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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
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Mais ton armure, elle réclame la trêve [Kiara] :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Grigori Dimitrov
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Jeu 8 Oct - 21:38
Mais ton armure, elle réclame la trêve
ft. Kiara
La sérénité, c’était la réponse qu’avait décidé de fournir l’organisme de Grigori afin d’éviter toute panique qui serait mal venue.  Il affrontait l’épreuve qui lui était destinée, essayant de prendre sur lui pour ne pas céder au défaitisme. Pas facile lorsque chaque bouffée d’air qu’il prenait rappelait que son corps n’était pas dans son état normal. Quand respirer fait souffrir c’est quand même le signe que ça ne va pas spécialement. Par prudence, il se répétait que tout allait bien, refusant de poser un regard sur son corps douloureux pour ne pas avoir la confirmation que son état se dégradait de minutes en minutes et que ce n’était pas la Greengrass qui pourrait y changer quoi que ce soit. Si à la rigueur, elle l’empêchait de se reposer et de fermer les yeux pour récupérer des forces qui ne reviendraient pas sans soin.

Dans ce cas de figure, étant donné qu’il était lié, par chance ou malchance difficile à dire, Grigori avait l’impression que ça le gonflait plus qu’autre chose d’avoir quelqu’un qu’il n’aimait pas, être présent à ses côtés pour vérifier qu’il ne mourait pas afin d’éviter que son petit ami subisse le même sort.  Il fut donc emmené - contre son gré à Sainte Mangouste -. Déjà, si auparavant Grigori avait de lui-même songé à rejoindre cet endroit parce que son cerveau dans le feu de l’action avait automatiquement fait le lien, il cherchait quelque chose pour tenter de se réconcilier avec Kiara, elle était médicomage en devenir, la logique l’avait poussé à foncer là-bas. Mais maintenant qu’il était installé sur une espèce de chaise inconfortable au possible, qu’il regardait les médicomages passer à toute vitesse pour s’occuper de leurs patients, l’idée lui semblait incroyablement mauvaise. D’ailleurs, étant donné qu’Alcyone n’était plus là - parce que c’est important qu’elle parte – qu'il avait l’impression d’aller mieux – impression totalement erroné en plus –. C’est donc tout naturellement qu’il se leva avec la ferme intention de partir, ça va s’il était encore vivant c’est que son corps tenait la route, il fallait juste du repos, nul besoin de voir un médicomage pour cela. Même si en temps normal, il aurait été ravi d’en voir un, là le risque de voir Macmillan était bien trop grand et il n’était pas d’humeur. A peine s’était il levé que déjà que sa tête bourdonnait et qu’une envie de se rasseoir se faisait clairement ressentir mais il ne céda pas. Ce n’était pas son corps qui décidait, ni aujourd’hui, ni jamais et s’il avait décidé de s’éclipser, son corps allait accepter ou s’écrouler mais ce ne serait pas la volonté de Grigori.

Bien évidemment, quelqu’un lui sauta dessus en lui demandant de se rasseoir, qu’un médicomage était en route. S’il était déterminé à forcer les choses, la main qui se posa sur son costume – plein de poussières, ce qui doit démontrer à quel point ça ne va pas – le poussa à se rasseoir, il était incapable de résister et s’il se rendait bien compte que ça ne lui plaisait pas du tout qu’on pose sa main sur lui, il était bien incapable de lever le bras pour ôter cette main. Ce qui ne l’empêchait pas de darder sur l’infirmier un regard noir tandis que ce dernier essayait visiblement d’être aimable et de lui raconter – au cas où ça intéressait Grigori – que le médicomage était à l’autre bout du bâtiment, qu’elle était gentille. Comme si le critère premier que l’on attendait d’un médicomage c’était sa gentillesse, qu’est-ce qu’il s’en moquait qu’un médicomage soit gentil si elle se révélait incompétente. C’est à cette seconde qu’il capta la petite nuance et qu’il souffla «une fille?» Non mais c’était un scandale, Est-ce qu’il y avait quelque chose qui allait bien se passer dans cette journée, Est-ce qu’il avait une tête à se faire ausculter par une fille et l’autre qui répétait un discours semble-t-il habituel «Les filles font tout aussi bien que les hommes.» Alors là, même crevé, Grigori eut un petit rire sarcastique, qu’il stoppa bien vite tellement ça rendait ses côtes douloureuses. Visiblement l’autre semblait déterminé à défendre sa collègue, ce qui était inutile au possible jusqu’au moment où il prononça le nom de famille. Était-il possible en cette seconde d’être plus livide que Grigori, il avait l’impression que le sol se dérobait sous ses pieds. Que pouvait-il dire à cet instant, qu’il voulait un médicomage ayant fini sa dernière année plutôt qu’un interne ? C’était terriblement insultant, non ? Qu’à choisir, il aurait préféré Helios? Tout aussi insultant et puis la dualité en lui ne le quittait pas. Là, elle allait être obligée de lui parler, ne serait-ce que des phrases banales, c’était un moment avec elle malgré tout et ça comptait ? Mais en même temps, elle n’allait pas avoir envie de passer du temps avec lui et il craignait de lire dans son regard qu’elle aurait préféré qu’il y passe. Il se laissa emmener jusqu’à une pièce, il semblerait que ça fasse gagner du temps à Macmillan de faire ça, si l’infirmier le disait... Grigori se contenta de s’asseoir sur le matelas lorsqu’on lui demanda résistant, parce que c’était Kiara qui allait venir, à la tentation de se coucher et de rendre les armes, non il fallait qu’il se tienne droit.

Il ne mouftait plus, partagé entre son désir de la voir et celui qu’elle dise à on ne sait qui que ce patient, elle le cédait à qui le souhaitait. Ça ne se déroula pas exactement comme il l’avait voulu, oui il avait espéré revenir ici et la revoir mais pas dans ces conditions, il n’avait pas le bijou qu’il aurait dû avoir pour elle. Il était dans un état déplorable. A la seconde où il la vit, ce fut presque un mécanisme, lisser son pantalon puis essayer de retirer la poussière de sa veste, les dents serrées pour ne pas émettre le moindre gémissement, ce qui ne serait pas vraiment convenable. L’entreprise était fastidieuse et il prenait vraiment sur lui pour renvoyer une image convenable de lui et l’infirmier gâcha tous ses efforts en une phrase qu’il chuchota mais pas assez doucement, ce qui fit que Grigori entendait tout «Encore une de ces personnes qui pensent que les hommes valent mieux que les femmes, bon courage.» Qui accueille ses collègues comme ça, sérieux ? Grigori tirait la tronche et cessa tout geste – ce  qui d’ailleurs faisait beaucoup moins mal -. Il ne savait pas quoi dire, dire que ce n’est pas exactement ce qu’il avait dit serait ironique, vu qu’effectivement c’était ce qu’il pensait. Il se contenta donc de fusiller l’autre benêt du regard jusqu’à il disparaisse de son champ de vision, alors il reporta son regard sur les dalles de la pièce pour ne pas avoir à la regarder elle, ne voulant pas tellement savoir ce qu’elle pensait.
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Sam 17 Oct - 4:48

Grigori Dimitrov

Mais ton armure, elle réclame la trève


Les dernières semaines avaient été fastidieuses pour la Poufsouffle. Pas parce qu’elle n’arrivait pas à exceller dans ses cours ou dans ses stages. Non, tout cela allait très bien. Même encore mieux maintenant qu’elle s’était mise corps et âme dans ses études comme si sa vie en dépendait. Ce n’était pourtant pas le cas. Sa santé mentale peut-être, mais pas sa vie. Il lui arrivait encore par moment de penser à Grigori, non pas parce que ce dernier se faisait malgré tout insistant, mais bien parce qu’elle entendait ses mots en échos au creux de sa tête et une part d’elle, sans doute la plus malsains en toute franchiser, arrivait à lui ramener les bons côtés du Serpentard. Peu importe qu’on dise qu’il en avait peu, elle les avait vues et les connaissait, elle. Donc elle s’arrangeait le plus possible d’endormir ses émotions avec une bonne épaisseur d’études et d’apprentissages à l’hôpital. Qu’elle fasse deux fois le nombre d’heures de présence ne ferait que montrer sa qualité en tant que médicomage. Elle restait tout autant efficace malgré les heures de sommeil pas assez nombreuses.

Aujourd’hui était un jour comme les autres. Elle était à Sainte-Mangouste en train de suivre soit un mentor plus expérimenté qu’elle ou bien à traiter des cas moins graves. Elle était tout de même en dernière année, il ne manquait que quelques mois avant qu’elle ne puisse fait tout sans avoir l’aval d’un futur collègue. Elle portait la robe de sorcier des médicomages de l’endroit. Ses cheveux attachés en une queue de cheval impeccable. Elle était assise à un des nombreux bureaux afin de pouvoir compléter un rapport médical d’un patient qu’elle venait de voir. Les gens en faisaient de ses stupidités parfois avec la magie. Sa plume glissait sur le parchemin alors que les conversations autour d’elle arrivait quand même à lui parvenir malgré sa conversation. Le poste des urgences n’étaient pas loin dans les analyses de cas afin de pouvoir référer la personne la plus apte au problème. La surprise d’attaque de créatures magiques ne la surprenaient pas… jusqu’à ce qu’elle lève les yeux brusquement les yeux vers sa collègue.

« Quel est le nom que vous venez de dire? »
« Dimitrov, Grigori… Hm (Les yeux de la dame se posaient sur le parchemin en continuant sa lecture) Le triage indique qu’il a eu une explosion et… »
« Je vais m’en occuper… »

Elle se levait d’un coup en laissant rapport incomplet sur son bureau ainsi que sa plume. Même si sa phrase ne sonnait pas du tout comme une question, la dame lui tendit le document en mentionnant qu’elle pouvait s’en charger. Qu’elle aviserait la personne en poste de son arrivée. Avait-elle compris qu’elle n’aurait pas pu lui dire non de toute façon? Kiara était déjà en train de marcher rapidement en tenant le parchemin afin d’y lire les détails. Elle sentait son sang se glacé à chaque mot qu’elle lisait. Jamais encore elle n’avait ressenti ce genre de peur lors de la lecture d’un rapport, c’était quand même la première fois qu’elle lisait un nom connu également. L’inquiétude lui fit serrer les lèvres avec force. Une explosion, bras en écharpe improvisée… Bon sang, qu’est-ce qui s’était passé? Dans quel état allait-elle trouver Grigori? Son cœur battait comme un dément dans sa poitrine lorsqu’elle ouvrit la porte qui la séparait de lui. Elle n’avait même pas hésité. Son inquiétude était plus grande que tout.

Par Merlin. Son souffle se coupa d’un coup, elle ne vit pas ses gestes pour se donner une allure moins poussiéreuse. Elle, elle voyait son bras en écharpe et le sang séché. Elle voyait sa posture qui trahissait sans doute beaucoup de douleur malgré ses grands efforts. Kiara était formée pour voir ce genre de choses. Elle eut comme un moment de retard quand l’infirmier mentionna le sexisme de Grigori. Son regard allant sur l’infirmier en clignant des yeux quelques secondes. Quoi? Bon courage? Franchement, ce n’était pas elle qui avait reçu un immeuble explosé à la tête. Sans lui répondre, ses iris pivotèrent de nouveau vers Grigori. Il évitait de la regarder, mais elle n’était pas d’humeur à vouloir se chamailler avec lui, pas du tout même.

Elle s’approcha lentement de lui, sortant sa baguette lentement en prenant une petite inspiration. Sa voix avait une intonation remplie d’inquiétude qu’elle n’arrivait pas vraiment à cacher. Prise en ses émotions et son professionnalisme, elle réussit à articuler.

« Je… je n’ai lu que les détails que le triage a reçu… qu’est-ce qui s’est passé Grigori..? »

Non, il n’avait pas de dégoût dans sa voix ou bien le ton neutre d’un médicomage blasé, c’était plutôt le ton de quelqu’un qui s’en faisait pour son bien-être. Elle n’aimait pas le voir comme ça, d’autant plus que c’était bien la première fois qu’elle ne le voyait pas tout simplement élégant. Sans doute qu’il l’avait été avant que l’incident se produise, elle n’était pas idiote, mais n’empêche. Avant qu’il ne réponde par contre, elle tendit sa maintenant lentement vers son écharpe.

« Je vais commencer par soigner la blessure qui semble vouloir continuer à saigner malgré l’écharpe, mais ça été un très bon réflexe d’y penser… »

La pauvre Kiara, elle avait mal de le voir comme ça. C’était normal? Elle avait déjà eu ce genre de sentiment, mais pour un membre de sa famille. C’était normal ça! Mais pour quelqu’un d’autre? Avec autant de force? Non. Elle avait eu des élans de compassion pour certains patients naturellement. Sauf que Kiara, elle avait la force d’arriver de penser de façon plus rationnelle par la suite. Si elle se laissait abattre par chaque rencontre difficile ou bien affecté par toute la souffrance qu’elle voyait… elle ne serait clairement pas une bonne médicomage et cette option n’existait tout simplement pas dans l’esprit de la blondinette. Elle voulait réussit cette carrière, mais la présence de Grigori aujourd’hui venait clairement l’atteindre plus qu’il ne le faudrait. Consciente qu’il pourrait refuser qu’elle ne le frôle, elle attendit tout de même son accord avant de vouloir lui retirer le tissu qui semblait cacher une blessure qu’elle n’appréciait pas particulièrement déjà.

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Grigori Dimitrov
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Sam 17 Oct - 15:03
Mais ton armure, elle réclame la trêve
ft. Kiara

Le seul bruit qui empêcha le silence de s’installer dans un premier temps, furent les pas de Kiara sur le carrelage. Bruit accompagné donc d’un mouvement et naturellement le regard de Grigori vint se poser sur les chaussures de la demoiselle, constatant par ce biais que ce que son ouïe lui indiquait était réel et non pas fantasmé, elle se rapprochait. Pour autant, il ne relevait pas le regard vers son visage, pas convaincu que ce serait une bonne chose. Néanmoins, ayant bien conscience de son environnement, il essaya au mieux de ne pas s’avachir, voulant se tenir parfaitement droit comme si ça avait de l’importance aux yeux de la demoiselle, alors qu’au fond de lui, il savait qu’elle s’en moquait éperdument, qu’elle n’était pas là parce qu’ils étaient, ou avaient été, liés mais bien parce qu’elle était dans le bâtiment à l’instant T et que c’était son travail. Cela ne suffisait pas, il restait focalisé sur le fait d’être présentable, conscient de l’image assez négative qu’elle avait de lui, ne voulant pas aggraver son cas et qu’elle le trouve en plus négligé.

Lorsqu’elle prit la parole, sa voix était bizarre, alors il ne pouvait pas prétendre connaître Kiara, il semblerait même que ça soit plutôt l’inverse, qu’il ignore tout d’elle au final mais, sa voix il pensait pouvoir la reconnaître et elle était différente de d’habitude. Sauf qu’il ne savait pas mettre les mots sur cette voix, fatigue, exaspération, inquiétude même. C’était très étrange pour lui et il ne savait pas si la question qu’elle posait était centrée sur lui, savoir ce qui lui était arrivé parce que malgré le fait qu’ils ne se parlent plus, il demeurait quelqu’un qui avait compté, ou si c’était purement médical comme question. Il n’eut pas le temps de répondre à la question de Kiara qu’elle enchaîna pour parler de la blessure qu’il avait au bras qu’elle voulait soigner, il hocha la tête lentement pour montrer qu’il comprenait et lui laissait le soin d’intervenir, persiflant néanmoins au sujet du réflexe « Il fallait bien sauver Dimka. » Encore heureux qu’elle ait des réflexes la demoiselle Greengrass, elle avait quand même une mère et un frère médicomage, c’était déjà désolant qu’elle ne connaisse aucun sort de soin, manquerait plus qu’elle ait des réflexes de merde.

Bon, maintenant que les choses étaient dites et qu’elle avait fait des louanges à quelqu’un que Grigori n’estimait pas beaucoup – voir pas du tout – et qu’il lui expliquait gentiment – ou pas – qu’elle n’avait pas agi pour lui mais bien pour sauver le cul de Dimka, ce qui l’avait bien arrangé quand même parce que sans Alcyone, il y a fort à parier qu’il serait dans un état bien pire, il fallait tout de même répondre à la question qu’elle avait posé à savoir, ce qu’il s’était passé.  Ne voulant pas partir dans de longues explications, au cas où c’était le côté médical qui parlait et aussi parce que parler, c’était devoir prendre des inspirations et ça ne lui faisait pas du bien, Grigori prit grand soin d’écourter au maximum l’histoire « J’étais dans une bijouterie, il y a eu une explosion, j’ai été trop atteint pour pouvoir transplaner. » Pour le coup, il ne servait à rien de minimiser, elle était médicomage, elle pouvait constater de ses propres yeux qu’il était dans un état de forme déplorable, autant admettre qu’il n’avait pas pu transplaner et non pas qu’il avait fait preuve de vantardise en se disant qu’il réglait la situation. Il n’avait rien géré du tout, il avait été soufflé par l’explosion, avait eu la sensation qu’il allait y passer, ça s’arrêtait là.

Son regard remonta petit à petit sur son visage, tombant dans celui de Kiara puisqu’elle n’avait pas parlé de laisser le cas à quelqu’un d’autres et qu’elle lui adressait la parole, l’espoir avait prit le dessus bien malgré lui et il se disait que peut être tout n’était pas mort et enterré contrairement à ce qu’elle avait laissé entendre la dernière fois qu’ils s’étaient vu. Même après toutes les semaines qui venaient de s’écouler, en la regardant, Grigori restait convaincu que cela valait toujours la peine de se battre, parce qu’il avait passé de bons moments avec elle et qu’il ne pouvait les oublier ces moments. Alors d’accord, ça le faisait excessivement suer de ne plus avoir cette opportunité de l’épouser parce qu’il avait comme l’impression que le but qu’il s’était fixé n’existait plus et pour la première fois ça passait très difficilement parce qu’il se rendait compte qu’il s’était fait à l’idée que ça serait compliqué, que dès le début, elle avait été incroyablement clair avec lui, elle pouvait partir à tout moment. Il avait sûrement été ultra arrogant en se disant que ça n’arriverait pas, quelle douche froide que de constater, non pas qu’il s’était investit pour rien, ça c’était une habitude chez lui et dans le domaine de l’affection donnée à des personnes qui ne le lui rendaient pas, il était un crack. Non c’était tout ce qu’il y avait autour qui l’ennuyait, parce qu’il avait apprécié ces moments qu’ils partageaient et qu’il avait cette sensation débile que de tourner la page, ce serait la trahir, qu’il avait été sincère quand il avait dit qu’il irait au bout de ces 5 000 points et il ne se voyait pas aller voir une autre fille pour demander sa main, parce qu’il ne voulait pas d’une autre fille. L’histoire de sa vie de vouloir quelque chose qu’il ne pouvait obtenir malgré toute sa volonté, comme quoi l’adage était totalement foireux, parfois le quand on veut, on peut, c’est un mensonge. Et maintenant qu’il l’avait sous les yeux, que tant qu’il ne serait pas guéri, elle ne partirait pas, il devait lui dire qu’elle lui avait manqué, qu’il était content de la voir, d’accord les conditions étaient bof, mais il la voyait.

Sauf que voilà, déjà les mots ne venaient pas, et surtout il y avait quelque chose d’autres. Physiquement, il y avait un truc qui n’allait pas, dans son regard, sur son visage, il mit quelques secondes avant de capter quoi, fronça les sourcils avant de constater « Tu as l’air fatigué. » D’accord, d’accord, il avait bien compris que médicomage, c’était un métier prenant, très prenant et qu’ils ne comptaient pas forcément leurs heures. Oui oui, pour une vie de famille, ça avait l’air génial, vraiment quel bon calcul de la part de Grigori que d’aller se faire suer avec une médicomage. Limite si Kiara n’avait pas eu pitié de lui en disant stop – sauf que ça n’avait pas du tout été fait dans ce but -.  Et là, il constatait et était persuadé d’être dans le vrai, qu’elle était fatiguée, alors déjà ça prouvait qu’effectivement médicomage n’était pas forcément un métier pour les filles mais il allait éviter de le dire mais le truc c’est qu’il avait vu Kiara des dizaines de fois pendant ses stages et à aucun moment il ne l’avait vu dans cet état. « Tu vas trouver que je me mêle de ce qui ne me regarde pas et tu auras raison mais tu devrais te ménager. » Il devait aller plus loin dans ses propos, lui dire qu’elle n’avait pas besoin de prouver quoi que ce soit à quiconque, elle était talentueuse, mais il en était bien incapable, n’oubliant pas non plus qu’ils n’étaient plus rien l’un pour l’autre et que les efforts qu’il avait pu faire ou qu’il pouvait faire, ne pesait jamais bien lourd dans la balance, donc autant ne pas se ridiculiser et blesser son ego davantage.


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Lun 16 Nov - 3:06

Grigori Dimitrov

Mais ton armure, elle réclame la trève



Elle eut bien conscience au départ qu’il tentait de ne pas la regarder. La méprisait-il autant pour ne pas supporter ne serait-ce que de la regarder? Naturellement que même l’esprit rationnel de Kiara se laissait envahir par les peurs de son cœur. Pourtant, c’était bien elle qui devrait lui en vouloir, mais la perception des choses chez Grigori était… pour dire poliment parfois très différente et surprenante. Elle avait peut-être brisée leur contrat la dernière fois et il ne supportait pas du tout d’avoir perdu ce pari. Quelle idée stupide quand même qu’elle avait eu! Enfin, là n’est pas la question. Bien que ses paroles fussent bien plus centrées sur l’aspect médical, sa voix était inquiète. Quand il hocha la tête lentement pour soigner son bras, elle s’activa alors avec une douceur qu’elle ne devait pas avoir avec tous les patients. Ses paroles par contre firent froncer les sourcils de Kiara. Dimka? Bon, vraiment, pour le moment elle comprenait que ce n’était pas lui qui avait fait l’écharpe, mais au moins là, elle pouvait sortir sa baguette pour pouvoir refermer la blessure, surtout quand elle vit que le sang coulait encore de la plaie. Avoir son sang sur les mains lui fit un drôle d’effet. Il n’avait pas le droit de se blesser comme ça. Tout simplement.

Le sort se terminait quand enfin il lui expliqua ce qui était arrivé. Sa main qui ne tenait pas sa baguette soutenait son bras blessé et elle lança bien malgré elle.

« Une bijouterie? »

Ça avait été plus rapide que ses pensées et déjà elle se maudissait de lui avoir dit ça. La jalousie avait fait un petit saut dans son esprit. Une bijouterie pour qui? C'était idiot de penser cela en de telle circonstance! Bon, la surprise de l’explosion, elle l’avait eu quand elle avait eu le court rapport entre ses mains. Son regard vint ensuite à la rencontre du sien. Bon, il la regardait maintenant? Peut-être que son regard serait plus lisible que le ton de sa voix. Les sourcils un peu froncés trahissaient son inquiétude. Elle ne tentait pas de le cacher, elle n’était pas comme ça non plus. Bien sûr que son visage montrait aussi d’autres choses. La fatigue était bien présente dans les traits de la jolie Poufsouffle. La fatigue de n’avoir presque pas dormi parce qu’elle ne pensait qu’à ce qui se passait ou enfin, ne se passait plus avec Grigori. Parce que la peine grugeait son énergie et lui coupait l’appétit. L’expression de dédier son corps et son âme lui allait plutôt bien en ce moment. Elle avait oublié par contre que son apparence pouvait témoigner de tout cela. Elle ouvrit faiblement les lèvres quand il mentionna qu’elle avait l’air fatigué. Elle faisait peur à voir? Elle prenait quand même soin d’elle, même que par réflexe, elle vint replacer une de ses mèches blondes derrière son oreiller, comme si ça pouvait lui redonner un minimum d’aide pour cacher sa fatigue. Elle allait pour répondre, mais il reprit. Sa façon de parler, tout ce qu’il ne disait pas… Il n’avait pas changé ce Grigori et elle eut un mince sourire. Le genre de sourire qu’on fait quand on est heureux de retrouver une habitude, une personne.

« Ça va aller. En étant plus présente sur le terrain, j’apprends bien plus. »

Elle ne pouvait pas lui mentir en lui disant de ne pas s’inquiéter et que ce n’était rien. Sauf qu’elle pouvait voir le côté pratique. Elle reprit ensuite contenance en rangeant sa baguette dans son sarrau de médicomage, son regard quittant le sien pour regarder son corps, enfin, ce qu’elle percevait.

« On va devoir te retirer au moins le haut, Grigori, tu dois avoir des brûlures importantes et je m’inquiète aussi pour tes blessures internes… Tu as mal quand tu respires, je me trompe? »

Elle posa le plat de sa petite paume vis-à-vis de son ventre, comme si elle pouvait sentir sa respiration irrégulière et qu’elle l’avait même entendu dans son souffle. Elle était observatrice malgré sa fatigue ou bien le fait que ça soit lui devant elle la rendait encore plus attentive à son état. Elle se décala ensuite doucement pour pouvoir au moins l’aider à enlever son manteau du côté de son bras qui devait encore lui faire mal malgré le fait qu’il ne saignait plus.

« Tu ne vas pas aimer ce que je vais te dire, mais… ton costume est fichu (Il avait une petite pointe d’humour nerveuse dans sa voix) je vais devoir te garder quelques jours ici, les sortilèges ça aide, mais je dois faire d’autres examens et te donner quelques doses d’une potion régénératrice pour tes blessures. »

La belle Kiara parlait tout lentement, son ton n’était pas que professionnel. Elle savait de quoi elle parlait, mais elle voulait faire le mieux pour que lui se sente bien. Elle reprit par la suite, un peu plus hésitante, comme si elle savait déjà comment il allait réagir.

« Et il va falloir que tu enfiles une veste de l’hôpital (Elle avait pris soin de ne pas dire robe, important à noter) et avant que tu ne dises quoi de ce soit, c’est le protocole et…comme je te disais, tes vêtements sont fichus… »

Le pire, elle savait que le fait que ses vêtements soient de l’histoire ancienne lui ferait presque plus de peine que le reste. Il était comme ça. Mais elle n’allait pas juger de son état, tout au contraire, elle s’appliquait bien plus parce que c’était lui et sans doute qu’elle ferait bien plus pour l’aider justement parce que c’était Grigori. Le voir blesser lui faisait du mal et même si elle lui en voulait encore, elle ne le laisserait pas comme ça et elle ne laisserait pas quelqu’un d’autre prendre soin de lui. Il ne fallait pas prendre son humour et sa douceur pour un pardon, tout au contraire. Bien sûr que bon, ça laissait un peu de place à l’espoir, tout comme elle sentait un peu son intérêt envers elle quand il avait mentionné sa fatigue. Ça avait été sa façon à lui d’être gentil avec elle et elle le savait parfaitement.

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Grigori Dimitrov
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Une bijouterie, parfaitement, c’est ce qu’il avait dit. Il pouvait comprendre qu’elle relève. C’était bien la première fois qu’elle entendait ce mot dans la bouche du jeune Dimitrov et certainement qu’il était difficile de l’imaginer dans ce lieu. Son regard fixa les dalles au sol, vacillant en se remémorant les minutes ayant précédé l’explosion. Il prit la parole d’une voix éteinte, la déception devant se faire ressentir dans sa voix « Oui, une bijouterie mais j’ai l’impression que c’est le destin lui-même qui a décidé de me faire comprendre que je cours après quelque chose que je n’aurais jamais. » Que ce constat était amer, que cette confiance qu’il avait placé en cette fille lui faisait mal. Néanmoins, s’il était totalement dépassé et grognon suite à ce qui lui était arrivé, son attention arrivait malgré tout à se porter sur la demoiselle qui semblait épuisée. Un bref sourire éclaira son visage en la voyant remettre ses cheveux en place, comme si ça changeait quelque chose ou que la perception qu’avait Grigori d’elle lui importait. A sa réponse, son sourire s’effaça, elle se fichait totalement de ce qu’il lui disait « Parce qu’il y a un mois tu apprenais moins bien ? » Bientôt elle allait lui sortir qu’il l’avait déconcentré « C’est la première fois que je vois comme ça Kiara. » Il n’alla pas plus loin, laissant en sous entendu le prends soin de toi, ne se sentant pas légitime de lui dire.

Son regard se posa incrédule sur la demoiselle lorsqu’elle reprit la parole. Enlever son haut ? Non mais elle plaisantait, il n’allait pas se déshabiller devant elle. Ce fut instinctif, il se raidit en l’entendant s’inquiéter, pire encore avoir conscience de cette respiration qui se faisait des plus laborieuses. Il ne parvenait pas à donner le change, c’était ultra frustrant « Tu ne te trompes pas. » Il devait se souvenir qu’elle n’en avait que faire de lui et de son ego déplacé – pour l’occasion-. Chacun étant conscient de l’indispensabilité à l’instant T de la médicomage et même si ça le gonflait de le reconnaître, elle savait ce qu’elle faisait. Il la laissa donc poser la main sur sa veste afin de la lui retirer. Il prit grand soin de ne pas la froisser en l’enlevant, faisant par conséquent aussi bien attention à ses gestes qu’à ceux de la demoiselle. Lorsqu’elle reprit la parole, il sentit l’inquiétude le gagner en l’entendant parler de chose qui n’allait pas lui plaire et la raison donnée le fit se décomposer. Fichu ? Il resta silencieux, sous le choc, son costume était fichu… des moldus avaient pourri son costume. Et non, le fait qu’il n’en avait pas qu’un ne le faisait pas mieux vivre la chose. Ses traits s’étaient totalement assombri n’aimant pas mais alors pas du tout que l’on touche à ses affaires et qu’on les abîme. A côté, l’information comme quoi il allait devoir rester ici passait ultra bien, même si c’était un peu long. Elle le prenait avec des pincettes, il en avait pleinement conscience mais pour le coup, rien ne pouvait être pire à ses yeux que la perte de son costume.

Enfin ça, c’est ce qu’il pensait parce qu’à la seconde où elle parla de se changer pour enfiler une veste immonde d’hôpital, un rire nerveux le gagna. Quelle bonne idée de rire, comme ça il avait l’impression que ses côtes le brûlaient, cette souffrance était vraiment invivable. Protocole qu’elle disait, il se moquait éperdument du protocole lui. Grigori secoua donc la tête négativement, démontrant par ce geste qu’il n’acceptait pas cela « Protocole ou non, je n’enfilerais pas une de ces merdes, c’est horss de question. » Il n’était pas prêt à négocier quoi que ce soit. Il avait perdu bien assez aujourd’hui, sa combattivité, son costume, cette sensation d’avoir voulu bien agir – encore – pour essayer de rattraper ses erreurs et comme toujours, il avait fait tout cela pour rien. La seule chose qu’il avait récolté c’était des blessures accompagnées de douleur. Il n’allait pas en plus perdre sa dignité. Non là, c’était trop lui demander. Déjà que se mettre torse nu lui déplaisait au plus haut point, ce ne serait certainement pas pour enfiler un vieux truc dégueulasse touché par des milliers de sorciers qui en plus ne devaient pas être tous sang pur, ah non il décrétait valoir beaucoup mieux que ça. Tandis qu’elle avançait l’argument de son costume pour le faire plier, il grogna mécontent qu’elle enfonce le couteau dans la plaie « ça va j’ai compris. » Non mais c’est vrai, elle était pas obligée de le lui rappeler, il savait très bien que son costume était fichu. Hésitant un peu, il finit par demander, signe que vraiment les costumes, c’était très important pour lui  - son apparence en général -  « Tu pourrais retourner à Poudlard demander à Tristan de fouiller dans mes affaires afin qu’il me ramène un costume de rechange. » Il y a de cela un mois, il aurait été convaincu qu’elle accepterait sans hésiter mais à présent, il n’était plus sûr de rien. Il prit donc la décision de montrer qu’il coopérait malgré tout, faisant en sorte d’enlever tout seul comme un grand son t-shirt , soufflant néanmoins régulièrement parce qu’on se le dise ça ne faisait pas du tout du bien de faire des mouvements. Une fois son t-shirt enlevé, naturellement Grigori le regarda et constata qu’elle avait dit vrai, c’était irrécupérable en effet « C’est dommage, j’y tenais. » comme à chacun de ses costumes, bien entendu. Il planta de nouveau son regard sombre sur la demoiselle Macmillan « Tu crois que ce qui vient de se passer, c’est un message voulant me dire que cette fois encore, m’acharner ne servira à rien ? »

Oui, cette phrase était pleine de sous entendu, il était blessé, seul survivant d’une explosion terrible, ayant l’impression que s’il fermait les yeux, il reverrait encore et encore cette scène, qu’il pouvait sentir encore l’odeur âcre du sang et de la poudre. Il ne devait son salut qu’à une fille qu’il méprisait pourtant éperdument. Il était à présent torse nu – ce qui pour le coup est totalement en sa défaveur vu l’état physique dans lequel il doit être – devant Kiara. Son costume qu’il tenait impeccable en toute circonstance était en piteux état. Au point où il en était, il était prêt mentalement à être rejeté, qu’elle lui dise que ce qui se passait ici, que cette inquiétude qu’il pouvait lire dans son beau regard, ne changerait rien et qu’après ces quelques jours où ils allaient se voir, elle l’éviterait de nouveau. Il avait besoin de savoir, ce qui était sûrement idiot puisqu’elle avait été clair la première fois mais il faut croire qu’il aimait souffrir et surtout, qu’il s’était attaché à elle.
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Mer 23 Déc - 3:55

Grigori Dimitrov

Mais ton armure, elle réclame la trève



En vrai, Grigori dans une bijouterie devait être un client des plus désagréables. Il devait chercher la perfection et il avait l’œil pour les défauts. Par contre, quand il reprit le terme pour montrer un certain découragement, une amertume un peu triste. Elle ne rajouta rien sur le sujet, elle ne voulait pas pousser, son cœur avait déjà eu un petit soubresaut à sa réponse et elle n’oserait pas le faire tanguer encore plus ce cœur un peu lourd. Enfin, ça se tourna contre elle. Elle retint un petit soupir, finissant seulement par un petit.

« Ce n’est pas ce que je voulais dire… »

Bien sûr qu’elle apprenait aussi bien avant! Elle devait se noyer dans les études, mais ça, elle ne voulait pas lui dire, elle ne voulait pas lui admettre. Puis bon, l’heure était bien plus grave. On parlait de vêtements fichus et de bon, la raison de sa visite à l’hôpital. Elle prenait vraiment des gants blancs pour tenter de lui faire comprendre que bon, il pouvait dire adieu à son costume. Elle pinça un peu les lèvres inquiètes quand il confirma qu’il avait du mal à respirer. Kiara s’appliqua à lui retirer sa veste, ayant un très bref sourire à le voir aussi attentionné avec son vêtement. Puis elle sentait qu’il regardait les siens aussi, promis, elle faisait très attention la blondinette. Puis la grosse nouvelle tomba. Il allait faire des obsèques à son costume? Il pourrait en trouver un identique. Elle espérait en tout cas s’il l’aimait tant que ça.

Puis bien sûr, Grigori fut Grigori. Qu’il lui dise que c’était bon pour la veste sans même rouspéter l’aurait encore plus inquiété. Elle camoufla par contre son sourire par un regard presque réprobateur. Elle utilisait des arguments, mais elle savait que tout ça, c’était pire que l’explosion en soit. Il était tout un numéro son… hm. Il était tout un numéro Grigori. Pour la peine, il était grognon, mais il cédait. Et à sa demande, elle lui fit un petit sourire en hochant la tête lentement.

« Bien sûr, je pourrais te l’apporter aussi, si tu veux. »

Elle avait accepté sans hésiter. Pourquoi se battre à vouloir faire la méchante pour se venger? Ça ne serait que plus amer, que plus difficile. Kiara n’était pas de celle qui se venge pour mieux se sentir, elle comprenait que ça ne ferait que l’effet inverse. Même que là, elle lui proposait de même vouloir lui apporter. Elle se tenait prête ensuite pour l’aider à retirer son chandail, mais elle ne voulait pas non plus abîmer davantage son orgueil bien plus blessé que son corps. Son regard alla sur son torse, non pas pour le relooker, mais bien pour voir l’étendu des dommages.  Non, elle n’aimait pas du tout ce qu’elle voyait. Elle fronça les sourcils de concentrations puis à ses mots, elle releva ses iris dans les siens avec un mince sourire. Il y tenait à son costume. Non, mais pauvre Grigori quand même. Son sourire par contre disparu lentement à sa question. Elle sentait son cœur s’emballer au creux de sa poitrine et elle avait la gorge presque nouée.

« Ce n’est qu’un accident Grigori. Un énorme accident. (Elle soutenait son regard, difficilement, mais elle y arrivait. Sa voix était plus basse, mais elle se disait que peut-être qu’il ne le remarquerait pas) Ça ne veut dire du tout outre que tu étais seulement au mauvais endroit, au mauvais moment. »

Elle se rendait compte qu’elle lui lançait un peu d’espoir. Elle était une idiote de faire cela, mais à le voir comme ça, elle ne pouvait pas repousser ses sentiments. Son inquiétude était trop grande. Elle jouait la carte de la rationalité, mais au final, cet accident avait fait qu’ils se parlaient non? C’était peut-être cela qu’il fallait analyser et non la quête brisée à la bijouterie. Elle observa son regard quelques secondes, quelques minutes, elle ne savait pas trop avant de finalement s’éclaircir la gorge un peu timidement.

« Maintenant on va voir l’étendu des dégâts je n’aime pas trop la couleur que tu as… »

Et elle s’approcha de lui, allant poser sa petite main contre sa peau à hauteur de ses côtes pour tenter d’analyser ce qui le faisait souffrir en ayant de bonnes hypothèses. Son regard croisa le sien, mais elle se concentra sur son travail. Elle ne s’était pas attendue à ça comme première fois à le voir torse nu comme ça, il fallait le dire. Mais Kiara ne pouvait pas avoir des idées tordues franchement, parce qu’elle était Kiara et en plus, il souffrait visiblement. Elle pinça les lèvres dans sa concentration avant de prendre son stéthoscope pour le poser vis-à-vis de ses poumons, sa main libre allant dans son dos. Elle voulait entendre sa respiration, elle voulait connaître son mal pour le guérir et aussi tenter de calmer son cœur qui battait beaucoup trop vite dans sa poitrine.


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Grigori Dimitrov
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Mais ton armure, elle réclame la trêve
ft. Kiara


« Et que voulais tu dire Kiara ? Je t’écoute. » Oh oui, il l’écoutait. Cette voix lui avait manqué. Kiara en elle-même lui avait manqué parce qu’il avait été pris au dépourvu et qu’il n’avait rien anticipé du tout. Ce qu’il constatait c’est que si lui était plus taciturne que d’ordinaire, elle avait quand même changé elle aussi. Elle ne faisait plus attention à elle. Alors par ce constat, il ne songeait pas qu’elle se laissait aller, vraiment pas mais elle était exténuée et il ne pouvait rien faire pour aider. C’était d’ailleurs la chose la plus dure qu’il ait à constater, le fait d’être impuissant pour lui venir en aide surtout quand il avait lui-même besoin d’aide et que c’était elle qui pouvait la lui apporter.

Enfin, elle était surtout porteuse de mauvaises nouvelles la mistinguette. Déjà que son costume soit bousillé, ça ne vendait de rêve à personne – enfin c’est surtout à Grigori que ça ne vend pas de rêve – mais alors en prime qu’elle lui dise qu’il allait devoir porter un truc d’hôpital, non mais fallait redescendre sur terre, c’était hors de question. Il soutint son regard réprobateur sans ciller une seconde. Ah qu’elle ne se méprenne pas une seconde, il y a des rapports de forces qu’elle ne gagnerait pas et alors le jour où elle le verrait enfiler une veste d’hôpital c’est qu’il aurait pris un gros coup sur la tête. Non, il préférait mourir de froid que d’avoir ce genre de trucs sur le dos. Par contre, il restait rationnel, il enlevait son costume, parce qu’il n’avait pas vraiment le choix, acceptant qu’elle l’ausculte. En même temps, il saisissait que trop bien qu’elle le connaissait et qu’elle arrivait à déchiffrer sans qu’il n’ait besoin de lui dire, ce dont il souffrait. Mais il voulait un costume en retour. S’il avait mentionné Tristan, se doutant que son meilleur ami ne verrait aucun inconvénient à venir ici pour lui, pas une seule seconde il n’aurait pu anticiper la réponse de Kiara, qu’elle accepte était déjà un soulagement en soi et il lui adressa un regard plein de reconnaissance pour l’occasion mais surtout qu’elle se propose pour lui apporter, ça avait quelque chose de touchant. Il mit quelques précieuses secondes avant de donner sa réponse, pesant ses mots en amont. « Je voudrais que tu reviennes avec ou sans costume. » Ce n’était pas un je veux, j’exige, non il avait saisi qu’il n’avait rien à exiger du tout mais oui, sa présence il la souhaitait parce que même si elle ne voulait pas qu’il fasse parti de sa vie, chose que bien évidemment il comprenait, n’acceptait pas forcément comme il l’aurait dû mais il comprenait. Pour lui, elle faisait parti de la sienne parce qu’il avait essayé de s’adapter à sa vision du monde, d’accord, il avait échoué, ne le niait pas le moins du monde, il n’était pas doué, mais il avait tenté et s’était attaché.

Tandis qu’il posait une question, ayant besoin de savoir où il en était avec elle exactement, elle ne voyait aucun présage, quel qu’il soit. Il avait été au mauvais endroit au mauvais moment comme elle disait si bien. Au moins, il pouvait voir cela comme quelque chose de positif, et il avait besoin de positif, elle n’était pas en train de dire que c’était mérité ou quoi que ce soit d’autres, ou que c’était une mise en garde qu’il ferait mieux d’écouter, pas du tout. S’ils se regardèrent quelques instants, elle finit par prendre de nouveau la parole, il hocha la tête, pas de problème, elle pouvait voir ce qu’elle voulait, tant qu’elle ne l’obligeait pas à mettre une blouse immonde, il serait le patient le plus adorable de la planète. Comment ça elle n’aimait pas la couleur qu’il avait, ça voulait dire quoi ça ? Il n’osa pas rétorquer la moindre chose, se contentant de la laisser faire, frémissant à peine malgré ses mains plutôt froides. Il essayait de se concentrer sur sa propre respiration, trouvant la situation très étrange. Il n’aurait jamais cru que ça arriverait un jour ce genre d’auscultation, déjà parce que Kiara restait une fille et qu’il n’était pas emballé par l’idée de se faire soigner par des filles, d’accord, ça n’était pas n’importe quelle fille et sûrement que ça aurait été une autre fille qu’il se serait comporté bien différemment et que douleur ou pas il aurait trouvé le moyen de se montrer insultant au possible pour qu’elle se tire. Mais du coup si effort il y avait sur ce point parce que c’était Kiara, le fait que ça soit elle était aussi enquiquinant, merde il essayait depuis des mois de lui mettre la bague au doigt, se présentant sous son meilleur jour et là, tout volait en éclat. Il passait juste pour le mec faible et c’était ultra vexant. Alors il essayait de retenir sa respiration sifflante, de ne pas frémir lorsqu’en auscultant, elle passait le doigt sur un endroit des plus douloureux. Jamais il n’avait été aussi concentré pour donner le change, et pourtant qu’est-ce que c’était épuisant mentalement parce qu’il monopolisait toute son énergie sur le paraître alors que très franchement, il n’avait qu’une envie se laisser retomber sur le matelas et lui demander d’éteindre cette douleur qui irradiait son corps.

Le silence était beaucoup trop pesant, Grigori l’observa pour souffler un chouya ironique « Tu ne dis plus rien, je dois m’inquiéter ? Je suis à l’article de la mort et tu ne sais pas comment me l’annoncer ? » Puisqu’elle semblait avoir fini de vérifier que sa respiration était laborieuse avec son trucocscope, Grigori se laissa glisser sur le matelas. De toute façon elle savait déjà tout ce qu’elle devait savoir, qu’il n’allait pas bien, que ça n’irait pas en s’arrangeant si elle ne faisait rien. Lui de son côté pouvait l’enquiquiner « Si je dois mourir ici, il est évident qu’il faut respecter les volontés d’un mourant. » Oui alors ça c’était vite dit nous sommes bien d’accord. Il la regarda dans les yeux pour mettre un peu de poids dans ses paroles qui étaient tout sauf des paroles en l’air « On peut se marier ? D’accord j’ai pas vraiment eu le temps d’acheter des alliances, quelle idée aussi de faire exploser une bijouterie quand j’y suis. J’ai pas vraiment mes 5 000 points mais c’est important la dernière volonté d’un mourant, on vous apprend bien ça dans vos supers cours de médicomagie non ? » Pas sûr qu’il soit mentionné quelque part que si un malade demandait un mariage le médicomage devait accéder à sa requête mais bon qui ne tente rien a rien et puis, même si ça ne fonctionnait pas, ce qu’il savait déjà, il essayait de rendre le sourire à Kiara, n’étant pas coutumier de la voir avec cet air si grave.

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Jeu 24 Déc - 21:08

Grigori Dimitrov

Mais ton armure, elle réclame la trève



« Que je vais plus sur le terrain tout court. J’apprenais aussi bien il y a un mois. Je viens seulement plus souvent. »

C’était court comme explication, mais elle ne voulait pas se perdre sur le pourquoi du comment qu’elle venait bien plus souvent que prévu à l’hôpital. On la mettait bien en garde de ne pas se surmener. Les gens qui s’occupent d’elle lors de son stage voyait bien qu’elle se donnait peut-être un peu trop. Certains lui avaient même parlé de comment parfois le travail peut faire oublier des peines, mais qu’il ne faut pas oublier qu’ils travaillaient avec des gens et qu’ils devaient bien travailler. Pour le moment, Kiara n’en était pas à s’étaler par terre d’épuisement, ce qui était positif, non? Sauf que là, ils en étaient à parler costume. Bien sûr, elle pouvait négocier qu’il enlève son costume, mais elle se doutait que la bataille pour le faire enfiler quelques choses de l’hôpital serait bien plus difficile, voir impossible. Il voulait un nouveau costume et dans sa grande gentillesse, elle proposa même de lui ramener et là… il lui mentionna que peu importe, il voudrait qu’elle revienne. Ses prunelles étaient montées dans les siennes et elle dira dans un petit sourire.

« Tu crois que je vais te caser dans une chambre sans prendre de tes nouvelles? Je vais m’occuper déjà de tous tes soins se passent bien. »

C’était difficile déjà de ne pas lui montrer trop d’espoir, mais le voir dans cet état la mettait un peu en l’envers. Elle n’aurait jamais été capable de le balancer dans un lit d’hôpital et le laisser aux soins de quelqu’un d’autre. Ça n’avait rien à avoir avec le fait qu’elle se doutait bien de comment il réagirait avec un autre médicomage, mais juste qu’elle voulait s’assurer que tout se passe bien, oui vraiment. Puis elle se mit à l’ausculter. Elle pinça les lèvres, disant tout bas au bout de quelques minutes.

« Détends-toi… une bâtisse a explosée devant toi, Grigori, c’est normal que tu aies des blessures. »

Elle avait monté son regard sur lui pour lui dire cela, elle se rendait compte qu’il tentait de faire le type bien fort, bien solide, mais il avait une limite quoi. Cependant, ses paroles étaient remplies de douceur. Ce n’était pas un reproche, juste qu’il ne devait pas se concentrer comme ça, elle voulait le soigner, elle ne le jugeait absolument pas. Elle pinça les lèvres finalement quand il parla comme un grand dramatique. Elle se redressa en retirant ses mains de sur lui, retirant le stéthoscope de sur ses oreilles pour le regarder attentivement. Elle allait pour lui répondre, mais il continuait dans son mélodrame d’homme qui venait de perdre son précieux costume. Non, mais il en mettait bien épais en plus là. Elle haussa même un sourcil quand il parla volonté. Ah oui, rien que ça hein. Sauf qu’elle ne pouvait pas se retenir de sourire et sans blague, elle s’attendait presque à sa volonté. La surprise ne fut pas présente au moins quand il lui demanda. Sauf que son cœur, lui, était un méga traite. Il battait comme un dingue. Elle se tenait près de ce petit lit inconfortable, près d’un Grigori en piètre état, mais qui ne lâchait visiblement pas le morceau pour un mariage. Kiara, elle lui souriait malgré tout, parce que c’était Kiara et parce qu’elle s’était attachée au point que de le savoir vivant était plus important que sa douleur. L’amour c’est idiot comme ça parfois.

« Une chose à la fois. Tu ne vas pas mourir. Tu as quelques côtes qui sont vraiment dans un horrible état, d’où ta respiration. Ça se soigne bien si tu restes sage. Et pour tes dernières volontés. On se doit de les écouter, pas nécessairement de les appliquer, mais tu ne trouves pas ça facile de demander à une médicomage de se marier comme dernière volonté? (Elle continuait de l’observer, les mains poser près de lui sur le petit matelas) Je vais te donner quelque chose pour la douleur et on va te transférer dans une chambre plus confortable ensuite. »

Elle tapota doucement son épaule, dans un geste habituel pour le rassurer. Elle avait tellement eu l’habitude de s’accrocher à son bras quand ils marchaient après le nouvel an et elle avait appris à aimer cela. Ce n’était clairement pas le bon moment d’avoir des élans de mélancolies. La Poufsouffle s’était ensuite tournée vers un petit cabinet dans la pièce pour sortir une potion d’anti-douleur et elle finit par lancer comme si elle ne pouvait pas se retenir plus longtemps.

« C’est pour ça que tu étais dans une bijouterie? »

Oh oui, ça la brûlait de savoir ce qu’il faisait là et il lui avait ouvert bien grand la porte quand il avait mentionné les alliances et le fait qu’il était dans une bijouterie. Elle avait sans doute eu envie de lui demander depuis le début, mais ça, ce n’était pas la médicomage qui le demandait, c’était clairement la Kiara qui avait de l’affection pour lui. Elle se sentait idiote déjà de lui avoir demander, ça ne la regardait pas… mais il faisait tellement son dramatique et ses phrases étaient si lourdes de sens depuis tout à l’heure qu’elle voulait savoir. Il voulait s’acharner, elle le ressentait énormément, c’était disons même très évident.

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Grigori Dimitrov
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Le regard de Grigori se faisait on ne peut plus sceptique en observant sa future épouse oui non mais au bout d’un moment on va pas se mentir non plus. La question d’après lui ne portait pas vraiment sur le temps de présence qu’elle passait dans cette bâtisse, ça peu importait à la rigueur, c’était l’état dans lequel elle était qui était non pas préoccupant, il était évident que si elle avait montré des signes de faiblesses, le personnel médical lui aurait montré la porte en lui disant repose toi. Il n’empêche qu’elle était pas dans une forme des plus optimale d’après Grigori mais elle avait ses œillères et quand elle était comme ça, autant parler à un mur ça aurait le même effet, il abandonna donc la discussion, non sans avoir auparavant roulé des yeux, signe de tout ce qu’il pouvait penser d’elle à l’instant T.

L’affaire du costume étant résolue, plus ou moins, il n’oubliait quand même pas que des crétins avaient bousillé son costume, Grigori sans aucune trace d’humour fit remarquer que peu lui importait le fait qu’elle ait ou non son costume, il voulait qu’elle revienne. A sa remarque ou plutôt à sa question, il rétorqua « Oui, Kiara c’est ce que je croyais, de la même façon, je croyais aussi que tu trouverais le moyen de refiler le dossier à quelqu’un d’autres pour ne pas avoir à être ici. » Il se retint d’être des plus désagréable en rajoutant que c’était ce qu’elle avait clairement annoncé la dernière fois qu’ils avaient parlé – ou plutôt qu’elle avait clairement passé ses nerfs sur lui – qu’elle n’avait plus rien à lui dire. Mais il évita, le but n’étant pas de la faire fuir et même si ça avait été le cas, il n’était de toute manière pas en mesure de gagner une bataille, même verbale et Grigori ne s’engageait jamais dans un combat s’il n’était pas sûr de vaincre. Et puis, autant se concentrer sur la victoire minime acquise, elle s’occuperait des soins, elle viendrait le voir, il ferait en sorte d’être éveillé lorsqu’elle le passerait.

L’auscultation, un grand moment. Jamais, il ne s’était autant tendu pour maîtriser son propre corps. Non, il refusait de tressailler, de perdre le contrôle de lui-même, il lâcherait la pression lorsqu’elle quitterait la pièce pas avant. Là, il maîtrisait, il … hé… mais qu’est ce qu’elle disait là ? Son ego bon sang, elle pouvait pas prendre soin de son ego en lui prouvant par des mots qu’elle était loin d’être dupe. Il croisa son regard où il pouvait y lire la certitude qu’elle savait très bien de quoi elle parlait, il soupira… non définitivement quel calvaire que le fait d’avoir une épouse médicomage, elle allait écrabouiller son ego sans arrêt, une vraie chieuse que cette Macmillan. Là encore, il évita de répondre, n’accédant pas non plus à sa requête parce qu’il n’avait pas envie de paraître faible. Non il voulait faire croire qu’il était tout à fait détendu et que ce n’était que des petites blessures.

La faiblesse de son corps le rattrapa cependant bien vite, à peine Kiara eut elle fini de l’ausculter qu’il se laissa retomber sur le lit. Cependant, si son corps était mal en point, son cerveau lui fonctionnait très bien. Est-ce qu’il était tout à fait sérieux lorsqu’il parla d’être à l’article de la mort, non pas vraiment, il savait bien que ça n’était pas le cas sinon elle aurait été beaucoup moins calme… enfin il l’espérait en tout cas qu’elle ne prendrait pas tout avec un certain détachement… voire pire avec du soulagement qu’il ne soit plus dans ses pattes. Ce cas de figure, il ne voulait même pas y songer. De même, pour sa dernière volonté, il avait parfaitement conscience que pas une seconde, elle dirait oui ok pas de problème ou alors purée si elle faisait ça alors que ça faisait des mois qu’il se décarcassait pour avoir des points, c’était vraiment une emmerdeuse de première, quoi qu’elle serait plutôt adorable en réalité puisqu’acceptant d’unir sa vie à la sienne. Non, s’il avait vraiment dit ça, c’était juste pour communiquer avec elle, pour faire naître ce petit sourire au coin de ses lèvres et il faut admettre que ce fut un beau cadeau que de voir qu’il avait réussi, elle souriait.

Les propos de la médicomage ne furent pas une surprise, enfin pour le côté il n’allait pas mourir. Pour les côtes, cela lui paraissait plutôt logique et si ça se soignait bien, c’était une bonne chose. Il se retint de faire remarquer qu’il était toujours sage. Pour le coup, ça n’était pas le genre de patient qui ne voulait pas être coopératif. Bien sûr, ça aurait été le cas s’ils ne se connaissaient pas, que personne ne soit dupe, sans la connaître, il n’aurait jamais accepté sa présence de fille dans la pièce mais puisque ce n’était pas le cas, quelle raison aurait-il eu de lui faire la guerre. Surtout que de l’insulter en refusant d’être soigné par sa personne, ça n’arrangerait pas ses affaires.

Les dernières volontés de Grigori, le point le plus important n’est ce pas. Elle gâchait tout là non ? Comment ça ils devaient juste les écouter pas les mettre en œuvre, mais ça ne lui plaisait pas vraiment ce point-là. Est-ce qu’il trouvait ça facile de demander un mariage à une médicomage comme dernière volonté. Hum, il hésita sur la réponse à fournir avant de se lancer, les sourcils froncés « Je ne demande pas à n’importe quelle médicomage. » Qu’on soit bien clair, ok, elle s’était mise en tête qu’il était le genre de personne jouant sur deux tableaux minimums, mais lui avait toujours suivi son fil conducteur, ne s’était pas une seule seconde écarté de son idée de l’épouser elle et il était bien décidé à ne pas la laisser dire qu’il était du genre à demander n’importe qui. Il avait donné sa parole et ne l’avait reprise à aucun moment, quand bien même il n’était plus sûr de rien, il n’avait pas profité du fait qu’elle l’ait clairement envoyé paître pour passer à autre chose. Donc, il n’avait pas la moindre idée sur le fait de savoir si oui ou non c’était trop facile de demander cela en dernière volonté mais lui, il avait l’impression qu’il n’y avait rien de facile pour lui, que rien ne se passait comme il le voulait et comme il l’espérait.

Le fait de savoir qu’il allait avoir quelque chose contre la douleur, contre toute attente et malgré le fait que depuis le début il essayait de montrer qu’il gérait, le fit pousser un soupir de soulagement. S’il ne l’admettrait probablement pas à voix haute, il devait quand même admettre à lui-même qu’il avait hâte de ne plus avoir l’impression qu’on lui donnait de vilains coups à chaque respiration. Il ferma les yeux, non pas que la douleur était trop grande mais en sentant le contact physique de la demoiselle, ça avait quelque chose de rassurant, de familier et pointait le bout de son nez l’espoir avant qu’elle ne s’écarte et que ce dernier disparaisse de nouveau. Ce n’était qu’une étreinte passagère, plus pour montrer du soutien parce qu’il avait vécu quelque chose de douloureux physiquement. Tandis qu’elle s’éloignait de lui, il l’observa, se remémora leur échange aujourd’hui et fit le constat qu’excepté lorsque c’était lui qui s’adressait à elle et qu’elle lui répondait, pas une seconde il avait à faire à Kiara. Alors dit comme ça, on pourrait penser qui Grigori avait pris un coup sur la tête mais ce n’était pas le cas, oui physiquement c’était Kiara, mentalement, c’était elle aussi bien entendu ses mimiques étaient toujours les mêmes et son phrasé aussi mais il n’avait pas face à lui la Kiara qu’il avait eu durant tout ces mois, elle était uniquement là en tant que médicomage et ce constat fut un petit coup au moral. Alors bien sûr, elle n’était pas responsable du fait qu’il ait risqué sa vie dans l’espoir de pouvoir lui montrer qu’il tenait vraiment à ce mariage avec elle – voire à elle tout court mais bon il veut pas le dire -.Il n’empêche que ça avait quelque chose d’assez déprimant de se dire qu’elle ne voulait plus le voir autrement que comme un patient.

La question qu’elle lui posa le dérouta donc totalement. Quelle image avait-elle de lui au juste ? Elle ne pensait pas réellement qu’il s’était lassé aussi vite et qu’il était allé prendre deux alliances pour se marier avec n’importe qui. Il plissa les yeux avant de nier toute implication dans ce plan saugrenue « Certainement pas, je ne suis pas comme ça. » Elle était libre de ne pas le croire et puisqu’il ne voulait pas en rajouter une couche sur le fait que c’est elle qu’il voulait puisque cela, elle ne voulait pas l’entendre, il préféra rétablir des faits « Je ne vais pas me marier, je ne suis pas aller là-bas pour acheter d’alliances. » Parce que la fille à qui il voulait passer la bague au doigt n’était pas vraiment partante pour se laisser glisser l’anneau. Pouvait il dire la vérité ou risquait-elle de lui dire qu’il avait perdu son temps ? Le mieux c’était encore d’être fixé, à quoi bon être lâche. « En réalité, j’ai demandé des conseils à Tristan en lui expliquant qu’on s’était un peu disputé toi et moi. » et qu’il ne voulait pas lâcher l’affaire, et qu’il la trouvait chiante au passage et qu’il avait eu envie de lui en retourner une… tout ça tout ça. « J’ai voulu mettre à profit ses conseils, d’où la bijouterie. Mais, je suis peut être un brin perfectionniste parce que je voulais le bijou parfait. Si j’avais pris le premier truc que j’avais trouvé, rien de tout cela ne serait arrivé. » Il devait aussi dire une chose, pour ne pas qu’elle comprenne de travers ce qu’il disait « Ce n’était pas une bague de fiançailles que je voulais, je sais très bien que tu ne veux pas être ma fiancée, épargne-moi ce commentaire, je ne suis pas crétin, j’ai bien saisi, tu as été limpide. »

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Dim 27 Déc - 3:30

Grigori Dimitrov

Mais ton armure, elle réclame la trève



Il ne fallait pas poser trop de questions à la jolie Kiara. Si on lui demandait pourquoi elle semblait si fatiguée, c’était parce qu’elle passait plus de temps à l’hôpital et si on lui demandait pourquoi elle passait plus de temps à l’hôpital, elle ne faisait que sourire en disant que c’était pour mieux apprendre. Voilà, elle ne mentait pas réellement. Elle omettait totalement une grande partie du pourquoi elle faisait tout ça. Elle savait qu’elle sonnerait drôlement pathétique à dire que c’était pour oublier un garçon. Et pour les connaisseurs, elle n’avait pas envie de parler de Grigori, parce qu’elle savait qu’elle n’entendrait que des mots comme quoi que ce n’était pas une grosse perte. Peu de gens avaient compris la MacMillan de son intérêt pour le Dimitrov. Même si lors du bris de leur histoire, elle s’était dit qu’elle aurait dû s’y attendre, elle savait qu’elle le connaissait sans doute plus que beaucoup d’autres parce que Kiara, elle avait pris le temps de le connaître réellement. C’était sans doute pour cela qu’elle en souffrait autant. Donc comme elle faisait si bien depuis quelques semaines, elle ignora les réactions de Grigori en espérant seulement passer à un autre sujet.

Ce qui ne fut guère bien à bien y réfléchi. Parce que même si on passait le dramatique moment du costume, elle tentait même un peu d’humour pour tenter pour détendre un peu l’atmosphère. Erreur. Elle ne pouvait pas tenter cela avec Grigori, elle n’avait pas réfléchi à ses mots. Son regard s’était arrêté sur lui, son mince sourire s’effaçant un peu et comme si elle avait une impulsion de franchise, elle avouera d’un ton faible.

« En fait, ça été totalement le contraire Grigori. (Elle détourna les yeux pour continuer ses manœuvres de médicomages) J’ai pris ton dossier alors qu’il s’en allait dans les mains d’un autre et j’ai insister pour venir m’occuper de toi. »

Et là, plus fort qu’elle, l’inquiétude se fit entendre dans sa douce voix. C’était ça qui l’avait mené à venir le voir aussi rapidement en oubliant sa rancune. Elle l’oubliait encore en ce moment, mais elle lui devait quand même la vérité. Elle se souciait assez de lui pour choisir de venir voir ses blessures et s’en occuper. Elle lui lança un bref regard avant de poursuivre l’auscultation. Son aveu lui fit un peu serrer la gorge, parce qu’elle réalisait que c’était peut-être gros, à moins qu’il n’y trouve une façon de détourner la réalité. Elle n’était pas inquiète, qu’elle voulait seulement se venger? Bon, depuis son entrée dans la pièce, elle montrait totalement le contraire, elle ne voulait que l’aider.

Ensuite le tragique Grigori qui disait presqu’il voyait le film de sa vie, la lumière au bout du tunnel et qu’il fallait exaucer un dernier souhait… un petit mariage de rien du tout. Il ne lâchait pas le morceau celui-là! Puis définitivement, il était assez chiant dans son genre puisque bon, elle ne pourrait jamais faire carrière dans l’humour parce que chacune de ses tentatives, il lui renvoyait à la tête pour lui rappeler que lui était presque sérieux dans ses mots. Pas n’importe quelle médicomage. Elle avait dit cela au sens large, mais jamais il n’aurait fait la même demande à une autre médicomage puis à voir sa tête en entrant, il n’aurait accepté aucun soin d’une femme. Surtout d’une femme dont il ne pouvait pas savoir la pureté de sang. Il ne fallait pas se faire des blagues quand même sur ce sujet-là. Elle trouva quand même la force de lancer un petit.

« Je sais Grigori… »

Ça lui avait manqué de dire son nom ou quoi? On dirait qu’elle le disait trop souvent. Prend sur toi jolie Kiara, la fatigue commence réellement à te faire fondre le cerveau ou quoi?  Elle était ensuite tournée pour aller chercher la potion pour l’aider, pour pouvoir un peu atténuer la douleur de ses blessures. Bon oui, la question sur la bijouterie sortit toute seule cette vilaine. Sa première ne la surpris pas vraiment, même que ça la fit sourire un peu. Il ne le vit pas bien sûr, elle était encore dos à lui. Elle se retourna quand il poursuivit. Il n’allait pas se marier. C’était clairement, nettement ce qu’il venait de lui dire. Son pauvre cœur. Elle se rapprochait du lit pour les examens avec la potion en main en l’écoutant. Quoi? Lui? Il avait demandé conseil? Hm, un peu disputé? Que ça hein? Donc c’était pour elle. Elle était prise dans un tourbillon d’émotion en ce moment-là. Il ne pouvait pas lui dire ça alors que ladite bijouterie lui avait presque explosée à la figure. C’est pour ça qu’il lui avait dit cela alors plus tôt… que c’était un signe de renoncer. De renoncer à elle. Elle avait compris qu’il n’avait pas accepté son rejet, ce n’était facile pour personne donc pour la cause, on pouvait comprendre un minimum Grigori. Qu’il ait quand même pensé à des démarches pour tenter de se faire pardonner, ça venait la toucher bien malgré elle. Bien sûr, Grigori étant Grigori, il n’était pas le plus expressif, prenant bien la peine de lui mentionner que ce n’était pas une bague de fiançailles parce que bon, elle n’en voudrait pas. Elle continuait de l’observer quelques instants, comme perdue dans ses pensées puis elle eut un très léger sursaut en lui tendant la potion.

« Tiens, ça… ça va te faire du bien. »

Il avait troublé la jolie blonde. Ça se voyait, elle ne tentait pas de faire la médicomage distante en lui parlant potion. Elle voulait seulement lui donner parce qu’en mode statue comme ça, elle devait avoir l’air un brin idiot. Elle poussa un faible soupire pour s’asseoir sur la chaise pour le médicomage dans la pièce. Équipée de roulette, elle s’approcha de Grigori, elle se trouvait un peu plus à sa hauteur ainsi. Elle avait l’air épuisé, là plus que jamais parce qu’à force de tourner le fer dans la plaie, elle en ressentait les élans de douleur, mais aucune potion ne pourrait venir à bout de sa douleur en ce moment.

« C’était donc pour moi que tu étais à cette bijouterie. (Ce n’était pas une question, mais plutôt comme si elle établissait le fait. Elle aura un très mince sourire, son regard le quittant pour aller sur ses mains jointes devant elle) Bien des filles seraient contentes d’avoir un bijou, mais la démarche que tu as faite avant… est bien plus importante pour moi. Que tu aies demandé conseil, que tu cherchais le bijou parfait… Et je sais que tu vas me trouver désagréable pour ça. (Elle eut un petit rire presque timide alors que son regard revenant vers lui, un mince sourire aux lèvres.) Supposons que tu aies réussis à trouver le bijou parfait. Que m’aurais-tu dit en venant me l’offrir, Grigori? »

Ce n’était pas un test! Ce n’était pas dit avec un ton chiant du genre comment aurait-il pu se faire pardonner! C’était plus comme si elle voulait savoir ce qu’il avait préparé, ce qu’il avait envie de lui dire en tentant de racheter ce qui s’était passé. Enfin, même si elle se demandait s’il avait compris l’ensemble du problème. Okay, elle avait explosé, mais disons que lui, à la place de tenter d’apaiser les flammes, il avait jeté l’huile. Mais elle n’était pas là pour lui ramener ça en pleine gueule. Elle n’en avait pas la force de toute façon en ce moment, mais plus que tout, qu’est-ce qu’un Grigori Dimitrov qui tente de se racheter auprès d’une fille dirait pour faire valoir son point?

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Difficile pour le jeune éconduit de comprendre Kiara. Il avait passé des heures et des heures à ses côtés à étudier chacune de ses réactions pour s’adapter à ce qu’elle attendait de lui et pourtant, elle demeurait un mystère. Il était actuellement en pleine réflexion, essayant de comprendre son comportement. Elle ne voulait pas lui parler depuis des semaines malgré le fait que Grigori soit non pas pot de colle, non souvent son ego reprenait le dessus en une fraction de seconde, en constatant qu’elle n’avait pas vraiment l’air disposé à faire la paix. Mais il tentait, régulièrement et constatait à ses dépens que les relations sociales ça n’était pas du tout son point fort. Mais aujourd’hui, c’était différent. Elle lui parlait et alors qu’il songeait en son fort intérieur que c’était parce qu’elle n’avait pas eu le choix et que personne ne lui avait demandé son avis, qu’elle devait s’occuper de lui, un point c’est tout, c’était l’inverse qui s’était produit et il ne l’expliquait pas. C’était donc elle qui s’était emparé du dossier et qui avait montré à tous qu’elle avait un caractère bien trempé et que lorsqu’elle décidait un truc, bonne chance pour la faire changer d’avis. Non vraiment, il ne parvenait pas à comprendre sa manière de fonctionner, il avait essayé de la contacter, elle n’avait rien voulu entendre et là, elle avait décidé de venir. Mais pour quelle raison ? Il avait besoin d’aide pour comprendre. « Tu accepterais de me dire pourquoi tu as décidé de venir ? » Oh la question ne visait absolument pas à la piéger comme s’il ne croyait pas ce qu’elle lui disait, non il ne la considérait pas comme une menteuse et de toute façon, quelle raison aurait-elle eu de lui mentir ?

Bon demande en mariage, ultra subtile – comment ça c’est faux – refusée, pour changer. Mais cette fois, contrairement à la première fois où il lui avait demandé, il n’y avait pas eu d’autres demandes, il n’y aurait pas d’autres demandes avant un long moment, avant qu’il n’abandonne à son tour l’idée. Elle n’avait pas l’air de se rendre compte qu’en réalité, il lui était dévoué, que si la demande paraissait en l’air et pleine d’humour, le genre de phrase qu’il aurait balancé à n’importe quelle médicomage l’auscultant, ça n’était pas le cas et il lui rappela. Alors bien sûr il aurait pu être un peu plus bavard, lui dire que s’il lui demandait tout en sachant pertinemment qu’elle lui dirait non, parce qu’il n’était pas mourant du tout, d’ailleurs l’aurait-elle fait s’il l’avait réellement été ? Aurait elle accepté de jouer une dernière partie avec lui et de le laisser gagner cette fois ? Dans tous les cas, il n’était pas mourant et ne se montrait pas bavard, ne la flattait pas, rappelant juste qu’elle n’était pas n’importe quelle médicomage, le reste fut en sous-entendu, elle, contrairement à toutes les autres avait de l’intérêt. La réponse vint rapidement, elle savait. C’était déjà ça… elle se rendait compte qu’il n’avait pas tous les défauts de la terre, presque mais pas tous.

Alors qu’elle s’éloignait de lui pour faire une potion, elle évita certainement qu’il ait les yeux rivés sur elle à scruter ses moindres faits et gestes en lui posant une question. Il n’y avait pas cinquante façons de répondre, soit il lui mentait pour se protéger lui, soit, il admettait qu’il avait essayé une autre méthode pour parvenir à ses fins avec un peu d’aide néanmoins. Il décida de dire la vérité. Si lors des premières phrases, c’était facile parce qu’elle était dos à lui, par la suite, ça l’était beaucoup moins parce qu’elle était face à lui. Forcément, il scrutait chacune de ses réactions tandis qu’il parlait mais il avait l’impression de voir dans son regard ce qu’il avait envie de voir. Pour lui, elle avait l’air non pas contente, ça non, mais touchée. Enfin ça c’était jusqu’à ce qu’elle soit complètement absente, oh ça aucun doute elle restait immobile à le fixer sans rien dire, jusqu’à ce qu’elle réagisse et lui tende la potion. Il resta interdit à fixer la potion, c’est tout ce qu’elle avait à lui dire ? Tien bois ta potion et boucle là ? Super, merci Kiara. Il attrapa la potion sans un mot, frustré, n’ayant même pas envie de lui dire merci pour le coup, déjà que les mercis ça l’étouffait bien souvent, là il n’allait pas se forcer se contenter de boire la potion en silence, ruminant comme pas permis, ça allait lui faire du bien… oui physiquement sans doute mais alors le moral en avait prit un coup. Tristan avait tort, le cadeau aurait servi à rien du tout, elle ne voulait même pas en entendre parler…

Pour ne rien arranger, voilà qu’elle soupirait. Non mais sérieusement, s’il la gonflait autant qu’elle… ouai non, il n’avait pas particulièrement envie qu’elle parte donc il ne complèterait pas cette pensée. Elle se rapprocha de lui avec sa chaise à roulette mais cette fois-ci, il ne chercha pas à croiser son regard, vexé. Enfin ça c’était l’idée de base que de l’ignorer parce que dès qu’elle prit de nouveau la parole, il leva les yeux pour la regarder. Bon sang, ce qu’il avait envie de nier, de dire mais pas du tout, j’en ai profité que je devais aller là-bas, comme si en niant la chose, ça lui rendrait un peu de sa superbe mais il fit l’effort d’assumer. Oui, c’était pour elle qu’il y avait été. Lorsqu’elle reprit la parole après avoir fui son regard, s’enfonça un peu plus profondément dans sa chair une douleur sourde… Bien des filles seraient contentes d’avoir un bijou qu’elle disait, pas elle. Mais qu’est ce qu’il pouvait lui offrir au juste pour essayer de rattraper les choses ? Il se moquait de rendre les autres filles contentes, ah non mais elles pouvaient toutes crever qu’il s’en moquait éperdument, pour lui c’était elle qu’il voulait rendre contente. Il cligna des yeux à la suite de sa première phrase… ok d’accord, il était tombée sur une andouille, la fille, il voulait lui faire un cadeau et la seule chose qui l’intéressait, c’était la démarche ? Elle se foutait de sa tronche non ? Elle n’avait pas remarqué ses démarches répétées ces dernières semaines pour la contacter ? Il fronça les sourcils  tandis qu’elle continuait en disant qu’il allait la trouver désagréable. Oh bah elle pouvait s’abstenir de l’être hein. Il se tendit naturellement, la regardant gravement, s’attendant carrément au fait qu’elle lui dise que ses efforts, elle n’en avait que faire. Il était prêt à l’entendre ou en tout cas, il tentait de s’en persuader. En réalité, ça ne fut pas du tout les propos qu’elle lui tint.

Et là, mutisme total de la part du Dimitrov. Ah il avait parfaitement compris la phrase merci, il avait comprit la question mais alors la réponse ne venait pas forcément facilement. Comment dire qu’il avait pas spécialement préparé de discours, en fait il n’avait rien prévu de dire comme si un cadeau aurait suffit d’après lui à la faire changer d’avis. Sauf qu’avec cette question, elle disait assez clairement que ça ne suffisait pas et qu’il lui fallait des mots en plus. « Je n’en sais rien Kiara. » aurait il seulement réussi à lui dire qu’elle lui manquait, il n’en était pas convaincu puisque là, il en était bien incapable. Il décida, une nouvelle fois, de faire preuve de franchise, quand bien même c’était certainement décevant pour elle. « En fait, j’espérais que le cadeau suffirait et que je n’aurais pas besoin de parler. » parce qu’il avait suffit d’une phrase, pour que tout explose entre eux, alors oui, il avait eu l’espoir qu’un présent suffise. Et puis il n’y avait pas que ça, s’il était honnête jusqu’au bout, il devait rajouter « Je pense même qu’il aurait mieux valu que je ne parle pas. » au risque que ses mots produisent une fois de plus l’effet inverse de celui escompté.

Mais maintenant qu’il était là, qu’elle avait dit qu’elle allait s’occuper de ses soins. Il avait jusqu’à la sortie de Sainte Mangouste pour profiter de sa présence. « Tu finis à quelle heure aujourd’hui ? » S’il connaissait normalement ses horaires, il avait bien compris qu’elle ne comptait plus ses heures et donc elle était la seule à pouvoir la renseigner. Il décida d’enchaîner avant qu’elle ne réponde. « Personne ne va venir me voir et je n’ai pas très envie de rester tout seul. » parce que ce n’était pas ultra agréable d’être dans une chambre d’hôpital et que personne ne se soucie vraiment de lui. Alors des dizaines de visites ça aurait été fatiguant bien entendu, mais la différence entre trop et zéro était énorme. Il mit quelques secondes supplémentaires avant de se décider totalement, parce que pour toute question, il y avait toujours le risque de la réponse négative, jamais plaisante celle là, mais il décida d’aller au bout « Je sais que tu as une famille et que tu as mille raisons de préférer être là-bas qu’ici mais je me disais que peut être tu accepterais de rester ici cette nuit et de dormir avec moi. » Il la regarda, un peu intimidé, il est vrai « s’il te plait. »

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Lun 28 Déc - 4:11

Grigori Dimitrov

Mais ton armure, elle réclame la trève



Si pour elle et sans doute pour beaucoup de personne la raison qui pouvait pousser quelqu’un à vouloir s’occuper d’une autre sans réfléchir était évidente, visiblement ce ne l’était pas pour Grigori. Il fallait dire qu’elle avait été d’une franchise tranchante en disant qu’elle ne voulait plus lui parler. Par contre une telle décision ne vient pas avoir un sort magique pour retirer les émotions qu’elle avait encore pour lui. C’était ce qui rendait le tout difficile après tout. Elle avait encore des sentiments forts pour lui malgré la peine et la douleur. Par contre, bien que cela semblait évident, la demande de Grigori ne la surpris pas. Pourquoi? Parce qu’elle pouvait comprendre que lui ne pensait pas à cela d’emblée. C’était gênant oui, mais Kiara était capable d’assumer à ce moment précis. Elle pinça les lèvres un peu, prenant finalement une petite inspiration pour se donner du courage et lui répondre.

« J’étais morte d’inquiétude. J’ai seulement entendu explosion et ton nom… Même si je sais que je ne l’ai pas montré dernièrement, je ne voudrais pas qu’il t’arrive quoi que ce soit, Grigori… »

Elle avait eu peur pour lui, une peur terrible. Force était de constaté par contre que la plus grosse perte du jour était le costume et non pas le Dimitrov. Elle replaça ensuite une de ses mèches de cheveux derrière son oreille en gardant un sourire un brin timide.

Si elle alternait entre discussion et son travail de médicomage d’un air qui semblait presque tranquille, ce n’était pas le cas dans son esprit. Elle avait déjà pris des habitudes liées à son travail dont prendre soin d’un patient dans un état semblable à Grigori. L’auscultation et tout le reste, elle maîtrisait très bien. Ce qui laissait amplement le temps à son pauvre cerveau de se poser des questions et de penser à toute sorte de choses. Kiara avait voulu passer à autre chose, mais Grigori avait toujours été pas trop loin à montrer que lui, il n’était pas près de passer à autre chose. C’était des tentatives maladroitement, parce que l’acharnement seul ne viendrait pas effacer ce qui s’était dit. Même si elle se souvenait de leur conversation comme si elle avait eu lieu hier, elle savait qu’il avait beaucoup trop de zone grise dans tout ça. Le ton avait monté si vite qu’au final, elle n’en savait pas beaucoup sur le sujet. Outre qu’il était fiancé. Qu’il l’était en tout cas lors de cette conversation parce que là il mentionnait bien qu’il n’allait pas se marier. C’était une telle certitude qu’elle se permettait de penser qu’il n’était plus fiancé. Enfin, il avait bien dit qu’il allait régler ce ‘’problème’’. Bien sûr le choc de la bijouterie lui donna un air absent, comme si elle s’en foutait, mais non. Il fallait juste lui laisser du temps. Elle s’était installée ensuite sur une chaise pour pouvoir parler tranquillement, prenant le temps de respirer un peu pour pouvoir être bien présente. Le fait qu’il ait prit sa potion pour la douleur l’aidait elle à se dire qu’elle pouvait plus parler maintenant. Bon, ça aurait été mieux dans un autre contexte, mais elle ne se surestimait pas trop, elle savait qu’elle aurait refusé les invitations de Grigori. Enfin, elle se mit à lui répondre enfin à propos du bijou, de son intention. Et si ce n’était pas du sérieux et de la nervosité qui l’habitait, elle aurait clairement rigolé à la tête de Grigori. Elle pouvait presque l’entendre dire qu’elle était aussi chieuse que les autres là. Le but n’était pas du tout de se moquer de lui par contre. Parce qu’on s’entend tous pour dire qu’entre se pointer le bout du nez pour s’imposer ou bien penser à une façon de se faire pardonner, il y a une grosse différence là. Kiara, elle voyait la différence. C’est pour ça qu’elle lui demandait ce qu’il allait lui dire. Au fond, il lui avait offert un cadeau pour la retrouver, d’accord, mais il avait pensé à lui dire quoi? C’était un prétexte pour pouvoir lui parler, non? Ah bah non. Il était franc au moins, il ne savait pas ce qu’il allait lui dire. Et même qu’il termina en disant comme elle pensait, un cadeau et hop, tout va bien. Elle resta silencieuse quelques secondes à ses mots. Peinée intérieurement qu’il ne comprenne pas qu’elle n’était justement pas le genre de fille à prendre des cadeaux et du luxe pour oublier une bévue (et pas une petite là en plus) et que surtout, il lui en fallait des mots à Kiara. Il lui en fallait pour pouvoir régler ça. Pour au moins qu’elle se sente mieux. Juste un peu. Sauf qu’elle n’eut pas le temps de parler qu’il lui demanda à quelle heure qu’elle terminait et enchaînait avec une demande… une demande qui eut effet de la surprendre un peu. Ce n’était pas plaisant pour personne d’être seule à l’hôpital, elle ne pouvait que le comprendre. Bien sûr qu’elle comprenait bien qu’il voudrait peut-être qu’elle passe le voir, mais la suite, alors là, elle ne s’y attendait pas du tout. Surtout cette façon de le demander, ce petit s’il te plait qui venait serrer son cœur. Il voulait qu’elle dorme avec lui? Combien de gens auraient dit à Kiara de l’envoyer balancer! Qu’il se prenait pas pour n’importe qui celui-là! Sauf que Kiara, elle le connaissait un peu quand même Grigori et faire cette demande avait dû être… presque difficile pour lui à faire. Elle finira par sourire, un doux sourire qui se voulait rassurant. Après une telle expérience, qui voudrait être seul hein? Elle hochera la tête lentement, tendant une main pour la reposer sur son bras.

« C’est d’accord Grigori, je vais rester avec toi cette nuit. (Elle serra doucement son bras, sans lui faire mal hein, juste pour lui montrer de la solidarité) On pourrait parler aussi… de tout ça. Si tu veux. Un peu plus calmement que la dernière fois…Parce qu’un cadeau, même si c’est une très belle attention, ça ne règle pas tout. Qu'est-ce que tu en penses? »

Je sais, je sais, qu’elle chieuse et blablabla! Sauf que là, la miss, elle en faisait des efforts et il fallait lui reconnaître. Elle avait passé de « J’veux plus entendre parler de toi » à « Je prends soin de toi et en plus, je veux bien qu’on parle de ce qui s’est passé. ». Il fallait lui donner un peu de crédit. Il lui avait manqué et encore plus évident, elle tenait assez à lui pour vouloir passer sa nuit avec lui à l’hôpital pour éviter qu’il ne soit seul.

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Mar 29 Déc - 1:19
Mais ton armure, elle réclame la trêve
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Il était complètement dépassé par la situation. Comment une fille avec qui, il avait essayé de reprendre contact à plusieurs reprises, parce qu’il avait apprécié, sincèrement ces moments passés ensemble. D’accord, pas forcément au tout début, au tout début, ça le gonflait littéralement qu’on ne se mente pas. S’il avait voulu faire les choses dans les règles de l’art avec elle, ça n’est pas pour autant qu’il avait adoré faire des efforts. Puis à force d’adaptation, il s’était habitué à elle et la rupture avait été un peu trop brutale pour lui. Il n’avait pas spécialement la sensation d’avoir mal agi ou contre elle, pour la simple et bonne raison qu’elle n’existait même pas à ses yeux le jour où il était allé voir les parents Carrow. Il avait été incapable d’anticiper sa réaction et aujourd’hui encore, elle le déroutait totalement. Elle refusait de lui parler lorsqu’il venait la voir, par contre s’il se faisait allumer par des moldus en folie, là, elle voulait bien passer du temps avec lui. Dommage que Grigori ne soit pas du genre à tolérer être blessé, à accepter qu’il y ait de la poussière sur ses vêtements ou tout simplement être mis en échec, sinon il aurait trouvé la parade idéale pour se retrouver régulièrement avec Kiara. Il la regarda tandis qu’elle avouait avoir été morte d’inquiétude, le choc devant se lire dans le regard du brun, c’était quelque chose qu’il n’avait jamais expérimenté le fait d’avoir quelqu’un qui s’inquiète pour lui et pour le coup, ça avait un petit côté plaisant. Elle disait vrai cependant, elle ne l’avait pas spécialement montré qu’elle ne voulait pas qu’il lui arrive grand-chose, à la réflexion Grigori songeait même que c’était l’inverse.

La discussion dévia sur la bijouterie en elle-même, entrecoupé par les soins prodigués par la demoiselle à l’aide d’une potion. Et maintenant qu’il avait tout dit, admettant sans détour qu’il n’était clairement pas à la hauteur des attentes de la demoiselle, quand bien même il faisait des efforts, demandait de l’aide, il restait le même et il aurait beau donner le maximum, ça ne serait jamais assez, il le voyait dans son regard, il l’entendait dans ses silences. Qu’allait il se passer à présent ?
Oui, il eut peur qu’elle s’en aille, bon bien sûr elle reviendrait pour vérifier que tout se déroulait pour le mieux dans le meilleur des mondes mais il n’avait pas envie de se retrouver tout seul ici. C’était profondément égoïste, il en convenait parfaitement mais il voulait qu’elle reste avec lui. Enfin, entre ce que lui voulait et ce que Kiara voulait et décidait, il y avait un monde. Il fallait donc poser la question, demander et cela même si une réponse négative serait assez dure à encaisser parce qu’au-delà du fait qu’une fois encore ses envies, elle s’en moquait éperdument, ce qui était assez clair même sans ça, il y avait la finalité, il se retrouverait tout seul jusqu’à ce qu’elle revienne et autant pour les moments où il dormirait ce serait assez simple à vivre – forcément – autant lors des phases où il allait être réveillé, ça serait tout sauf agréable. Il ne put empêcher un soupir de soulagement de s’échapper de ses lèvres lorsqu’elle hocha la tête et qu’elle posa sa main sur lui, accompagnant ces gestes de propos, elle resterait.

Ce n’était pas vraiment pour une occasion comme celle-là qu’il avait imaginé sa première nuit avec la médicomage. Le monde était plein de surprise pour le coup mais il ne s’en plaignait pas vraiment, il passait d’un futur où elle semblait, au fur et à mesure des jours qui passaient, complètement absente à une nuit où ils seraient ensemble. Il cligna des yeux, comment ça parler de tout ça ? Elle voulait parler de la bijouterie, du fait qu’il n’avait pas la moindre idée de quoi lui dire, en même temps puisqu’il était convaincu en son fort intérieur qu’elle n’aurait même pas accepté son cadeau, comment aurait-il pu penser à rajouter une espèce de discours ? L’aurait-elle seulement écouté s’il avait eu des choses à lui dire ? Ah non pardon, elle ne voulait pas donner ses goûts en matière de bijou, elle voulait parler des fiançailles avec Hestia… youhou joie et bonheur, ah il avait hâte d’aborder le sujet – faux -. Et voilà en prime elle le taclait en disant qu’un cadeau ne réglait pas tout. Est-ce qu’elle était vraiment obligée de noter ce qui n’allait pas, toujours, ne pouvait elle pas aussi se rendre compte qu’il essayait d’arranger les choses, qu’il n’était pas passif mais engagé et que d’accord ça ne réglait pas tout un cadeau mais au moins, il faisait des efforts pour essayer de rattraper la situation.

Il se retint de lui dire à la question qu’elle lui posa que ce qu’il en pensait c’était qu’elle était une chieuse et que lui il était assez con pour se dire je vais me marier avec. Oh bah oui, quelle brillante idée, comme ça il aurait une femme qui les lui briserait une fois sur cinq. Et pourtant, avec cette réflexion, qui venait de lui, étant donné qu’il voulait toujours d’elle, il était bien obligé de plier à ses exigences. « J’étais calme la dernière fois. » Oui bon, est ce que vraiment c’était cette réponse qu’il fallait dire, pas sûr… allez un petit effort, ça ne le tuerait pas. « Je veux bien en parler. » Voilà qui était mieux n’est-ce pas ?
Mais avant de parler, il fallut changer de pièce, de salle d’auscultation il passa ou plutôt ils passèrent à une chambre. Une entreprise des plus fastidieuses qui nécessita que Grigori écrase un peu plus son ego puisqu’il était dans l’incapacité totale de marcher… malgré la potion, ce qui devait être normal, ça se saurait si on se remettait d’une explosion en un claquement de doigt. Une fois dans cette chambre à la décoration pour le moins inexistante et au mur d’un jaune pâle immonde, Grigori se redressa laborieusement. D’ailleurs il lui fallut quelques secondes pour s’habituer à sa tête qui tournait mais il retient tout mouvement de la part de Kiara d’un geste de la main, pas question qu’elle n’aide, son orgueil le refusait. Il se décala du milieu du lit pour prendre un côté – ce qui d’habitude se fait en deux secondes mais qui là lui prit bien deux minutes – faisant une place à la demoiselle pour ne pas qu’elle reste dans son fauteuil. Puis, parce qu’il fallait bien commencer quelque part et qu’il n’y couperait de toute manière pas, enfin si, il pouvait y couper s’il renonçait à elle mais puisque ça n’était pas une option envisageable pour Grigori, il fallait bien se lancer. « Je t’écoute, que veux-tu savoir ? » De toute façon, il n’avait jamais eu l’intention de lui cacher quoi que ce soit, à ce sujet ou non d’ailleurs. La seule chose qu’il se devait de prendre en compte c’est que même si elle l’agaçait prodigieusement, il ne devait surtout pas passez ses nerfs sur elle, quand bien même elle le mériterait forcément, c’était contre-productif et il ne devait pas oublier qu’il devait avoir son accord pour le mariage.

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Mar 29 Déc - 3:32

Grigori Dimitrov

Mais ton armure, elle réclame la trève



Elle saisissait que sans doute le spectre d’émotions de Grigori ne devait pas avoir les mêmes variantes qu’elle. Parce que même si elle avait été très très (très) en colère sur le coup, elle ne voulait pas qu’il souffre tout de même. Elle n’était déjà pas le genre à vouloir se venger, mais souhaiter du mal? Elle était quand même devenue Médicomage. Elle eut un faible sourire comme pour appuyer ses mots en voyant sa surprise. Elle était sincère, totalement sincère. Elle ne s’était pas réellement rendu compte à quel point elle tenait à lui. Ou bien ce ne fut qu’une preuve de plus. C’est aussi pour cela qu’elle avait accepté de passer la nuit avec lui. Elle ne serait pas capable de partir en se disant qu’il était seul et qu’il n’en avait pas envie. La solitude dans un hôpital, c’était triste et lourd. Puis pour la peine, ce n’était pas non plus ainsi qu’elle s’était imaginée la première nuit qu’elle passerait avec lui. Sauf que c’était important aussi de dire qu’elle n’y avait pas cru non plus il y a à peine… quelques heures, non.

Puis naturellement, elle voyait bien dans ses yeux que lui, discuter de ce qui s’était passé, ce n’était pas dans ses envies du moment. Sauf que si lui voyait ce moment comme une chose désagréable, Kiara voyait cela comme une opportunité à prendre. D’ailleurs, lui-même aurait dû le voir comme ça, non? Elle n’était pas assez superficielle pour prendre un bijou de grande valeur et dire on oublie. L’écoute et la communication, c’était bien mieux non? Bon, ça ne sonnait pas comme ça, mais bon.

« Pas à la fin. »

C’était sorti tout seul, il avait été calme au départ. À la fin par contre, il s’était donné pour lui montrer qu’il savait se défendre avec des mots qui l’avaient blessée. C’était ça aussi qui n’avait pas aidé du tout. Non, sa réaction à elle non plus, elle le savait. Elle lui offrir un sourire par contre quand il accepta de vouloir bien parler avec elle. Kiara avait pressée son bras doucement et finalement entamé l’appel des infirmiers et infirmières pour pouvoir déplacer Grigori. Une fois qu’on lui mentionna la chambre qui allait l’accueillir, Kiara mentionna qu’elle devait juste aller remettre le rapport et qu’elle le rejoindrait. Elle avait promis qu’elle ne serait pas longue, plantant bien son regard dans le sien pour montrer qu’elle n’allait pas profiter de l’occasion pour le fuir. Niveau rapidité, elle tint sa promesse, parce qu’elle se dépêcha d’aller ranger ce rapport, remerciant sa collègue qui avait rangé celui qu’elle était en train de faire également. Elle ira ranger sa robe de médicomage aussi dans son casier à la salle d’employée et c’est dans des vêtements beaucoup plus sobres, beaucoup plus Kiara qu’elle revint dans la chambre. Malgré le fait qu’elle soit fatiguée, elle gardait un certain sens du style malgré tout, comme toujours. Ce n’était pas à la hauteur de Grigori, mais elle se souciait aussi de son apparence. Bien sûr qu’elle tentait de vouloir lui donner un coup de main une fois sur place pour qu’il se rende au lit, mais il était têtu comme pas permis.

Quand il lui fit de la place dans le petit lit d’hôpital, elle sentit son ventre se serrer un peu, malgré elle. Elle prit une inspiration en s’assoyant pour commencer sur le bord du lit pour retirer ses chaussures et elle s’installa près de lui. Elle faisait attention pour ne pas trop bouger sur le lit pour ne pas lui faire mal non plus. Elle s’appuyait contre le dossier surélevé en tournant son attention vers lui à ses mots. Elle déglutit difficilement sans le quitter des yeux.

« Je me suis emportée quand tu m’as parlé. Je le sais, Grigori, sauf qu’au final, je n’ai jamais su… réellement c’était quoi cette histoire de fiançailles. Tu as dit que c’était un problème que tu voulais régler, mais c’est tout (Elle replia un peu ses jambes pour passer ses bras autour de celles-ci) J’aimerais que tu m’expliques… s’il-te-plait. »

Elle était déjà beaucoup plus calme elle aussi que la dernière fois. Elle voulait savoir parce qu’outre savoir que pour lui c’était un problème, elle ne savait rien. Rien du tout, elle avait fait cette petite crise de jalousie et lui avait retorqué par des répliques cinglantes. Elle avait seulement voulu ne plus entendre parler de lui. Kiara n’était pas particulièrement enchantée qu’il lui parle d’une autre femme, mais elle s’était faite trop de scénarios pour que la, la curiosité ne soit pas plus grande que tout le reste. Puis promis qu’elle allait quand même lui laisser la chance de se reposer une fois qu’ils auront parlé un peu. Il devait se reposer aussi, il avait quand même eu une explosion en pleine figure le pauvre Grigori.

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Mais ton armure, elle réclame la trêve
ft. Kiara

Non, effectivement, pas à la fin. Elle pouvait s’estimer heureuse en réalité, parce que jamais il ne s’était autant contenu alors qu’une personne se démenait pour briser ses rêves. Il la regarda, sans rien dire pourtant, ça ne ferait qu’empirer les choses et s’il l’énervait, elle partirait de nouveau, ils le savaient tous les deux. Cela donnait donc, une fois de plus les cartes dans la main de Kiara et obligeait Grigori à lui laisser le dernier mot et ne pas lui faire remarquer que c’était assez compliqué de rester calme quand elle le prenait pour ce qu’il n’était pas et qu’elle n’avait pas été un modèle de sympathie.

Est-ce que son silence fut mal pris, il est possible que oui puisqu’à peine elle fut au courant de la chambre dans laquelle il allait être transféré, elle se faisait la malle. Elle attendit qu’il soit avec d’autres personnes pour ne pas qu’il soit en mesure de lui dire qu’elle lui avait dit qu’elle resterait, qu’elle le rendait fou à changer d’avis, qu’est ce qu’il avait encore fait de mal ? Non, comme il y avait du monde, il se contenta d’un sourire fictif, comme si il comprenait qu’elle ait mieux à faire alors qu’en vrai, la seule chose qu’il comprenait c’est qu’elle l’abandonnait, encore. Et pourtant, dans cette salle jaunâtre, il ne resta seul que très peu de temps. Kiara n’ayant finalement pas sauté sur la première occasion qui lui était présenté pour prendre la poudre d’escampette. Cette bouffée de soulagement qui le gagna en la voyant arriver. Il ne serait pas tout seul ce soir. Elle s’était changée et il devait bien admettre que dans ses vêtements civils, Kiara paraissait beaucoup plus accessible mignonne, il veut dire mignonne, parce que sinon il a tout faux.

Une fois qu’il lui eut fait de la place, elle sembla stresser, ce qu’il interprétait par son inspiration. Le manque de confiance qu’elle avait en lui était alarmant. Pas une seule fois il ne lui avait fait ce genre d’allusions. Il se râcla la gorge, non pas gêné plutôt pour capter son attention « Kiara, je ne suis pas ce genre de personne et même si j’étais de ce genre, je crois que je viens de te démontrer que chaque mouvement était pour le moins compliqué. » Voilà, comme ça même si elle le croyait être ce genre de garçon, il faudrait quand même qu’on dise à Grigori sur quoi elle se basait pour dire ça, elle était assez intelligente pour savoir qu’il souffrait bien assez, il n’allait pas empirer les choses pour de la luxure, pas question.


Après s’être installée confortablement  sur le lit, elle commença à parler. Elle s’était emportée ? Il s’en était rendu compte, c’est d’ailleurs ce qui l’avait complètement déstabilisé. Il fut tenté de lui dire peut être que si tu m’avais écouté tu saurais mais il avait bien conscience que ça n’était pas vrai, il n’avait jamais eu l’intention de lui dire quoi que ce soit parce que c’était à lui de gérer et qu’il avait juste voulu la tenir informé, pas la tenir au courant de toute l’histoire. D’ailleurs, là encore, il ne souhaitait pas tout lui dire, s’apprêtant à lui dire qu’elle n’avait pas besoin de savoir puisque ça ne la concernait pas, cette fois-ci encore moins que la précédente mais il y eut le s’il te plait qui changea tout. Elle était là parce qu’il lui avait demandé, elle faisait des efforts, il se devait de faire des efforts lui aussi. Il poussa un long soupir avant de se lancer « Je te l’ai dit, je cherchais une épouse. Je pensais pas que ça serait si compliqué et que les filles auraient leur mot à dire. » Elle savait tout cela, bien entendu. « Tu sais aussi que j’ai demandé ta merdeuse de sœur en mariage et qu’elle n’a pas accepté. » Oh bah c’était la raison pour laquelle ils s’étaient rencontrés, elle ne risquait pas de l’oublier. « J’ai compris avec Sélénya que demander l’avis des filles c’était perdre du temps. J’ai donc changé de tactique, je suis allé voir une famille sang pur pour leur demander la main de leur fille. » Il arbora un sourire plutôt fier lorsqu’il annonça à Kiara « Main que j’ai obtenu. » Ah bah il fallait au moins admettre que si avec les demoiselles Grigori n’était pas excellent, lorsqu’il s’agissait des parents, excepté les siens, il était excellent pour obtenir ce qu’il voulait – bon il fallait aussi dire que le nom des Dimitrov aidait dans de genre de cas. « J’étais donc fiancé, avec la promesse d’un mariage et de rendre fier mes parents. Je me suis empressé d’aller prévenir la fille en question. » Grigori poussa un soupir «  ça ne s’est pas vraiment passé comme prévu. Ne me dis pas logique, pour moi il n’y a rien de logique dans ce genre de refus. Elle a dit qu’elle ne m’épouserait jamais. » Oui oui ça faisait presque echo aux propos de Kiara mais bon c’est un autre détail. « Je ne sais pas pour toi, mais ça me semblait assez clair, j’étais libre de tout engagement. Comment tu voulais que j’anticipe que ça n’était pas le cas ? » et il était venu lui dire, en toute bonne foi et elle l’avait très mal pris. Devait il relever ce détail, oh que oui, c’était mal connaître Grigori que de croire qu’il acceptait toutes les remontrances en fermant sa bouche « Mais c’est plus amusant de partir du principe que quoi que je fasse, quoi que je dise, j’ai forcément tort n’est-ce pas ? C’est vrai que depuis que tu me connais tu m’as vu me fiancer au moins une dizaine de fois, que je passe mon temps à reprendre ma parole et que tu ne peux pas me faire confiance. » Oui, il y avait un peu de colère parce que si elle l’était, il ne l’était pas moins, parce que niveau trahison, elle était pas mal dans son genre la camarade Poufsouffle.

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Jeu 31 Déc - 3:53

Grigori Dimitrov

Mais ton armure, elle réclame la trève



Jamais qu’elle ne sauverait. Enfin, pas après avoir promis de rester du moins. Kiara n’était pas comme ça, il lui fallait vraiment une bonne raison quand même pour changer d’idée. Donc oui, elle se dépêcha d’aller terminer rapidement ses obligations de médicomage, parce qu’il n’allait nulle part Grigori de toute façon, pas vrai? Bon, okay, c’est pas drôle. Mais elle fit de grands efforts pour arriver à peine qu’il eut mis les pieds dans la chambre. Assez pour voir son orgueil bien présent quand elle tenta de lui donner un coup de main. Puis elle vint le rejoindre sur le petit lit d’hôpital. Nerveuse, mais visiblement ce n’était pas pour ce que lui pensait parce qu’elle lui lança un regard d’incompréhension. Hein? De quoi parlait-il? Alors qu’elle allait ouvrir la bouche pour lui demander, elle réalisa. Oh. Elle secoua la tête en repoussant une mèche derrière son oreiller, un sourire aux lèvres.

« Je n’ai même pas pensé à ça Grigori, absolument pas. »

Elle était pas en train de lui donner tous les défauts de la terre franchement. Elle n’était même pas inquiète qu’il tente de lui sauter dessus, absolument pas. Elle savait qu’il n’était pas comme ça. Même s’il pensait croire qu’elle avait une fausse opinion de lui, elle pouvait se vanter (en toute humilité bien sûr) qu’elle devait connaître Grigori bien plus que beaucoup de gens parce qu’elle avait pris le temps de le connaître et son intérêt avait été réel. Encore plus au fil du temps qu’elle passait en sa compagnie. Ultimement, elle voulait savoir le pourquoi du comment de ses fiançailles. Elle savait que lui ne voyait pas en quoi ça la concernait, mais son intérêt pour la question n’était pas que de la mauvaise curiosité, parce qu’il pouvait tellement avoir de raison qu’elle ne voulait plus se l’imaginer, mais savoir la vérité. Bien sûr, elle sentait déjà par son soupir qu’il en avait pas envie, mais il se lança.

Bon, au départ elle entendit environ ce qu’il lui avait dit lors de leur première rencontre. Nul besoin de dire que Kiara ne pouvait pas le féliciter d’avoir été voir les parents d’une sang pure. Ce n’était pas dans ses valeurs disons de demander quelqu’un en mariage de cette façon. Elle se retint de tout jugement verbal, même si ça se voyait un peu dans son regard que ce n’était pas réellement ce qu’elle considérait une bonne idée, mais comme lui aussi la connaissait si bien, elle n’avait même pas besoin de dire que la fille avait réagit comme quasi n’importe quelle fille réagirait. Puis elle comprit ce qui s’était passé. La fille avait dit non, mais jamais les parents n’avaient dit qu’eux, ils ne voulaient pas. En plus, dans certaines familles sangs-purs qu’est-ce qu’on en avait à faire de ce que disait les enfants, pas vrai? Même qu’elle hocha la tête lentement, il ne pouvait pas savoir qu’il n’était plus réellement fiancé? Donc c’était ça le problème. Ce n’était pas ce qu’elle s’était imaginée naturellement. Bon, là, il retourna le coup de son côté. Elle s’y attendait même. La réaction de la jolie blonde par contre ne se fit pas attendre, parce qu’elle voulait être sincère aussi avec lui.

« J’ai été jalouse Grigori. Je ne pensais pas que tu courrais les filles en même temps qu’on se voyait. Sauf que sur le coup de la jalousie, j’ai cru que tu gardais une peut-être fiancée sous la manche au cas que ça ne fonctionne pas. Je ne pouvais pas deviner moi non plus sans connaître le fond de l’histoire, même si je sais… que j’aurais pu moins m’emporter, mais…voilà, j’étais jalouse.»

Elle n’avait pas de colère dans la voix, un peu de honte peut-être parce que bon, ce n’était jamais flatteur de s’avouer jalouse à ce point, pas vrai? Elle avait détourné le regard vers le reste de la chambre. Il manquait de décoration à cette pièce, c’était d’une tristesse. Elle serra un peu ses jambes contre elle en reprenant, un peu plus hésitante.

« Puis le fait que je me fâche, ça t’a fâché ensuite et… ce qui s’est dit, ça m’a fait mal aussi, Grigori. Je ne pensais pas que tu me considérais réellement comme toutes les autres filles que tu sembles tellement détester… parce qu’avec ce que tu m’as dit, comment tu m'as traitée, ça n’a pas donné l’impression que toi aussi tu me faisais confiance. Si au début de tout ça, je savais que c’était les 5000 points que tu voulais sans rien penser d’autre… je pensais que ça avait changé avec le temps, ça l’avait changé aussi pour moi… »

Bon, okay, elle devait s’arrêter là, parce qu’elle lui en disait de ces trucs-là! Fallait croire que ce qu’il lui avait dit, ça avait été bien plus blessant que le reste. Parce que bon, si on y va avec seulement cette histoire de fiançailles, elle aurait compris la confusion de Grigori, c’était assez cocasse quand même comme récit, mais elle le croyait. Ça lui ressemblait du début à la fin et les parents avaient sans doute bien assumés que leur fille allait marier le Dimitrov. Il n’avait pas été là à lui expliquer quand elle avait explosé, mais non, si on se souvient bien, limite il lui avait presque dit qu’il se la gardait au cas ou cette fiancée. Elle lui avouait trop de choses d’un coup et franchement, elle ne voulait pas qu’il se fâche de nouveau contre elle. Elle ne voulait pas subir ses mots une autre fois. Elle en avait pleinement eu sa dose la dernière fois. En plus, elle lui avouait bien d’une certaine façon qu’elle s’était attachée à lui. Elle avait presque oublié les 5000 points. Kiara ne se forçait plus pour le jeu pour le voir, elle en avait réellement envie. Peu importe ce qu’on lui dirait, peu importe ce qu’on raconterait de Grigori, elle passait réellement de bons moments avec lui et sa franchise (quoi qu’un peu directe) restait dans les choses qu’elle aimait le plus de lui.

Elle lui lança un petit coup d’œil, juste pour voir les dégâts de ses mots. Elle n’avait pas pu retenir son regard de s’embrouiller un peu. Juste un peu, elle n’allait pas se remettre à pleurer. La médicomage semblai par contre encore bien ébranlée par cette dispute, ça la travaillait encore beaucoup, elle n’était pas là à en parler tout calmement comme si l’eau avait coulé sous les ponts, bien que sa colère elle, se soit grandement adoucit.


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Grigori Dimitrov
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Mer 6 Jan - 22:47
Mais ton armure, elle réclame la trêve
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C’était déjà une bonne chose n’est ce pas, qu’elle ne le pense pas ce genre de personne. Déjà, se retrouver dans un lit avec quelqu’un, ça n’était pas vraiment quelque chose qu’il appréciait, trouvant ça assez lourd de devoir partager son espace vitale. Pourtant, si ça n’était pas quelque chose habituellement, là il ne le voyait pas forcément comme une contrainte, elle semblait fatiguer autant que lui, la cohabitation ne pourrait que bien se passer. Il pouvait donc faire un effort. Sans oublier que très franchement, ça n’était pas le truc auquel il pensait en premier, qu’il voyait les rapports comme le fait de créer une descendance et que si coucher avec Kiara était clairement quelque chose qu’il concevait dans son esprit, pour faire des enfants, ça ne serait pas hors mariage, les bâtards n’étant clairement pas une option pour Grigori.

Ce qui n’était pas une option en temps normal, c’est le fait de se confier. Enfin plutôt il se confiait quand il le souhaitait pour les sujets qu’il souhaitait et ça ne l’emballait pas tellement de parler fiançailles avec quelqu’un qui ne voulait pas faire parti de sa vie. Non pas qu’il avait honte de ce qu’il avait fait, mais plutôt que ce n’était jamais simple d’admettre qu’il s’était encore pris un vent, surtout si peu de temps que Kiara l’ait envoyé bouler, merci pour l’ego de Grigori. Mais bon, il semblerait qu’il n’ait pas vraiment le choix, se confier semblant être d’une importance capitale pour la demoiselle… après qu’elle se soit fait son opinion sur le sujet, bien entendu. Alors, il est vrai qu’à la fin de ses aveux, il trouva le moyen de la tacler. Est-ce que Kiara était du genre à la boucler lorsqu’il lui faisait des réflexions vraiment pas.

Que dire de ses paroles si ce n’est qu’elle avait aucun sens pour Grigori, comment pouvait elle être jalouse d’une autre fille. Non mais elle était où sa logique à cette fille ? Grigori était pour le moins consterné et alors la suite mais c’était du grand n’importe quoi. « Si j’avais une fiancée sous la manche avant de te connaître, je ne me serais pas fait suer avec toi. » Non mais que les choses soient claires. Il voulait une épouse, il ne s’amusait pas, pas une seule seconde il n’avait perdu son objectif de vue, finir par obtenir ses 5 000 points qu’il convoitait et lui passer la bague au doigt. D’accord, il l’admettait la façon de faire cette fois-ci était très différente des fois précédentes parce qu’il ne s’était pas contenté d’attendre que ça lui tombe tout cuit dans la bouche, il s’était investi, avait fait des efforts qui lui avait semblé insurmontable au début mais il n’avait pas lâché, à aucun moment.

Elle était en train de lui reprocher les mots qu’il avait eu ? Non mais elle se foutait de sa tronche. Ah il avait bien conscience qu’elle était en train de lui demander s’il la considérait comme les autres. Il la regarda dans les yeux sans rien dire. Non, il ne lui dirait pas qu’effectivement, elle n’était pas considérée comme les autres, se contentant de dire « Je ne déteste pas les filles. » Non, pour détester quelqu’un il fallait l’estimer, Grigori était plutôt dans du mépris, elles étaient des moins que rien, utiles uniquement à enfanter et à fermer leur bouche. Mais bon, toute cette partie, il valait mieux la taire. Probablement que le fait qu’il garde la bouche scellée n’arrangeait pas forcément ses affaires mais ça rentrait dans un domaine sur lequel il ne voulait pas s’engager, l’affectif. Il n’avait pas envie de le reconnaître. A ses propos sur la confiance, il pouvait répondre par contre, assez froidement d’ailleurs « C’est toi qui me parles de confiance ? Quelle confiance je pourrais avoir en toi quand tu reviens sur ta parole ? »
En revanche, il y avait un point qui était des plus problématiques. Avait-il réellement pensé à autre chose qu’obtenir ses points, sa main, son mariage ? Il n’en était pas sûr, il avait toujours eu cet objectif en vue. D’accord il n’y avait pas eu que ça mais le fait était là, il avait toujours eu cet objectif dans un coin de sa tête. Il avait parfaitement conscience qu’elle voudrait entendre quelque chose mais il ne voulait pas la tromper sur qui il était, avait toujours eu à cœur de dire la vérité, quand bien même il perdait des points, pourquoi lui mentirait-il ? Surtout qu’il n’avait plus grand-chose à perdre. « Les 5000 points ont toujours été important à mes yeux. » Il poussa un soupir, se mettant sur le côté, son front venant doucement se poser contre l’épaule de Kiara, essayant par ce biais de lui montrer qu’il l’appréciait réellement mais qu’il n’était pas en mesure de lui dire. Oui, elle comptait, bien sûr que pour lui ça avait changé aussi, qu’après tout ce temps passé à parler avec elle, il s’était bien rendu compte qu’il appréciait sa compagnie. Même si, en réalité, la preuve la plus frappante qu’elle avait de la valeur à ses yeux, une véritable valeur pas de la valeur en tant qu’épouse mais bien en tant que personne, c’est lorsqu’il l’avait perdu. Et même maintenant, tout n’était pas simple pour Grigori parce qu’il n’avait pas la moindre idée d’où ils en étaient, la seule chose qu’il savait c’est qu’elle ne voulait pas l’épouser, donc qu’il devait soit tout reprendre à zéro avec une autre fille soit la harceler. Si la seconde solution ne lui déplaisait pas, l’autre chieuse avec qui il partageait le lit actuellement n’était pas facile à convaincre voire contraindre donc il n’était sûr de rien, sachant juste qu’il ne voulait pas revivre ces dernières semaines, voulait continuer à partager des choses avec elle.

Comment lui faire comprendre cela ? Grigori réfléchissait silencieusement, à la question. Est-ce qu’il avait, par ailleurs vraiment envie d’être son ami ? Pas spécialement non plus. Purée tout ça le gavait et il ne voyait pas comment arranger les choses. Que pouvait il faire de plus de toute façon ? Il allait devoir demander un peu d’aide extérieur parce qu’il séchait totalement.

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