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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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When two triumvirs meet again [ft. Meredith] / ! \ rp hot :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Anonymous
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INRP
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Sam 7 Déc - 8:34

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When two triumvirs meet again


Jamais je n’aurais cru, quand j’avais quinze ans, que je serais encore, bien des années plus tard, en relation avec Meredith Carrow. En effet, lors de mes études à Poudlard, elle était déjà parmi les élèves plus âgés, ceux qui étaient inaccessibles et à qui on osait à peine adresser la parole… Elle était à peu près de la génération de Lucius Malefoy, moi, j’étais plutôt de celle de Rodolphus et Rabastan Lestrange…
Mais voilà, il était apparu par la suite qu’elle et moi partagions une vision des choses identique, ainsi que des goûts communs, il n’avait pas fallu bien longtemps pour que nous nous liions d’une amitié solide et profonde.
Aujourd’hui, tous deux membres de ce que l’on appelait le « Triumvirat », nous formions, avec cet imbécile de Phoebus Malefoy, une fameuse équipe de mangemorts. Notre projet était de restaurer l’ordre dans le chaos qui régnait autour de nous, nous avions pour cela toute une série d’actions précises en tête et nous étions, bien évidemment, toujours prêts à fondre sur la moindre petite occasion de gagner en pouvoir.

Dans la pièce où nous nous réunissions, la lumière tamisée rendait l’atmosphère bien plus douce qu’elle n’y paraissait. J’étais arrivé avant ma collègue et amie, et je lisais quelques comptes rendus de missions pour les classes dans nos archives secrètes.
Quelques missions de chasse aux moldus avaient été un peu bousculées par les nouvelles normes en vigueur, à savoir principalement l’interdiction d’aller se balader dans le monde moldu, mais nous avions des amis haut placés qui étaient tout à fait capables de nous faciliter la tâche malgré cette interdiction. Certains étaient prêts à fermer les yeux, par égard pour notre Cause.

D’une certaine manière, les actes récents du Blood Circle nous avaient permis de gravir quelques échelons en termes de popularité. Et même si je me tenais toujours aussi discret au sujet de mon allégeance, il était évident que ce retournement de situation me ravissait au plus haut point.
Si nous arrivions à placer l’un de nos alliés au poste de Ministre de la Magie, il était clair que ces affreux moldus du Blood Circle allaient finir par être évincés, purement et simplement. Concernant les autres moldus, j’avais pour ma part dans l’idée de ne pas tous les exterminer, mais de les réduire à l’esclavage, histoire que leur existence puisse servir à quelque chose, en l’occurrence, à nous servir nous… mais leur absence de pouvoirs rendrait certainement leur utilité très limitée.

J’entendis le bruit caractéristique des talons sur le plancher, dans le couloir. Ma chère amie allait arriver d’un instant à l’autre. Comme si je me tenais prêt pour un rendez-vous, je vérifiai rapidement ma tenue vestimentaire, je détestais les faux plis et j’aimais encore moins ne pas être parfaitement vêtu. J’aimais l’élégance et la prestance, après tout, cela faisait partie intégrante de qui j’étais.
Le bruit se rapprochait et je souris.
S’il y avait bien une personne au monde que j’étais toujours heureux de voir – en dehors de ma chère épouse, bien évidemment, parce qu’Elianor était ma principale source de bonheur en ce bas monde – c’était bien Meredith Carrow, la seule et unique, magnifique et charismatique. Et quand elle apparut dans l’encadrure de la porte, je me tournai vers elle, avec une lenteur tout à fait calculée.


« Meredith, c’est toujours un plaisir.» Je m’avançai vers elle pour la saluer en bonne et due forme, parce qu’il ne fallait pas oublier les politesses et la galanterie, je lui fis même un baisemain, une tradition d’un autre temps que nous gardions, entre nous, et qui n’était pas pour me déplaire.
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Anonymous
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INRP
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Sam 11 Jan - 7:52
When two triumvirs meet again
William & Meredith (MereWill)

« The reason that lovers never weary each other is because they are always talking about themselves.  »
Poudlard était pour moi une époque lointaine, certes, mais elle était aussi marquante en quelque sorte. Berceau de mes premières affiliations, c'est entre ses murs que j'avais fait la rencontre de plusieurs collègues et amis que j'estimais précieux. William Ombrage, bien sûr, était de ceux-là. Près de 40 ans que nous nous connaissions lui et moi. Notre différence d'âge étant ce qu'elle était, il était effectivement difficile à cette époque d'imaginer qu'il serait des ceux et celles que je chérirais le plus aujourd'hui. À Poudlard, pour tout dire, je préférais fréquenter les étudiants plus âgés et plus expérimentés que moi… Je mentirais si je disais lui avoir accordé autant d'intérêt qu'il en a eu pour moi.

Homme galant comme il ne s'en faisait plus, cultivé à souhait, ce n'est que plusieurs années plus tard que j'ai commencé à m'intéresser William, alors que nouvellement recruté chez les Mangemorts, il m'était apparu évident que nous partagions bien plus des goûts et des intérêts communs. Ses idéaux étant dangereusement près des miens, c'est par la force que nous sommes devenus « partenaires », mais surtout que nous nous sommes liés d'une forte complicité à en rendre jaloux mon entourage et sûrement celui de Will... Qu'à cela ne tienne! Cette jalousie, je ne m'en formalisais aucunement. Si nous accordions, il est vrai, certains plaisirs, il y avait entre nous cette sorte de contrat mutuel ou de promesse voulant que notre relation demeure à jamais amicale. De quoi rassurer nos familles respectives.

À notre duo-choc s'est effectivement ajouté Phoebus Malefoy. J'ai toujours été d'un naturel obstiné. Ainsi, lorsque j'avais jugé que Phoebus avait suffisamment fait ses preuves pour « travailler pour moi », personne n'aurait pu me faire dévier de cette direction… Pas même William, ne lui en déplaise. Malgré les tensions qui subsistaient entre « mes deux hommes », comme j'aimais les appeler, il fallait tout de même reconnaitre que formions à nous trois une solide équipe!  Dans tout ce désordre qu'étaient devenus les Mangemorts depuis la mort de notre Maître et la création du Bloody Circle, j'avais même l'impression que le Triumvirat gagnait de plus en plus la confiance de l'Augurey, que nos actions faisaient une différence dans notre ascension vers le pouvoir.

Tout comme mon complice, je tâchais de me tenir discrète quant à mon allégeance, mais intérieurement, je me languissais de grands coups d'éclat comme nous en faisions à une certaine époque. Voilà ce à quoi je songeais tout en arpentant le couloir qui menait à notre salle de réunion. Nos quelques missions et faire joujou avec les moldus, ne me suffisaient plus. Les choses ne bougeaient pas assez… Pas à mon goût, du moins.
Mes préoccupations s'estompèrent aussitôt le seuil de la porte franchi, à la vue de mon estimé camarade. Chic, comme à son habitude.


« William, très cher… C'est un plaisir partagé! » dis-je en le regardant me faire son baisemain.

Il avait tout pour me plaire. S'il n'eut été de sa femme – que je respectais, que cela soit clair – il m'arrivait de penser que j'aurais pu m'en faire un éventuel mari. Oh, n'allez pas croire que je jalousais son épouse ; je n'étais pas de celles qui enviaient les autres. Disons que je me satisfaisais très bien de cette relation particulière qui nous unissait, William et moi, de nos petits « jeux » lorsque nous nous amusions à user de coutumes et de gestes propres à une époque très lointaine. Il n'y avait qu'avec lui que je m'accordais ce genre de frivolités.


« Du nouveau ? » lui demandais-je tout en me défaisant de ma cape qui dévoilait une tenue sobre et élégante.
(c) DΛNDELION
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Anonymous
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INRP
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Sam 11 Jan - 10:02

Difficile de penser au passé sans songer à nos années Poudlard… L’inaccessible Meredith Carrow, déjà tellement admirable… Nous nous étions à peine croisés, elle et moi, à l’époque, du fait de mon passage à Durmstrang avant de rejoindre Poudlard.
Je ne m’étais jamais vraiment demandé pourquoi la vie avait fini par nous rapprocher à ce point. Meredith m’avait accepté, moi, un sang mêlé, pour des raisons autres que le statut du sang… et si Malefoy se faisait souvent un devoir de rappeler mon statut de sorcier inférieur, il était évident pour moi que la reconnaissance d’une telle femme était sans doute bien plus importante que les propos de ce bon à rien de Phoebus.

Actuellement, formant le Triumvirat avec ces deux-là, j’occupais un poste à responsabilités dans notre Organisation. Et chaque étape que nous atteignions était un pas de plus vers l’Ordre nouveau que nous souhaitions instaurer. Je savais bien qu’un jour ou l’autre, mon statut de sang pourrait poser un véritable problème, car avoir une mère sang-de-bourbe n’est un cadeau pour personne, mais en attendant, j’avais pris le parti d’être un modèle de discrétion et de disponibilité pour notre Cause.
Ma femme avait rejoint notre Cause et nos idées depuis déjà des années. Avant même notre mariage, car je ne lui avais jamais caché ces idéaux et ces méthodes. Bien qu’elle fût toujours un peu plus modérée, sa présence à mes côtés était un indéfectible soutien, en toutes circonstances. Bien sûr, je savais qu’Elianor n’aimait que moyennement lorsque j’avais des réunions avec Mrs Carrow, sans doute parce qu’elle savait que nous couchions ensemble assez régulièrement, mais il s’agissait de sexe amical, si je puis dire, et mon épouse n’avait pas de raison de s’inquiéter de cela, ni du reste, puisque c’était toujours vers elle que je revenais, c’était toujours elle qui occupait mes pensées et, faut-il le dire, elle était la seule femme que j’aimais.
Je n’étais pas un homme parfait, loin de là, mais je connaissais mes forces et mes faiblesses, ce qui me permettait d’être un homme correct, que ce soit dans ma vie privée ou dans ma vie professionnelle. Je ne souhaitais pour rien au monde changer de vie.

Meredith entra, je la saluai et le son de sa voix chaude accrocha bien vite un sourire à mes lèvres. Elle et moi partagions tellement plus que du plaisir… Cette petite entrevue, sans Phoebus bien évidemment, en était une preuve certaine.
Elle ôta sa cape, que je vins récupérer, en véritable gentleman, effleurant au passage la peau qui passait à ma portée.

Y avait-il du nouveau… Vaste question.
« Je suis entré en contact avec la représentante de la Cosa Nostra, à Londres.» Pliant soigneusement la cape de mon amie avant de la poser sur le dossier d’un fauteuil, je songeai à cette étrange entrevue avec la jeune Anjelica Zabini, une véritable merdeuse, à mon humble avis, mais je me gardai bien d’ajouter cela à mon compte rendu. « Elle n’est pas à même de prendre seule la décision, elle devait donc en référer à son père… » Son père… Je ne savais pas par quel hasard Meredith et Mr Zabini avaient pu se croiser à un moment ou un autre, mais la petite peste n’avait pas apprécié que j’évoque le nom de mon amie, ce qui cachait, sans aucun doute, quelque chose qu’il valait mieux ne pas déterrer. « Je ne me souviens pas avoir dû argumenter autant pour solliciter une collaboration, à vrai dire. De base, j’ai bien l’impression que nous allons essuyer un refus. »

Je pris les quelques parchemins sur le bureau et continuai. « Sinon… Du côté du Blood Circle… je n’ai pas pu tirer beaucoup d’informations du moldu que j’ai torturé. Aucun indice sur la planque du Blood Circle. Il m’a juste cité le nom des Kane, ce qui ne fait que confirmer ce que nous pensions déjà : le ministre moldu doit tomber. »

Je faisais face à celle qui représentait le côté législatif de notre triumvirat. Nous avions là la confirmation d’une piste qui pouvait désormais être exploitable. Restait à voir comment nous allions pouvoir organiser quelque chose et avec quelle équipe.

« Quant aux conscrits… Je me suis proposé pour former la jeune Towsen. Son frère est un bon élément, mais elle a un esprit plus vif et plus fin. Elle fera une excellente recrue quand je me serai occupé d’elle. » Ce qui, bien sûr, n'impliquait qu'une formation de jeune mangemort, différente de celle de son frère, certes, mais je n'avais pas d'idée salace derrière la tête. Pas cette fois, du moins.

Pour avoir eu l’occasion de lui parler assez longuement et d’échanger quelques hiboux avec elle, j’espérais bien que la relation de confiance serait suffisamment installée pour qu’Amber se lance avec nous.

Appuyé contre le bureau, les mains posées dessus, j’adressai à Mrs Carrow un regard qui se voulait plein de cet espoir propre à la suite des bonnes nouvelles. Car, hormis la Cosa Nostra, le reste n’était pas vraiment négatif, cela allait même plutôt dans le bon sens.


« Et de votre côté, ma chère ? » Après toutes ces années, nous nous vouvoyions toujours, cela faisait partie de nos petites traditions personnelles, qui n’étaient pas sans conférer un certain charme – et un charme certain – à nos échanges.

« Cette robe vous sied à ravir. Vous êtes magnifique, Meredith. » Certes, ce compliment n’était pas dans la suite logique de notre conversation, mais je ne pouvais pas rester silencieux face à l’élégance de mon amie. Elle avait un véritable don pour choisir ses tenues et je ne me lassais pas de le souligner.

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Anonymous
Invité
INRP
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Dim 16 Fév - 0:45
When two triumvirs meet again
William & Meredith (MereWill)

« The reason that lovers never weary each other is because they are always talking about themselves.  »
J'appréciais énormément Phoebus et je savais que c'était réciproque. Ce dernier avait de grandes qualités et des compétences non négligeables qui faisaient assurément de lui un parfait coéquipier. D'une certaine manière, je crois même que j'avais de l'affection pour lui. Le fait qu'il ramène sans cesse l'épineux sujet du statut du sang de William avait toutefois le don de me mettre hors de moi si bien qu'il m'arrivait souvent d'avoir à le recadrer. C'était parfois à se demander si Phoebus ne le faisait pas sciemment, juste pour le plaisir de nous faire réagir, William et moi. Avec ces deux-là, j'avais l'impression d'assister à un sempiternel combat de coqs ou de me trouver entre deux mâles alphas…

Influencée pour ne pas dire obnubilée par mon père, il fut une époque où, il est vrai, je déclarais sans détester les sorciers sang-mêlé tout autant que les moldus. Je n'en démordais pas. Mais avec l'âge vint aussi le discernement… Après tout, William n'avait fait pas le choix d'avoir pour mère une sang-de-bourbe. Il avait fait du statut de son sang non pas un handicap, mais la raison pour laquelle il allait devenir le sorcier qu'il était aujourd'hui, et c'est ce qui le rendait si exceptionnel à mes yeux. Cela étant dit, je n'avais à justifier à qui que ce soit les raisons pour lesquelles je m'étais associée à William pour en faire l'un de mes amis les plus précieux et, par la force des choses, mon amant numéro un. Je n'avais ainsi de compte à rendre à personne, n'en déplaise à Phoebus.

Parlant de ce dernier… En entrant dans nos quartiers, je croisai d'abord le regard et le sourire de mon bon ami, mais je m'aperçus également qu'il manquait le troisième élément de notre équipe. Pendant un bref instant, la contrariété pu se lire sur mon visage, mais la galanterie de Williams eut tôt fait de me redonner la bonne humeur. J'aurais clairement préféré que le Triumvirat soit complet pour cette réunion, mais l'idée de cet entretien privé n'était pas sans me déplaire non plus. Nous savions tous deux comment se terminait "habituellement" ce genre d'entretien.

C'est tout naturellement que William me débarrassa de ma cape. Je souris au contact de ses mains avant d'observer scrupuleusement ses gestes, tout ouïe à son compte-rendu.


« Essuyer un refus? Vous savez, mon cher, combien j'ai horreur de ce mot. Hum… Peut-être devrais-je rendre moi-même visite à Zabini père ? Cela dit, hors de question qu'on lâche l'affaire. Je tiens à cette collaboration!»

Je faisais les cent pas tout en écoutant le rapport de mon partenaire, visiblement préoccupée par ses propos concernant le Blood Circle.

« Faire tomber le ministre moldu, ça c'est une évidence… Il est impératif que nous trouvions un moyen d'infiltrer le ministère moldu, mais pour cela, il nous faut du sang neuf. Impossible de propulser Delphini vers la GRANDEUR avec un effectif autant réduit. »

Mon sourire se fit plus grand lorsque William aborda le sujet des nouvelles recrues.

« Vous connaissant, mon ami, je sais que Miss Towsen sera formée comme il se doit. »

J'appréciais l'approche de William lorsque venait le temps de former de nouveaux Mangemorts et lui faisais pleinement confiance. À mon sens, il pouvait s'y prendre par tous les moyens, même les plus salaces, tant que ça nous permettait de devenir plus puissants.

« De mon côté, c'est statu quo, mais je continue d'investiguer, entre autres, sur certains étudiants. »

Tandis que William complimentait ma tenue, mes pas me guidèrent vers le manteau de cheminée. Suite logique ou non, je me retournai vers lui pour le complimenter à mon tour, comme le voulait la politesse.

« C'est bien aimable à vous, William. Vous êtes également très élégant… comme toujours d'ailleurs. »

(c) DΛNDELION
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Anonymous
Invité
INRP
IRL
Jeu 20 Fév - 22:22

Nos réunions avaient ceci d’agréable que lorsque nous n’étions que tous les deux, Meredith et moi, nous pouvions laisser libre cours à nos petites habitudes. Phoebus n’était pas assez délicat pour apprécier ce petit jeu entre mon amie et moi… Avec ses manières un peu rustres, il me prenait pour un type coincé… mais s’il savait…
Je ne m’en vantais pas, car je trouvais que ce n’était pas très respectueux pour les personnes concernées, mais je pensais savoir que j’avais eu sans doute bien plus d’aventures que lui… j’avais même couché avec sa sœur, une fois que Rabastan l’eût répudiée, bien sûr, car je n’allais tout de même pas faire l’affront, à mon meilleur ami, de me taper sa femme. A vrai dire, je n’avais pas la moindre idée de la manière dont Malefoy réagirait le jour où il apprendrait cela… mais peut-être qu’il ne le découvrirait jamais, au final… Enfin, j’avais quand même expliqué la situation à Rabastan qui m’avait quasiment donné sa bénédiction… mais je n’avais pas vraiment eu envie de réitérer l’expérience. Cassiopée n’était pas mon genre, c’était aussi simple que cela.

Meredith, par contre… Il y avait quelque chose en elle qui me poussait à avoir une sorte de fascination… elle forçait l’admiration, par sa grâce et son maintien, qu’elle conservait intacts depuis des années… elle inspirait un respect qui n’avait guère de limites… Elle était une femme de poigne qui savait ce qu’elle faisait et qui veillait à ce que tout se déroulât toujours suivant ses propres règles. J’aimais tout cela, en elle, et bien d’autres choses encore… C’était sans doute ce qui poussait parfois ma femme à me faire des scènes de jalousie, parce que, même si nous avions décidé d’un commun accord d’avoir certaines libertés au niveau de nos vies sexuelles respectives, Elianor avait toujours tendance à voir Meredith comme une sorte de rivale… Comme si nous ne pouvions pas avoir une amitié améliorée… J’avais déjà eu beau lui expliquer, à de multiples reprises, Eli n’en démordait pas. Et pourtant, je restais persuadé qu’elle et mon amie auraient vraiment pu s’entendre, s’il n’y avait eu cet aspect jaloux…

J’aimais beaucoup nos petites traditions, parce qu’elles conféraient un charme certain à toutes les situations que nous partagions. Le contact, à peine effleuré, en lui ôtant sa cape, cela me fit sourire, parce que, décidément, rien ne changeait entre elle et moi… Meredith était toujours aussi suave et sa voix résonnait avec une exquisité que j’appréciais beaucoup. Son timbre, son intonation, ses inflexions… Tout cela me donnait toujours envie de l’écouter.

Elle gèrerait sans doute mieux que moi l’alliance potentielle avec la Cosa Nostra. Il me semblait bien que la petite Anjelica Zabini m’avait dans le collimateur et que j’étais désormais persona non grata… Alors, si Mrs Carrow s’en chargeait, il était évident que cela me faciliterait un peu la vie.
Quant au ministre moldu… Nous n’avions pour l’instant aucune idée de comment procéder, mais il allait bien être possible de trouver une solution à ce problème.


« J’irai dans le monde moldu, je chercherai des informations pour que l’on puisse établir un plan digne de nous. » J’avais déjà un peu dans l’idée de cibler un bâtiment en particulier, mais il me manquait un équipier pour ce faire. « Pensez-vous que le jeune Nott puisse être à la hauteur d’une telle tâche ? Il me semble qu’il pourrait être un bon élément pour une mission de ce genre. »

Regor était un trentenaire prometteur. Je ne l’avais jamais vu à l’œuvre jusqu’à présent, mais son profil me semblait intéressant.
Quant aux nouveaux mangemorts à former, le recrutement n’était jamais très facile, avec toutes les idées reçues que véhiculait l’Ordre du Phénix, nous avions beau avoir des sympathisants, il n’y avait pas suffisamment de sorciers prêts à s’engager pour de bon.


« J’espère que vos étudiants et étudiantes finiront par comprendre où est leur intérêt s’ils veulent un véritable avenir… » Si la vice-rectrice de l’université avait de la poigne, elle était aussi une femme d’influence. Et je ne doutais pas que sous son impulsion, quelques jeunes sorciers finiraient par rejoindre nos rangs.

Mon amie s’avança vers la cheminée et j’hésitais à lui emboiter le pas. Certes, j’aimais beaucoup sa compagnie et son contact, mais était-ce bien le moment ?
Je décidai finalement de m’appuyer contre le bureau massif de la salle de réunion, croisant les bras sur mon buste, sans quitter la silhouette féminine des yeux. Elle se tourna vers moi et me renvoya le compliment, ce qui me fit sourire légèrement.


« Ma chère amie… vous cherchez à me faire rougir ? » Quand le jeu des compliments débutait, cela pouvait prendre toutes sortes de tournures, selon le moment et la situation… alors, posant les mains sur le bureau, pour m’appuyer autrement, je repris : « Vous savez à quel point je suis curieux… dentelle rouge ou dentelle noire, aujourd’hui ? » La belle avait toujours des sous-vêtements assortis qui semblaient sortis tout droit d’un magazine PlayWizard… le genre de sous-vêtements qu’on avait envie d’arracher, peut-être même avec les dents.
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Anonymous
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Sam 7 Mar - 23:01
When two triumvirs meet again
William & Meredith (MereWill)

« The reason that lovers never weary each other is because they are always talking about themselves.  »
Je n'étais pas au courant de tout ce qui contribuait à cette rivalité incessante entre mes deux acolytes, mais j'étais consciente que notre complicité, à William et moi, ne facilitait pas les choses. Nos rencontres en triade étant donc tendues la plupart du temps, l'un comme l'autre préférait ne se réunir qu'avec moi, ce qui me plaçait parfois dans une position plutôt inconfortable. J'allais tôt ou tard aborder le sujet avec eux avant que les rancunes et nos histoires de couchette finissent par faire imploser notre trio ou nuisent à notre Organisation. S'il advenait en plus que cela en vienne aux oreilles de Delphini… Je crois que je ne supporterais pas sa déception à mon égard.

Je n'étais pas non plus sans reproches et blanche comme neige, puisque j'étais moi-même au cœur d'une relation tout aussi conflictuelle avec Elianor, la femme de William. Je pouvais facilement la comprendre, mais difficilement lui octroyer ce qu'elle souhaitait : que je mette un frein à mes parties de jambes en l'air avec son époux. Non… J'avais William dans la peau depuis trop longtemps et trop intensément pour me résoudre à devoir mettre un terme notre relation si unique. Tout comme William, cependant, j'étais convaincue qu'Elianor et moi, au-delà du fait que nous partagions son homme, avions des affinités qui auraient pu faire de nous de bonnes amies. Nous étions toutes des femmes libres, intelligentes et ambitieuses. Si seulement elle comprenait que je n'étais en rien une menace à son couple.

L'idée d'aller dans le monde des moldus m'horrifiait, non pas parce que j'avais peur, mais parce que j'en avait le dégoût, tout simplement. Je préférais encore envoyer quelqu'un d'autre à ma place plutôt que de me salir les mains. Cela dit, j'allais volontiers me rendre en Italie pour parler à la tête dirigeante de la Cosa Nostra. Je finirais bien par convaincre Zabini père. Je savais être persuasive...



« À la bonne heure, William! Je vous sais capable du meilleur! Quant à Nott… J'aurais tendance que sous votre supervision, il pourrait effectivement être un bon élément dans cette mission. De toute façon, je n'aimerais pas savoir l'un de nous seul dans le monde des mol…dus. »  Elle avait prononcé le mot moldu avec un net dédain. « Mais dites-moi… Parlant de mol…d'ordures… Avez-vous entendu parler de cette mode de faire d'un moldu son elfe de maison ? Croyez-vous que vous sauriez m'en trouver un ? Je vous dédommagerais, bien sûr.»

Je ne pu m'empêcher de sourire à cette idée. Je me voyais déjà, avec William, m'amuser à torturer ce moldu pour en faire un parfait elfe docile. Sachant mon ami favorable à l'esclavage moldu, je me doutais bien qu'il ne saurait me refuser cette mission supplémentaire.

« Mes étudiants…»  soufflai-je. « J'ignore ce qu'ils ont tous! Savez-vous que la tendance est à la neutralité ? Je n'ai pas à marcher bien longtemps dans les couloirs du collège pour constater que bon nombre des étudiants sont tout simplement incapables d'avoir une opinion. Manque de conviction ou incompréhension des enjeux du monde dans lequel ils vivent ? Allez savoir! Mais ce qui certain, mon cher, c'est que l'actuelle génération n'a rien à voir avec celle que nous étions. »  Ce désengagement de la jeunesse sorcière – qui me paraissait presque généralisé – avait le don de m'énerver. C'était bien palpable. Le poing droit sur ma hanche, ma main gauche appuyée contre le manteau de cheminée, je regardais les flammes danser afin de me contenir et de réfléchir. « Hmm… Peut-être suis-je trop "tendre" dans mon approche ? »  J'avais un fort pouvoir de persuasion, certes, mais j'en venais à penser qu'il me fallait peut-être user de méthodes plus… draconiennes ?

Je me tournai pour observer mon acolyte dans ses moindres gestes. Délicat et viril tout à la fois. Sa façon de bouger, sa façon de changer son appui contre le bureau, sa façon de croiser les bras. Tout était calculé avec finesse comme une chorégraphie. C'était un spectacle en soi devant lequel il m'était impossible de ne pas sourire en retour. Aurais-je préféré qu'il me rejoigne près de la cheminée ? La question ne se posait guère; il n'avait pas besoin de m'en demander la permission. Cette distante, toutefois, avant du positif. Car si je ne me retenais pas… William Ombrage exerçait sur moi un tel pouvoir d'attraction que ça en était parfois terrifiant. Le savait-il ?

« Oh, William… vous savez combien j'aime vous titiller. Mieux encore lorsque ça vous fait rougir, cher ami. »  répondis-je, amusée. Et voilà… nous avions les doigts dans l'engrenage. Lorsque jeu des compliments était engagé, comme une lutte à savoir qui nous deux allait faire succomber l'autre en premier, il était généralement difficile de me réfréner. Et, n'aidant pas à notre cause, cette question sur ma lingerie. « Dentelle rouge… Dentelle noire… Peut-être ni l'une ni l'autre… Comme il vous tarde de le savoir, n'est-ce pas ? »  dis-je tout glissant le doigt sous l'encolure de ma robe, de manière inéluctablement provocatrice. Comme elle était amusante, cette petite réunion, sans ce cher Phoebus.

(c) DΛNDELION
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Anonymous
Invité
INRP
IRL
Dim 8 Mar - 0:14

S’il y avait bien une chose dont je pouvais être certain en retrouvant Meredith pour une réunion en sa charmante compagnie, c’était que nous allions pouvoir avancer dans nos projets. Sans Malefoy dans nos pattes, il était évident que la progression serait plus rapide et plus efficace. Ce boulet de Phoebus nous faisait toujours perdre un temps précieux avec ses conneries, alors, évidemment, quand il n’était pas là, nous pouvions envisager une progression sans faille. Et j’étais bien convaincu que c’était ce que nous allions faire, puisque cette réunion ne comportait aucun élément perturbateur.

Mrs Carrow et moi-même étions ce que l’on pouvait appeler de vieux amis. Une belle amitié, qui durait depuis déjà des années et qui bravait les regards et les préjugés… enfin, surtout ceux de ma chère et tendre Elianor qui avait toujours eu du mal à comprendre que notre amitié améliorée ne comportait aucun sentiment amoureux. Nos échanges plus physiques n’avaient rien de sentimental, nous étions simplement des partenaires s’entendant très bien sur tous les plans. Et puis, très sincèrement, Meredith était une dame issue d’une lignée sa sorciers au sang pur… moi qui étais de sang mêlé à cause de mon imbécile de père, je n’avais de toute façon aucune chance d’être plus qu’un ami amélioré pour elle. Et cela, ma femme ne le comprenait pas. Elle était d’une jalousie intense, toujours prête à mener son enquête sur ce que j’avais bien pu faire avec Meredith… alors, qu’en soi, elle savait très bien que nous travaillions et couchions ensemble. Soit. Il me semblait que, quoi que je puisse dire ou faire, Elianor avait décidé qu’elle ne parviendrait jamais à un accord avec Mrs Carrow… Alors, après tout, on s’y faisait…

Quant aux missions à accomplir pour notre Cause, il était évident que nous ferions tout pour satisfaire les besoins de nos avancées. Il était important pour nous de satisfaire notre chère Augurey et de faire progresser nos projets divers.


« Regor a du potentiel, j’en suis sûr. Et il me semble que son don de légilimancie peut nous être utile également. » Nous étions toujours très renseignés sur nos ouailles. Il valait mieux connaître nos alliés et savoir quels étaient leurs atouts et leurs faiblesses. Dans le cas de Nott, je ne lui connaissais pour l’instant pas encore de point faible. Peut-être que cela transparaitrait lors de la mission, mais d’ici là, je ne me prononçais pas.
J’eus un sourire lorsque mon amie évoqua cette nouvelle mode. Bien sûr que je connaissais cela… je ne le connaissais que trop bien, d’ailleurs, puisque c’était un de mes hipogriffes de bataille… Phoebus me considérait d’ailleurs comme un mangemort modéré car je prônais l’esclavage des moldus plutôt que leur extermination pure et simple.
« Je verrai ce que je peux faire… mais il faut une période de formation assez importante… Un moldu basique n’est pas capable de faire grand-chose et ce serait dommage de s’embarrasser d’un bon à rien. »

Cela ne demanderait pas beaucoup d’effort pour trouver un moldu, mais pour le formater et le configurer, c’était une autre histoire…
Je savais bien que Meredith aimait autant que moi le fait de brimer, frapper, faire saigner et crier… J’ignorais qui de nous deux était la personne la plus cruelle, mais je n’étais pas assez idiot pour vouloir me lancer dans une compétition de torture avec elle. Nous savions que l’un l’autre étions de bons bourreaux, c’était déjà très bien comme cela.


« C’est l’époque qui veut cela… pourtant, je reste persuadé que les attentats du Blood Circle peuvent convaincre quelques jeunes gens… La peur et le terrorisme, cela fonctionne toujours pour rallier de nouveaux adeptes. Une fois qu’ils perdront toute confiance en ceux qui se disaient capables d’instaurer la paix avec nos ennemis, les jeunes viendront vers nous, car notre Cause sera la seule capable de leur donner une lueur d’espoir pour l’avenir. »

Il n’était pas rare que ce soit suite à des épisodes violents où des moldus agressaient des sorciers que les sorciers s’intéressent à nous. Parce que la peur fait agir, elle donne envie de ne pas se laisser marcher sur les pieds par de le vermine non magique…

En attendant, puisque nous étions ici pour nous réunir, la distance entre elle et moi me sembla quelque peu trop grande. Le regard de Meredith sur ma personne en disait long… nous étions toujours irrémédiablement attirés l’un par l’autre, dans bien des circonstances… Et il nous était plus d’une fois arrivé de devoir passer à l’acte avant de pouvoir réfléchir et nous mettre au travail… parce que nos esprits étaient bien vite troublés par la présence de l’autre…
Je lui souris. Bien sûr que je savais qu’elle aimait faire naître en moi des émotions incontrôlables. Ce n’était pas nouveau… et, très franchement, si elle n’avait pas poursuivi avec cette demi-promesse, j’aurais sans doute pu réussir à ne pas céder si vite. Mais le geste joint à la parole acheva toute volonté en moi.
Bon sang, elle savait y faire… mon bas ventre eut une réaction que je ne connaissais que trop bien, cette sorte de fourmillement chaud, annonciateur de l’éveil du désir… J’avais beau me tenir comme un gentleman capable de résister à la tentation, la situation devenait délicate.


« Vous savez que le noir et l’élégance vous vont à merveille et que le rouge vous confère un air mutin qui souligne vos formes… » Il était clair à mes yeux que ma chère amie connaissait parfaitement le pouvoir de ces dentelles sur son pouvoir de séduction…
Je me décollais de mon appui pour faire quelques pas dans sa direction.
« Bien sûr qu’il me tarde de savoir cela… On ne peut rien vous cacher… »

Je m’avançais vers elle d’un pas mesuré et lent, parce que la précipitation, cela nuisait toujours en tout, et je vins la rejoindre, puis l’enlacer doucement.

« Je me damnerais volontiers pour votre dentelle et votre parfum…  » Une combinaison qui n’avait jamais eu de cesse d’éveiller en moi des sensations et des émotions incomparables… mais je me doutais bien qu’elle le savait pertinemment, puisque le parfum qu’elle portait aujourd’hui n’était pas celui qu’elle portait lorsque nos réunions comportaient plus de gens. Meredith savait très bien que j’avais le nez sensible et que je ne raterais jamais un détail de ce genre.
Je l’embrassai dans le cou et plaçai les mains sur ses hanches.
« C’est bon de vous retrouver, ma chère… »
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Dim 8 Mar - 15:08
When two triumvirs meet again
William & Meredith (MereWill)

« The reason that lovers never weary each other is because they are always talking about themselves.  »
Quand on y songeait bien… Lorsque deux amis partagent des intérêts communs, qu'il s'agisse d'apprécier l'art ou de pratiquer un sport, il est tout naturel de s'adonner à cette activité avec cette personne. Eh bien… Dans notre cas, à William et moi, le sexe, au même titre que notre attrait pour la torture, était un intérêt commun. Au lit comme dans notre organisation, nous partagions tout simplement les mêmes idées, tout aussi perverses soient-elles. Voilà pourquoi j'estimais que nous ne faisions rien de mal. Elianor n'était pas à plaindre. Après tout, c'est encore elle qui se réveillait à ses côtés au petit matin, tout comme elle profitait sans doute de ce que son mari avait expérimenté avec moi la veille. Mr. Ombrage et moi aimions effectivement expérimenter de nouvelles choses et il arrivait que l'un serve de cobaye à l'autre, question de pimenter notre belle amitié. Une amitié drôlement démontrée, j'en convenais. Au final, ça ne demeurait que de l'amitié et c'est au nom de cette précieuse amitié que ni lui ni moi ne nous autoriserions à franchir d'autres limites…

Un autre aspect de notre amitié était cette confiance aveugle que je vouais à William. Ainsi, je le croyais les yeux fermés lorsqu'il m'expliquait le potentiel de Regor Nott. S'il estimait que le jeune Nott avait des atouts pouvant nous aider dans nos missions et bien soit!


« C'est juste! Un pareil don est toujours utile. Tu as du flair. Si tu juges qu'il pourrait nous aider, alors autant en faire profiter nos missions. »

Quand je disais que William et moi partagions des intérêts communs… Je croyais fermement à l'extermination pure et dure des moldus, mais l'idée d'en faire nos esclaves ne me déplaisait pas du tout. À la lecture de cet article sur les "Molduelfs", mon intérêt à sujet ne s'était que confirmé. Cette nouvelle mode relevait du génie! Et comme j'aimais être à la page…

« Une formation, aussi longue soit-elle, n'est point un problème pour moi. Avec un tant soit peu de talents, il n'y a rien de bien "sorcier" à faire le ménage et à me divertir. Et puis vous savez comment j'aime mettre à ma main les bons à rien… »  

Bah! En cas d'un cuisant échec, la torture demeurait la meilleure solution et j'inviterai mon bon ami volontiers à y prendre part. Je songeais même à mon cher Phobos qui, raffolant de la viande fraîche, se ferait surement un plaisir d'en disposer. J'ignorais cependant quel goût pouvait bien avoir un moldu et je préférais bien honnêtement ne pas le savoir. Peut-être que ce n'était bon qu'à faire de la pâté pour chien.

« Oh, je sais pertinemment que la peur et le terrorisme peuvent faciliter le ralliement de nouveaux partisans, William, mais si nous voulons devenir leur lueur d'espoir, justement, encore faudrait-il que les occasions s'y prêtent. Enfin… Je continuerai ma filature. J'ai bien l'intention de trouver de potentielles recrues à former. Je vous parlais de certains étudiants dont les dossiers m'intéressaient… Des Serpentard… Les Dimitrov et le jeune Croupton pourraient être de bons candidats, mais leur allégeance reste à prouver. Quant à Miss De Lestang et M. Kun Chang… il me faudra enquêter un peu plus.» Bon… S'il n'y avait que peu d'espoir du côté des étudiants, la progéniture des Mangemorts actuels, elle, ne comptait pas non plus pour du beurre. Mon fils, notamment, n'avait de cesse de me répéter son intérêt à rejoindre nos rangs.  « Helios se fait de plus en plus insistant. Hier encore, il me parlait de vous, mon cher. Vous l'impressionnez. Il est impatient de prouver son allégeance… Qu'en est-il du côté de vos enfants ? L'un d'eux ambitionne-t-il l'idée de suivre les traces de son père ? »

Je m'étais passionnée pour bien des hommes au cours de ma vie. Des passions qui m'avaient prise aux tripes, comme on dit. Mais une passion aussi dévorante que celle que j'avais pour William ? Rarement, pour ne pas dire jamais. Il était assez troublant de se sentir attiré physiquement par quelqu'un à un point tel qu'il nous était impossible de calmer nos ardeurs. Gênant, parfois, lorsque ce besoin se faisait sentir en présence d'autrui. Je me souvenais d'ailleurs d'une certaine fête, il y avait de cela quelques années, où nous nous étions cachés dans un placard à balais, faute d'arriver à nous en passer… Ce soir-là, un seul regard avait déclenché l'inéluctable.

Le voir se diriger ainsi lentement vers moi me fit en tout point le même effet. Même effet, hormis cette sensation d'humidité, là, au creux de mon intimité, signe bien distinctif d'un désir qui était bien plus que naissant, dans mon cas. Cela avait commencé à la seconde où sa main m'avait effleuré, quelques minutes auparavant. J'étais à ce point sensible… Toujours était-il que mon sourire ne put que s'élargir au fur et à mesure qu'il s'approcha. Enfin, je le réceptionnai en nouant mes bras autour de son cou.


« Point besoin de vous damner pour… C'est vous qui me les inspirez, William. »  Forcément que je choisissais mon parfum et ma lingerie en fonction de lui. En fait, j'avais des tenues et des parfums propres à chacun de mes amants. Rien de ce que je portais – tant au-dessus qu'en dessous - n'était choisi au hasard…Et en ce qui concernait William… Il allait de soi qu'après toutes ces années d'amitié, je connaissais ses préférences, je devinais ses envies, je savais ce qui lui procurait du plaisir à l'en faire bander… « C'est bon, oui. Et ce sera encore meilleur si personne ne nous surprend. N'est-ce pas ? » Mes mains descendirent tout doucement en caresses d'abord sur ses épaules, puis sur ses bras. Je m'emparai de ma baguette pour la pointer vers la porte. Je formulai le sortilège de verrouillage en agitant ma baguette d'un geste sec et impatient avant d'en disposer.

Je penchai lentement la tête vers l'arrière au contact de ses lèvres dans mon cou, incapable de réprimer mes soupirs. Je me saisis alors d'une de ses mains pour la diriger vers l'encolure de ma robe.  « Mmm… Noir élégant ou rouge mutin ? »  l'interrogeai-je en l'invitant à découvrir de lui-même cette dentelle – élégante - qu'il désirait tant.
 

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Dim 8 Mar - 18:39

Nous étions faits pour nous entendre, Meredith et moi, et je savais que nous aurions fort bien pu, dans une autre vie, avoir une relation bien différente, qui aurait sans doute horripilé mon épouse au plus haut point, mais pour notre situation, il était tout à fait clair que notre lien ne pouvait s’appeler autrement que de l’amitié.
Certes, nous avions une complicité assez inédite et nous partagions pas mal de choses, ne serait-ce qu’en termes d’opinions et de projets, mais nous avions aussi pris l’habitude d’expérimenter certaines choses ensemble, afin de découvrir sans cesse de multiples possibilités. A la réflexion, il me semblait bien que c’était avec elle que j’avais pu découvrir le plus de positions sexuelles différentes et que j’avais aussi pu essayer des techniques et des accessoires dont je n’aurais sans doute pas eu l’idée de faire usage sans l’aide de Mrs Carrow.
Elle avait, dans ma vie, une place de choix et je me voyais mal changer cela alors que je savais très bien qu’il y avait quelque chose d’indispensable dans sa présence à mes côtés. Je ne pouvais pas envisager une vie sans Meredith Carrow, voilà la vérité.

Nos projets pour la Cause et l’Organisation allaient de pair avec une parfaite confiance entre elle et moi. Je ne considérais pas Phoebus comme faisant partie des têtes pensantes, puisqu’il était plutôt un exécutant, quand on y regardait de plus près, et je me permettais donc d’estimer les compétences et aptitudes de nos recrues, pour éviter d’investir du temps et de l’énergie dans des mangemorts qui n’en vaudraient pas la peine.


« Exactement. » Regor Nott était un bon élément, un véritable atout. Et de par son poste de médicomage à Sainte-Mangouste, il pouvait aussi avoir accès à certaines informations non négligeables sur les conséquences des actes du Blood Circle, en termes de chiffres, notamment. Ce qui signifiait que son appui pouvait nous fournir des arguments non négligeables pour convaincre les sorciers dubitatifs.
Quant aux moldus devenant des esclaves…
« Je vous imaginais plutôt réduire nos ennemis à l’état larvaire… Imaginez, ne serait-ce qu’un instant, le ministre moldu, enchaîné, en train de vous faire un massage des pieds… »

Oh oui, j’imaginais fort bien mon amie réduire à néant des membres éminents du Blood Circle pour s’en servir comme esclaves basiques. La formation en question serait alors une simple procédure d’inhibition et de morcellement de la conscience humaine… Choses qui n’avaient jamais fait reculer Meredith… d’ailleurs, à ma connaissance, elle n’avait jamais reculé devant rien.

Ah, oui, si seulement les générations actuelles pouvaient avoir la ferveur d’antan et la conscience de la nécessité d’un engagement pour une Cause juste… mais dans notre époque post-moderne, beaucoup étaient désillusionnés et préféraient la neutralité, pour prendre le moins de risques possibles…
Certains noms que prononça mon amie ne m’étaient pas inconnus, mais je devais avouer que je ne connaissais pas personnellement ces jeunes gens. Je n’étais pas souvent en contact avec le milieu scolaire de Poudlard ni celui de l’université. Mais quand elle évoqua son fils, il était évident que mon amie était assez fière de le savoir porté sur les affaires politiques à ce point. Je ne pouvais pas en dire autant de mes propres descendants…


« Autant Septima est prometteuse… autant Marcus fera le contraire de ce que j’attends de lui, par pure provocation. Il est négligent et immature, il ne se soucie pas de ce qui ne le concerna pas directement… Peut-être qu’ils sont encore un peu trop jeunes…» Dix-sept ans et quatorze ans… étaient-ce là des âges raisonnables pour prendre une décision ? Je ne voulais pas les forcer, non plus, préférant – et de loin – que mes enfants prennent leurs propres décisions… et je comptais un peu sur l’influence que ma femme avait encore sur notre fils pour le convaincre de nous rejoindre.

Hormis tout cela, eh bien… les gestes étaient naturels et inspirés par notre belle complicité. Même si, je devais tout de même le reconnaître, il y avait quelque chose de très excitant à l’idée de pouvoir être surpris à tout moment… mais notre salle de réunion n’était pas non plus un lieu public, et il y avait moins de risques à nous adonner à nos activités ici que dans le placard lors d’une réception pleine de monde…
J’aimais le contact des mains de Meredith. Sur mes épaules, puis mes bras… avec une lenteur qui ne faisait qu’éveiller des frissons légers. Elle avait toujours su comment s’y prendre avec moi… et nous n’avions jamais été déçus de ces moments partagés…

Elle se pencha vers l’arrière lorsque j’approchai les lèvres de la peau de son cou, puis, savourant la texture délicate du creux de son cou, je la laissai prendre une de mes mains pour la placer vers l’encolure de sa robe… mais je ne voulais pas avoir la réponse trop rapidement, préférant garder la surprise…
Je ne lui répondis pas, car déjà ma main venait rejoindre sa poitrine, la caressant à travers le tissu, tandis que je ramenais mes lèvres vers sa bouche. Mon autre main rejoignit sa hanche, parce que j’aimais pouvoir la faire venir tout contre moi, simplement.


« Je ne saurais deviner, ma chère… vous êtes tout à la fois élégante et coquine… un mélange que j’apprécie tellement… » Elle le savait fort bien, je ne lui apprenais rien en disant cela, mais je vins doucement l’amener contre le mur, près de la cheminée. Je mordillais ses lèvres, comme pour mieux la garder prisonnière de ma bouche, et je me collais à elle.
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Ven 13 Mar - 5:37
When two triumvirs meet again
William & Meredith (MereWill)

« The reason that lovers never weary each other is because they are always talking about themselves.  »
Être fait pour s'entendre et être fait pour vivre ensemble n'allaient pas forcément de pair. Dans une autre vie, dans un autre monde, notre relation aurait effectivement pu être différente. Qui sait ? Peut-être même aurions-nous été mariés et fiers parents de 4 ou 5 enfants tous promus à devenir de fidèles mangemorts ? Qui sait ? Qui sait… Mais dans cette vie-ci, c'était du domaine de l'impossible pour toutes les raisons déjà évoquées et auxquelles s'ajoutait mon tempérament en lui-même. J'étais une femme difficile et il fallait une sacrée force de caractère pour savoir supporter mes lubies et mes addictions. Pourquoi croyiez-vous que mes précédents mariages m'eussent valu le surnom de la "Mante religieuse" ? Non pas que je doutais de William quant à ses capacités de supporter mes humeurs, mais sur du long terme, même s'il n'eut été d'Elianor, il aurait tôt ou tard fini par prendre la poudre d'escampette ou, du moins, par aller voir ailleurs sans même attendre que je lui en donne la permission.
Deux têtes fortes comme nous étions ne pouvaient arriver à faire un ménage heureux sans se déchirer mutuellement. J'en avais toujours eu la conviction, même s'il m'était arrivé et qu'il m'arrivait encore, certes, de songer à William et moi comme d'une famille idéale pour mon fils. Si j'avais été assez sotte pour me faire faire un enfant pour ensuite ignorer qui d'Ombrage, d'Asclépiades ou de Lestrange en était le père, je n'allais pas être assez idiote pour exclure de la vie de ma progéniture l'une de ses figures paternelles. Nos projets, nos visions communes, nos affinités, son influence sur mon fils, sa façon de baiser et de me faire jouir comme nul autre… voilà tout autant les raisons pour lesquelles il m'était impossible d'envisager mon existence sans William Ombrage.

Notre complicité faisait entrave à notre trio. Je le savais… Je n'étais pas stupide. J'étais attachée à Phoebus… En fait, c'était plus que ça. Je croyais en lui. J'espérais l'amener à se surpasser et à prouver à William qu'il pouvait être digne de confiance. Force est de constater que je m'étais peut-être trompée à son sujet. À bien y penser, Phoebus n'était peut-être pas l'associé idéal. Est-ce que nous allions devoir songer à le remplacer ? William ne cherchait-il pas lui-même à trouver un candidat potentiel en la personne du jeune Regor ? Hum… Allez savoir…  Pour l'heure, j'avais moi-même besoin de preuves.


« À la bonne heure, en ce cas. Je suis enthousiaste à l'idée de le voir à l'œuvre. »

"Réduire nos ennemis à l'état larvaire". Cette remarque me décrocha un « Aaah » guttural, presque excité.

« Mon cher, vos idées ont du génie! Je vous le concède, il serait divertissant que le ministre moldu nu et enchainé me masse les pieds et obéisse à mes moindres ordres. Mais… Mieux encore… J'aimerais qu'on m'apporte sa tête sur un plateau d'argent et qu'on donne le reste de son corps en pâture aux chiens! J'en jouirais assurément de plaisir! »

C'était une idée saugrenue, mais qui eut le mérite de me faire briller les yeux. Très vite, mon acolyte me ramena à la raison en me parlant de ses enfants.  Je crus alors percevoir une once de déception lorsqu'il aborda le sujet de son fils… Je n'étais, hélas, guère de bon conseil lorsqu'il était question de nos rôles parentaux. Je n'étais pas la mère idéale ni la plus présente. Hormis de faire tout ce qui était en mon pouvoir pour que mon fils grandisse dans la soie, je n'avais que peu à voir dans tout le reste. J'avais laissé son "éducation" entre les mains de précepteurs, me contentant de jouer mon rôle de mère que lorsque venait le temps de le réprimander. Par chance, il ne semblait pas m'avoir tenu rigueur de mon manque criant d'affection à son égard. J'étais même surprise de le savoir si dévoué à moi.

« Si j'en juge par mes propres expériences, les filles ont tendance à se montrer matures beaucoup plus vite. Marcus a 17 ans, si je ne me trompe ? Il est encore effectivement bien jeune… Laissez-lui encore un peu de temps et il finira par comprendre qu'il est fait pour notre camp. Il a de qui tenir…»

De son père, bien sûr! Encore une fois, je constatais la chance qu'avaient Septima et Marcus d'avoir un père comme le leur. C'est ce qui manquait à Hélios. Un père… C'était bien là le plus grand de mes regrets.

La suite me fit oublier tous mes regrets… S'il y avait un regret que je n'avais point, c'était bien celui d'avoir verrouillé la porte. Contrairement à William, j'avais un peu de mal à l'idée de me laisser aller en sachant que n'importe qui pouvait nous surprendre. N'importe qui comme Phoebus qui ne s'en remettrait peut-être jamais…


« Mmmh… » soupirai-je tout doucement en sentant, vous le devinez bien, le désir monter légèrement d'un cran. Comme bien des femmes, le cou était mon point faible. William ne le savait que trop bien. Comme il était délectable de sentir son souffle chaud et ses lèvres sillonner un chemin depuis le creux de mon cou jusqu'à ma bouche. Le bassin bien collé contre lui, j'avais enfoui mes doigts dans ses cheveux de sorte à diriger les mouvements de sa tête et son trajet jusqu'à mes lèvres.

Désavantagée par le poids et la grandeur de mon amant – même avec des talons - je me laissai entrainer sans résistance aucune contre le mur. Mes lèvres désormais prisonnières des siennes, j'eus le réflexe d'enrouler ma jambe droite autour de sa hanche, ce qui lui permettrait éventuellement de me caresser la cuisse et de me garder encore plus aisément près de lui. Seulement, trop de tissus faisaient barrière à nos corps affamés. S'il préférait ne pas dévoiler ma dentelle de suite pour mieux garder la surprise, moi, en revanche, c'est tout naturellement et avec une appétence bien manifeste que je déboutonnai sa chemise. Si je n'avais écouté que mes pulsions, je la lui aurais arrachée. Sauvagement. La lenteur de nos gestes avait cependant un bien meilleur goût. Sa chemise bien ouverte, je pus caresser à loisir ses flans et son torse. J'appréciais énormément le contact de sa peau chaude sous mes mains, mais j'aimais aussi pouvoir le tenir bien fermement contre moi.


« Si vous ne pouvez deviner, allez y jeter un œil. À moins que vous ne préfériez donner votre langue au chat ? » Ou à la chatte, pensai-je tout en soufflant un rire coquin avant d'aller taquiner ses lèvres avec ma langue, justement.

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Sam 14 Mar - 17:39
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Dim 15 Mar - 5:40
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Dim 15 Mar - 17:30
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Sam 21 Mar - 5:51
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Sam 21 Mar - 11:46
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Jeu 26 Mar - 6:52
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Jeu 26 Mar - 21:52
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Dim 5 Avr - 7:44
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Dim 5 Avr - 18:51
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Dim 31 Mai - 7:07
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Dim 31 Mai - 19:50
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Jeu 25 Juin - 5:24
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Ven 26 Juin - 0:24
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Mar 8 Sep - 3:44
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Jeu 10 Sep - 13:12
Plus de trente années… et toujours cette même fougue et cette même complicité. Chaque seconde que nous passions ensemble, Mrs Carrow et moi, était une véritable bénédiction. Nous pouvions tant partager, tous les deux… je n’aurais jamais pu rêver meilleure amie que Meredith, et ce, sur tous les plans.
Il était difficile d’imaginer une vie sans elle. J’aurais, je pense, eu l’impression de mener une existence totalement insipide… Meredith était comme l’épice parfaitement adaptée à chaque situation pour décupler les saveurs et les sensations… J’aimais qualifie notre relation d’ « osmose intellectuelle » doublée d’une véritable « alchimie physique ».
Depuis le temps que nous nous étions rapprochés de la sorte, ma belle amie et moi, nous avions sans doute acquis une parfaite connaissance de nos corps respectifs, mais également de nos goûts et de nos compétences… Cela dit, nous avions aussi découvert pas mal de choses l’un sur l’autre. Nous avions testé beaucoup de manières de coucher ensemble, dans une multitude de lieux insolites, sur une kyrielle de supports différents, dans des tas de positions diverses et variées…

Après nos ébats et nos jouissances respectives, nous n’avions pas une habitude vraiment spécifique, elle et moi. Parfois, j’aurais aimé m’endormir auprès de Meredith et me réveiller le lendemain matin, tout contre elle… mais cela nous était interdit, en quelque sorte, et Mrs Carrow avait toujours eu la décence de respecter cette volonté de mon épouse. J’avais de la chance, pour cela, que les deux femmes de ma vie puissent au moins accepter chacune l’existence de l’autre. Pas forcément avec autant de bienveillance, mais soit, c’était une autre histoire. Ce qui m'importait, c'était que pour le moment, tout se passait plutôt de façon agréable et je me sentais plutôt heureux de pouvoir mener cette vie avec légèreté et insouciance, cela me permettrait de vivre ma passion pour les plaisirs charnels à fond.
J’ignorais totalement si cette situation, qui me comblait, allait durer jusqu’à la fin ou non, mais je pouvais déjà m’estimer heureux d’avoir pu connaître ce bonheur durant toutes ces années de mariage.

Meredith était plus âgée que moi. Les personnes qui étaient à Poudlard à l’époque le savaient très bien, mais la plupart des gens la pensaient bien plus jeune, tant elle ne faisait pas son âge. Elle avait, en effet, le teint clair et la peau nette, sans rides apparentes. Elle était d’une souplesse à faire pâlir d’envie certaines femmes dans la trentaine et son insatiable appétit sexuel la rajeunissait également. Ajoutez à cela quelques secrets de beauté qui soulignaient son charme et vous comprendrez aisément que Meredith Carrow était avant tout une femme d’exception.
Comme elle, en quelque sorte, j’usais parfois de quelques artifices pour que mon corps ne soit pas l’objet de regards inquiets ou compatissants. Je tenais à garder la forme, aussi n’avais-je jamais cessé d’être actif. Je n’étais pas un grand fan de quidditch, mais j’aimais d’autres sports et cela me maintenait à la fois en santé et en endurance, mais cela me permettait aussi de garder un corps assez musclé. De plus, mon don de métamorphomage me permettait, tout d’abord, de camoufler les cicatrices qui me zébraient certaines zones du dos. Des souvenirs de la douce éducation prônée par mon grand-père, qui n’avaient jamais dû être des points d’intérêt ou de focalisation. « À père avare, fils prodigue » dit-on : j’étais bien la preuve vivante que ce dicton était on ne pouvait plus vrai, quand on voyait comment j’avais décidé d’éduquer mes propres enfants...

En plus de tout ceci, Meredith assumait pleinement ses désirs et ses penchants, elle ne se cachait pas derrière des faux-semblants ou des convenances, en tout cas, elle ne le faisait plus avec moi depuis bien longtemps. Nous avions dépassé ce stade il y avait des années déjà et, à présent, nous pouvions nous en amuser sans le moindre souci.
À côté d’elle, j’avais toujours le sentiment d’être près d’une étoile resplendissante, m’inondant de son éclat et illuminant mes journées. Sa grâce, son charme, son sourire, sa voix... en réalité, tout en elle me plaisait énormément. Je n’avais pas besoin d’en faire l’inventaire.

Et quand il nous arrivait de céder à nos envies, comme aujourd’hui, dans des lieux ou des moments n’étant pas forcément les plus opportuns, nous avions tendance à redoubler d’ardeur pour rendre ces instants plus intenses et plus inoubliables encore.
Un jour, je lui ferais atteindre les dix orgasmes. Je ne savais pas encore où, ni quand ni dans quelles circonstances, mais j’avais bien envie de lui faire vivre encore une succession de jouissances avec cette ferme intention de la mener le plus possible aux confins du plaisir humain. Notre alchimie physique nous permettait d’en profiter pleinement et j’adorais voir le visage de Meredith, avec son expression toute particulière qu’elle n’avait que lorsqu’elle jouissait.

Alors quand je l’avais prise par derrière, à sa demande, et que nous avions tous deux atteint l’orgasme, dans cette union parfaite de nos corps tout chauds, je n’avais pu qu’avoir envie de la serrer contre moi, sans excès, bien sûr.
Meredith savait sans doute qu’elle était importante pour moi, mais j’ignorais si elle savait qu’elle m’inspirait aussi une certaine forme de tendresse ? J’avais de l’affection pour elle, je tenais à elle. Mais nous mettions toujours cela sur le compte de l’amitié parfaite que nous avions tous les deux.
Les gestes que nous avions l’un envers l’autre étaient doux, bien souvent, mais pas nécessairement très explicites. Nous n’avions jamais cherché à définir notre affection mutuelle, nous n’avions jamais ressenti ce besoin.

Ma belle amie nichée dans les bras, collée contre mon torse et me gratifiant encore de mordillements et de petits baisers avant de vraiment m’embrasser, je me sentais bien. Comme rarement. Si nous avions pu rester enlacés durant des heures, il me semblait que j’aurais pu apprécier encore bien plus cette sensation. La chaleur du corps de Meredith contre le mien, cela n’avait pas de prix.
Mrs Carrow m’apportait beaucoup plus que du plaisir charnel. Certes, cela faisait partie de notre relation, mais il y avait bien plus que cela. Elle était aussi, et avant tout, mon amie et mon alliée de toujours. Nous partagions des idées et des idéaux qui nous avaient amenés à devenir tous deux triumvirs, sous l’impulsion de Meredith, justement. Elle avait lancé ce renouveau de la Cause qu’elle orchestrait avec brio... Meredith était à l’origine de la création du triumvirat, elle avait choisi pour cela de me faire confiance pour occuper la place stratégique du poste « judiciaire ». Et je tenais toujours à faire ce qu’il fallait pour mériter cette confiance qu’elle avait placée en moi.


« Si tu savais tout ce que tu m’inspires, toi aussi... » Je n’allais pas entrer dans les détails, mais je ne parlais pas que de nos frasques sexuelles. Son sourire, ses œillades, son parfum... Cette femme me donnait toujours envie de me dépasser, de faire toujours plus que ce que je me sentais capable de faire...
Le genre de choses que je devais garder pour moi, en réalité, car pareil constat n’aurait pu que passer pour un aveu de ma part. Je tenais beaucoup à Meredith Carrow, c’était un fait, mais je me refusais à réfléchir plus sur le sujet de ce que je ressentais.

Et comme elle venait d’accepter la proposition que je lui avais faite, elle m’invita à la suivre, ce que je fis sans me faire prier.
Toujours aussi nus et enivrés de tout un tas de sensations et d’émotions partagées, nous nous dirigeâmes donc vers le confort du canapé pour clore en beauté ce moment de complicité. Elle m’avait pris par la main, comme je le faisais souvent avec ma femme. Ce geste significatif voulait dire beaucoup, il y avait le côté « invitation » bien sûr, mais on ne tendait pas la main à n’importe qui, ce geste évoquait aussi le soutien, la volonté d’être là et puis l’affection peut-être aussi...

Meredith avait le don de me donner l’envie de lui faire plaisir, de lui donner des orgasmes encore et encore, mais aussi de m’apaiser, bien qu’en ces instants, ce ne soit pas du tout nécessaire. Amie de toujours, amante de premier choix, femme idéale... oui, clairement, elle m’inspirait énormément de choses.


« Ferme les yeux... »



Au bout de quelques minutes encore, je remontai pour venir me coucher à côté d’elle. Là, je lui murmurai juste ces quelques mots : « Tu m’as manqué… »

Ce n’était pas grand-chose, mais le fait était là, bien réel. J’aimais passer du temps avec elle. Même travailler prenait une autre saveur quand Meredith était là. Sa compagnie donnait une toute autre dimension à absolument tout…
Après tout cela, il allait nous falloir nous pencher un peu plus sérieusement sur les sujets importants pour aujourd’hui. Le recrutement de jeunes, l’avenir de notre Cause, la politique actuelle… Evidemment, nous préférions faire l’amour plutôt que penser à tout cela. Mais soit, il fallait bien y passer tout de même.
Peut-être qu’après, si nous étions suffisamment efficaces, nous pourrions nous adonner à nos activités préférées… mais pour l’instant, nous récupérions un peu avant de nous y mettre. Couché près de Meredith, je ne pouvais que me sentir bien, serein et comblé. Cette femme était tout simplement parfaite et nos moments étaient également parfaits, faut-il le dire…


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When two triumvirs meet again [ft. Meredith] / ! \ rp hot
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