Le monde est à nous, il suffit de le prendre ! ✘ Dimone VI

Date d'inscription : 04/05/2019

Le monde est à nous, il suffit de le prendre !

«Mi-février »

Depuis cet été Alcyone avait quitté le monde des étudiants pour rejoindre le monde des adultes. Si Théo l’avait accueilli et que cela lui avait permis de mettre un premier pas dans le monde de la liberté, la brune avait besoin de plus. Depuis la dispute qu’ils avaient eu peut-être que cela n’avait fait qu’accentuer ce besoin d’indépendance. Elle aimait son frère mais ce n’était pas comme ça qu’ils allaient avancer l’un comme l’autre s’ils vivaient ensemble. Alcyone lui en avait parlé bien évidement et ce dernier n’avait pas vraiment aimé l’idée qu’elle prenne son envol. Pourtant lorsqu’elle lui avait demandé des conseils alors qu’elle faisait quelques visites, il avait toujours répondu présent. Tout cela, elle n’en avait pas parlé à Dimka. Elle voulait garder la surprise… Alors elle avait préparé ça petit à petit courant novembre, quand elle avait enfin eu un petit pécule suffisant pour convaincre Gringott qu’ils ne risquaient rien avec elle. Entre son travail à la joaillerie et ses petites ventes chez Soledad, elle commençait à bien tourner. Théo et elle avaient alors eu l’occasion de visiter plusieurs appartement et étrangement son frère avait eu une grande préférence pour l’un d’entre eux. Un qui se trouvait à une rue de sa maison… Alcyone lui avait lancé un regard amusé alors qu’il avait trouvé tous les arguments du monde pour la convaincre que c’était le meilleur de tous. Et ceci, il n’avait pas tord. C’était une maison divisée en quatre appartements. Sous forme de duplex, le bas comprenait un petit salon, une cuisine salle à manger et l’étage se composait d’une chambre et de la salle de bain. Il y avait même une petite cheminée. L’endroit était plein de charme alors il n’avait pas été dur de convaincre la jeune Greengrass.

Ses économies étaient passées pour la plupart dans l’aménagement des lieux. Elle voulait se sentir bien. Surtout que la majorité du temps, il s’y retrouverait seule… Elle redoutait ses nuits qui étaient souvent compliquées en ce moment. Ses cauchemars se calmaient uniquement en présence de Dimka, mais il était encore coincé à Poudlard. Loin d’elle l’idée emménager complètement avec lui pour le moment, mais il ne pourrait certainement rester que durant les week-ends. Même si le connaissant, il était bien capable de se faire la malle durant la semaine pour la rejoindre. Bien qu’à présent, c’était bien plus compliqué… Depuis que l'université avait été détruite… Il s’en était passé des choses depuis… Entre cette balle qu’elle s’était prise dans le ventre, les coups du Grigori… Ce sortilège qui liait les deux frères à présent. Pourtant ce malade avait bel et bien menacé de la tuer. Toutefois, il semblait l’avoir oublié pour le moment.

Alcyone avait donné rendez-vous à Dimka ce samedi soir chez Théo. C’était le grand soir. Elle tentait de mettre de côté le regard que son frère lui avait lancé à plusieurs reprises. Culpabilisant presque de le laisser dans cette grande maison. Elle avait apporté ses dernières affaires et avait pris son frère dans ses bras, se moquant qu’ils pourraient presque se faire coucou depuis les fenêtres à l’étage. Elle avait ensuite attendu que Dimka arrive devant la maison toute apprêtée d’une jolie robe, les cheveux relevés en chignon. Bien emmitouflée dans un manteau chaud toutefois. L’hiver était bien installé à présent. La silhouette du slave se dessina et elle nota l’étonnement sur son visage en la voyant dehors à l’attendre. « Bonjour vous ! » Dit-elle avec un sourire, se saisissant doucement de ses mains, posant doucement ses lèvres sur les siennes. « J’ai une surprise. On va transplaner, t’es prêt ? » Elle souriait, les yeux pétillants d'excitation alors qu’elle l’entrainait pas si loin que ça finalement. Elle sortait de sa poche une clé, la montrant à Dimka et l’introduit dans la serrure. « Bienvenu chez moi… » Elle passait le seuil de la porte et laissait le Slave entrer à son tour. Elle le laissait découvrir les lieux alors qu’elle fermait la porte. Elle avait créer une atmosphère assez cocooning. Sur une petite table basse se trouvait de la vodka frappée comme il l’aimait. Deux verres et de quoi grignoter. Elle retirait son manteau, le posant sur une chaise. Elle avait allumé le feu dans la cheminée. Son regard se promenait entre les traits de Dimka et la pièce. « Un espace rien qu’à nous… » Ajoutait-elle toujours en souriant. Elle était ravie de pouvoir enfin être autonome. Pas que vivre avec Théo était compliqué, mais c’était différent. Puis après une énième dispute cette semaine avec ses parents, Alcyone avait finalement pris cette décision. Son frère serait sa seule famille à présent. Elle avait rejeté ses attaches avec ses parents. Elle ne voulait plus rien leur devoir et vivre sa vie comme elle l’entendait, à commencer par ses fiançailles. Elle se dirigeait vers la table basse et remplissait les verres pour en tendre un à Dimka. « Avant de te faire visiter, j’ai quelque chose d’important à te dire. » Qu’il se rassure, si elle était enceinte, elle ne serait pas sur le point de boire un verre vodka. « J’ai décidé de ne plus parler à mes parents. » Un nouveau sourire, encore un. Elle approchait son verre pour trinquer dans le sien. « A la fin de nos fiançailles ! » Un sentiment de légèreté l’envahissait soudainement. Elle aimait Dimka, ce n’était pas une nouveauté. Mais ils étaient libres. Libres de vivre leur amour comme ils le voulaient à présent.

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Le monde est à nous, il suffit de le prendre !

Dimone VI - Décembre 2019

Tu avais rendez-vous avec Alcyone, depuis que tu avais repris les cours et pas elle, c’était tout de même assez différent, cela ne te faisais étrange qu’elle soit dans le monde du travail et pas toi et forcément, vous vous voyez beaucoup moins… Même si dès que tu avais un moment tu en profitais pour le passer avec elle, tout comme Sélénya avec Théo, ainsi c’était souvent que vous vous retrouviez tous les quatre le week end. C’était marrant, une certaine routine c’était finalement installé et tu découvrais à moitié ce que c’était la vie de couple… Tu découvrais ce que c’était de faire des plans à deux et quelque part cela te faisait toujours plus ou moins bizarre, mais tu ne cachais plus ton amour pour la Greengrass. Tu apprenais à vivre avec au jour le jour te contentant de faire taire d’un seul regard les mauvaises langues… Repoussant certaines filles qui continuent de te tourner autour et qui pensent que sous prétexte que ton étoile n’est plus là, alors la voie est libre… On aurait pu croire que la fidélité serait un problème pour toi et pourtant… C’était simple, ta queue ne se dressait qu’avec elle et personne d’autre. Certes, certaines filles pouvaient être très jolie, tu le niais pas et un regard ne tuait jamais personne n’est-ce pas ? Mais cela n’allait jamais plus loin, tu ne savais pas ce que ça allait donner, mais seule Alcyone te comprenais, seulement avec elle tu te sentais aussi bien. Quelque part, ta haine pour ton petit frère c’est quelque peu… Apaiser, en même temps, tu n’avais pas vraiment le choix, tu faisais de ton mieux pour continuer de l’ignorer et tu espérais que de son côté, il fasse de même et que surtout il oublie simplement Alcyone. Cela pourrait être si simple entre vous s’il ne s’évertuait pas à vouloir s’en prendre à ta fiancée… A peine sortie de la zone de Poudlard que tu transplanais alors jusqu’à la maison de Théo, endroit ou Alcyone t’attendait comme toujours. Un sourire étirait tes traits au moment même où tu l’aperçois, même si tu étais quelque peu étonné qu’elle soit là, dehors à t’attendre, était-elle aussi impatiente que cela ?

« Bonjour toi. » Répondais-tu alors amusé, accueillant alors ses lèvres avec plaisir et si tu aurais voulu prolongé le baiser sans aucune arrière-pensée, juste afin de lui montrer qu’elle t’avait manqué, elle s’écartait de toi, titillant ta curiosité. Une surprise ? Ce n’était pourtant pas ton anniversaire que tu sache… Cependant elle avait déjà l’air toute excitée et contente d’elle, si bien que tu n’en pouvais déjà plus d’attendre et la laissait transplaner avec toi. Vous arriviez dans un endroit que tu ne connaissais pas. « On est où ? » Demandais-tu alors que tes prunelles se posaient partout autour de toi, vous aviez l’air d’être sur un pallier avec une porte en face de vous, dont elle avait étonnement la clé ! Le choc fût au moment où elle annonçait que c’était chez elle. Quoi ? Tu avais bien entendu ? Pourquoi est-ce que tu n’avais pas été au courant de tout ça ? Elle ouvrait la porte, entra et tu faisais de même à sa suite tandis que tu avais du mal à te faire à la nouvelle. Oh c’était dans le bon sens du terme, tu étais surtout très surpris, mais ce n’était pas une mauvaise surprise loin de là. Encore une chose qui te faisait tout de même étrange, elle avait son chez elle, alors que toi tu étais encore et toujours à Poudlard, cependant tu aimais beaucoup ce que dégageait cet appartement. Tout comme elle, tu retirais alors ton manteau, l’imitant en le posant alors sur le dossier d’une chaise tandis que tu restais un moment silencieux. A sa remarque, un nouveau sourire s’affichait sur tes lippes, tu aimais bien ce concept, juste elle et toi. Tu appréciais Théo hein, même Selénya d’ailleurs, il ne fallait pas s’imaginer le contraire, mais pouvoir être seule avec elle, cela n’avait juste pas de prix et eux aussi allaient pouvoir retrouver leur intimité finalement…

« Et depuis quand me fais-tu cette petite cachotterie ? » Demandais-tu alors avec humour tout en approchant d’elle tandis que tes mains venaient entourer ses hanches, avant qu’elle ne se déplace finalement vers la table basse pour aller chercher ce qui semblait être vos verres. Tu prenais alors le tiens, tout en la remerciant. Tu allais boire une gorgée, mais sa phrase t’en empêchait, il y avait encore autre chose ? Elle était enceinte ? Oui non il ne fallait pas te demander pourquoi tu pensais à cela… Est-ce que ce serait une mauvaise chose ? Tu n’arrivais pas à le savoir, disons que hors mariage ce n’était pas l’idéal, mais tu savais déjà que tu ne laisserais pas Alcyone dans la merde pour autant. Mais non cela n’avait rien à voir. Elle avait donc décidé de couper les ponts avec ses parents, une chose qui n’était pas aisé tu ne le savais que trop bien, tu n’avais jamais trouvé le courage de le faire toi-même, bien trop attaché à eux quelques part. Ce fût lorsqu’elle trinqua et exprimait alors la fin de vos fiançailles que tu comprenais ce que ça impliquait. « Vraiment ? Nous sommes libres ? » Demandais-tu avec le même sourire que le sien qui s’affichait sur ton visage, elle te gâtait aujourd’hui finalement ! Ça c’était réellement une bonne nouvelle ! D’accord, certainement beaucoup moins pour ses parents, mais tu ressentais de nouveau cette liberté qu’on t’avait arraché des mois auparavant… Comme quoi, des fois les miracles pouvaient peut-être exister ? Tu prenais une gorgée pour la forme avant de finalement poser ton verre, d’ailleurs tu prenais également le sien pour le poser, tu ne voulais pas prendre le risque de les renversés et ensuite tu la prenais dans tes bras la soulevant du sol afin de la faire tourner et de venir l’embrasser tant tu te sentais heureux en cet instant.

« Mon anniversaire n’est qu’en mai tu sais. » Lâchais-tu un poil moqueur avant de venir chercher un nouveau baiser. « Ton frère à prit comment la nouvelle ? » Demandais-tu alors parce que tu savais qu’il était très attaché à sa sœur, il n’avait même pas besoin de le dire, cela se voyait comme le nez au milieu de la figure. Un instant tu regardais l’appartement d’un seul regard avant de revenir à elle, le sourire aux lèvres… « Il va falloir baptiser toutes les pièces, j’espère que tu en as conscience. » Lâchais-tu alors avec un regard qui ne laissait aucune place au doute de ce que tu avais en tête, même si tu ne voulais pas forcément lui sauter dessus tout de suite. « Tu m’as manqué cette semaine. » Lâchais-tu à son oreille avant de déposer un simple baiser sur sa tempe. « Et je suis réellement ravis pour toi… Et aussi pour nous. » Ajoutais-tu parce que oui c’était son appartement, elle allait avoir sa liberté, mais tu gardais bien en mémoire que c’était aussi un endroit où vous alliez enfin pouvoir être tranquille… Rien que tous les deux sans personne pour s’immiscer sur ce qu’il pouvait y avoir entre vous deux…

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Le monde est à nous, il suffit de le prendre !

«Mi-février »

Alcyone était comme une enfant. Elle qui détestait pourtant qu’on l’a compare comme tel avait pourtant l’impression d’être comme une petite fille prête à dévoiler le plus merveilleux des secrets. Et c’était un peu cela dans le fond. Elle préparait cela depuis des semaines. Elle avait failli se couper à de nombreuses reprises alors qu’elle lui racontait ce qu’elle faisait quand il n’était pas là. L’envie d’avoir son propre toit lui avait toujours fait envie. Même si la maison de Théo était assez grande pour tous vous héberger, c’était sa maison, quoi qu’il en dise. Et puis elle voulait montrer à leurs parents qu’elle pouvait s’en sortir. Prouver qu’elle allait parvenir à avancer dans ce monde de la joaillerie sorcière. C’était un univers très petit, peu de personne ne se lançait vraiment dans ce milieu fermé. Elle avait de la chance en trouvant rapidement une place dans cette boutique. Et sa patte avait déjà été remarquée par le propriétaire qui l’a laissait faire ses propres création sur certaines commandes. Comme cette rose enchantée sous forme de pendentif qu’elle avait créée seule suite aux indications du client. Elle se faisait sa place. Une place que le dirigeant lui avait affirmé être définitive mettant fin à sa période d’essai. Depuis elle n’avait eu que cette idée en tête se trouver un chez elle. Un nid douillet pour elle et Dimka quand il pourrait venir.

A peine était-il arrivé, qu’elle bondissait sur lui. N’y tenant plus, à peine un baiser et un bonjour. Qu’elle l’emmenait pour transplaner devant cette maison rénovée et séparée en quatre appartements. Lorsqu’elle lui montrait la montée, la brune fut assez amusée par le visage qui se dessinait sur les traits de son Aiglon. Lorsqu’ils passèrent le sol, Alcyone ne cessait de l’observer. Elle voulait partager le bonheur qu’elle ressentait. Cette joie qui animait son palpitant. Elle voulait lui en donner un bout pour qu’ensemble ils en profitent. Alors qu’il posait ses mains sur ses hanches, Alcyone eut un sourire à sa question. « Quelques semaines… J’avais envie de te faire la surprise… » Elle posa doucement ses lèvres sur celle de Dimka. Profitant un instant de ses bras et de son odeur qu’elle aimait tant. Elle se dégagea malgré tout car elle avait tellement de choses à lui dire. Elle prit sa main pour l’entrainer vers la petite table basse afin qu’ils échangent un verre. Elle avait prévu de quoi grignoter mais surtout de quoi boire. Il fallait bien qu’ils arrosent cette première soirée passée entre ces murs, non ? Elle lui dit alors qu’elle avait décidé de ne plus voir ses parents. Ce qui signifiait ne rien leur devoir. Elle ne voulait plus subir leur jugement. Leur remarque. Leur oppression. De toute façon, malgré tous ses efforts, rien n’allait jamais. Alors c’était terminé. Jusqu’à ces fiançailles merdiques. Les traits de DImka alors qu’elle prononçait ses paroles ? Elle aurait voulu les figer d’une photographie. Elle se contentait de hocher la tête à l’affirmative alors qu’il lui demandait s’ils étaient réellement libre. Elle but une gorgée en même temps que lui et s’étonna de le voir poser son verre, puis le sien. Elle se mit à rire joyeusement alors qu’il la prenait dans ses bras et la faisait tourner en même temps. Elle répondait à son baiser. Un baiser libéré de toute contrainte. Un baiser libre.

« C’est la magie de Noël… » dit-elle en souriant alors qu’il lui disait que son anniversaire n’était pas encore arrivé. Elle lui désigna un sapin décoré dans un coin de la pièce. Elle avait voulu que tout soit parfait. Pour eux. Ils le méritaient après toutes ces merdes qu’ils avaient pu traverser. Elle voulait qu’ils puissent être heureux, tous les deux. Elle haussa les épaules d’une façon innocente à sa seconde question au sujet de Théo. « Il était ravi ! » Dit-elle amusée. Pensez-vous… Il avait d’abord tenté de la retenir avant de choisir avec elle le lieu où elle irait. « Si je te dis que depuis la fenêtre de la chambre à l’étage, il est possible de voir le toit de sa maison. Tu vois un peu le topo ? » Elle esquissa un sourire. Théo et Alcyone avaient toujours été très proches. Malgré l’âge qui les séparait. Théo avait souvent pris un aspect paternel plus que fraternel avec sa soeur. Pour Alcyone il avait été son seul soutien dans cette famille de fou. Le seul sur qui elle pouvait compter. Il avait cru en elle quand sa mère détruisait ses créations. Elle l’aimait bien sûr, mais il avait du mal à la voir grandir… « Il est inquiet par contre, que je ne parle plus à nos parents… » Disait-elle un peu plus sérieusement. Mais elle effaça rapidement ces dernières paroles alors que Dimka lui disait qu’il faudrait baptiser toutes les pièces pour lui changer les idées. Elle se mit à rire. Il avait de la suite dans les idées. « On a tout le week-end pour ça ! » Lorsqu’il lui dit qu’elle lui avait manqué, elle prit à son tour dans ses bras. « Tu me manques un peu plus chaque jours. » Le fait qu’il soit à Poudlard n’était pas évident. L’université était moins fermée que le collège mais c’était étrange de ne plus pouvoir le voir quand elle le désirait. De ne plus se faufiler la nuit dans son lit. De ne plus le voir dans sa tenue d’Aiglon. « J’ai un autre jeu de clés si tu veux… » Disait-elle timidement en quittant doucement ses bras. Elle ne lui laissait pas vraiment le temps de répondre. L’Etoile attrapa son verre et s’exclama : « A nous ! » Elle le termina cul sec. Elle sentit l’alcool réchauffer sa gorge. Elle attrapa la main de Dimka tout en l’attirant vers elle. Sa bouche allant chercher la sienne avec douceur. Le gout de l’alcool teintant encore leurs lippes et leurs langues. « Je te fais visiter. » murmura-t-elle doucement contre sa bouche. Sans lâcher sa main, elle se mit au milieu de la pièce. « Cuisine, salon-séjour, toilettes et toute petite terrasse mais charmante.. » Elle avait pivoté sur elle même tout en désignant chaque pièce. Il fallait dire que le tour était rapide. Elle entraina Dimka dans les escaliers qui menaient sur un petit palier. « Salle de bain et… la chambre. » Un sourire étira doucement ses lèvres. Elle avait la porte de la salle de bain pour lui montrer mais sa main était resté sur la poignet de sa chambre. « Ferme les yeux… » Elle attendit qu’il veuille bien obtempérer et ouvrit la porte. Elle attrapa ses mains pour l’aider à avancer et profita qu’il est les yeux fermés pour l’embrasser. Un peu moins sagement que les depuis qu’ils étaient arrivés dans l’appartement. Sa langue alla chercher celle du Slave. Merlin qu’il pouvait lui manquer… « Tu peux les ouvrir… » murmura-t-elle doucement. La chambre avait un plafond étoilé. Comme cette salle où ils avaient pris l’habitude de se retrouver à l’université. La brune était douée en sortilège, c’était son don pour créé les bijoux. Mais il avait aussi été utile pour enchanter la peinture. C’était à présent leur lieu, rien qu’à eux.

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Dimone VI - Décembre 2019

En venant passer le week end avec Alcyone, tu ne t’étais pas attendu à ce que les choses se passent ainsi. Tu étais à des années lumières de penser à ce qu’elle préparait en cachette depuis quelques semaines comme elle semblait le dire… Ah pour le coup pour une surprise s’en était vraiment une, tu n’avais rien vu venir, pas même une intuition, rien. Tu accueillais alors avec plaisir ses lèvres contre les tiennes, cela t’avais tellement manqué en une seule semaine. Puis elle ne s’éloigne finalement, ayant probablement du mal à rester en place tant elle était excitée ce qui était tout à fait adorable d’ailleurs, afin d’aller chercher vos verres, t’entrainant dans son sillon. Tu remarquais qu’elle avait déjà tout prévue, cela pouvait presque ressembler à une soirée romantique dis donc ! Ou en tout cas c’était tout comme, tu ne voyais pas comment ça pouvait être mieux et pour la première fois, vous aviez un endroit rien qu’à vous, où personne ne risquait d débarquer… Vous pourriez faire l’amour pendant des heures et des heures sans que cela ne dérange qui que ce soit, sans même risquer le moindre souci par rapport à Poudlard. Et si tu pensais un instant que cet appartement serait le parfait reflet de la liberté, tu étais loin de te douter à quel point tu avais raison… Du moins jusqu’à ce qu’Alcyon t’annonce qu’elle avait pris la décision de ne plus parler à ses parents et que par conséquent vous n’aviez plus aucune obligation de vous marier ! Ce que tu ressentais en cet instant était indéfinissable, tu n’avais jamais été réellement libre, parce que tu devais répondre à certaines obligations qu’on attendait de toi… Mais depuis ces fiançailles et le lien avec ton frère tu avais l’impression d’être un aigle à qui on aurait coupé les ailes… Alors retrouver une partie de cette liberté dont tu avais été privé, cela te rendait réellement heureux et ce bonheur tu avais besoin de le partager avec elle un instant avant de finalement la faire reposer au sol pour qu’elle n’ait pas trop le tournis tout de même, ce serait dommage ! Et alors que tu plaisantais au sujet de ton anniversaire qui n’était pas tout de suite, sa réponse te fit sourire, te rappelant qu’effectivement, Noël n’était pas si loin. Alors qu’elle te désignait un endroit de la pièce, tu découvrais alors un sapin fraichement décoré, ton étoile avait donc déjà pensé à tout et tes lèvres venaient une nouvelle fois chercher les siennes dans un baiser dans lequel tu tentais de transmettre tout ce que tu ressentais à cet instant. Toi qui avait pourtant du mal avec les émotions, avec Alcyone tu t’ouvrais de plus en plus…

« Je t’aime Alcy... » Murmures-tu contre sa bouche avant de la serrer davantage contre toi, collant ton front contre le sien. « Bon sang je suis fou de toi… » Tu lui avais déjà dit, mais c’était tellement vrai, tu l’avais dans la peau, tu ne pouvais plus te passer d’elle désormais et quelque part cela t’effrayais toujours tu devais bien l’avouer… Tu finissais par l’interroger sur son frère, parce que tu te doutais que ça ne devait pas être simple de laisser sa petite sœur partir de la maison. Pourtant à sa réponse, tu hausses un sourcil. Ravi ? Vraiment ? Tu n’avais pas le temps de te poser plus de question que cela avant qu’elle ne t’avoue que cet appartement ce trouvait non loin de celui de Théo justement. Un sourire étira tes lippes un instant. « Oui je vois. » Répondais-tu alors amusé. Mais bon cela ne changeait pas le fait qu’à présent vous auriez votre endroit rien qu’à vous. Du moins tant qu’Alcyone voudra de toi ici bien entendu. Tu comprenais néanmoins, le fait que son frère soit inquiet qu’elle ne parle plus à leur parent, quant à toi tu ne savais pas tellement quoi lui conseiller pour le coup… Tu maudissais ton frère ainé d’avoir quitté la maison mais dans le cas d’Alcyone cela vous offrait cette liberté… « Tu es assez grande pour faire tes choix. » Constatais-tu avant de finalement faire une remarque digne de toi et bien plus légère pour le coup… Evidemment, Alcyone n’était pas en reste, hummm juste un week end pour faire toutes les pièces ? « Va pas falloir qu’on traine de trop si on veut tout faire ! » Lançais-tu alors le regard taquin, avant de lui dire avec plus de tendresse qu’elle t’avait vraiment manqué… Tu retrouvais alors la chaleur de ses bras avant qu’elle te dise que tu lui manquais à elle aussi. « Vivement que j’en ai aussi fini avec ces études. » Disais-tu alors dans un demi sourire avant d’entendre ton étoile reprendre la parole et pendant un instant tu te figeais, te demandant si tu avais bien compris ce qu’elle venait de te dire. Alors qu’elle s’éloigne de tes bras, tu allais resserrer ton étreinte avant de te rendre compte qu’elle allait simplement reprendre son verre. Ton regard sonde le sien, alors qu’elle boit pour vous deux, mais ton esprit n’y est pas, tu es resté sur cette histoire de clé. Tes mains viennent donc s’emparer de ses hanches, afin de faire en sorte qu’elle te fasse face

« Dis donc Mademoiselle Greengrass vous êtes vraiment en train de me proposer le double de vos clés de votre appartement ? » Demandais-tu vraiment touché par cette proposition, même si tu ne pouvais t’empêcher d’ajouter… « Avec le risque que je vienne me faufiler dans ton lit n’importe quelle nuit de la semaine… » Disais-tu avec un sourire qui ne laissait présager que de vilain chose pas catholique du tout bien entendu… Alors que l’étoile vient finalement de nouveau t’embrasser, ses lèvres ont le goût de l’alcool qu’elle vient de boire, un réel délice pour tes papilles… Sa main dans la tienne elle t’attire finalement afin de te faire visiter les lieux. Enfin pour les premières pièces cela allait tout de même assez vite puis finalement tu la suis dans les escaliers qui menait à l’étage ou se trouvait donc la salle de bain et la chambre. Si elle ne s’était pas attardée sur aucune des pièces, c’était devant celle de la chambre où elle te demanda de fermer tes yeux. Intrigué, tu obtempérais tout de même sachant que tu n’obtiendrais certainement pas gain de cause… Et puis vue comment elle s’était donné du mal pour toutes ses surprises, tu te disais que tu pouvais bien lui faire plaisir en retour, tu fermais donc les yeux et te laissais guider à l’intérieur de la pièce, tu reçus un baiser sur tes lèvres, répondant à ce dernier, tu fus néanmoins surpris par l’ardeur qui commençait à poindre dans ce dernier au fur et à mesure des secondes qui passaient. Non pas que le fait qu’Alcyone ai envie de toi soit étonnant, mais surtout parce que tu t’attendais à autre chose à cet instant précis.

« Ne profitez pas de la situation Mademoiselle. » Gloussais-tu un instant, avant de reprendre. « Quoique si en fait, profite, je ne savais pas que les yeux bandés c’était ton truc, tu peux même m’attacher si tu veux. » Rétorquais-tu fier de toi, même si la tu n’avais pas les yeux bandés, tu disais surtout cela parce que tu devais les garder fermer. D’ailleurs tu devais avouer que tu étais tenté de les ouvrir en toute discrétion n’en pouvant plus d’attendre mais, tu n’en faisais rien et attendait son autorisation pour pouvoir les rouvrir. Quand ce fut le cas, tu ne te faisais pas prier et découvrait alors la fameuse chambre. Dans un premier temps tu regardais alors autour de vous comment Alcyone avait décoré cette dernière et tu allas lui dire que c’était plutôt douillet avant que ton attention ne soit attiré par le plafond. Tu restais alors un moment sans voix à regarder ce dernier, prenant conscience de tout ce que cela représentait pour vous deux… Pendant un instant, comme pour quand elle t’avait proposé les clés, tu ne disais rien, te perdant dans ta contemplation… Et puis au bout de quelques secondes, ton regard passait des étoiles à TON étoile… Ta bouche venait chercher la sienne dans un mélange assez étrange entre la passion et la douceur, tirant un instant sur sa lèvre pour mieux revenir… « C’est cette pièce que l’on va baptiser en première… » Susurres-tu alors contre ses lèvres avant de la soulever afin de venir la déposer sur le lit. Allongée, tu venais au-dessus d’elle, tes jambes et tes bras de part et d’autres d’elle tu venais chercher un baiser qui gagnait en intensité… Tu t’arrachais un instant à sa bouche, regardant une nouvelle fois le ciel qu’elle avait créé au plafond… « Tout est parfait, tu es parfaite… » Chuchotes-tu alors tout contre elle avant de revenir prendre possession de sa ses lèvres, si l’envie que tu avais d’elle avait tendance à vouloir te pousser à aller au plus vite, tu refrénais cette pulsion, pour cette première fois dans cette chambre, tu voulais prendre ton temps, graver ce moment qui ne se présenterais pas deux fois…

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«Mi-février »

Alcyone avait tout manigancé dans le dos du jeune homme depuis des semaines. Elle avait entrainé Théo, qui ronchon, l’avait quand même aidé dans ses démarches. Et même si aux yeux de son frère, de tous les lieux qu’ils avaient visité, celui qui lui avait plu était à deux rues, et bien… cela convenait à Alcyone. Elle avait adoré cette maison aux briquettes rouges coupées en quatre. Ce tout petit jardin. L’espace de vie en bas et la nuit en haut. C’était comme avoir une maison adaptée à une personne. Voir deux… Si cela tentait la deuxième. Bien sûr, elle ne lui proposait pas non plus de vivre avec elle. De toute façon, il devait rester à Poudlard pour les études, mais cela quelque chose d’officiel que de l’amener chez elle. Chez elle avec une autre bonne nouvelle qu’elle était impatiente de lui dévoiler. Cette coupure avec ses parents, cela avaient été rude. C’était un énième repas de famille où elle et Théo s’étaient rendus avec leur enthousiasme légendaire. Enfin surtout celui d’Alcyone. Cela avait été pire que d’habitude. Les critiques sur son poste, le fait qu’elle vive au crochet de Théo, sa tenue affligeante pour voir ses parents… Et puis la remarque de trop. Depuis que Dimka et elle avaient fait semblant de ne plus être ensemble, la brune avait eu un pacte avec Devon, un ami de Dimka. Se faisant passer pour un couple, ce dernier avait finalement quitté l’Angleterre pour des raisons qui lui étaient propre. Sa mère avait alors demandé ce qu’elle avait fait pour le faire fuir. Alcyone avait brusquement posé ses couverts sur la table, jeté sa serviette en s’exclamant qu’elle les emmerdait tous les deux. Bien sûr, le ton était monté et l’Etoile avait brusquement rejeté sa chaise en arrière. Proférant ces paroles qui la démangeaient depuis bien longtemps ‘Je ne veux plus jamais vous revoir’ et elle était partie sans demander son reste. Son père s’égosillait et lui ordonnait de revenir s’asseoir, mais elle avait pris ses affaires et n’y était jamais retournée depuis.

Elle avait par contre avancé de son côté. Son responsable lui avait officiellement annoncé qu’il la gardait mettant fin à sa période d’essai. Il lui faisait de plus en plus confiance, lui donnant des projets plus poussés. Tout cela, lui avait alors permis d’avoir un dossier assez solide pour avoir son propre appartement. L’avantage en étant chez Théo, c’est qu’en plus elle avait pu économiser quelques gallions pour acheter des meubles. C’était parfait. Peut-être trop pour les deux qui avaient tant subi depuis ces derniers mois mais autant profiter. Elle profite des bras du slave qui la font tourner. Des ses lèvres sur les siennes. « Je t’aime Dimka. » Répondit-elle doucement alors qu’il lui disait. C’était toujours un instant étrange lorsque ces mots franchissaient leurs lippes. Si rare entre eux et pourtant si fort. C’était tellement intense entre eux depuis que cela avait commencé. Ils se connaissaient depuis si jeunes sans pour autant avoir vu ce qui les liait. Un sourire étira les lèvres d’Alcyone. « Quand je repense à ces années où nous étions juste amis et que je dormais avec toi sans que rien ne se passe. » Car au départ de n’était que ça. Un ami vers qui elle se tournait quand ses nuits allaient si mal avec ses cauchemars. Elle n’avait jamais compris pourquoi ses bras, sa présence parvenaient à dissiper ses troubles nocturnes. Elle lui racontait alors que Théo l’avait largement incitée à choisir cet appartement mais que malgré tout il était soucieux de son départ mais surtout de cette décision qu’elle avait prise de ne plus parler aux parents. Dimka lui répondait alors qu’elle était assez grande pour faire ses choix et l’Etoile hocha doucement la tête. De toute façon, depuis le temps que ce sentiment de ne plus les aimer était en elle… cela n’avait fait qu’exploser une fois arriver à terme. Cette situation l’avait un peu angoissée au départ. Puis au final, ses parents n’avaient pas vraiment cherché à la contacter. Pensant à un caprice. Ils avaient réellement compris qu’elle leur avait définitivement tourné le dos alors que plusieurs week-end étaient passés sans qu’elle ne vienne. L’angoisse s’était estompée, laissant place à une légèreté nouvelle. Synonyme d’une réelle liberté. Bien sûr elle avait conscience qu’elle devait économiser et ne pas faire complètement n’importe quoi mais… Tout lui semblait parfait. Plus encore maintenant que Dimka se trouvait dans ce salon. « Ce n’est pas très grand tu sais. Ou alors je surestime tes performances peut-être ? Mon Aiglon serait-il fatigué ? » Disait-elle taquine alors qu’il lui disait qu’il allait falloir se dépêcher s’ils devaient faire toutes pièces. Quand il lui parla de la fin de ses études, Alcyone eu un sourire. Elle se demanda ce que ses parents lui imposeraient quand ils y seraient… C’était une crainte mais ils avaient le temps d’y repenser et elle préféra ne pas soulever ce détail. Elle alla alors prendre son verre, mais rapidement les mains de Dimka filèrent sur ses hanches, pour qu’ils se fassent face. L’Etoile se mit à lui sourire alors qu’il rebondissait sur les clés. Elle se mit à rire à sa deuxième remarque et enlaça sa nuque. « Et bien si c’est ce que tu as en tête, je vais t’ordonner de prendre ces clés alors ! » L’idée qu’il puisse même venir en semaine ? Cela était merveilleux. Les étudiants étaient censés retourner à Poudlard mais elle imaginait sans peine son Aiglon se faire la belle pour la rejoindre. « Une soirée trop arrosée dans Londres et tu pourras venir ici plutôt que de te risquer à rentrer à Poudlard aussi… » Maintenant que l’Université n’était plus dans le coeur de Londres, c’était plus compliqué de s’échapper en pleine nuit. Encore plus pour rentrer en toute discrétion.

Elle l’attirait ensuite à l’étage pour la suite de la visite. Les yeux fermés dans la chambre, elle profita un peu. « Toi, attaché ? Je demande à voir… Tu tiendrais pas deux minutes. » Dit-elle amusé et presque provocatrice pour le défier. Elle imaginait mal Dimka finir les poings liés. Mais l’idée qu’il soit à sa merci était assez tentante. Alcyone l’autorisait enfin à ouvrir les yeux et elle observa la moindre de ses réactions. Il ne sembla pas voir de suite le plafond mais quand cela fut fait, elle se délecta de chacune des expressions passaient sur les traits de son visage. Leurs regards se croisèrent alors et sans un mot, le jeune homme vient embrasser Alcyone avec intensité. Elle ne peut s’empêcher de rire joyeusement alors qu’il lui dit que c’est cette pièce qu’il veut baptiser en première alors qu’il la soulève jusqu’au lit. Lorsqu’elle se retrouve sous lui, doucement, elle vient caresser du bout des bouts son visage, ses cheveux. C’est vrai que tout est parfait. Leurs lèvres se rencontrent, leurs langues se caressent. Ses mains courent doucement sur ses épaules, sur son torse. Une semaine et elle était déjà en manque de lui, de son corps, de sa présence. « Alors on t’attache Monsieur Dimitrov ? » Un sourire étirait ses lèvres. Elle le fixait dans les yeux alors que ses mains commençaient à tirer doucement sur le bas de son pull pour l’attirer vers le haut et le lui retirer. Ses doigts filèrent sur sa peau, profitant de son toucher, de sa chaleur. Elle se perdit un instant dans son regard et dans tous les sentiments qu’elle pouvait éprouver pour lui. Elle le trouvait tellement beau en cet instant. Torse nu, son regard sombre et ses quelques mèches de cheveux venant s’échouer sur son front.

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Le monde est à nous, il suffit de le prendre !

Dimone VI - Décembre 2019

Ah vous en aviez fait du chemin, c’était dingue et parfois tu te demandais comment tu en étais arrivé là, à pouvoir lui dire que tu l’aimais sans avoir peur de ce qu’elle pensait et inversement… Des fois tu te disais que si elle éprouvait ces sentiments depuis un bon moment sans avoir osé te les dires, peut-être que vous aviez perdu pas mal de temps… Et en même temps… Comment aurait-il pu en être autrement ? Tu étais tellement aveuglé parce ce que tu pensais être vrai, tu avais tellement peur d’être faible que tu n’aurais sans doute pas pu reconnaitre tout cela plus tôt. C’était con oui, qu’il avait fallu que ton étoile prenne une balle pour que toi tu prennes enfin tes couilles et admette ce que tu savais déjà au fond de toi depuis un moment… Et si rien ne s’était passé ? Et bien sans doute que tu aurais mis davantage de temps à reconnaitre quoique ce soit… Cette balle avait été à la fois une malédiction pour elle et une bénédiction pour vous… Même si jamais, non jamais tu lui aurais souhaité cela et au fond de toi, même si tu ne le reconnaitrais jamais à voix haute, tu sais que tu n’es qu’un crétin. Alors à présent tu chérissais ce que vous aviez tous les deux, tu chérissais chaque fois qu’elle disait t’aimer et tu ne voulais que jamais elle n’est peur de te dire ces mots. Tu la serrais dans tes bras tandis qu’elle reprenait la parole, un sourire passe sur tes lippes. Il était vrai que ce n’était pas ce qui te ressemblait de passer une nuit contre une fille et de ne rien faire du tout, pourtant avec Alcyone cela avait toujours été différent.

« Je me plait à croire que c’est ce qui rend notre… relation si spéciale. » Tu avais appuyé sur le mot relation, car c’était toujours aussi étrange de dire les choses à voix haute et pourtant il fallait que ce soit dit n’est-ce pas ? Vous étiez un couple et il allait falloir que cela devienne naturel… « Tu n’es pas une parmi tant d’autres, je te respectais bien avant tout ça et j’avais… J’avais peur quelque part en passant le pas avec toi, qu’on perde ce que l’on avait. » Avouais-tu alors sur le ton de la confidence… Voilà pourquoi vous aviez sans doute mis autant de temps à craquer l’un et l’autre, ce fut qu’une fois que se fut trop dur à tenir que finalement tu étais tombé dans ses bras et inversement et au jour d’aujourd’hui, ta peur te semblait bien puérile… Venant doucement déposer un baiser sous son oreille, tu susurrais… « Mais sache que tu me faisais déjà de l’effet depuis un moment… » Glissais-tu alors dans un sourire, oui cela commençait à être dur de dormir avec elle en feignant qu’il n’y avait jamais rien de plus que de l’amitié. Vous parliez bien évidemment de son frère, de ses parents, une conversation pas des plus simple… Tu comprenais ses choix, est-ce que tu les aurais faits en revanche ? Tu n’en étais pas sûr, mais tu ne la jugeais pas loin de là et elle restait la Alcyone que tu aimais et tu serais là pour elle. Alors que je laissais entendre que nous allions devoir baptiser toutes les pièces de cet appartement, je glissais également que nous allions pas devoir trainer, après tout, nous avions que le week end n’est-ce pas ? Deux jours c’était court… Peut-être pas pour faire toutes les pièces mais juste pour profiter de sa présence… Tu trouvais que tu n’en avais jamais assez… Tu souris à sa réponse avant de venir l’embrasser avec voracité, plaquant ton corps contre elle…

« Je ne suis pas fatigué, loin de là si tu veux tout savoir… Tu m’as juste… Manqué… » Susurres-tu afin de faire comprendre que tu es simplement en manque, cinq jours c’était beaucoup, beaucoup trop long, en revanche elle n’avait rien à craindre, tu ne regardais plus aucune fille, il n’y avait plus qu’elle. Tu préférais largement attendre toute une semaine pour pouvoir te rattraper tout un week end quitte à passer tout votre temps au lit… Mais alors que tu étais d’humeur coquin et léger, Alcyone elle, te balançait une proposition beaucoup plus lourde de sens, si bien que pendant un instant tu te demandais même si tu avais bien entendu… Attrapant ses hanches tu répondais à cela par une plaisanterie, mais dans le fond tu avais envie de savoir si elle était sérieuse et alors que tu faisais entendre que tu te glisserais à n’importe quelle heure de la nuit dans son lit, elle voulait t’obligé à prendre ses clés. Tu souris à ton tour avant d’ajouter. « Très bien, si j’y suis obligé alors, je les prendrais… Tu risques juste d’avoir des problèmes de sommeil à force… » Rajoutais-tu avec ce petit sourire arrogant que tu avais souvent, l’air de dire que tu comptais bien l’épuiser… De la bonne fatigue bien évidemment. Tu aimais également son idée de pouvoir rentrer directement ici plutôt que rentrer à Poudlard, tu venais chercher ses lèvres une fois de plus avant que finalement ne commence la visite de son appartement, une fois devant sa chambre et qu’elle te demande de fermer les yeux, tu ne peux t’empêcher de faire de l’humour et la chercher un peux, de toute façon vous saviez tous les deux comment cela allait finir n’est-ce pas ? Tu ris légèrement en entendant sa réponse, il est vrai qu’en général tu aimais bien dominer et tu ne te serais pas vue être attaché… Mais bien des choses ont changés et Alcyone à toute ta confiance, il y a bien longtemps que tu n’as plus peur d’être en position de faiblesse face à elle.

« Tu veux qu’on tienne les paris ? » Lui glissais-tu alors à l’oreille amusé avant de finalement découvrir la chambre, mettant un moment avant que ton regard ne soit attiré par la plafond, sans un mot tu étais venu chercher ses lèvres, annonçant que ce serait cette pièce qui y passerait en première de toute façon n’était-ce pas là tout l’intérêt d’une chambre ? C’était avec naturel que tu la soulevais finalement pour l’emmener jusqu’à sur le lit voulant mettre des actes sur les paroles que tu venais de prononcer, alors que vos mains partent à la découverte de l’autre que vous connaissiez déjà par cœur, elle reprenait la parole, te rappelant alors cette histoire d’être attaché que tu avais déjà oublié, ne pensant plus qu’au désir que tu avais pour elle. Dans un sourire qui faisait écho au sien, juste après qu’elle ait ôté ton pull, tu te retirais de sur elle et venait te coucher à côté sur le dos, les mains derrière ta tête. « Je suis à toi, fais-ce que tu veux, mais dépêches-toi… » Disais-je alors en retirant l’une de mes mains pour aller caresser sa peau… « Mes mains ont tendance à être baladeuses et je ne suis pas certain de pouvoir les contrôler bien longtemps… » Ajoutais-tu dans un sourire. Tu lui offrais ton corps et la possibilité de faire ce qu’elle voulait, comme elle le voulait et une part de toi étais curieux de savoir ce qu’elle avait en tête en cet instant… Cependant, tu n’avais pas menti, elle avait intérêt à faire vite, car tu te redressais déjà pour déposer des baiser dans son cou et si tu en avais la possibilité, c’était toi qui prendrais alors les rennes de cet instant entre vous…

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«Mi-février »

Lorsqu’elle avait parlé de leurs prémices de relation, Alcyone s’était souvenue qu’avant tout ça. Avant tout ce qu’ils avaient pu traverser, ils avaient toujours été proches. Pourtant, elle avait longtemps vu en lui un simple ami. A qui elle pouvait se confier, être elle même, dormir dans ses bras sans même imaginer plus. Oui il y avait eu une période un peu innocente où aucune arrière pensée n’avait existé entre eux. Ils étaient passés par tellement d’étapes… avant cette nuit où elle l’avait rejoint encore une fois. Cette nuit où les paroles dérivèrent, où les gestes de Dimka firent craquer presque une à une toutes les brides inconscientes qu’Alcyone s’était fixée à son sujet. Ils n’en avaient certainement pas eu conscience à l’époque mais, cela avait déjà marqué un tournant dans leur relation. Relation comme le disait Dimka. Alcyone eut un sourire à ses paroles. « Et moi donc… j’étais terrifiée entre ce que mon corps voulait, ce que mon coeur taisait et la crainte d’être reléguée au même statut que tes anciennes conquêtes… » Alcyone n’était pas plus douée que Dimka sur ces sujets là. Avant lui, elle n’était jamais tombée amoureuse. Elle en avait bien conscience. Car ce qu’elle éprouvait pour lui, elle ne l’avait jamais ressenti pour un autre. C’était assez unique et presque terrible de se sentir aussi attaché à une personne sans même pouvoir l’expliquer. Lorsqu’il lui confia que cela faisait un moment qu’elle lui faisait de l’effet, l’Etoile eut une expression amusée. « Je crois que cette nuit où tout a basculé, j’ai eu du mal à me l’avouer, mais moi aussi, cela un moment que dormir avec toi devenait compliqué… » Elle eut un sourire. Au moins, à présent, ils pouvaient dormir ensemble et s’envoyer en l’air par la même occasion, cela n’avait plus la moindre importance. Et si cette situation leur avait convenu un temps, bien vite la jalousie avait pointé son nez. A couvert de cette exclusivité qu’ils s’étaient promis pour ne pas s’engager davantage… Il avait fallu qu’elle se prenne une balle pour qu’ils admettent tous les deux qu’il y avait bien plus que du sexe. Bien plus que de la jalousie.

Il la plaqua alors contre lui parlant du fait qu’elle lui avait manqué et la brune sut parfaitement lire entre les lignes. Il en était finalement de même pour elle. Ca les sentiments avoués ne l’avait pas étouffé ce désir entre eux. « Il va falloir se dépêcher alors pour combler ce manque ! Et ce genre de problème de sommeil me va très bien ! » Dit-elle alors en riant l’entrainant au travers de l’appartement, pour finir dans la chambre. Elle le provoquait légèrement avec cette histoire de l’attacher et évidement, sourire arrogant et sûr de lui venait prendre place sur les lippes de l’Aiglon. De nouveau elle lui parlait amusée de l’attacher sans vraiment être sérieuse. Mais lorsqu’elle vit l’Aiglon se glisser sur le côté, elle le regarda avec un sourire aux lèvres. Elle fit mine de lui tapoter la main qui venait la caresser alors qu’elle se redressait pour l’observer. « Tu commences déjà tricher… » Elle fit mine de le repousser avec fermeté et un air qui se voulait assuré mais le sourire accroché à ses lippes la trahissait. Elle attrapa le pull de Dimka avant de s’installer sur ses hanches, sur sa viriilité, les cuisses encadrant sa carcasse. Elle se penchait en avant, le provoquant volontairement en lui mettant sous le nez sa poitrine. Avec le manche de son pull, elle s’appliqua alors à faire un noeud autour des poignets du slave. Elle se pencha de nouveau pour attraper sa baguette qui était sur sa petite table de nuit et fit un accio pour faire venir la bouteille de vodka qu’elle déposa à côté d’eux. « Tout à moi donc ! » Dit-elle alors la voix voilée de désir.

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Dimone VI - Décembre 2019

Ah ça vous n’aviez pas choisi le chemin le plus simple, c’était certains, il vous en avait fallu des étapes avant d’en arriver là, si bien que parfois tu avais l’impression que tout cela datait d’une autre vie… Alors que tu lui confiais les craintes que tu avais pu avoir à l’époque, elle en faisait de même et dire qu’avant vous étiez même incapable de vous dire ce genre de chose dans la crainte de ce que l’autre pourrait penser… Tu comprenais ce qu’elle pouvait ressentir, l’ardoise de tes conquêtes, tu ne pourrais pas l’effacer et des femmes tu en avais connu, beaucoup… « Tu es la seule à avoir atteint ceci… » Dis-tu alors en prenant sa main et la posait sur ton cœur. Plein d’autres avaient eu ton corps oui, et toi tu avais eu leur corps en échange, mais Alcyone avait ton cœur et il n’avait jamais appartenu à qui que ce soit d’autre, tu pouvais au moins lui offrir ceci. Elle avouait tout comme toi que tu lui faisais déjà de l’effet depuis un moment avant que vous ne cédiez à ce qui se passait entre vous… Décidément vous en aviez perdu du temps avec vos conneries finalement… Et vous continuez d’en perdre chaque semaine ou vous ne pouviez être ensemble… Mais si tu arrêtais tes études maintenant, ce n’était pas une petite tape sur les doigts que tu allais te prendre, mais beaucoup plus… Non il allait vous falloir être patient et prendre votre mal en patience… Et de cette patience, tu n’en avais plus beaucoup tant tu la désirais en cet instant même. Tu souris contre ses lèvres tandis qu’elle semble être du même avis que toi sur le fait de devoir se dépêcher et qu’elle t’avoue que ce genre de problème de sommeil ne la dérange pas. C’était donc régler tu prendrais les clés qu’elle t’avait proposé, mais tu n’étais pas idiot, tu te rendais bien compte que cela allait au-delà de juste pouvoir venir ici pour finir de temps en temps dans son lit. C’était les clés de son appartement, quelque chose qui vous liait un peu plus l’un à l’autre rendant encore plus officiel ce qu’il y avait entre vous… Mais vous n’aviez plus aucune raison de faire semblant n’est-ce pas ? Alors que vous vous trouviez enfin dans la chambre au magnifique plafond étoilé et que vous comptiez bien baptisé cet endroit en premier, Alcyone te rappelais alors cette histoire d’être attaché… Tu étais bien décidé à lui prouvé qu’elle avait tort, tu avais donc glissé sur le côté, bien décidé à lui laisser tout le loisir de faire tout ce qu’elle voulait de toi. C’était sans doute la première fois que tu laissais totalement les rennes à qui que ce soit, preuve de la confiance et de l’amour que tu lui portais… En revanche, elle devrait faire vite, parce que tu ne promettais pas de rester sans bouger très longtemps, tes doigts désiraient déjà caresser sa peau et tu souris à sa remarque.

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«Mi-février »

Alcyone eut un sourire alors que Dimka lui indiquait qu’elle était la seule à l’avoir touché au niveau du coeur. Il en allait de même pour elle. Elle n’avait jamais vraiment été en couple. Elle pouvait s’amuser avec un garçon pendant plusieurs jours mais elle n’avait jamais ressenti la même attache qu’elle pouvait avoir pour Lui. Cela avait tout de suite été différent. Dès cette nuit où ils avaient failli déraper, cela s’était montré beaucoup plus complexe. La peur de le perdre en franchissement cette étape guidé par un désir inassouvi. Etouffer cela à couvert de perdre leur amitié. Jusqu’à céder, trouver des solutions autres que de se dire en couple. Oui, les deux jeunes héritiers avaient bien eu du mal à accepter ce que les liait. Se voilant la face de peur d’affronter l’abandon, perte… Elle resserra doucement sa main sur sa poitrine alors qu’il l’y avait apposée. Elle déposa un léger baiser sur ses lippes. Elle n’avait jamais ressenti ça elle non plus. Ce sentiment d’aimer au point de craindre la perte de l’autre. Ne se sentir complète qu’en sa présence à ses côtés. Se sentir entière, vivante. Oui, elle aimait ce sentiment de faire qu’un avec lui et ce contre le monde. Ils avaient tant traversé ces derniers mois. Ils avaient besoin de cette pause. Que ce monde brutal les laisse un peu en paix et que ce nouvel appartement soit comme un cocon protecteur. Un lieu sûr où ils pourraient se retrouver en toute intimité. Et même si c’était chez elle, l’Etoile n’avait aucun problème à lui donner un double de ses clés. Même si bien sûr, elle savait pertinemment qu’elle officialisait un peu plus leur relation en agissant ainsi. Toutefois cela ne sembla pas le déranger. Si ce fut le cas, il n’en montra rien et y trouva même plusieurs avantages. Et puis maintenant qu’elle avait arrêté de fréquenter ses parents, elle pouvait enfin faire ce qu’elle voulait, comme elle le voulait. Ils n’avaient plus à se cacher aux yeux des autres. Mais si cela arrivait aux oreilles de ses parents, ils la prendraient certainement pour idiote. Tant de rejet et de scandale pour quoi ? Rester en couple avec celui qu’ils lui avaient choisi. Mais la nuance était bien dans cette phrase. Dans cette conception. Ils l’avaient imposé. Ils l’avaient décidé pour elle. Et même si elle était loin de s’imaginer mariée à Dimka, elle savait que elle, elle voulait être avec lui. Mais au nom de quoi ses parents se pensaient si puissant au point d’avoir ce pouvoir de décider pour elle ? Non, la brune en avait eu assez de tout cela. Même si c’était faire une choix sur la famille, sur l’héritage comme disait si bien Théo, elle n’y perdait pas grand chose. Son frère était le seul qui comptait dans cette histoire. Et lui restait dans sa vie. Fin du livre. Il avait su l’accueillir et l’aider. Il avait été le tremplin qui avait permis à Alcyone de se lancer et cela, elle ne l’oublierait jamais. Même s’il avait choisi cet appartement à défaut de garder sa soeur, elle était heureuse d’avoir son chez elle. Un chez elle à partager.

Lorsqu’ils furent dans la chambre, Dimka ne mit pas longtemps à remarquer le plafond étoilé. Et cela marqua directement son envie de commencer par cette pièce. Ce qui amusa Alcyone qui n’était pas en reste. Une semaine sans le voir, cela aiguisait les sens et les envies. Ils terminaient alors ce lit, Alcyone prenant alors le contrôle du jeu qui venait de s’installer entre eux. « Je devrais te bâillonner Dimitrov, pour faire taire ton arrogance ! » Dit-elle amusée alors qu’il lui disait qu’il n’allait pas respecter les règles. Elle s’amusa un peu à jouer alors qu’elle l’attachait, la langue du slave venant contourner les règles alors qu’elle venait taquinait sa poitrine. Un frisson s’étira tout le long de sa chair. Elle avait déjà envie de bien plus…

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«Mi-février »

Alcyone n’avait jamais ressenti ce qu’elle éprouvait pour Dimka. Et si elle était sûrement plus prête que lui à l’assumer, elle en avait eu autant peur que lui. C’était quelque chose qui s’était éveillé au creux de son palpitant sans même qu’elle ne puisse le contrôler. Il avait toujours compté pour elle. Il avait toujours été un ami qu’elle appréciait un peu plus qu’un autre. Ils se connaissaient depuis qu’ils étaient gamins, leurs parents faisant affaire ensemble depuis des années. Il avait toujours là, dans sa vie. D’abord avec des jeux d’enfants durant ces soirées mondaines interminables. Un compagnon de piques et de joutes verbales alors qu’ils avaient grandi. Des bras qui chassaient ces cauchemars qui étaient arrivés plus tard. A croire que le destin avait joué avec eux durant de longues années avec qu’ils n’ouvrent les yeux. Pourtant elle aussi avait eu peur. Plus encore avec ces histoires de fiançailles qui leur étaient tombés dessus. Pourtant aujourd’hui c’en était fini. Alcyone avait pris la plus grande décision de toute sa vie en tournant le dos à ses parents. Et elle avait voulu partager cette bonne nouvelle avec Dimka car c’était une évidence qu’ils devaient fêter cela ensemble. Quant à la chambre, elle l’avait clairement décorée en pensant à lui. A eux. Et visiblement cette idée avait plutôt encouragé le Slave à baptiser cette pièce en première.

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