Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes, alors pensez à les privilégier pour vos personnages
Lumos Je rp en : palevioletred Mon allégeance : la Cosa Nostra
Ven 29 Jan - 18:02
Ce n'est qu'un vagabond sans nom. Je l'ai dans la peau. Je l' trouve si beau. Ses yeux sont bruns, ils me troublent.
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I'm dancing with my demons. I'm hanging off the edge. Storm clouds gather beneath me. Waves break above my head. Headfirst hallucination
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Sam 30 Jan - 19:47
Ce n'est qu'un vagabond sans nom
Aeden XIII - Avril 2020
Comme souvent ces derniers temps lorsque tu avais besoin de te vider la tête et être seul, tu t’étais rendu à l’entrepôt dans lequel vous aviez l’habitude de vous entrainer. Il y avait aussi, tu devais bien l’avouer une volonté délibérée d’éviter Anjelica depuis que vous étiez revenus d’Italie. Cela n’avait pas été une rupture net et soudaine, en réalité plus le temps passait et plus tu t’éloignais, tu en avais conscience mais beaucoup de chose pesait en cet instant sur tes épaules et tu remettais pas mal de choses en question. Vous continuez de vous voir évidemment, mais rapidement le matin, un peu le soir avant de dormir et en coup de vent souvent la journée. Tu ne pouvais pas t’empêcher de te demander, toi le petit gamin qui sortait tout droit d’un bordel, avais-tu finalement le droit de finir avec une personne telle qu’Anjelica ? N’était-ce pas soudainement le destin qui te rappelait à lui te montrant combien de que tu convoitais était trop bien pour toi ? Tu n’allais pas te mentir à toi-même en cet instant, tu avais peur. Peur de la perdre, peur qu’ils découvrent tes secrets, peur que tout t’éclate à la gueule et que tout ce que tu avais te sois retirer du jour au lendemain… Votre mariage était suspendu, vous n’aviez plus aucune certitude qu’il aurait bien lieu et cela t’avais rendu fébrile… Et quelque part si vous deviez vous séparer tu voulais que cela fasse le moins mal possible à Anjelica, alors prendre tes distances, c’était ta façon à toi de l’habituer doucement à ta non présence… Et aussi sans doute une manière de te protéger toi-même également. Tu avais conscience d’agir comme un crétin, mais tu ne savais pas quoi faire d’autre… A la vérité, tu avais cette sensation qu’on allait te priver de ta source d’oxygène si on l’enlevait à toi. Il n’y a d’ailleurs pas que ton couple que tu mets en danger avec tes conneries, tu as peur pour Dora, tu as peur pour ta sœur… Alors tu frappes ce putain de sac, tu déchaines ta frustration encore et encore, cela fait combien de temps que tu es là ? Tu n’en sais rien, tu as emmené de quoi boire et ensuite tu t’étais mis à frapper. Tu peux sentir la sueur dégoulinée à quelques endroits, sentir tes mains devenir endoloris mais tu ne t’arrêtes pas. Tu fais tellement de bruit en frappant dans le sac de frappe que tu ne te rends pas compte que soudainement tu n’es plus seul.
Ce n’est qu’une fois que tu la vois se rapprocher de toi que tu en prends conscience et pourtant tu ne t’arrêtes pas. Tu sens ses prunelles te scruter mais ton regard à toi ne glisse pas sur elle, tu sais pourtant que tu le devrais, tu devrais t’arrêter et lui parler, mais tu sais déjà ce qu’elle va te reprocher, tu en as conscience. Alors qu’elle boit dans ta bouteille, sa première phrase fuse et elle donne le ton de sa conversation, tu te contentes de hausser les épaules tandis que des poings arrivent encore dans le sac, elle pouvait boire toute la bouteille si ça pouvait lui faire plaisir, ce n’était pas comme si cela allait te déranger. Quant à la suite, tu restais enterrer dans ton mutisme, en revanche tu arrêtais de taper lorsqu’elle s’approchais de toi, bien trop proche pour que tu puisses continuer à taper sans lui faire de mal. Alors qu’elle propose de se battre, tu ne fais aucun geste, même pas pour arrêter le sien. Tu n’aurais même pas bougé si elle t’avait réellement frappé, prêts à subir cela si ça apaisait sa peine. Mais jamais, au grand jamais tu ne poserais la main sur elle, c’était au-dessus de tes forces, tu ne pouvais pas la frapper et elle savait très bien que ce n’était pas de cette façon qu’elle pourrait te confronter. Alors qu’elle continue sur la lancée en posant des questions qu’elle était en droit de poser, tu restes pourtant silencieux, renfermé, ne sachant pas quoi dire, ni comment lui expliqué et le fait qu’elle vienne te confronter de cette manière ne t’aidait pas non plus à trouver les mots. Non tu n’avais pas envie de la laisser seule dans son coin, mais tu t’étais simplement dit qu’en ce moment elle serait mieux seule qu’avec toi, raisonnement sans doute stupide, mais c’était le tiens. Tu attends qu’elle ait fini de te provoquer, tu restes impassible alors que son poing à elle fini dans le sac que tu avais déjà beaucoup martyrisé ces derniers temps, tu as envie de la prendre dans tes bras, de la rassurer, de lui dire que tu l’aimes, que tout irait bien… Mais ça, tu n’en savais rien alors tu ne fis rien de tout cela, tu ne voulais pas lui faire fausse promesse… C’est la phrase suivante qui eut raison de toi et de ta patience.
« Mais y aurait-il encore ne serait-ce qu’un couple à la fin de tout cela Anjelica ? » Eclates-tu tandis que ta voix tonne de colère, pas contre elle, mais contre toute cette situation. Ta respiration est courte, tes épaules montent et descendes dans un rythme rapide tandis que tes muscles se détendent à présent que tu as ouvert la bouche. « Je t’évites parce que je ne sais pas comment réagir, que notre avenir ensemble est devenu soudainement incertain et que j’crèverais de te perdre ! Voilà t’es contente ? C’est ça que tu veux savoir ? » Dis-tu avec rage parce que tu n’avais pas décidé de le dire, tu ne voulais pas admettre tes failles mais elle t’avait poussé à bout pour que ça sorte et qu’elle savait très bien ce qu’elle faisait en venant te confronter ici. Tu l’énervais peut-être mais alors elle en ce moment, c’était une chieuse. Tu passes ton chemin, ton épaule venant provoquer la sienne, te dirigeant alors vers la table, tu attrapais furieusement la bouteille de whisky en buvait quelques gorgées comme si cela pourrait t’aider à supporter la douleur et lorsque tu ne peux plus rien avaler tu balances cette dernière contre un mur, elle s’écrasa alors en plusieurs morceaux. « Tout ça, parce que des connards se pensent en droit de diriger ma vie ! » Dis-tu amèrement en pensant aux salopards qui vous avaient agressé balançant alors l’un des secrets que tu cachais si bien depuis des années à présent. « Et si finalement ils décrètent que je ne suis pas assez bien hein ? Ne vaudrait-il pas mieux que tu t’habitue déjà à mon absence ? » Demandais-tu d’une voix railleuse. Oui tu n’étais pas juste, mais la vie n’était pas juste, elle était une chienne tu l’avais compris très tôt mais ce coup-là, tu n’étais pas certains de pouvoir l’encaisser, Anjelica représentait tellement pour toi que tu la voulais pour femme ! Cela voulait tout dire, alors si le destin décidait de te l’enlever et bien te refusais de combattre cette vie de merde ne serait-ce qu’une seconde de plus…
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Anjelica Zabini
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Mar 9 Fév - 3:00
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Mar 16 Fév - 18:26
Ce n'est qu'un vagabond sans nom
Aeden XIII - Avril 2020
Elle est en colère, tu n’avais pas besoin de la voir ou de l’entendre pour le savoir, mais elle ne comprend pas ce que tu cherches à faire dans le fond, elle ne comprend pas que si tu te mets volontairement en retrait, c’est simplement pour elle, pour son avenir à elle… Pourtant alors qu’elle parle de rompre immédiatement, tu ne dis rien, bien sûr que non ce n’est pas ce que tu désires… Et en même temps si c’était pour en arriver là à la fin, est-ce que ça ne serait pas le mieux à faire ? Mais tu ne pourrais t’y résoudre, s’il y avait la moindre parcelle de chance que votre couple survive à cela tu ne voulais pas la gâcher, même si tu avais conscience que ton comportement n’aidait pas à vous sauver bien au contraire… Alors qu’elle s’approche de toi, s’agrippe à ton épaule, tu ne vacille pas, tu restes droit et ton regard est plongé dans le sien parfaitement impassible tandis qu’elle me demande de lui répéter ce que je venais de lui dire dans les yeux. Un air de défis trône alors dans vos prunelles tandis que les secondes défilent… Si une part de toi à envie de répondre à sa provoque, à envie de redire les mêmes phrases juste pour lui prouver que tu peux le faire et lui faire fermer son clapet, le reste d’impose silence et te fais remarquer à quel point la situation est ridicule… « Anje… » Finis-tu alors par dire en reprenant la parole d’une voix légèrement plus calme, sauf que tu as du trop attendre pour dire quoique ce soit puisqu’elle reprend déjà la parole. Tu refermes alors la bouche et l’écoutes de nouveau silencieusement tandis qu’elle te dit s’en foutre d’avoir une bague au doigt ou même porter ton nom et dans le fond bien sûr que cela importait plus mais si… Si toi cela t’importait ? Et puis elle s’en foutait à présent mais dans quelques années, n’allait-elle pas le regretter ? Supporterait-elle que tu sois toujours montré du doigt si dans le fond tu n’étais jamais pardonné ? Alors que tu réfléchis un moment à ses propos, elle finit par reprendre, te demandant depuis quand tu étais lâche… Cette question te fit au moins lever un sourcil, vraiment ? C’était ce qu’elle pensait de toi ?
« Ce n’est pas être lâche que de faire passer tes intérêts avant les miens. » Lâches-tu la mâchoire serrée. « Tu ne comprends pas… Même si tu connais les règles, tu ne sais pas ce qui va arriver… Et je ne veux pas que mes décisions, mes erreurs te suivent tout le long de ta vie. Je ne veux pas que tu te lèves un matin et que tu regrettes tout ça et te mette à rêver d’une vie meilleure. Et par-dessus tout, je ne veux pas que tu sacrifie des choses dont tu aurais rêvé juste pour moi bordel ! » Lâchais-tu alors en ponctuant chacune de tes phrases. « Bien sûr que non, je ne veux pas rompre. » Déclarais-tu pour que les choses soient claires entre vous deux, pour pas qu’il y est le moindre doute. « Je veux juste qu’il y est le moins de répercussion possible pour toi. » Tout ce que tu faisais c’était pour elle et rien d’autre, elle pouvait prendre cela pour de la lâcheté si elle voulait, si cela était plus facile pour elle. Mais toi mettre ta femme à l’abri c’était tes valeurs et tu ferais tout ton possible pour la protéger… « Une bague et un nom ce n’est peut-être pas de cela dont tu as besoin Anjelica, mais ça ne s’arrêtera pas là… Tu auras une pression constante de la part des autres tout simplement parce que tu seras avec moi et que ça ne plaira pas. Et si jamais on a des… » Tu te coupais dans ta phrase te rendant compte de ce que tu allais dire… Une chose dont vous n’aviez jamais parlé, tu ne savais même pas ce qu’elle désirait à ce sujet… Et pire que cela, tu ne savais pas toi-même ce que tu désirais, alors pourquoi cette pensée venait effleurer ton esprit aussi soudainement ? Tu avais failli dire des enfants, si jamais vous aviez des enfants et bien il était possible qu’ils ne soient jamais vraiment acceptés juste parce que le père se sera toi. Toi et tes secrets, toi qui auras, de leur point de vue, trahi la Cosa Nostra… « Bref, je ne peux pas te demander tout ça, tu mérites mieux. » Finissais-tu par dire pour combler le vide à la fin de ta phrase juste avant en espérant que ce soit passé inaperçu, oui bon, tu avais beaucoup d’espoir on allait pas se mentir, mais avec un peu de chance elle serait bien trop en colère pour relever quoique ce soit… Tu détestais cette situation, tu avais cette impression de suffoquer, d’aller droit dans le mur sans pouvoir l’éviter d’une quelconque façon… Tout ce que tu désirais c’était qu’elle n’aille pas dans le mur avec toi…
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Anjelica Zabini
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Jeu 25 Fév - 3:39
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Ven 26 Fév - 15:54
Ce n'est qu'un vagabond sans nom
Aeden XIII - Avril 2020
Ce que vous faisiez ? Tu n’en savais rien et c’était bien là le problème… Ou plutôt si… Tu savais ce qu’il fallait faire, mais tu t’en sentais incapable… Prendre tes distances et l’éviter pendant tout ce temps ce n’était pas la même chose que mettre totalement fin à ce qu’il y à entre vous… Tu sens bien qu’elle ne comprend pas ce que tu as tenté de lui expliquer, te retournant tes contradictions contre toi-même et elle avait sans doute raison de le faire, tu te rendais bien compte que tu étais indécis, mais tu tenais bien trop à elle… Tu ne bouges pas tandis qu’elle s’éloigne, tu ne réponds pas non plus, ne sachant pas trop quoi dire. Tu la laisse déverser sa colère contre l’un des vestiaires tandis que tu essais de réfléchir à ce que tu voulais et à ce qui était mieux pour vous deux. Tête baissée tu te recule jusqu’à ce que ton dos percute le mur et tu t’adosse tout contre ce dernier en soupirant, te sentant comme emprisonné dans une impasse. Lorsqu’elle se retourne vers toi en reprenant sa parole, ton regard remonte vers elle, sonde ses prunelles tandis que tu ne comprends pas, cela n’a jamais été une question de confiance, bordel tu pourrais lui confier ta vie les yeux fermés, jamais tu n’avais pensé une seconde qu’elle irait voir ailleurs et ce n’était pas de la prétention de ta part, seulement ce qu’elle te faisait ressentir… Alors non, il n’y avait aucun manque de confiance de ton côté…
Tu veux prendre la parole pour parler, mais elle reprend et tu la laisse s’exprimer, tes prunelles continues de la sonder… Non ça non… Tu ne doutais pas de son amour pas un seul moment. Est-ce que tu avais l’impression de mériter son amour ? La réponse était non, mais tu n’en doutais pas un seul instant, ce n’était pas pour rien que tu l’avais demandée en mariage… Tu la sens troublée, tu as envie de traverser les quelques mètres qui vous sépare et de la prendre dans tes bras. D’effacer tout ce que tu viens de dire et la rassurer autant que tu le peux… Oui c’était ce que tu avais envie de faire, mais tu ne le faisais pas, parce que cela n’allait pas régler le fond du problème. Elle s’adosse elle aussi au mur et tu as conscience qu’elle ne va pas bien, tu hésites, au diable toutes ces conneries si c’est pour la voir dans cet état tu ne le supporte pas, le problème c’est que tu n’es pas certain qu’elle ne te rejette pas… Sa dernière phrase résonne dans l’entrepôt et elle te déchire de l’intérieur, ce n’était pas ce que tu voulais… La blesser est la dernière de tes intentions et cette phrase, c’est aussi ce qui à raison de toi, de tes intentions, de tes décisions… Tu te redresses et tu t’approches d’elle, lentement, comme si tu dosais à chaque pas, le risque que sa colère n’explose… Tu arrives face à elle en n’ayant toujours rien dit, tes pupilles fixées aux siennes, la gorge sèche. Tu poses un poing au mur juste à côté de son visage, ce qui te rapproche beaucoup d’elle sans pour autant te coller à elle, sans la toucher un seul instant.
« Je ne doute pas de toi. Pas un seul instant. Ni de ce que tu ressens. » Dis-tu alors en ponctuant chacun de tes mots comme si tu voulais qu’ils la pénètrent au plus profond sous sa peau. « Je trouve seulement cela injuste de te demander ce genre de sacrifice alors que tu pourrais avoir mieux, beaucoup mieux… Et que sur le long terme, oui cela pourrait te peser, cela ne voudrait pas dire que tu m’aimes moins pour autant. » Expliques-tu alors et avant qu’elle n’ouvre la bouche, tu poses un index sur sa bouche. « Je t’aime. Comme un dingue. Je t’aime. Comme je respire. T’es ancrée dans ma peau. Te perdre serait… Inacceptable. Inenvisageable. » Dis-tu en marquant une pause entre chaque phrase tandis que tu en tremble. De colère ? De passion ? « Alors oui, j’ai pris mes distances, parce que j’crève de trouille à l’idée de te perdre. Oui, je l’admets, pour une fois dans ma putain de vie, j’ai peur de ce qui va arriver. Et si ça fait de moi un lâche Zabini que d’être prêts à sacrifier ce qui m’est de plus précieux au monde pour qu’un de nous deux s’en sorte, alors oui, je suis lâche. » Dis-tu en t’approchant de son oreille, afin d’ajouter dans un murmure. « Désolé, de ne pas être aussi digne de toi, que je le devrais… » Dis-tu en baissant ta main, prêt à t’éloigner, mais quelque chose te retient sans trop savoir quoi, ce besoin d’être auprès d’elle ? L’attente qu’elle te repousse d’elle-même ? Tes prunelles se posent sur ses lèvres, tu en meurs d’envie, elle ta tellement manquée en réalité, oui tu devrais t’éloigner, parce qu’à cette distance tu allais bien vite détruire le peu de barrière que tu avais tissé entre vous…
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Anjelica Zabini
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Lun 1 Mar - 23:35
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Sam 6 Mar - 1:29
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Aeden XIII - Avril 2020
T’éloigner, c’était ce que tu devais faire, mais sa supplication à raison de toi. Tu n’arrives pas à t’éloigner, t’approcher avait été une mauvaise idée, mais tu ne supportes pas l’idée qu’elle soit dans cet état à cause de toi. Tu restes un instant sans bouger, ton regard glisse finalement vers elle et alors que tu allais tenter de trouver le courage de lui dire que tu ne pouvais pas rester, elle reprenait la parole. Tu souris tristement lorsqu’elle dit que tu dois arrêter ces conneries qu’elle soit trop bien pour toi… Si elle savait, bien sûr que tu étais à elle, bien sûr qu’elle était à toi, mais ça n’enlevait pas le fait que tu étais trop bien chanceux de l’avoir dans ta vie. Parce que bien sûr que oui qu’elle était trop bien pour toi, il n’y avait même pas à en discuter. Et les raisons étaient multiples. Tu avais grandi dans un bordel et sang mêler avec un père tout droit sorti du Blood Circle et elle, elle avait grandi dans une grande famille italienne de Sang pur, elle était la fille d’un chef. Elle n’avait jamais eu à vendre son corps pour apprendre à survivre. En réalité tu étais loin d’être à sa hauteur et pourtant par tu ne sais quel miracle, tu t’y trouves, tu as cette fameuse impression de l’imposteur, d’être à une place à laquelle tu te sens bien, à laquelle tu te sens vivant, mais à laquelle tu ne devrais peut-être pas être… Et ce que l’enquête allait relever ce n’était sans doute pas uniquement tous tes secrets, mais aussi cette vérité…
« Ce n’est pas des conneries Anje, tu es beaucoup trop bien pour moi, je le sais. Mais c’est pas grave, je sais que tu m’aimes, ça me suffis. Je peux vivre avec ça. » En revanche, la perdre, ça tu ne pouvais pas l’envisager. Tu te rends bien compte qu’une tension, autre que la colère s’installe entre vous deux, tu n’es plus seul à fixer ses lèvres, elle fixe aussi les tiennes et tu sais déjà que tu n’es plus capable de reculer. Ses mots résonnent en toi. Jamais je ne pourrais vivre sans toi ! C’est ce qui finit de détruire le peu de barrière qui restaient entre elle et toi et alors que ses lèvres se plaquent sur ta bouche, tu réponds à son baiser avec rage, comme si c’était la dernière fois que tu pourrais goûter à ses lèvres. Une part de toi continue de te dire que t’aurais dû t’éloigner, mais cette part tu finis par lui faire un gros doigt et tu cesses de résister t’abandonnant entre les bras d’Anjelica qui te pressent tout contre elle. Lorsque sa langue force le barrage, tu laisses la tienne la rejoindre à mi-chemin. Tu as cette impression d’être un camé en manque qui retrouvait enfin sa drogue après des semaines à l’éviter. Tes mains passent dans son dos, la serrant contre toi, l’une sur ses reins, la seconde plus possessif sur ses fesses. Tu étais tout simplement incapable de lui résister et encore plus important, tu n’en avais pas la moindre envie… Si elle voulait de toi, alors tu allais faire de ton mieux pour rester après d’elle, autant de temps qu’elle le voudrait. Tu réponds à sa passion, tu es à bout de souffle mais tu ne lâche pas ses lèvres avant qu’elle ne finisse par reprendre la parole, tandis que ses doigts te faisaient frissonner en passant sous ton t-shirt. Ses mots, t’arrache un léger rire.
« Ce n’est pas en couchant avec toi que je vais te prouver que je t’aime tu sais ? » Glisses-tu avec un brin d’humour à ton oreille avant de venir déposer un baiser sur l’arête de cette dernière. En revanche cette demande n’était pas tomber dans l’oreille d’un sourd, tu comptais bien lui prouver combien tu l’aimais. Mais pas tout de suite. La maintenant vous aviez un besoin beaucoup plus urgent. Reprenant de plus belle votre baiser, tu prenais sa main et l’entrainait vers les tapis, elle t’avait tant manqué, tu ne voulais pas d’un petit coup vite fais contre les vestiaires. En chemin en revanche tu tirais sur ses vêtements pour les lui retirer l’un après l’autre, lorsque vous arriviez au niveau des tapis entre plusieurs baisés et caresses elle est désormais en sous-vêtements et toi il ne te reste que ton pantalon. Un tapis est déjà disposé sur le sol et tu l’entraines alors sur ce dernier tu poses tes fesses tout contre tandis que tu l’attires à toi, sur toi, ton membre encore emprisonné dans tes vêtements se sent à l’étroit et doucement, tu mimes l’acte tout contre elle tandis que tes doigts viennent défaire les agrafes de son soutien-gorge. Ta bouche lâche alors la sienne pour venir embrasser sa peau, mordillant de temps en temps, descendant de plus en plus jusqu’à retrouver sa poitrine qui t’avait manqué. Tu prends l’un de ses seins dans ta bouche et tu la dévore littéralement. A défaut de pouvoir lui prouver quoique ce soit pour le moment, tu voulais la faire vibrer, te faire pardonner, la faire voyager jusqu’au septième ciel.
« Je ne peux pas me passer de toi, pas même un jour, pas même une heure, pas même une seconde… » Chuchotes-tu lorsque ta bouche se décolle pour aller s’occuper du second, tu resterais, mais alors ce serais pour toujours, à jamais.
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Mer 10 Mar - 14:20
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Mer 24 Mar - 22:47
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Aeden XIII - Avril 2020
Autant tu ne te pensais pas assez bien pour elle, autant tu te pensais souillé de l’intérieur, mais en revanche non, tu ne te voyais pas comme une victime et ton but n’avais jamais été de te placer de cette manière. Il était peu probable que vous tomberiez d’accord à ce sujet, tu avais ta façon de voir les choses et elle avait la sienne. Et les deux ne coïncidaient pas. « Je ne me place pas en victime Anjelica, je ne demande pas à ce qu’on me plaigne. » Non d’ailleurs cela n’avait jamais été le cas, c’était aussi l’une des raisons du pourquoi tu gardais ce secret au fond de toi en générale, tu ne voulais pas voir le regard des gens changer. Anjelica c’était autre chose, pour votre relation tu avais été obligé de lui dire les choses, sinon rien n’aurait jamais changé entre vous. C’était aussi cela qui te dérangeais dans le fait que ton secret avait totalement été dévoilé, c’est comme si tu n’avais plus rien pour te protéger, comme si tu étais désormais nu aux yeux de tous car tu ne doutais pas que l’information allait probablement faire le tour de la Cosa Nostra. Tes barrières elles cédèrent avec ses mots et aussi avec ses lèvres qui sont venus se plaquer contre les tiennes. Ta volonté s’efface et tes envies dominent. Combien de temps que tu ne l’avais pas touchée de cette façon ? Elle te manquait, ton corps était en manque d’elle. Si elle avait désiré te repousse désormais c’était trop tard, tu aurais sans doute été incapable de la laisser partir. Alors qu’elle te demande de lui prouver que tu l’aimes, tu réponds alors que ce n’est pas juste en couchant avec elle que tu allais lui prouver quoique ce soit. Le regard qu’elle te lançait te montrait bien que l’humour n’était pas assez bien perçu.
« Je te demande pardon, je ne voulais pas te blesser. » Dis-tu alors dans un chuchotement voulant garder l’intimité de votre bulle tandis que doucement, ta main vient caresser sa joue avec tendresse. Lui faire du mal n’avait jamais été ce que tu avais voulu et tenais à demander pardon pour cela, même si tu restais persuadé que t’éloigné aurait été la meilleure solution pour elle.
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