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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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Jamais moi sans toi, jamais toi sans moi ∞ Théoly XIV :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Sélénya Macmillan
Sélénya Macmillan
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Lumos
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Dim 11 Oct - 10:44
Jamais moi sans toi, jamais toi sans moi
Théoly XIV

« Mars 2020 »
Les nuits n’étaient pas toujours très faciles à vivre, depuis ma dispute avec mes parents, les cauchemars avaient repris de plus belle, mais cette fois de façon totalement aléatoire, ce qui voulait dire que ce n’était pas toutes les nuits et aussi que cela pouvait parfois arriver lorsque je dormais également avec Théo. L’avantage tout de même à dormir dans ses bras c’était que je me rendormais très rapidement et finissais ma nuit assez tranquillement. Il était d’ailleurs d’un soutien sans faille depuis que nous avions révélé notre histoire à mes parents, malgré le fait que cela ne devait pas être facile pour lui. Et même si cela c’était mal passé, cela ne nous avait pas empêcher de nous rapprocher encore plus bien au contraire. Quant aux nuits que je passais au dortoir des poufsouffle, j’avais pris l’habitude parfois de venir m’inviter dans le lit d’une de mes amies, Maëlle, qui au moins ne me touchait absolument pas et me permettais d’avoir une présence rassurante. Je ne pouvais pas dormir toutes les nuits chez nous avec Théo ou alors cela finirait par éveiller les soupçons… Les cauchemars, eux, étaient moins intenses que ceux liés à mon enlèvement, je ne perdais pas la réalité des choses à mon réveil, je savais où je me trouvais et pouvais me reprendre assez facilement.

Avec tout ça et quelques potions de mon infirmier préféré, je tenais plutôt bien la route et la preuve en était aujourd’hui en plein match de Quidditch alors que je ne me laissais pas marcher sur les pieds face aux assauts des souafles qui me menaçaient sans arrêts de rentrer dans les trois anneaux que je défendais. Le temps était couvert, mais il ne pleuvait pas en revanche il y avait beaucoup de vent qui soufflait et venait alors jouer sur la trajectoire des joueurs ainsi que celui des souafles, cela pouvait donc parfois se jouer à pas grand-chose, un angle mal appréhender et le souafle pouvait tout simplement vous passer entre les doigts. Ce n’était pas un match facile mais nous nous étions bien battus et surtout bien amusés, parce qu’il s’agissait de cela aussi n’est-ce pas ? Je me sentais vidée, les muscles endoloris lorsqu’enfin après tous ces temps passés sur mon balai je retouchais la terre ferme tandis que le match était fini. Mes coéquipiers se tape alors dans les mains ou sur les épaules et c’est timidement que je tends la mienne parce que tout le monde sait que j’ai du mal avec les contacts et qu’il vaut mieux y aller doucement, d’ailleurs personne ne frappe dedans de manière trop brutale et je leur en suis reconnaissante. C’était une grande avancée, il y a encore quelques mois je n’en étais tout simplement pas capable et nos entrainements avec Soledad n’y étaient pas pour rien j’en étais certaine. Nous prenions ensuite la direction des vestiaires ou j’avais hâte de me défaire de l’uniforme de quidditch, poser mon balai, mon matériel, enfiler quelque chose de plus sympa et retrouver l’homme de ma vie parce que j’avais une après-midi tranquille et que lui aussi ce qui n’arrivais pas si souvent que cela.

« Sélénya ? » Entendais-je alors que je suivais mes camarades, je regardais alors dernière moi reconnaissant l’un de mes camarades de filière.  Je m’arrêtais pour l’attendre et le saluait une fois qu’il arrivait à ma hauteur tandis que les autres avaient continué d’avancer sans moi. « Salut. » Prononçais-je alors naturellement. « Jolie match. » Répondait-il alors tandis que je le remerciais en souriant tout en me demandant bien ce qu’il me voulait. Pas que j’étais méfiante, après tout il n’avait pas du tout une carrure agressive, mais nous avions des cercles d’amis différents, ainsi il rare qu’en dehors des cours nous nous adressions réellement la parole, de ce que j’en savais il était plutôt un garçon gentil. « Dis, je n’étais pas là au derniers cours de potion, je me demandais si tu pourrais me filer tes notes ? » Demandait-il alors qu’on reprenait la marche vers les vestiaires. « Oh oui bien sûr, pas de problème, ça peut attendre demain ? » Demandais-je alors parce que je n’étais pas certaine de pouvoir les lui donner avant. « Oui oui aucun soucis, merci beaucoup, tu me sauve la vie. » Répondait-il alors en posant sa main sur mon bras comme pour appuyer ses mots. « Oh ce n’est pas grand-chose. » Répondais-je alors amusée, me disant qu’il exagérait tout de même un peu, sans doute que sa vie n’aurait pas été en danger pour un simple cours qu’il n’aurait pas, pas vrai ? Pas même pour une mauvaise note n’est-ce pas ? Quoique après il pouvait toujours avoir des parents un peu trop exigent, quoiqu’il en soit nous continuions alors de discuter, même si j’espérais pouvoir m’esquiver assez rapidement, pas qu’il était ennuyeux loin de là, mais je ne voulais pas être en retard pour rejoindre Théo.

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☽☽ Aujourd'hui mon coeur est un phare qui éclaire l'obscurité et je l'allumerai pour toi je ne l'éteindrai jamais ☾☾

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Théo Greengrass
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Lumos
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Dim 11 Oct - 19:15
Jamais moi sans toi, jamais toi sans moi
ft. Sely

Impossible d’assister au match aujourd’hui. Ce n’était pas faute d’en avoir envie mais le stock de potions à l’infirmerie était au plus bas et au bout d’un moment, Théo était bien obligé de se bouger les fesses et de les faire, sinon la moindre épidémie serait totalement ingérable et autant il appréciait avoir des jeunes gens dans son infirmerie autant devoir subir une vague de malade parce qu’il avait été négligeant c’était une très mauvaise chose. Il avait eu un choix à faire, assister au match et travailler tout l’après midi ou le louper puis passer l’après midi avec Sélénya. Cela expliquait donc que l’infirmerie ressemblait plus à la salle de potions, différentes mixtures, différentes couleurs et différentes textures. Il était consciencieux, voulant finir le plus tôt possible mais même en mettant du cœur à l’ouvrage, ça prenait du temps mais le résultat fut là, l’armoire était remplie.

En se dirigeant vers le terrain de Quidditch, Théo accéléra un peu le pas, peut être qu’il pouvait assister à la fin du match, il avait bon espoir pratiquement tout le trajet puis la foule commença à montrer le bout de son nez lui apprenant que ça ne serait pas le cas. Parce qui ferait la bêtise de partir avant la fin du match… bon et puis il croisa un membre de l’équipe de Poufsouffle – d’ailleurs pourquoi il était encore en tenue et pas dans les vestiaires, bonne question, on me remercie de l’avoir posée et de ne pas donner la réponse-, oui alors là c’est sûr qu’aucun membre des sept ne descendrait de son balai sans que le match soit fini… ou alors si ça venait à arriver on ne le verrait certainement pas marcher.  

Théo se dirigea donc naturellement vers les vestiaires, sans être directement à la sortie afin d’éviter que tout le monde remarque qu’il attendait la jeune Macmillan. S’il attendait patiemment il constata qu’un joueur sortit des vestiaires, puis deux… puis cinq et plus rien. Comment ça plus rien ? Elle était où la demoiselle Macmillan, pourtant même sans s’être mis d’accord sur le point de rendez-vous, il était sûr de lui elle n’avait pas rejoint le château, il ne l’avait pas loupé, il en était persuadé et étant donné que les deux derniers de l’équipe étaient sortis ensemble, impossible qu’ils aient laissé Sely toute seule dans les vestiaires, ils étaient solidaires les petits loups.

Il fallait bien qu’il mette la main sur sa copine, comment pouvaient ils passer l’après midi ensemble s’il n’arrivait pas à mettre la main dessus. Il fit donc le tour des vestiaires jusqu’à entendre la voix de Sélénya, alors il reconnaissait la tonalité et le débit de paroles mais sans entendre de quoi elle parlait et avec qui. Il avança donc prudemment pour aller voir sans passer pour le gars ultra relou qui surveille sa copine et qui ne la laisse pas respirer. Lorsque sa demoiselle fut à porté du regard de Théo ce qu’il vit réveilla une bien curieuse émotion, la jalousie. Non mais clairement, s’il pensait en être débarrassé depuis qu’il vivait avec – en dehors de Poudlard – qu’il s’était toujours réconforté lui-même en se disant que de toute façon, elle ne se laissait toucher par personne et donc qu’il était tranquille – raisonnement complètement crétin mais qui était le sien -.  Et bien il faut croire qu’il s’était bien planté, qu’il n’était pas mais alors pas du tout le seul à pouvoir la toucher, oui oui c’était le but à terme, ils travaillaient là-dessus ensemble. Et bien dans ce contexte, apprendre que sa copine, un gars pouvait poser la main dessus sans qu’elle ne bronche et bien oui ça cassait les pieds à Théo. D’ailleurs, son regard s’était posé sur cette silhouette avec une envie de lui trancher la main pour ne plus du tout qu’il touche à sa copine. Et s’il n’y avait que cela, voilà qu’il en rajoutait une couche en lui disant qu’elle lui sauvait la vie. Il allait se prendre un coup sur la tête de Théo ça allait lui remettre les idées en place.

Et Sélénya qui en rajoutait une couche en disant ce n’est pas grand-chose, oui alors elle aussi, elle allait se calmer parce que Théo trouvait que si, le fait qu’un gars qu’il ne connaissait pas – mais en vrai il l’aurait connu que ça aurait été la même – la touche ça le faisait chier. En tant que copain, c’était son devoir – hum hum – d’intervenir. Il fallait juste trouver quelle phrase sortir pour déjà les couper, c’était très important mais surtout qu’elle le rejoigne sans que ça paraisse bizarre. Il fallait aussi veiller à ne pas avoir l’air trop jaloux pour ne pas qu’elle se dise que ça puait la discussion et qu’elle réponde par la négative – ce qui serait encore pire parce que Théo allait râler sévère derrière -. « Bonjour. » le ton semblait un peu froid, brr, il fallait qu’il fasse un effort tout de même, ça n’allait pas du tout « Je suis navré de vous interrompre. » oui alors c’était mieux mais il semblerait que niveau crédibilité ça ne soit pas ça, encore que pour quelqu’un ne le connaissant pas comme le petit merdeux qui posait la main sur SA copine, ça pouvait passer mais alors pour Sélénya, ça n’allait pas du tout prendre comme mensonge. « Je suis venu vérifier, comme convenu que ton épaule allait bien après le match. » Oui bah alors niveau auscultation, il n’allait pas se fouler, il savait très bien que l’épaule de sa copine était en parfait état mais elle allait bien comprendre que ça c’était la perche à saisir. Il fixa Sélénya, s’efforçant d’avoir l’air des plus agréables – même si son regard devait être assez froid – « Dois-je vous laisser finir votre discussion et revenir plus tard ? » Alors là, très franchement, mieux valait-il qu’elle réponde qu’elle le suivait parce que sinon, elle passait l’après midi avec qui elle voulait et où elle voulait mais ça ne serait certainement pas avec Théo qui trouverait certainement quelque chose à faire à l’infirmerie.

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Sélénya Macmillan
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Lun 12 Oct - 21:08
Jamais moi sans toi, jamais toi sans moi
Théoly XIV

« Mars 2020 »
Alors que j’écoutais mon camarade de classe tout en espérant qu’il ait bientôt fini pour pouvoir rejoindre l’homme que j’aimais, mon regard fut attiré par un mouvement non loin de nous, prenant quelques secondes pour me rendre compte qu’il ne s’agissait que d’un Coléoptère qui volait près de nous, ce constat fait, j’allais reporter mon attention sur l’élève sauf que c’est à ce moment-là pile poil qu’une voix que je connaissais que trop bien se fis entendre. Si j’eus envie de laisser la joie que sa présence éveillait en moi s’exprimer dans mon regard, je fis de mon mieux pour me contrôler afin de ne pas être totalement cramée et puis de toute façon depuis le temps, Théo savait déceler le petit éclat particulier qui n’appartenait qu’à lui lorsque je le regardais n’est-ce pas ? En revanche, je ne peux pas m’empêcher de lui sourire lorsque je réponds simplement « Salut. » Chaleureusement. Et puis de toute façon j’avais quand même le droit de lui sourire n’est-ce pas ? Nous n’étions pas sans nous connaitre non plus et jusqu’à preuve du contraire il n’était pas interdit de sourire à un ami, même si évidemment Théo n’avait rien d’un ami, il était beaucoup plus que ça. J’avais eu cette impression que son ton à lui avait été froid mais je me disais que je devais certainement me faire des idées non ? Quoique son regard el laissait présager aussi. Je commençais à froncer un instant des sourcils tandis qu’il reprit la parole et si le ton était moins sec, moins froid en revanche niveau crédibilité venant de Théo j’avais connu mieux, beaucoup mieux. Il n’était pas désolé du tout et de toute façon il se trompait, il n’interrompait rien du tout.

« Oh non ne t’en fais pas, Malcom me demandait juste mes notes de notre dernier cours de potion. » Expliquais-je alors naturellement, me trouvant à des années lumières de ce qui était dans train de se passer dans l’esprit de mon copain, j’avais capté que son comportement était étrange mais je me demandais ce qui se passait justement, encore plus lorsqu’il parlait d’une épaule à vérifier. Quoi ? Encore une fois je fronçais des sourcils, mais s’il y avait une chose dont on ne pouvait pas douter, c’était de la confiance que j’avais envers Théo, alors peu importe que ce qu’il disait était logique ou non, je ne me posais pas plus de question que cela et décidais bien évidemment d’aller dans son sens. « Ah oui, mon épaule. » Confirmais-je alors avant de continuer. « J’ai encore un peu mal, mais je pense que ça va, enfin c’est toi qui va me dire ça. » Assurais-je alors en souriant légèrement avant de porter mon attention sur mon camarade. « De toute façon on avait fini non ? » Demandais-je mais avant même que le fameux Malcom a eu le temps de répondre à la question, Théo en posait une autre qui me laissais clairement comprendre qu’il était agacé, la question était pourquoi ? Il s’était passé quelque chose ? J’étais de plus en plus inquiète et ce fut mon camarade qui répondit. « Non c’est bon, elle est toute à vous. » Oula, j’en rougirais presque en me disant s’il savait à quel point j’étais effectivement toute à lui, mais évidemment je ne relevais pas. « Merci Sélénya à demain alors. » Je hochais la tête avec un sourire bienveillant et attendait qu’il se soit un peu éloigner avant de me tourner vers Théo et de m’approcher de lui, je n’avais aucune idée de ce qui se passait, mais quelque chose me disait que je n’allais pas tarder à le savoir, pourtant cela ne m’empêcha de faire un peu d’humour tout d’abord.

« Vous voulez me palper tout de suite Monsieur Greengrass ? Ou est-ce qu’on attend d’être dans un endroit plus discret. »
Glissais-je alors taquine avec un regard empli de sous-entendu, bien sûr j’avais fait attention à ce qu’aucune oreille indiscrète ne soit vraiment proche de nous et je n’avais pas hurlé non plus. « Pardon, j’ai un peu de retard, mais je n’ai pas oublié, il faut juste que j’aille déposer tout ça au vestiaire et que je me change. » Expliquais-je alors en me sentant heureuse de pouvoir passer l’après-midi avec lui, cependant je n’oubliais pas son attitude assez étrange et avant de me faire une fausse joie, je me reprenais. « Enfin si c’est toujours prévu ? Est-ce que tout va bien ? » Demandais-je alors de nouveau inquiète. « S’il te plait, ne me dis pas qu’on doit annuler. » Demandais-je alors avec une petite moue, parce que je n’avais pas envie d’être déçue que l’on doit annuler notre après-midi, peu importe la raison. Même si évidemment s’il y avait quelque chose de grave, je n’aurais probablement le choix de m’incliner, mais nous avions assez de problème comme cela pas vrai ? J’attendais alors de savoir ce qui se tramait, si oui ou non notre après-midi était toujours d’actualité avant de me diriger vers les vestiaires, car si finalement il annulait, je n’aurais plus vraiment de raison de me dépêcher…

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Théo Greengrass
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Lumos
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Jeu 15 Oct - 21:59
Jamais moi sans toi, jamais toi sans moi
ft. Sely

Alors non, Malcolm ne demandait pas JUSTE ses notes de potions. Malcolm faisait en sorte qu’elle ne soit pas changée alors qu’elle avait quelque chose de prévu, Malcolm posait sa main sur elle et elle ne disait rien, ni ne bougeait en plus mais par contre une fois qu’elle était face à Théo, elle se souvenait que tien, elle était avec lui et pas avec un autre. Oui, il faisait la tronche, s’efforçant néanmoins de ne pas fusiller du regard les deux – presque – tourtereaux pour ne surtout pas que l’autre là, pas foutu de suivre ses cours de potions convenablement. Et puis, depuis quand on emmenait quelqu’un dans un coin pour juste demander ses cours, Théo avait été élève aussi, lui aussi avait dû demander des cours à des camarades ou en passer, selon les matières  - oui parce que Théo qui demande les cours de potions, niveau crédibilité là aussi il faudrait repasser. Le seul moment où ça se passait comme actuellement, c’est que l’un avait clairement décidé de draguer l’autre - et que l’autre était plus ou moins partant ou tout du moins par réfractaire à tout cela. Et ça posait un léger problème à Théo, pas parce que Sélénya n’avait pas le droit de tomber amoureuse de quelqu’un. Ça il comprenait que les sentiments amoureux c’était une vrai merde et que rien était garanti à personne. Sauf qu’il était là, alors oui, elle pouvait lui dire je te quitte, en avait parfaitement le droit et peu importe ce qu’il pensait et les sentiments qu’il éprouvait, il s’était toujours promis qu’il la laisserait tranquille et ne serait pas le genre de personne essayant de la retenir à tout prix, quitte à la rendre malheureuse. Mais s’il accepterait tout cela sans trop broncher, ce n’est pas pour autant qu’il appréciait l’idée que ça se fasse alors qu’il était encore officiellement son copain. Non non non, il la respectait et si elle voulait une histoire avec Malcolm, il comprenait, ne jugeai pas mais il voulait être écarté avant.

Il la regarda tandis qu’elle mentait mais encore plus mal que lui. Oui, c’était visiblement possible d’être encore moins crédible que Théo, il essaya de ne surtout pas hausser les sourcils comme pour dire, t’es sérieuse. Après il fallait voir le bon côté des choses, elle semblait ne pas le repousser et accepter sa présence, prenant même congé subtilement, bien que ça manque clairement d’entrain... poussant Théo à demander s’il devait les laisser tout deux et revenir plus tard, enfin il ne reviendrait probablement pas d’ailleurs. Cette fois, ce fut le nul en potion qui prit la parole pour dire qu’elle était tout à lui. Théo le fixa quelques instants, en temps normal, il aurait pu être convaincu de cela lui aussi, mais il était plutôt sceptique aujourd’hui, ne comprenant pas vraiment ce qui se passait dans la tête de Sélénya, ça avait l’air d’aller plutôt bien entre eux. Peut être qu’elle se lassait mais pourquoi ne pas l’avoir prévenu, au moins pour qu’il sache à quoi s’en tenir. Bien évidemment, l’autre trouva le moyen d’en rajouter une couche, faisant se tendre Théo même si la phrase n’avait rien de trop étrange non plus, juste que lui c’était visiblement un pot de fleur pour le Malcolm en question.

Si Théo le suivait du regard tandis qu’il s’éloignait, il entendait les propos de Sélénya. Comment dire qu’elle était à mille lieux de son état d’esprit à lui, arrivant à plaisanter, là où Théo était légèrement sur les nerfs à se demander ce qu’elle foutait avec un autre, clairement, il était jaloux tout en se martelant qu’il n’avait pas à l’être, c’était sa vie, elle faisait bien ce qu’elle voulait. C’est sans humour qu’il répondit «Oui je, voudrais être dans un endroit plus discret.» Il n’était nullement question de la toucher d’ailleurs. S’il était un peu agacé et qu’il avait l’impression qu’elle la lui faisait à l’envers sans pression, ses propos étaient malgré tout attendrissant, il ne savait juste plus sur quel pied danser, elle ne l’avait pas oublié mais en même temps, elle était partie avec un autre, ça ne lui ressemblait pas tellement, c’était donc bizarre. Il regarda ses affaires lorsqu’elle parla de poser ses affaires au vestiaire, il les avait oubliés celles-là. Néanmoins, il ne répondit pas, en même temps ce n’était pas vraiment une question, elle l’informait de ce qu’elle allait faire. Comment ça si c’était toujours prévu, Théo lui lança un regard à la limite du noir «Comment ça si c’est prévu ? À toi de me le dire, tu as prévu de passer l’après-midi à réviser vos cours de potions avec Malcolm?» De cette question découlait d’ailleurs le Est-ce que tout va bien et le on doit annuler que ses phrases laissaient suggérer. Néanmoins, étant donné qu’il n’avait rien à se reprocher - excepté d’être jaloux mais bon il ne se le reproche pas -.  

Il se dirigea néanmoins vers les vestiaires avec elle, parce que c’était ce qui était prévu, parce que peu importe ce qu’il se passait après, il fallait qu’ils aient une discussion et la faire à Poudlard, ça n’était pas une bonne chose. Il s’arrêta donc à la limite des vestiaires, s’appuyant contre le mur, observant Sélénya «Je t’attends, vas te changer.» Oui il aurait pu lui dire qu’ils se retrouvaient là-bas, cela aurait d’ailleurs été beaucoup plus prudent pour eux deux. Mais il y avait quelque chose qui le poussait à rester, c’était complètement crétin parce qu’elle avait l’air de vouloir rentrer avec lui et qu’il y avait peu de chance qu’elle lui fasse à l’envers, mais il n’arrivait pas à se départir de cette jalousie, comme si tout d’un coup Malcolm allait revenir pour terminer leur discussion et que sous l’attrait de la nouveauté, elle allait le zapper.
Une fois sa copine en tenue autre que celle qu’elle enfilait pour le Quidditch, c’est en silence – de la part de Théo en tout cas – qu’ils rejoignirent la grille de Poudlard afin de pouvoir transplaner. Une fois chez lui par contre, difficile de savoir comment aborder le sujet sans qu’elle se braque totalement, il tenta donc la phrase la plus bateau qu’il soit «Tu t’entends bien avec ton camarade de potion?» Néanmoins plutôt que de se planter face à elle pour attendre sa réponse, il alla chercher la boule de poil rousse, pleine d’énergie - et qui a bien grandi- pour lui faire un bisou sur le crâne et des papouilles, plein de papouilles.

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Sélénya Macmillan
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Sam 17 Oct - 20:29
Jamais moi sans toi, jamais toi sans moi
Théoly XIV

« Mars 2020 »
Non clairement je n’étais absolument pas sur la même longueur d’onde que mon petit copain en ce moment même. Alors que je me risquais à plaisanter n’ayant pas conscience d’à quel point il y avait un problème, c’est une douche froide, non même glaciale qui me répondait et je comprenais alors que oui, il y avait un souci. Est-ce que j’en étais la cause ? J’avais bien peur que oui, mais comme je ne voyais pas pourquoi, n’ayant strictement rien fait à par être légèrement en retard, était-ce cela qui le contrariait à ce point ? En tout cas je finissais par demander ce qu’il y avait inquiète, espérant qu’il ne vienne pas me dire que notre après-midi n’était pas annulée, la réponse qu’il m’offrit fut encore pire. Quoi ? Comment ça si j’avais prévu de passer l’après-midi avec Malcom ? Il me prenait pour qui ? Je fronçais les sourcils, restant un peu comme deux ronds de flancs avec une incompréhension totale inscrite sur le visage.

« Quoi ? Pourquoi voudrais-tu que j’ai prévue quoique ce soit avec qui que ce soit alors que c’était prévu qu’on se voit ? » D’où est-ce qu’il sortait un truc pareil ? Surtout que si finalement je ne donnais mon cours que demain à mon camarade de classe, c’est justement parce que le reste de ma journée était bloquée avec Théo et que je n’avais pas eu envie d’écourter les moments qu’on pouvait avoir ensemble. Est-ce qu’il était jaloux ? Vue la réaction qu’il avait c’était ce à quoi cela me faisais penser, mais pourquoi ? Encore une fois je n’avais rien fait, nous avions fait que discuter et à peine quelques minutes et je ne pensais qu’à une chose, cette après-midi que j’allais passer dans ses bras à LUI et non à Malcom que je ne connaissais pas plus que ça… Trop perturbée pour poser la moindre question, puisque Théo prenait la direction des vestiaires je le suivais, mais je sentais planer une tension à laquelle je n’étais clairement pas habituée avec lui et ce qui me retenais de m’arrêter de lui demander une nouvelle fois ce qui n’allait pas, c’était bien le fait que nous étions à Poudlard…

En revanche quand il s’arrêta devant les vestiaires et me donnait l’ordre d’aller me changer me faisant bien sentir que j’avais intérêt à me dépêcher, je n’appréciais pas du tout. M’arrêtant un instant devant la porte, mon regard cherchait le sien sans comprendre ce qui arrivait, sans comprendre ce qui allait suivre. Jamais il ne s’était comporté avec moi ainsi et son ton autoritaire, me remettant bien à ma place de petite étudiante avait du mal à passer. Jamais je n’avais autant ressenti la différence d’âge entre nous qu’à cet instant précis. Et pourtant alors que j’aurais aimé dire quelque chose, ma gorge s’est serrée et encore une fois de toute façon ce n’était pas le moment. Je décidais donc de ne rien dire, j’étais tenté de rajouter un je me dépêche et puis finalement bien décidée de ne pas me laisser faire non plus c’est dans le silence totale que j’entrais dans le vestiaire vide à présent. Fermant la porte derrière moi, je m’appuyais un instant sur cette dernière et en fermant les yeux je sentais une larme coulée. Je ne savais pas ce qui se passait, mais je n’aimais pas ça du tout… Chassant cette dernière, j’allais déposer mon balai à sa place, mes gants et mon casque également.

Ensuite j’allais à mon casier, récupérait mes affaires, j’aurais voulu avoir le temps de passer à mon dortoir pour mettre d’autre vêtement, mais j’avais bien compris que du temps, je n’allais pas en avoir. Tant pis, ce serait donc l’uniforme lambda de Poudlard puisque Monsieur était apparemment de mauvais poil. Si une partie de moi avait presque envie de prendre son temps, la seconde elle se dépêchait et c’était elle qui avait le dessus, parce que même si je ne comprenais pas ce qui se passait, une part de moi ne pouvais pas s’empêcher de penser que ce n’était pas normal, qu’il fallait que je sache, je ne pouvais pas supporter l’idée qu’il soit en colère contre moi, pire qu’il veuille peut-être même rompre sans même savoir pourquoi… Oui à cet instant je ne sais plus quoi penser, mais la situation est déjà difficile à vivre avec mes parents, je n’avais vraiment pas besoin d’une dispute avec Théo… Une fois prête, je sortais, Théo était toujours là et quelque part j’étais tout de même rassurée, une petite part de moi avais eu peur qu’il est changé d’avis d’attendre et qu’il soit tout simplement partis. En revanche, il ne desserrait pas les dents pour autant, c’est en silence qu’il prenait la direction de la sortie du parc de Poudlard et donc que je comprenais que je devais le suivre. Bien, j’étais donc considérée comme un chien maintenant ?

« Théo est-ce que tu peux dire quelque chose ? » Demandais-je alors inquiète tandis que le pire des scénarios se jouait dans ma tête. C’est fou comme j’avais à la fois envie d’être avec lui et aussi d’aller me cacher sous ma couette dans mon dortoir… Mais apparemment je n’obtiendrais aucune réponse de sa part. Eh bah, ça devait être grave, très grave et c’était la tête baissée que je tentais de me rappeler tout ce que j’avais pu faire jusqu’ici me demandant où est-ce que j’avais merdé, le cœur lourd… Il ne me toucha que pour transplaner, j’aurais presque envie de lui dire que je pouvais le faire toute seule, mais bon je n’avais pas envie d’aggraver la situation. La peur au ventre, attendant que finalement il explose et me dise enfin de quoi exactement j’étais accusée, voilà que finalement il me balançait une phrase à la con, qui était loin d’être aussi con que ça j’en étais sûre, mais au lieu de me parler en me regardant, de m’expliquer pourquoi il était clairement de mauvaise humeur et ce qu’il avait après moi, non il allait caresser son chat, me délaissant comme si je n’étais rien d’autre qu’un meuble au final… Alors oui d’accord, dire bonjour à Paprika c’était important… Mais pas quand on s’adressait à sa copine de cette façon, qu’on lui fait comprendre qu’il y a un souci, que ça va barder à la maison, qu’on la laisse se faire tout un film dans son esprit pour finalement juste la laisser comme ça ? J’en avais profité pour défaire ma cape, la posant sur le fauteuil avant de croiser les bras sur ma poitrine.

« Est-ce que tu pourrais au moins me regarder en face et m’expliquer clairement ce que tu me reproche au juste ? » Disais-je d’une voix plus sèche que voulus et agacée aussi. Non parce que non je n’étais pas idiote contrairement à ce qu’il semblait penser et que même si c’était une histoire de jalousie, je n’avais pas réagis de cette façon concernant Soledad, jamais. Quant à sa question, je n’allais pas me défiler, je n’avais rien à cacher. « C’est juste un camarade de classe. » Répondais-je alors en haussant les épaules. « Il ne fait pas partis de mon cercle d’amis je ne le connais même pas plus que ça, il m’a juste demandé mon cours parce qu’il avait été absent. » Expliquais-je alors en cherchant ce qui pouvait le rendre dans cet état ne comprenant même pas pourquoi j’avais l’impression que j’étais en train de me justifier… « Il est où le problème Théo ? Je ne comprends pas… C’est parce que j’étais en retard ? » Demandais-je alors perdue cherchant une explication puisqu’il ne voulait pas m’en donner. Sentant mon menton trembler, totalement impuissante en cet instant. « Je suis désolée, je ne voulais pas l’être, il m’a demandé mon cours, j’ai répondu que je lui donnerais demain, j’attendais qu’il s’en aille pour te rejoindre… Puis tu es arrivé… » Je me sentais idiote, complètement larguée ce qui devait se lire dans mon regard, j’avais peur aussi, je ne voulais pas que mon monde s’effondre une nouvelle fois, les premières fissures n’étaient pas encore refermées, j’allais être complètement ensevelis sous les décombres…

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Lun 19 Oct - 22:31
Jamais moi sans toi, jamais toi sans moi
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Ah mais c’était bien la question qu’il avait envie de lui poser, pourquoi alors qu’ils avaient prévu de se voir, elle se retrouvait dans un coin désert avec un gars qui la touchait sans pression. Le pire, non parce que ça ne s’arrêtait pas au fait que Théo n’aimait pas spécialement que sa copine la lui fasse à l’envers – bon en fait, ça allait plus loin, il ne supportait pas d’être pris pour un con – le problème c’est qu’elle prenait ça à la légère alors que c’était la première à casser les pieds avec Sol… alors que les contacts physiques avec Sol, c’était plus pour la foutre par terre que des petits câlins en tout bien tout honneur. Alors ça le rendait dingue que de son côté elle lui fasse des coups pareils. Et ça ne donnait pas non plus envie à Théo de communiquer lorsqu’il la voyait réagir ainsi.

D’ailleurs, c’était bien plus facile de se murer dans un silence, chose qu’il maîtrisait parfaitement, afin de rejoindre les vestiaires et de lui dire qu’il l’attendait. D’accord, il est vrai qu’il avait été un petit peu sec, pas forcément parce qu’il était plus âgé – non non ça je suis formelle, tu aurais eu 45 ans qu’il aurait réagi pareil – mais parce qu’il était gavé, qu’il avait envie de rentrer chez eux, parce que Poudlard, ce n’était pas vraiment le lieu pour se râler mutuellement dessus. Non parce qu’il la connaissait la pitchoune, elle allait avoir quelque chose à redire, comme d’habitude, ça risquait de prendre de l’ampleur et il valait mieux être en dehors de l’enceinte si ça dérapait.

Une chance que Sélénya soit rapide à se changer, d’ailleurs ça rendait les choses encore plus étrange, il en avait eu des copines et Sely était une rapide, chose qui lui desservait en cet instant parce qu’il avait encore plus la sensation qu’elle lui avait fait à l’envers en ne se changeant pas précédemment, preuve qu’ils s’étaient sauté dessus – façon de parler – dès la fin du match. Mais purée, elle ne pouvait pas être sincère avec lui et lui dire qu’elle avait envie de renouveau, qu’elle avait changé d’avis. D’ailleurs très mauvais timing, elle aurait pu changer d’avis AVANT qu’ils disent tout aux parents, ça aurait évité à chacun d’avoir perdu quelque chose d’important à ses yeux. Ce qu’elle pouvait être chiante parfois.

Il ignora délibérément sa phrase, bien sûr qu’il pouvait dire quelque chose, genre tu m’emmerdes tu sais mais il ne le fit pas, ce n’était ni le lieu, ni le moment et il aurait tout le loisir de s’exprimer une fois entre quatre murs de pierre. Cependant, signe qu’il tenait quand même à elle, ce fut lui qui les fit transplaner, l’habitude certainement et aussi la volonté de se rassurer en constatant qu’elle ne s’était pas dérobée à son contact. Ce qui ne serait sûrement pas passé d’ailleurs, non pas qu’il soit le genre de personne à tout vouloir contrôler mais refuser qu’il la touche, d’accord elle avait le droit et il respectait parfaitement sa personne et ses envies mais ce n’est pas pour autant qu’il l’aurait bien pris. Surtout quand dix minutes avant, elle laissait un autre la toucher. Ce fut d’ailleurs la première question qu’il posa en arrivant à la maison, quel était le lien qui les unissait Sélénya et ce fouteur de merde, avant qu’il ne s’intéresse à Paprika, qui n’avait rien à voir dans l’histoire et qui n’était pas un traître LUI. Sauf que ça ne passa pas vraiment du côté de Sélénya. Théo s’immobilisa avant de tourner la tête,  elle s’agaçait ? Non mais c’était la meilleure, c’était elle qui pourrissait leur après midi en batifolant avec un autre type et elle se permettait de lui faire la morale. Il lâcha le chat pour venir se planter devant Sélénya, mais genre avec une distance qui lui permettait de sentir son souffle sur sa peau, l’inverse étant tout aussi vrai « Mais bien sûr Sélénya que je peux te regarder en face. » Après tout, qu’avait-il à se reprocher lui de son côté ? Elle ne l’avait pas surprise dans un coin avec une autre et pour cause, c’était le genre de chose qui n’arrivait pas.

Juste un camarade de classe… Elle se payait sa tronche. Le reste, il s’en moquait éperdument, que ce soit un ami de longue date ou bien un parfait inconnu, le résultat était le même. Que l’excuse fourni tenait la route, ça n’avait pas la moindre valeur. « Tu es vraiment une amie en or, il y a pas à dire. Quelle chance il a. » Oh ce n’était pas spécialement un compliment  à cet instant précis, bien sûr il le pensait au fond de lui qu’effectivement elle était une très bonne amie, mais cette qualité en ce début d’après midi ressemblait plus à un défaut du point de vu de Théo.

Il cligna des yeux devant sa première question, peut être qu’il aurait dû répondre parce que la suite était encore plus déprimante. Comment ça il était le genre de personne à prendre le chou pour un retard, non mais elle le connaissait son copain ou en rencontrant Malcolm elle avait tout oublié sur Théo. S’il n’explosa néanmoins pas, c’est probablement parce qu’il tenait à elle envers et contre tout et que ça n’arrangerait rien, voir il y avait plus de risques, dans le cas où elle hésitait entre deux qu’il se lance un sort dans le pied en faisant ça. « Non ce n’est pas parce que tu étais en retard. Sélénya bon sang, je suis à l’heure une fois sur huit, je ne peux pas te reprocher ce genre de choses. Ça c’est l’élément perturbateur, celui qui m’a fait dire, oh il se passe un truc puisque toi tu n’es jamais en retard et que tu as cette faculté à te changer en moins de temps qu’il n’en faut pour dire niffleur. » Il la regarda « Je pense avoir été respectueux envers toi, pas uniquement en tant que copain mais aussi en tant qu’ami avant, et encore avant en tant que connaissance. Si tu en as marre d’être avec moi, dis-le-moi clairement, ne prends pas l’excuse d’un cours à fournir pour aller avec un autre. Je le prendrais beaucoup mieux si tu me dis la vérité plutôt que de voir un gars dont je n’ai jamais entendu parler te toucher. C’est quoi la prochaine étape, je te retrouve en train de l’embrasser parce qu’il aura loupé une journée de cours ? » Sur les dernières phrases, parce que l’affect était bien présent, le rythme s’était fait plus rapide, plus sec aussi et probablement plus accusateur sur la dernière phrase. Et en même temps, il était à quoi cinq centimètres de ses lèvres, il avait envie de l’embrasser pour lui rappeler que lui aussi il était là, qu’elle n’avait pas eu l’air de se plaindre au fil des mois passé en sa compagnie, de ses baisers. Mais il n’en fit rien, parce que ce n’était pas une bonne chose de l’embrasser uniquement pour lui rappeler qu’il existait, ce serait un comportement tout à fait déplorable de sa part, voir même ce serait abusé d’elle que d’agir ainsi et il n’était pas du tout comme ça à vouloir la forcer pour la faire rester. Non, cela ne lui plaisait pas la façon dont elle agissait mais il accepterait sa décision, quoi qu’il arrive.


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« Mars 2020 »
Je ne comprenais vraiment pas sa façon d’agir et de réagir, j’étais perdue, déboussolée et apparemment, il n’avait vraiment pas décidé de m’aider. Bordel mais j’avais fait quoi pour qu’il soit fâché de cette manière contre moi ? Il ne pouvait pas simplement dire les choses ? Il fallait que je devine en plus ? Alors d’accord, j’avais du caractère, mais je n’étais pas la plus horrible des copines si ? Je faisais de mon mieux en tout cas… Ne supportant pas qu’il continue son manège, à m’accuser de je ne sais quoi par des phrases à double sens que je ne comprenais même pas. Je m’agaçais lui demandant au moins qu’il me regarde et vienne me parler en face. Oui alors je crois qu’on n’avait pas tout à fait la même définition d’en face. En face ne voulait pas dire envahir l’espace de l’autre, encore moins lorsqu’on en clairement en train de s’en prendre à elle et que de cette façon, cela donnait un sentiment qu’il essayait de m’intimider. Et à une époque, ça aurait été le cas, très certainement. Aujourd’hui après presque un an de relation, heureusement qu’il ne m’intimidait plus n’est-ce pas ? Très bien, il voulait se tenir si près ? Grand bien lui face, je ne bougeais pas d’un poil, parce que je n’avais rien à me reprocher ou en tout cas, je n’en savais rien puisqu’apparemment il n’avait pas l’air décidé de m’expliquer… A croire que c’était tellement évident que j’aurais dû comprendre toute seule. Et bien non. Vraiment je ne voyais pas ce que j’avais pu faire pour le mettre dans cet état. Je finissais donc par répondre à sa question, me justifiant sans comprendre pourquoi j’avais à le faire et sa remarque à cet instant était loin d’être un compliment. Quoi ? Je n’avais pas le droit de me montrer amicale avec les gens ? C’était ça le problème ? C’était un souci que je sois le genre d’amie qui se souciait des autres ? Et je n’étais même pas son ami, je venais de lui dire, est-ce qu’il m’écoutait au moins ? Ou est-ce qu’il avait décidé que de toute façon il avait raison et que rien de ce que je pourrais dire ne pourrait le faire changer d’avis ? Il s’imaginait quoi au juste ? Parce que je ne voyais pas trop ce qui pouvait le mettre en colère et qu’il n’avait pas l’air de m’aider, je décidais de prendre ce qui me semblait le plus probable, ah je n’avais pas dit que c’était logique, surtout venant de Théo, mais je n’avais pas mieux, peut-être qu’en comprenant que je ne pigeais vraiment rien, il allait soit comprendre que je n’avais rien fait ou qu’alors il allait devoir délier sa langue ?

Ce qui semblait fonctionner puisqu’au moins il répondait que ce n’était pas à cause de mon retard, mais pourquoi alors ? Oui j’étais toujours à l’heure et la raison pour laquelle j’étais en retard, il l’avait vu, alors où était ce putain de problème ? La suite je n’y étais vraiment pas préparée. Bien sûr qu’il avait toujours été respectueux envers moi, je devais comprendre quoi ? Que je ne l’étais pas envers lui ? Mais pourquoi ? A quel moment ? La suite me faisait ouvrir grand les yeux totalement ahuris. Quoi ? En avoir marre de lui ? Il plaisantait n’est-ce pas ? Allez il allait finalement se détendre, se mettre à rire et me dire qu’il m’avait super bien fait marcher c’est ça ? Sauf que ça ne venait pas et qu’il continuait sur sa lancée et c’était tellement… Je n’avais même pas les mots, si bien que je ne savais même pas quoi répondre à toutes ces accusations qui était tous sauf fondées. Depuis quand ne me faisait-il plus confiance ? A quel moment ça avait changé ? Je n’avais rien vu venir et là, s’il m’avait mise une bonne claque à la place cela aurait eu le même effet, parce que vraiment, j’avais l’impression de m’être prise une bonne gifle dans la gueule… Alors c’était comme ça qu’il me voyait réellement ? C’était ça qu’il pensait de moi ? Je n’avais pas bougé et pour cause, je n’en étais pas capable, j’avais l’impression que mes jambes allaient s’écrouler, mon regard était désormais brillant, prévenant des larmes qui étaient sur le point de couler. Et ma bouche… Ma bouche elle s’ouvrait, se refermait, s’ouvrait et ainsi de suite dans l’espoir de pouvoir dire quelque chose, mais je n’en étais pas capable. J’étais blessée par ses propos, complètement ahurie qu’il puisse penser de pareilles choses, j’avais la désagréable sensation qu’il ne me connaissais pas… Après tout ce temps passé ensemble, c’était inquiétant n’est-ce pas ? J’étais partagée entre me laisser emporter par la tristesse, la colère, le sarcasme… Non vraiment il y avait du choix, je pouvais comprendre que certaines circonstances nous rendent jaloux, j’avais été dans ce cas-là, mais jamais, non jamais je lui avais mis toutes ces accusations dans la figure, parce que moi contrairement à lui, j’avais confiance…

« Alors c’est là l’image que tu as de moi ? » Demandais-je d’une voix beaucoup moins affirmée que j’aurais voulu, qui dévoilait plus de peine que j’aurais voulu en montrer. Mon regard fouillait le sien, cherchant l’homme dont j’étais amoureuse, parce que là tout de suite, je ne le reconnaissais même pas. « Je suis irrespectueuse ? Menteuse ? Infidèle… ? » Disais-je d’une voix presque éteinte, y avait-il une seule insulte qu’il m’avait épargnée en quelques secondes ? « C’est bien connu, je fricotte avec tous les garçons qui manque les cours, j’en embrasse quinze au petit matin ! » Oui bon peut-être que la colère commençait doucement à prendre le pas sur le reste. Non mais quitte à aller dans le stupide, autant y aller jusqu’au bout n’est-ce pas ? Comme ça on pourrait rajouter Salope et putain à mon palmarès ! « Mais enfin Théo, tu te rends compte de ce que tu dis ? » Demandais-je en me demandant à quel moment il allait enfin ouvrir les yeux. « Je suis vraiment ce genre de personne qui te le ferais à l’envers ? Je te signale que quand Grigori m’a demandé en mariage, la première chose que j’ai faite c’est débarqué ici pour te mettre au courant ! » Rappelais-je alors en espérant que ça l’aiderait à lui rappeler qui, il avait en face de lui. « Tu penses que je pourrais continuer à te regarder dans les yeux avec le même amour si j’avais fait ce que tu insinue ? Que je n’aurais pas eu l’air coupable si tu avais interrompu quoique ce soit ? » Disais-je en énumérant toutes les vérités que je trouvais à lui mettre sous les yeux sans savoir si ça allait changer quoi que ce soit.

« Il m’a touché, deux secondes Théo ! » Lâchais-je alors en haussant à mon tour le ton. « Même si j’avais voulu me dérober, je n’en aurais pas eu le temps. Et n’était-ce pas ce qu’on voulait depuis trois ans ? Que quelqu’un puisse me toucher, m’effleurer sans qu’il n’y a de crise de panique de mon côté ? » Soulignais-je alors sans savoir si ça allait changer quoi que ce soit. « Et ce n’est pas parce que soudainement, quelqu’un que je ne connais pas peut toucher mon bras que je vais tomber amoureuse du premier venu, je pensais que tu me connaissais un peu mieux que ça. » Lâchais-je blessée. Même si bon, mon passé me desservait de ce côté-là puisqu’à l’époque j’avais tendance à me croire amoureuse assez rapidement. Mais justement la différence était là, je me pensais amoureuse, je ne l’étais pas. Là ou avec Théo je l’étais, je l’aimais tellement que j’avais fait une croix sur mes parents pour lui… J’avais signé un acte de propriété pour être avec lui, lui prouvant que mon avenir c’était dans ses bras que je le voyais, est-ce que ça ne prouvait rien ? Est-ce que cela avait aucune valeur ?

« Je t’aime, je pensais que tu le savais. Si tu penses que je suis le genre de fille qu’on retrouve en train d’embrasser n’importe qui dans les couloirs de Poudlard… » Les mots se bloquaient dans ma gorge, j’avais envie d’ajouter, on a sans doute plus rien à se dire mais je n’y arrivais pas, je l’aimais beaucoup trop pour ça. Une première larme commence à couler sur ma joue et n’ayant plus rien à ajouter, je fais un pas sur le côté. Cela servait à rien, cette discussion était stérile s’il restait sur ses positions… Sans doute qu’il ne me restait plus qu’à rentrer à Poudlard, je refusais de passer l’après-midi à me disputer avec lui, je voulais pas gâcher le peu de temps que nous avions ensemble pour ça… Je voulais retrouver l’homme que j’aimais, celui qui n’aurait pas pensé un seul instant que je puisse le tromper de cette façon, celui qui ne doutait pas un seul instant de mes sentiments.

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Jeu 22 Oct - 23:28
Jamais moi sans toi, jamais toi sans moi
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Mais qu’est ce qu’elle venait le faire chier avec ses questions de merde. Non, en temps normal, ça n’était pas vraiment ce qu’il pensait d’elle mais là, aujourd’hui, il se posait des questions. Il faut dire que le contexte n’était pas vraiment en la faveur de la demoiselle. « Oh arrête, tu sais très bien l’image que j’ai de toi Sélénya. » Mais en cet instant, la seule qu’elle renvoyait d’elle - ou tout du moins avait renvoyé - c’était le fait qu’elle avait préféré discuter avec un type plutôt que de le rejoindre. Son regard se planta dans celui de sa cadette tandis qu’elle mettait des mots pour décrire les propos de Théo. Il fronça les sourcils, alors que naturellement, il était tenté de dire que ce n’est pas ce qu’il avait voulu dire, mais il était agacé, elle l’agaçait et la seule réponse qu’il était disposé à lui fournir fut la suivante « A toi de me dire Sélénya, Est-ce que tu l’es ? »
 
Ce n’était déjà pas ultra agréable comme discussions, qu’on ne se mente pas, c’était être tiraillé entre ce désir d’exploser et de lui dire tout ce qui lui passait par la tête et la conscience que s’il allait trop loin, en disant des choses qu’il ne pensait pas forcément, il y avait de fortes chances que ce soit irrécupérable. Le problème c’est qu’un peu à l’instar d’Alcyone des mois avant, Sélénya enfonçait les portes ouvertes, ayant mis le doigt sur le truc qui enquiquinait Théo, elle appuyait là où ça faisait mal. Il la fixa froidement tandis qu’elle le provoquait à propos de garçons qu’elle embrasserait. S’il avait bien conscience qu’elle se payait sa tronche et qu’elle n’embrassait personne, ça fonctionnait quand même, ça l’énervait « A se demander pourquoi tu étais d’accord pour passer l’après-midi avec moi. Faut pas te sentir obligé surtout ! » Y aller mollo, il devait y aller mollo, ne pas oublier qu’il tenait à elle et qu’il voulait qu’elle reste.
 
Il se renfrogna un peu plus lorsqu’elle lui demanda s’il se rendait compte de ce qu’il disait, en toute franchise, oui et elle, elle se rendait compte de la façon dont elle se comportait, comme s’il ne faisait pas parti de sa vie alors qu’ils étaient ensemble depuis presque un an et qu’ils avaient toujours été là l’un pour l’autre. Mais quelque part, les propos de Sélénya faisaient sens, ce n’était pas, en temps normal le genre de personne qui agissait dans le dos des gens. Raison pour laquelle Théo était encore plus pris au dépourvu, ne comprenant pas ce qui passait par la tête de sa copine aujourd’hui. Et s’il y a bien un prénom qu’il n’avait pas spécialement envie d’entendre, c’était bien celui de Grigori. Théo rétorqua amer « Ce n’est pas exactement la même chose. Grigori est un connard de la pire espèce et tu le sais très bien. De plus, lui il en tient quand même une sacrée couche, c’est quand même le seul con à aller voir une fille qu’il connaît à peine pour la demander en mariage. » Et il ne parlait même pas du drôle de jeu de Kiara avec ce même type, cette fille était incompréhensible.  Après, Théo avait quand même cru ce jour là que Sélénya allait se tirer avec ce parfait inconnu – pas si inconnu que ça puisque monsieur avait fracassé sa sœur et que Théo ne pouvait pas le fracasser en retour -. Donc bon, même là, Théo n'était pas foncièrement persuadé que Sélénya veuille rester avec Théo ce jour-là. En revanche, ce qu’il pouvait dire avec certitude « Je ne dis pas que tu as fait quoi que ce soit avec. » déjà parce qu’il était sûr qu’elle n’avait pas eu le temps puisqu’elle jouait au Quidditch juste avant et qu’en prime, il voulait croire qu’elle n’était pas ainsi que peu importe les sentiments qu’elle éprouverait pour une autre personne, elle n’oublierait pas qu’il méritait un peu de considération pour l’affection qu’il avait pu lui fournir. «Sélénya, ça fait 11 mois que tu sors avec moi, que c’est ultra mal vu et je n’ai pas spécialement le sentiment que tu te sentes coupable de quoi que ce soit.» Encore que, ça dépendait aussi des moments mais c’était un détail qu’il ne prit pas en compte?

Il avait bien conscience qu’il ne l’avait pas touché longtemps, ça il ne pouvaiit le lui enlever et qu’elle hausse le ton à ce sujet ne fut pas forcément grave. De toute façon, il ne pouvait pas faire grand-chose pour l’en empêcher donc il laissa couler. Le reste en revanche, il connaissait Sélénya, ses mouvements de reculs et sa réactivité hors du commun, même si ce n’était pas forcément une bonne chose, lorsque des gens la touchaient... Théo y comprit d’ailleurs, elle avait eu des mouvements de reculs avec lui aussi. Il se crispa tandis qu’elle osait lui dire que c’est ce qu’ils voulaient «Et bien c’est formidable, on a réussi, je suis ravi d’avoir contribué !» Et au fond de lui, il y avait une part de vérité à ce qu’il venait de dire. Oui, elle avait raison, c’est ce qu’il avait souhaité mais la peur de perdre ce qu’il avait prenait le pas sur tout le reste.

La suite n’arrangea rien, si la situation en elle-même était blessante pour Théo, qu’il était totalement jaloux et qu’il voulait bien l’admettre. Le fait qu’elle lui balance qu’il ne la connaissait pas si bien que ça, c’était une sacré claque. Probablement qu’il le méritait mais wouah ça faisait mal et sa réaction première ce n’était certainement pas de dire je suis désolé ma chérie, très loin de là. «Tu es vraiment en train d’essayer de me faire gober que tu n’étais pas du genre à tomber amoureuse du premier venu? Oh j’ai plutôt l’impression que c’est toi qui ne te connaît pas si bien.» Et pourtant, il avait bien utilisé le passé lui aussi, signe qu’il avait parfaitement conscience du fait que ce n’était pas vraiment la même chose à l’heure actuelle, avant aujourd’hui. Quoi qu’il en soit, par orgueil, il était hors de question qu’il la laisse dire qu’il ne la connaissait pas, c’était faux, archi faux, il la connaissait, avait pris le temps de la connaître, alors ça piquait sévère cette insulte, ce qui devait être la volonté de Sélénya que de piquer pour le faire réagir mais enfermé dans sa jalousie et sa crainte, il ne s’en rendait pas spécialement compte.

Alors pourquoi, alors qu’il était plus qu’agacé et méfiant à cet instant, le  je t’aime qu’elle prononça passa aussi bien, difficile à dire mais en tout cas il réagissait à ses mots ayant plus envie de répondre moi aussi qu’autre chose. Sauf qu’elle enchaîna en l’accusant, il la regarda dans les yeux se prenant la critique en pleine tronche, pourtant, oui il le savait, comment pouvait-elle en douter ? Il l’écoutait pourtant lorsqu’elle parlait, ça se voyait non qu’il était attentif aux propos de sa copine, même à l’heure actuelle d’ailleurs, il l’était, regardant la demoiselle, étant un chouya collé à elle. On ne pouvait pas vraiment dire de Théo qu’il était le genre de personne n’écoutant pas ce qu’on lui disait. Est-ce qu’il pensait qu’elle était le genre de fille à embrasser n’importe qui au détour d’un couloir, non bien sûr que non, ce n’était pas la Sélénya qu’il connaissait mais la Sélénya qu’il connaissait, il ne l’avait jamais vu se mettre en retard alors que le temps qu’ils avaient ensemble était compté. Encore que maintenant, de part les choix que chacun avaient fait, ou plutôt celui que Théo avait imposé sans l’avoir anticipé au préalable, à Sely, leur temps était un peu moins compté et ils se voyaient plus souvent. Tandis qu’elle s’écarta, et qu’il ne la retint pas parce qu’il restait dans cette optique qu’elle était libre de ses choix, de ses envies et qu’il n’avait pas à forcer qui que ce soit. Il réfléchissait à ce qu’elle venait de dire, il avait confiance en elle non? «Ce n’est pas ce que je pense.» Il ferma les yeux quelques secondes le temps de mettre de l’ordre dans son esprit, avant de reprendre la parole «Déjà, mettons les choses au clair. Moi aussi, je t’aime et bien sûr que j’ai conscience du fait que tu m’aimes. Je n’ai jamais pensé de toi que tu étais le genre de personne à aller embrasser tout le monde et je ne le pense pas plus maintenant. En revanche, trouver ma copine seule avec un garçon ça ne me rassure pas du tout.» Il y a une question qui devait être posé néanmoins «Est ce que tu es certaine qu’être avec moi, c’est toujours ce que tu souhaites ou as-tu envie de tenter autre chose?» C’est par là qu’ils auraient dû commencer la discussion, mieux valait-il tard, que jamais.



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Théoly XIV

« Mars 2020 »
Si je savais l’image qu’il avait de moi ? Alors déjà en temps normale j’aurais sans doute été loin du compte mais aujourd’hui ? Non je n’étais plus sûr de rien, pas avec ce qu’il venait de me dire et puisqu’apparemment, il fallait lui mettre les choses sous les yeux, j’énumérais toutes les choses qu’il avait dites sous forme d’insulte, oui d’accord, il ne l’avait pas dit ainsi, mais c’était clairement comme ça que ça sonnait et alors que j’aurais pensé qu’il aurait au moins essayer de nier, de me dire que non ce n’était pas ce qu’il avait voulu dire, il osait me répondre que c’était à moi de lui dire ? Mon cœur se serrait sous ses paroles qui continuaient de me frapper de plein fouet… Qu’est-ce qu’on avait fait de mon copain ? Ce n’était pas lui qui était devant moi, jamais il ne m’avait parlé de cette façon, non jamais et pourtant… Je devais apparemment me faire à l’idée que si, c’était bien lui… J’encaissais alors me servait de sarcasme pour lui répondre, piquée au vif, blessée en plein cœur, il n’était pas question que je me laisse tout simplement faire. A sa réponse je me contentais de lever les yeux au ciel. Bah oui bien sûr, c’est vrai que si je n’avais pas eu envie d’être avec lui cette après-midi, c’est d’ailleurs pour ça que je l’avais suivis tout en ayant bien l’impression que quelque chose n’allait pas et qu’il avait quelque chose à me reprocher alors que j’aurais pu finalement décidé de rester à Poudlard. « Une chose est sûre c’est que si j’avais su qu’on passerait l’après-midi à se disputer, j’aurais préféré rester là-bas oui. » Répondais-je agacée, avant de reprendre la parole pour essayer de le ramener sur terre et lui démontrer que j’étais toujours la même personne qu’il avait toujours connue, que je n’étais pas toutes ces choses qu’il semblait croire depuis je ne sais pas quand… Est-ce que parler de Grigori était une bonne chose, pas forcément, mais c’était l’exemple le plus parlant que je pouvais avoir. « Je ne savais pas ce qu’il avait fait au moment où j’ai dit non. » Rappelais-je alors qu’il disait que je savais que c’était un connard. Avant d’ajouter qu’il en tenait une sacrée couche parce qu’il demandait une fille qu’il ne connaissait pas en mariage. « Tu es bien en train d’insinuer que je pourrais tomber amoureuse d’un mec que je ne connais pas. » Faisais-je alors remarquer, donc j’en tenais également une sacrée couche ? Ou alors ce n’était que lorsque ça l’arrangeait ? « Ah merci de reconnaitre ce que je savais déjà. » Répondais-je lorsqu’il disait que je n’avais rien fait avec, non mais pour qui me prenait-il au juste ? En revanche quand je parlais du fait que j’aurais eu l’air coupable tout de même si j’avais osé le tromper, que je n’aurais pas pu le regarder dans les yeux et tout simplement le suivre comme si de rien était, sa réponse me laissais une nouvelle fois sans voix…

« Pardon ? » Demandais-je alors que j’avais très bien entendu. Juste j’avais du mal à croire qu’il me sorte un truc pareil, à croire qu’il était prêt à dire n’importe quoi, même la plus grosse connerie pour tenter d’avoir raison. « Parce que tu as envie que je me sente coupable de t’aimer ? Tu veux que je regrette notre relation ? Que je me sente mal de me réveiller chaque matin dans tes bras ? Ce n’est quand même pas la même chose Théo d’aimer quelqu’un de plus âgé que de tromper cette même personne merde ! » Lâchais-je tandis que la colère montait doucement d’un cran, je reprenais sans attendre. « Pardon d’être heureuse avec toi, franchement, je ne pensais pas que ça posais problème. » Il en avait d’autres des comme ça ? Non parce que dans le genre ridicule on était pas mal, ceci dit toute cette dispute était ridicule comme le fait qu’il me reproche que Malcom m’ait touché… Cela n’avait été qu’un geste bourré de reconnaissance rien de plus qui n’avait même pas duré plus de deux secondes, comment pouvait-il m’en vouloir pour ça ? N’était-ce pas ce qu’on avait espéré ? Apparemment non, un avenir ou je n’aurais plus peur d’être touchée par qui que ce soit, j’avais été seule à en rêver et il… Il avait fait semblant ? J’avais du mal à y croire, parce que si cela était faux, cela voulait dire que tout le reste aussi ? Et si tout le reste était faux… Je serais détruite… Et pourtant c’est avec colère et mépris qu’il me répondait et encore une fois je me sentais blessée… Je n’avais rien d’autre à dire que le fait de rappeler que ce n’était pas parce qu’une personne allait me toucher le bras que j’allais tomber amoureuse du premier venu… Malheureusement, je ne pensais pas qu’il tomberait aussi bas que de se servir de mon passé contre moi… De toutes ces petites confidences que je lui avais confiées parce qu’avant de tomber amoureuse de lui il avait été un ami et je lui avais confié ma vie… De balayer mes déclarations confiées au creux de l’oreille que j’avais pu lui faire comme si elles n’avaient jamais existé, comme si… Je ne lui avais jamais dit qu’il était le premier dont j’étais réellement amoureuse… Ne venait-il pas d’ajouter trainée à toutes les insultes déjà formulées ? De tout ce qu’il avait pu me jeter à la figure en si peu de temps, c’était sans doute les mots qui faisaient le plus mal, tel des coups de lames plantés dans mes entrailles. Cela me couple le souffle, ne me donne même pas assez de force pour répondre, pour lui faire autant mal qu’il le faisait en cet instant.

« Je vois… » Soufflais-je alors dans un murmure. « A se demander pourquoi ta pris le risque d’être avec moi, c’est vrai après tout demain je serais peut-être amoureuse d’un autre. » Disais-je d’une voix totalement éteinte, même plus animée par la colère, j’étais seulement blessée. J’avais besoin de baume sur mes plaies qui étaient désormais à vif. Je finissais alors par simplement dire que je l’aimais, que je pensais qu’il le savait, quant au reste je n’étais pas capable de finir ma phrase et me décalais me dirigeant vers la sortie, n’arrivant plus à retenir mes larmes, ne sachant pas très bien ce que je devais faire avant qu’il ne reprenne la parole. Je ne m’arrêtais pas, pour quelqu’un qui disait ne pas le penser, il dit quand même pas mal de chose qui allait dans ce sens… Il ne pouvait quand même nier ? Quoi que vue ce qu’il se permettait de dire, si bien sûr qu’il en était capable. Je m’arrêtais lorsqu’il reprit la parole, disant m’aimer et ça aurait pu être le commencement d’excuses mais non, non rien du tout il continuait sur sa lancée… Je me retournais alors vers lui explosant un peu plus. Ignorant sa dernière question, revenant sur ce qu’il venait de dire. « T’ai-je déjà donné la moindre raison de douter de moi ? Tu ne t’es pas dit un seul instant qu’il pourrait y avoir une autre explication plutôt que le fait que je te tombe amoureuse du premier venu après tout ce qu’on a traversé ensemble et que mon cœur ne bat que pour toi ? Tu ne pouvais pas simplement poser des questions plutôt que de m’accuser sans même me laisser de vrai chance de me défendre ? La présomption d’innocence ça ne te dis rien ? » Et il osait me demander si j’étais certaine de vouloir rester avec lui ? Il voulait enfoncer l’humiliation qu’il me faisait subir encore plus loin ? Que je le supplie de me garder ? Si cela avait été le Théo que je connaissais j’aurais dit que non, mais l’homme que j’avais devant moi aujourd’hui, je ne le connaissais pas. Et il m’avait fait trop mal pour que je réponde simplement à sa question, je haussais donc simplement les épaules.

« Ce n’est pas à moi de répondre à ta question Théo, celui qui doute en cet instant ce n’est clairement pas moi. Peu importe que mes désirs soient intacts, c’est toi qui penses que je pourrais partir avec le premier venu. Ce n’est pas moi qui remet tout en question, ce n’est pas moi qui doute de mes sentiments. Alors je t’en prie ai le courage de dire au moins ce que tu veux. » Enfonces le clous une bonne fois pour toute. Qu’au moins je sache, pourquoi j’ai si mal…


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Qu’est ce qu’il pouvait la maudire en cet instant, subissant son côté provocation de plein fouet et devant mettre de côté le sien pour ne pas empirer les choses et qu’elle finisse par prendre la porte. Il évita donc, quand bien même c’était ultra tentant de lui annoncer que si elle n’était pas contente, il était encore possible pour elle de s’en aller. « Quelle brillante idée. Ou alors seconde solution, tu aurais pu ne pas oublier que tu devais passer l’après-midi avec moi ? » il se retint de rajouter plutôt que d’aller vagabonder avec n’importe qui. Non parce qu’il n’avait pas eu envie de se disputer en la rejoignant c’était son comportement qui faisait tiquer Théo et le fait qu’elle n’ait pas l’air d’y voir le moindre problème.

Bah non, elle préférait parler de Grigori, c’est vrai que pour une discussion totalement calme et détendue, parler de ce fumier, c’était la solution. Théo n’aimait pas mais alors pas la voie  sur laquelle sa copine emmenait la discussion et elle en rajoutait une couche en précisant qu’au moment où elle lui avait dit non, elle ne savait pas quel genre de personne c’était, Théo se crispa « C’est vrai, t’es en train de me dire que tu regrettes d’avoir dit non ? » Mais quand bien même, elle ne savait rien, c’était quand même la pire demande de l’univers. Alors qu’il critiquait ouvertement le jeune Dimitrov, Sélénya trouva le moyen de se comparer à lui, elle le faisait exprès c’était pas possible. « Tu avais l’intention de le demander en mariage ce type peut être. Ne mélanges pas tout Sely, tu as le droit de tomber amoureuse de n’importe qui, ça ne ferait pas de toi quelqu’un de bizarre. En revanche, ne te mets pas au niveau de quelqu’un qui est prêt à demander sa main à la première personne qu’il croise, tu vaux bien mieux que ça. » et pour le coup, autant il lui en voulait un peu – beaucoup – autant la mettre sur un pied d’égalité avec Grigori c’était impensable.  

Alors qu’il faisait un effort considérable pour admettre qu’il savait très bien qu’il ne s’était rien passé entre elle et son nouveau meilleur ami, Sélénya en profita pour le tacler. Il lui lança un regard dénué de toute chaleur « Ce que tu peux être agaçante parfois. » Ah il l’aimait, se disputer avec n’enlevait rien à la puissance des sentiments qu’il éprouvait pour elle mais alors qu’elle réagisse comme ça, ça l’enquiquinait puissance mille.


Alors qu’il tentait de lui montrer que niveau culpabilité, elle le vivait plutôt pas mal d’être avec lui alors que ça déplaisait à tout le monde, donc qu’elle savait très bien la cacher cette fameuse culpabilité, ça ne prit pas le moins du monde du côté de Sélénya qui répliqua, ah ça pour répliquer, elle répliquait. Il fronça les sourcils bien que devant reconnaître qu’elle avait un petit peu raison, ce n’était pas la même chose d’aimer quelqu’un et de le tromper. Après, avait-il dit qu’elle l’avait trompé? Pas le moins du monde. Elle lui faisait faire des raccourcis qu’il n’avait pas fait, il était arrivé bien assez vite pour qu’il ne se passe pas grand-chose donc forcément qu’elle n’avait rien fait. « Non, je n’ai pas envie que tu te sentes coupable d’aimer, que tu regrettes notre relation que tu te sentes mal de te réveiller dans mes bras. Ce n’est pas ce que j’ai dit !  Je n’ai pas non plus dit que ça me posait problème que tu sois heureuse avec moi ! Ce qui me pose problème c’est que ma copine se fasse tripoter par un mec ! » Non mais le voilà le fond du problème, pourquoi elle allait chercher d’autres explications que celles qu’il lui fournissait. C’était ce point et uniquement ce point qui l’emmerdait et elle était bien mal avisée de lui faire la morale puisqu’elle était on ne peut plus jalouse de Soledad alors qu’il ne s’amusait pas à poser ses mains sur la demoiselle Velasquez !  

Ce qui mit définitivement le feu aux poudres ce fut qu’elle ose dire qu’il ne la connaissait pas. Non c’est vrai qu’il n’était absolument pas là pour elle depuis le début. Mieux encore, il ne l’avait pas aidé jour après jour à se reconstruire, essayant de lui apporter tout le soutien qu’il pouvait. Bien sûr que si cette fille il la connaissait et oui, il avait peur qu’elle passe à autre chose. Cette discussion il l’avait eu des mois avant « Parce que s’empêcher de vivre sous prétexte d’avoir peur de quelque chose qui n’arrivera pas forcément aurait été stupide de ma part, mais je ne t’apprends rien en disant cela. Oui, je l’admets, j’ai peur que tu tombes amoureuse de quelqu’un d’autres mais ça n’était pas le cas avant aujourd’hui, ça fait des mois que je suis avec toi et que je passe de très bon moment en ta compagnie, que j’aime ce que j’avais avec toi. La seule personne avec qui je veux partager ma vie, c’est toi, je ne me voyais pas passer à côté de cela sous prétexte que ça pouvait être éphémère »  

Alors qu’il lui parlait en face d’elle, comme elle l’avait si gentiment exigé quelques minutes auparavant, ce fut elle qui se détourna de lui... faites ce que je dis mais pas ce que je fais. Tant pis, il continuait sur sa lancée, déterminé et elle finit par se retourner bien en colère. Et encore, ce n’était pas elle qui avait retrouvé la personne avec qui elle partageait son lit avec une autre loin de toute présence humaine.  Il serra les dents tandis qu’elle passait ses nerfs sur lui. Non mais ça c’était la meilleure, il l’avait accusé de rien du tout et il avait posé une question justement ! « Arrête de me hurler dessus Sélénya. Non, tu ne m’as donné aucune raison de douter de toi, pour autant Est-ce que si tu me trouvais dans une pièce seul avec Soledad ta jalousie ne prendrait pas le dessus si elle me touchait et que je ne me dérobais pas ? Pourquoi ne pourrais tu pas tomber amoureuse d’une autre personne Sely, rien est gravé dans le marbre, tu es humaine, tes sentiments ne sont pas figés, ils peuvent évoluer, rien ne me garantit ton amour à vie. T’ai je réellement accusé sans te laisser une chance de te défendre ? Je n’ai pas vraiment l’impression que tu sois intimidée, baillonnée et que je t’empêche de parler. C’est exactement ce que j’ai fait Sélénya, je t’ai posé une question à savoir si tu en as marre d’être avec moi, de me le dire plutôt que ça aille plus loin avec quelqu’un d’autres. Et d’ailleurs, je ne t’accuse même pas. Qui suis-je pour décréter avec qui tu dois être et qui tu dois aimer. »

Comment ça ce n’était pas à elle de répondre à sa question. Il était bien tenté d’aller demander à sa mère pour le coup mais pas sûre que la réponse plaise beaucoup à Sélénya. Il secoua la tête de droite à gauche « Je ne remets rien en question Sélénya, je ne pense pas non plus que tu partes avec le premier venu, au bout de 11 mois ce serait bizarre tu ne crois pas? De quel courage tu me parles au juste ? Tu trouves que je manque du courage?! Il te faut quoi comme preuve de courage Sely, je ne me cache pas derrière le fait que je t’aime en espérant que ça s’arrange, je viens te poser les questions pour savoir où nous en sommes et Est-ce que ce type que tu as laissé  te toucher, tu veux avoir une aventure avec ? Mais si pour toi le courage c’est uniquement de te dire ce que je veux, et bien je te le dis Sélénya Macmillan, je veux vivre avec toi, je ne veux pas que tu me quittes pour un autre parce que mes sentiments pour toi sont intacts, je t’aime. »
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« Mars 2020 »
Non mais c’est vrai, nous avions tellement peu de temps pour être ensemble, qu’utiliser ce temps pour nous disputer me semblait totalement incroyable, alors oui si c’était pour que nous nous hurlions dessus, l’entendre m’accuser de ce genre de chose ou même l’entendre m’insulter je préférais retourner à Poudlard… Je levais les yeux au ciel en l’entendant dire que j’aurais pu ne pas oublier. Mais il m’écoutait ou pas ? Comment pouvait-il penser une seconde que j’avais oublié quoique ce soit ? « Arrêtes un peu Théo, je te l’ai dit, j’attendais qu’il s’en aille pour pouvoir te rejoindre au plus vite c’est que j’étais loin d’avoir oublié ! Au contraire, je n’attendais que ça. » Rectifiais-je irritée par ses propos, blessée qu’il puisse penser que n’importe quel gars pouvait me faire oublier mes plans avec lui… Et c’était dingue mais apparemment il avait décidé de me faire dire tout ce que je n’avais pas dit. Comme si j’allais regretter une seule seconde de ne pas avoir dit oui à Grigori, quand bien même j’aurais été célibataire, probablement que c’est une chose que je n’aurais jamais regretté. Le provoquer d’avantage était tentant, mais ce n’était pas mon style non plus, je le regardais ahurie sans comprendre son comportement. « Bien sûr que non Théo, je voulais juste souligné que mon premier réflexe avait été de venir te voir pour te le dire, que je ne suis pas du genre à faire les choses dans le dos et que s’il devait se passer quoique ce soit avec qui que ce soit tu serais le premier au courant et tu ne le découvrirais pas de cette façon. » Mais c’était quelque chose qui n’arriverait même pas de toute façon, je ne comprenais même pas pourquoi est-ce que cette discussion tombait sur le tapis. Et alors que je soulignais qu’il était bien en train d’insinuer que je pourrais tomber amoureuse du premier venu, ce qu’il répondait aurait pu être touchant si ce n’était pas dit dans ce contexte précis et quand il rajoutait qu’il savait que je n’avais rien fais, je ne pouvais m’empêcher de le remercier de dire ce que je savais déjà. Parce qu’effectivement, je n’avais rien fait, il ne s’était rien passé et il ne se passera jamais rien. Alors qu’il me balançait que je pouvais être agaçante, je le regardais un instant presque étonnée, parce qu’il se croyait mieux peut-être en cet instant ?

« Je te rassure, tu n’es pas en reste ! » Lâchais-je, pas du tout prête à passer pour le monstre de l’histoire alors que je n’avais rien fait du tout. Pis voilà qu’à présent il se servait d’un exemple bidon pour démontré que je savais très bien cacher le fait de se sentir coupable… Comme si je devais demander pardon d’être amoureuse de lui ? Comme si je devrais souffrir à chaque instant en lui disant que je l’aimais… C’était cela qu’il voulait ? Sincèrement ? C’était cela qu’il souhaitait pour moi ? J’étais tellement abasourdit que la seule chose que j’avais pu faire dans un premier temps avant de répondre était de dire Pardon ? avant que je n’exprime ma façon de penser et s’il niait tout en bloc disant que ce n’était pas ce qu’il pensait, la fin de sa tirade me laissa une nouvelle fois sans voix. Quoi ? Avais-je envie de dire cette fois. Je le regardais dans les yeux, fronçant un instant les sourcils, si je m’étais laissée tripotée par qui que ce soit je l’aurais su quand même… « Mais je me fais tripoter par personne ! » Enfin en dehors de lui, mais ça je n’avais pas besoin de le préciser n’est-ce pas ? « Tu étais là, tu as bien vue ! » Lâchais-je alors au bord des larmes parce qu’il était en train de me mentir en me soutenant un truc qu’on savait faux tous les deux, pourquoi ? « Il a posé sa main deux secondes Théo, ce que tu sais très bien puisque tu étais là, viens pas me dire que je laisse qui que ce soit me toucher de cette manière ! » Répondais-je en haussant le ton, blessée encore plus que ce n’était déjà le cas. « Que tu sois jaloux, je peux le comprendre, je le suis aussi, mais ne viens pas m’inventer des choses qui ne se sont pas passés, je refuse que tu m’humilies et me rabaisse de cette manière. » Non parce que c’était ça le fond du problème n’est-ce pas ? De la simple jalousie et voilà ou nous en étions, au lieu de simplement en parler, il m’accusait, s’imaginait des choses et s’en prenait à moi… Je commençais à avoir du mal à respirer, j’avais besoin de prendre l’air, j’avais du mal à croire que la seule personne en qui j’avais autant confiance me fasse autant de mal… Et parce que ça ne suffisait pas… Voilà qu’il retournait mon propre passé, mes propres paroles que je lui avais confiées lors de moment de confiance contre moi, balayant au passage les déclarations que j’avais pu faite d’un revers de la main comme si ce n’était rien, comme si ça ne comptait pas… Qu’avais-je fais pour mériter autant de colère ? Ses mots faisaient autant d’effet que des lames de couteau sur ma peau, au final je me demandais pourquoi il avait pris autant de risque si j’étais autant instable… Mais faut croire que Théo n’avait pas compris l’ironie de ma phrase ou qu’il n’en avait rien à faire puisqu’il y répondait tout de même et malheureusement les belles paroles qu’il pouvait me dire ne suffisait pas à penser mes plaies désormais devenues trop grandes…

« Et il ne t’est pas venu à l’esprit que si je "tombais amoureuse" aussi facilement c’est parce que justement je ne l’étais pas ? Tu crois que c’est des paroles en l’air lorsque je dis que j’ai compris ce que c’était d’aimer au moment où je suis tombée amoureuse de toi ? Ou peut-être que ça t’arrange de l’oublier pour pouvoir me faire passer pour ce que je ne suis pas ? Moi aussi j’ai peur, personne n’est à l’abri, mais ta pas le droit de te servir de mon passé contre moi. » Disais-je alors désormais bien en colère contre lui moi aussi. Et bien sûr que je voulais faire ma vie avec lui, la question ne se posait même pas, mais apparemment j’étais la seule à trouver cela évident… Pensant la discussion terminée, je m’en allais, à quoi bon de toute façon si c’était ce qu’il pensait de moi ? Ce que je comprenais pas c’était pourquoi ça n’arrivait que maintenant… Je ne connaitrais pas aussi bien Théo j’aurais dit qu’il avait joué avec moi… Mais je le connaissais assez bien pour savoir que ce n’était pas le cas… Le mystère restait donc entier. Je m’arrêtais lorsqu’il disait m’aimer et j’aurais aimé qu’il s’arrête là, qu’on s’excuse et retrouve les bras l’un de l’autre, mais non… Je finissais alors par me retourner en explosant un peu plus ce que j’avais sur le cœur. Il en avait des bonnes lui, arrêter de lui hurler dessus, alors il avait le droit de m’accuser de presque toutes les horreurs et j’avais juste le droit de la fermer ? Je n’y pouvais rien, il me faisait sortir de mes gons en ce moment même et c’était compliqué de rester maitre de mes propres émotions. Et voilà qu’il en arrivait à Soledad ? Voulait-il vraiment s’engager sur cette pente glissante ? « Tu ne m’écoutes pas, ça reviens au même Théo, j’ai beau te dire qu’il ne se passe rien, que je le connais pas, que j’avais qu’une hâte, te retrouver, qu’il n’y a que toi que j’aime, tu restes persuadé du contraire, alors OUI tu ne me laisse pas de chance de me défendre. Oserais-tu nier, qu’avant même d’arriver ici tu ne t’étais pas déjà fait ton idée ? Que tu n’étais pas déjà en colère contre moi ? Tu n’as rien dit à voix haute c’est vrai, mais rien que le fait de sous-entendre les choses ça reviens au même et il n’y a pas une seule insulte que tu ne m’as épargnée ! Tu as balayé tout ce que je ressens pour toi comme si ce n’était rien. Quant à Soledad, oui je suis jalouse mais, je te l’ai dit, je peux comprendre que tu le sois, pas que tu me traite de cette façon et si tu avais abordé les choses autrement qu’en m’accusant de cette manière, peut-être que j’aurais mieux réagit et je te rappel que pour moi, chaque moment ou une personne me touche sans que je ne recule est une petite victoire, mais c’est pas une raison pour croire que je laisserais n’importe qui me toucher de la façon dont tu l’insinue pour autant ! » Et si d’ailleurs le geste de Malcom avait duré plus longtemps bien sûr que je me serais dérobée.

« Nous n’étions pas isolé et si réellement tu m’avais prêté un peu d’attention tu aurais vu que je n’avais d’yeux que pour toi, que je n’étais absolument pas dérangée par le fait que tu sois là, parce que je ne faisais rien de mal et qu’au contraire j’étais rassurée parce que je savais que ça allait le faire partir et que j’allais enfin pouvoir venir avec toi. » Mais non il avait été trop absorbé par sa jalousie pour se rendre compte de tout ça… Alors répondre à sa question ? Certainement pas, ce n’était pas moi qui doutait, pas moi qui remettait tout en cause, alors au final n’était-ce pas à lui de me dire s’il voulait encore de moi ? Parce que je commençais sérieusement à me poser des questions… Ah non il ne remettait pas tout en question ? Et bien cela y ressemblait beaucoup pourtant. Et lorsqu’il annonçait que ce serait bizarre que je parte avec le premier venu au bout de onze mois, j’avais envie de lui dire que oui effectivement ce n’était pas mon genre mais que pourtant c’était ce qu’il avait insinué, pourtant je ne disais rien, je le laissais continuer. Est-ce qu’il manquait de courage ? Pas que je sache, ce n’était pas ce que j’avais voulu dire, mais encore une fois il déformait mes propos comprenant uniquement ce qu’il voulait comprendre, ça ne devrait pas m’étonner n’est-ce pas ? C’était le cas depuis le début de cette conversation. La preuve que si, il était en train de dire que je pourrais partir avec le premier venu puisqu’il me demandait si je voulais une aventure avec Maclom… Je ne contenais plus mes larmes, je n’y arrivais même plus depuis que je m’étais éloignée en lui tournant le dos. C’était si dur de l’entendre me dire des choses si durs et si douce à la fois, si bien que je ne savais même plus ce qui comptait réellement dans le fond.

« Si tu ne penses pas que je parte avec le premier venu au bout de onze mois, pourquoi me demandes-tu alors si je veux une aventure avec ? Vue qu’il s’agit du premier venu. » Démontrais-je alors en prouvant que si, il était bien en train d’insinuer ce genre de chose. « Il n’y a que toi Théo, je te l’ai dit… » Mais tu ne m’écoutes pas avais-je envie de rajouter… « Je n’ai pas envie de faire ma vie avec qui que ce soit d’autre, je n’ai pas envie de tomber amoureuse de quelqu’un d’autre, moi aussi je t’aime… » Lâchais-je dans un léger hochement d’épaule et d’une voix beaucoup plus basse parce que c’était dur de me confier après tout ce qu’il venait de me dire. Je m’étais dévoilée et il avait tout écraser d’une poigne de fer, alors oui, il avait ébranlé cette confiance aveugle que j’avais en lui et le simple fait de lui dire que je l’aime me faisais presque peur, parce que jamais… Au grand jamais j’aurais pensé qu’il puisse me traiter de cette façon…

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Dim 22 Nov - 16:04
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Ah non mais il fallait l’entendre la petite Sélénya à cet instant, personne sur cette planète ne pouvait dire que Théo l’intimidait. Elle savait très bien tenir tête et c’en était d’ailleurs des plus énervant. Plutôt que de bien vouloir admettre que la situation dans laquelle il l’avait trouvé n’était pas des plus normales, elle l’envoyait bouler. Déjà qu’il était agacé par son comportement, est ce que c’était bien la peine d’en rajouter des couches. Il lui lança un regard noir lorsqu’elle osa lui sortir qu’elle attendait qu’il s’en aille pour rejoindre son copain. Non mais l’hypocrisie à son sommet quoi, elle n’était pas capable de s’éloigner sans ça peut être ? Il ne rétorqua rien, ce n’était pas la peine, de toute façon, elle avait décidé qu’elle était dans son bon droit, que pouvait-il dire au juste.

Néanmoins, il est vrai qu’elle avait potentiellement raison dans un cas précis, le réflexe de Sélénya lorsqu’on l’avait demandé en mariage avait bien été de venir lui dire. Il pencha la tête sur le côté, en pleine réflexion, sur ce point, il admettait qu’il pouvait lui faire confiance, elle était bel et bien capable de lui dire mais parce que ses sentiments n’étaient pas en jeux. Vu la façon dont elle en avait parlé de cette demande en mariage, elle n’éprouvait pas le moindre sentiment positif à l’égard de ce type – ce qui prouvait soit dit en passant qu’elle était saine d’esprit – mais si ça avait été le cas ? Serait-elle vraiment le genre de personne à le tenir au courant en premier ? Prendrait-elle le risque de perdre quelque chose qu’elle avait sans avoir vérifié au préalable que le second choix était réellement intéressant ? Il en était beaucoup moins convaincu et c’est la raison pour laquelle, il n’était pas d’accord avec elle. Elle était loin d’être idiote selon son point de vue et sans parler de fourberie, ce serait bien plus intelligent de sa part de tenter des choses avant pour ne pas regretter par la suite. Pourtant, s’il était convaincu qu’elle serait en mesure de faire des choses avant de le mettre au courant - comme tout être humain un tant soit peu logique – il pouvait reconnaître que dans ce cas de figure, elle n’avait effectivement rien fait de trop compromettant avec, parce qu’il était arrivé à temps, à coup sûr. Voilà qu’elle le taclait de nouveau, se prenant le retour de la part de Théo comme quoi elle était agaçante, même si en réalité, il aurait pu dire chiante hein au point où ils en étaient. Propos qu’elle lui retourna et qui fit souffler Théo et rétorquer froidement, parce qu’elle était complètement à côté de la plaque « Vraiment, c’est le seul truc pour lequel je n’avais pas besoin d’être rassuré. »

Il lui lança un regard lourd de sens lorsqu’elle le reprit pour dire qu’elle ne se faisait pas tripoter. Ah bon ? Il ne l’avait pas touché non plus elle allait dire. Après la mauvaise foi de sa copine était clairement contagieuse. Elle utilisait son copain pour démontrer son argument, ce qui ne passait clairement « J’ai bien vu. » Il ne dit pas ce qu’il avait bien vu et en même temps nul besoin de préciser puisqu’elle était dans son truc et qu’elle avait décidé de lui en mettre plein la tronche. Il rétorqua « Deux secondes de trop si tu veux mon avis. » Elle n’en voulait sûrement pas mais il s’en moquait éperdument, son avis elle l’avait quand même. En revanche, s’il la laissait parler sans le moindre problème, démontrant d’ailleurs qu’il était bien loin de l’image qu’elle lui prêtait, les derniers mots de sa phrase ne passèrent pas mais alors pas du tout. « Tu te fiches de moi ? Tu t’entends Sélénya ? Je t’humilie et je te rabaisse ? » Non c’était trop, il avait envie de lui hurler dessus que si elle se sentait à ce point mal avec lui, la porte était ouverte mais dire ça, c’était le risque qu’elle le prenne au mot et ça ferait assez mal moralement qu’après deux insultes qui étaient quand même bien puissantes, elle se tire, démontrant par cette action qu’elle le pensait réellement. Plutôt que de rebondir là-dessus, il décida de continuer dans son sens, puisqu’elle semblait décidée à ne pas l’épargner. « Tu devrais peut-être rajouter que je te force à avoir des rapports sexuels, comme ça niveau victime abusée par son copain, tu cocherais toutes les cases. » Non, il y avait des choses qui ne passaient pas le moins du monde. Il pouvait accepter qu’elle lui en veuille, qu’elle trouve qu’il abuse mais il non, il ne la rabaissait pas. Elle demeurait son égale et il ne cherchait pas à s’arroger d’un tel privilège.

Mais c’est qu’elle était réellement décidée à le faire chier. Alors autant son ironie, c’était quelque chose qu’il appréciait chez elle, qu’elle se paye sa tronche, en temps normal, ça ne le dérangeait pas. Autant là, ça ne passait pas le moins du monde sa manière de tourner les phrases. « Parce que tu n’es pas en train de faire la même chose Sélénya peut être ? Tu n’es pas en train de me faire passer pour ce que je ne suis pas ? Avant de me faire ce genre de reproche, arrange-toi pour être irréprochable de ton côté. Toi aussi, tu entends ce que tu veux entendre il me semble, occultant volontairement ce qui ne t’intéresse pas donc sois gentille, ne me fais pas la morale quand tu fais exactement la même chose. » Et pourtant, oui il avait conscience que ce qu’elle disait n’était pas dénué de sens mais de la même façon qu’elle faisait des fixettes sur ce qui n’allait pas, il faisait les mêmes fixettes. A aucun moment, il n’avait pensé que c’était des paroles en l’air ce qu’elle lui avait dit, pour autant, est ce que c’était pure vérité ou une impression qu’elle avait. A l’instant où il l’avait vu, il s’était réellement dit qu’elle était en train de tomber amoureuse d’un autre, voilà ça n’allait pas plus loin dans son esprit et il ne voulait juste pas que ça se passe ainsi. Au final, est ce qu’il n’avait pas un petit peu empiré les choses, probablement que oui mais c’est compliqué lorsque les sentiments sont en jeu d’être calme, apaisé et serein et de tout prendre avec le sourire.

Il écouta ce qu’elle avait à dire. Non, il ne niait rien, pourquoi n’aurait il pas eu une idée en tête avant de venir ici puisqu’il avait vu sa copine la lui faire à l’envers. Elle le prenait vraiment pour le dernier des imbéciles. Une fois ses propos terminés, il prit la parole sans attendre, bien décidé  à se défendre« Bien sûr que si je te laisse te défendre. Si je n’avais pas l’intention de t’écouter, je serais parti sans toi. En as-tu conscience ? Par contre, c’est vrai, tu as raison, j’avais déjà mon idée avant de venir ici. J’étais plus vexé qu’en colère si tu veux toi savoir et tu ne m’épargnes pas plus. Arrête de te placer en victime. Je n’ai rien balayé du tout, tu te trompes. Parce que si j’avais la certitude que tu n’avais pas le moindre sentiment pour moi, quel intérêt j’aurais eu de venir ici avec toi ? Tu as de toute façon décidé de comprendre ce que tu avais de comprendre aussi.» Il la fixa agacé qu’elle parle de victoire dans ces moments-là « Et bien parfait mademoiselle Macmillan, vous êtes guérie et je n’ai pas dit que tu te laisserais toucher par tout le monde de cette façon. Arrête de croire que je te prends pour une traînée ! Ce n’est pas le cas ! » Non, ça commençait à bien faire cette histoire, même si elle partait avec un autre, il n’était pas en train d’insinuer qu’elle laisserait tout le monde lui passer dessus. « Tu vois, toi aussi, tu insinues des choses en fonction de ce que je dis. Je ne suis pas le seul à agir de la sorte. »

Non c’est vrai, ils n’étaient pas non plus cachés. Elle marquait un point. Il essaya de se remémorer ce qu’il avait vu, admettant sans problème, au moins face à lui-même qu’il n’était pas vraiment focalisé sur Sélénya à ce moment, ou plutôt si mais pas sur son regard « Je t’ai prêté attention, tu ne peux pas prétendre le contraire. D’accord, je l’admets, je n’étais pas focalisé sur ton regard. J’aurais aimé t’y voir à ma place, tu aurais vu à quel point ce n’est pas évident de regarder quelqu’un quand on a l’impression d’interrompre quelque chose. » Ce n’était pas chose aisé d’être raisonnable lorsque l’affect entre en jeu. Il tenait à cette fille, à cette histoire qu’il construisait avec elle. Mais il y avait aussi d’autres forces qui entrait en jeu. Il constatait que ça n’allait pas ultra bien, pas entre eux avant aujourd’hui, non ça allait plutôt bien normalement. Mais il ne pouvait que constater qu’elle perdait peu à peu les éclats de joie qui composaient son regard. Il voyait bien le naufrage que représentait leur histoire pour elle. Parce qu’elle se rendait sûrement compte qu’il lui avait volé une partie de son bonheur, alors oui, elle l’aimait, assez pour accepter d’essayer de faire vivre leur couple mais ça allait aussi moins bien de son côté parce qu’elle ne voyait plus vraiment sa famille, parce qu’il était là et ça n’aidait clairement pas Théo à être totalement serein. Il ne s’aidait pas lui-même en s’agaçant de tout, il le savait aussi mais la crainte était un sentiment bien trop fort pour qu’il arrive à tout maîtriser. Est-ce qu’il était en mesure de l’assumer pour autant, ça n’était pas chose évidente. Il tenta de faire un premier pas vers elle verbalement « Parce que tout a changé. Je pense que tu as le droit d’être tenté par quelque chose d’autres et en même temps, cette idée me dérange aussi parce que j’ai beau vouloir de tout cœur le meilleur pour toi, ce n’est pas évident non plus à vivre, mes sentiments entrent en jeu et je te l’ai dit, je n’ai pas envie de te perdre. » Il fit quelques pas dans sa direction tandis que de son côté elle lui disait qu’il n’y avait que lui et qu’elle ne voulait pas d’un autre. Il fit le tour d’elle pour se planter une nouvelle fois devant elle « Je constate chaque jour que ce n’est pas évident pour toi, que ce choix que tu as fait sur un coup de tête. » Il leva la main en signe de paix, pour ne pas qu’elle rétorque sans qu’il n’ait le temps de terminer « Il te pèse par moment et ça me travaille aussi, forcément parce que je me sens responsable de cette situation. Alors tout se bouscule dans ma tête, d’un côté j’ai envie pour toi que tu tombes amoureuse d’un autre, que tu partes avec cet autre et de l’autre, une partie bien plus égoïste, je te veux à mes côtés, parce que je suis bien avec toi. » Il poussa un soupir « C’est cette crainte mêlée à, je l’admets de  l’espoir, l’espoir que ça s’arrange pour toi qui me fait mal réagir. J’ai conscience que ça serait mieux mais c’est difficile de raisonner mes propres sentiments. Je suis désolé Sely. » d’être imparfait.

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« Mars 2020 »
Le seul point où il n’avait pas besoin d’être rassuré ? Mais il voulait que je le rassure à propos de quoi au juste ? J’avais beau lui dire qu’il ne s’était rien passé avec Malcom que ce n’était qu’un camarade que je ne connaissais même pas, il ne m’écoutait pas, restant persuadé d’une chose qui n’existait pas, ne m’accordant aucune confiance comme si tous ces mois passés ensemble ne représentait rien. C’était bien de s’en rendre compte après onze mois à être ensemble, je me prenais une belle claque dans la figure. Et alors qu’il commençait à dire que je me laissais tripoter par ce fameux camarade que je ne connaissais pas plus que ça, j’étais décidée à ne pas me laisser faire et si tout ce que je pouvais lui dire ne suffisait pas, je me servais de la meilleure preuve que je pouvais avoir à disposition, Lui. Il avait été là, il avait tout vu, alors soit il reconnaissait que Malcom ne m’avait pas du tout tripoté, soit il était totalement de mauvaise foi et était bien décidé à me reprocher des choses qui n’existaient pas pour… Pourquoi au juste ? Que recherchait-il ? Etait-ce une excuse pour rompre avec moi ? Avais-je fais quelque chose qui lui avait déplu ? Ne voulait-il plus de moi ? Bien sûr que je me posais ce genre de question lorsque je voyais un tel comportement qui étaient aux antipodes de tout ce que je pouvais connaitre de lui… Pourquoi est-ce qui nous faisait subir une telle chose ? Il affirmait qu’il avait bien vue, bah justement, alors il était où le souci ? Malcom ne m’avait touché que deux secondes maximum, ah deux secondes de trop… Je le regardais les yeux ronds… « Alors quoi ? Je dois vivre sous cloche ? N’être touchée par personne ? Tu vas me dire que jamais, vraiment jamais personne ne te touche rien qu’une seconde en dehors de moi ? Ça n’arrive jamais Théo ? » Demandais-je suspicieuse me doutant bien que ce n’était pas possible… Avant d’annoncer que je refusais d’être humiliée et rabaissée de cette manière, chose qui ne passait pas du tout auprès de Théo et pourtant oui, j’entendais très bien ce que je disais.

« Oui Théo, tes propos sont rabaissant, sous-entendre que je pourrais partir avec le premier venu parce qu’après tout c’est ce que j’ai toujours fais, comme si je ne valais pas mieux que ça, c’est rabaissant et se faire accusé à tort, se rendre compte que tu ne m’accorde pas la moindre confiance c’est humiliant ! » Déclarais-je sans rien lâché, les mots étaient peut-être fort, mais ils étaient justes. C’était ainsi que je me sentais en cet instant, lorsqu’il reprit la parole, je levais les yeux au ciel, ne répondant même pas, à quoi bon il était persuadé de son truc et ce n’était absolument pas des mots que j’avais prononcé. Je n’avais jamais pensé qu’il avait abusé de moi d’une quelconque façon et je ne voulais pas rentrer dans un tel débat, il me reprochait bien assez de choses comme ça… A la place je tentais de souligner que justement si je tombais amoureuse aussi rapidement c’était peut-être parce que je n’étais pas réellement amoureuse, qu’il semblait oublié bien vite ce que j’avais pu lui dire mais évidemment il ne retenait encore une fois que ce qu’il voulait de la phrase, retournant le reproche contre moi, si bien qu’encore une fois je ne répondais plus rien. A quoi bon ? Il avait réponse à tout ne voulait pas reconnaitre que je puisse avoir raison sur quoique ce soit, la situation semblait sans issue, ou plutôt si, que l’un de nous finissent par simplement partir ce que je commençais à faire, parce que je n’étais pas certaines de pouvoir encaisser quoique ce soit d’autre encore très longtemps… Sauf que la discussion continuait et alors qu’il laissait sous-entendre qu’il me laissait me défendre, je lui démontrais que c’était faux, s’il ne m’écoutait pas, cela me faisait une belle jambe qu’il me laisse parler puisqu’au final on se faisait plus de mal qu’autre chose… D’ailleurs, ses mots continuent de faire mal, la simple idée qu’il aurait pu simplement partir sans moi me faisait l’effet d’un couteau que l’on remue dans la plaie, super donc je devais le remercier d’avoir bien voulu m’emmener ici pour que de toute façon on s’explique sans qu’il m’écoutes quoiqu’il en dise ? Quant à la suite, ne pas l’épargner ? Je ne voyais pas pourquoi je n’avais pas le droit de me défendre et la différence était là, lui il était là, grand, la tête haute, là ou moi j’étais en larme à deux doigts de m’écrouler, je ne tentais pas de me placer en victime, j’exprimais simplement les choses comme je les ressentais, mais apparemment mon ressentis, il s’en foutait royalement… Je ne disais plus rien le laissant enchainé sur sa lancée, démontant encore une fois ce que je pouvais dire, cette discussion était stérile…

« Je suis heureuse de le savoir ! » Répondais-je alors avec sarcasme lorsqu’il reconnaissait tout de même que je n’étais pas une trainée, non c’est vrai pendant deux secondes j’avais eu peur quand même vue tout ce que je m’étais pris dans la tronche, non parce que ce n’était pas forcément évident de voir qu’il ne me prenait pas pour une trainée avec tout ce qu’il avait pu dire contrairement à ce qu’il disait. Lorsqu’il dit que j’insinue des choses, je soupire… « Théo je t’ai demandé si j’étais irrespectueuse, menteuse et infidèle… Le simple fait que tu n’es pas nié que c’était ce que tu pensais démontre que je n’insinue rien, tu l’as sous-entendu. C’est toi qui t’es servi de mon passé pour souligné que j’étais du genre à tomber amoureuse du premier venu, tu veux que j’en tire quelles conclusions au juste ? Oh c’est génial que l’homme que j’aime pense tout ça de moi ? Bah non désolé… » Non mais ça suffis à la fin, je voulais bien me taire, mais il y avait des moments où ce n’était juste plus possible. Je finissais également par faire remarquer que nous n’étions pas isolés et que s’il m’avait prêté un peu plus attention, il aurait vu que la mienne était focalisée sur lui et non sur mon camarade de classe… « Sauf que tu n’as rien interrompu du tout Théo, il ne se passait rien d’autre qu’une personne qui demande son cours à une autre personne. Personne qui était heureuse de voir son copain débarquer et qui n’a rien fait pour essayer de t’évincer ou quoique ce soit d’autre. » Faisais-je alors remarquer avant de lui demander pourquoi il me demandait si je voulais une aventure avec un gars que je ne connaissais même pas tandis que la discussion semblait s’apaiser doucement. Et lorsqu’il répond que tout a changé, je fronce les sourcils sans comprendre, qu’est-ce qui avait changé ? Et pourquoi serais-je tout à coup tentée par autre chose ? Je ne comprenais pas ou il voulait en venir, bien sûr que s’il tenait à moi il n’avait pas envie de me voir avec quelqu’un d’autre, c’était normal… Pourquoi est-ce qu’il…

« Mais Théo c’est normal de pas vouloir que l’autre s’en aille avec quelqu’un d’autre quand on l’aime, moi non plus je veux pas te perdre, quand bien même tu as le droit de tomber amoureux d’une autre personne, ça ne rendrait pas les choses moins douloureuses pour autant, ça ne rendrait pas les choses plus facile à accepter. Et pourquoi le meilleur pour moi, ce ne serait pas toi ? » Demandais-je sans comprendre, surtout qu’il venait de dire qu’il m’aimait et ne voulait pas que notre histoire s’arrête alors il était où le problème ? Je ne comprenais vraiment pas et alors que je lui disais que je l’aimais assez bas, parce qu’avec toutes les horreurs que nous nous étions dites, c’était difficile de dire de tel mots, surtout lorsque je me rendais compte qu’il lui était facile de les balayés aussi facilement… Alors qu’il arrive près de moi et vint se placer de nouveau face à moi je baisse le regard. Pas par impolitesse, mais parce que j’assumais pas du tout mon état et que je n’avais pas envie de le regarder dans les yeux alors que j’avais honte de ne pas savoir me montrer aussi forte que lui. Alors qu’il parlait de mon choix parlant que ce dernier était fait sur un coup de tête, je n’étais pas d’accord avec lui et j’allais rebondir mais il m’en empêcha d’un geste de la main… Alors tout ceci était ma faute ? C’était ça que je devais comprendre ? Parce que je n’arrivais pas à être totalement heureuse avec l’absence de mes parents, il me pétait ce genre de plomb ? Et ça allait arriver souvent ? Et de quoi il s’excusait au juste ? De ne pas être capable de rompre ? Non mais encore heureux non ?

« De quoi es-tu désolé au juste ? » Demandais-je sans lui laisser vraiment le temps de répondre, remontant mon regard vers le sien, parce que je n’arrivais pas vraiment à m’adresser à une personne sans la regarder. « Théo c’est pas à toi de décider pour moi. Sauf si tu n’as plus envie d’être avec moi… Mais si moi j’ai envie d’être avec toi, pourquoi est-ce que tu te torture de cette manière ? Oui la séparation avec mes parents est dure, je ne vais pas le nier, oui je ne le vis pas bien. Mais tu… Tu n’y peux rien Théo, ce n’est en rien ta faute et je ne vais pas me forcer à tomber amoureuse de quelqu’un d’autre et nous rendre tous les deux malheureux pour leur faire plaisir. Tu dis que j’ai pris ma décision sur un coup de tête, je ne suis pas d’accord. Dans tous les cas, je perdais des personnes que j’aimais. J’avais donc le choix entre être malheureuse sans toi, ou être malheureuse avec toi, aucune des deux solutions n’est parfaite, mais j’étais certaine d’une chose, je ne voulais pas te perdre… Oui ça pourrait peut-être plus simple avec quelqu’un d’autre je ne sais pas, mais c’est pas quelqu’un d’autre que je veux, alors la partie de toi qui a envie d’être raisonnable et qui réfléchis beaucoup trop à ce qui pourrait être bien pour moi dans un autre monde, envoie-là bien chier, soit égoïste, parce que non bordel, je ne veux pas une aventure avec qui que ce soit d’autre que toi ! » Lâchais-je sans aucune animosité et sans savoir comment est-ce que je pouvais être plus clair que ça. Espérant que cette fois il veuille bien l’entendre, espérant qu’il ne vienne pas surenchérir… Moi aussi j’espérais que cela s’arrange avec mes parents, qu’ils acceptent finalement mon choix, notre choix et nous pardonne, parce que bien sûr que non je n’avais pas envie de passer ma vie sans eux, mais je ne voulais pas passer ma vie sans lui non plus.

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Mais qu’est ce qu’elle pouvait être chiante cette fille lorsqu’elle s’y mettait. Tu parles qu’elle était intimidée, rabaissée, humiliée, elle savait très bien ouvrir sa bouche pour l’emmerder au plus haut niveau. Le pire c’est qu’autant sur certains points, il était catégorique, elle avait tort, entièrement tort et il n’en démordrait pas, autant sur d’autres, il est vrai qu’elle avait raison de la ramener. Ce qui était encore plus détestable soit dit en passant et en plus il était persuadé, elle savait très bien qu’elle était dans le vrai, chieuse qu’elle était « Qu’est ce que tu peux être agaçante lorsque tu as raison. » Il fallait le dire et il était bien obligée de reconnaître la vérité tout de même « Tu as le droit d’être touchée. » Alors il le disait mais vu la tronche qu’il tirait, cela démontrait à la perfection que ça ne plaisait pas des masses à Théo tout ça. Néanmoins, il ne répondit pas vraiment à la question qui lui avait été posé quant à être touchée par une autre personne que la demoiselle Macmillan, bien sûr que si ça lui arrivait mais il était hors de question qu’il le dise… surtout lorsque la personne qu’il touchait et qui le touchait le plus souvent, il savait que Soledad en était légèrement – totalement – jalouse.

Cependant s’il reconnaissait ses torts, ce ne fut pas le cas de Sélénya ou alors, pire elle croyait vraiment ce qu’elle disait et c’était pire que tout. Il sentit son cœur se glacer, la fixant, silencieux tout d’un coup. Elle venait de le braquer totalement. Ce n’était pas vrai, il ne la rabaissait pas et elle est toujours son égale à ses yeux et qu’elle soit convaincue de l’inverse ça faisait mal. Il était tenté de lui dire que si elle n’était pas bien avec lui et que si elle se sentait tellement victimisée par son copain, la porte était grand ouverte, mais il ne dit rien de tout cela, se contentant de dire amer « Au moins les choses sont dites. »

Les choses ne faisaient que dégénérer aujourd’hui. Ça rappelait à Théo une certaine dispute avec Alcyone cet été et il se méfiait. Sélénya n’était en aucun cas sa sœur, elle n’avait jamais vécu avec lui pendant plus de dix ans, il n’y avait pas ce lien du sang entre eux. S’il allait trop loin avec elle, rien ne garantissait qu’ils arriveraient à se rabibocher. Il devait donc prendre sur lui et éviter de surenchérir quand bien même c’était presque une seconde nature de vouloir le dernier mot. Tout d’abord, il devait reconnaître qu’elle n’était pas une traînée, ce qu’il fit assez facilement, il ne l’avait jamais considéré comme telle. Sauf que voilà si lui un peu tard, il est vrai, essayait d’inverser, un peu la tendance, Sélénya semblait déterminer à le faire chier et répondit avec sarcasme. Il lui adressa un regard noir bien que se retenant de rétorquer quoi que ce soit, ne pas relancer les hostilités, il ne fallait pas. En revanche, il parla bien du fait qu’elle aussi faisait des insinuations bidon sur des choses qu’il n’avait pas dites. Evidemment, il fallait qu’elle arrive à mettre des mots sur des silences, c’était son super pouvoir et bah il craignait de fou d’après Théo « Je ne me suis pas servi de ton passé contre toi, je me suis servi de ton passé pour illustrer mes craintes. » Elle exagérait et il n’était pas certain d’être le meilleur pour apaiser la situation loin de là, surtout lorsqu’il était gonflé par elle « Très bien tu n’es pas irrespectueuse, tu n’es pas une menteuse et tu n’es pas infidèle. » de ce qu’il pouvait constater en tout cas. Voilà comme ça elle arrêterait d’insinuer quoi que ce soit et il coupait court à ses reproches de merde comme quoi il n’avait rien nié.

Pas simple de croire plus ce qu’elle disait, que ce qu’il pensait avoir vu. Se pourrait-il que cette crainte qu’il avait lui joue des tours ? Il n’en savait rien mais bon s’il disait juste avant que sa copine n’était pas une menteuse, il était bien obligé de la croire. Ce qui voulait dire au passage, qu’il avait peut être un peu potentiellement foutu la merde pour rien. Quoi qu’au moins, il savait qu’il humiliait sa copine et qu’il la rabaissait, c’était peut-être utile, douloureux, mais utile.
Ce n’était pas le sujet, là, il fallait qu’il lui explique que tout avait changé depuis janvier, non pas que ses sentiments étaient moins forts, juste que ce couple qu’il pensait si important pour l’un, comme pour l’autre était finalement une descente aux enfers pour Sélénya et que le seul responsable, c’était lui. Bien sûr que ce qu’elle disait était l’echo de ses pensées, oui c’était tout à fait normal de ne pas vouloir que l’autre s’en aille et que ça ferait mal. Elle posa la question à laquelle, il n’avait pas forcément de réponse, il se posait la même question tous les jours. Pourquoi le meilleur ça ne serait pas lui au final ? D’accord aujourd’hui ce n’était peut-être pas un modèle mais en règle générale, il était quand même potable. Il haussa les épaules donc, il n’en savait rien, comprenait ce qu’on lui reprochait, vraiment il en avait conscience mais dans un même temps, il avait toujours essayé de faire au mieux avec Sélénya. Ce qu’il savait en revanche, c’est qu’elle était triste.

Il vint rejoindre sa copine qui essayait de se faire la malle une vraie macmillan celle là et qui ne voulait plus le regarder. Ce n’était pas tellement grave, il allait parler malgré tout, lui expliquer que si ça n’allait pas pour elle, ça déteignait forcément sur lui, qu’il voyait sa copine ne pas être heureuse et qu’il n’était pas facile d’être le témoin sans pouvoir lui venir en aide là où avant, il était utile et qu’il arrivait à trouver les leviers pour aider son amie. C’était même pire que ça, il était le problème, si lui disparaissait de l’équation, Sélénya serait tranquille mais que ce constat faisait mal lorsque ses sentiments à lui à son égard étaient si forts. Alors qu’il venait de terminer, elle lui demanda de quoi il était désolé et s’il ouvrit la bouche pour lui répondre, elle planta son regard plein de tristesse dans le sien, le prenant de vitesse pour répondre.
Les premiers mots le mirent déjà dans le mal, ce n’est pas ce qu’il faisait, il ne décidait pas pour elle ou alors si elle le voyait ainsi, ce n’était pas ce que lui voulait. Elle était sérieuse avec sa question ? Oh non mais la fille pleine d’humour, qu’elle ose lui dire que dans le cas contraire, elle ne se torturait pas si son copain souffrait de l’absence de ses parents par sa faute. Il roula des yeux lorsqu’elle prétendit l’inverse justement, elle se mentait à elle-même, si elle ne sortait pas avec lui, s’il n’avait pas eu la bêtise de croire que tout irait bien, les choses auraient été totalement différentes et elle n’aurait pas perdu ses parents. Il voulait qu’elle se rabiboche avec eux, elle n’aurait pas dû avoir à choisir entre sa famille et lui, ça n’était pas juste pour elle. Une fois qu’elle termina ses dires, il la prit dans ses bras, la ramenant contre lui pour poser son front contre le sien. « Pour répondre à ta question, je suis désolé de t’avoir entraîné dans tout cela et de t’avoir fait de la peine. » Il resta contre elle un moment, silencieux, réfléchissant à tout ceci avant de dire « Il y a une troisième option. Je ne dis pas qu’elle est parfaite mais peut être que tu pourrais aller voir tes parents. Je sais, tu leur en veux de ne pas te laisser vivre ta vie avec la personne que tu as choisi mais je crains que pour les choses s’arrangent entre eux et toi, tu doives leur parler. » Il attrapa la main de sa copine entre ses doigts, jouant avec son pouce sur la peau de la demoiselle « Je ne dis pas que je ne suis pas terrifié à l’idée de te perdre mais je veux que tu sois heureuse et il faut que tu leur fasses comprendre que pour toi être heureuse ça signifie être avec moi. » Il esquissa un sourire un peu moqueur « Pour le moment en tout cas. » Il déposa un baiser sur sa joue, sentant qu’il allait falloir la convaincre… mais bon ça n’était pas grave ils avaient tous l’après midi pour cela.


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Théoly XIV

« Mars 2020 »
Agaçante quand j’avais raison ! Ah ça c’était la meilleure…  Il me faisait des reproches qui ne tenait pas debout et derrière il me reprochait d’avoir raison ? J’avais envie de dire que lui était agaçant tout court, mais je me retenais d’en rajouter une couche tandis qu’il reconnaissait que j’avais le droit d’être touchée. Bien ! Enfin ! Bien sûr il ne s’agissait pas la d’être touchée avec arrière-pensées, mais des gens qui vous touche ne serait-ce qu’une ou deux secondes comme ça avait été le cas, ça arrivait souvent à tout le monde et même si Théo n’aimait pas cela, se qui se voyait comme le nez au milieu de la figure, je ne pouvais pas forcément l’éviter, je pouvais faire attention certes, mais je cela arriverais certainement encore et il ne pouvait pas me rendre responsable de cela, comme moi je ne devais pas lui en vouloir si ça arrivait. Quand bien même nous étions deux personnes jalouses et que forcément ça ne plaisait ni à l’un, ni à l’autre. La seule différence c’est qu’à l’inverse je n’agissais pas comme lui, quitte à exprimer les craintes mais je n’insinuais rien et lui faisait confiance. Et quand au fait d’être rabaissée et humiliée, je ne comptais pas me laisser faire, je ne disais pas qu’il m’intimidait ou que j’avais peur de lui loin de là, juste que là ses propos et son comportement l’était ! Chose qu’il ne voulait apparemment pas entendre puisqu’il se ferma annonçant que les choses étaient dites. Seulement ça ne s’arrêtait pas là non et je n’étais pas en reste en même temps maintenant que j’étais bien énervée difficile de redescendre en pression et puis je n’allais quand même pas le laisser m’accuser de cette façon et dire ensuite que ce n’était rien, pas après tout ce qu’il venait de dire. Le souci c’était que j’avais cette crainte au fond de moi qu’on aille trop loin et que tout se casse la figure pour une simple main posée sur mon bras… Et en plus d’avoir perdue ma famille, je ne voulais pas le perdre lui. Mais si Théo commençait à vouloir apaiser les choses, j’avais encore malheureusement encore un peu trop de colère pour pouvoir prendre la même direction que lui, répondant avec sarcasme lorsqu’il reconnaissait que je n’étais pas une trainée, en même temps c’était quand problématique s’il en venait à devoir reconnaitre ce genre chose non ? J’ignorais son regard noir, en cet instant c’était le cadet de mes soucis et ce n’était pas ce qui allait me faire taire. Et s’il insinuait que moi aussi je faisais des insinuations bidons je lui rappelais alors qu’il n’avait rien fait pour aider et me faire croire le contraire !

« Sauf que ce n’est pas juste ! » Répondais-je alors quand il me disait qu’il s’était seulement servi de mon passé pour illustrer ses craintes. « Je ne peux pas effacer d’un claquement de doigt ce que j’ai été, je ne peux pas revenir en arrière. Je ne me suis jamais comportée de cette façon-là avec toi, alors pourquoi devrais-je payer toute ma vie, ma façon d’agir lorsque j’étais plus jeune ? » Et puis merde en quoi c’était mal ? J’étais jeune justement, j’expérimentais la vie. La maintenant c’était lui que j’aimais, c’était lui que je voulais et alors que je lui démontrais qu’il n’avait rien fait pour nié les accusations que j’avais énuméré, sa réponse me fis soupirer… Oui alors dis comme ça, c’est fou mais c’était pas ce qui paraissait le plus sincère, je ne voulais pas qu’il le dise parce que c’était ce que j’avais eu envie d’entendre et que clairement ça le gonflait, j’aurais juste aimer que ce soit instinctif… « Laisse tomber si tu te forces ça sert à rien. » Glissais-je sur un ton las. Pire s’en était encore plus blessant. Je rebondissais sur ses paroles afin d’affirmer qu’il n’avait rien interrompu du tout une énième fois sans grand espoir que cela change quelque chose, d’ailleurs il ne répondait rien, en même temps à forcer la discussion tournait un peu en rond n’est-ce pas ? On en arrivait donc au fond du problème à ce qui se passait durant des mois, comprenant donc qu’au fond c’était ma faute si nous en arrivions là parce que je ne vivais pas très bien la séparation avec mes parents ? Devais-je m’excuser de ne pas me sentir totalement heureuse ? Cela ne voulait pas dire que je n’étais pas bien avec lui… Et alors que je lui demandais en quoi le meilleur pour moi ce ne serait pas lui, la seule réponse que j’obtenais ce fut un simple hochement d’épaule. Super on allait aller loin comme ça… Nous étions ensemble depuis onze mois désormais, il allait falloir commencer à arrêter de penser qu’il n’était pas celui qu’il me fallait, notre histoire n’aurait pas durée si ça avait été le cas non ? Et notre amour aurait peut-être commencé à décliner ?

Théo finissait par venir vers moi et si quelques instants plus tôt je lui avais demandé de venir me dire les choses en face, là j’aurais préféré qu’il ne le fasse pas. Tout simplement parce que je n’arrivais plus à retenir mes larmes et que j’avais juste envie d’aller me cacher dans un trou de souris pendant les heures qui suivent… J’écoutais ses paroles qui déjà étaient plus calme que les mots que nous échangions tout à l’heure et je faisais de mon mieux pour lui faire comprendre qu’il n’y avait pas de bon choix, que ce n’était pas parce que j’aurais choisi mes parents que j’irais mieux et que merde je voulais pas qu’il se dise que je serais mieux sans lui, je voulais qu’il soit égoïste, je voulais qu’il me garde… Ce qu’il pensait je n’en savais rien, juste que son regard était tout de même expressif puisqu’il roula même des yeux me faisant comprendre par la même occasion qu’il n’était pas d’accord avec ce que je disais… Pourtant une fois que j’eu finis de parler, il ne rebondissait pas pour me contredire et il fit quelque chose qui me surpris en me prenant dans ses bras, pas que je n’étais pas habituée, mais clairement après une dispute je ne m’attendais pas à un instant de douceur, quand bien même il venait de dire qu’il était désolé. Si je n’opposais pas la moindre résistance, me laissant aller contre lui, je restais néanmoins distante, voulant garder le peu de dignité qui me restait et de ne pas trop m’effondrer dans ses bras… Chose qui était difficile, parce que son contact me consolait instantanément et que me corps se sentant en sécurité avait juste envie de lâcher prise, ce qui faisait que je tremblais encore plus et que j’avais du mal à retenir les sanglots qui menaçait d’exploser. Je restais donc silencieuse tandis qu’il précisait de ce pour quoi il était désolé. Alors que le silence c’était installer parce que je n’étais pas en état de répondre quoique ce soit et que j’allais finalement me défaire de ses bras pour me réfugier dans la salle de bain où je pourrais certainement me rafraichir et revenir un peu plus sereine, ce fut au même moment qu’il reprenait la parole. J’écoutais sans rien dire. Allez voir mes parents, bien sûr que j’y avais déjà pensée, plus d’une fois, ce n’était pas parce que je leur en voulais que je n’y allais pas, j’avais seulement peur de leur réaction. Peur qu’ils me claquent la porte au nez ou qu’au contraire ils en profitent pour m’empêcher de le revoir… Peur de me disputer, peur de faire encore plus de mal que c’était déjà le cas… Lorsque ses doigts viennent trouver les miens, je les sers en retour, heureuse de sentir que ce contact me faisait toujours autant de bien.

« Et s’ils n’écoutent pas ? » Demandais-je alors une fois qu’il eut fini de parler et s’il avait d’être d’humeur un peu plus moqueuse, ce n’était pas du tout mon cas. En revanche ses lèvres sur ma joue me réchauffait le cœur, même si ma joue devait être humide une fois de plus… « S’ils me posent un ultimatum ? Ou pire s’ils n’en posent pas mais m’interdise d’être avec toi ? S’ils ne veulent même pas m’ouvrir la porte ? Si je les ai déçus, si… » Oh la liste était certainement encore longue mais un sanglot m’empêcha de prononcer un mot de plus, bon clairement je ne pouvais pas continuer la discussion dans cet état là… « Pardon, il faut que j’aille… Me rafraichir. » Dis-je en butant sur les mots en me défaisant de ses bras avec du mal. Non parce que là, la dispute suivis de cette discussion je n’allais pas être capable de m’exprimer encore longtemps. Je quittais donc ses bras à regret et prenais la direction des escaliers, m’arrêtant devant ces derniers le temps de glisser « Moi aussi je suis désolé. » Avant de reprendre mon chemin jusqu’à l’étage, laissant la porte de la salle de bain ouverte, je n’osais même pas me regarder et avant de faire quoique ce soit je prenais un mouchoir pour pouvoir enfin respirer. Puis ensuite je faisais couler l’eau du robinet prenant cette dernière entre mes mains et passait de l’eau sur mon visage. Je recommençais plusieurs fois avant que ça ne commence à me faire du bien et prenais une serviette pour éponger mon visage, laissant ce dernier contre le tissu un instant prenant soin d’inspirer profondément pour reprendre le contrôle de mes émotions. Aucune idée de combien temps je restais ainsi, mais je veillais à ce que les sanglots ne repartent pas de plus belle… Puis lorsque je sentais être plus stable, je reposais la serviette sur le meuble prenant le temps de me regarder un instant. Evidemment il ne fallait pas s’attendre à des miracles, mes yeux étaient bouffis, rouges, le nez aussi, mais au moins je ne pleurais plus. Me sentant un peu moins minable, je prenais donc la décision de retourner auprès de Théo, je ne voulais pas qu’il pense que je ne voulais pas lui parler. J’éteignais donc la lumière, m’apprêtant à sortir de la pièce dans l’intention de le rejoindre en bas ou dans une autre pièce si jamais il avait bougé entre temps…

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Jeu 10 Déc - 22:45
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Ce n’était pas juste ? Non mais elle s’entendait la Macmillan, c’était juste pour elle de dire de son copain qu’il l’humiliait ? Théo retint difficilement une remarque acerbe à son égard. Ce qui n’empêche pas Sélénya de lui faire des reproches. Il se contenait, elle lui laissait des boulevards pour qu’il s’engouffre et lui rentre dedans mais il n’en fit rien, se contentant finalement de lui dire « Sélénya, ça suffit, tu ne payes rien du tout ! Tu es là, je suis l et si j’avais eu l’intention de te faire payer toute ta vie ton passé, je ne t’aurais jamais embrassé, je ne serais pas sorti avec toi et nous n’aurions jamais couché ensemble ! » Ce qui était probablement légèrement faux d’ailleurs, aurait-il seulement réussi à se tenir à distance, quand bien même elle avait un passé qui le dérangeait réellement. Mais ça n’était pas le cas, il se fichait – presque- de son passé, il ne pouvait pas lui reprocher d’avoir eu une vie avant lui puisque de l’autre côté, c’était exactement la même chose, mais malgré tout, il avait douté. Cela n’avait aucun rapport avec son passé, il aurait douté peu importe le passé, n’appréciait pas du tout qu’un type touche sa copine et ça ne changerait probablement jamais.

Déterminé – ou obligé par sa rpgiste – à faire des efforts, Théo, dans sa grande bonté reconnut qu’elle n’était ce qu’elle avait elle-même insinué, soi-disant qu’il pensait ainsi. Est-ce que pour autant Sélénya fut satisfaite ? PAS DU TOUT ! Mais bordel quelle emmerdeuse, est ce que réellement c’était possible de faire pire j’ai Grigri qui hoche la tête et qui dit oui oui Kiara est mille fois pire… merci Grigri de ta participation. Là encore, Théo se retint de l’envoyer bouler quand bien même il la trouvait excessivement chiante et que de toute façon, elle avait décidé de tout prendre mal. Non mais c’est simple, à l’entendre Sélénya était une victime et son mec avec tous les défauts de l’univers, ce qui faisait tout de même une sacrée liste et c’était vraiment à se demander la raison pour laquelle elle était ici, si ce n’est pour le cul. D’accord, il était un peu de mauvaise foi lui aussi, il faut dire qu’il était déjà bien grognon et qu’alors qu’il faisait l’effort de faire le premier pas vers elle, elle restait dans l’optique de le faire chier.

Pourtant, signe de l’affection immense qu’il portait à sa copine, il fit l’effort immense de revenir à sa hauteur quand bien même il n’était pas certain que ça soit la chose à faire. D’ailleurs c’était un peu compliqué, il sentit presque immédiatement qu’elle n’avait pas envie d’être touchée… ah bah que voulez-vous, on avait pas tous la chance d’être un merveilleux camarade de classe qui peut toucher Sélénya. Oui ça le gavait, oui il avait envie de lui demander si elle avait la sensation d’être humilié là mais sachant que ça serait contreproductif de jeter de l’huile sur le feu, Théo n’en fit rien, se contentant de lui parler et d’essayer de mettre des mots sur ce qui n’allait pas et de donner des axes d’améliorations et des pistes pour une solution durable. Il n’avait pas la moindre idée de si ça allait ou non s’améliorer mais dans tous les cas, il fallait que ça change. Il la regarda tandis qu’elle posait sa première question mettant quelques secondes avant de dire « Ils écouteront. » Attention, il ne disait pas là qu’il y aurait dialogue, probablement qu’il n’y en aurait pas d’ailleurs mais ce n’est pas pour autant qu’ils n’écouteraient pas et en reparleraient certainement entre eux plus tard. Sa crainte ne s’arrêtait pas au fait de ne pas être écouté. Il ne savait pas comment lui expliquer les choses, l’ultimatum, il ne voyait pas une seule seconde comment les parents de Sély auraient pu sérieusement l’envisager. Elle était partie de chez elle pour venir ici en moins d’une heure, l’ultimatum, en toute logique la ferait partir une nouvelle fois de chez ses parents à moins que Théo soit ultra arrogant et que, parce qu’il voulait que si ultimatum il y ait, elle revienne ici sans la moindre hésitation, ça n’était pas forcément du goût de Sélénya qui, cette fois hésiterait un peu plus que la première parce qu’elle aurait toutes les cartes en mains et qu’elle ne serait pas prise au dépourvue. Pour l’interdiction en revanche, il répondit sans attendre « Je ne crois pas qu’on ait eu  besoin de l’autorisation de quiconque pour se mettre ensemble, on m’a interdit de t’approcher, pas pour autant que je leur obéis. » Et s’il ne le dit pas ouvertement, le sous-entendu était là, est ce que sous prétexte qu’on t’interdise de me voir tu vas me quitter alors que moi je ne l’ai pas fait ? Pour ce qui était de ses craintes plus personnelle, Théo ne s’inquiétait pas tant que ça, à aucun moment aux yeux de ses parents Sélénya était mal vue. Elle était leur enfant et l’amour qu’ils éprouvaient à son égard en s’était pas tari, ils lui ouvriraient. La seule personne à qui ils en voulaient et sur qui les reproches étaient faits, c’était Théo, elle n’avait pas à s’en faire, elle passait pour la fille manipulée, endoctrinée même mais pour le problème. Quant à la déception, qu’elle ne s’inquiète pas, elle était loin, très loin d’être une déception. Tout cela, il s’apprêtait à le lui dire sauf qu’elle s’écarte de lui pour… aller se rafraichir ? Sérieusement ? Une excuse bidon à n’en pas douter. Théo ne se voyait pas la retenir contre son gré, alors il la laissa fuir, la regardant partir, perturbé par cela d’ailleurs.

A quoi s’attendait-il. Oh bah pas à passer l’après-midi tout seul en fait. Super, ils étaient dans la même demeure mais Sélénya trouvait le moyen de faire on ne sait trop quoi, se rafraichir mon cul, ça ne prenait pas vingt minutes de se rafraichir, si ? Du coup, Théo finit par au moins s’asseoir sur le canapé. Sûrement qu’en temps normal, il serait allé la voir parce qu’il avait bien conscience que par sa faute, elle n’allait pas ultra bien mais pas aujourd’hui. Pour peu que derrière elle lui sorte qu’il était humiliant à la suivre partout et à ne pas la laisser vivre, merci, il passait son tour. Après ce qui fut une véritable éternité, les pas de Sélénya se firent entendre dans les escaliers et il demanda « Tu veux rentrer à l’université où tu dors ici ? » Est-ce qu’il devait préciser que si elle voulait dormir ici mais dans une autre chambre que celle de Théo c’était possible aussi… surtout depuis qu’Alcyone ne vivait plus ici. Il prit la décision de ne rien dire partant du principe que sa copine savait très bien qu’elle faisait ce qu’elle voulait, qu’il n’était pas tant un tortionnaire que cela.



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Sélénya Macmillan
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Ven 11 Déc - 17:03
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« Mars 2020 »
Si je ne payais rien alors pourquoi est-ce qu’il avait remis ça sur la table ? S’il l’avait dit c’était qu’il le pensait non ? Et s’il le pensait c’était bien parce qu’apparemment mon passé le dérangeait, alors pas au point de ne pas être avec moi ou de ne pas coucher avec moi comme il semblait bien vouloir me le rappeler. N’empêche que c’était cet exemple qu’il avait utilisé et pas un autre. Alors il était bien gentil avec son Sélénya, ça suffit parce que je n’inventais rien, peut-être qu’encore une fois je sautais aux conclusions je voulais bien l’admettre mais c’était lui qui avait rebondis là-dessus en particulier. « Alors ne t’en sers pas lorsque ça t’arrange. » Répondais-je simplement. Lassée, blessée, fatiguée de cette dispute qui paraissait ne pas avoir de fin. Et même si lui semblait vouloir apaiser les choses, il avait été beaucoup trop loin pour que je me calme d’un claquement de doigt juste parce que monsieur estimait que c’était fini. Si encore il m’avait accusé contre des choses vraies, je me serais certainement confondue en excuse, mais là, j’étais dans mon droit, je n’avais rien fait de mal et je n’allais pas me laisser faire. Ceci dit je n’étais pas idiote non plus et mon couple j’y tenais, donc lorsque vraiment les choses commençaient à se calmer et que j’avais dit ce que j’avais à dire, je me calmais à mon tour et si j’appréciais ses bras autour de moi, j’avais d’abord besoin de m’isoler pour calmer l’état dans lequel j’étais ne supportant pas de paraitre si faible devant lui. Ce qui faisait que je n’arrivais pas à totalement me laisser aller et alors que la conversation tournait vers mes parents, à se demander comment nous en arrivions là, j’exprimais mes craintes… Si j’avais peur qu’ils ne m’écoutent même pas, Théo m’assurait le contraire. Comment ? Pourquoi était-il certains qu’ils écouteront ? J’aurais aimé poser la question mais je n’étais pas en état de pouvoir aligner plusieurs phrases à la suite sans m’effondrer surtout sur un sujet aussi sensible que celui de mes parents. Alors que j’exprimais aussi la crainte qu’ils m’interdisent de le revoir, Théo n’était pas non plus d’accord… Cela avait l’air d’être le thème de la journée de toute façon, n’être d’accord sur rien… Je comprenais néanmoins sa réponse, ce n’était pas ce que j’avais voulu dire, bien sûr que s’ils m’interdisaient seulement de le voir, leur interdiction ils pouvaient se la mettre ou je pensais, ce que je craignais, c’était qu’on ne me laisse pas le choix et que cette fois je n’ai pas le temps de réagir aussi rapidement que la première fois…

« Et si on m’empêche de revenir ? » Demandais-je simplement d’une petite voix pour qu’il comprenne un peu plus ce que je voulais dire. Cela pouvait certainement paraitre absurde, mais je n’oubliais pas que lorsque j’avais voulu sortir pour rejoindre Théo à l’extérieur le jour où tout a explosé, la porte était fermée m’empêchant de faire ce que je voulais… Et il s’agissait bien de mes parents j’en étais consciente, mais de quoi étaient-ils capables par amour ? De plus il ne fallait pas oublier que j’avais été séquestrer pendant deux ans, ce genre de choses laisse des traces, j’aurais probablement toujours peur de ce genre de choses… Lorsque j’eus finalement fini de parler, Théo ne rebondissait pas tout de suite sur le reste de mes paroles et c’est à ce moment-là que je lui demandais de m’excuser pour aller me rafraichir et surtout me donner une meilleure tête, être plus présentable et un peu plus… Capable de suivre une conversation sans être secouée de sanglots et parce que je savais qu’il n’aimait pas m’embrasser lorsque je pleurais alors vue la situation sans doute qu’il ne m’embrasserait pas, mais je n’arrivais pas à m’enlever cette idée de la tête alors il fallait que je fasse quelque chose. Je m’étais tout de même excusée à mon tour avant de partir à l’étage, direction à la salle de bain. J’y restais un moment, mais je ne saurais dire combien de temps en réalité. Le temps dont j’avais besoin pour me reprendre et pouvoir contenir mes larmes sans craquer au bout de quelques secondes… Lorsque je me sentais prête et mieux mentalement je sortais donc de la salle de bain, parce que je n’étais pas désireuse de le laisser tout seul, ça n’avait pas été bon but, j’en avais juste eu besoin. Alors que je descendais les marches pour le rejoindre, je m’arrêtais net à sa question. Quoi ? Le simple fait qu’il ait besoin de poser cette question me fit du mal intérieurement, on en était là ? Je réfléchissais un instant à sa question, me disant que si c’était pour que le reste de la journée ressemblent à notre dispute, il était clairement préférable que je rentre… Mais je savais que si on faisait ça alors je serais dévastée… Et lui ? Voulait-il au moins que je reste ? Je ne voulais pas lui imposer quoi que ce soit de plus, il avait tu au lieu de on cela voulait dire quoi ? Que si je restais il ne restait pas me laissant seule ici ? Restée seule à l’université ou à la maison, c’était ça mon choix ? Réfléchissant encore un peu, ne voulant pas sauter aux conclusions comme il avait su me le dire, je finissais de descendre les escaliers avant de dire quoique ce soit.

« Pourquoi ? » Demandais-je d’une voix faible avant d’ajouter. « Tu... Tu ne restes pas ? » Ajoutais-je en butant sur le premier mot tant cette simple idée m’était douloureuse. J’avançais vers lui qui était finalement installé sur le canapé, continuant sur ma lancée. « Je… Ne voulais pas partir, mais si toi tu t'en vas… J'ai pas envie d'y rester seule... » Pas parce que je ne m’y sentais pas bien, mais parce que rester là à me ressasser notre dispute tout en ayant la sensation qu’il m’abandonnait, très peu pour moi. J’arrivais près de lui, mes yeux se posent sur la place à ses côtés, puis sur ses genoux et j’hésites, sans savoir vraiment ce que je devais faire. Les choses semblaient s’être calmées, il m’avait lui-même pris dans ses bras, pourtant cette question qu’il avait posée me faisait douter et j’avais cette peur d’être rejetée. Peur idiote n’est-ce pas ? Pourtant avant aujourd’hui si on m’avait dit qu’on aurait une telle dispute j’aurais répondu également que c’était idiot… Alors à présent qu’est-ce qui était idiot et qu’est-ce qui ne l’était pas ? Mon regard croise le sien et timidement je m’avance me disant que s’il n’avait pas envie de m’avoir sur ses genoux il saurait me le faire comprendre n’est-ce pas ? Quand bien même ce serait douloureux, je respecterais son choix. Sans aucune barrière de sa part je m’installe alors sur lui, comme nous en avions souvent l’habitude. A défaut de le regarder parce que je ne savais pas quoi vraiment dire que je ne voulais pas que ça devienne gênant, je pose ma tête contre son épaule, me recroquevillant contre lui.

« Et toi ? Tu préférais que je rentre ? » Demandais-je dans un murmure me disant que s’il m’avait laissé le choix c’était qu’il voulait bien que je reste non ? Mais je voulais en être certaine tout en me disant que si la réponse à cette question était positive je n’arriverais jamais à l’encaisser. Mais je ne ferais pas passer mon bien être, mes envies avant les siennes…

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Un long soupir répondit aux propos de la Macmillan qui reprenait son copain. Ah elle était vraiment incroyable comme fille. Il ne s’était servi de rien du tout, ne faisant que constater quelque chose qu’il savait, ça ne l’arrangeait pas le moins du monde, c’était un fait et il avait juste mentionné un fait mais il faut croire que de toute façon, elle avait décidé de le faire chier aujourd’hui alors qu’à la base la seule chose qu’elle aurait dû faire, c’est s’écarter quand ce type l’avait touché. S’il avait été un peu plus fourbe, il l’aurait tenté l’expérience en miroir, se serait laissé toucher par une de ses collègues pour voir comment Sélénya réagissait mais, le risque en faisant cela c’était que son couple bâte de l’aile et il ne ne voulait pas cela. Sans parler du fait que faire cela, accepter que quelqu’un le touche  dans le seul but de faire chier Sélénya, ce serait malsain et quelque part, il serait certainement le plus mal à l’aise des deux parce qu’il aurait l’impression de tromper sa copine. Non, il était tout bonnement hors de question qu’il fasse cela, quand bien même, elle le gonflait.

Au fil des minutes qui s’écoulaient, les tensions s’apaisèrent, un peu. Débuta alors le sujet parents de Sélénya et si Théo ne répondait pas à tout à ce sujet, visiblement, il arriva à dire bien assez. Déjà parce qu’elle lui posa une question qui le mit en échec et ensuite parce qu’elle se tira, enfin à moitié puisqu’elle était encore dans la maison. Parlons tout d’abord de l’échec, il avait pensé uniquement au fait qu’ils lui interdisent verbalement de venir. Pas une seconde il s’était dit qu’ils pouvaient lui interdire physiquement et c’est fou mais cette idée le stressa. Au-delà du fait que les parents de Sélénya puissent la contraindre à ne pas voir son copain, quand bien même, elle était adulte du point de vue de Théo – mais il était partial, c’était sa copine, forcément qu’il voulait qu’on la laisse vivre sa vie puisque sa vie était avec lui. Il y avait une autre dimension à cela, ce serait la garder captive, contre son gré et il savait très bien que Sélénya avait beau faire des progrès, l’enfermer réveillerait certainement de vieux démons et il ne pouvait s’empêcher de penser que ça serait sa faute à lui. Mais alors quoi, elle devait souffrir toute sa vie du manque de ses parents ? Ou devait-il la laisser tomber comme une vieille chaussette, quand bien même ça les faisait souffrir tous les deux pour ne pas qu’elle ait à souffrir à cause de ses parents, de son amour pour lui et des choix qu’elle pouvait faire. Il n’en savait rien et ne voulait pas la perdre non plus. Est-ce qu’il devait lui proposer de faire semblant de ne plus être ensemble pour qu’elle puisse être tranquille ? Mais ça voulait aussi dire revenir en arrière et il ne voulait pas vivre ainsi toute leur vie. La au moins ils pouvaient rester ensemble… Ou pas puisqu’elle se tirait on ne sait où, le laissant seul, frustré et ne sachant pas quelle solution fournir à sa copine.

Le problème en plus d’être tout seul, c’est qu’il ressassait, essayait de trouver des solutions, de se dire que peut être ils avaient mal agi, ou plutôt puisque ça c’était une certitude aux yeux des Macmillan, peut être qu’ils y étaient allés trop brutalement. Dans tout les cas, elle en payait le prix fort et il n’avait pas envie de lui faire subir cela. Et il y avait la dispute aussi, dispute du jour, ils n’en avaient pas tant que ça des disputes, ça arrivait bien sûr, comme dans tous les couples mais c’était la première fois qu’elle le laissait en plan. Alors déjà, il pouvait s’estimer heureux, elle n’avait pas quitter les lieux, mais avait elle pour autant envie de rester ici ? Il n’en savait rien et lui posa la question dès qu’elle revint.
Sa réponse fut une question, comment ça pourquoi ? Parce qu’il ne prenait pas les décisions pour elle contrairement à ce qu’elle semblait penser, son avis avait toujours compter et il compterait toujours. Il fronça les sourcils en entendant la question suivante, ne répondant pas automatiquement parce que ça le surprenait un peu ce genre de questions. Bien sûr que si il restait ici, enfin il n’avait pas l’intention de retourner au château alors qu’il pouvait passer une nuit chez lui… avec elle au départ. Elle reprit la parole pour répondre – enfin – à  sa question et il retint un soupir, de soulagement celui-là, elle voulait bien rester. Plutôt que de la laisser s’inventer une vie, mais au moins le bon côté des choses c’est que même si ça ne l’intéressait pas – ce qu’il pouvait comprendre – elle était capable d’envisager le fait de pouvoir rester chez eux toute seule. Alors oui, ça n’était pas l’éclate, nous sommes bien d’accord, mieux valait il être deux mais dans tout les cas… elle imaginait cela donc avait parfaitement conscience qu’elle était chez elle ici et ma foi, c’était un très bon point pour Théo qui avait au moins la sensation d’avoir réussi à la mettre à l’aise… avant aujourd’hui bien entendu « Je ne pars pas Sélénya. »

Lorsqu’elle le rejoignit, il la regarda faire, étrange manège que celui de Sélénya aujourd’hui. Qu’est ce qu’elle faisait au juste, est ce que c’était un message pas ultra clair qu’elle lui lançait l’air de dire tu prends toute la place sur le canapé bouge de là ? Si c’était que ça, il voulait bien se décaler, enfin elle avait aussi le droit de lui demander gentiment mais bon, ça n’était pas le moment de se vexer pour rien. Avant qu’il n’ait eu le temps de bouger, il sentit ENFIN le regard de Sélénya croiser le sien, la regarda sans un mot avant de la voir venir à lui avant de prendre la décision de venir sur lui. Bien sûr que Théo la laissa faire et une fois qu’elle eut cessé de bouger, il passa ses bras autour d’elle, la gardant contre lui, pensif.

S’il s’attendait à cette question, il eut un petit rire, un brin nerveux, il faut l’admettre. Ah oui non mais si elle réfléchissait comme ça, ils n’étaient pas sortis de l’auberge. Autant mettre les choses au clair dès le départ « Non, je ne préfère pas que tu rentres, je veux dormir avec toi. » Il fit une pause avant d’en dire même plus à ce sujet « Quoi que je ne veux pas faire que dormir avec toi, je veux que demain matin quand je serais dans cette foutue infirmerie, crevé, comme à chaque fois mais pourquoi j’ai fait ça. » S’il se disait cela effectivement, il devait aussi admettre « Idée qui disparaît dans les méandres de mon esprit lorsque je suis dans un lit avec toi étonnamment, je dirais bien que c’est de ta faute, mais est ce que tu dois vraiment te sentir coupable de m’attirer, je ne pense pas. » Il caressa doucement le dos de sa copine avant de demander timidement « Est-ce que tu veux qu’on reprenne le sujet parents Macmillan ou est ce que tu veux le remettre à plus tard et que je te fiche la paix pour aujourd’hui ? »



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Sélénya Macmillan
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Dim 13 Déc - 17:11
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Théoly XIV

« Mars 2020 »
Il ne partait pas, c’était déjà ça n’est-ce pas ? Donc lorsqu’il m’avait posé la question de savoir si je restais ici ou non il y avait bien la possibilité qu’on reste ensemble ? Cette idée me rassurait et me soulageait également, me poussant me décider à venir vers lui ne sachant pas trop si je pouvais venir sur ses genoux ou s’il préférait que je prenne la place à côté de lui, mais dans son regard je ne voyais aucune intention de me repousser alors j’avais doucement pris mon courage à deux mains, consciente qu’il avait fait des efforts pour que la situation s’apaise entre nous et que ce n’était pas toujours à lui de faire un pas vers l’autre. C’est donc dans cette idée que je venais m’installer sur ses genoux prenant la place qui était souvent la mienne lorsqu’on s’installait ensemble de cette façon, même si j’étais un peu plus recroquevillée contre lui que d’habitude, comme si j’avais ce besoin de me fondre en lui après tout ça, sentir que rien n’avait changé et ne changerait jamais. Je respirais pleinement lorsque je sentis ses bras m’entourer ayant juste envie de le serrer contre moi en retour. Lorsque j’ose finalement poser ma question, à savoir si lui préférait que je rentre, je ne m’attendais pas à ce qu’il se mette à rire, je ne comprenais pas ce qu’il y avait de drôle, fronçant mes sourcils, j’allais me vexer lorsqu’il me répondait que ce n’était pas le cas. Le meilleur de sa phrase fut la seconde partie, il voulait dormir avec moi. Je me serais un peu plus contre lui mettant mon front contre son cou, oh ça moi aussi je voulais dormir avec lui. Et cela me faisait du bien de constater qu’après tout ça il en avait tout autant besoin que moi que ça restait ce qu’il désirait malgré tout. La suite en revanche m’arrachais un sourire timide et même quelques rougissements pour le coup. Oh moi je ne regrettais aucune de ces nuits passées en sa compagnie combien même le levé est dur le lendemain, d’ailleurs on pouvait toujours compter sur l’autre pour se motiver et tenir le coup et je savais que Théo ne regrettait pas non plus, sinon j’aurais pu me sentir vexée par ses propos mais je savais bien que ce n’était pas vraiment le cas.

« Je ne vois pas ce que tu veux dire. » Répondais-je dans un souffle contre son cou. « Nous sommes toujours sage et raisonnable dans notre lit toi et moi. » Ajoutais-je en prenant une voix totalement innocente me prêtant assez facilement au jeu. « Je ne regrette d’ailleurs jamais d’arriver fatiguée en cours. » Annonçais-je en redressant doucement la tête. De toute façon, je dormais toujours mieux à ses côtés en ayant fait l’amour au beau milieu de la nuit que lors de ma période où je ne faisais que des cauchemars, j’étais donc toujours plus reposée que ces fois-là ce n’était même pas comparable. « Et puis effectivement c’est loin d’être ma faute, il faut être deux pour ce genre de chose monsieur Greengrass… » Faisais-je alors remarquer et Théo était vraiment loin d’être en reste dans ces moment-là, bien heureusement. « Quant à l’attirance, je crois que c’est totalement réciproque… » Confiais-je alors dans un murmure. Si je l’attirais comme il le disait, j’étais totalement dingue de lui en retour et ne pouvais pas vraiment lui résister, de toute façon je n’en avais jamais eu aucune envie en dehors d’avant que nous étions ensemble évidemment. Alors qu’il caressait doucement mon dos, l’une de mes mains, s’était posée sur son torse et doucement mon pouce le caressait également dessinant comme des cercles avec douceur, savourant cet instant de répit après notre dispute qui m’avait bien secouée. Revint alors le sujet de mes parents, je sentais bien qu’il hésitait ne sachant sans doute pas si c’était une bonne idée ou non de revenir sur le sujet. Je souris doucement tandis qu’il me demande si je préfère qu’il me fiche la paix pour aujourd’hui. Je viens doucement frotter mon nez contre la repousse de sa barbe sur sa mâchoire.

« Je ne veux pas que tu me fiche la paix. » Tout court que ce soit pour aujourd’hui ou plus tard, que ce soit pour ce sujet-là ou pour un autre, bon les disputes en revanche nous n’étions tout de même pas obligé, je n’étais pas fan. Prenant une petite inspiration je redressais encore un peu plus la tête pour pouvoir un peu mieux le voir pour lui parler. « J’y est déjà pensé tu sais ? » Commençais-je alors par dire en reprenant notre conversation là où elle s’était arrêtée ou presque. « A aller les voir pour leur parler. » J’avais déjà imaginé plusieurs scénarios, j’avais tourné le problème dans tous les sens, un peu comme la fois ou nous avions décidés de leur parler ensemble d’ailleurs… « J’ai peur d’aggraver les choses. » Confiais-je alors sur le ton de la confidence. « Mais sache, que ce n’est pas la colère qui me retiens d’aller les voir, ce n’est pas de l’orgueil mal placé, au début j’espérais que cela se tasserais tout seul pour tout t’avouer. » Oui j’étais lâche, j’avais espéré que les choses s’arrangeraient d’elle-même tout simplement. « Mais si ça peut aider, je te promets que j’essayerais. » Je ne voulais pas qu’il pense que j’étais fermée à l’idée loin de là, je ne savais juste pas comment faire et j’avais effectivement peur de faire un faux pas qui ferait qu’aucun retour en arrière ne serait possible par la suite… J’avais conscience que déjà la situation était compliquée et que si nous restions tous dans notre coin cela n’allait pas arranger quoique ce soit, mais combien de fois m’étais-je imaginé frapper à la porte de la maison de mes parents ? La simple idée qu’il me ferme cette dernière au nez en me voyant me donnait des sueurs froides… Et pourtant que tout s’arrange, j’en rêvais tellement depuis des mois…


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Mer 16 Déc - 21:49
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Elle ne voyait pas ce qu’il voulait dire ? Bien sûr, elle était blanche comme neige à ce sujet, c’était bien connu. Théo eut un léger rire lorsqu’elle osa prétendre qu’ils étaient sages et raisonnables dans leur lit. Théo répondit, plus que moqueur pour l’occasion « Il semblerait que tu hantes mes nuits alors parce que je peux t’assurer que je suis crevé et que dans mon esprit on fait plein de choses tout sauf sage et raisonnable la nuit. »  Elle redevint sérieuse dans la phrase d’après, redressant la tête pour cela tandis que son petit ami devait bien reconnaître que c’était la même chose pour lui « Tu m’en vois ravi, je n’avais pas envie de lever le pied sur ça. » Il faut aussi dire que ça n’était pas trop méchant, s’il avait vu les notes de Sélénya s’effondrer, probablement qu’il aurait remédié à ça, quitte à ce qu’ils se prennent la tête à ce sujet parce que ça ne le regardait pas vraiment – en apparence tout du moins – la façon dont Sélénya gérait ou non, elle était majeure et normalement il n’avait rien à redire. Sauf que ça ne marchait pas, Théo veillerait toujours sur elle, quoi qu’il advienne et même si faire l’amour avec était vraiment quelque chose qu’il aimait, sa scolarité passait avant, même si c’était pour le coup totalement injuste et il en avait conscience, rare étant les gens de l’âge de Sélénya pensant ainsi et l’âge de Théo pourrait sembler bien emmerdant pour la demoiselle.

Demoiselle qui connaissait fort bien son copain et qui ne se laissait jamais vraiment faire. Pour quelqu’un qu’il humiliait, visiblement, elle n’avait aucun mal à répliquer et ne semblait pas trop craindre un quelconque retour de bâton venant de lui. Cependant, il admettait sans mal qu’elle avait raison, il fallait être deux et il n’était jamais en reste. Chacun semblant trouver son compte et ne pas trop subir le lendemain matin, auxquels cas ils auraient arrêté de toute façon. Il eut ce sourire un peu fier et vantard, il faut bien le reconnaître lorsqu’elle reconnut qu’elle était attirée par lui. Alors bien sûr, c’était une évidence et il le savait avant qu’elle ne le lui dise aujourd’hui, mais tout de même, ça faisait plaisir d’entendre ce genre de choses. Il la regarda avec tendresse avant de lui demander, ayant tout de même un peu peur de se faire rejeter « Si je t’embrasse, là maintenant, tu me repousses ? » Alors oui la question pouvait paraître un peu étrange mais il n’était pas entièrement convaincu sur le fait que la dispute était terminée et il préférait prévenir que guérir, n’ayant pas spécialement envie d’être pris au dépourvu et qu’elle se dérobe alors qu’il tentait de l’embrasser, son ego en prendrait un trop gros coup et juste après s’être mangé dans la tronche qu’il était humiliant et rabaissant.

Il avait cette sensation un peu particulière de marcher sur des œufs tout d’un coup, alors bien sûr, c’était toujours Sélénya en face mais il ne voulait pas spécialement qu’elle se dise qu’il réattaquait directement les hostilités, ça n’était pas le cas mais c’était aussi un sujet qu’ils devaient aborder, c’était important pour leur futur même si ça n’était pas réjouissant comme discussion. Il lui fit un timide sourire en l’entendant répondre qu’elle ne souhaitait pas qu’il lui fiche la paix, son nez venant doucement frôler sa peau – bon d’accord ses poils roooh -. Il sentit qu’elle bougeait et c’est tout naturellement qu’il retira ses mains de son dos pour la laisser tranquille. Il écouta ce qu’elle avait à dire, restant silencieux – comme bien souvent – lorsqu’elle parlait, ne la coupant pas et la laisser s’exprimer complètement avant qu’il n’y ait plus qu’un silence, pas forcément pesant d’ailleurs, juste un silence. Très bien, il pouvait donc prendre le relais. « Je n’ai jamais pensé que tu étais quelqu’un d’orgueilleux, ni même que tu étais quelqu’un de rancunier. » Oh non, autant il pouvait dire de sa copine qu’elle était chiante parfois, autant sur ça, non il l’énervait de temps en temps et ce n’est pas pour autant qu’elle lui faisait la tronche pendant des heures. C’était même plutôt l’inverse avec Sélénya, elle était du genre à vouloir que ça s’apaise vite et à venir faire des câlins, un peu comme actuellement d’ailleurs. Donc, non, il n’avait jamais cru qu’elle était un frein dans cette histoire et que si rien ne s’était tassé comme elle l’avait si bien dit, ça n’était pas de son fait, bien au contraire. Théo réfléchissait « Tu ne penses pas qu’ils n’osent pas revenir, qu’ils ont agi sous le coup de la surprise, de la déception. » Il s’arrêta, sentant qu’elle allait le prendre pour elle, pour préciser « Pas que toi tu sois décevante hein, plutôt à mon égard la déception mais que tu leur manques et qu’ils espèrent que tu reviennes ? » De la même façon, il ne voulait pas de sa promesse, pas le moins du monde, ce n’était pas ce qu’il avait voulu dire, ce n’était pas un coup de pression qu’il voulait lui mettre, loin de là, il voulait juste qu’elle soit heureuse. « Sélénya, je ne te demande pas d’y aller. Je ne suis pas en train de te dire que c’est ce que tu dois faire ou que je veux que tu fasses. La seule chose que moi je veux c’est que tu sois heureuse et je crois que tu as besoin de voir tes parents. Si tu penses l’inverse, libre à toi de ne pas y aller. » Puisqu’elle faisait preuve de franchise, autant faire de même. Théo prit une profonde inspiration avant de dire sûr de lui « Dans l’éventualité où tu as raison et que tes parents décident de nous séparer, de t’empêcher de faire ce que tu désires. Ne crois pas une seule seconde que je laisserais faire, je me débrouillerais pour venir te chercher. Je ne laisserais personne me séparer de toi si tu ne le désires pas. » Que les choses soient claires, il n’allait pas s’empêcher d’être avec la fille qu’il aimait simplement parce que ça ne plaisait pas aux parents. Au bout d‘un moment, s’il ne laissait pas ses propres parents décider de la fille avec qui il passerait le restant de sa vie, ça n’était certainement pour accepter que d’autres lui imposent leur volonté.


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Sélénya Macmillan
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Lun 21 Déc - 17:28
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Théoly XIV

« Mars 2020 »
Une chose qui en générale indiquait que tout allait bien entre nous ou qu’en tout cas ça s’améliorait après une dispute c’était bien l’humour. Une chose qui avait toujours bien fonctionné entre nous et qui nous permettait de rétablir le contact comme en cet instant. Et alors que je le taquinais au sujet de ce qui occupait nos nuits lorsque nous étions ensemble ici, Théo n’était pas en reste. Mon rire faisait alors écho au sien que j’avais pu entendre quelques secondes juste avant sa réponse. « Ah oui ? » Répondais-je toujours en feignant l’innocence. « Et qu’est-ce qu’on fait la nuit d’après ton esprit ? » Demandais-je tout en continuant de le taquiner gentiment avant d’ajouter… « Est-ce vraiment déraisonnable si ça nous plait à tous les deux ? » Sage encore, je voulais bien que non, mais est-ce que vraiment ce n’était pas raisonnable ? D’accord nous étions peut-être fatigués le matin et alors ? Si cela nous convenait ici, qui nous jugerait ? C’était notre problème non ? J’en profitais également pour ajouter que je ne regrettais pas d’arriver fatiguée en cours et souriais à la réponse de mon petit ami bien heureuse qu’il n’ait pas envie de lever le pied. Au moins un sujet sur lequel nous étions parfaitement accordés, nous n’avions jamais à supplier l’autre lorsque nous avions envie de faire l’amour. Je rappelais tout de même à mon partenaire que non il ne pouvait pas mettre ma faute sur mon dos parce qu’il fallait être deux pour ce genre de chose et que de toute façon si je l’attirais, l’inverse était tout aussi vrai. Sa question, je ne m’y attendais pas vraiment et je prenais conscience d’une chose, il n’était pas plus à l’aise que moi en cet instant ne sachant pas trop sur quel pied danser, ne sachant pas si j’allais le repousser comme moi il y a quelques instants lorsque j’avais hésité à monter sur ses genoux et pourtant je n’avais pas osé poser la question parce qu’il me rejette à voix haute j’aurais trouvé cela pire. Mon regard croise alors le sien et je tente de simplement lui envoyer cet amour que je ressentais pour lui.

« Bien sûr que non. » Murmurais-je de manière tout à fait audible. Et alors que ses lèvres viennent se poser contre les miennes, je ne peux m’empêcher de penser que c’était comme ça que notre après-midi aurait dû commencer. En manque de cette tendresse à cause de notre dispute, mon instinct me pousse à passer mes mains autour de sa nuque de peur qu’il se recule trop vite. Répondant à son baiser, je cherche à le prolonger afin d’en savourer chaque seconde, laissant ma langue quémander l’ouverture de ses lèvres avec douceur, muée par un désir de simplement retrouver notre équilibre, de pouvoir se dire, que tout allait bien, que tout irait bien… Après la demande du baiser, ce fut la demande de s’il pouvait de nouveau revenir sur le sujet de mes parents, ce que j’acceptais à présent que je m’étais reprise émotionnellement ce serait plus facile pour moi pour reprendre ce genre de conversation. Je parlais donc en première et une fois que j’eu finis, ce fut autour de Théo de reprendre la parole, commençant pas dire qu’il ne me trouvait ni orgueilleuse, ni rancunière. Tant mieux parce qu’effectivement je n’étais ni l’un, ni l’autre et que niveau reproche j’avais eu ma dose pour la journée n’est-ce pas ? A sa question d’après j’ouvrais la bouche pour lui répondre, mais il se reprenais rapidement. Oh je n’avais pas pensé qu’il pourrait dire que j’étais une déception, pas plus que lui d’ailleurs, mais simplement qu’aux yeux de mes parents notre relation l’était certainement… Ce dont j’avais quand même bien conscience. Je finissais par simplement hausser les épaules, un peu perdue.

« Je ne sais pas… » Admettais-je alors en réfléchissant à sa question, j’avais presque envie de dire que c’était eux les adultes, ou en tout cas les parents et donc à eux d’avoir le recul nécessaire sur ce genre de situation… Mais je savais que ce n’était pas aussi simple et que c’était finalement égoïste de penser ainsi…  « Et ils n’ont aucune déception à avoir à ton égard… Tu n’as rien fait de mal… » Disais-je en fronçant les sourcils parce que je n’étais pas d’accord là-dessus, quand bien même mes parents puissent penser le contraire. En tout cas, malgré ma peur je voulais bien essayer, c’était ce que je lui avais dit avant qu’il ne me réponde que ce n’était pas ce qu’il me demandait… Il en avait de bonne lui… Je ne pensais rien du tout, parce que justement j’étais perdue et je ne savais pas quoi faire alors je ne savais pas quoi lui répondre au final. Oui peut-être que se serait la chose à faire, mais peut-être que ce serait encore pire et ça je ne pouvais malheureusement pas le savoir à l’avance… Je ne répondais donc rien, parce que je ne savais pas quoi répondre… Je n’avais d’ailleurs apparemment pas vraiment besoin de répondre quoique ce soit puisque Théo reprenait la parole m’assurant alors qu’il ne laisserait pas mes parents m’empêcher d’être avec lui quitte à venir me chercher. Si j’étais touchée par ses paroles et que mon premier instinct était de le croire sur parole tant ma confiance en lui était quasiment inébranlable, j’étais malheureusement bien trop marquée par le passé et par le fait que le jour ou tout avait explosé, il avait aussi dit que quoiqu’il arrivait on resterait ensemble et je n’oubliais pas que dans un premier temps, il avait été prêt à revenir sur cette décision… C’était donc d’une toute petite voix que je demandais… « Quoiqu’il arrive ? » Afin d’être sûre qu’il ne reviendrait pas sur sa promesse, ne voulant pas revivre un tel ascenseur émotionnel. « Quoique dise mon père ? Tu ne changeras pas d’avis ? » Demandais-je en douceur, je ne voulais pas qu’il le prenne mal, juste je ne voulais pas ressentir de nouveau cette sensation qu’il m’abandonnait même si au final il n’en avait rien fait bien au contraire.

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Lumos
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Ven 25 Déc - 22:32
Jamais moi sans toi, jamais toi sans moi
ft. Sely
L’innocence de Sélénya, fallait la voir. Son petit air satisfait de ses bêtises alors qu’elle était griller à des kilomètres, il n’y a pas à dire, elle vendait du rêve sa copine. Non seulement elle faisait l’innocente alors que jusqu’à preuve du contraire, il couchait bel et bien avec elle la nuit… Sinon pour sûr qu’il l’aurait réveillé et qu’au passage elle aurait dit que c’était pire de dormir avec lui que lors des nuits où elle cauchemardait. Mais parce que le prendre pour une pomme ne suffisait pas, elle en rajoutait une couche en voulant lui faire dire des choses comme si elle ne pouvait s’imaginer ce genre de choses. Seulement voilà, en face elle avait Théo qui s’amusait plus qu’autre chose de la situation, probablement parce que c’était leur façon d’agir à tous les deux « Oh je ferais en sorte de te montrer ce soir ne t’en fais pas. » Voilà comme ça, il programmait leur soirée. Enfin encore fallait il qu’elle soit partante mais bon il avait bon espoir que ça s’arrange ayant quelques heures devant lui pour non pas se rattraper, ça c’était impossible mais au moins qu’elle lui en veuille un peu moins et qu’elle accepte de coucher avec lui. Si ce n’était pas le cas par ailleurs, ça risquait d’être une sacrée claque mentale pour Théo mais bon, il semblerait qu’aujourd’hui, il en prenne des claques. A sa question, il esquissa un sourire, au moins, ça lui plaisait, elle le disait et il était ravi qu’il y ait au moins du positif entre eux aujourd’hui « Je te dirais que non ça ne l’était pas le jour où tu auras ton diplôme. » Il lui fit un sourire plein de promesse, elle avait intérêt à l’avoir son diplôme d’ailleurs parce que niveau culpabilité sinon Théo serait pas mal.

Et maintenant, ils étaient réconciliés ou non ? Il avait envie de l’embrasser mais elle, le souhaitait-elle ? Lui faisait elle la tronche encore et toujours ou avait elle envie d’un moment tendresse avec son persécuteur de petit ami. Il faut croire qu’il n’était pas si horrible que cela puisqu’elle l’autorisa à l’embrasser et il faut dire ce qui est, Théo ne se fit pas prier pour venir déposer ses lèvres contre celle de la demoiselle. Elle ne semblait pas en reste, ne subissant pas le baiser puisqu’elle vint passer ses mains sur sa peau et qu’il eut un sourire en sentant ce contact plein de douceur. Oui, il semblerait que la dispute soit définitivement terminée, chacun reprenant son comportement habituel et se satisfaisant d’un baiser, qu’il fallait cependant faire en sorte de garder soft et ne surtout pas se laisser emballer pour ne pas finir par faire l’amour sur le canapé, ce qui n’aurait pas été une mauvaise chose bien sûr, pratique pour évacuer la frustration mais ça n’était pas le but.

La discussion put donc reprendre avec cette quasi certitudes de la part des deux sorciers que tout allait mieux entre eux. Néanmoins, dire que c’était la meilleure discussion du monde aurait été une bêtise, les parents de Sélénya sans être un problème demeuraient un frein pour leur couple. Pourtant, il fallait avancer un peu, c’était intenable cette situation et puis pour peu que ça dure entre eux, ce que chacun espérait, pour le mariage ça risquait d’être un peu limite si la famille de Sélénya refusait ouvertement de venir. Alors déjà que les parents de Théo n’allaient – surtout Maman- pas être ultra partants, pour peu que la famille en face ne fasse aucun effort, ça risquait d’être problématique. Donc Théo n’avait pas cinquante solutions, ou bien Sélénya parlait à ses parents avec les risques que ça impliquait, ou bien ils restaient terrés comme des lapins à attendre que la situation s’améliore d’elle-même, sans garantie que cela puisse se faire. S’il s’exprimait, Sélénya était peu réceptive, elle ne savait pas. Oh mais lui non plus n’en savait rien mais il y a plein de choses qu’il ne savait pas mais qu’il fallait tenter, elle le jour où elle lui avait avoué ses sentiments ignorait totalement qu’ils étaient partagés, elle avait tenté. La, c’était exactement la même chose. Elle devait se lancer parce que c’était sa famille, son avenir et qu’elle n’avait guère le choix. Il évita donc de se lancer dans une conversation qu’il savait stérile, à savoir la déception. Elle avait déjà son opinion à ce sujet, bien sûr que si, il agissait mal en se tapant une gamine de vingt ans mais il n’était de toute façon pas décidé à faire une croix sur elle.

Tout ce qu’il devait noter, c’est qu’elle allait essayer, avec le risque un peu agaçant que ses parents veuillent la retenir à la maison. Et là par contre, autant le reste, ce n’était pas vraiment à Théo de s’emmêler, non lui il empêcherait sa mère et son père d’étriper sa copine si jamais ces derniers le voulaient… mais il y avait peu de chance que ses parents agissent de la sorte, mais tout ce qui était parent de Sely, c’était à Sely de gérer. Sauf que dans le cas précis où les parents de Sely agissaient en enfermant leur fille, même par amour pour elle, il était de son devoir d’intervenir. Pourtant, elle douta et elle avait totalement raison de douter. Lorsque le père de sa copine avait mis son véto sur leur relation, Théo avait voulu suivre son opinion, parce qu’il était chamboulé, qu’il ne s’était pas attendu à cela et qu’il ne voulait pas faire de la vie de sa copine un enfer. Il la regarda tandis qu’elle faisait justement mention de cet épisode. Il ne mit pas longtemps avant de répondre « Oui Sélénya, quoi qu’il arrive, quoi que dise ton père. Je ne changerais pas d’avis. » Il ne laisserait personne l’enfermer. Il posa son front contre le sien « Je sais que la dernière fois, j’ai pas vraiment été à la hauteur, que j’étais prêt à te laisser partir sans me battre. J’avais tort, personne ne choisira pour nous ce qui est bon ou pas bon. C’est pas à eux de décider si oui ou non je suis assez bien pour être ton petit ami. Et à la rigueur, même si je ne le suis pas, qu’est ce que ça peut bien leur faire, je ne te tape pas, tu n’es pas ici parce que je te martyrise et que tu as nulle part d’autres ou aller donc oui Sélénya, s’ils cherchent à t’enfermer pour ne pas qu’on se voit, je viendrais te chercher, je te le promets. » En revanche, pour ne pas qu’elle s’inquiète de ses réactions, Théo rajouta « Je ne leur ferais aucun mal cependant, je t’assure, je ne me comporterais pas mal avec ta famille. »

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Mar 5 Jan - 15:57
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Théoly XIV

« Mars 2020 »
Cela faisait du bien de plaisanter ainsi après l’orage qui était passé entre nous alors je ne me faisais pas prier et répondait toujours avec humour aux propos de l’homme que j’aimais par-dessus tout et alors que je tentais de lui faire dire ce que son esprit imaginait tout en sachant très bien qu’il n’imaginait rien du tout car nous faisions bel et bien l’amour et ce n’étaient pas des rêves, sa phrase me fis sourire de plus belle, tandis que me mordais un instant la lèvre comme pour m’empêcher d’en dire d’avantage. En générale, je ne me serais laissée aller à lui demander si je pouvais avoir au moins un aperçu, mais là, à cet instant précis je ne savais pas si je pouvais… Je ne voulais pas briser cette petite quiétude qui arrivait juste après notre dispute, j’avais peur que ce soit trop tôt, qu’il se tende, que ce soit pas le moment… Alors je me contentais de garder le silence et de rebondir sur la suite lui demandant où était le mal si cela nous convenait à tous les deux. Sa réponse me fit hausser un sourcil tandis que j’étais à la fois surprise et amusée.

« Oh tiens donc, voilà que vous vous inquiétez pour mes études Monsieur Greengrass ? » Demandais-je avec un léger sourire avant que Théo ne me demande finalement s’il pouvait m’embrasser. Chose qui me faisait comprendre que si je n’osais pas certaine chose de peur d’être repoussée, il se retrouvait également dans la même situation, ce dont je n’avais pas forcément eu conscience parce que je voyais toujours Théo comme quelqu’un de fort et qui n’avait peur de rien ou presque… Evidemment je ne comptais pas le repousser et je lui faisais bien comprendre, autant dans ma réponse que dans ma façon de répondre à son baiser. Son contact, sa tendresse, j’en avais plus que besoin et certainement que lui aussi… Après le baiser vint une autre discussion beaucoup plus sérieuse que celle de la promesse de nos échanges langoureux qui nous attendrait ce soir… Concernant mes parents j’étais perdues, je ne savais pas ce qui était le mieux à faire. Je voulais bien trouver le courage d’aller les voir si c’était ce que Théo voulait, mais savoir ce qui était le mieux à faire ? Je n’en savais rien et j’étais terrifiée à l’idée d’aggraver les choses… Et si Théo se voyait comme une déception aux yeux de mes parents, je n’étais pas d’accord… Ils avaient très mal réagi, nous en avions tous les deux consciences, cela dit en quoi Théo était un mauvais quoi ? Parce qu’il avait treize ans de plus que moi ? Etait-ce donc là, la seule chose qu’ils avaient à lui reprocher ? N’était-ce pas une personne qu’ils tenaient en haute estime pourtant ? Au point de le considérer comme un fils ? S’il fait mon bonheur ? Qu’est-ce que représentait treize ans de plus… ?

Lorsque Théo finissait par me promettre que si mes parents décidaient de me garder contre mon gré il viendrait me chercher, j’avais envie de le croire les yeux fermés… Et il y a encore quelques mois, je ne me serais même poser aucune questions… Et en cet instant même je me détestais pour oser m’en poser et pourtant je n’avais pas le choix… Je ne me rappelais que trop bien la douleur que j’avais ressentis lorsque j’avais cru que Théo m’abandonnait, rien que le fait de penser qu’il aurait été prêts à baisser les bras… Alors je me devais de lui poser des questions quand bien même j’avais peur de l’énerver de nouveau…. Lorsqu’il répondit en assurant que rien ne lui ferait changer d’avis, je me sentais soulagée, même si je gardais une certaine appréhension, une petite voix me soufflait que cette fois ce ne serait peut-être pas mon père le problème et si autre chose se glissait entre nous ? Mais je refusais d’écouter cette voix et me concentrait sur les propos de Théo et la confiance que j’avais en lui. Je n’aurais jamais dit qu’il n’avait pas été à la hauteur ce n’était pas ce que je pensais de lui mais, juste… J’avais eu mal, je ne voulais pas que cela se reproduise… Je l’écoutais attentivement et ses mots me faisais du bien surtout après notre dispute, alors que j’avais envie rebondir sur le fait qu’il soit assez bien pour moi non, je n’en savais pas encore l’occasion puisqu’il n’avait pas fini de parler.

« Mon preux chevalier. » Répondais-je alors avec humour, mais je n’en étais pas moins touchée pour autant et rassurée qu’il ne me laisserait pas, que quoiqu’il se passe, il viendrait me chercher. Alors qu’il reprend la parole, je fronçais un instant les sourcils, ce n’était même pas une chose à laquelle j’avais pensé… « Cela ne m’ai même pas venu à l’esprit Théo, je pense que si tu étais quelqu’un de violent je m’en serais aperçus. » Confiais-je alors sur le ton de la confidence et je savais également qu’il tenait à mes parents, quand bien même ils avaient été injustes, il n’avait pas envie de leur faire du mal pour autant. Posant ma tête contre ton épaule, je murmurais… « Je t’aime Théo et tu as raison ce n’est pas à eux de choisir pour nous. » Répondais-je alors simplement tout en restant tout contre lui… L’après-midi allait très certainement être bien calme après tout ce que nous étions dit, j’étais désireuse de simplement rester dans ses bras, tandis que la soirée, elle, promettait de rattraper tout le reste…

(c) DΛNDELION






☽☽ Aujourd'hui mon coeur est un phare qui éclaire l'obscurité et je l'allumerai pour toi je ne l'éteindrai jamais ☾☾

(c) champi




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Jamais moi sans toi, jamais toi sans moi ∞ Théoly XIV
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