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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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You can call it another lonely day (Arthur & Amber) :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Anonymous
Invité
INRP
IRL
Jeu 16 Juil - 10:49

You can call it another lonely day.
EXORDIUM.
Amber s’était plongée davantage dans la solitude depuis plus d’une semaine. Elle ne parlait à presque personne et se contentait de broyer du noir à longueur de journée. Il fallait dire que sa vie était un véritable bordel. Cela avait débuté en novembre dernier, quand elle avait été enlevée par des membres du Blood Circle. Elle pensait que cette mésaventure aurait permis à ses parents de prendre conscience de l’importance de leur fille à leurs yeux, mais son père Thorfinn avait enchaîné remarque sur remarque. Il lui avait fait comprendre que si sa fille n’était pas aussi faible, elle ne se serait jamais fait prendre aussi stupidement par des moldus. Mais également qu’elle était la risée de toute la famille. Il faut dire qu’elle n’allait pas souvent dans son sens et qu’elle était constamment en opposition avec eux. L’ensemble de sa famille servait la cause de l’Augurey et pratiquait la magie noire sans se soucier des conséquences. Ils critiquaient les moldus et les considérer comme des êtres inférieurs. Amber ne partageait pas leurs convictions. Elle avait passé des après-midis entières à tourner un court métrage avec un non-mage, Raphaël, et il s’agissait des meilleurs souvenirs qu’elle avait de son été.

Ensuite, il y avait eu le retour de son frère, Tobias. Leur relation n’avait jamais été très stable. À vrai dire, elle le détestait pour être toujours rentré dans le moule, face à leurs parents, et pour avoir placé la barre tellement haute qu’Amber ne pouvait qu’obtenir constamment des reproches de Thorfinn et Margaret qui la comparaient à son frère. Plusieurs non-dits avaient explosé ces derniers temps au manoir familial.

Finalement, la goutte d’eau qui avait fait déborder le vase était l’annonce d’un mariage arrangé avec… Julius Lestrange. Une très mauvaise blague, sachant que le poisson d’avril n’était pas pour toute suite. Preuve était qu’il s’agissait d’un sujet bel et bien sérieux. Ses parents avaient organisé des fiançailles avec un adolescent mangemort, la condamnant à un destin qu’elle n’avait pas souhaité. Néanmoins, Amber n’allait pas rester stoïque. Elle devrait agir et trouver un moyen de couper les ponts avec sa famille. Le seul obstacle restait les mangemorts. Elle savait beaucoup de choses pour qu’ils acceptent qu’elle se détachent d’eux et rejoignent une autre cause, comme celle de l’Ordre. Encore fallait-il qu’ils veuillent d’elle sans penser qu’elle était une traîtresse.

Quoi qu’il en soit, ce samedi matin là, la jeune Serdaigle avait décidé de se rendre sur le bord du lac, pendant que la majorité des élèves était encore occupée à la Grande Salle ou se préparait à aller à Pré-au-Lard. Au moins, elle pourrait avoir la paix, loin de tous ces Serpentards qui l’avaient chauffée de bon matin. Depuis des années, un groupe s’amusait à la faire sortir de ses gonds, mais elle ripostait tout aussi bien qu’eux. Malgré tout, ce n’était pas le moment de lui rajouter d’autres éléments sur la conscience. Elle était à deux doigts d’imploser.

Installée sur un petit banc, elle attrapa plusieurs galets à même le sol et les lança en direction du lac dans l’optique d’y faire quelques ricochets. Aucun ne fonctionna. Sa mauvaise humeur se reflétait dans ses lancers et l’agacement montait à chaque échec. Elle détestait quand cela se produisait et cherchait toujours à donner le meilleur d’elle-même. C’était ce qui expliquait son excellence dans la majorité des matières. Elle pouvait étudier jusqu’à pas d’heure, juste pour obtenir la note maximum. Elle avait parfaitement intégré l’importance des études et prenait plus de plaisir à le faire, à présent. Sans oublier que cela se reflétait dans d’autres domaines de sa vie. Par exemple, depuis quelques mois, elle suivait un entraînement intensif aux côtés de William Ombrage, pour tenter de maîtriser les effets des sortilèges impardonnables. Elle savait qu’elle se lançait dans un chemin long et épineux, mais Amber n’avait pas d’autres choix. L’été dernier, Thorfinn avait utilisé un Imperium sur elle pour la contraindre à torturer un pauvre petit lièvre sans défense et elle avait fini par se dire qu’il pourrait recommencer à le faire. Et si cela se déroulait le jour où il voudrait la forcer à se marier ? S’il voulait la contraindre à tuer un moldu ? Très peu pour elle. D’après certains ouvrages, il suffisait d’avoir une volonté plus forte que le lanceur de sorts. Elle pourrait y arriver à force de persévérance.

Malgré tout, ce trait de sa personnalité se ternissait un peu, ces derniers temps, et sa colère avait prit le dessus. Dans un élan de rage et d’abandon, elle lança toute sa poignée de petites pierres dans le lac, dans un soupir qui semblait crier tout le désarroi dans lequel elle était plongée. Elle avait visiblement besoin qu’une personne bienveillante lui tende la main.

— Bordel, souffla-t-elle entre ses lèvres, ayant comme seule envie d’envoyer tout valser à ce moment précis.

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Anonymous
Invité
INRP
IRL
Dim 30 Aoû - 17:12
You can call it another lonely day.
Amber Towsen & Arthur Lestrange
Depuis quelques temps, c’est compliqué dans la tête d’Arthur. Il a fait des rencontres étranges, auxquelles il ne s’attendait pas vraiment. Il y a d’abord eu sa rencontre avec Julius Lestrange. Oui, oui, Lestrange, encore. Il ne savait pas du tout l’existence de ce jeune garçon. En même temps, il est celui qui a refusé d’avoir des contacts avec sa famille. Il sait quels genre de personnes elles sont et il ne veut pas qu’on lui colle une étiquette sur le front. Il n’est pas un mangemort, il n’est pas du côté obscur et ne le sera jamais. Son père lui a inculqué des valeurs et il compte bien les respecter. Il sait que sa mère aurait voulu qu’il soit un bon garçon, du côté de la lumière. En mémoire pour sa mère et en respect envers son père, il a pris la décision d’être du côté de la lumière. De toute façon, qu’est-ce que cela lui apporterait d’être dans le côté obscur ? Lui qui aime les couleurs, la joie, le bonheur, les rires, ne se plairait pas chez les mangemorts. Ils portent tout le temps des vêtements sombres, ils font la gueule ou quand ils rient il y a quelque chose de froid qui émanent d’eux. Eux, ils n’ont pas l’air de savoir ce que c’est d’être heureux, d’être épanouie.

Croyant que son cousin était un mangemort, le jeune Lestrange s’est méfié. Évidemment, il n’allait pas se laisser prendre dans un piège, il connaît la mentalité de sa famille. Mais après une longue discussion avec le jeune Serdaigle, Arthur s’est rendu compte que Julius n’est finalement pas comme les autres membres de leur famille de taré. Il a plutôt l’air d’être comme lui et Sebastian, son père. Si seulement il avait su plus tôt, cela lui aurait permi de ne pas détester l’ensemble des Lestrange et surtout, d’avoir quelqu’un qui le comprend, qui ne juge pas ses décisions, ni qui il est. Ce fut donc une rencontre positive, mais qui a chamboulé son cerveau.

Si on avait dit à Arthur que cette année serait pleine de surprise, il ne l’aurait pas cru. Les années d’avant n’ont pas été autant chamboulées. Ceci dit, avant les moldus n’étaient pas au courant de l’existence des sorciers, ils étaient bien caché. Mais depuis ce fameux jour où ils l’ont découvert, on peut dire que c’est le chaos. Le jeune sorcier apprécie beaucoup les moldus, leur façon d’être et surtout cette façon de se débrouiller sans magie, grâce à la technologie. Il les a toujours admiré, mais il avoue que depuis l’apparition du Blood Circle, il a tendance à se méfier. Quel sorcier ne se méfierait pas en même temps ? Les choses horribles qu’ils font aux sorciers qu’ils capturent fait froid dans le dos. Arthur n’a pas peur des moldus en général, il a juste peur de tomber sur des moldus du mauvais côté. Surtout qu’il ne comprend pas pourquoi is font cela. Le mot sorcier peut faire penser à leurs légendes, à l’époque où ils les brûlaient sur un bûcher, mais cette fois-ci c’est différent. La magie est différente et pas si effrayante que cela. Tout dépend comme elle est utilisé en tout cas, mais le Serdaigle ne pense pas que ce soit effrayant au point de leur priver de leur magie. Cela doit être horrible d’être privé de ses pouvoirs, sans pouvoir rien faire. Les moldus ne peuvent pas comprendre à quel point cela doit être douloureux, parce que la magie fait partie intégrante des sorciers, c’est dans leur sang, dans leur corps. Rien que d’y penser, un frisson parcourt la colonne vertébrale du jeune homme.

Arthur soupire. C’est toujours quand son esprit n’est pas occupé qu’il pense à ce genre de choses. Il se remet toujours en question suite à ce genre de pensées. Il a besoin d’air pour cela, comme pour purifier son esprit grâce à l’air frais. Le jeune sorcier se rend directement vers le bord du lac, sachant très bien que l’air y est plus frais grâce à l’humidité. Seulement, il voit que la place est déjà occupé. Il reconnaît rapidement la jeune fille, qui a l’air particulièrement énervée. En la voyant jeter une poignée de cailloux dans l’eau, d’un air rageur, Arthur d’approche doucement. Amber a l’air bien agacée, il a dû arriver quelque chose.

« Amber ? Tu vas bien ? »


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Anonymous
Invité
INRP
IRL
Ven 11 Sep - 15:17

You can call it another lonely day.
EXORDIUM.
Amber était incapable de contrôler la colère grandissante en elle. C’était comme si elle avait bien trop toléré ces derniers mois et que tout devenait brutalement hors de sa portée. Elle était une sorte d’éponge qui avait aspiré bien trop d’eau et qui avait atteint sa limite. Pourtant, elle était bien loin d’imaginer ce qui l’attendait dans les prochaines semaines. Elle était loin de se douter que l’offensive menée contre le Blood Circle la pousserait à tuer pour la première fois et qu’elle ne ressentirait aucune culpabilité à l’encontre de sa victime. Bientôt, elle partirait totalement en vrille et cet épisode était sans doute le premier d’une longue série.

Un soupir d’agacement s’enfuit de ses fines lèvres rosées, alors qu’elle passa ses mains sur son visage fatigué. Elle avait tenté d’utiliser du maquillage pour camoufler ses cernes violacées, mais cette idée n’avait pas abouti à un franc succès. N’importe qui aurait pu voir qu’elle était exténuée et qu’elle avait besoin d’une bonne nuit de sommeil. Cependant, il aurait fallu qu’elle puisse mettre son cerveau en veille, juste quelques minutes. Elle n’y parvenait pas.

Elle avait entamé un cercle vicieux de pensées et elle ne parvenait qu’à percevoir le négatif de sa vie : son père n’avait aucun scrupule à utiliser des sortilèges impardonnables sur ses enfants ; sa relation avec son frère était indéchiffrable ; elle ne pourrait sans doute jamais rejoindre l’Ordre et même si elle le faisait, ils ne lui accorderaient pas sa confiance ou bien elle serait considérée comme une traître dans les deux camps opposés ; sa famille avait voulu la fiancer à un gamin pré-pubère qui lui sortait par les yeux… Et elle en passait. Tout avait commencé à partir en vrille depuis que son père l’avait obligé à utiliser un impardonnable. Son enlèvement en octobre par le Blood Circle n’avait pas arrangé les choses. Son état d’esprit en avait pris un coup et elle avait l’impression que dès qu’elle avait commencé à remonter la pente, on lui infligeait des épreuves plus virulentes que les précédentes.

Finalement, ce fut l’arrivée d’Arthur qui la tira de l’obscurité dans laquelle elle était plongée. Elle qui pensait être seule, c’était raté ! Mais ce n’était pas plus mal. Au moins, elle serait forcée de penser à autre chose qu’à ses petits malheurs. Amber détestait se lamenter sur son sort, comme elle le faisait actuellement. Pourtant, elle n’y pouvait rien et ses pulsions l’avaient emporté sur sa raison. Elle relâcha les petites pierres qu’elle venait d’attraper et elles tombèrent petit à petit sur le sol duquel elles venaient d’être séparées.

— Arthur… souffla-t-elle en se grattant nerveusement l’arrière de la nuque. Je ne m’attendais pas à croiser quelqu’un dans le coin.

Sous-entendu : je ne pensais pas que qui que ce soit assisterait à ma petite crise de nerf. Enfin… Elle n’allait pas se plaindre. Il l’avait fait redescendre, assez brusquement certes, mais c’était pile ce dont elle avait besoin. La Serdaigle se connaissait plutôt bien, quand elle broyait du noir, la colère montait, montait… Et mettait un bon moment avant de redescendre.

— Tu ne vas pas à Pré-au-Lard, aujourd’hui ?

Après tout, le retour des vacances avait enjoué la moitié des élèves, tout particulièrement le nouvel arrivage à la boutique de farces et attrapes. Ou alors, il restait certains élèves qui préféraient se remplir l’estomac avec des bonbons, maintenant que la crise des fêtes de fin d’année était terminée depuis un bon mois maintenant. Il y avait aussi ceux qui attendaient de se rendre dans un bar pour racontait leurs vacances à leurs camarades. Pourquoi Arthur ne faisait-il pas partie d’entre eux ?

Une partie d’elle avait envie de tout lui balancer, pour qu’il comprenne l’état d’esprit dans lequel elle était, mais quelque chose l’en empêcha. Peut-être la peur du jugement, ou bien l’appréhension. Elle n’avait pas envie d’embêter quiconque avec ses problèmes. C’était d’ailleurs pour cette raison qu’elle se renfermait constamment sur elle-même et qu’elle ne disait jamais quand quelque chose la tracassait. Elle était persuadée que rien ni personne ne pouvait comprendre ce qu’elle endurait. Pourtant, Amber avait tort. Arthur était peut-être même capable de la comprendre, plus que n’importe qui. Il venait d’une famille de sang-purs, mangemorts et avait réussi à rejoindre la cause qu’elle visait elle aussi. Il était bien la preuve qu’il ne fallait pas baisser les bras et qu’un nom de famille ne définissait pas qui on était. N’est-ce pas ? Si Amber avait bien une crainte, c’était de ressembler à ses parents. Son père, Thorfinn, était un être sans cœur et qui n’avait pas peur de commettre des atrocités sans nom. Quant à sa mère, Margaret, en toute honnêteté, sa fille la voyait comme une mère soumise à son époux, qui n’osait pas faire entendre sa voix. Malgré tout, elle était la seule des deux parents à avoir un tant soit peu d’amour de sa progéniture.


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