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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
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Ce n'est qu'un vagabond sans nom ✘ Aeden XIII :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Anjelica Zabini
Anjelica Zabini
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Ven 29 Jan - 18:02

Jaeden & Anjelica
⚜ Ce n'est qu'un vagabond sans nom. Je l'ai dans la peau. Je l' trouve si beau. Ses yeux sont bruns, ils me troublent. ⚜

Quelques semaines s’étaient écoulées depuis le retour en Italie. Luca était revenu avec nous ce qui mettait du baume autour de mon palpitant bien agité. J’avais retrouvé le plaisir de l’avoir à mes côtés. De travailler avec lui. De supporter ses blagues et de surenchérir. Oui, cela faisait un bien fou de le retrouver. Malgré tout… Cela n’effaçait pas totalement ce pincement qui assaillait mon coeur dès que mes idées n’étaient pas diverties par autre chose. Depuis que l’enquête avait été lancée, je voyais bien que les choses n’étaient plus pareilles entre Jaeden et moi. Il s’éloignait, se renfermait dans sa bulle. Je le sentais froid et j’étais la première à en partir puisqu’il m’évitait. Clairement. Si j’avais pensé qu’il lui fallait du temps pour digérer toutes les informations qui nous étaient brutalement tombées dessus, je réalisais que rien ne changeait. Une fossé se creusait entre nous et ce n’était pas nous… Si j’avais fait preuve de patience, elle commençait à s’élimer de plus en plus. Je comprenais qu’il en veuille à la Famille d’agir ainsi. Je comprenais que la nouvelle soit dure à encaisser. Mais… Je n’admettais pas qu’il me mette ainsi à l’écart. Pourquoi ? S’isoler, se recentrer d’accord mais si longtemps ? Sans communiquer avec moi ? Est-ce qu’il me reprochait indirectement cette enquête ? De pas avoir tenu davantage ? Ou alors… il me cachait quelque chose. Tous les scénarios étaient possible. Ils avaient tous défilés dans mon esprit.

Alors que j’avais travaillé avec Luca sur de la paperasse pour le remettre à jour sur certains sujets depuis son départ, la fin de journée était arrivée très vite. Je passais pas le garage sans le trouver. Mes pas me conduirent à l’étage, entre son appartement et le mien que nous partagions mais il n’était pas là non plus. Je lâchais un soupir désabusé ne comprenant pas à quoi il pouvait bien jouer. Mais ce soir, j’en avais assez. S’il me fuyait pour une raison ou une autre, il allait devoir me le dire. Je n’allais pas attendre davantage. Je transplanais au White Thestral afin de voir s’il n’était parti boire une bière avec ses amis mais je n’eu aucun succès. Je réfléchis un instant, cherchant où il aurait pu trouver refuge. J’hésitais à me rendre au bordel, mais s’il n’y était pas, j’allais inquiéter sa mère pour rien. Je gardais cette option en dernier recours. Je pensais alors à notre vieille salle de boxe isolée. Un entrepôt où nous nous pouvions nous entrainer en toute tranquillité. Je transplanais une nouvelle fois jusqu’à destination et alors que je passais l’entrée des lieux, j’entendais les coups marteler un sac de frappe. J’avançais silencieusement et trouvais Jaeden en train cogner de toutes ses forces. Sur une table non, j’apercevais une bouteille de whisky dont le bouchon gisait à côté. Quel programme…  

J’attrapais le whisky et me plantais à côté du sac de frappe. Je me contentais de le fixer, attendant qu’il réagisse à ma présence certainement non désirée. Je portais le goulot à mes lèvres et prenais plusieurs gorgées de la liqueur. Sous son regard, je haussais les épaules.  « J’ai pas le droit de participer ? » Je reposais l’alcool sur la table et le fixais de mes prunelles sombres. « Donc quand t’as un problème… Tu te planques ? C’est comme ça que tu marches Evans ? » Je marchais lentement autour de lui, mon regard glissant sur son corps comme si je le toisais. J’allais le provoquer. Enclencher tous les boutons que je savais susceptible de le faire partir en vrille. Je m’arrêtais finalement. Croisant les bras sur ma poitrine. L’ambre de mes iris se plantant dans son regard d’acier. Je sortais petit à petit les griffes. Tu avais voulu m’éviter Jaeden, je te présente ma réaction. « A défaut de parler, tu veux qu’on se batte ? » Mon poing parti rapidement dans le but de rencontrer son épaule mais je stoppais mon geste à quelques millimètres de sa chair. Avec Luca, c’est comme ça qu’on fonctionnait. Les poings et les mots suivaient évacuant la colère de cette façon. Mon frère ne me ménageait pas dans ces moments là. Mais Jaeden, il aurait été incapable de se confronter à moi de cette façon. J’en étais certaine. Mes phalanges repliées effleurèrent sa peau avant que je ne laisse retomber mon bras. « Tu m’énerves sérieusement Jaeden… Pourquoi tu m’évites ? Tu crois que c’est une solution ? Jouer à l’homme des cavernes et me laisser seule à ruminer dans mon coin ?  » Cette fois mon poing parti avec brutalité dans le sac de frappe pour me soulager de la colère qui m’envahissait. Le plaisir de relâcher cette décharge de haine  me souffla sur l’instant. Mon regard s’accrocha au sac qui se balançait encore sous le choc de mon attaque. « C’est à ça que notre couple va ressembler à la moindre contrariété ? » Mes obsidiennes glissèrent dans ses prunelles. « Parce que si c’est ça… c’est pas du tout ce que j’imaginais. »  
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Sam 30 Jan - 19:47

Ce n'est qu'un vagabond sans nom

Aeden XIII - Avril 2020
Comme souvent ces derniers temps lorsque tu avais besoin de te vider la tête et être seul, tu t’étais rendu à l’entrepôt dans lequel vous aviez l’habitude de vous entrainer. Il y avait aussi, tu devais bien l’avouer une volonté délibérée d’éviter Anjelica depuis que vous étiez revenus d’Italie. Cela n’avait pas été une rupture net et soudaine, en réalité plus le temps passait et plus tu t’éloignais, tu en avais conscience mais beaucoup de chose pesait en cet instant sur tes épaules et tu remettais pas mal de choses en question. Vous continuez de vous voir évidemment, mais rapidement le matin, un peu le soir avant de dormir et en coup de vent souvent la journée. Tu ne pouvais pas t’empêcher de te demander, toi le petit gamin qui sortait tout droit d’un bordel, avais-tu finalement le droit de finir avec une personne telle qu’Anjelica ? N’était-ce pas soudainement le destin qui te rappelait à lui te montrant combien de que tu convoitais était trop bien pour toi ? Tu n’allais pas te mentir à toi-même en cet instant, tu avais peur. Peur de la perdre, peur qu’ils découvrent tes secrets, peur que tout t’éclate à la gueule et que tout ce que tu avais te sois retirer du jour au lendemain… Votre mariage était suspendu, vous n’aviez plus aucune certitude qu’il aurait bien lieu et cela t’avais rendu fébrile… Et quelque part si vous deviez vous séparer tu voulais que cela fasse le moins mal possible à Anjelica, alors prendre tes distances, c’était ta façon à toi de l’habituer doucement à ta non présence… Et aussi sans doute une manière de te protéger toi-même également. Tu avais conscience d’agir comme un crétin, mais tu ne savais pas quoi faire d’autre… A la vérité, tu avais cette sensation qu’on allait te priver de ta source d’oxygène si on l’enlevait à toi. Il n’y a d’ailleurs pas que ton couple que tu mets en danger avec tes conneries, tu as peur pour Dora, tu as peur pour ta sœur… Alors tu frappes ce putain de sac, tu déchaines ta frustration encore et encore, cela fait combien de temps que tu es là ? Tu n’en sais rien, tu as emmené de quoi boire et ensuite tu t’étais mis à frapper. Tu peux sentir la sueur dégoulinée à quelques endroits, sentir tes mains devenir endoloris mais tu ne t’arrêtes pas. Tu fais tellement de bruit en frappant dans le sac de frappe que tu ne te rends pas compte que soudainement tu n’es plus seul.

Ce n’est qu’une fois que tu la vois se rapprocher de toi que tu en prends conscience et pourtant tu ne t’arrêtes pas. Tu sens ses prunelles te scruter mais ton regard à toi ne glisse pas sur elle, tu sais pourtant que tu le devrais, tu devrais t’arrêter et lui parler, mais tu sais déjà ce qu’elle va te reprocher, tu en as conscience. Alors qu’elle boit dans ta bouteille, sa première phrase fuse et elle donne le ton de sa conversation, tu te contentes de hausser les épaules tandis que des poings arrivent encore dans le sac, elle pouvait boire toute la bouteille si ça pouvait lui faire plaisir, ce n’était pas comme si cela allait te déranger. Quant à la suite, tu restais enterrer dans ton mutisme, en revanche tu arrêtais de taper lorsqu’elle s’approchais de toi, bien trop proche pour que tu puisses continuer à taper sans lui faire de mal. Alors qu’elle propose de se battre, tu ne fais aucun geste, même pas pour arrêter le sien. Tu n’aurais même pas bougé si elle t’avait réellement frappé, prêts à subir cela si ça apaisait sa peine. Mais jamais, au grand jamais tu ne poserais la main sur elle, c’était au-dessus de tes forces, tu ne pouvais pas la frapper et elle savait très bien que ce n’était pas de cette façon qu’elle pourrait te confronter. Alors qu’elle continue sur la lancée en posant des questions qu’elle était en droit de poser, tu restes pourtant silencieux, renfermé, ne sachant pas quoi dire, ni comment lui expliqué et le fait qu’elle vienne te confronter de cette manière ne t’aidait pas non plus à trouver les mots. Non tu n’avais pas envie de la laisser seule dans son coin, mais tu t’étais simplement dit qu’en ce moment elle serait mieux seule qu’avec toi, raisonnement sans doute stupide, mais c’était le tiens. Tu attends qu’elle ait fini de te provoquer, tu restes impassible alors que son poing à elle fini dans le sac que tu avais déjà beaucoup martyrisé ces derniers temps, tu as envie de la prendre dans tes bras, de la rassurer, de lui dire que tu l’aimes, que tout irait bien… Mais ça, tu n’en savais rien alors tu ne fis rien de tout cela, tu ne voulais pas lui faire fausse promesse… C’est la phrase suivante qui eut raison de toi et de ta patience.

« Mais y aurait-il encore ne serait-ce qu’un couple à la fin de tout cela Anjelica ? » Eclates-tu tandis que ta voix tonne de colère, pas contre elle, mais contre toute cette situation. Ta respiration est courte, tes épaules montent et descendes dans un rythme rapide tandis que tes muscles se détendent à présent que tu as ouvert la bouche. « Je t’évites parce que je ne sais pas comment réagir, que notre avenir ensemble est devenu soudainement incertain et que j’crèverais de te perdre ! Voilà t’es contente ? C’est ça que tu veux savoir ? » Dis-tu avec rage parce que tu n’avais pas décidé de le dire, tu ne voulais pas admettre tes failles mais elle t’avait poussé à bout pour que ça sorte et qu’elle savait très bien ce qu’elle faisait en venant te confronter ici. Tu l’énervais peut-être mais alors elle en ce moment, c’était une chieuse. Tu passes ton chemin, ton épaule venant provoquer la sienne, te dirigeant alors vers la table, tu attrapais furieusement la bouteille de whisky en buvait quelques gorgées comme si cela pourrait t’aider à supporter la douleur et lorsque tu ne peux plus rien avaler tu balances cette dernière contre un mur, elle s’écrasa alors en plusieurs morceaux. « Tout ça, parce que des connards se pensent en droit de diriger ma vie ! » Dis-tu amèrement en pensant aux salopards qui vous avaient agressé balançant alors l’un des secrets que tu cachais si bien depuis des années à présent. « Et si finalement ils décrètent que je ne suis pas assez bien hein ? Ne vaudrait-il pas mieux que tu t’habitue déjà à mon absence ? » Demandais-tu d’une voix railleuse. Oui tu n’étais pas juste, mais la vie n’était pas juste, elle était une chienne tu l’avais compris très tôt mais ce coup-là, tu n’étais pas certains de pouvoir l’encaisser, Anjelica représentait tellement pour toi que tu la voulais pour femme ! Cela voulait tout dire, alors si le destin décidait de te l’enlever et bien te refusais de combattre cette vie de merde ne serait-ce qu’une seconde de plus…

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Anjelica Zabini
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Mar 9 Fév - 3:00

Jaeden & Anjelica
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Qu’est-ce que j’ai fait de mal pour mériter ce silence ? Je ne parviens pas à comprendre pourquoi Jaeden m’évite. Oh oui bien sûr, nous nous voyons toujours mais il n’y a plus cette complicité. Il manque quelque chose, ce lien si unique qui s’était tissé entre nous au fil des mois. Je le sens qu’il s’éloigne mais il ne me dit rien. Il ne me dit pas pourquoi. Est-ce ma faute ? Est-ce que la Cosa Nostra l’a refroidi ? Etre dans cette mafia, c’est tout un engrenage dans lequel nous ne pouvons pas en sortir. Il y a des avantages, beaucoup. Mais dès que les règles sont bafouées, cela a rapidement des conséquences. De très grosses conséquences… Lourdes et pesantes sur nos vies, surtout lorsqu’on ne sait ce qu’elles vont être. C’est compliqué de comprendre l’attachement que je peux éprouver à la Cosa Nostra. Surtout que ma famille n’est pas n’importe quelle famille au sein de la mafia… Mon père la dirige. Il est dur et intransigeant, mais je le respecte beaucoup. Et puis… D’accord, nous ne lui avons pas parlé du passif de Jae, mais ce n’est pas bien grave. S’ils viennent à évoquer Lyraë nous pourrons expliquer qu’elle joue un double jeu pour la cause sorcière. Dans le fond je ne suis pas si inquiète. Si seulement Jaeden prenait le temps de me parler plutôt que de m’éviter… Mais ce soir, il a élimé mes dernières brides de patience. Je sais où chercher pour le trouver et je ne mets pas tant de temps que cela pour y arriver. Je le retrouve dans cette salle improvisée pour les entrainements en train de frapper comme un dingue dans un sac de frappe.

Alors tu je m’approche, il ne me réponds même pas. Je le pique pour le faire réagir mais rien ne vient. J’ai envie de lui en coller une. C’est à peine s’il glisse son regard vers moi. Seulement lorsque je m’approche de lui. Je l’attaque de questions et de reproches. J’en ai assez de faire preuve de patience. Toutefois alors qu’il ouvre enfin la bouche, ses paroles me percutent brutalement. Je l’écoute sans l’interrompre. Digérant avec difficulté la teneur de ses propos. Il s’avoue déjà vaincu. Il préfère faire comme tout allait tomber à l’eau plutôt que de se battre. Alors que son épaule vient rencontrer la mienne comme pour me dégager de son chemin, je résiste plutôt que de reculer sur la pression de sa carcasse. Mon regard percute le sien alors qu’il me dépasse. Je n’esquisse même pas un sursaut alors que la bouteille s’éclate en plusieurs éclats de verre alors qu’il la projète sur le mur. « Sei davvero ridicolo ! » Tu es vraiment ridicule répondis-je mordante après toutes ses tirades. Comme souvent quand la colère me gagnait. « Super, autant rompre tout de suite alors, tu as parfaitement raison ! » Les mots sortent tout seuls tant la rancoeur que je ressens vis à vis de lui en cet instant est force. Je ne comprends pas sa réaction. Plutôt que de rester unis devant l’adversité, il nous divise. Leur montre que finalement notre couple n’est pas si solide, qu’ils ont peut-être raison. Après tout ce qu’on a traversé… Comment pouvait-il en arriver à de telles extrémités ? Je m’approche de lui et agrippe son épaule, celle qui m’a percutée quelques minutes plus tôt pour le forcer à se tourner vers moi. Je veux voir son regard dans le mien. Je veux qu’il assume ses paroles ses iris venant s’accrocher aux miennes. « Ose répéter ce que tu viens de dire en me regardant droit dans les yeux Evans. » Oh oui, je l’appelle par son putain de nom de famille, parce qu’il me rends aussi folle qu’au début de notre rencontre. Je ne parviens pas à comprendre et je n’ai pas envie de prendre des pincettes. Une question pourtant se pose dans mon esprit, qu’allais-je faire si le mariage était réellement annulé ? « Et au pire ? Au pire, on a pas le droit de se marier ? Ils vont pas te bannir de la Cosa Nostra. Je connais les règles, je sais comment ça marche. J’ai pas besoin d’une putain d’alliance pour me sentir être ta femme. J’ai pas besoin de porter ton nom non plus. J’ai pas besoin qu’un papier atteste qu’on soit un vrai couple aux yeux de la loi. Je m’en contre-fou Jaeden. » J’ai retourné la situation dans tous les sens, avoir caché son passé, je sais que cela passera. J’ai plus de doute sur sa soeur, mais je reste malgré tout optimiste… Suis-je trop utopique ? Peut-être, mais moi, je n’ai pas abandonné. Je n’ai pas abdiqué… Et je lui en veux d’être ainsi. De m’abandonner alors que nous devrions rester souder. « Depuis quand es-tu si lâche bordel ? » Je le relâche alors que mes doigts se sont crispés sur sa chair, laissant peut-être des marques rouges tant je l’ai serré de colère. Cela aurait été Luca, je lui aurais déjà balancé un crochet après de telles paroles. Je me tourne brutalement vers le sac de frappe et balance brusquement mon point dessus. Ca fait mal car je n’ai pas de gant mais cela semble momentanément apaiser ma colère, rejetant au loin l'adrénaline qui traverse tout mon corps.
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Mar 16 Fév - 18:26

Ce n'est qu'un vagabond sans nom

Aeden XIII - Avril 2020
Elle est en colère, tu n’avais pas besoin de la voir ou de l’entendre pour le savoir, mais elle ne comprend pas ce que tu cherches à faire dans le fond, elle ne comprend pas que si tu te mets volontairement en retrait, c’est simplement pour elle, pour son avenir à elle… Pourtant alors qu’elle parle de rompre immédiatement, tu ne dis rien, bien sûr que non ce n’est pas ce que tu désires… Et en même temps si c’était pour en arriver là à la fin, est-ce que ça ne serait pas le mieux à faire ? Mais tu ne pourrais t’y résoudre, s’il y avait la moindre parcelle de chance que votre couple survive à cela tu ne voulais pas la gâcher, même si tu avais conscience que ton comportement n’aidait pas à vous sauver bien au contraire… Alors qu’elle s’approche de toi, s’agrippe à ton épaule, tu ne vacille pas, tu restes droit et ton regard est plongé dans le sien parfaitement impassible tandis qu’elle me demande de lui répéter ce que je venais de lui dire dans les yeux. Un air de défis trône alors dans vos prunelles tandis que les secondes défilent… Si une part de toi à envie de répondre à sa provoque, à envie de redire les mêmes phrases juste pour lui prouver que tu peux le faire et lui faire fermer son clapet, le reste d’impose silence et te fais remarquer à quel point la situation est ridicule… « Anje… » Finis-tu alors par dire en reprenant la parole d’une voix légèrement plus calme, sauf que tu as du trop attendre pour dire quoique ce soit puisqu’elle reprend déjà la parole. Tu refermes alors la bouche et l’écoutes de nouveau silencieusement tandis qu’elle te dit s’en foutre d’avoir une bague au doigt ou même porter ton nom et dans le fond bien sûr que cela importait plus mais si… Si toi cela t’importait ? Et puis elle s’en foutait à présent mais dans quelques années, n’allait-elle pas le regretter ? Supporterait-elle que tu sois toujours montré du doigt si dans le fond tu n’étais jamais pardonné ? Alors que tu réfléchis un moment à ses propos, elle finit par reprendre, te demandant depuis quand tu étais lâche… Cette question te fit au moins lever un sourcil, vraiment ? C’était ce qu’elle pensait de toi ?

« Ce n’est pas être lâche que de faire passer tes intérêts avant les miens. » Lâches-tu la mâchoire serrée. « Tu ne comprends pas… Même si tu connais les règles, tu ne sais pas ce qui va arriver… Et je ne veux pas que mes décisions, mes erreurs te suivent tout le long de ta vie. Je ne veux pas que tu te lèves un matin et que tu regrettes tout ça et te mette à rêver d’une vie meilleure. Et par-dessus tout, je ne veux pas que tu sacrifie des choses dont tu aurais rêvé juste pour moi bordel ! » Lâchais-tu alors en ponctuant chacune de tes phrases. « Bien sûr que non, je ne veux pas rompre. » Déclarais-tu pour que les choses soient claires entre vous deux, pour pas qu’il y est le moindre doute. « Je veux juste qu’il y est le moins de répercussion possible pour toi. » Tout ce que tu faisais c’était pour elle et rien d’autre, elle pouvait prendre cela pour de la lâcheté si elle voulait, si cela était plus facile pour elle. Mais toi mettre ta femme à l’abri c’était tes valeurs et tu ferais tout ton possible pour la protéger… « Une bague et un nom ce n’est peut-être pas de cela dont tu as besoin Anjelica, mais ça ne s’arrêtera pas là… Tu auras une pression constante de la part des autres tout simplement parce que tu seras avec moi et que ça ne plaira pas. Et si jamais on a des… » Tu te coupais dans ta phrase te rendant compte de ce que tu allais dire… Une chose dont vous n’aviez jamais parlé, tu ne savais même pas ce qu’elle désirait à ce sujet… Et pire que cela, tu ne savais pas toi-même ce que tu désirais, alors pourquoi cette pensée venait effleurer ton esprit aussi soudainement ? Tu avais failli dire des enfants, si jamais vous aviez des enfants et bien il était possible qu’ils ne soient jamais vraiment acceptés juste parce que le père se sera toi. Toi et tes secrets, toi qui auras, de leur point de vue, trahi la Cosa Nostra… « Bref, je ne peux pas te demander tout ça, tu mérites mieux. » Finissais-tu par dire pour combler le vide à la fin de ta phrase juste avant en espérant que ce soit passé inaperçu, oui bon, tu avais beaucoup d’espoir on allait pas se mentir, mais avec un peu de chance elle serait bien trop en colère pour relever quoique ce soit… Tu détestais cette situation, tu avais cette impression de suffoquer, d’aller droit dans le mur sans pouvoir l’éviter d’une quelconque façon… Tout ce que tu désirais c’était qu’elle n’aille pas dans le mur avec toi…

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Jeu 25 Fév - 3:39

Jaeden & Anjelica
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Je n’arrive pas à comprendre à quel moment je l’ai perdu. A quel moment, il est passé de ce côté de l’inertie. Au point de m’éviter et de fuir la réalité de la situation actuelle. Je ne sais pas ce qui lui pris. Au début, je n’ai pas vraiment remarqué cette distance. Elle n’existait pas d’ailleurs. Lorsque nous sommes allés sur cette intervention pour le Conseil dans cet institut sordide cela allait encore très bien. Il avait visiblement sombré petit à petit dans des pensées qui m’avaient totalement semée en route. Mais pourquoi m’éviter ? Est-ce que je représentais l’ennemi à ses yeux ? Je l’avais défendu bec et ongle devant mon père. Il n’avait pas le droit de m’en vouloir. Il éveille en moi une colère sourde stimulée par le fait qu’il me blesse. Tout dans son attitude me fait mal depuis ces derniers jours et en cet instant, c’est pire que tout et j’explose. Mes doigts l’agrippent, le force à me regarder. Nos obsidiennes aussi sombres l’une que l’autre se confrontent, s’affrontent dans un silence étourdissant que je finis par rompre ne lui laissant pas le temps de poursuivre alors qu’il prononce mon prénom. Je n’ai plus de patience. « Di cosa stai parlando ? » De quoi tu parles ? pestais-je en Italien ma langue maternelle prenant le dessus alors que je ne parviens plus réellement à maitriser la foule de sentiments qui m’assaillent. Et cela ne s’arrange pas du tout alors que j’entends la suite de ses paroles. Je le laisse parler. Silencieuse. Mes poings se serrent de colère. Je sens tout mon corps se tendre car je ne veux pas entendre ce qu’il dit. Que cela ne fait absolument pas écho en moi. Il a toujours cette façon de vouloir penser pour moi. Comme lorsqu’il m’avait dit qu’il n’était pas assez bien pour moi avec son passé dans un bordel. Pourtant, il était mon âme soeur et j’en étais certaine. Pourquoi se mettait-il à douter à ma place ? Puis cette phrase qu’il n’achève pas. Je le fixe de mes yeux ambrés. Des enfants ? Alors il se projette si loin avec moi et pourtant me repousse ? Mais où es ta puta de logique Evans ? Tu me rends juste dingue avec ce que tu me racontes.

« Alors qu’est-ce qu’on fait ? » crachais-je presque avec arrogance. « Tu veux être avec moi mais il ne la faut pas ? Puisque tu as déjà tout penser pour moi visiblement ! » Je rage… Ma phrase n’a pas de sens. Je m’éloigne allant vers le fond de la salle. Je donne un coup de pied dans un de vestiaire métallique qui s’ouvre sous l’impact. Dedans se cache des merveilles… Quelques bouteilles, des pilules… Je serais presque tentée d’en laisser une venir fondre sur ma langue mais ce n’est pas la solution. Je referme la porte brusquement, les charnières grinçant sous le mouvement qui leur est imposé. Je passe une main dans mes longs cheveux, les remontant sur le haut de mon crâne. Je finis par me tourner vers lui presque désemparée, la colère faisant monter les larmes. « T’as pas confiance en moi en fait. » dis je finalement après de longues secondes de silence. « Tout ce que tu racontes là, imaginant que je regretterai en un jour. » Je finis par m’avancer vers lui, chassant l’humidité qui était venue s’installer dans mes iris. « Tu doutes de mon amour pour toi. C’est comme si… Tu n’y croyais pas. » Ma voix tremble tant l’émotion me submerge. Parce que c’est comme ça que j'interprète ses paroles. Pourquoi s’imagine-t-il tout cela ? Pourquoi croit-il que je le lâcherai parce qu’un matin nous n’aurions plus le droit de nous  marier. Ca me bouleverse et je sens quelque chose se briser au fond de moi. Ca me fait mal. Partout. Comme si ma carcasse était sur le point d’imploser. Je ne sais plus quoi faire. Comment agir. Il n’y a que la douleur qui me fait suffoquer. Ma respiration est saccadée, mes mains tremblent légèrement. Je ne sais pas si je suis capable de supporter tout cela finalement. Toute cette histoire dépasse l’entendement. Elle fait brutalement vaciller notre couple comme pour mettre en exergue notre fragilité. J’ai l’impression d’étouffer, d’être enlisée dans le vide au creux d’une tornade étourdissante.

Je m’appuie, dos contre un mur, cherche à retrouver mon calme. Je ferme les yeux comme si cela me permettait de me couper de tout ce qui m’entoure. De sa présence qui me rends folle. Car il est là mais sans être vraiment avec moi. Même s’il approchait, je le repousserai. J’ai envie qu’il me prenne dans ses bras et tout autant envie de l’acculer contre un mur, de le repousser, de le rejeter. Lui faire mal pour qu’il ressente ce qui me traverse en cet instant. « T’aimer ne m’a jamais fait aussi mal, Evans… »
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Ven 26 Fév - 15:54

Ce n'est qu'un vagabond sans nom

Aeden XIII - Avril 2020
Ce que vous faisiez ? Tu n’en savais rien et c’était bien là le problème… Ou plutôt si… Tu savais ce qu’il fallait faire, mais tu t’en sentais incapable… Prendre tes distances et l’éviter pendant tout ce temps ce n’était pas la même chose que mettre totalement fin à ce qu’il y à entre vous… Tu sens bien qu’elle ne comprend pas ce que tu as tenté de lui expliquer, te retournant tes contradictions contre toi-même et elle avait sans doute raison de le faire, tu te rendais bien compte que tu étais indécis, mais tu tenais bien trop à elle… Tu ne bouges pas tandis qu’elle s’éloigne, tu ne réponds pas non plus, ne sachant pas trop quoi dire. Tu la laisse déverser sa colère contre l’un des vestiaires tandis que tu essais de réfléchir à ce que tu voulais et à ce qui était mieux pour vous deux. Tête baissée tu te recule jusqu’à ce que ton dos percute le mur et tu t’adosse tout contre ce dernier en soupirant, te sentant comme emprisonné dans une impasse. Lorsqu’elle se retourne vers toi en reprenant sa parole, ton regard remonte vers elle, sonde ses prunelles tandis que tu ne comprends pas, cela n’a jamais été une question de confiance, bordel tu pourrais lui confier ta vie les yeux fermés, jamais tu n’avais pensé une seconde qu’elle irait voir ailleurs et ce n’était pas de la prétention de ta part, seulement ce qu’elle te faisait ressentir… Alors non, il n’y avait aucun manque de confiance de ton côté…

Tu veux prendre la parole pour parler, mais elle reprend et tu la laisse s’exprimer, tes prunelles continues de la sonder… Non ça non… Tu ne doutais pas de son amour pas un seul moment. Est-ce que tu avais l’impression de mériter son amour ? La réponse était non, mais tu n’en doutais pas un seul instant, ce n’était pas pour rien que tu l’avais demandée en mariage… Tu la sens troublée, tu as envie de traverser les quelques mètres qui vous sépare et de la prendre dans tes bras. D’effacer tout ce que tu viens de dire et la rassurer autant que tu le peux… Oui c’était ce que tu avais envie de faire, mais tu ne le faisais pas, parce que cela n’allait pas régler le fond du problème. Elle s’adosse elle aussi au mur et tu as conscience qu’elle ne va pas bien, tu hésites, au diable toutes ces conneries si c’est pour la voir dans cet état tu ne le supporte pas, le problème c’est que tu n’es pas certain qu’elle ne te rejette pas… Sa dernière phrase résonne dans l’entrepôt et elle te déchire de l’intérieur, ce n’était pas ce que tu voulais… La blesser est la dernière de tes intentions et cette phrase, c’est aussi ce qui à raison de toi, de tes intentions, de tes décisions… Tu te redresses et tu t’approches d’elle, lentement, comme si tu dosais à chaque pas, le risque que sa colère n’explose… Tu arrives face à elle en n’ayant toujours rien dit, tes pupilles fixées aux siennes, la gorge sèche. Tu poses un poing au mur juste à côté de son visage, ce qui te rapproche beaucoup d’elle sans pour autant te coller à elle, sans la toucher un seul instant.

« Je ne doute pas de toi. Pas un seul instant. Ni de ce que tu ressens. » Dis-tu alors en ponctuant chacun de tes mots comme si tu voulais qu’ils la pénètrent au plus profond sous sa peau. « Je trouve seulement cela injuste de te demander ce genre de sacrifice alors que tu pourrais avoir mieux, beaucoup mieux… Et que sur le long terme, oui cela pourrait te peser, cela ne voudrait pas dire que tu m’aimes moins pour autant. » Expliques-tu alors et avant qu’elle n’ouvre la bouche, tu poses un index sur sa bouche. « Je t’aime. Comme un dingue. Je t’aime. Comme je respire. T’es ancrée dans ma peau. Te perdre serait… Inacceptable. Inenvisageable. » Dis-tu en marquant une pause entre chaque phrase tandis que tu en tremble. De colère ? De passion ? « Alors oui, j’ai pris mes distances, parce que j’crève de trouille à l’idée de te perdre. Oui, je l’admets, pour une fois dans ma putain de vie, j’ai peur de ce qui va arriver. Et si ça fait de moi un lâche Zabini que d’être prêts à sacrifier ce qui m’est de plus précieux au monde pour qu’un de nous deux s’en sorte, alors oui, je suis lâche. » Dis-tu en t’approchant de son oreille, afin d’ajouter dans un murmure. « Désolé, de ne pas être aussi digne de toi, que je le devrais… » Dis-tu en baissant ta main, prêt à t’éloigner, mais quelque chose te retient sans trop savoir quoi, ce besoin d’être auprès d’elle ? L’attente qu’elle te repousse d’elle-même ? Tes prunelles se posent sur ses lèvres, tu en meurs d’envie, elle ta tellement manquée en réalité, oui tu devrais t’éloigner, parce qu’à cette distance tu allais bien vite détruire le peu de barrière que tu avais tissé entre vous…

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Lun 1 Mar - 23:35

Jaeden & Anjelica
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J’étais tellement perdue. Je connaissais les sentiments de Jaeden pour moi et ce qu’il me disait au travers de ses paroles… il me laissait dans un flou total. Ca me faisait mal. Je sentais mon coeur battre à tout rompre et un bourdonnement trouble s’enlise dans mes oreilles. Je comprends pas son raisonnement. Et si nous étions réellement séparés, il préférait rater nos derniers instants ensemble, plutôt que de les vivre avec intensité. Si je croyais un seul instant qu’il me serait arraché, je brûlerais la chandelle par les deux bouts, profitant de chaque minute, de chaque secondes. Pourquoi redoute-t-il tant cette enquête ? Y a-t-il quelque chose que je m’ignore ? Mais je suis trop meurtrie pour oser lui poser une telle question. Je lui ai donné toute ma confiance, je ne peux même pas imaginer qu’il n’en ai pas fait de même. Tandis que je m’énerve sur un casier, je le vois du coin de l’oeil s’adosser à un mur et il semble tout aussi perdu que moi. Mon regard se plante dans le sien alors que je lui parle de confiance et il ne voit pas où je veux en venir. Je le vois dans l’acier de ses iris. Je finis par m’appuyer contre le mur opposé au sien car j’ai besoin d’un soutien pour tenir encore sur mes deux jambes. Je veux pas qu’il s’éloigne. Je veux pas le perdre. Je refuse sa démarche idiote quelque soit son idée stupide de moins me faire souffrir en agissant ainsi.

Je ferme les yeux pour me recentrer, tenter de me calmer. Je lâche un soupir erratique. Puis j’entends d’abord ses pas. Son odeur qui lui est si propre qui se rapproche. Sa chaleur qui m’enveloppe alors que j’ouvre les yeux sentant son bras venir se poser près de mon visage. J’ai l’impression que cela fait des semaines que je ne l’ai pas eu si proche de moi. Que je n’ai pas eu ma dose telle une camé en manque. Mes envies de le rejeter s’effondre comme un vulgaire château de sable détruit par une vague lascive. L’ambre de mes yeux s’accroche à son regard.  il ne doute pas de moi dit-il d’une voix si sûre. Pourtant…  Et il me parle une nouvelle fois de mieux. Comme lorsque nous avions été ces deux être farouches au début de notre relation. Je vais pour lui dire que c’est n’importe quoi mais il pose un doigt sur mes lèvres et je me mure dans le silence tout en l’observant. Mon palpitant s’enflamme aux paroles qui suivent. Puis son murmure à l’oreille… Mes mains agrippent sa nuque pour le retenir. « Reste… » le suppliais-je presque. Je ne veux pas qu’il s’éloigne de moi une seconde plus. Je ne me sens pas entière. C’est comme si j’étais vide depuis ces derniers jours qu’il m’évite. Je ne veux pas revivre ce manque. « Moi je veux profiter de chaque instant et ne pas penser à demain. Je veux que tu arrêtes ces conneries de dire que tu n’es pas assez bien pour moi. Je suis à toi et tu es à moi… » Je relève les yeux, m’accrochent un instant à ses lèvres qui me tentent avant de croiser ses iris. Ma respiration s’accélère sans que je ne parvienne à le contrôler. « Je t’aime tellement. Ca me dévore de l’intérieur. Jamais je ne pourrais vivre sans toi ! » Je me redresse et sans lui laisser le choix, mes lippes viennent percuter les siennes. Je le tire contre moi, l’oblige presque à presser son corps contre le mien. Son contact m’a trop manqué. Tout m’a manqué. Jusqu’à son air arrogant et son caractère moqueur. Ca me fait trop du bien de l’avoir ainsi près de moi. Je mords doucement sa lèvre inférieure, cherche à passer la barrière de ses lèvres pour retrouver le gout de sa langue contre la mienne. Je ne veux plus le lâcher, je veux juste qu’il reste avec moi, contre moi, en moi. Je veux retrouver mon Jaeden, chasser ce maudit Evans qui ne comprends rien à rien. Mes mains tirent sur son t-shirt comme pour l’avoir toujours plus près de moi. Je l’embrasse à en perdre mon souffle, à nous étouffer, mais je m’en fou. Je veux qu’il sente à quel point je l’aime, à quel point j’ai besoin de lui. Je veux lui transmettre la passion qui me dévore quand je pense à lui et qu’il comprenne enfin qu’il est mon tout et qu’il arrête. Qu’il arrête de penser que je suis trop bien pour lui parce que c’est complètement faux. Parce que c’est moi la chanceuse d’être tombée sur lui. Lui qui a tout comprit sans même un seul mot.

Mes doigts filent sous son t-shirt. La pulpe de mes doigts retrouve avec un plaisir extatique le grain de sa chair. A bout de souffle, je lui dis : « Prouve moi que tu m’aimes Evans. Prouve le moi maintenant ! »
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Sam 6 Mar - 1:29

Ce n'est qu'un vagabond sans nom

Aeden XIII - Avril 2020
T’éloigner, c’était ce que tu devais faire, mais sa supplication à raison de toi. Tu n’arrives pas à t’éloigner, t’approcher avait été une mauvaise idée, mais tu ne supportes pas l’idée qu’elle soit dans cet état à cause de toi. Tu restes un instant sans bouger, ton regard glisse finalement vers elle et alors que tu allais tenter de trouver le courage de lui dire que tu ne pouvais pas rester, elle reprenait la parole. Tu souris tristement lorsqu’elle dit que tu dois arrêter ces conneries qu’elle soit trop bien pour toi… Si elle savait, bien sûr que tu étais à elle, bien sûr qu’elle était à toi, mais ça n’enlevait pas le fait que tu étais trop bien chanceux de l’avoir dans ta vie. Parce que bien sûr que oui qu’elle était trop bien pour toi, il n’y avait même pas à en discuter. Et les raisons étaient multiples. Tu avais grandi dans un bordel et sang mêler avec un père tout droit sorti du Blood Circle et elle, elle avait grandi dans une grande famille italienne de Sang pur, elle était la fille d’un chef. Elle n’avait jamais eu à vendre son corps pour apprendre à survivre. En réalité tu étais loin d’être à sa hauteur et pourtant par tu ne sais quel miracle, tu t’y trouves, tu as cette fameuse impression de l’imposteur, d’être à une place à laquelle tu te sens bien, à laquelle tu te sens vivant, mais à laquelle tu ne devrais peut-être pas être… Et ce que l’enquête allait relever ce n’était sans doute pas uniquement tous tes secrets, mais aussi cette vérité…

« Ce n’est pas des conneries Anje, tu es beaucoup trop bien pour moi, je le sais. Mais c’est pas grave, je sais que tu m’aimes, ça me suffis. Je peux vivre avec ça. » En revanche, la perdre, ça tu ne pouvais pas l’envisager. Tu te rends bien compte qu’une tension, autre que la colère s’installe entre vous deux, tu n’es plus seul à fixer ses lèvres, elle fixe aussi les tiennes et tu sais déjà que tu n’es plus capable de reculer. Ses mots résonnent en toi. Jamais je ne pourrais vivre sans toi ! C’est ce qui finit de détruire le peu de barrière qui restaient entre elle et toi et alors que ses lèvres se plaquent sur ta bouche, tu réponds à son baiser avec rage, comme si c’était la dernière fois que tu pourrais goûter à ses lèvres. Une part de toi continue de te dire que t’aurais dû t’éloigner, mais cette part tu finis par lui faire un gros doigt et tu cesses de résister t’abandonnant entre les bras d’Anjelica qui te pressent tout contre elle. Lorsque sa langue force le barrage, tu laisses la tienne la rejoindre à mi-chemin. Tu as cette impression d’être un camé en manque qui retrouvait enfin sa drogue après des semaines à l’éviter. Tes mains passent dans son dos, la serrant contre toi, l’une sur ses reins, la seconde plus possessif sur ses fesses. Tu étais tout simplement incapable de lui résister et encore plus important, tu n’en avais pas la moindre envie… Si elle voulait de toi, alors tu allais faire de ton mieux pour rester après d’elle, autant de temps qu’elle le voudrait. Tu réponds à sa passion, tu es à bout de souffle mais tu ne lâche pas ses lèvres avant qu’elle ne finisse par reprendre la parole, tandis que ses doigts te faisaient frissonner en passant sous ton t-shirt. Ses mots, t’arrache un léger rire.

« Ce n’est pas en couchant avec toi que je vais te prouver que je t’aime tu sais ? » Glisses-tu avec un brin d’humour à ton oreille avant de venir déposer un baiser sur l’arête de cette dernière. En revanche cette demande n’était pas tomber dans l’oreille d’un sourd, tu comptais bien lui prouver combien tu l’aimais. Mais pas tout de suite. La maintenant vous aviez un besoin beaucoup plus urgent. Reprenant de plus belle votre baiser, tu prenais sa main et l’entrainait vers les tapis, elle t’avait tant manqué, tu ne voulais pas d’un petit coup vite fais contre les vestiaires. En chemin en revanche tu tirais sur ses vêtements pour les lui retirer l’un après l’autre, lorsque vous arriviez au niveau des tapis entre plusieurs baisés et caresses elle est désormais en sous-vêtements et toi il ne te reste que ton pantalon. Un tapis est déjà disposé sur le sol et tu l’entraines alors sur ce dernier tu poses tes fesses tout contre tandis que tu l’attires à toi, sur toi, ton membre encore emprisonné dans tes vêtements se sent à l’étroit et doucement, tu mimes l’acte tout contre elle tandis que tes doigts viennent défaire les agrafes de son soutien-gorge. Ta bouche lâche alors la sienne pour venir embrasser sa peau, mordillant de temps en temps, descendant de plus en plus jusqu’à retrouver sa poitrine qui t’avait manqué. Tu prends l’un de ses seins dans ta bouche et tu la dévore littéralement. A défaut de pouvoir lui prouver quoique ce soit pour le moment, tu voulais la faire vibrer, te faire pardonner, la faire voyager jusqu’au septième ciel.

« Je ne peux pas me passer de toi, pas même un jour, pas même une heure, pas même une seconde… » Chuchotes-tu lorsque ta bouche se décolle pour aller s’occuper du second, tu resterais, mais alors ce serais pour toujours, à jamais.

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Jaeden & Anjelica
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Je ne veux pas qu’il s’éloigne. Qu’il recommence à me laisser seule pour d’obscures raisons qui lui sont propres. Parce qu’en plus ça me fait mal de me sentir rejetée de la sorte alors que j’ai l'impression que je ne pourrais avancer sans lui. Cette idée stupide qu’il m’expose, je ne comprends même pas que cela ait pu lui traverser l’esprit. Dans le fond, ce n’est pas du tout la vision que j’ai d’un couple, solide et fort. Pour moi, nous devons rester unis et lui que me raconte-t-il ? Qu’il se sacrifie pour nous ? Mais cette excuse, ce principe, je ne veux même pas l’entendre tant je ne le comprends pas, tant je n'abondes pas en ce sens. Peut-être que dans le fond cette histoire me permets de réaliser que nous n’avons pas la même vision sur tout. Ce n’est pas si grave mais je n’arrive pas à lui donner un quelconque crédit en cet instant. Alors je tente de lui expliquer avec mes mots, lui faire entrer dans le crâne tout ce que je ressens. Que non, il n’est pas moins bien. Qu’on a tous de la merde sur les mains et qu’il n’est pas pire qu’un autre. Et ça m’agace quand il insiste encore une fois. « Mais arrête franchement ! T’es pas une victime. T’as eu des épreuves comme nous tous Jaeden. Ça fait pas de toi ou de moi quelqu’un de mieux ou de moins bien ! » répondis-je presque agacée de le voir se rabaisser de la sorte. Vivre avec ? Mais qu’est-ce qu’il racontait franchement. Ca avait tendance à me rendre dingue, surtout en cet instant car c’était à cause de ce genre de pensées qu’il m’avait laissé de côté.

Mes lèvres percutent les siennes avec une certaine forme de colère. Une rage inassouvie qui s’exprime à travers mon baiser, mes gestes. Je m’accroche à lui et pourtant je vacille presque avec l’envie de le rejeter parce que je lui en veux d’avoir agit ainsi. D’être là, à presque supplier pour qu’il reste avec moi, qu’il arrête ses conneries. Je me sens presque faible d’être si accrochée à lui au point de me montrer vulnérable de cette façon. Alors qu’il s’éloignait de moi sans faire grand cas de tout cela. Est-ce que je suis une idiote ? Une idiote à cause de l’amour que je lui porte ? Peut-être. J’ai pas envie de tout remettre en question. De remettre en doute le couple que nous formons pourtant, tout ça, la situation, ses agissements… Ça me perturbe bien plus que je voudrais l’admettre. Pourtant je me perds dans ses bras, dans ce baiser que nous échangeons. Je me sens chavirer alors que ses mains m’agrippent avec fermeté. Toutes ses pensées sombres semblent s’estomper alors que je laisse ma passion l’emporter. Bordel, il est mon addiction. Mes mains se faufilent sous sous t-shirt et sa remarque, lui vaut un regard noir. Mes ongles éraflent la chair de son ventre en guise de reproche. « Tu sais ce que ça veut dire de se donner corps et âme Evans ? » répliquais-je perdue entre l’agacement et l’envie qui s’éveille à cause de son corps contre le mien. N’avait-il pas compris ce que je voulais dire ? Son humour, aujourd’hui, il ne passait clairement pas. Et si je suis à deux doigts de l’envoyer promener, ses lèvres venant voler les miennes font partir en fumée ces pensées qui ont traversé mon esprit à la vitesse de la lumière. Pourtant il n’y a rien de doux. C’est presque une guerre silencieuse que le désir charnel mène à votre place. Il m’attire un peu plus loin dans la salle et c’est avec une urgence folle que je me retrouve en quelques secondes en sous-vêtement.

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Mer 24 Mar - 22:47

Ce n'est qu'un vagabond sans nom

Aeden XIII - Avril 2020
Autant tu ne te pensais pas assez bien pour elle, autant tu te pensais souillé de l’intérieur, mais en revanche non, tu ne te voyais pas comme une victime et ton but n’avais jamais été de te placer de cette manière. Il était peu probable que vous tomberiez d’accord à ce sujet, tu avais ta façon de voir les choses et elle avait la sienne. Et les deux ne coïncidaient pas. « Je ne me place pas en victime Anjelica, je ne demande pas à ce qu’on me plaigne. » Non d’ailleurs cela n’avait jamais été le cas, c’était aussi l’une des raisons du pourquoi tu gardais ce secret au fond de toi en générale, tu ne voulais pas voir le regard des gens changer. Anjelica c’était autre chose, pour votre relation tu avais été obligé de lui dire les choses, sinon rien n’aurait jamais changé entre vous. C’était aussi cela qui te dérangeais dans le fait que ton secret avait totalement été dévoilé, c’est comme si tu n’avais plus rien pour te protéger, comme si tu étais désormais nu aux yeux de tous car tu ne doutais pas que l’information allait probablement faire le tour de la Cosa Nostra. Tes barrières elles cédèrent avec ses mots et aussi avec ses lèvres qui sont venus se plaquer contre les tiennes. Ta volonté s’efface et tes envies dominent. Combien de temps que tu ne l’avais pas touchée de cette façon ? Elle te manquait, ton corps était en manque d’elle. Si elle avait désiré te repousse désormais c’était trop tard, tu aurais sans doute été incapable de la laisser partir. Alors qu’elle te demande de lui prouver que tu l’aimes, tu réponds alors que ce n’est pas juste en couchant avec elle que tu allais lui prouver quoique ce soit. Le regard qu’elle te lançait te montrait bien que l’humour n’était pas assez bien perçu.



« Je te demande pardon, je ne voulais pas te blesser. » Dis-tu alors dans un chuchotement voulant garder l’intimité de votre bulle tandis que doucement, ta main vient caresser sa joue avec tendresse. Lui faire du mal n’avait jamais été ce que tu avais voulu et tenais à demander pardon pour cela, même si tu restais persuadé que t’éloigné aurait été la meilleure solution pour elle.

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Ce n'est qu'un vagabond sans nom ✘ Aeden XIII
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