement, à faire quinze fois le tour de la pièce sous le regard attentif et inflexible de Théo -bouuh il fait peur avant de se lancer dans une série d’abdos, suivis d’assez de pompes pour faire brûler les muscles de leurs bras. Elles devraient déjà avoir les joues toutes rouges de leurs efforts et les cheveux plaqués sur leurs fronts à cause de la chaleur -trop canons quoi. Mentalement, elles seraient en train de se préparer à ce qui n’allait pas manquer de suivre, tout d’accord quelques exercices de contacts divers et variés pour travailler sur les difficultés de Sélénya avant d’enfin passer aux combats en eux-mêmes. Et bien sûr, pendant tout ça, elles se prépareraient aussi mentalement à mordre la poussière et à récolter de nouveaux bleus. Sauf que si tout ça était le sujet de leur discussion et de leurs plaisanteries, les deux sorcières en étaient à des années lumières. Elles se trouvaient bien dans l’arrière salle que Soledad avait reconvertie en salle d’entrainement, mais elles étaient confortablement installées dans des fauteuils, pas du tout en tenues de sport mais plutôt avec une boisson chaude à la main et un petit dragon qui retenait toute leur attention. Ah bah voilà, Théo prenait un peu de retard et son entrainement quasi militaire était vite oublié. Oups. Mais étrangement, Soledad ne se sentait pas vraiment coupable. Déjà parce qu’elle s’entrainait plusieurs fois par semaine et qu’elle savait que manquer une séance n’allait pas vraiment lui faire perdre tous les progrès qu’elle avait fait depuis plusieurs mois. Ensuite parce qu’elle gardait en tête que l’infirmier était simplement en retard et qu’ils allaient commencer leur entrainement à la minute où il pointerait le bout de son nez. Et enfin parce qu’elle passait un bon moment en compagnie de Sélénya, tout simplement.
Elles n’avaient aucune raison de se sentir coupable de quoi que ce soit. Pourquoi se prendre la tête, elles profitaient de quelques minutes de répit, tout simplement, ce n’était pas la mer à boire. Et si Théo râlait qu’elles avaient perdues du temps, et bien elle le laisserait râler jusqu’à ce qu’il soit calmé et qu’elles puissent s’y mettre. Mais pour le moment il n’était pas encore là alors la mexicaine n’avait pas l’intention de couper court à sa conversation avec la petite blonde. Surtout lorsque le sujet principal n’était autre que le dragon miniature que Théo lui avait offert pour Noël. Soledad s’étonnait encore de posséder un tel animal, mais la surprise était bien vite remplacée par le ravissement. Elle était complètement tombée sous le charme du petit animal, et il avait l’air de bien le lui rendre, comme le lui confirma Sélénya. La remarque de la blonde fit naitre un sourire sur les lèvres de la mexicaine, oui Salsa avait l’air bien dans son nouveau foyer et c’était tout ce que Soledad voulait. Se rappelant que Sélénya était étudiante en zoomagie, elle lui posa quelques questions sur le sujet pour finir par lui demander si elle avait une préférence pour un animal en particulier. La brune essayait de faire la conversation, mais elle était réellement curieuse d’apprendre à plus connaitre la Poufsouffle. Après tout, elle était la petite amie de son meilleur ami, c’était donc que c’était une personne qui gagnait à être connue. « Les dragons ? » La réponse et l’immense sourire de la jeune arrachèrent un éclat de rire à Soledad. Ses prunelles se posèrent sur Salsa avant de revenir sur la Poufsouffle. « Pourquoi ça ne m’étonne pas ? » Souffla-t-elle dans un sourire. Oh non, ça n’avait rien d’une surprise, il avait suffi d’entendre le cri de ravissement que Sélénya avait poussé en apercevant le reptile. Ou la manière dont elle le couvait du regard. Ce fut d’ailleurs cet air dans ses prunelles qui poussa Soledad à lui donner un pot de viande séchée pour appâter Salsa. « Mais j’affectionne aussi beaucoup les occamys. » Le sourire de la mexicaine se fit un peu plus entendu mais elle ne dit rien. Les occamys, bien évidemment. Elle aurait dû s’en douter, c’était les animaux que la famille de Théo élevait. Que Sélénya ne les porte pas dans son cœur aurait été vraiment étonnant. « J’ai également un phénix que ma meilleure amie m’a offert à mon anniversaire. » Soledad laissa échapper un sifflement admiratif. Dire que Sélénya s’extasiait devant un dragon miniature alors qu’elle avait un phénix chez elle ! « Ça doit être fascinant de le voir grandir ! » C’était un animal quasiment mythique, pour le coup la mexicaine était impressionnée.
Pour le moment, ce qui les fascinait toutes les deux, ce n’était pas un phénix, mais bel et bien Salsa le dragon miniature. En le voyant céder devant l’appel des morceaux de viande séchée, Soledad ne put s’empêcher de plaisanter en affirmant qu’en continuant ainsi, le dragon allait lui préférer Sélénya. « Ce n’est que l’appel du ventre. Si tu t’en allais de la pièce, je suis quasiment sûre qu’il te suivrait. » La brune se sentit touchée de la réponse de sa cadette. Sélénya était pleine de sagesse, mais aussi de gentillesse, au lieu de plaisanter sur le sujet, elle avait préféré rassurer Soledad. Cependant, la voyante n’avait pas besoin d’être rassurée, elle commençait à bien connaitre le reptile et elle ne se faisait pas trop de souci quant à ses préférences. Et puis, il avait bien le droit de préférer la nourriture vu qu’elle l’avait grondé à chaque fois qu’il avait tenté de lui croquer un morceau de doigt. « Je veux bien te croire, mais pour mon amour propre je préfère ne pas essayer. Imagine s’il préfère son estomac à moi, je ne m’en remettrai jamais. » Lança-t-elle d’une voix faussement dramatique. Pour parfaire sa déclaration, elle posa une main sur sa poitrine, comme si elle était profondément choquée à cette idée. Ce qui n’était pourtant pas près d’arriver, parce que tant que la Poufsouffle ne sortait pas une nouvelle friandise, Salsa n’avait pas l’air décidé à lâcher sa maîtresse. Ce qui, au contraire, aurait pu arriver, c’était que Soledad rentre un soir pour trouver son appartement dévasté et Samba à moitié croqué. « Ça aurait pu arriver. Il est jeune, il aurait pu faire quelque bêtise, chaque créature à son petit caractère. Bon il n’aurait pas tout saccagé non plus. » Tout en prenant une gorgée de son thé, Soledad opina du chef. Sélénya avait raison, Salsa avait beau être tout petit, il restait un dragon, par essence une bête sauvage avec un fort instinct. Si l’envie lui prenait il pourrait tout à fait causer pas mal de dommages dans son appartement, par contre vu sa taille il lui faudrait beaucoup de temps pour ça.
Enfin, pour le moment il s’était montré relativement sage, Soledad avait retrouvé quelques objets fracassés au sol et un coussin éventré mais les catastrophes n’avaient pas été plus loin pour le moment. Dans tous les cas, soit il était sage de nature -ce qui étonnerait la mexicaine- soit quelqu’un l’avait bien briefé. « Je ne sais pas si vraiment Paprika a eu réellement un rôle à jouer là-dedans, j’aurais plutôt eu tendance à croire qu’il lui aurait montré toutes les bêtises possible et inimaginable qui peuvent exister. » Bon, la blonde n’avait pas tort. Pour avoir vu le chat de Théo quelques fois, Soledad devait admettre qu’il n’avait rien de l’expression sage comme une image. En fait, quand il s’y mettait, Paprika pouvait être encore plus énergique que Samba, c’était pour dire. « Peut-être que c’est Théo qui lui a fait peur ? » Soledad tourna ses prunelles vers Sélénya, essayant d’imaginer son meilleure ami en train de faire la leçon à un dragon miniature. « Il l’a peut-être menacé de le mettre au tapis lui aussi. » Cette fois-ci, la mexicaine éclata purement et simplement de rire. « J’imagine la scène d’ici ! » La proposition de Sélénya s’ajouta à son imagination pour créer une scène où Théo tentait de s’engager dans un combat de lutte contre Salsa alors que ne cessait de lui échapper grâce à sa petite taille. Pour le coup, Soledad ne se serait pas risquée à parier sur le vainqueur d’un tel affrontement. Théo avait peut-être de l’entrainement derrière lui, mais le dragon était aussi insaisissable qu’une couleuvre.
D’ailleurs en parlant d’entrainement, le temps commençait à filer et l’infirmier n’était toujours pas là. « J’espère qu’il ne nous a pas oublié. » Apparemment, Sélénya en était arrivée à la même conclusion qu’elle. La jaune plaisantait, Soledad pouvait l’entendre dans sa voix, mais sa remarque n’en n’était pas fausse pour autant. Théo ne les avait sûrement pas oubliées. La voyante ne l’imaginait pas oublier un rendez-vous avec sa petite amie -même s’il s’agissait en fait d’un entrainement au combat. « Oh, je ne pense pas que ce soit possible. » Affirma-t-elle. Elle n’était pas assez présomptueuse pour se dire que Théo ne l’oublierait pas elle, mais pour Sélénya c’était différent. Non, ça devait forcément être autre chose. « Mais il a peut-être été retenu par un élève malade à Poudlard ou une autre urgence. J’aurais bien envoyé Samba lui porter un message mais il vient de partir chasser alors il ne va pas revenir tout de suite. Quant à envoyer Salsa, je ne crois pas que ce soit une brillante idée. » Reprit-elle en prenant soin de rendre ses propos légers. Inutiles qu’elles commencent à s’inquiéter pour rien. Le retard de Théo n’avait rien de choquant et avait certainement une explication tout à fait logique. Après tout il travaillait dans une école de magie, c’était un miracle qu’il ne soit pas appelé en urgence toutes les cinq minutes à cause des élèves qui faisaient des bêtises. Soledad ne se faisait pas se souci, attendre ne la gênait pas, elle n’avait pas eu d’autres plans pour ce soir que cet entrainement alors ça ne changeait pas grand-chose pour elle. Par contre, Sélénya et elle allaient devoir trouver un moyen de passer le temps. Discuter avec la Poufsouffle était très agréable mais Soledad sentait qu’elles ne se connaissaient pas encore assez pour combler le silence pendant des heures. « On va devoir attendre encore un peu. Pour faire passer le temps je pourrai te tirer les cartes, qu’est-ce que tu en dis ? » Proposa-t-elle en adressant un sourire à la jeune sorcière. Sélénya était déjà au courant pour son don de voyance aussi n’avait-elle pas besoin de s’expliquer ou de se justifier. A chaque fois que le sujet avait été abordé, la Poufsouffle n’avait pas semblée hostile à la divination, ce qui était un point très positif pour Soledad. Jusqu’ici elles n’avaient pas encore eu l’occasion d’interroger le futur de la blonde, il fallait dire que la mexicaine ne le proposait pas à tout le monde, mais si ça lui donnait envie, pourquoi pas. « Est-ce qu’il y a quelque chose que tu as envie de savoir ? Ou juste envie de soulever un peu le voile du futur ? » Demanda-t-elle avec un sourire taquin. D’un geste, elle sorti sa baguette et fit venir à elle le jeu de tarot de son abuela, celui qu’elle avait toujours avec elle. Soledad ne forçait Sélénya à rien, elle était tout à fait libre de décliner la proposition. En attendant, la mexicaine trouvait toujours réconfortant d’avoir son tarot dans les mains.
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Sélénya Macmillan
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Mar 26 Jan - 19:01
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Soledad & Sélénya
« Janvier 2020»
Oui les dragons c’était une évidence, ils étaient impressionnant, qui en tant que Zoomage ne rêvait-il pas d’en voir pour de vrai ? Et même si Salsa était un dragon miniature cela n’enlevait rien à la magie du moment. Et quelque part je ne pouvais pas m’empêcher de penser que puisque qu’on s’entrainait régulièrement ensemble tous les trois, j’allais avoir la chance de le voir souvent et mon cœur tambourinait un peu plus fort à cette folle idée. La réponse de Soledad me fit sourire tandis que je parlais également des occamys avant de finalement avouer que j’avais également un phénix à la maison. Mon sourire s’agrandissait alors que la jeune femme sifflait. « Oui même si je ne vois pas autant que j’aimerais. Je ne peux pas l’emmener à Poudlard alors c’est surtout mes parents qui en profite. » Avouais-je alors amusée. Enfin à vrai dire c’était surtout ma mère, mon père étant trop en déplacement pour vraiment en profiter au final. « Mais ils n’ont pas l’air de trop s’en plaindre. » Ceci dit je comptais bien pouvoir le récupérer dès que je vivrais chez moi bien entendu. Et alors que je semblais m’entendre parfaitement avec Salsa ce que Soledad soulignait, instinctivement je tentais de la rassurée en expliquant que si elle sortait de la pièce, l’appel du ventre ne serait peut-être plus aussi fort et il la suivrait sans aucun doute. A la réponse de la mexicaine, je ne pus m’empêcher de rire légèrement. « Je te comprends. » répondis-je alors amusée. Alors que Soledad m’expliquait qu’elle avait eu peur que la petite créature saccage son appartement, c’était plus fort que moi et je répondais à ses questionnements expliquant que oui, ça aurait pu être le cas, mais que vue sa taille, il n’aurait pas pu tout détruire, à moins de mettre le feu évidemment, suffisait qu’il mette le feu à un brin de paille, que cela se transmette à un meuble et là oui, cela pourrait être une catastrophe, mais je gardais ce genre de commentaire, je ne voulais pas lui faire peur surtout que ça semblait hyper bien se passer entre eux. Alors que Soledad glissait que paprika avait été un bon professeur, moi au contraire je n’en étais pas aussi certaine en connaissant parfaitement l’énergumène. En revanche je choisissais de plaisanter et de miser sur mon petit ami qui était d’ailleurs en retard, ne disait-on pas que les absents avaient toujours torts ? Je ris de bon cœur avec la mexicaine tandis qu’elle avouait s’imaginer la scène, j’avouais que cela était plutôt drôle à imaginer. Tandis que nous parlions justement de Théo je commençais à me demander s’il allait finir par venir, oh ce n’était pas son genre d’oublier, je le savais bien, mais je savais qu’aussi une urgence était vite arrivée avec son métier. D’ailleurs c’est exactement ce à quoi Soledad semblait penser aussi.
« Oui je ne pense pas non plus. » Répondais-je alors que Soledad disait qu’envoyer Salsa ne serait pas une brillante idée. « Tu as sûrement raison, il a été retenu. » Il n’y avait que cela qui pouvait expliquer qu’il soit autant en retard n’est-ce pas ? Devrais-je m’inquiéter ? J’étouffais cette petite voix au fond de moi, non si je commençais à m’inquiéter, j’étais perdue et il fallait que je garde mon calme. Devions nous commencer à nous échauffer en attendant ? Alors que je me plongeais doucement de mes pensées, la jeune femme qui me faisait face me sortais soudainement de ces dernières en me proposant de me tirer les cartes. Proposition qu’on ne m’avait jamais vraiment faite et je n’étais pas une sorcière douée en divination. En revanche je savais que Soledad l’était et j’avouais avoir toujours été intriguée par cela mais je n’avais jamais osé en discuter avec elle. Est-ce que je voulais qu’elle me tire les cartes ? J’en mourais d’envie et à la fois, il y avait une légère crainte de ce qu’elle allait me dire… « Je n’ai jamais osé te le demander. » Avouais-je alors en rougissant légèrement. « Cela me fait un peu peur. » Finissais-je par avouer également même si bien entendu je ne disais pas non, au contraire. Alors qu’elle me demandait s’il y avait quelque chose que je voulais savoir, elle fit venir un jeu de carte et mes prunelles se posaient dessus tandis que je réfléchissais. Ceci dit ce qu’elle me proposait m’allait très bien… Il y avait bien une question qui me taraudait l’esprit, mais je ne savais pas de quelle façon la poser à la jeune femme sans lui expliquer réellement la situation. A savoir si mes parents allaient bien réagir à l’annonce que nous allions leur faire avec Théo, mais même si je savais Soledad au courant de notre relation, c’était une chose dont nous n’avions jamais parlé et je ne savais donc pas comment aborder le sujet, alors si elle décidait de faire l’autruche, cela m’allait très bien également de mon côté de faire la même chose, je faisais donc bien attention de choisir mes mots avec soin.
« Voyons voir ce que le futur me réserve alors. » Répondais-je dans un premier temps avant d’ajouter pour préciser un peu ma pensée. « Il y a un sujet assez sensible que je dois aborder avec mes parents, tu penses qu’il y à aurait un moyen de savoir si cela va bien se passer ? » Demandais-je légèrement fébrile avec cette petite crainte au fond de moi. J’avais peur de ce que les cartes pourraient dire et pas que par rapport à mes parents. Mais aussi qu’elle puisse me dise que mon futur ne serait pas avec Théo… Ou que j’allais perdre un être proche… Est-ce qu’elle pouvait voir des choses aussi précises ? C’était des choses que je ne voulais pas savoir à l’avance, mais j’étais bien trop intriguée pour lui dire non et puis… C’était quelque chose que je voulais vivre, au moins une fois dans ma vie, j’espérais juste que je n’allais pas le regretter. « Ais-je quelque chose à faire ? » Demandais-je alors à la jeune femme tandis que je me redressais sur le fauteuil avec à la fois une certaine hâte et une petite boule d’appréhension au ventre.
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Soledad Velasquez
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Sam 27 Fév - 23:31
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Soledad ☽ ☾ Sélénya
C’était agréable de discuter avec Sélénya. Même si elles s’entrainaient ensembles depuis plusieurs mois, les deux sorcières n’avaient jamais vraiment eu l’occasion d’apprendre à se connaitre alors c’était l’occasion parfaite pour ça. La plupart du temps elles n’avaient pas vraiment le temps pour ça. Lorsqu’elles se retrouvaient, avec Théo, c’était pour s’entrainer, pas pour boire un café en papotant tranquillement alors ils se mettaient au travail directement. Et quand les entrainements se terminaient, elles étaient tout simplement trop éreintées pour songer à autre chose qu’à aller prendre une longue douche chaude. Quant à leurs sessions en elle-même, eh bien il était difficile de parler de leurs vies respectives tout en échangeant des coups ou en tentant de faire tomber son adversaire. Ce n’était donc pas une question de volonté, mais bien d’occasions manquantes. Soledad aimait bien Sélénya, même sans la connaitre plus que ça, elle sentait que c’était une bonne personne. Après tout, si Théo en était amoureux ça ne pouvait pas être pour rien, et la mexicaine faisait confiance à son meilleur ami pour bien s’entourer. En pensant ainsi, Soledad ne s’était pas trompé, elle trouvait bien en Sélénya la jeune femme joyeuse et agréable qu’elle avait imaginé. Il avait suffi de lancer la conversation sur le sujet des animaux pour que les choses suivent leurs cours naturellement entre elles. Il fallait dire qu’avec un mini dragon dans les parages, la conversation ne pouvait que se lancer toute seule ! Si Salsa en profitait pour obtenir quelques papouilles et des friandises, les deux sorcières en profitèrent pour apprendre à se connaitre un peu mieux. Même si elle ne leur avait pas dédié sa vie, la mexicaine adorait les animaux. Alors elle ne se fit pas prier pour en discuter avec Sélénya, bien au contraire. Elle était ravie de pouvoir échanger avec l’étudiante à ce sujet et aussi un poil jalouse de découvrir que celle-ci avait en sa possession un phoenix. Bon, elle avait un dragon miniature qui lui réclamait actuellement des caresses, elle n’était pas à plaindre, mais quand même, un phoenix, ça paraissait fou !
Un peu naturellement, la conversation des deux sorcières toucha à sa fin. Il fallait dire que si Sélénya était certainement capable de parler des heures durant de créatures magiques en tout genre, Soledad n’était clairement pas assez calée sur le sujet pour suivre. Elle pouvait parler de ce qu’elle savait, c’est-à-dire ce que ça faisait de posséder un hibou hyperactif et un dragon qui rentrait dans une poche, mais ses connaissances s’arrêtaient là. En réalité, elle aurait certainement pu écouter la Poufsouffle lui parler d’animaux pendant un long moment, c’était le genre de sujet qui passionnait la mexicaine et dont elle ne se lassait jamais, un peu comme c’était le cas avec les arts divinatoires ou l’histoire du monde magique. Mais bien rapidement elles en vinrent à la conclusion que, de base, ce n’était pas pour ça qu’elles s’étaient retrouvées. A l’origine Théo était censé les rejoindre, en fait il aurait dû arriver depuis un moment désormais, mais toujours aucune trace du sorcier. Samba étant déjà parti chasser, la voyante n’avait pas de moyen à sa disposition pour contacter leur entraineur et, comme elle le souligna, envoyer Salsa porter une missive n’était sûrement pas une bonne idée. « Oui je ne pense pas non plus. » Soledad acquiesça, un sourire rassurant sur les lèvres. Clairement, si elle envoyait le dragon miniature, elle avait plus de chance qu’il se mette à grignoter la lettre avant même de s’être envolé. C’était une idée qui la faisait sourire mais qu’elle pouvait tout de suite oublier. Et puis, le retard de Théo pouvait s’expliquer de bien des façons, inutile de penser au pire. Après tout, il était infirmier dans une école de magie remplis d’adolescents capables de lancer des sorts. Rien qu’avec cette pensée en tête Soledad pouvait penser à une bonne vingtaine de raisons d’expliquer son retard. « Tu as sûrement raison, il a été retenu. » La brune opina du chef. Pas la peine de s’inquiéter, elles regretteraient bien assez tôt que son retard n’ait pas été plus conséquent quand il allait débarquer et râler en s’apercevant qu’elles n’avaient pas encore commencer à s’échauffer.
Néanmoins, Soledad se dit qu’elles allaient devoir s’occuper pendant ce temps là. Plutôt que de laisser le silence s’installer, elle choisit de prendre les devants et fit venir à elle son jeu de tarot afin de proposer à Sélénya de lire son avenir. Bien sûr, elle ne forçait la sorcière à rien, elle savait que certains étaient frileux au sujet de la divination et en réalité elle ne savait pas trop ce que la blonde pouvait en penser. Elle était au courant du don de la mexicaine, il était arrivé plusieurs fois que Théo ou Soledad y fasse référence pendant un de leurs entrainements, mais ça c’était arrêté là. Sélénya n’avait jamais paru particulièrement réfractaire à la divination alors la mexicaine se disait que c’était peut-être la bonne occasion pour en discuter un peu. « Je n’ai jamais osé te le demander. » Soledad eut un sourire en coin. Ce petit aveu était bon signe, elle ne se braquait pas à la mention d’un possible tirage de cartes et semblait même intriguée. « Cela me fait un peu peur. » Le sourire de la mexicaine se fit plus rassurant. Les paroles de Sélénya, et la rougeur qui était venue colorer ses joues, ne manquèrent pas d’attendrir Soledad. Elle préférait amplement la crainte au rejet, c’était à ses yeux une réaction pleine de sagesse. « Je comprends. » Lui assura-t-elle doucement. « C’est vrai que connaitre son avenir n’est pas toujours un cadeau. Parfois le futur n’est pas comme on se l’imagine. » Admit-elle. Inutile de chercher à enrober la réalité, Soledad préférait ne pas mentir lorsqu’il s’agissait de son don. Lire l’avenir ne devait pas être pris comme un jeu sans conséquences. Elle trouvait ça rassurant que Sélénya ait peur de lire son avenir. Découvrir son futur ne devrait jamais se faire sur un coup de tête. Les craintes de la Poufsouffle ne faisaient que prouver qu’elle prenait tout ça au sérieux, et pour Soledad c’était le plus important. Elle savait que pour pas mal de jeunes sorcières c’était existant d’avoir recourt à la divination, elles espéraient apprendre si elles allaient trouver le grand amour ou quelle serait leur prochaine grande aventure, la mexicaine avait aussi été comme ça. Désormais elle avait plus de recul sur cette pratique et elle était contente de voir que ça avait l’air d’être le cas de Sélénya. « Mais parfois, même si ce n’est pas ce que l’on veut entendre, ça peut nous permettre de prendre du recul et d’accepter plus facilement ce que le destin nous réserve. » Reprit-elle pour nuancer son propos. Lire l’avenir devait être pris au sérieux mais ce n’était pas nécessairement négatif. Aux yeux de la mexicaine c’était une chance à saisir et elle espérait que Sélénya comprendrait sa manière de voir les choses. « J’utilise mon troisième œil pour aider les gens à avancer. »
Le temps que Sélénya réfléchisse à tous ces éléments et décide de ce qu’elle voulait faire, Soledad termina son thé et entreprit de battre ses cartes. Depuis le temps qu’elle possédait le jeu de tarot de son abuela, elle avait acquis une technique digne d’une croupière de casino mais surtout, elle trouvait ça relaxant de manipuler ses cartes. « Voyons voir ce que le futur me réserve alors. » Soledad hocha la tête, ainsi la curiosité avait pris le pas sur l’appréhension de la Poufsouffle. Elle arrêta ses gestes et entreprit de rassembler ses cartes pour laisser le temps à la jeune sorcière de préciser sa pensée si elle le souhaitait. « Il y a un sujet assez sensible que je dois aborder avec mes parents, tu penses qu’il y à aurait un moyen de savoir si cela va bien se passer ? » Une conversation délicate avec les parents de la Macmillan, voilà qui s’annonçait épineux. Soledad ne savait pas ce dont Sénélya parlait et elle ne lui posa pas plus de question, ça ne la regardait pas et la blonde avait tout à fait le droit de garder ça pour elle. Si elle s’apprêtait à lire son avenir, ce n’était pas pour jouer les curieuses mais bien pour lui apporter une forme d’aide, la différence pouvait être subtile pour certains mais elle était importante pour la mexicaine. Voir le futur ne l’empêchait pas de respecter la vie privée des autres. « Ai-je quelque chose à faire ? » La voyante secoua doucement la tête. Elle savait que certains porteurs du troisième œil aimaient faire participer les personnes pour qui ils lisaient l’avenir, en leur demandant de tirer eux même leurs cartes ou de regarder dans une boule de cristal, mais Soledad n’était pas friande de ces méthodes, elle trouvait que c’était surtout jeter de la poudre aux yeux. A la limite elle aurait pu demander à Sélénya de boire une tasse de thé si elle avait voulu lire dans les feuilles, mais elle avait déjà son tarot en main, et la Poufsouffle avait bu un chocolat chaud. Or l’avenir ne se lisait pas dans le chocolat chaud. « Il faut simplement que tu te concentres, parfois fermer les yeux aide. Pense à ce sujet dont tu dois parler à tes parents, essayes de t’imaginer ce moment face à eux. Je me charge du reste. » Expliqua-t-elle doucement. Un peu de calme et de concentration, c’était tout ce dont Soledad avait besoin.
Les deux sorcières échangèrent un dernier regard pour s’assurer que chacune était bien prête. Puis, Soledad cessa de manipuler ses cartes, d’un coup de baguette elle fit venir une petite table basse et y posa son jeu de cartes. Elle prit quelques instants pour se concentrer, elle commença par prendre une profonde inspiration et chasser les pensées parasites de son esprit. En cet instant, seule Sélénya comptait, d’ailleurs elle pouvait sentir le regard de la blonde posée sur le jeu de carte et l’application avec laquelle elle se concentrait. Bien. Une fois prête, Soledad commença lentement à tirer les cartes. Avec des gestes mesurés, elle en posa une sur la table, face découverte. Puis, deux, trois et enfin une quatrième. Elle prit à nouveau de longues secondes pour observer les cartes qu’elle avait placé en croix devant elles. Ses prunelles allaient de l’une à l’autre, en décortiquant les dessins qui étaient apparus. Elle pouvait sentir au creux de son estomac le tiraillement familier qu’elle éprouvait à chaque fois qu’elle utilisait son don, elle l’accueillit avec joie, consciente que ça lui donnait accès à un pouvoir qui la dépassait. Peu à peu les cartes lui révélèrent leurs secrets, les significations, d’accord embrouillées finirent par prendre tout leur sens. Sous les yeux de Soledad, les dernières pièces du puzzle du futur de Sélénya trouvaient leur place. Finalement, la mexicaine prit une nouvelle inspiration, plus aigüe et secoua doucement la tête comme si elle sortait d’un long rêve. Au fond, lire l’avenir y était comparable. Comme c’était toujours un peu le cas après ses lectures, elle se sentait troublée et eut besoin de quelques secondes pour se reconnectée à la réalité. Lorsqu’elle posa ses prunelles ambrées sur Sélénya, elle afficha un sourire un brin triste. « Les cartes m’indiquent que cette conversation ne se passera sûrement pas comme tu l’espère. » Souffla-t-elle finalement d’une voix douce. Elle était consciente que ce n’était sûrement pas ce que la blonde avait envie d’entendre mais elle l’avait prévenue que parfois l’avenir pouvait être difficile à accepter et elle refusait de lui mentir. Elle appréciait trop Sélénya pour se laisser aller à des mensonges juste pour éviter de la contrarier, et puis elle aurait été une piètre voyante d’agir ainsi. Les cartes ne mentaient pas, et elle non plus. « Je vois de la discorde et de la rancœur se glisser entre tes parents et toi. Un fossé va se creuser, mais il ne sera pas définitif. » Continua-t-elle avec un sourire qu’elle voulait rassurant. Les cartes avaient été claires, Sélénya et ses parents avaient un chemin juché d’embuches devant eux, mais il déboucherait sur un avenir plus paisible. « Une période… Compliquée, vous attend. » Soledad aurait aimé pouvoir poser sa main sur le bras de la jaune dans un geste apaisant, mais elle n’en fit rien. Pas parce qu’elle ne l’appréciait pas assez, mais parce qu’elle se doutait que ce qu’elle lui disait ne devait pas lui plaire et qu’elle ne voulait pas ajouter à sa détresse. A la place, elle continua. « Mais elle prendra fin, je peux te l’assurer, ça aussi je l’ai vu. » Le futur réservait encore quelques épreuves à Sélénya, mais Soledad savait qu’elle pourrait en triompher. Il ne restait plus qu’à espérer que la jeune sorcière en soit aussi consciente.
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Mer 24 Mar - 23:39
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Soledad & Sélénya
« Janvier 2020»
S’il devait y avoir quelque chose de positif dans le fait que Théo avait du retard, c’était que cela nous permettais à Soledad et à moi de faire un peu plus connaissance. Bien entendu cela faisait des mois que nous nous entrainions tous les trois, mais ce n’était pas totalement pareil. Déjà parce que nous étions plus occupées à nous donner des coups qu’autre chose et que nous n’avions pas vraiment l’occasion de faire réellement la conversation. De plus il y avait toujours cette petite jalousie que je ressentais, mais que j’essayais de faire taire au plus profond de moi-même tout simplement parce qu'elle n’avait pas lieu d’être et je le savais. Par exemple, nous n’avions jamais réellement pu parler de divination ensemble alors que je savais que c’était quelque chose que la mexicaine utilisait très régulièrement. Alors qu’elle me propose de me tirer les cartes, quelque part, si j’oubliais l’appréhension que cela créait en moi, cela me faisait tout de même très plaisir et puis j’étais curieuse on allait pas se mentir. Je lui avouais donc que je n’avais jamais osé lui demander ce qui semblait arracher un sourire à la jeune femme avant que je n’avoue aussi le fait que cela me faisait un peu peur et à la réponse de Soledad, je ne pus qu’hocher la tête de façon affirmative. Oui voilà, connaitre son futur c’était cool tant qu’il n’y avait que de bonne choses, en revanche connaitre le mauvais côté de la médaille cela ne faisait pas du tout envie, voilà pourquoi j’avais toujours eu une certaine réserve avec cela. Néanmoins cela ne voulait pas dire que je ne voulais rien connaitre pour autant et s’il y avait certaines questions qu’evidemment j’aimerais poser, comme le fait de savoir si oui ou non notre histoire avec Théo allait durer, mais je savais que je ne le ferais pas. Parce que si la réponse était négative, déjà je n’arriverais probablement pas à m’en remettre et ensuite parce que cela fausserait forcément ma façon d’agir en connaissant déjà le futur et je ne le voulais pas. Soledad lisait-elle dans mes pensées ? Voilà qu’elle reprenait la parole en répondant presque à mes questions que je ne posais pas à voix haute. Etais-je si facile à cerner ?
« Mais… Est-ce que cela ne fausse pas les choses ? De savoir à l’avance ce qui va se passer ? Enfin j’imagine que dans certaine situation cela doit être très avantageux. » et d’en d’autres, beaucoup moins n’est-ce pas ? Je réfléchissais tandis que Soledad m’expliquait comment elle utilisait son don, cela m’arrachait un sourire, elle était donc au service des autres et je trouvais que cela était une noble cause. « C’est tout à ton honneur. Si j’avais un don qui me permettait d’aider les autres, sans doute que c’est ce que j’aimerais faire également. » Même si j’étais plus sensible à la cause créature pour le coup que les gens mais cela partait un peu dans la même direction n’est-ce pas ? Je finissais donc par accepter qu’elle me tire les cartes et finissait par poser une question que je jugeais sans grand danger. Cela me rassurerait de savoir que cette conversation que nous devions avoir avec mes parents se passent bien, mais si ce n’était pas le cas et bien… Je m’attendais déjà au pire n’est-ce pas ? Certes cela ne me ferait pas plaisir, mais ce serait sans doute une mauvaise nouvelle que je saurais encaisser. Je fus rassurée par le fait que Soledad ne pose pas plus de question et lui demandais au passage si j’avais quelque chose à faire. En voyant la jeune femme secouer négativement la tête, je me contentais d’attendre dans un premier temps, mais elle reprenait rapidement la parole pour me dire ce qui pourrait aider.
Hochant tout d’abord la tête et échangeant un dernier regard avec la sorcière pour lui indiquer que j’étais prête, je fermais les yeux alors comme elle le disait et je pensais fortement à cette fameuse discussion que nous allions avoir avec mes parents. Lorsque plus aucun bruit ne se fit entendre et que Soledad fini de manipuler les cartes, mes yeux se rouvrirent en découvrant qu’elle avait fait venir la table basse jusqu’à nous. Quand elle commença à tourner les premières cartes, mon estomac commença à se nouer. L’avantage à ne pas connaitre la divination ? Et bien au moins je ne pouvais pas paniquer à la moindre carte qu’elle retournait. Je ne pouvais qu’attendre, le regard fixé entre la mexicaine et les cartes pour tenter de savoir si c’était mauvais ou non. Mais rien ne me mettais réellement sur la voie. Soledad regarda un long moment les cartes, si bien que l’impatience commençait à me gagner et que je n’en pouvais plus d’attendre. Et pourtant je ne demandais rien, j’attendais, me disant que si ça durait une seconde de plus j’allais exploser mais je tenais bon jusqu’à ce que la sorcière semblait se reprendre… Qu’avait-elle lu ? Etait-ce si mauvais que cela ? Lorsqu’elle releva son regard vers moi, son sourire voulait tout dire et j’ai failli lui dire que finalement je ne voulais rien entendre, mais j’en étais incapable, j’étais comme suspendue à ses lèvres, quelque part, cela avait tout de même un côté totalement fascinant de la regarder faire. A sa première phrase en tout cas, elle m’arrachait un long soupire et je me laissais retomber dans le fauteuil dans lequel j’étais installée sans même m’être rendu compte à quel point je m’étais tendue…
« Le contraire m’aurait étonnée… » Maugréais-je alors, devrais-je l’indiquer à Théo ? Est-ce qu’on devrait tout annulé ? Je ne pouvais pas lui faire ça… Ce n’était pas une vie que de vivre ainsi cachés… Et puis peut-être que Soledad se trompait ? Ouais, c’était facile de la laisser tirer les cartes et de lui dire ensuite que ce qu’elle dit est sûrement faux tout ça pour ne pas faire face à la réalité, de toute façon nous en aurions malheureusement bientôt le cœur net. J’étais bien contente de ne pas avoir demandé autre chose pour le coup. La jeune femme reprenait la parole, annonçant donc que notre conversation allait probablement mal se passer, au fur et à mesure de ses paroles, les pires scénarios que j’avais pu avoir en tête revinrent à la surface… La jeune femme semblait vouloir apporter un peu de positif malgré ce qu’elle venait d’annoncer, mais cela n’aidait pas vraiment à me rassurer… Surtout lorsqu’elle rajoutait qu’une période compliquée nous attend… Cette fois j’ai perdu toute trace de sourire. J’avais eu raison d’avoir peur et quelque part j’avais raison aussi sur le fait que savoir à l’avance n’est pas forcément une bonne chose… Est-ce que c’était réellement un don que possédait la jeune femme ? Ou une malédiction ? Parce que ce n’était pas forcément très facile d’annoncer de mauvaises nouvelles aux personnes qu’on essaie d’aider… Néanmoins il semblait y avoir une note réellement positive puisqu’elle m’assurerait qu’elle prendrait fin… Mais pour quelle raison ? Parce que notre histoire avec Théo prendrait fin aussi ? Est-ce que vraiment cela me soulageait ? Pas vraiment, bien au contraire… Cependant j’essayais de faire taire mon angoisse, j’avais dit que cela ne changerait rien de savoir et j’espérais que j’allais pouvoir m’y tenir.
« Merci. » Répondais-je alors dans un premier temps, parce qu’après tout elle n’avait pas été obligée d’utiliser son don pour moi, quand bien même les réponses qu’elles venaient de me fournir ne me plaisais pas du tout. « Des fois la période compliquée n’est pas forcément la seule chose dure à gérer… » Confiais-je alors dans un nouveau soupire avant de reprendre la parole. « Quand j’ai été retenue… Dans cette cave… » Dis-je en faisant évidemment référence à ces deux ans ou j’avais été enlevée, ayant toujours du mal à mettre des mots là-dessus. « Bien sur cela a été dur, lorsqu’on m’a retrouvé, cela faisait tellement longtemps que j’étais enfermée que j’avais perdu espoirs ou presque. Mais la suite n’a pas été simple pour autant. » Expliquais-je alors pour qu’elle comprenne ou je voulais en venir. Tout cela pour dire que la période qu’elle décrit prendra peut-être fin, mais combien de temps avant que les choses s’améliorent réellement ? « On devrait peut-être… Commencer à s’échauffer ? » Proposais-je pour ne pas partir dans une discussion totalement déprimante et puis parce que Théo finirait bien par venir et que ce serait bien qu’on soit déjà échauffée pour gagner du temps ? Du moins tout dépendait de ce qu’en pensait la jeune mexicaine en face de moi bien entendu.
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☽☽ Aujourd'hui mon coeur est un phare qui éclaire l'obscurité et je l'allumerai pour toi je ne l'éteindrai jamais ☾☾
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Soledad Velasquez
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Métier : Co-gérante du Witches Bazaar et diseuse de bonne aventure au cirque Neverland sous le pseudonyme de "La Catrina". Intervenante occasionnelle aux cours de divination à Poudlard. Sorcière accréditée auprès du Ministère de la magie.
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Lumos Je rp en : #9999FF Mon allégeance : L'Ordre du Phénix, ma famille & Doryan
Mar 13 Avr - 12:51
Our fate lives in us
Soledad ☽ ☾ Sélénya
A n’en pas douter, cette visite de Sélénya allait trotter un bon moment dans la tête de Soledad. Il fallait dire qu’habituellement les choses étaient assez simples lorsqu’elles se voyaient. C’était toujours à l’occasion d’entrainement alors elles connaissaient la marche à suivre par cœur. Tout le monde discutait un peu, mais rapidement les choses se mettaient en place pour perdre le moins de temps possible. Après tout, tous les trois savaient pourquoi ils étaient là. Alors une fois les nouvelles prises, l’échauffement était lancé et la séance suivait son cours. Il n’y avait pas beaucoup de place pour l’inattendu et l’improvisation. Ce n’était pas que leur entrainement était militaire ou qu’ils ne pouvaient pas rigoler, mais ils savaient que c’était du sérieux alors personne ne négligeait sa concentration. Cette fois était différente, à cause du retard de Théo, l’entrainement n’avait pas encore commencé. Oh, les deux sorcières auraient parfaitement pu se lancer dans le début de la séance sans lui, mais aucune n’avait paru particulièrement motivée sur le moment. La perspective d’un bon thé et d’un peu de bavardage avait été plus plaisante, alors elles ne s’étaient pas fait prier. Même si elle était censée être l’adulte responsable de la pièce, Soledad n’avait pas été la plus sérieuse d’elles deux, quand on lui donnait l’opportunité de se reposer un peu après une journée passée debout au Witches Bazaar, elle n’allait certainement pas dire non. Elle n’avait jamais su résister à l’appel du bavardage, et en fait elle n’avait jamais fait plus d’efforts que ça pour tenter d’y résister. C’était aussi simple que ça. Pas d’entrainement pour le moment, non, mais ça ne voulait pas dire pour autant qu’elles se tournaient les pouces. Un peu machinalement, la mexicaine avait proposé de combler leur temps libre par une séance de tirage de cartes. Et c’était certainement ce qui allait le plus rester de cette visite, non pas les futurs coups qu’elles allaient échanger -puisqu’elles n’avaient pas non plus l’intention d’éviter éternellement leur entrainement- mais bien les cartes qui allaient se dévoiler à Soledad et l’avenir qu’elle allait y décrypter.
Certains accusaient la voyance d’être une forme de voyeurisme, mais Soledad n’était pas d’accord, dire ça était trop facile, c’était un raccourci vulgaire qui ne rendait pas justice à la beauté de son don. Elle était loin d’interpréter les choses ainsi. Bien sûr, il y avait des tas de raisons de vouloir connaitre son avenir, mais quand elle consultait ses artefacts pour une autre personne ce n’était jamais pour mettre son nez dans sa vie privée. Elle le faisait pour aider, soutenir, guider, quand on le lui demandait et jamais par curiosité. Et même si cette fois c’était elle qui avait proposé à Sélénya de lire son avenir, c’était parti d’une bonne intention, juste une opportunité pour la jeune femme de lever un peu le voile du futur. Rien ne l’obligeait à accepter, Soledad lui avait fait cette offre de bon cœur, la décision était dans ses mains. Surtout, rien ne la forçait à lui poser une question personnelle, la Poufsouffle pouvait choisir jusqu’où elle souhaitait aller. Et de ce que voyait Soledad, elle n’avait pas de souci à se faire, Sélénya prenait déjà la voyance très au sérieux puisqu’elle lui avoua que cela lui faisait un peu peur. Au fond, la jeune femme avait raison de craindre ce que le futur lui réservait, tirer les cartes n’était pas forcément synonyme de bonnes nouvelles, il fallait l’accepter et ce que la mexicaine lui expliqua, arguant que c’était une manière de prendre du recul. « Mais… Est-ce que cela ne fausse pas les choses ? De savoir à l’avance ce qui va se passer ? Enfin j’imagine que dans certaine situation cela doit être très avantageux. » Décidemment, Sélénya était loin d’être bête et en ce qui concernait la divination, elle posait les bonnes questions. Soledad était agréablement surprise par la tournure que prenait leur conversation. Ce n’était pas juste la curiosité qui avait poussé la Poufsouffle à accepter sa proposition, elle avait de vraies interrogations. Ses cartes en mains, la mexicaine lui adressa un sourire. « C’est sûr que si on veut garder la surprise sur quelque chose, il ne faut pas faire appel à une voyante. » Commença-t-elle. C’était pour cette raison qu’elle n’interrogeait pas ses artefacts pour son compte tous les jours. Ca lui arrivait de temps en temps, mais pas de manière vraiment régulière, elle ne voulait pas enlever tout le piquant à son existence. Attendre que les évènements se produisent pouvait vite devenir ennuyeux, surtout que, non, il n’était pas vraiment possible d’influencer le cours du destin. Mais Sélénya avait raison de soulever ce point. « Ce qui doit arriver arrivera. Peut-être à un autre moment ou sous une forme différente, mais ça arrivera. Essayer de déjouer le destin ne mène à rien, mais on peut essayer de s’y préparer, pour l’accepter ou l’affronter. C’est là tout l’intérêt de la divination. » Expliqua-t-elle en songeant à cette même conversation qu’elle avait eu quelques mois plus tôt avec Raphaël. Sa réponse n’avait pas changé depuis, elle avait des années d’expériences derrière elle pour le prouver : les évènements étaient écrits. Pas dans la roche, alors ils pouvaient varier selon les circonstances, mais ils finiraient par se produire. Tenter de fuir son destin était impossible.
Ce n’était d’ailleurs pas dans cet objectif que Soledad lisait l’avenir. Lutter contre le futur était inutile, en revanche on pouvait l’accepter, ou s’y préparer. L’accueillir sans mauvaise surprise, c’était là qu’elle trouvait l’intérêt de son don. C’était pour ça qu’elle s’en servait à Neverland et pour ceux qui le lui demandaient. Elle voulait aider les autres à avancer. « C’est tout à ton honneur. Si j’avais un don qui me permettait d’aider les autres, sans doute que c’est ce que j’aimerais faire également. » Soledad eut un nouveau sourire, elle était contente de voir que Sélénya comprenait sa démarche aussi facilement. Il fallait dire que se retrouver face à quelqu’un qui ne remettait pas en cause son don rendait les choses beaucoup plus aisées. S’il y avait quelque chose que la mexicaine appréciait, c’était de pouvoir parler librement de son troisième œil sans avoir à se sentir gênée ou jugée. « J’essaye, mais beaucoup de sorciers ont encore pas mal d’aprioris sur la divination. » Souligna-t-elle tout de même. C’était là tout le problème, les sorciers avec l’ouverture d’esprit de la Poufsouffle n’étaient pas aussi nombreux qu’elle l’aurait souhaité. Les choses bougeaient enfin chez les générations plus jeunes mais c’était un processus lent et compliqué. Et si Soledad était une sorcière patiente, elle était aussi fatiguée d’être cataloguée d’affabulatrice dès qu’elle avait le malheur de prononcer le mot « divination ». Sa seule consolation était de savoir qu’elle ne ferait jamais profiter de son don à ces personnes là. En revanche, celles comme Sélénya, qui se montraient curieuses mais respectueuses, elle n’avait aucun problème à interroger ses artefacts pour eux. Elle proposa dont à Sélénya de garder ce qu’elle voulait savoir sur son futur en tête et de se concentrer dessus.
Comme souvent, les cartes mirent un peu de temps à lui dévoiler les secrets du futur, mais Soledad parvint à déchiffrer leur langage. Ce n’était pas parce qu’elle était née avec le troisième œil que c’était un processus aisé pour autant. La divination était un art qui demandait de la patience et de la concentration, la mexicaine s’efforça donc d’ignorer l’appréhension qu’elle pouvait sentir émaner de Sélénya pour focaliser toute son attention sur son tarot. Une profonde inspiration plus tard, elle revint au moment présent pour révéler à la blonde que la conversation qu’elle allait avoir avec ses parents n’allait malheureusement pas se passer au mieux. « Le contraire m’aurait étonnée… » Soledad eut un sourire triste. La déception de Sélénya était palpable mais elle était surtout compréhensible. A sa place, la mexicaine aussi n’aurait pas aimé les réponses qu’elle recevait. D’ailleurs, elle n’était pas ravie d’avoir de telles informations à lui transmettre, mais elle n’avait pas le choix, c’était ce que les cartes lui avaient montré et elle se devait d’être sincère. « J’aurais aimé avoir des réponses plus réconfortantes à te donner. » Souffla-t-elle avec une moue désolée. Cependant, si elle était désolée, Soledad ne s’excusa pas. Elle n’avait pas de raison de le faire, elle n’était que la messagère. Ce qu’elle lisait dans les cartes, elle n’en n’était pas responsable. Le futur n’était pas de son ressort. Au moins, elle était contente de ne pas avoir eu que des mauvaises nouvelles à annoncer à Sélénya, il y avait quand même une lueur d’espoir. Cette période difficile qui allait s’installer prendrait fin, ça aidait au moins la voyante à ne pas se sentir trop coupable. « Merci. » Au moins la jeune sorcière n’avait pas l’air de lui en vouloir.
« Des fois la période compliquée n’est pas forcément la seule chose dure à gérer… » Soledad garda le silence, elle ne s’était pas forcément attendu à ce que Sélénya choisisse de reprendre la parole après ses révélations malheureuses sur son avenir avec ses parents. En fait, elle avait le sentiment clair d’avoir plombé l’ambiance et s’était plus attendu à ce que la Poufsouffle cherche une excuse pour quitter les lieux même si Théo n’était pas encore arrivé. « Quand j’ai été retenue… Dans cette cave… » Pas un mot ne franchis les lèvres de la mexicaine, il lui semblait préférable de laisser la blonde s’exprimer librement. « Bien sûr cela a été dur, lorsqu’on m’a retrouvé, cela faisait tellement longtemps que j’étais enfermée que j’avais perdu espoirs ou presque. Mais la suite n’a pas été simple pour autant. » Voilà une révélation qui ne manquerait pas de trotter dans la tête de la mexicaine. Du passé de Sélénya, Soledad ne savait rien, ça ne la regardait pas. Tout ce qu’elle savait c’était qu’il avait dû lui arriver des choses terribles car on ne développait pas une phobie du contact sans raison. Jamais elle n’avait cherché à en savoir plus et elle était touchée de voir qu’aujourd’hui c’était Sélénya elle-même qui choisissait de lui en parler. A l’idée de ce que les paroles de la jeune femme sous entendaient, la brune sentit son cœur se serrer. Retenue. Enfermée. Cave. Ces mots faisaient froid dans le dos et elle n’osait imaginer ce que Sélénya avait vécu. Ce à quoi elle avait survécu. Parce que le principal était là, ces épreuves si terribles, elle s’en était sortie. « Je te l’accorde… Parfois l’après n’est pas plus facile à gérer. » Fini par souffler Soledad après un instant de réflexion. « C’est comme ça qu’on se forge. Je sais, ça parait facile à dire comme ça, mais moi aussi je sais de quoi je parle. Cette épreuve, tu en es ressortie plus forte, même si certains jours sont plus difficiles que d’autres. Ce sera aussi le cas cette fois. » Reprit-elle en prenant soin de peser ses mots pour ne pas commettre d’impair. Les deux situations n’étaient pas les mêmes, entre un enlèvement et un désaccord avec ses parents il y avait tout un monde, mais la finalité était là et c’était ce que voulait souligner Soledad. Le chemin serait difficile à parcourir, les conséquences compliquées à oublier, mais ce temps finirait par passer.
« On devrait peut-être… Commencer à s’échauffer ? » Soledad releva la tête, encore une fois surprise de constater que Sélénya souhaitait toujours s’entrainer. Il fallait dire que Théo n’allait plus tarder et il n’était peut-être pas préférable qu’il les trouve en plein milieu d’une conversation complètement déprimante. Ou alors qu’il trouve la pièce vide, Soledad n’aurait pas le cœur de mentir à son ami pour lui expliquer le départ de Sélénya. Finalement, elle adressa un sourire à la jeune blonde. « Allons-y avant que Théo ne nous râle dessus. » Lança-t-elle pour tenter d’alléger l’atmosphère. Elle se leva et aussitôt Salsa, qui rodait sur l’accoudoir, alla se coucher sur l’assise du fauteuil, bien plus moelleuse. « Et si tu as besoin de te changer les idées, je te prête Zorro. » Elle traversa la salle pour aller se poster vers le mannequin de frappe à qui elle s’était amusé à dessiner un masque noir autour des yeux avant de l’affubler du prénom de Zorro. « Il est parfait pour ça. » Elle tapota la tête du mannequin, un sourire encourageant aux lèvres. Au fond elle savait que leur conversation n’allait pas quitter l’esprit de Sélénya, mais si elle pouvait lui offrir quelques minutes de répit, ce serait déjà ça.
CODAGE PAR AMATIS
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