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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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Perdu dans ces réflexions où mon âme s'égare Ψ Ft. Hestia :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Dimka Dimitrov
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Lumos
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Lun 26 Oct - 22:50
♛ Perdu dans ces réflexions où mon âme s'égare
Dimtia -  Avril 2020

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Ta mâtinée de cours s’étaient passée plus ou moins rapidement, des cours qui pouvaient passer pour assommant pour certains puisqu’ils étaient essentiellement axés sur de la théorie, il y avait quelques mises en situation, mais par rapport à ceux qui sont en filière de Zoomagie ou ils manipulaient beaucoup de créatures magiques, là c’était beaucoup plus calme. Et ça t’allais, c’était ton quotidien ce pour quoi tu étais fait. Tu n’avais pas beaucoup de certitude dans ta vie, en revanche, tu pouvais au moins être à peu près sûr de ne pas te tromper sur ce que tu voulais faire plus tard lorsque tes études seront terminées. Un chose que vous aviez en commun avec Alcyone, elle aussi avait su ce qu’elle voulait faire et à présent elle vivait de ce qu’elle aimait. Oh probablement que pour les Dimitrov, son choix n’était pas assez reluisant, mais toi, tu t’en fichais. C’était bien une chose pour laquelle tu ne t’étais jamais posé de question, elle faisait ce dont elle avait envie, tu ne serais pas là pour lui imposer quoi que ce soit. La seule chose qui était difficile, c’était de ne plus l’avoir ici, c’était étrange de se dire qu’elle était déjà dans la vie active depuis des mois, subvenant à ses besoins sans même avoir besoin de mon aide et que toi tu restais un étudiant pour encore quelques années… C’était assez… Contraire à ce qu’on avait pu t’apprendre, en même temps, on ne t’avait jamais appris à être en couple surtout sans être fiancé à cette dernière… Et si vous étiez désormais débarrassés de vos fiançailles, tu savais néanmoins que cela te pendait toujours au nez, dès qu’ils auront retrouvés un bon parti, tu devais faire quelque chose, tu le savais et au fond de toi, tu sais également quelle serait la bonne solution, mais c’est encore un pas que tu n’es pas prêts à faire, encore moins qu’à présent elle s’était émancipée et n’apporterait donc plus la bonne alliance qu’elle représentait encore à l’époque. Encore des problèmes à l’horizon mais en ce moment ces derniers c’étaient tout de même un peu apaisé.

Le lien avec ton frère ? Et bien vous appreniez à vivre avec, vous n’aviez pas vraiment le choix et au passage, vous appreniez aussi à ce que c’était que d’avoir peur pour l’autre… Lorsque soudainement vous vous retrouviez blessés sans comprendre d’où cela venait avant que le cerveau comprenne que cela voulait dire que l’autre était en danger… La dernière fois n’était pas si vieille que cela en réalité et tu as bien cru que tu allais y passer… Il y avait eu une explosion dans une bijouterie et ton frère si trouvait, il avait été soufflé à cause de l’explosion et toi aussi par conséquent. Si tu avais eu peur pour ta vie, pour lui également, tu avais ensuite appris qu’Alcyone s’y trouvait et qu’elle aussi aurait pu se retrouver dans un sale état… Mais non, c’était à elle que tu devais d’être en vie. Car malgré ses griefs envers Grigori elle avait mis tout cela de côté pour l’aider et à travers lui, t’aider toi. Après avoir été rassuré sur le fait qu’elle allait bien et sur l’état de santé de ton frère, même si bon, si tu allais bien, cela voulait dire qu’il allait bien également, tu avais été voir ce dernier… Est-ce que vraiment ça allait mieux entre vous ? Tu n’étais pas certains que c’était ce que vous pouviez dire, mais vous communiquiez, vous n’aviez pas vraiment le choix. Mais tu avais eu peur, lui aussi et quelque part tu avais eu besoin de savoir comment il allait réellement. En dehors de cet incident, en ce moment ça allait assez bien et c’était donc entouré de tes amis après tes cours que tu t’étais rendu à la grande salle pour le repas du midi. La conversation était plutôt animée, tu ris volontiers sans oublier le pourquoi tu étais ici, manger ! L’après-midi allait être calme, tu n’avais pas cours, tu t’étais plutôt bien avancés dans tes devoirs, tu te tâtais encore pour savoir si tu allais rejoindre ou non Alcyone, que ce soit dans l’après-midi à sa boutique ou plutôt le soir une fois qu’elle aurait terminé.

Après le repas, ta raccompagnais certains de tes amis vers votre dortoir, te disant que tu aurais besoin de te changer si tu te rendais à Londres. Vous montiez donc les étages qui vous menaient jusqu’aux dortoirs de Serdaigle, vous n’aviez pas de chance de ce côté-là, c’était le dortoir qui était le plus loin, sur le chemin, tu croisais une silhouette que tu connaissais plutôt bien, puisqu’il s’agissait de ta meilleure amie. En la voyant, tu ressens une pointe de culpabilité, parce que tu sais ce que tu fais en ce moment et tu sais que ce n’est pas bien, mais tu n’as pas le choix. Elle avait pris la décision elle aussi de tourner le dos à sa famille. Le problème c’est que la famille Carrow est tellement influente que le fait de te voir trainer avec elle ne plait pas à ta famille et qu’ils te l’ont très bien fait comprendre, n’hésitant pas à mettre en, péril, la propre vie de la jeune femme pour que tu arrêtes de la voir. Tu avais donc repris tes anciennes habitudes de ne pas être vu avec elle en public, le souci était que tu ne l’avais pas tenue au courant et tu savais que ce n’était qu’une question de temps avant qu’elle ne débarque, d’ailleurs… N’était-ce pas vers vous qu’elle se dirigeait ? Tu te tends alors que tes prunelles croisent les siennes et te retiens de lâcher un merde lorsqu’elle se trouve face à vous et que tu ne peux décidément pas ignorer sa présence même si ce n’était pas du tout ce que tu avais envie de faire. « Salut. » Finissais-tu alors par lâcher les dents serrer espérant que cela ne lui apporterait pas d’ennuis. Que voulait-elle ? Est-ce que cela n’aurait pas pu attendre un moment où vous seriez seuls ? Tous les deux ?

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Lun 7 Déc - 23:24
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Dimka ◊ Hestia

You close your eyes and the glory fades
 

Comme c’était étrange, combien les choses pouvaient sembler à la fois totalement différentes, et à la fois exactement les mêmes. Hestia n’avait rien prémédité, et pourtant une simple décision avait fait basculer l’ensemble de son destin. Pour le meilleur ou pour le pire, elle devait bien avouer qu’elle avait encore du mal à le déterminer. Surtout que cette décision qui avait tout changé, ça n’avait pas été la sienne. Elle avait subi ce coup du sort et à partir de là elle avait simplement fait au mieux pour tenter de garder la tête hors de l’eau. Pour la seconde fois, Grigori était intervenu dans sa vie. Il était passé, telle une tempête pour ne plus laisser que des ruines derrière lui. Après avoir imposé à la Serpentarde des fiançailles dont elle ne voulait pas, il avait été celui qui les avait brisés. Cela aurait pu arranger Hestia, ce mariage elle n’en n’avait jamais voulu, ça n’était pas un secret et elle aurait dû prendre une décision un jour où l’autre pour les rompre avant qu’il ne soit trop tard. Mais il avait agi dans son dos, une fois de plus. Sauf que cette fois là, ça avait été la fois de trop. Si le mariage arrangeait bien les Carrow, son annulation n’avait absolument pas été à leur goût. Soudainement tous leurs plans de gloire tombaient à l’eau, pire, en rejetant publiquement Hestia, Grigori jetait le déshonneur sur leur famille et sur ce nom si précieux qu’ils s’échinaient à redorer depuis des années. A partir de là tout s’était enchainé à une telle vitesse que la Serpentarde avait vite perdu le contrôle -enfin, si elle avait seulement possédé une forme de contrôle un jour, ce qui avec sa famille n’avait jamais été une évidence. Pour avoir été rejetée et avoir refusé de rejoindre une cause qui n’était pas la sienne, elle avait manqué de devenir la marionnette de son père. L’imperium qu’il avait tenté de lui lancer avait sûrement marqué la fin de leur famille. Blessée, dans absolument tous les sens du terme, Hestia avait quitté le manoir et définitivement tourné le dos à ses parents.

Depuis ce sombre évènement, les jours, puis les semaines avaient passés. Pourtant la Serpentarde avait toujours du mal à réaliser ce qu’elle avait vécu lors de sa dernière entrevue avec ses parents et l’énormité de son geste. La décision de Grigori, son père qui exigeait qu’elle rejoigne les mangemorts, le sortilège qui fusait vers elle, sa fuite vers Sainte Mangouste. Tout ça apparaissait toujours flou dans son esprit, comme si ce n’était pas vraiment elle qui l’avait vécu. Pourtant une part d’elle le savait, tout ça avait bel et bien été réel et il n’y avait désormais plus de retour en arrière possible. Du moins pas si elle ne voulait pas se perdre. Elle aurait dû se sentir soulagée, se sentir libre enfin. Mais la vérité c’était que la verte était surtout complètement paumée. Pendant des années elle s’était accrochée à cette idée de famille, à l’espoir que les choses changent un jour. Mais tout ça avait été vain et le réaliser était infiniment plus douloureux qu’elle ne l’avait imaginé. Son existence toute entière avait été bouleversée, tout ça à cause d’une décision prise dans son dos, plus rien ne serait jamais plus pareil et elle allait devoir apprendre à vivre avec. Et pourtant, la vie continuait comme si de rien n’était. Le monde n’avait pas cessé de tourner, la société entière n’avait pas retenue son souffle à l’annonce de cette nouvelle. D’ailleurs de ce que Hestia avait pu s’apercevoir, son nouveau statut d’héritière reniée n’avait pas encore éclatée dans toute la société sorcière, sinon les couloirs de Poudlard auraient tremblé sous la force des rumeurs et elle aurait pu dire adieu à sa tranquillité. Sûrement que ses parents gardaient la nouvelle pour eux le plus longtemps possible en attendant de trouver comment présenter cette affaire sous un jour qui ne couvrirait pas complètement leur nom de honte. De son côté Hestia n’en n’avait parlé qu’à Adèle, qui avait été celle auprès de qui elle était allée se réfugier juste après l’incident, sa sœur Thalia, qui avait vécu la même chose qu’elle quelques années auparavant, et Dimka son meilleur ami à qui elle avait voulu annoncer la nouvelle avant que sa famille ne le fasse. La Serpentarde n’en n’avait parlé à personne d’autre et c’était peut-être pour ça qu’elle se sentait si étrange. Sa vie avait changé du tout au tout mais elle n’en ressentait pas encore les conséquences, du moins pas totalement.

Parce qu’il y avait tout de même des petites différences. En dehors du poids étrange qui lui pesait constamment sur l’estomac, la Serpentarde avait cette impression constante de se trouver au bord d’un précipice. La nouvelle pouvait sortir au grand jour à tout moment. Elle savait que ses parents feraient tout pour retarder ce moment, mais elle restait consciente qu’elle ne pourrait pas garder son nouveau statut un secret éternellement. Rapidement, son absence aux soirées mondaine serait remarquée et ses géniteurs arriveraient à court d’excuse pour les expliquer. Et puis il y avait les Dimitrov. Nul ne savait combien de temps les slaves garderaient le silence sur cette affaire ou combien de temps passerait avant que Grigori ne se vante auprès de ses camarades d’avoir rejeté l’héritière Carrow. Un jour ou l’autre, les rumeurs viendraient envahir les couloirs de Poudlard et les regards se tourneraient vers elle, plein de curiosité et de jugement. Ce n’était pas parce que Hestia se fichait bien de ce qu’on pouvait dire qu’elle, qu’elle avait envie d’être le centre de l’attention, c’était même tout le contraire. Au fond, ça ne changerait sûrement pas grand-chose à sa réputation, son nom était connu dans le château mais elle n’était assez aimée pour que ça lui donne l’impression de dégringoler l’échelle sociale. Au pire elle ne gagnerait qu’un peu plus de mépris de la part de ces héritiers hypocrites de sang pur qui se contentaient de faire ce que leurs parents leurs demandaient. Mais Hestia avait beau tenter de se convaincre qu’elle s’en fichait bien, que l’avis des autres lui passait au dessus de la tête et qu’elle devait se concentrer sur sa vie et son avenir -désormais bien incertains- ça restait une pensée parasite qui ne quittait jamais totalement son esprit. Même si elle affirmait le contraire, elle redoutait le jour où tout basculerait réellement.

Et quelque part, elle avait l’impression que ça avait déjà commencé avec une personne en particulier, une de ces rares personnes pour qui Hestia avait une vraie affection. Oh, il ne s’agissait pas d’Adèle ou de Thalia, toutes les deux étaient passées par cette même épreuve et la Serpentarde savait que leur soutient était indéfectible. Non, il s’agissait de Dimka. Le Serdaigle ne lui avait rien dit, il ne lui avait pas fait le moindre reproche quand elle lui avait expliqué ce qu’il s’était passé avec sa famille. Il s’était montré compréhensif et présent. Du moins quand ils ne se trouvaient que tous les deux. C’était ainsi que Hestia s’était rendu compte que quelque chose clochait. Peu à peu le doute s’était insinué en elle. Elle avait voulu se dire qu’elle se faisait des idées, qu’elle voyait le mal partout, mais petit à petit les faits s’étaient imposés à elle et elle avait dû cesser de se voiler la face. Avec Dimka les choses n’étaient plus pareilles. Cela faisait des mois qu’ils avaient décidé de cesser de garder leur amitié secrète, pourtant la verte avait l’impression d’être retombée dans le même schéma que précédemment. Quand ils ne se parlaient que quand ils étaient seuls, quand ils ne passaient du temps ensembles que lorsque personne d’autre ne se trouvait dans les parages. Elle n’était pas dupe, quand ils se trouvaient en public, Dimka l’évitait et quand il ne pouvait pas agir ainsi, alors il trouvait toujours une excuse pour s’échapper. Dire que la sincérité avait été une des principales qualités de leur amitié, voir les choses changer ainsi sans avoir de réelle explication était bien cruel. Hestia avait encore du mal à croire mais les preuves étaient là et même si ça lui faisait mal de penser ça de celui qui était son meilleur ami, elle savait qu’elle devait mettre les choses au clair au plus vite.

Cet entre deux, Hestia ne le supportait pas. Elle n’était pas idiote, elle voyait bien que quelque chose n’allait pas, mais elle ne pouvait s’empêcher de conserver un espoir qu’elle se trompait. Mais elle le savait, tant qu’elle n’en parlait pas clairement à Dimka elle ne pourrait jamais réellement être sûre. Alors elle était bien décidée à le confronter, qu’il le veuille ou non. Ce fut avec cette idée en tête qu’elle profita de quelques heures de liberté pendant son après midi pour se mettre en quête du slave. Elle avait pris la direction de la salle commune des Serdaigles en se disant que si elle ne le croisait pas sur son chemin elle pourrait parfaitement demander à quelqu’un d’aller le chercher dans sa salle commune. Cette idée ne lui plaisait pas trop car ça laissait une chance au bleu de lui échapper mais elle commençait à se sentir désespérée. Heureusement, elle n’eut pas besoin d’en arriver là, Dimka se trouvait en plein milieu d’un couloir, entouré de quelques camarades de sa maison. Hestia n’aimait pas l’idée de le confronter devant d’autres personnes, elle n’avait jamais porté les curieux dans son cœur, mais au moins c’était l’occasion parfaite de tester sa théorie et d’observer la réaction du slave lorsqu’ils se trouvaient en public. Sans attendre, elle se dirigea vers le petit groupe pour se planter devant Dimka. « Salut. » Et quelle réaction. Dimka aurait pu reculer avec une expression de dégout, ça aurait été la même chose. Hestia le dévisagea en silence, alors qu’un sentiment de dépit venait lui serrer le cœur. Elle voulait des preuves, elle les avait, la réaction de Dimka était on ne peut plus claire : il ne voulait plus la voir. Du moins pas en public. Elle pinça les lèvres, dans son cœur la déception et le ressentiment se mêlaient. « Salut ? » Répéta-t-elle d’une voix froide en plantant ses prunelles dans celle de celui qu’elle pensait être son meilleur ami. « C’est tout ce que tu as à me dire Dimka ? Tout ce à quoi j’ai le droit ? Un pauvre salut ? » Reprit-elle plus aigrement. Autour d’eux, les étudiants remuaient, gênés, ils devaient se demander s’ils pouvaient se barrer discrètement avant de faire office de dommages collatéraux. Hestia n’aimait pas les savoir là, à les regarder et les écouter, mais si ça pouvait mettre Dimka au pied du mur alors tant pis. Elle s’efforça de les ignorer pour se concentrer uniquement sur le slave. « Je pensais que tu aurais plus de choses à me dire. Après tout ce n’est pas comme si on se voyait beaucoup en ce moment, n’est-ce pas ? » Lâcha-t-elle d’une voix pleine de sous-entendu, un sourcil haussé pour montrer qu’elle n’était pas dupe. Oh, elle savait bien que ce n’était pas totalement vrai. Quand ils ne se trouvaient que tous les deux, le Serdaigle avait bien des choses à lui dire, mais dès qu’ils se trouvaient avec d’autres personnes, il ne faisait plus preuve que de silence envers elle. Comme c’était étrange.

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Dimka Dimitrov
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Mar 5 Jan - 15:31
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Tu savais que ton comportement n’était pas le bon… Mais tu étais censé faire quoi ? Elle était ton amie, mais ta famille désapprouvait son choix et te le faisait savoir, votre amitié pesait à présent sur tes épaules. Apparemment, salut n’avait pas été le mot approprié et il ne suffisait que d’un échange de mot pour comprendre qu’Hestia était en colère, ce qui n’était jamais arrivé envers toi jusqu’ici. Jusqu’ici elle avait toujours été intuitive dès qu’il s’agissait de toi, elle avait toujours su comment agir et pourtant là, elle te rentre dedans de plein fouet devant témoin. Et tu ne peux pas te demander ce qu’il lui arrive, pourquoi est-ce qu’elle se comporte ainsi en feignant l’ignorance, ce serait la prendre pour une andouille et tous les deux vous saviez très bien qu’elle était très intelligente. Non elle avait juste compris ton petit manège et aujourd’hui elle avait apparemment décidé de mettre les points sur les i. Tu te fermes à ses questions. Ton visage devient impassible. Pas parce que tu n’as pas envie d’exprimer la moindre chaleur à ton amie, mais parce que là devant les autres tu savais que c’était risqué.

Tu ne répondais rien dans un premier temps parce que tu n’étais pas à l’aise que tu ne voyais pas quoi lui répondre et que tes amis commençaient à être mal à l’aise. Alors oui tu pourrais aussi simplement l’envoyer chier, ça tu savais le faire. Tu pourrais la prendre de haut et lui demander ce qu’elle mériterait d’autre ? Faire comprendre que tu t’étais bien amusé avec elle et que désormais c’était fini, tu t’étais lassé. Rien de vrai dans tout ça n’est-ce pas ? Mais c’était sûrement ce à quoi tes camarades s’attendaient de ta part surtout en face d’une fille. Mais tu appréciais beaucoup trop la verte et argent pour la traiter de cette façon, tu tenais à votre amitié, tu avais de l’estime pour elle et c’était ce qui te retenais. Ceux qui était plus proche de toi avaient pu remarquer qu’avec Hestia c’était différent qu’elle n’était pas l’une de tes conquêtes et que ces derniers mois tu n’hésitais pas à t’afficher avec elle. Certainement qu’eux aussi devait se demander ce qui pouvait se passer et en dehors des regards gênés, tu pouvais donc apercevoir des regards curieux de comprendre ce qui se passe. Lorsqu’elle reprit la parole, tu n’avais toujours pas desserré les dents, en revanche ton regard envoyait un avertissement, qu’elle ne te pousse pas trop loin parce que lorsqu’on te poussait au pied du mur tu ne faisais pas forcément les bons choix, souvent c’était même le contraire, tu balayais tout sur ton passage et la culpabilité, elle, elle venait qu’après. Tu finissais par simplement hausser les épaules.

« Ma vie est plutôt calme en ce moment. » Répondais-tu pour justifier le fait que tu n’avais rien d’autre à dire. Bien sûr, tu savais très bien que ça n’allait pas suffire. « Les gars je vous rejoins. » Annonçais-tu alors à tes camarades, ce n’était peut-être pas prudent de t’éclipser avec Hestia, mais tu refusais d’avoir une explication devant tout le monde. Tu attendais donc qu’ils comprennent le signal qui voulait tout simplement dire dégagez et ensuite tu faisais signe à Hestia de te suivre. « Tu veux bien venir ? S’il te plait ? » Ajoutes-tu parce que tu sais qu’elle était dans son bon droit de clairement te dire non et de tourner les talons. Mais si elle voulait que vous discutiez c’était maintenant et en privé, sinon rien. Tu attendais donc qu’elle soit décidée et ouvrait une porte qui donnait sur une salle de cours qui était vide à cette heure-là. Qu’allais-tu pouvoir lui dire ? Tu savais bien que tu étais en train de merder et en même temps tu te demandais quel était le meilleur comportement…

« Je suis navré Hestia si je t’ai blessée, ce n’était pas ce que je voulais. » Annonçais-tu simplement. Et en une phrase tu démontrais eu passage tout l’estime que tu avais pour elle. Dimka Dimitrov ne s’excusait pas devant n’importe qui. La seule pour qui c’était arrivé était Alcyone et bon peut-être ta petite sœur, mais pas du tout dans le même contexte. Le fait que tu n’hésites même pas à le faire en cet instant prouvait au moins que tu tenais à elle. En revanche oui, tu n’aurais pas eu les couilles de le faire en publique, ça c’était encore autre chose. Qu’il était dur d’être un Dimitrov avec autant de fierté n’est-ce pas ? Tu ne disais rien de plus parce qu’admettre que tu étais en train de merder n’était pas simple et puis peut-être qu’Hestia se contenterait de ces excuses ? Oui c’était effectivement bien beau de rêver… Tu avais voulu éviter cette conversation, mais apparemment tu n’allais pas pouvoir y échapper…

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Mar 26 Jan - 19:01
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Dimka ◊ Hestia

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Avec Dimka, tout avait toujours été simple. C’était le genre d’amitié que Hestia appréciait tout particulièrement. Entre eux, il n’y avait rien d’autre que de l’honnêteté et de la compréhension. Pas de mensonges, pas de faux-semblants, pas de jugements. Lorsqu’ils étaient ensembles, ils pouvaient tout simplement être eux-mêmes. Ils se disaient tout, sans fard et sans honte, parce que c’était tout simplement ainsi. Il n’y avait pas de masque, ni d’armure. Entre eux, ce n’était pas nécessaire. Leur amitié était simple et tellement évidente. Ils n’avaient pas besoin de grands discours pour se comprendre, pas de justifications à donner ou même de questions à poser, ils savaient, tout simplement. Et ça, ça faisait un bien fou à Hestia. Elle était habituée à évoluer parmi des sorciers retors et hypocrites, un océan plein de requins comme elle l’avait dit un jour à Orion, les fausses promesses et les couteaux dans le dos, c’était presque son quotidien. Chez les sang-purs, elle savait à quoi s’en tenir et avait rapidement compris qu’elle ne pouvait placer une confiance aveugle en personne. Sauf en Dimka. Dimka qu’elle avait appris à connaître par hiboux interposés et qui, même à distance, avait toujours été là pour elle. Dimka avec ses piques si bien choisis et sa capacité à la rassurer en quelques mots seulement. Dans sa vie, le russe avait été une constante bienvenue, la présence qui était toujours là pour elle, à la fois terriblement rassurant et un peu bourru tellement aucun des deux n’était capable d’exprimer correctement ses sentiments. Mais il était là, Hestia ne lui demandait rien de plus. Il était là et c’était le principal.

Sauf que ce n’était plus le cas. Cette présence, toujours dans un coin de sa vie, elle se faisait plus discrète, plus furtive. Presque fuyante. Lorsqu’ils n’étaient que tous les deux c’était presque comme si rien n’avait changé. Mais lorsqu’ils n’étaient pas seul, alors tout était différent. Soudainement, Hestia avait l’impression d’avoir fait dix pas en arrière dans leur amitié pour revenir à l’époque où leur relation était un secret bien gardé et qu’ils ne se voyaient que lorsque personne ne pouvait les trouver. Mais à cette époque, la Serpentarde avait accepté les conditions de leur amitié, elle savait dans quoi elle mettait les pieds et elle était d’accord avec ça. Cette fois, Dimka ne lui avait rien demandé. Et si elle avait voulu croire qu’elle se faisait des idées, que tout ceci n’était sûrement qu’un enchainement de coïncidences désagréable, la réaction de Dimka ne fit que lui ôter ses dernières illusions. A son arrivée, le visage du Serdaigle se referma pour afficher un masque impassible. Bien sûr, ils étaient en public. Hestia l’avait fait exprès, désireuse de se dire qu’elle se faisait des idées. Mais ce n’était pas le cas, il suffisait de voir l’attitude de Dimka. Elle le connaissait par cœur, elle voyait bien que quelque chose clochait. Et si se voir toiser avec tant d’indifférence par son meilleur ami lui serra le cœur, ça lui fit aussi contracter la mâchoire. De quel droit la traitait-il ainsi ? Sans un regard, sans une explication ? Elle méritait mieux que ça, et ils le savaient tous les deux. Le slave lui devait des explications, et elle allait les obtenir, qu’il le veuille ou non alors quand il se contenta d’un simple salut dans sa direction, la verte ne se laissa pas démonter. « Ma vie est plutôt calme en ce moment. » Hestia rendit son regard d’avertissement à Dimka. Il savait bien qu’en matière de caractère elle n’était pas en reste. Cette situation avait déjà trop durée entre eux, il était grand temps qu’ils aient une vraie discussion et ce n’était pas avec une excuse si pourrie qu’il allait s’en sortir.

Une part de la Serpentarde avait envie de faire un scandale, là, tout de suite, maintenant. Au beau milieu de ce couloir, devant les amis du slave, juste pour lui montrer qu’elle était à bout, pour le faire réfléchir et lui prouver que cette fois-ci elle n’était pas prête à le laisser partir sans qu’il lui ait fourni des explications. Mais une autre part d’elle détestait tout ça. Cette situation dans laquelle ils se trouvaient, ce silence qui ne leur ressemblait pas, ces doutes qu’elle n’avait jamais connu concernant leur amitié. Elle en voulait à Dimka de lui faire ça et elle s’en voulait à elle d’être finalement plus vulnérable qu’elle ne l’aurait aimé. Et elle en voulait à ses potes qui restaient plantés là comme des potiches à les observer d’un air à la fois curieux et mal à l’aise. Hestia s’efforçait de ne pas leur prêter attention mais avoir un public n’était clairement pas à son goût. Mais puisqu’elle savait que c’était aussi le cas de Dimka, elle attendait de voir s’il allait se servir d’eux comme excuse ou non. « Les gars je vous rejoins. » Tiens, apparemment le bleu non plus n’avait pas vraiment envie d’avoir un public. Il fallait dire que son image de mec viril et intouchable allait en prendre un coup s’il se faisait engueuler par Hestia devant des témoins. Concentrée sur lui, la verte ignora royalement les étudiants qui s’éloignaient. Faisait-il ça pour qu’ils puissent discuter en paix ou pour protéger sa propre image ? Hestia avait du mal à le savoir, ce qui montrait bien que l’état actuel de leur relation n’avait rien de normal. Habituellement elle n’avait pas de mal à décrypter les intentions du russe. « Tu veux bien venir ? S’il te plait ? » Hestia le toisa un instant avant d’obtempérer. Certainement que s’il n’avait pas ajouté un s’il te plait elle n’en n’aurait rien fait et serait restée plantée là, mais puisqu’il avait fait cet effort, elle pouvait bien en faire un elle aussi. Et puis clairement elle n’avait aucune envie d’avoir cette conversation en plein milieu d’un couloir là où des oreilles indiscrètes trainaient toujours à la recherche du moindre potin.

Hestia accepta donc de suivre Dimka dans une salle de classe vide. Elle alla s’appuyer contre le bureau avant de fixer ses prunelles noisette sur le slave. Elle garda le silence, c’était elle qui était venu provoquer cette discussion, mais c’était lui qui avait des choses à lui dire, alors autant qu’il commence. « Je suis navré Hestia si je t’ai blessée, ce n’était pas ce que je voulais. » La verte l’observa sans dire un mot. Son cœur se serra à ses paroles mais sa résolution ne vacilla pas. Malgré la colère qui pulsait toujours dans ses veines, elle était consciente que les mots du slave n’étaient pas en vain. Il ne les prononçait pas au hasard dans le but de l’amadouer et de pouvoir s’en sortir sans efforts. Il s’excusait, et Hestia savait que Dimka Dimitrov ne s’excusait pas. Tout comme elle, reconnaitre ses torts et mettre son égo de côté ne lui venait pas aisément. Il faisait cet effort avec elle et elle savait l’apprécier. Mais ça ne suffisait pas, des excuses n’étaient pas des explications. Elle ne lui fit pas l’affront de lui demander de quoi il était navré exactement. Ils savaient tous les deux que quelque chose clochait dans leur amitié. « Ce n’est pas ce que tu voulais ? » Répéta-telle lentement. Décidemment aujourd’hui elle ne laissait passer aucune parole du Serdaigle. Mais si le mettre en face de ses contradictions était le seul moyen d’obtenir quelque chose de lui, alors soit. « Pourtant tu avais l’air parfaitement sûr de toi toutes ces fois où tu m’as ignoré ou envoyé balader. » Reprit-elle d’un ton amer. Elle haussa un sourcil. Qu’il ne pense pas que son comportement soit passé inaperçu, ce n’était pas le cas. Cette amitié cachée, Hestia l’avait déjà vécue, elle savait à quoi ça ressemblait. Sauf que cette fois il y avait un petit truc en plus, une sorte de gêne qui n’était pas là avant et qui la blessait d’autant plus que cette situation elle ne l’avait pas choisi, elle la subissait. « Tu auras beau être navré, le résultat reste le même. »

Et le pire dans tout ça, c’était que Dimka était conscient que son comportement la blessait. Il le disait lui-même, et pourtant ça ne l’avait pas empêché d’agir ainsi. Il avait choisi pour eux deux de s’éloigner, sans même chercher à prévenir la principale intéressée. Alors il avait beau être désolé, ça ne changeait absolument rien. Ce silence, il l’avait imposé à Hestia et il s’était conforté dans cette décision, à tel point que c’était elle qui avait été forcée de le confronter. Si elle n’était pas venue aujourd’hui, combien de temps aurait-il continué cette mascarade ? Il affirmait qu’il avait de l’estime pour elle, de l’affection même, mais il avait une bien drôle façon de le prouver. « Qu’est-ce qu’il se passe Dimka ? » Demanda-t-elle finalement en relevant le regard pour que leurs prunelles se croisent. Elle pensait que leur amitié comptait pour lui, qu’elle comptait pour lui, mais peut-être qu’elle avait eu tort Ses excuses, elle voulait bien les recevoir, mais elles ne suffisaient pas. Ce n’était pas assez, il ne s’en sortirait pas aussi facilement. Il ne pouvait pas lui faire croire que tout allait bien entre eux, pas après avoir reconnu qu’il savait que son comportement la blessait. Il y avait plus, et elle voulait savoir, il lui devait bien ça. S’il avait décidé que leur amitié n’était plus à son goût elle voulait au moins le savoir. « Qu’est-ce que j’ai bien pu faire pour subir ce retour en arrière ? Qu’est-ce qui a changé ? » Sa voix était chargée d’émotions mais son regard restait inflexible. Oh elle le savait ce qui avait changé. Mais elle n’osait mettre les mots dessus, parce que s’il ne la contredisait pas, alors tout serait perdu. Et elle avait déjà bien assez perdu comme ça ces derniers temps.

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Tu savais ce qui n’allais pas bien entendu parce que c’était ta faute, tu en étais conscient. Mais comment continuer d'être son ami, quand en même temps ta propre famille faisait pression pour que cette amitié cesse ? Ce n’était pas facile, cela te coûtait, mais cela semblait être la meilleure des décisions. Pourquoi tu n’en avais pas parlé ? Parce que tu connaissais la jeune femme, tu savais qu’elle ne se laisserait certainement pas faire et tu ne voulais pas qu’elle prenne des risques inutilement en te côtoyant et que finalement te considérer comme un connard était peut-être plus simple. Mais bien évidemment, Hestia venait gratter sous la surface, elle voulait comprendre ce qui se passait, cela avait été stupide de croire qu’en gardant tes distances, elle en ferait également de même…. Et puis venir la mettre au courant, n'arrangerait en rien le problème malheureusement. Voilà pourquoi une fois que vous vous retrouvez seuls dans cette salle de classe tu commençais par t’excuser, parce que oui, tu savais ce que tu avais fait. Tu savais ce qu’elle te reprochait et se serait lui manquer de respect de faire comme s’il ne se passait rien et c’était au-dessus de tes forces. Pas quand elle avait ce regard, par comme si tu avais l’impression que si elle avait mal c’était tout simplement de ta faute… Tu attends ensuite en espérant que cela suffise, parce que c’était déjà énorme de ta part, mais tu connaissais aussi Hestia et tu savais que c’était reculer pour mieux sauter. Elle avait décidé de te confronter, elle ne s’arrêterait sans doute pas là. Lorsqu’elle reprit tes mots, tu hochais la tête dans un premier temps.

« Bien sûr que non. » Répondais-tu alors simplement. Bien sûr que tu ne le voulais pas, jamais, tu aimerais pouvoir tout effacer, la prendre dans tes bras, lui dire que tu étais simplement un crétin et que vous pouvez reprendre votre relation comme elle était avant, mais ce n’était pas le cas. Tu ne voulais pas jouer avec le risque que ça revienne aux oreilles de ta famille, tu ne te le pardonnerais pas, sachant pas réellement ce qu'elle risquait. Quand elle reprend la parole en revanche, elle t’agace, parce que tu as cette mauvaise impression qu’elle ne te connait pas… Etait-elle réellement en train de s’arrêter à cette impression ? Elle ne voyait pas plus loin que le bout de son nez ? Elle ne se posait aucune question ? Elle ne se doutait pas que tu avais des raisons d’agir comme cela ? Tu pensais pourtant ta meilleure amie plus intelligente que cela… Oui tu étais injuste, mais elle l’était également en te jetant simplement la pierre sans même essayer de comprendre tes raisons… Vous aviez toujours pu communiquer sans même avoir besoin de parler, est-ce que cela était fini ? Vous n’en étiez plus capable ? « Hestia… » Répondais-tu avec tes prunelles plongées dans les siennes sans ajouter quoique ce soit d’autre… Qu’elle devine que tu n’agis pas par égoïsme et pas par méchanceté mais seulement pour son bien vous aiderait grandement… « Je sais… » Répondais-tu lorsqu’elle reprenait la parole en disant que tu avais beau t’excuser, cela n’enlevait rien au résultat. « J’aimerais qu’il en soit autrement, sincèrement. » Ajoutais-tu alors afin de lui faire comprendre que tu n’étais pas insensible à cette situation et que si tu pouvais faire autrement, bien sûr que tu le ferais. Alors que ton regard finissait par aller regarder tes chaussures, elle reprenait la parole en te demandant ce qui se passait. Tiens donc ? Commençait-elle à comprendre qu’il y avait autre chose ? Que tu n’agissais pas par pur égoïsme ? En relevant ton regard, il croise le sien, mais tu restes muet, tu ne sais pas comment lui dire les choses et tu as peur que cela empire les choses… Mais elle insistait bien entendu et arrivait à en penser que c’était sa faute, alors d’accord, c’était ses décisions qui vous mettaient dans cette situation, mais tu ne lui en avais jamais tenue rigueur…

« Rien. » Réponds-tu en te sentant soudainement oppressé. « Ou plutôt si, TOUT. Tu as pris la décision de tourner le dos à ta famille. On a été idiots de croire qu’il n’y aurait aucune répercussion sur nous… » Finissais-tu par lâcher en haussant le ton, parce que cela te mettait en colère. Oh pas en colère contre elle, mais plutôt en colère contre ta famille, contre toi-même de devoir te plier à leur désirs… Tu commences à marcher dans un sens puis dans un autre avant de lâcher « On ne peut plus être vue ensemble. » Tu savais que ces mots lui feraient du mal et quelque part tu cherches à la tenir à distance de toi, tu as envie qu’elle parte, qu’elle tourne les talons, qu’elle te déteste pour être en sécurité et en même temps cette même idée te rend malade… « Fais-moi confiance… » murmures-tu alors finalement, en sachant très bien que tu ne devrais pas, mais au fond de toi, imaginer laisser sa silhouette quitter cette pièce sans savoir si elle pourrait te pardonner un jour, tu en étais incapable, tu ne pouvais pas la laisser partir comme ça, il fallait qu’elle comprenne que c’était pour son bien et uniquement pour son bien que tu agissais de cette façon…

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Dimka ◊ Hestia

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Depuis quand ne se comprenaient-ils plus ? Parce que c’était bien de ça dont il s’agissait. Le comportement étrange de Dimka, les moments où s’était appliqué à faire semblant de ne pas la voir, ses excuses pour éviter la Serpentarde, ça ne pouvait vouloir dire qu’une chose : ils ne se comprenaient plus. Et clairement, Hestia était d’accord avec cette conclusion : elle-même ne comprenait pas. Elle était dans le flou le plus total en ce qui concernait son amitié avec le slave et elle trouvait ça particulièrement frustrant. Pas seulement parce qu’elle avait des dizaines de questions en tête et aucune réponse à sa disposition, mais plutôt parce que c’était bien la première fois que le mot « incompréhension » venait se glisser dans sa relation avec Dimka. Jusqu’à présent les choses avaient toujours été d’une simplicité bienvenue entre eux. Pas de faux semblants, pas de jugement, c’était leurs maitres mots et c’était pour ça qu’elle chérissait autant leur amitié. Ils se disaient les choses telles qu’elles étaient sans se cacher et avaient appris à accepter l’opinion de l’autre, même lorsqu’ils ne la partageaient pas. Ce n’était pas toujours simple et ça ne rendait pas leur amitié toujours très sereine, mais au moins ils avaient la certitude de pouvoir accorder une confiance totale en l’autre. A quoi bon se méfier de quelqu’un qui n’avait pas de secret pour vous ? Mais désormais toutes ces belles idées se trouvaient menacées, elles semblaient avoir laissé place au silence et à l’ignorance. Le tout sans le moindre signe annonciateur. Alors non, Hestia ne comprenait pas. Pour la première fois depuis le début de leur amitié, face à Dimka, elle se heurtait à un mur, et ça faisait infiniment plus mal que tout ce à quoi elle s’était attendue. Mais la verte n’était pas du genre à accepter d’être traitée ainsi, courber l’échine et se résigner ce n’était pas pour elle. Le russe n’était pas seul dans cette amitié, il ne pouvait prendre de telles décisions sans l’en informer, alors il lui devait des explications et elle ne reculerait pas avant de les avoir obtenues.

C’était pour cette raison qu’elle s’était résolue à confronter son meilleur ami. Parce que les semaines, puis les mois avaient passés et qu’elle avait bien compris que si elle ne forçait pas les choses alors elle resterait dans l’ignorance. Dimka ne souhaitait clairement pas se retrouver face à elle, eh bien tant pis, elle allait forcer le destin et obtenir les explications qu’elle méritait. Trop de temps avait passé et pour éviter que l’incompréhension ne se transforme en ressentiment, elle devait agir. Le slave était têtu, mais elle aussi et il le savait, ces explications, elle les méritait. Et ça aussi il le savait. Mieux, il était navré de lui infliger un tel traitement. Et pourtant ça ne l’avait pas empêché d’agir. Quand il alla jusqu’à affirmer que ce n’était pas ce qu’il avait voulu, Hestia ne put s’empêcher de grincer des dents. « Bien sûr que non. » Un instant, la verte le toisa en silence. Bien sûr que non il ne voulait pas lui faire de mal. Bien sûr que non il ne souhaitait pas lui imposer son silence. Bien sûr que non il n’avait pas voulu que les choses tournent ainsi. Pourtant, tout ça c’était lui qui l’avait causé. Il devait vraiment se foutre d’elle. « Hestia… » La verte émit un reniflement. Ces mots, c’était bien joli, mais le résultat restait le même. « Je sais… » Elle maintint son regard. Il avait peut-être des remords, mais il les exprimait seulement parce qu’elle l’avait coincé. Sans cette confrontation Merlin seul savait combien de temps il aurait continué cette mascarade. « Et que croyais-tu faire au juste ? » Demanda-t-elle d’un ton désabusé. D’accord, il lui présentait des excuses, Hestia savait reconnaitre que ce n’était pas quelque chose que Dimka faisait souvent et que c’était la preuve qu’il était sincère. Elle voulait bien le croire quand il affirmait ne pas avoir voulu la blesser, du moins pas intentionnellement. Mais ce qu’elle avait du mal à croire c’était qu’il n’ait pas pensé aux conséquences de ses actes avant d’agir. A quel moment avait-il pu s’imaginer que la repousser de la sorte ne la blesserait pas ? Il la connaissait pourtant.

« J’aimerais qu’il en soit autrement, sincèrement. » Hestia fronça les sourcils, un mauvais pressentiment au creux de l’estomac. Les excuses et les regrets de Dimka, elle voulait bien y croire. Tout simplement parce que l’inverse était contraire à tout ce sur quoi leur amitié était construite. Elle ne parvenait pas à s’imaginer qu’il ne puisse pas être honnête avec elle. Sauf que les paroles qu’il lui adressait n’avaient rien de rassurant, en fait elles n’annonçaient rien de bon. Parce qu’elles sous entendaient que son comportement n’était pas uniquement de son ressort. « Mais ? » Insista-t-elle pour l’encourager à continuer. Elle voyait bien les sous entendus qui se trouvaient sous ses mots, mais elle ne pourrait pas tout deviner seule. Hestia n’avait pas les clés en mains pour déchiffrer cette situation qui lui échappait, elle avait besoin que Dimka l’aide à comprendre. Et peut-être qu’ainsi ils pourraient dissiper tout problème entre eux et reprendre leur amitié là où ils l’avaient laissé. Alors elle continua d’insister, demandant au slave ce qu’il s’était passé, ce qu’elle avait pu faire pour mériter ce qu’elle vivait comme un retour en arrière injuste. La Serpentarde sentait que c’était dans ce sens là qu’elle devait creuser. Parce qu’au fond, elle savait qu’elle était la seule chose qui avait changé. Mais elle n’osait y penser, parce que ce qui avait changé c’était qu’elle s’était battue pour sa liberté et elle n’osait imaginer que Dimka puisse le lui reprocher. Elle craignait les réponses que le slave allait lui apporter, mais en même temps elle avait besoin de savoir, alors elle garda le silence aussi longtemps que lui, bien décidée à ce qu’il parle. « Rien. » Voilà qui était décevant.

Hestia haussa un sourcil, absolument pas convaincue par l’affirmation de Dimka. Elle ne connaissait, il ne devait pas l’oublier, il ne l’aurait pas aussi facilement. Il se passait quelque chose, il était inutile qu’il lui mente. « Ou plutôt si, TOUT. Tu as pris la décision de tourner le dos à ta famille. On a été idiots de croire qu’il n’y aurait aucune répercussion sur nous… » Face au ton de plus en plus élevé du Serdaigle, Hestia se figea. Il n’avait pas le droit de se mettre en colère alors que c’était elle qu’il baladait depuis des semaines, ça ne marchait pas comme ça. Ce ne fut qu’une demi-seconde plus tard que ses paroles firent sens dans son esprit. Elle sentit alors son sang se figer dans ses veines et son regard se faire plus dur. Ses craintes se réalisaient, elle avait vu juste, toute cette mascarade, ces excuses, ces esquives, tout ça c’était à cause de sa décision de quitter sa famille pour de bon. « Je vois. » Souffla-t-elle sur un ton bien plus froid que celui qu’elle avait employé quelques minutes plus tôt. Son calme n’était que de surface car dans sa poitrine son cœur battait avec férocité et l’appréhension lui serrait déjà la gorge. Les paroles de Dimka… Elle ne parvenait pas à y croire. C’était elle qui s’était retrouvée face à la baguette de son père, c’était elle qui avait été forcée de faire un choix, c’était elle qui se trouvait désormais reniée. Et pourtant le slave parvenait à le lui reprocher. Des répercussions sur eux… Quelle blague, ce n’était pas lui qui avait à souffrir des conséquences de sa décision. « On ne peut plus être vus ensembles. » Hestia se sentir pâlir. L’espace d’une fraction de seconde, un éclat de douleur passa dans ses prunelles, mais aussitôt elle se composa une expression mesurée et distance. Elle revêtit ce masque de glace qui lui servait à ne pas se laisser atteindre. C’était la première fois qu’elle avait besoin de camoufler ses sentiments aux yeux de Dimka et ça lui faisait presque aussi mal que les mots qu’il lui adressait.

« Fais-moi confiance… » Hestia pinça les lèvres pour retenir une expression de dédain. La confiance, il n’y avait eu que ça entre eux depuis le début de leur amitié. Et pourtant, avec son silence, le slave l’avait mise à mal. C’était sur ça qu’ils avaient basé leur lien, la confiance et l’honnêteté. C’était pour ça qu’ils avaient cessés de se cacher, parce qu’ils avaient confiance l’un en l’autre et qu’ils savaient qu’ainsi ils pourraient passer au dessus du regard des autres. Mais aujourd’hui Dimka remettait absolument tout en question. « Comment tu veux que je fasse ça ? » Lâcha-t-elle d’un voix sifflante. Il aurait suffi qu’il lui parle, qu’il lui explique ce qu’il se passe, mais il n’en n’avait rien fait. Ils auraient pu trouver une solution ensembles, ou décidé de faire front ensembles, mais le russe avait pris toutes les décisions seules et ça restait en travers de la gorge de la Serpentarde. Comment était-elle censée lui faire confiance après ça ? Et pourquoi ? Il l’avait repoussé pendant des semaines et maintenant il affirmait qu’il ne voulait plus qu’ils soient vu ensembles. Comment est-ce qu’il croyait que la verte allait prendre ça ? Il avait beau l’assurer de sa confiance et ses excuses, tout ce que Hestia voyait c’était qu’elle n’avait pas voix au chapitre. Et ça ne faisait que réveiller la rancœur qu’elle portait dans son cœur. Finalement, elle se redressa, quittant le bureau sur lequel elle était appuyée. « Si tu as honte de moi tu peux me le dire clairement, Dimka. Inutile de te chercher des excuses. » Des répercussions sur eux deux, ils ne devaient plus être vus ensembles… Quelles conneries. Que Dimka le dise si son nouveau statut d’héritière reniée lui déplaisait, au moins les choses seraient claires. C’est clair qu’avoir une meilleure amie traitre à son sang ça faisait mauvais effet. Apparemment, le slave se préoccupait plus du qu’en-dira-t-on que de son amitié avec la Serpentarde. Cette idée remplie Hestia d’amertume. « Je suis désolée d’entacher ton image avec ma si mauvaise réputation. » Siffla-t-elle en amorçant un mouvement vers la porte de la salle. Il fallait croire que prendre sa liberté et en assumer les conséquences ne devait pas être assez digne pour la grande famille des Dimitrov. Quelle mauvaise ironie quand on savait que c’était à cause de Grigori que la verte en était là.

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Ce que tu croyais faire ? Ce qui était le mieux pour tout le monde. Pour elle, pour toi, pour ta famille. La sienne ? Ce n’était pas trop ton problème, vue comment ils se comportaient avec Hestia non tu ne leur devais rien ça c’était certain. Et comme tu le disais tu aimerais sincèrement que les choses se passent autrement… Cette discussion tu aimerais qu’elle n’est pas lieu, cela voudrait dire que tu n’aurais pas à merder pour convenir à ce qu’on attendait de toi. Tu n’étais pas comme elle, tu n’étais pas comme Alcyone non plus tu n’étais pas de ceux qui tournait le dos à leur famille, tu ne le pouvais pas et cela voulait donc dire que cette dernière avait du pouvoir sur toi et tu n’avais pas encore trouvé le moyen de contrer cela. Comme tu avais pu contrer ton père le jour où il avait levé une fois de trop la main sur ta cadette, peut-être qu’il te fallait du temps pour trouver une solution entre temps, tenir tes distances semblaient être la meilleure… Serait-ce plus facile pour elle si elle te détestait ? Si elle pensait sincèrement que tu étais finalement comme toute ta famille ? Qu’elle ne comptait pas plus que ça ? Cela te coûte de lui dire ces mots, cela te coûte de lui faire comprendre que c’est sa faute alors que tu sais pertinemment qu’elle n’a rien fait de mal… Et tu aimerais ravaler tes mots, mais tu sais aussi que c’est la seule manière pour toi tu réellement créer un fossé entre elle et toi. Quelque part tu aurais aimé qu’elle se mette en colère, qu’elle te cri au visage, qu’elle est une vraie réaction. Mais Hestia n’était pas ainsi, ses réactions pouvaient se lire sur son visage mais c’était tout et surtout parce que tu la connaissais bien, tu pouvais la déchiffrer plus facilement. Sa réponse faisait le même effet qu’une réponse bien cinglante tant elle était froide, tu tentes de garder ton air impassible, celui qu’il est bien difficile de déchiffrer également. Et puis finalement tu prends ton courage à deux mains pour annoncer la sentence, vous ne pouvez plus être vue ensemble, voilà le fond du problème, voilà ce que tu n’avais pas osé lui dire depuis plusieurs semaines, tu pus lire la douleur dans son regard et tu dû te faire violence pour ne pas revenir en arrière et venir la prendre dans ses bras et lui dire que tout cela ce n’est que des conneries… Le fait que cela ne dura que l’espace d’une seconde t’y aida également. Elle était forte, cela allait aller et pourtant, tu avais tout de même besoin de lui dire des paroles d’encouragement, comme le fait de te faire confiance, qu’elle comprenne que ce n’était pas gratuit, que tu ne faisais pas cela par gaîté de cœur, qu’il y avait belle et bien une raison…  Tu voyais bien que ça ne passait pas et sa réponse ne se fit pas attendre…

« Comment as-tu fais jusqu’ici ? Comment as-tu fais toutes ces années ou je n’étais même pas ici ? » Et pourtant elle avait toujours su te faire confiance, un chose insensé que beaucoup de monde n’aurait probablement pas compris. Toi Dimka Dimitrov tu avais la confiance de cette fille depuis des années alors que pourtant tu t’étais joué de bon nombre d’entre elles… Ne pouvait-elle pas se reposer sur ce lien entre vous pour se dire que quoi que tu fasses, tu le faisais pour elle, pour vous deux ? Le silence s’installa durant quelques courtes minutes jusqu’à ce que finalement ta meilleure amie se redresse avant de dire quelque chose d’insensé. Honte d’elle ? Jamais cela n’avait été le cas. « Si j’avais eu honte de toi Hestia, je n’aurais jamais été ton ami… » Faisais-tu alors remarqué, même si tu pouvais comprendre aisément pourquoi elle en venait à cette conclusion-là. « Cependant certaines choses ne plaisent pas à tout le monde, tu sais comment les choses fonctionnent Hestia, ne fait pas comme si tu étais surprise… » Elle devait tout de même bien s’attendre à ce que certaines choses après qu’elle est tourné le dos à sa famille non ? Elle devait bien savoir que les gens parlent que cette décision allait avoir un effet sur la population sorcière, elle ne pouvait pas imaginer que tout serait comme avant… Alors qu’elle s’excuse finalement d’entacher ta réputation qu’elle n’entache d’ailleurs absolument pas, tu ne réponds rien sur le moment, tu n’essais pas de la contredire, tu vois bien qu’elle se dirige vers la porte et alors que tout ton être désire la retenir, tu te dis que c’est le mieux pour vous deux. « Et moi donc Hestia et moi donc… » Finissais-tu par répondre, la vérité était que tu ne répondais qu’à une partie de sa phrase, tu étais désolé, simplement désolé. Car à aucun moment tu ne te souciais de ta réputation, en revanche la réprobation de ta famille, elle, malheureusement elle comptait et surtout tu ne savais pas quelles répercussions que cela pouvait avoir si tu désobéissais…

« Fais attention à toi Hestia… » Glisses-tu tout de même avant qu’elle ne quitte la pièce. Car peu importe qu’elle soit fâchée ou non, peu importe qu’elle soit encore ton amie ou non… Tu continuerais de garder un œil et de t’inquiéter pour elle, quoiqu’il arrive…


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Dimka ◊ Hestia

You close your eyes and the glory fades
 

Dimka lui demandait de lui faire confiance, mais pour une fois, la toute première de leur amitié, Hestia doutait d’en être capable. Pourtant c’était sur ça que c’était bâtie leur relation, une confiance aveugle et une honnêteté absolue. Entre eux, ça avait toujours été aussi simple que ça. Même quand ils ne se parlaient pas, ils se comprenaient. De tous les rares amis de la Serpentarde, le slave était peut-être bien celui qui la comprenait le mieux. Le poids des exigences, le regard des parents, les attentes de la société, lui aussi il vivait tout ça et lui aussi il affichait une assurance de façade alors que toutes ces mascarades l’épuisaient. Alors quand ils s’étaient trouvés, la confiance avait été presque immédiate, et ni le temps, ni la distance n’avait pu l’altérer. Pour une fois, Hestia s’était laissée aller à penser qu’elle avait trouvé en Dimka l’ami parfait. Celui qui n’attendait rien d’elle, qui ne la jugeait pas, qui ne projetait pas sa vision du monde sur elle. Celui qui se contentait de l’accepter telle qu’elle était et de ne rien demander de plus en échange. Ce genre de relation était rare, surtout pour une personne comme la Serpentarde qui avait du mal à s’ouvrir aux autres. Hestia avait souvent l’impression qu’elle lui était un peu tombée dessus alors qu’elle ne s’y attendait pas, mais c’était sûrement ainsi qu’arrivaient les meilleures choses dans une vie. Alors elle ne s’était pas posée de questions inutiles et s’était contenter de l’accepter. Son amitié avec le Dimitrov était une évidence, tout simplement. Sauf qu’aujourd’hui, toutes ces belles choses qui définissaient leur lien, tout ce sur quoi ils avaient bâti leur amitié pendant des années, tout ce en quoi Hestia avait cru, Dimka l’envoyait balader comme si ça n’avait jamais compté. Et au final peut-être était-ce le cas pour lui.

Malgré tout il continuait à réclamer la confiance de la Serpentarde. Comme si c’était aussi simple que ça. Comme s’il n’avait pas passé les dernières semaines à la fuir ou à l’envoyer balader dès qu’elle lui imposait un peu trop sa présence à son goût. Comme s’il ne venait pas de lui affirmer qu’il ne voulait plus qu’ils soient vus ensembles. Dimka réclamait des efforts de sa part mais lui avait le droit de tout faire pour briser leur lien. Il n’aurait aucune conséquence à subir, mais ce ne serait pas le cas pour Hestia qui devait tout accepter sans broncher. Quelle hypocrisie. Comment pouvait-elle lui faire confiance après ça ? Elle avait cru qu’il la soutiendrait, elle avait eu tort. La verte ne comprenait pas. C’était trop dur, trop injuste. « Comment as-tu fais jusqu’ici ? Comment as-tu fait toutes ces années ou je n’étais même pas ici ? » Hestia secoua la tête, dépitée par cette situation dans laquelle elle n’avait jamais pensé se trouver un jour. Elle avait cru en Dimka, elle avait cru en leur amitié. Elle avait vraiment été idiote. Et maintenant, il tentait de l’amadouer avec des explications qui n’avaient aucun sens, il demandait tout d’elle sans rien lui offrir en retour. Ca ne marchait pas comme ça. Cette confiance dont il parlait, elle appartenait au passé. « Jusqu’ici tu me donnais des raisons de te faire confiance. Ce n’est plus le cas. » Déclara-t-elle d’un ton calme mais d’où son amertume pouvait clairement s’entendre. Pour la première fois, alors qu’elle regardait Dimka c’était avec des prunelles de glace. Il ne pouvait plus comparer le passé au présent, la confiance qu’elle lui avait accordé pendant toutes ces années avait été justifiée, là il avait tout fait voler en éclat. Il ne voulait plus qu’ils soient vus ensembles, ça voulait tout dire et ça laissait un goût amer dans la bouche de la Serpentarde.

Pour Hestia, les choses étaient limpides et ça ne les rendait que plus douloureuses. Elle quitta le bureau sur lequel elle s’était perchée, elle n’avait pas l’intention de rester dans la même pièce qui avait honte d’elle et qui ne l’assumait même pas. « Si j’avais eu honte de toi Hestia, je n’aurais jamais été ton ami… » Elle secoua la tête, dégoûtée. Encore une fois il mélangeait tout, il se cherchait des excuses qui n’avaient pas lieu d’être. Quand il lui avait accordé son amitié, elle n’était pas dans cette situation. Il était devenu amie avec l’héritière Carrow, bien sûr qu’alors il n’avait pas eu honte d’elle, elle correspondait aux idéaux d’un autre âge de sa famille. Mais maintenant qu’elle avait été reniée les choses étaient différentes. Tout de suite, être amie avec une héritière reniée, ça ne correspondait plus vraiment au standing des Dimitrov. Comment continuer à se sentir supérieurs aux autres s’ils s’abaissaient à donner leur amitié à des sorcières comme elle ? Dimka pouvait affirmer autant qu’il voulait qu’il n’avait pas honte, ça sonnait faux, tout ce qu’il disait clamait le contraire. « Cependant certaines choses ne plaisent pas à tout le monde, tu sais comment les choses fonctionnent Hestia, ne fait pas comme si tu étais surprise… » La verte pinça les lèvres pour retenir une remarque acerbe. Maintenant il lui adressait des reproches. Comme si c’était de sa faute, comme si ça avait réellement été un choix de sa part. Le plus important était qu’il parvienne à se dédouaner. Rien ne pouvait être de sa faute, n’est-ce pas ? Il n’avait pas honte, ça ne plaisait pas à tout le monde, elle n’avait qu’à y penser avant d’agir. Hestia était écœurée. « T’en fais pas, j’ai compris le message. » Lança-t-elle froidement. Bien sûr, qu’elle savait que sa décision allait avoir des conséquences, elle n’était pas stupide. Mais elle avait pensé qu’elle pourrait compter sur son meilleur ami, pas qu’il la lâcherait à la moindre difficulté. Elle avait eu confiance en Dimka, elle n’aurait apparemment pas dû. « Les efforts tu veux bien en faire quand ça t’arrange, mais là c’est pour moi alors ça ne vaut pas le coût, hein ? » Siffla-t-elle en faisant clairement référence à Alcyone. Elle savait que la situation était différente, c’était de l’amour qui le liait à la Greengrass et non pas de l’amitié comme entre eux. Mais elle s’en fichait, la finalité était la même. Elle avait tourné le dos à sa famille, tout comme elle, et pourtant Dimka était resté à ses côtés. Mais il ne voulait pas en faire de même pour elle. La comparaison faisait mal.

Elle ne pouvait pas rester là, elle ne pouvait pas continuer à faire face à Dimka alors que celui-ci n’était pas capable du moindre geste pour elle. Ainsi elle entachait l’image si importante de sa famille avec son nouveau statut. Apparemment, elle n’était plus assez digne de Dimka Dimitrov. Très bien. Elle n’allait pas lui faire l’affront de lui imposer sa présence plus longtemps. Il était vrai que c’était lui qui avait à assumer ses choix maintenant, lui qui devait faire face aux conséquences, lui qui avait fait une croix sur ses parents. La colère se mêla à l’amertume dans le cœur de Hestia, il fallait qu’elle sorte. « Et moi donc Hestia et moi donc… » La verte arrêta son mouvement pour lui adresser un regard noir. Il était désolé que sa réputation entache la réputation des Dimitrov ? Mais quel sale hypocrite. Les mâchoires de la Serpentarde se serrèrent et elle resta un instant, son regard vrillé dans le sien, à le jauger. Ce qu’elle ressentait en cet instant s’apparentait tellement à une tempête qu’elle avait du mal à en distinguer tous les sentiments. La rancœur, la colère, la désillusion, et bien d’autres encore. Une tornade dans son cœur et dans sa tête, alors qu’en face Dimka semblait d’un calme inébranlable, de celui qui savait parfaitement ce qu’il faisait. Il avait pris sa décision et elle n’avait pas son mot à dire. Pour la première fois depuis qu’elle connaissait le russe, Hestia ne supportait plus de le voir. « N’oublie pas que tout ça c’est la faute de ta famille. Ce que m’a fait Grigori je ne peux pas dire que j’ai été surprise. Mais toi tu me déçois, Dimka. » Siffla-t-elle d’une voix vibrante d’émotion. Laquelle exactement ? Elle n’aurait su le dire et elle préférait ne pas se poser la question. C’était trop douloureux, la chute était bien trop rude. Elle n’avait plus rien à dire, de toute façon la sentence était déjà tombée. La Serpentarde avait déjà la main sur la poignée de la porte quand la voix de Dimka se fit entendre une dernière fois. « Fais attention à toi Hestia… » Elle se hérissa aussitôt mais garda obstinément ses prunelles noisettes sur la porte. Etait-ce un conseil ? Une menace ? Elle n’osait croire à cette dernière option, mais après tout elle avait cru que Dimka la soutiendrait peu importe ses décisions, alors elle ne pouvait plus être sûre de rien. Une poignée de secondes fila avant qu’elle n’articule d’une voix au timbre froid parfaitement mesuré. « Fais pas comme si tu te souciais de moi. » Et sans un regard de plus pour celui qu’elle avait cru être son meilleur ami, Hestia sortit de la salle. Dans son dos, la porte claqua sur leur amitié.

CODAGE PAR AMATIS


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Perdu dans ces réflexions où mon âme s'égare Ψ Ft. Hestia
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