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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
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Pourquoi nier c'est dément, le tourment de tes sentiments || LORA V :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Luca Zabini
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Jeu 8 Avr - 21:03
Pourquoi nier c'est dément, le tourment de tes sentiments
Théodora Haig & Luca Zabini || 2 juillet 2020 au soir

La chaleur de l’été est arrivée plus vite que tu ne l’aurais pensé. Depuis ton retour en Angleterre, tu n’as connu que vent, pluie et grisaille. Mais depuis quelques semaines, la météo est davantage clémente et le ciel retrouve sa jolie couleur bleue symbole de l’arrivée de la belle saison. C’est ainsi que tu te rends compte que les mois ont passé et qu’ils ne se sont pas ressemblé. Tu ne parles bien évidemment pas que de la météo, tu as le confort de penser qu’au moins, on ne s’ennuie jamais au White Thestral ni même au Thestral Motor, au contraire. Tu n’as jamais aimé la facilité et encore moins la routine et même si tu détestes que tes habitudes soient chamboulées, tu as grandi dans cette ambiance particulière où l’on ne sait jamais de quoi demain sera fait. Cela est d’autant plus vrai depuis l’arrivée du Blood Circle du côté moldu et depuis que le Conseil a forcé la Cosa Nostra à s’impliquer. Tu as du travail à en revendre et par-dessus la tête. Pour les affaires officielles et les plus officieuses. Heureusement, Anjelica est là pour toi et tu peux t’appuyer davantage sur elle afin de ne plus avoir à tout gérer seul ; il faut dire qu’il ne s’agit pas de reproduire les erreurs du passé et retomber dans tes anciens travers. Enfin… Tu n’en diras pas davantage : tu n’es pas retombé dans tes anciens travers car ils ne t’ont jamais vraiment quitté. Depuis quelques temps, tu es davantage tourmenté qu’à ton retour parce que tu sens que Jaeden est inquiet, ce qui n’est pas bon signe. Tu ne sais pas ce qu’il se passe, tu ne sais pas pourquoi il est si stressé mais tu as pu sentir la tension qui existe entre Anjelica et lui et même son comportement a changé. Si son comportement change, c’est de mauvais augure. De quoi a-t-il peur ? Que craint-il ? Tu préfères penser que l’enquête n’aboutira pas et qu’ils ne trouveront rien, c’est plus simple pour toi de réfléchir ainsi.

Installé dans ton bureau, la porte ouverte sur le garage où s’affèrent les différents mécaniciens et où les clients se succèdent, tu ne vois pas les heures passer ni te rends compte que c’est déjà la fin de journée. Lorsque tu n’entends plus le cliquètement des caisses à outils, ni même le bruit des moteurs qui s’allument et qui s’éteignent, tu lèves les yeux vers l’horloge et tu soupires. Par la fenêtre, le soleil commence à décliner. Finalement, la journée a été bien occupée par toute la paperasse que tu avais en retard depuis déjà plusieurs jours et à un moment donné, il faut bien si coller. Que ce soit Anje ou toi, vous détestez ce côté-là du travail. Tu hais être assis sur la chaise pendant des heures sans pouvoir te dégourdir les jambes. Mais cela fait partie du job. Une cigarette entre les lèvres, tu barres une longue ligne des factures déjà envoyées aux fournisseurs et tu entoures ceux qu’il faut encore régler. Tu tries certains papiers et les classes dans les pochettes appropriées. Le calme du garage est reposant. Même si tu apprécies quand celui-ci vit davantage, cela fait du bien un peu de tranquillité. Il devrait bientôt être l’heure de rejoindre Anjelica au White Thestral où elle doit déjà se trouver. Tu t’apprêtes à te lever lorsque tu retrouves un bon de commande que tu n’as pas rempli ni même approuvé donc tu t’y attelles. Un bruit de chaussures qui claque et tu te rends compte que tu n’es plus seul. Est-ce Anjelica qui revient te chercher ? Elle fait ça parfois quand elle estime qu’il est temps de décrocher. Mais ce n’est pas l’ombre de la silhouette de ta sœur qui s’arrête dans l’encadrement de la porte mais celle d’une autre personne. Un sourire s’installe sur tes lèvres tandis que tu lèves les yeux de la facture. Tu écrases la cigarette dans le cendrier. « Théodora. » Amusé, tu portes le crayon à tes lèvres et en mordilles le bout tout en réfléchissant au bon de livraison que tu es en train de terminer. Tu t’attends à ce qu’elle passe son chemin mais elle ne le fait pas. Tu relèves la tête : « Besoin de quelque chose ? » Tu repenses aux lettres échangées. Tu adores tellement la charrier. Il faut dire que votre relation a pris un tournant plutôt inattendu depuis l’épisode de l’ascenseur. Disons que vos échanges ne sont plus uniquement cordiaux. Ils demeurent professionnels. Mais quelque chose a changé. Tu es plus détendu, elle aussi. Et vos discussions sont souvent teintés d’humour de temps à autres, d’ironie bien souvent et de sous-entendus graveleux. Il faut dire que Théodora t’amuse énormément. Parfois, elle te fait pitié. Tu la trouves faible aussi. Étrangement, tu as parfois envie de l’aider. Que de sentiments contradictoires.
 

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Théodora Haig
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Sam 10 Avr - 21:38

Pourquoi nier c’est dément, le tourment de ses sentiments - Lora V
Luca & Théodora
2 juillet 2020 | Thestral Motor | Soirée

Ce jour avait été d’une monotonie sans nom.  Des chiffres sur des chiffres sur des chiffres. Une journée banale en somme comme il y en avait des centaines d’autres. Le seul évènement peut-être qui avait changé du quotidien résidait dans le hibou envoyé à Luca avec les comptes, c’était dire le niveau… Presque mécaniquement, elle avait rédigé un texte bateau pour accompagner les tableaux et avait envoyé Dochàs au patron. Elle aurait pu y aller en chair et en os, après tout le bureau de l’Italien était à exactement douze mètres. Mais ce n’avait pas été le cas. Pourquoi l’évitait-elle ? Pourtant, ça allait mieux entre eux : ils ne s’étaient presque pas engueulés dans cet ascenseur. Ils s’étaient même carrément rapprochés, physiquement parlant du moins. Bien sûr, Théodora s’était vraiment sentie conne avec ses peurs. Après tout, quelles étaient les probabilités de rester coincé avec Luca ?! Mais étrangement il s’était montré… Humain. Bien sûr il n’avait pas abandonné son air supérieur, ses piques et autres mentions de son « incroyabilité »… Mais il y avait eu du progrès. Et puis, de nouvelles règles, un peu plus souples comme elle avaient été mises en place. Un accord qui leur allait à tous les deux. Encore plus étonnant.

Théodora secoua la tête pour se sortir cet idiot de Zabini de sa tête et se replonger dans ses comptes. Elle avait bien d’autres problèmes à gérer que ses parties de jambes en l’air dominicales avec Luca. Il y avait de plus en plus de transactions à consigner, comme si l’arrivée de l’été avait soudainement donné envie à la population sorcière de voler les cheveux au vent sur une bécane et de faire transporter toutes sortes de choses illicites. Mais l’un comme l’autre, cela faisait des gallions qui rentraient dans les caisses et cela allait très bien à la jeune femme. Le hibou de cette dernière revint avec une rapidité déconcertante. En même temps le destinataire n’était pas si loin... Le petit oiseau trépigna sur son bureau mais Théodora ne lui accorda pas un regard. Après tout elle n’avait plus de friandises et encore beaucoup de boulot. Après quelques minutes d’agitation volatile, Dora capitula et posa son regard sur l’agitatrice. Elle fut surprise de voir un parchemin. Ses yeux se plissèrent sous la curiosité et elle lut en quelques secondes à peine la réponse de l’Italien. Elle s’étouffa presque d’indignation. Il ne manquait pas de culot celui-là. Malgré elle, Dora souriait. Elle sortit sa plume et entreprit de répondre avec une certaine application. Et de nouveau la petite chouette fut envoyée au boulot.

Satisfaite de sa répartie, et le sourire aux lèvres, Théodora reprit son travail. Mais cette fois-ci, elle était foutue. Sa tête n’arrêtait pas de se relever pour guetter Dochas. Elle soupira finalement et jeta d’agacement sa plume sur son bureau. Elle n’arrivait plus à se concentrer et préféra jeter l’éponge avant de faire des erreurs. La comptable ouvrit son tiroir et attrapa une cigarette. Si Luca ne la tuait pas un jour, peut-être que le tabac le ferait… Elle alluma son poison d’un coup de baguette et se laissa aller en arrière dans son fauteuil. Jaeden ne devrait pas tarder à finir son boulot. Peut-être qu’il pourrait l’aider à se sortir toutes ses idées de sa caboche. Ou alors elle pourrait compter sur l’alcool et les bras d’un des habitués du White Thestral. Après tout le week-end n’était pas encore tout à fait à sa porte.

La petite chouette réapparut avec un nouveau parchemin dans les pattes et Théodora n’attendit pas des heures pour le récupérer et le lire. Un de ces sourcils se releva et elle rejeta le bout de papier sur son bureau. Non mais qu’est-ce qu’il lui racontait le Zabini ?! Elle n’y comprenait plus rien avec lui. Après une grande inspiration, elle secoua la tête. Non. Elle était calme, détachée et professionnelle. Luca la provoquait encore mais elle n’allait pas craquer. Oh que non. Alors elle éteignit sa cigarette et se lança dans un grand rangement de ses papiers. Elle allait faire patienter l’Italien avec sa réponse tient.

Après près d’une heure de rangement, la comptable capitula. Elle remit ses cheveux en place dans son chignon et attrapa le parchemin du Zabini. Elle allait lui demander des comptes directement, vu qu’il semblait si outré qu’elle lui envoie des hiboux. Il n’avait qu’à faire de même ! Qu’est-ce que cela pouvait bien lui faire ?! Qu’est-ce-ce que ça pouvait bien changer à sa journée ?! Théodora parcourut la faible distance entre les deux bureaux et s’arrêta dans l’embrasure de la porte. « Théodora. » Une petite moue amusée apparut bien malgré elle sur ses lèvres. Non mais elle était là pour approfondir ce courrier. Rien d’autre. Elle prit un air détaché et entra sans plus de cérémonie. « Besoin de quelque chose ? » Cette expression qu’avait Luca, elle savait qu’il allait se moquer. Oh mais du moment qu’elle pouvait riposter, cela lui allait très bien. Ce qui au départ l’horripilait au plus haut point commençait petit à petit à s’installer comme une habitude bienvenue. Cela permettait à la jeune femme, en un sens, de s’élever un instant à l’égal du Zabini. Problème qui semblait lui tenir particulièrement à cœur. « Luca. » Répondit-elle. « Je venais vérifier que vous n’aviez pas eu une attaque en dictant à votre plume à papote ce message… Je suis perplexe devant la teneur de la lettre. » Théodora croisa les bras en se postant devant le bureau. « Mais on peut bien sûr revoir mon contrat avec plaisir, puisqu’il semble que certains points soient encore sujets à discussion…. Enfin si tu te sens de… » Elle regarda la lettre. « Souffrir autant ? » Théodora reparcoura rapidement du regard les derniers mots de la lettre. « Et je maintiens que nos échanges professionnels doivent le rester. Qu’ils aient un double sens ou non… »

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Lun 12 Avr - 0:29
Pourquoi nier c'est dément, le tourment de tes sentiments
Théodora Haig & Luca Zabini || 2 juillet 2020 au soir

Tu n’es pas étonné de voir Théodora débarquer devant l’embrasure de ta porte. Il faut dire que tu as légèrement orienté ta première lettre en disant que tu n’étais pas satisfait parce qu’elle utilise les hiboux inutilement. En soi, tu en as strictement rien à foutre. Tu n’es pas un défenseur de la fatigue des chouettes et des hiboux mais c’était encore une fois une manière de la faire sortir de ses gonds. Comme lorsque tu utilises le vouvoiement parce qu’elle te tutoie et inversement. Au fur et à mesure que tu apprends à la connaître, tu apprends également à apprécier vos échanges, vos joutes verbales, vos coups de gueule et vos phrases à double-sens. C’est presque devenu un jeu depuis la soirée au White Thestral, depuis ce qu’il s’est passé dans l’ascenseur. Ce qui a changé ? C’est que tu te surprends à t’en amuser. Au début, cela te rendait fou, cela t’énervait, tu voulais tellement la faire taire, lui rabattre son caquet. Pourquoi cela a changé ? Tu ne sais pas mais ce que tu sais, c’est que tu te doutais qu’elle viendrait. Pire, tu l’espérais ardemment. Comme si tu avais besoin de ça désormais. Elle a capitulé, tu as gagné. C’est donc avec un sourire non dissimulé que tu accueilles son arrivée ; tu l'emportes pour cette fois. Peut-être qu’elle gagnera la prochaine partie. Tu as arrêté de compter les points à un moment. Ton prénom roule sur sa langue tandis qu’elle répond à ton « Théodora. » Tu t’évertues encore et toujours à l’appeler par son prénom entier, uniquement parce que cela l’embête et que tu sais qu’elle n’aime pas ça, c’est un jeu auquel tu te prêtes sans hésiter.

Tu lèves la tête vers elle lorsqu’elle te demande si tu as fait une attaque. Elle avance dans le bureau et un sourire s’installe sans hésiter sur tes lèvres. Sans savoir pourquoi, les battements de ton cœur s’accélèrent et tu as hâte d’entendre la suite. Double-sens ? Tu fronces les sourcils. Tu as écrit la première partie de la lettre avant de prendre un rail de coke et la seconde suite à celui-ci, peut-être aurais-tu du attendre avant de l’envoyer. « Faites-moi voir cette lettre Miss Haig. » dis-tu en tendant la main vers celle-ci. Tu commences à la parcourir des yeux. Tu te souviens parfaitement des premiers mots. « En tout cas je suis étonnamment surpris de votre…  » Tu cherches le bon mot à utiliser. Intérêt ? Préoccupation ? Inquiétude ? Tu ne sais pas quel terme employer. Tu choisis le plus sympathique. « de votre bienveillance envers votre employeur. Je vois que ma santé vous préoccupe. » Bien entendu, tu as bien compris qu’elle ne parlait pas au sens propre mais bien au sens figuré lorsqu’elle t’a dit cela. Perplexe ? Pourquoi ça ? Tu relis le deuxième paragraphe et arques un sourcil. Ah ouais. T’aurais peut-être dû t’abstenir. Les inhibitions qui te protègent d’ordinaire de dire des conneries n’ont pas résisté à la prise de drogue. OUPS.

Bon, maintenant, faut assumer. « D’accord. » dis-tu. Assis sur ton fauteuil que tu fais rouler sur le parquet jusqu’à la commode où tu classes les contrats de travail, tu cherches à H et attrapes celui de Théodora. « Allons-y. Je suis prêt à souffrir. Je veux bien faire une exception pour toi. » Tu laisses échapper un tutoiement sans même t’en rendre compte. C’est qu’au bout d’un moment, on s’y perd. Tu lui fais signe de t’asseoir et ouvres le dossier comprenant les informations recueillies lors de son embauche. Tu attrapes avant tout une cigarette et en places une entre tes lèvres. Tu lui tends le paquet pour qu’elle se serve si elle en veut une également. « Alors. Contrat à durée interminée entre les soussignées : Les sociétés White Thestral et Thestral Motor situées sur le chemin de Traverse à Londres représentées par Monsieur Luca Zabini, agissant en qualité de gérant et co-représentées par Madame Anjelica Zabini, agissant en qualité de co-gérante d’une part ; et Madame Théodora Haig demeurant dans son petit nid douillet de Londres d’autre part. » Les yeux posés sur l’article 1, tu t’adresses à la jeune femme. « Il a été convenu ce qui suit : Article 1 – Engagement. Sous réserve des résultats de la visite médicale d’embauche, Madame Haig est engagée par les sociétés précédemment citées en qualité de Comptable. Le présent contrat prendra effet le 3 avril 2019. » Tu énonces point par point tous les articles jusqu’à arriver à celui qui l’intéressait dans sa précédente lettre. « Article 12 – Informations à la hiérarchie. Miss Haig s’engage à fournir des rapports réguliers (mensuels a minimal) à son supérieur hiérarchique. Je ne vois là aucune notion d’un quelconque hibou. » Tu continues, et putain, ce que c’est chiant. « Article 25 – Communication. Ah, voilà un point qui va nous intéresser. L’employée participera à toutes réunions que l’employeur juge opportune dans le cadre de ses missions. Les échanges seront principalement oraux et ne nécessiteront aucun rapport écrit. La communication par hibou doit rester occasionnelle. » Tu souris à nouveau et tu dis : « Voulez-vous que je vous relise l’article 12 et 25 Miss Haig ou bien cela est clair pour vous ? J'imagine que c'est le mot Principalement qui vous a perdu. » Tu demandes : « Je continue ? » Tu reviens sur sa phrase de tout à l’heure : « Si j’ai bien compris, vous admettez donc qu’il y a bien eu quelques doubles sens. » Un air triomphant sur le visage, effectivement amusé. « Si vous le souhaitez, nous pouvons faire avenant à ce contrat pour vos activités annexes dominicales. Que dis-je. Nos activités annexes. » Tu écrases la cigarette dans le cendrier et ton regard se tourne à nouveau vers la jeune comptable. « Bien sûr, vous ne serez pas rémunérés pour celles-ci. Prenez ça comme du bénévolat. » Tu penses avoir suffisamment destabilité Théodora pour qu’elle oublie la seconde partie de la lettre. Il vaut mieux, tu n’as vraiment pas envie de devoir revenir dessus.

 

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Luca & Théodora
2 juillet 2020 | Thestral Motor | Soirée

Un combat dont les règles changeaient perpétuellement à la convenance de Luca Zabini. Voilà comment Théodora ressentait ces échanges avec son patron. D’une infinie abstraction. Infinie mais délicieuse. Elle s’en offusquait quelques mois plus tôt mais aujourd’hui, elle avait l’impression que Luca le faisait exprès, ce n’était pas possible autrement ! A chaque parole qu’elle prononçait, Luca choisissait toujours d’en prendre le contre-pied. Elle s’en était irrité, avait gueulé mais maintenant elle avait décidé de l’accepter. Et plus encore d’en jouer. Alors certes entendre Luca l’appeler « Théodora », cela lui faisait faire la grimace mais à ce sourire moqueur, s’ajoutait maintenant une certaine pointe de satisfaction d’être ainsi la cible de ses attentions. Elle lui aurait bien rétorqué que dès qu’ils étaient proches il en oubliait ses « préceptes » mais le moment n’était pas le mieux choisi. Dora voulait absolument clarifier cette histoire de contrat et de lettres. Après tout, c’était Luca qui avait allumé le feu de cette joute avec sa première réponse. Elle n’avait que paré quelques coups pour sa propre survie. Seulement maintenant, il visait directement le cœur et il était hors de questions qu’elle se laisse ainsi achever sans répliquer. Elle n’avait pas été Lionne pour rien.

Les yeux posés sur Luca qui parcourait la lettre, Théodora tentait de rester droite et digne. Elle ne voulait rien laisser échapper qui puisse donner du grain à moudre au Zabini. Ce dernier était un spécialiste pour ça : à chaque fourchement de langue, de regarda assassin ou de mouvement réflexe de Dora, il s’en servait pour ses piques. « En tout cas je suis étonnamment surpris de votre…  » Dora leva un sourcil. Ah bah super pour le contrôle de soi… « de votre bienveillance envers votre employeur. Je vois que ma santé vous préoccupe. » La jeune femme émit un petit rire moqueur bruyant pour marquer l’ironie de la situation. Oh si ça pouvait lui faire plaisir. Aux dernières nouvelles, c’était sa santé à elle qu’il avait pris soin de conserver dans cet ascenseur par des manières… Digne du Zabini qu’il était. « Je ne suis pas si inquiète que ça. Les Zabini ont la santé forte et puis… Anjelica est tout à fait capable de reprendre le poste. »  Dit-elle le plus innocemment possible. Elle se mordit la lèvre inférieure pour ne pas sourire et continua de poser son regard bleu sur l’Italien. Oh oui, Anjelica pouvait très bien faire le boulot, tous les deux le savaient très bien. La première « disparition » de Luca avait été un soulagement pour Théodora. Et s’il s’en allait aujourd’hui ? Étrangement elle n’aurait su le dire… Mais une pointe de tristesse aurait bien pu s’y mêler la traîtresse. Elle accepta le paquet de cigarettes et s’en alluma une.

La suite des paroles de Luca la prirent de court et la laissèrent surprise. Comment ça « d’accord » ?! La comptable le regarda rouler jusqu’aux contrats et revenir avec le sien. Une petite moue amusée vint de nouveau s’apposer sur le visage de la jeune femme, faisant légèrement remonter ses joues sous l’hilarité contenue. Théodora croisa les bras en entendant la litanie des articles de son contrat. Oh, mais elle les connaissait très bien ces articles. Elle le laissa finir avec les quelques petites mentions de ses « erreurs » de compréhension. « Voulez-vous que je vous relise l’article 12 et 25 Miss Haig ou bien cela est clair pour vous ? J'imagine que c'est le mot Principalement qui vous a perdu. » Théodora fit claquer sa langue d’irritation. Oh mais ce sentiment était de bonne augure, il lui permettait de rester l’esprit vif pour contrer les arguments incomplets de son interlocuteur. « Je continue ? » Théodora prit un air de jeune fille pure et innocente. Il voulait jouer à cela, il allait être servi. Il lui servit d’ailleurs sur un plateau d’argent la suite de son argumentaire. Elle le laissa savourer cette fausse victoire quelques secondes.

« Bien sûr, vous ne serez pas rémunérés pour celles-ci. Prenez ça comme du bénévolat. » Théodora déglutit quelques secondes devant le coup qu’elle venait de se prendre. Pas mal le Zabini. Mais il était hors de question qu’elle s ‘incline. Elle se mordit de nouveau la lèvre, cette fois-ci pour accompagner une expression de réflexion. Tout se mit en place dans son esprit et elle dégaina, comme une baguette en duel. « Effectivement, nos activités dominicales resteront du bénévolat. De toute façon vous n’auriez pas les moyens si je vous les facturai… »  Et de un. Elle se rapprocha lentement et s’asseya de profil sur le bureau. Une bouffée de cigarette et tant pis pour les documents qui s’y trouvaient déjà. Elle croisa les jambes et prit sa voix de secrétaire un peu cruche qui lui servaient en de nombreuses occasions, me plus souvent pour se foutre de la gueule d’un homme qui la sous-estimait. Elle commençait à comprendre que ce n’était pas le cas de Luca mais les habitudes ont la vie dure. « Effectivement Luca, je me suis totalement emmêlé les pinceaux… »  Théodora secoua la tête en attrapant sans le demander le contrat de travail qui la concernait. « Si seulement j’avais pris en compte l’article 26… Celui juste après ce que vous venez de lire. Il ne fallait pas s’arrêter en si bon chemin… »  Elle s’éclaircit la gorge et s’empressa de continuer la lecture. « Article 26 – Archivage. Tout rapport mentionné aux articles 12, 16, 20 et 25, peut être amené à être archivé par l’Employeur ou l’Employé à la discrétion des deux partis. Dans le cas d’un archivage de documents contractuellement nécessaires à l’entreprise, un courrier par Hibou sera demandé comme justificatifs des dates d’envoi. » Théodora eut un petit sourire satisfait. « Je ne comprends pas bien Luca. Cela ne veut-il pas dire que ce document mensuel de compte cité à l’article 12 et demandé par le ministère est considéré comme contractuel et entre donc dans les critères de l’article 26 ? Et je crois bien qu’à la discrétion de l’Employé… C’est moi non ? » Un partout, cognard au centre. Elle termina sa phrase en éteignant la cigarette au même endroit que Luca, une lueur de défi dans le regard pour l’Italien. S’il voulait l’avoir sur ce terrain-ci, il allait devoir sortir l’artillerie lourde. Car connaître son contrat de travail était une question de survie dans les bas-fonds de Londres. Enfin avec les malfrats ayant une certaine éthique de travail mais il y en avait plus qu’on ne s’en doutait. « Voulez-vous que je vous relise l’article ? » Il ne manquait peut-être qu’un nouveau coup, une nouvelle attaque pour ne pas rester que sur la défensive. Dora n’hésita pas longtemps. « Heureusement qu’il n’y a aucune interdiction sur les activités dominicales entre collègues… Quoique j’aurais été étonnée que Luca Zabini signe ça en personne. »

Les yeux de la jeune femme glissèrent du visage de l’Italien à son torse pour passer sur ses mains et finalement la lettre. Son cœur s’accéléra un instant alors que quelques images grivoises venaient lui perturber le subconscient. Elle se concentra sur sa nouvelle attaque, qu’elle espérait finale. « Mais puisque vous semblez enclin à la lecture Luca, je m’interrogeais plutôt sur la fin de cette lettre. Y –t-il quelque chose que je dois comprendre ? »  Son regard bleu tentait de trouver les informations qui lui manquait en scrutant Luca. Une pensée parasite sous la forme d’une folle envie d’enlacer le jeune homme vint la perturber quelques secondes. Le week-end était encore dans plusieurs jours, elle pouvait bien se retenir jusque-là.

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Théodora Haig & Luca Zabini || 2 juillet 2020 au soir

« Je ne suis pas si inquiète que ça. Les Zabini ont la santé forte et puis… Anjelica est tout à fait capable de reprendre le poste. » Tu hausses un sourcil tandis que tu encaisses cette phrase si étrange. Parce que cela lui plairait que tu t’en ailles à nouveau ? Tu te sens vexé. Vos relations s’étaient pourtant améliorées. Enfin, tu le ressens ainsi. « C’est vrai, mais j’ai des compétences qu’elle n’a pas. » dis-tu d’un ton évasif. Tu ne parles bien évidemment pas des compétences de dirigeant, celles-là, elle les possède depuis bien longtemps et a pu les mettre en pratique lorsque tu es parti en Italie. Tu lèves les yeux vers elle et remarque qu’elle se mord les lèvres. À nouveau. Les plis sur ton front se froncent en te demandant si c’est parce qu’elle se retient de ne pas rire ou si c’est parce qu’elle se retient de dire une connerie qui pourraient faire basculer cette rencontre. « Vous préféreriez peut-être traiter à nouveau uniquement avec elle ? » tranches-tu en la scrutant bien attentivement. Il faut dire que Théodora n’avait pas hésité à plusieurs reprises à affirmer que c’était plus simple pour elle avec ta sœur. Avant te murmures la voix dans ta tête, celle qui t’éloigne souvent du droit chemin. Mais tu n’es pas certain que ce soit toujours le cas désormais, et si c’était encore le cas ? Perdu dans ses réflexions, tu continues de la regarder jusqu’au moment où tu décides d’allumer une cigarette et tu en proposes une à ton employée. La fumée qui s’échappe instantanément de ta bouche tu permets de reprendre une certaine contenance. Ce qui est certain, c’est que te concernant, tu ne repasserais à l’ancien comptable pour rien au monde. Si tu détestais les premières entrevues avec la jeune femme, maintenant que vous aviez brisé la glace, maintenant que chacun comprend mieux comment l’autre fonctionne, c’est devenu plus simple même s’il subsiste encore des moments où la frontière demeure floue. Pour ne pas que celle-ci se fissure, tu fais ce que tu fais le mieux, jouer au con. Avec Théodora, c’est tellement facile puisqu’elle te livre sur un plateau doré les raisons pour le faire ; tu déballes ainsi les nombreux articles ennuyeux et rébarbatifs de son contrat préparé par la personne dont c’est le travail. Tu lèves les yeux vers elle alors qu’elle fait claquer sa langue d’irritation. Tu commences à connaître ce bruit ; elle a perdu une bataille mais elle va contrattaquer. Un sourire naît sur tes lèvres car putain, t’attends que ça. Qu’elle te cherche, qu’elle t’énerve, qu’elle te pousse dans tes retranchements. Ce qui auparavant t’irritait au plus haut point t’excite plus que de raison maintenant. Comment et pourquoi cela a changé, tu ne saurais le dire.

Sa première réponse fuse aussi rapidement qu’une bombe nucléaire. Vous n’auriez pas les moyens. Tu ricanes doucement et décides d’enfoncer le clou. « Parce que vous vous croyez si désirable ? » Bien sûr qu’elle l’est et elle le sait. Elle peut en jouer aisément. « Vous savez je suis très riche. » Bien sûr que le business fonctionne bien. Elle se lève et tu restes bien installé dans ton fauteuil attendant ce qu’elle va faire. Elle s’assoit sans vergogne sur ton bureau et une impression de déjà-vu s’installe dans ton esprit ; tu avais eu le même comportement dans le sien il y a déjà quelques mois. Elle n’avait pas apprécié. Mais de l’eau a coulé sur les ponts et tout ce que tu vois, c’est qu’elle est plus proche de toi et que tes yeux sont à même d’observer d’un peu plus près sa peau parfaite, son teint immaculé, les lignes qui se dessinent sous sa chemise laissant suggérer sa poitrine et un autre sourire grognard s’installe sur tes lippes. Elle croise ses jambes et tu lorgnes sans pudeur sur celle-ci et des images voluptueuses s’imposent dans ton esprit. Tandis que tu mattes, elle attrape le contrat et tu sens sa contrattaque arriver. Elle s’éclaircit la voix et ce son entraîne un nouveau mordillement de lèvres de ta part. Tu vas prendre cher. Ce qui te plaît avec Théodora ? Elle n’est pas qu’un physique baisable. Elle a un cerveau et elle s’en sert ; ce qui rend vos échanges beaucoup plus intéressants, beaucoup beaucoup plus intéressants. Tu l’écoutes jusqu’au bout et tu décides de botter en touche : « Croyez-vous que je doive virer Jody pour son travail médiocre dans la constitution des contrats des employés ? Tous ces points me semblent effectivement bien ambigües. » demandes-tu naïvement. Ton regard se perd à nouveau sur les courbes de son corps et tu sens ton bas-ventre s’animer. Non putain, on est en semaine. te dit la voix de la raison. Il faut honorer ces engagements si vous voulez que cela fonctionne. S’il n’y a pas de règles, c’est la porte ouverte à la débandade. « Épargnez-moi cela Mademoiselle Haig, je vous en prie. » lorsqu’elle demande si elle doit relire l’article. « Rappelez-vous, je refuse de souffrir autant. » Tu te rends compte que ce qui te fait souffrir autant n’est pas tant cet article merdique mais bien elle. Son corps si proche du tien… Putain c’est dur de résister.

Tu éclates de rire rejetant la tête en arrière et t’éloignant légèrement d’elle lorsqu’elle affirme qu’il n’y avait aucune interdiction de coucher avec ses collègues mentionnés dans le contrat. « Vous avez raison. Cette clause-là serait beaucoup trop difficile à tenir pour moi. » La tête toujours en arrière, tu fermes les yeux doucement. Bien évidemment que cela serait trop dur de tenir. Surtout avec elle. Et pourtant tu en as culbuté des collègues, surtout les serveuses du White Thestral. Au Thestral Motor, il y avait plus de mâles, tu ne manges pas de ce pain-là. Un silence s’installe doucement et tu attends la suite. Tu ouvres une des tes paupières en sentant le regard de Théodora sur ton corps sublime. Tu la laisses lorgner si c’est ce qui lui fait plaisir après tout… Peut-être que c’est aussi difficile pour elle que pour toi de tenir les conditions.

Elle te demande si elle doit comprendre quelque chose sur la fin de la lettre. Tes yeux se reconcentrent sur les derniers mots. Innocemment, tu réponds : « Et bien cela veut dire que je serai au bureau toute la journée. » Qu’y avait-il à comprendre de plus ? « Au cas où tu voudrais me donner un courrier en main propre par exemple. » Tu repasses au tutoiement sans vraiment t’en apercevoir. Ta main attrape le bureau et tu rapproches ton fauteuil roulant du corps de Théodora. Tu la fixes intensément tandis que tes doigts s’aventurent sur son mollet et remontent doucement le long de ses cuisses. Putain ce que ce simple contact te fait ressentir… « Quel double-sens pensais-tu qu’il y avait là ? » demandes-tu la voix légèrement plus rauque que quelques secondes auparavant.
 

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Luca & Théodora
2 juillet 2020 | Thestral Motor | Soirée

La petite pique humoristique de Théodora sembla retomber comme un soufflé mal cuit alors que Luca se renfrognait. Il ne semblait pas avoir saisi les intentions de Théodora. En même temps, était-ce la première fois qu’ils ne se comprenaient pas tous les deux ? Évidemment que non. Et cela ne risquait pas d’aller en s’améliorant. « C’est vrai, mais j’ai des compétences qu’elle n’a pas. » Un petit sourire. Théodora réfréna immédiatement ses pensées avant que celles-ci ne s’aventurent trop profondément dans sa mémoire et ne lui ressortent toutes leurs parties de jambes en l’air. Elle devait avoir l’esprit clair pour terrasser Luca. Elle décida donc de ne pas relever. « Vous préféreriez peut-être traiter à nouveau uniquement avec elle ? »  Théodora ne détourna pas le regard. Elle fixait Luca alors qu’un dilemme s’offrait à elle. À chaque fois, elle répondait à Luca avec de l’ironie, de la moquerie ou ce qui l’arrangeait. Jamais, ô grand jamais n’avait-elle était absolument honnête avec lui. Mais déjà il avait, semblait-il, mal interprété ses paroles précédentes, peut-être valait-il mieux être sérieuse sur cette réponse ? Il paraissait même que son esprit attendait également la réponse avec un certain intérêt. Préfèrerait-elle véritablement ne traiter qu’avec Anjelica ? Certes leur duo féminin avait été particulièrement efficace. Mais avec Luca ? « Je ne sais pas. » Répondit-elle. Elle sentit son esprit particulièrement déçu par cette réponse qui n’en était pas vraiment une. Non, ce qui était intéressant, c’était plutôt le changement. Quelques mois plus tôt, Théodora n’aurait pas hésité une seconde à répondre par l’affirmative.

La comptable se ressaisit bien assez tôt et commença à lentement renvoyer les balles à Luca avec la ferme intention de gagner le prochain round. « Parce que vous vous croyez si désirable ? » Théodora releva imperciblement la tête. S’il y avait bien une seule chose sur laquelle elle avait toujours pu compter, c’était bien sa beauté. Alors évidemment qu’elle se « croyait si désirable ». Luca dut également l’accepter car il insista sur sa richesse. La jeune femme laissa échapper malgré elle un petit rire. « Je sais, c’est même moi qui vous le dit chaque mois. » Répondit-elle piquante. Elle s’installa sur le bureau et entreprit de rappeler à Luca qu’elle aussi savait lire un contrat et qu’il serait de bon ton qu’il s’en rappelle. Théodora jeta des coups d’œil à Luca pendant sa lecture. Il semblait s’amuser comme un petit fou avec ce sourire suffisant qui ne quittait jamais vraiment ses lèvres lors de leurs joutes verbales. Ce sourire qu’elle avait tant détesté mais qui maintenant était souvent synonyme d’une certaine… Complicité ? Luca osa impliquer Jody du service juridique dans la conversation. Théodora, en soutient à sa collègue, préféra esquiver le sujet. « Jody est excellente. Mais les contrats ne sont que des points ambigus pour pouvoir les utiliser à son avantage. Il serait dommage de se séparer d’un aussi bon élément. »

Le regard de Luca dérivait sans vergogne sur son corps. Et pourtant, elle n’avait fait aucun effort vestimentaire aujourd’hui. Un simple chemisier et un tailleur. Il n’en fallait pas beaucoup au Zabini pour la déshabiller du regard. Un sentiment de satisfaction vint inonder son esprit. Évidemment qu’elle était désirable. Comment Luca avait-il seulement pu se poser la question… « Rappelez-vous, je refuse de souffrir autant. » Un sourire de triomphe orna les lèvres de Théodora. Elle comptait ce point pour elle sans une once d’hésitation. « Mais bien sûr Monsieur Zabini. Il en sera fait selon vos désirs. » Répondit-elle mielleusement, ravie d’avoir pu pousser Luca dans ses retranchements.

Le rire de Luca fit presque sursauter Théodora. Elle l’aimait bien ce rire. Il était toujours étonnant et soudain. Et cela signifiait souvent qu’elle marquait un nouveau point. Elle répondit à son tour par un rire. Cela était bienvenu de Luca de reconnaître sa propension à coucher avec ses employées. Elle y comprit. Comment en étaient-il arrivés à sérieusement ?! Elle n’aurait jamais dû se laisser aller dans ce foutu bar avec lui. Car depuis qu’ils avaient franchi le cap, que la barrière avait été honteusement piétinée, y remettre quelques coups de pieds de temps en temps ne semblait pas si grave. Et pourtant. Théodora s’était dit que leur coucherie n’aurait lieu qu’une fois. Puis deux mais cela était final. Et enfin maintenant ce n’était que les week-ends. Quelle était la prochaine étape ?! À plein temps ?! Entre deux rendez-vous ?! À toute heure du jour et de la nuit ?! Ce n’était pas envisageable. Ce n’était pas acceptable.

Y avait-il quelque chose à comprendre de la fin de la lettre de Luca ? Ce fut en tout cas la question de Théodora. Le Zabini eut de nouveau l’irritante manie de comprendre les paroles de la jeune femme comme cela l’arrangeait. « Au cas où tu voudrais me donner un courrier en main propre par exemple. » Le tutoiement. Ce n’était pas bon signe. Comme les éventuels « Dora » que Luca lui avait murmurés. Cela les rapprochait beaucoup trop. Son palpitant s’accéléra et elle sentit ses joues se rosirent alors que l’Italien se rapprochait d’elle. Le regard de la jeune femme était accroché à celui de Luca alors qu’elle sentit ses doigts commencer à parcourir sa peau. « Quel double-sens pensais-tu qu’il y avait là ? »  La bouche de la jeune femme s’entrouvit pour masquer son souffle qui s’accélérait. Qu’est-ce qu’elle avait envie de se laisser aller. Faire valser tout ce qu’il y avait sur ce bureau et s’envoyer en l’air comme cela, sans plus de cérémonie, avec cet homme qu’elle commençait pourtant à connaître plutôt bien sur le plan charnel. Mais quelle serait la prochaine étape ? Ainsi réduire à néant leur contrat après quelques semaines seulement ? Non. Elle était calme, détachée et professionnelle. Se surprenant elle-même, elle attrapa doucement la main intruse avant qu’elle ne remonte trop et la posa délicatement sur la table à ses côtés. Théodora se pencha lentement vers Luca. « Si j’étais vous, je ferai en sorte de suivre à la lettre les contrats, même oraux, passés avec mes employés. Cela évitera quelques sueurs froides à Jody et des complications à beaucoup de monde. »  Théodora se rendit rapidement compte qu’elle n’avait pas lâché la main de Luca tout ce temps et y remédia immédiatement. Elle se leva et descendit du bureau pour de nouveau en refaire le tour. Ils avaient bien besoin d’une barrière physique entre eux en cet instant. « Je pense avoir fait le tour de mes interrogations sur cette lettre. » La jeune femme s’avança pour récupérer ladite lettre. « Je ne vais pas vous déranger plus longtemps… Je ferai en sorte de vous porter mes prochains parchemins par hibou… Je sais à quel point vous détester attendre… Mais que vous êtes particulièrement prêt à apprendre. »

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Théodora Haig & Luca Zabini || 2 juillet 2020 au soir

Ce « Je ne sais pas » te fait l’effet d’une bombe. Est-elle sérieuse ? Tu n’en sais rien mais cela te fait à nouveau froncer les sourcils. Au moins, elle a eu l’honnêteté (ou non d’ailleurs) de ne pas dire oui d'emblée. Tu continues de la fixer avec une intensité qui pourrait paraître totalement gênante si tu n’étais que son employeur et elle ton employée. Ce jeu auquel vous vous adonnez depuis déjà quelques semaines te plaît plus qu’il ne le devrait et le fait qu’elle te dise qu’elle ne sait pas te fait dire qu’elle n’y est peut-être pas aussi attachée que toi. Il faut dire qu’en dehors de vos autres activités comme vous aimez les appeler, vous bossez bien. Les précédents rendez-vous se sont déroulés dans des conditions exemplaires, d’une manière si… calme, détachée et professionnelle. C’est comme ça qu’on dit non ? Vous preniez vos marques ensemble, chacun avait lâché du lest, chacun avait mis de l’eau dans son vin et cela avait amené à cette situation particulièrement ambigüe et inédite de ce soir. Il faut dire que la lettre que tu as écrite a peut-être un peu trop laissé parler ton inconscient. D’ailleurs, il allait falloir que tu relises ça bien tranquillement pour en comprendre chaque mot et chaque tournure de phrase. Comment as-tu pu écrire ça ? C’est un mystère qu’il faudra bien élucider un jour. Même si tu réussis à détourner l’attention de Théodora en ce moment, la connaissant, elle reviendra bien à la charge à un moment en te demandant d’expliciter davantage. Pour le moment, l’heure des taquineries est de retour lorsqu’elle affirme être trop chère pour toi. Tu es surpris qu’elle le prenne si bien ; t’avais peur qu’elle s’énerve ou s’agace que tu fasses référence à cette partie de son passé. Ces années où elle était payée pour vendre son corps ; tu espères que les moments que vous passez ensemble ne ressemblent en rien à ceux-là, même s’ils sont gratuits. Alors les tacles fusent, des deux côtés. Tu lances une réponse aiguisée, celle de Théodora est soudainement tranchante. Un rire s’échappe des lèvres de Théodora et tu les regardes s’agiter tandis qu’une vision bien peu catholique s’installe dans ton esprit. Ah ces lèvres… ce qu’elles savent faire… Tu mords les tiennes bien malgré toi pour ne pas succomber au désir qui traverse ton corps. « C’est vrai. » admets-tu lorsque Théodora affirme que c’est elle qui compte chaque pièce dont disposent les deux entreprises. Ton salaire n’est pas si exorbitant que cela, mais disons que tu es loin d’être à la rue.

Après cette discussion fort sympathique où tu n’as clairement pas tout compris les tenants et les aboutissants, tu regardes Théodora sortir du cadre de ses fonctions en venant s’asseoir sur ton bureau. Un air de déjà-vu flotte dans l’ambiance générale de cet échange mais cela te plaît qu’elle sorte de sa zone de confort. Et pour te dire quoi ? Que tu as tort ? Elle prend de l’assurance la p’tite. Ça te plaît. Elle est loin la jeune femme pour laquelle tu as fait les retouches de son tatouage dans l’arrière salle du White Thestral ; elle en gagne à mesure qu’elle te fréquente ou quoi ? Peut-être bien. Il faut dire qu’il doit être facile de prendre exemple sur ton ego surdimensionné. Alors tu la laisses faire. Veut-elle jouer ? Et quelle partie veut-elle jouer ? Une partie incisive en une seule manche ? Ou en trois coups ? Tu devrais bientôt le découvrir.

Elle évoque le travail apparemment médiocre de Jody tout en défendant la vieille femme en qui tu as en réalité toute confiance. « Je vois que votre loyauté envers vos collègues est sans faille. » Tu ajoutes : « J’espère qu’elle l’est tout autant envers votre employeur. » dis-tu en plantant ton regard dans le ciel pour regarder sa réaction. Tu aimes tellement les siennes : peu importe qu’elle rougisse de colère ou d’embarras, c’est toujours incroyablement… Incroyablement quoi Luca ? demande la voix dans ta tête. Tiens, cela faisait longtemps qu’elle n’avait pas causé celle-là, penses-tu. Ta gueule lui réponds-tu. Tu préfères regarder la jeune comptable apprécier que tu mattes à ce point. Sa réponse ne manque pas à tarder. Tes désirs ? Tu demandes : « Et que savez-vous exactement de mes désirs Théodora ? » Tu éclates de rire rapidement lorsqu’elle évoque tes… habitudes. Bien sûr, celles-ci sont connues de chacun et chacune. La nouveauté ? Se permettre de coucher à nouveau avec la même personne. À plusieurs reprises. Ça c’était nouveau et tu ne te l’expliques pas. Même si tu continues en semaine de baiser à droite à gauche -ce dont Théodora ne se prive pas non plus, pour peu que tu en saches-, mais recommencer avec la même partenaire, c’est assez rare pour être souligné.

En tout cas, tu ne te laisses pas démonter lorsqu’elle te demande de plus amples explications sur la lettre, comme tu t’y attendais. Alors tu utilises cette technique fondamentale et ancestrale ; la technique de l’autruche. Jouer au con, c’est si simple, c’est si facile. Et si elle voulait que tu explicites davantage, elle allait devoir se livrer elle aussi et tu sais qu’elle l’évitera à tout prix. Comment tu le sais ? Tu commences à la connaître et Théodora est comme toi, elle ne se livre pas si facilement. C’est tellement plus aisé de se camoufler derrière le sarcasme, l’ironie et les boutades. Ainsi, on peut mieux se protéger de ce que l’on ressent réellement. Que ressens-tu réellement Luca ? se réveille encore une fois la voix dans ta tête, celle qui survient de ton inconscient pour te dire ces choses que tu ne veux pas entendre. Tu la laisses parler et te concentres sur ce que tu fais, à savoir tes doigts qui glissent insidieusement de sa cheville jusqu’à sa cuisse. Tes yeux s’accrochent sur le visage de la jeune femme, te plongeant dans ses yeux céruléens. Le jeune italien que tu es connaît ce regard, tu connais cette respiration qui se coupe et qui s’accélère. Tu te demandes si elle va se laisser tenter ou si elle va résister. Tu pencherais plutôt pour la seconde parce que c’est Théodora et elle veut toujours avoir raison. Te dire non ce soir, c’est te dire oui samedi ; et putain ce que ça t’excite. Sa main vient rencontrer la tienne et la dégage de sa peau. Tu continues de la scruter tandis qu’elle se penche vers toi, te crachant au visage son petit venin mal venu, agrémenté de « vous » et de « complications ». Si elle savait que souvent, les complications, c’est elle qui les amène… Elle se redresse et fait mine de partir tout en récupérant la lettre. « Vous ne me dérangez jamais vous savez. » dis-tu d’un ton espiègle. La fin de sa phrase te fait réagir. Putain, elle se souvient de ça ? Tu te lèves brusquement à ton tour et la devances pour lui ouvrir la porte : « J’vois que tu prends bien note de tous nos échanges. » dis-tu tandis qu’elle s’avance pour sortir. Le passage au tutoiement marque souvent la fin des échanges professionnels. Quoi que des fois, la limite est moins bien définie que cela. « Tu sais, je suis beaucoup plus patient qu’avant. La preuve ce soir. » Putain ouais, tu attendras alors que t’as clairement envie de t’envoyer en l’air avec elle sur ce putain de bureau en acajou. Sans crier gare, tu lui arraches la lettre des mains et la places immédiatement dans ta poche arrière. « Merci, j’vais archiver ça moi-même. » Il faut détruire les preuves. A l’instant même où tu t’apprêtes à lui dire au revoir, une chouette hulule à la fenêtre ouverte de ton bureau et tu reconnais non sans mal la chouette de tes parents. « Tiens des nouvelles d’Italie…. » murmures-tu plus pour toi que pour Théodora. Tu te tournes vers elle et tu te penches vers son oreille : « T’as intérêt de te rattraper samedi. » Un sourire sur les lèvres, tu lui claques les fesses tandis que tu lui dis : « Passe une bonne soirée Théodora. »
 

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Luca & Théodora
2 juillet 2020 | Thestral Motor | Soirée

Juste une conversation qui n’était pas directement de la comptabilité… Cela faisait une éternité que cela n’était pas arrivé entre Luca et Théodora. Et alors que cela se produisait, à grand renforts de moqueries plutôt bienveillantes, Dora y trouvait une certaine joie. Ça faisait du bien de ne pas juste s’engueuler sans cesse ou de ne faire que coucher ensemble. Cela était… Un peu rafraichissant. La jeune femme appréciait ces moments. C’était peut-être pour cela en partie qu’elle ne rechignait pas non plus à recroiser Luca les week-ends pour plus que de simples chiffres. Parce qu’il était intéressant. Beau bien sûr mais intéressant surtout. Il n’y avait plus cette appréhension sourde qui allait de pair avec l’épée de Damoclès qu’elle savait pourtant toujours au-dessus de sa tête. Depuis que Jaeden lui avait parlé des recherches, rien ne n’avait changé : toujours aucunes nouvelles. Et plus le retour de l’enquête approchait et plus Dora était confiante. Elle se sentait acceptée, à sa place, enfin.

D’ailleurs elle fit preuve de loyauté envers sa collègue du juridique. Théodora se mordit la lèvre pour refreiner un petit sourire, pensive, alors que Luca lui parlait de loyauté. C’était vrai que pour le moment, aucune situation extrême ne l’avait obligée à  prouver cette loyauté qu’elle commençait à ressentir bien malgré elle. Ce sentiment était arrivé de pair avec le sentiment d’appartenance qu’elle évoquait plus tôt. Elle surveillait les membres de la Cosa Nostra avec une attention presque maternelle. Quant au patron ? Le regard bleu de Théodora se posa sur lui. Elle n’en était pas encore au stade de se jeter devant un magicobus pour lui sauver la vie mais… Mais elle serait bien incapable de le trahir à présent. Pas après tout ce qu’il avait fait pour elle. Avec plus ou moins de tact… Même ses pires moments avaient apporté quelque chose à Dora. Elle n’allait pas le remercier pour ces parties les plus sombres mais… Comme toujours, leur relation était d’une ambivalence incongrue. Elle ne fut pas très à l’aise de discuter de Luca directement et préféra englober l’ensemble de l’organisation. « La Cosa Nostra est ma famille à présent. Et ma loyauté va à cette famille, quelque en soient les membres. »  C’est mal de mentir Dora lui murmura une petite voix. Cette famille avait, certes, sa loyauté mais la relation était bâtie sur des fondations mensongères : rien n’était totalement sain ni solide. Quant à Luca… Dora ne voulait pas y penser.

Assise sur le bureau, Théodora put détailler les traits de Lucas alors qu’il lui demandait ce qu’elle pouvait bien savoir de ses désirs. La jeune femme ne put s’empêcher d’esquisser une petite moue entendue. Elle en connaissait quelques-uns de ces désirs et certains étaient carrément acrobatiques ! Mais au-delà du sexe, c’était bien vrai qu’elle n’était pas vraiment sûre de connaître quoique ce soit du Zabini. Elle ne sut dire pourquoi mais une image de ville italienne lui vint en tête… Elle haussa finalement les épaules concédant ce point à l’Italien. « Luca Zabini, si impénétrable parfois… »

La conversation dériva. Les conquêtes de Luca et sa lettre si étrange. Théodora dut bien vite se rendre à l’évidence : elle ne tirerait pas grand-chose de plus de l’Italien. Et puis ce dernier commençait à l’attirer sur un terrain glissant. Sa volonté, assez nouvelle il fallait le souligner, était encore jeune et fragile. « Vous ne me dérangez jamais vous savez. »  Un sourire entendu et un haussement de sourcil accueillirent la réponse de Luca et la porte qu’il lui ouvra. Suspicieuse, elle préféra rester vague quant à la suite de leur conversation. « Oui, se souvenir de ce que me dit mon patron, c’est mon boulot. »  Et une esquive, une ! Théodora s’apprêta à sortir mais Luca continua les petites phrases lancées à l’aveugle. Tiens, maintenant c’était lui le bavard… Elle tenta tant bien que mal de dissimuler un sourire satisfait. « L’attente crée le désir il parait. Mais je vois que tu t’améliores effectivement. Comme quoi les gens changent parfois. »  Elle n’eut pas le temps de protéger sa précieuse preuve que Luca lui arrachait la lettre des mains. Théodora ouvrit la bouche pour protester mais elle fut interrompue par une chouette. Saleté d’animal. Elle ne jeta qu’un regard suspicieux à Luca avant de détailler le nouveau venu. D’Italie ?! C’était peut-être enfin la délivrance qu’elle attendait ! « J’espère qu’elles sont bonnes... »  Oh oui ça elle l’espérait vraiment beaucoup. Mais bien vite son attention fut ramenée à Luca alors qu’il se penchait vers elle. De nombreuses manières de se rattraper affluèrent dans son esprit, images salaces qu’elle tenta de repousser, sursautant presque lorsque la main étrangère rencontra ses fesses. « Après cette lettre, c’est plutôt à toi de te rattraper… Et refais ça une fois et tu risques de devoir te trouver une autre comptable... »  Elle montra la main fautive. Tiens le tutoiement était aussi de retour pour elle. Quand est-ce qu’elle avait glissé de cette distance à cette proximité ?! Vite fuir. Un sourire aux lèvres. « Bonne soirée Luca. »  ajouta-t-elle en franchissant le pas de la porte.

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