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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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Le vieux Londres ~primo passo - ft William Ombrage [+ 18] :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Anonymous
Invité
INRP
IRL
Mer 9 Sep - 1:34
Conan
&
William
Primo passo
Depuis que l'université de sorcellerie avait été déplacé à Poudlard, les élèves qui allaient y entrer appréhendait beaucoup moins cette nouvelle année qui allait être riche en changement, ce qui fut notamment ton cas, ayant choisi de te diriger vers une carrière dans la médiation magique, un choix qui se révélait assez évident en prenant conscience de ton charisme naturel auquel s’ajoute ton charme sans artifice. Très rapidement alors en prenant conscience de tes pulsions tu ressens le besoin d’assouvir et assumer tes besoins primaires, profitant de ton voyage d’été sur tes terres natales pour explorer d’autres pans de la sexualité moldu. Apprenant très rapidement en fréquentant quelques cafés et parlant à quelques personnes que certaines personnes se faisaient payer en échange de faveurs d’ordre charnel, cette idée te fis rapidement frémir, en voyant ton regard Caspian briller à l’évocation de cette idée l’homme qui ne pouvait s’empêcher de regarder la naissance de ton cou dénudé, ainsi que tes épaules se développant parfaitement, dans ton débardeur blanc moulant. Il finit donc par te proposer de travailler pour lui le temps où tu es présent en Sicile, te faisant rapidement désirer et ton élégance ne passant pas inaperçu, de nombreux hommes t’ont recommandé à d’autres en vantant tes talents, ce qui aida certains à se décider de t’emmener avec eux pour les accompagner à des soirées et dîners d’affaires assez prestigieux.

C’est ainsi de cette manière qu’en rentrant sur Dublin tu décides de chercher une correspondance magique à tes agissements sur l’île, une vie que tu avais trouvé trépidante et grisante à souhait, à un tel point que tu as bien l’impression en avoir finalement besoin, t’apportant une certaine reconnaissance et montant ton prestige plus haut que tu ne pourrais le faire seul. Très rapidement donc tu prends contact avec des sorciers habitués aux réseaux sombres de la communauté magique, ainsi de cette manière tu réussis grâce à tes atouts de persuasion à être au courant des méthodes et coutumes de ce monde particulier au sein de cette communauté qui a du mal avec les avancés technologiques.

On te mis rapidement en contact avec un homme se chargeant de ce genre d’affaires, qui te fournis un journal particulier, ainsi qu’un pseudo pour cacher ta véritable identité, du moins au sein de leur système particulier. Il t’expliqua donc le système des carnets qui mettent en relation un homme intéressé et l’objet de son désir, dans ce cas là souvent des jeunes hommes dans le besoin, ayant visé une société pride friendly.
Rapidement tu reçus un bon nombre de messages sur ce carnet, mais préférant accorder de l’attention à un homme en priorité, un certain Will qui t’avais rapidement intrigué et qui avait cherché à te mettre directement à l’aise. Vos échanges commencèrent peu de temps avant la rentrée, des contacts qui semblaient être déjà très chaleureux, appréciant la profondeur de ses mots tu devais avouer avoir hâte de le rencontrer.


Un beau matin au petit déjeuner sur la table des rampants, tu entendis au loin Nubifragio, ta chouette des montagnes, s’approcher lourdement de la table sur laquelle tu t’étais installé, en voyant sa détresse tu sors ta baguette et lui lance un charme d’immobilisation des plus élégants, un sort que tu avais modifié très légèrement dans le but d’éviter toute souffrance, sans prendre la peine d’ouvrir les lèvres. Remarquant ce que ton animal ailé tenait entre ses serres, tu viens la soulager et la libérer de son entrave enchantée avant d’ouvrir la lettre, en remarquant l’écriture et vu l’heure tu te permis de t’éclipser pour te rendre dans ta chambre et lire la lettre avec attention pour lui répondre dans la suite immédiate.

Entre curiosité et impatience tu déballes le paquet soigneusement emballé, pour y découvrir en son sein un tissu raffiné et  assez rigide dans une coupe élégante et assez cintrée d’une couleur rappelant l’océan dans lequel quiconque se noie en croisant ton regard intense. Bien que l’objet pique ta curiosité tu décides, pour encore plus d’attendre le jour du rendez vous pour vraiment en comprendre l’utilité.

Le jour tant attendu arrivant finalement et terminant les cours en début d’après midi, tu avais pris soin de te laisser assez de temps pour bien te préparer. Prenant une bonne heure sous le jet chaud de la douche, te savonnant de partout utilisant le savon infusé d’essence de patchouli que tu t’étais fabriqué en cours de potions, ainsi qu’utilisant quelques huiles que tu appliques sur ta peau à la fois pour la protéger et la sublimer, te rappelant les préparations à certains shoots. Une fois la totalité de la peau de ton corps d’éphèbe enduites de différentes huiles et soins, tu te prépares à enfiler ta tenue avec en pièce maîtresse l’accessoire offert quelques jours plutôt, prenant soin de choisir uniquement des vêtements mettant tes formes en valeur, tu entres dans un pantalon skinny bleu et blanc après avoir glisser un boxer blanc sur tes parties intimes, le tissu épousant tes formes alors que sa couleur contraste avec le teint légèrement hâlé de ta peau. Puis pour mieux épouser la forme de ton torse finement dessiné tu glisses tes bras dans les manches d’une chemises blanches skinny, avant de passer l’accessoire le long de ton torse, affinant ta taille au rythme des lacets que tu serres dans ton dos.

Le choix de ta conquête s’était révélé judicieux, ne pouvant plus lâcher la silhouette que tu vois se refléter dans le miroir de la pièce, l’accessoire étant comme taillé pour épouser et sublimer tes formes.

Une fois ta veste enfilé et tes cheveux parfaitement placé sur ta tête, encadrant ton visage angélique, tu transplannes à l’endroit de votre rencontre dans le vieux Londres, en voyant un homme élégamment habillé, tu te diriges vers lui un sourire aux lèvres.

Ciao, c’est moi Conan, j’espère ne pas avoir été trop long
Ta veste parfaitement ouverte laissant voir ta taille affinée par ce corset à la couleur rappelant ton regard, sur laquelle tu avais décidé d’accorder ta tenue.


@William Ombrage
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Anonymous
Invité
INRP
IRL
Mer 9 Sep - 18:34
Il ne m’était jamais arrivé de payer pour avoir de la compagnie. Enfin, pas directement, en tout cas. Il y avait bien eu ces petites soirées en maison close où nous étions allés, plusieurs fois, avec des amis quand j’étais bien plus jeune, mais c’était pour des occasions spéciales, comme des anniversaires, par exemple.
Il me semblait, d’ailleurs, que je n’aurais jamais pensé à passer par ce service de mise en relation de personnes par carnets interposés si mon épouse était restée. C’était un peu une manière pour moi d’exorciser son départ, à vrai dire. Et peut-être aussi un peu celui de mes enfants. Elianor ne leur avait sans doute pas laissé le choix, mais tout de même, ce n’était vraiment pas évident à vivre pou moi.
Très franchement, je ne savais pas ce qui me manquait le plus. J’avais des nouvelles de ma progéniture par Meredith, bien sûr, puisque son poste à l’université la mettait facilement en contact avec Marcus et Septima, mais ce n’était pas la même chose… Les avoir près de moi, ça aurait été tellement plus riche…

Pour cette grande première, j’avais dû me procurer un carnet ensorcelé, à l’allée des Embrumes. Il fallait écrire sur une page et un sortilège qui m’était inconnu rendait les mots lisibles instantanément par le destinataire. Et cela fonctionnait dans les deux sens.
J’avais ainsi écrit à quelques personnes, toutes cachées derrière des pseudonymes préservant leur identité. Moi-même, je signais « Will », préférant ne pas révéler trop vite qui j’étais...
J’avais coupé court à deux de ces conversations où il m’était apparu assez rapidement que mes interlocuteurs ne devaient pas avoir plus de seize ans. Je ne voulais pas d’un scandale et certainement pas de ce genre-là.
J’avais alors restreint ma recherche en ciblant les jeunes hommes ayant entre 18 et 30 ans. Cela laissait tout de même quelques possibilités assez intéressantes et, au moins, je ne risquais pas d’être ensuite recherché pour détournement de mineurs. A mon humble avis, un truc pareil aurait tôt fait, à la fois, de me faire tomber dans l’opprobre vu ma place au Conseil, sans compter le fait que je ne risquerais plus de voir mes gosses… et ça, c’était bien la dernière chose que je souhaitais ! Je tenais bien trop à eux… Je pouvais vivre sans ma femme, j’avais toujours un peu l’espoir qu’elle finisse par me revenir, d’ailleurs, mais pas sans mon fils et ma fille.

Depuis deux mois maintenant que je vivais seul au manoir, ne voyant mes enfants qu’une fois de temps en temps, selon le bon vouloir de mon épouse, j’étais contraint de changer tout à fait mes habitudes. Pas pour ma vie professionnelle et publique, mais certainement pour ma vie privée.
Bien sûr, je continuais à voir régulièrement Meredith et nous nous envoyions en l’air tout aussi régulièrement, mais de temps à autre, j’aimais l’idée de m’amuser un peu avec de jeunes hommes. Et depuis le départ d’Alexander, j’étais un peu dans le vague à ce niveau-là. Xander restait mon meilleur coup masculin de ces derniers mois. Et il me manquait cet enfoiré...

C’était devant ce constat quelque peu malheureux que je m’étais résolu à combler cette solitude d’une autre manière.
Carino... le pseudonyme avait des consonances italiennes ou, en tout cas, méditerranéennes. Je n’étais pas spécialiste de ces régions un peu plus chaudes, étant viscéralement scandinave et, qui plus est, de cette belle ville qu’était Tromsø, au-delà du cercle polaire Arctique...
Je ne savais pas énormément de choses à son sujet. Il était majeur, étudiait à l’université dans la filière de médiation magique, il était plus qu’ouvert pour une rencontre et plus si affinités.
Je lui avais envoyé un veston-corset d’un bleu royal pour notre premier rendez-vous et j’espérais bien que ce garçon allait avoir le bon goût d’assortir le reste de sa tenue avec cet accessoire. J’avais envie qu’il soit beau physiquement et élégant, en plus de cela. Tant qu’à faire, vu ce qu’impliquait le contrat tacite, j’exigeais la qualité et la beauté, c’était la moindre des choses.

Pour ma part, j’avais opté pour un costume trois pièces de couleur bleu nuit, avec une chemise bleu clair. La ceinture et les souliers noirs, la pochette assortie à la cravate... je mettais toujours un point d’honneur à ce que ma tenue vestimentaire soit parfaitement accordée, je choisissais chaque élément avec soin et je cherchais toujours à ce que mes vêtements soient parfaits. Je les revêtis après une bonne douche bien chaude... j’adorais cela. La salle de bain était une de mes pièces préférées du manoir. Je pouvais y passer des heures... je pouvais y passer plusieurs fois par jour... outre le contact agréable de l’eau chaude sur mon corps, j’appréciais énormément la sensation de la mousse onctueuse et délicatement parfumée sur ma peau. Et puis je pris le temps de m’asperger de fragrances qui me plaisaient également : un parfum contrasté… Une fraîcheur sensuelle… à la fois marine et boisée. De l’ambre gris, sans doute, avec une pointe de tonka et de patchouli, très discret…

Et une fois prêt, je transplanai. Le vieux Londres était un coin que je ne connaissais peut-être pas assez bien. Nous devions nous retrouver ici et, comme à mon habitude, j’étais arrivé un peu en avance. Et je vis bientôt un jeune homme venir vers moi. Ma première pensée fut que son allure était particulièrement agréable à voir... et quand il s’approcha en se présentant, sourire aux lèvres, je me fendis d’un sourire également.


« Ne t’en fais pas, je n’ai pas dû attendre bien longtemps. Tu es à l’heure. » Je laissai mon regard glisser sur le jeune homme. Le veston que je lui avais envoyé lui faisait une silhouette des plus plaisantes et la proximité entre lui et moi me permit de sentir l’odeur caractéristique du patchouli. Ingrédient commun entre son odeur et la mienne, dès lors. « Ravi de voir que le corset te va aussi bien... »

Je n’eus aucun geste ambigu envers le jeune homme pour l’instant. Même si je devais reconnaître que j’aurais volontiers baladé les mains sur ce corset pour ensuite les promener ailleurs sur le corps de ce jeune et bel éphèbe...

« J’espère que tu n’es pas déçu. » Dans nos échanges, je lui avais dit mon âge, par honnêteté. Je ne voulais pas qu’il se sente trahi en me voyant la première fois... mais s’il avait un minimum de connaissances des actualités et de la politique de notre pays, il devait m’avoir reconnu. Mon élection au Conseil d’Administration avait rendu mon visage un peu plus célèbre que je ne l’aurais souhaité.

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Anonymous
Invité
INRP
IRL
Ven 11 Sep - 1:14

Primo Passo


La beauté est comme une fleur, il faut en prendre soin



L’apparence et l’élégance ont toujours été ton adage, considérant bien souvent qu’une tenue bien soigné et une peau finement entretenu vaut toujours bien mieux qu’un quelconque poste de pouvoir haut placé dans la société. Ayant toujours considéré qu’une place dans les hautes sphères peut dûment se gagner en côtoyant les bonnes personnes aux bons moments, tout est une question d’opportunité et de regard. De tes racines italiennes tu en tires ta grâce, qui se mêle à la perfection avec la soi disant prestance des sang pur, dont tu en descends de par la famille de ton père, celui là même qui ne comprends pas tes choix et qui a préféré ignorer les principes du sang de sa famille. Des principes que toi tu as instinctivement hérité au grand damne de celui qui te les as transmis.

Connaissant parfaitement le but premier de ce rendez-vous, tu avais cherché en découvrant la couleur de la pièce qui avait été expressément donné pour être porté, tu as cherché pendant plusieurs jours les accords parfait des teintes. Tu te devais de faire une première très bonne impression, ton avenir pourrait en dépendre si jamais derrière le pseudonyme se cachait une personne importante, une personne qui pourrait te faire monter dans les cercles les plus hauts. Ayant une parfaite connaissance des systèmes politiques de certains pays, tu étais certains que dans la communauté magique certains hommes influents ont bien des penchants qui peuvent être mal vu et des pulsions qui ont besoin d’être assouvis.
Ce qui justement est la chose qui t’intéresse le plus dans la pratique de la chose qu’est l’escortisme, ayant seulement 18 ans ce qui peut attirer toute sorte de pervers. Des pervers dont tu as déjà eut plusieurs fois à faire, mais là ton action va dans leur sens, ce qui dans un sens te laisse un certain sentiment de pouvoir sur eux, mais dans le même temps une certaine vulnérabilité que tu penserais ne jamais avoir à ressentir en étant un sorcier.

En conversant via les carnets enchantés avec Will t’avais mis assez en confiance pour ne pas vraiment ressentir cette entrave du consentement non dit, redoutant de devoir subir cette épreuve, mais ton interlocuteur sut rapidement te faire sentir assez important et surtout se montrant assez honnête à ton égard, une attention qui pouvait faire toute la différence. Au travers de ses mots tu te sentais capable de ressentir son éducation et son prestige non négligeable, qui te conforte dans le sens où il serait bon pour toi de t’entourer de ce genre de personnes.

En arrivant sur place dans le vieux Londres, tu fus rapidement subjugué par le charisme se dégageant de l’homme, bien qu’on est souvent parlé du tiens, bien que sachant sa présence, tu n’avais jamais vraiment réussi à le sentir, mais là c’est une autre dimension, sentant cet aura palpable se dégagent de lui. Alors que la golden hour approche en cette fin de saison estivale, les rayons cuivrés de l’astre brûlant de notre galaxie révélèrent à ton attention les contours du visage de l’homme qui te fit face. Bien que tu es sentit nécessaire de décliner ton identité, tu n’avais pas besoin qu’il le fasse tout en comprenant au mieux sa victoire en présence de ce charisme si subjuguant.

Tu ne peux empêcher ton regard de détailler sa tenue, alors que pour lui faciliter la vue, tu ouvres un pan plus largement de ta veste pour dévoiler l’accessoire te donnant des courbes fines et alléchantes de quoi rendre jalouse certaines filles.

Les effluves odorantes qui s’échappent de vos pores se mélangent dans l’air, dévoilant les précieux parfums contenus pour le plus grand plaisir de ton sens olfactif. La dernière lettre reçut t’avais légèrement laissé un goût de déception, te demandant pourquoi il était étonné que tu acceptes dès le premier soir de te rendre à l’hôtel avec lui, mais en mettant vraiment un visage sur la personne concernée, tu pris conscience de ce que ça engage, et évidemment ce genre de choses ne t’intimide vraiment pas.

Je suis loin d’être déçu, c’est même un immense honneur, je serais donc enchanté de venir dans un restaurant et à l’hôtel en votre présence ou même à ton bras Le fait de reconnaître l’imminent homme politique sorcier te fait te sentir assez étrange, quel forme est la plus approprié pour s’adresser à un homme de cette importance, préférant donc misé donc sur la formule la plus courtoise, si jamais son souhait est de passer à un échange entre personnes d’un rang similaire, en utilisant le “tu” il te le ferait bien savoir.

Excusez mon indiscrétion, mais comment se fait il qu’un homme comme vous s’adresse à une personne comme moi ? Vous n’avez donc pas une femme et des enfants ? Pas que ça me dérange, bien au contraire, mais si j’avais eut conscience de ça je me serais peut-être comporté et tenu bien mieux que ça et m'apprêter autrement La curiosité étant vraiment l’un de tes défauts les plus ancrés, tu avais bien du mal à t’en départir. Évidemment en suivant les actualités politiques du monde sorcier, tu avais mené une petite enquête sur lui, bien que n’allant clairement pas les détails, tu avais seulement vraiment retenu le fait qu’il a un fils de quasiment ton âge, ayant conscience de ça, l’idée du contrat tacite de cet engagement te fit frémir et légèrement fantasmer, se pourrait il que cet illustre homme s’imagine dans le lit de son fils ? Mais bien sûr malgré ta curiosité, tu as bien conscience des choses qui peuvent se dire ou non.

La vie politique depuis toujours ou du moins aussi loin que tu pouvais te souvenir t’avais intéresser, le fait d’être proche d’un homme qui s’était illustré brillamment sur la scène politique te mettait d’autant plus en joie, espérant vraiment faire une bonne impression à cet homme de poids. Il le fallait, tu te devais que ça fonctionne, mais tout en restant naturel, arriver en haut avec des mensonges n’ait pas vraiment ton objectif premier, il te faut une base solide. Cette relation s’ouvre d’un nouveau jour à tes yeux rêveurs, pourrais-tu plaire à cet homme inspirant tant la confiance et la méfiance ?

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Anonymous
Invité
INRP
IRL
Ven 11 Sep - 9:49
Pour une première rencontre, nous avions visiblement tous les deux mis la barre assez haut en terme d’élégance. Sa tenue était recherchée et harmonieuse, la coupe de ses vêtements soulignait parfaitement les lignes de son corps gracile et le corset lui conférait une silhouette fine et régulière. Il avait aussi pris la peine de se raser de près et de se parfumer délicatement. L’ensemble était agréable aux sens de la vue et de l’odorat et, lorsqu’il parla, mon ouïe apprécia la structure correcte de ses phrases ainsi qu’un registre de langue assez soutenu. Pour le reste, nous avions le temps de découvrir cela un peu plus tard, je n’étais pas pressé.
D’ailleurs, ce garçon devait se douter, au vu de mon questionnement dans nos derniers échanges, que je comprendrais aisément qu’il ne soit pas directement réceptif à l’idée que nous allions à l’hôtel ensuite... mais il n’y avait eu aucune réticence de son côté. C’était limite si ce n’était pas moi qui avais été le plus réticent de nous deux, convenances obligent, mais c’était peut-être parce que j’avais reçu une éducation dans laquelle ça ne se faisait pas de coucher au premier rendez-vous... mais, pouvait-on appeler ceci un « rendez-vous » ? Certes nous avions convenu d’un lieu et d’une heure, mais cela faisait-il de cette rencontre un rencard ou fallait-il user d’une autre terminologie ? Je décidai de me pencher sur la question à l’occasion, ce n’était peut-être pas quelque chose à demander directement à ce jeune homme.

La conversation commença rapidement, après que nous nous soyons toisés et jaugés tous les deux, le temps d’analyser nos tenues et nos personnes, de prendre la mesure de tout ce que cela pourrait ensuite impliquer. J’avais craint que ma place au Ministère puisse être un frein, mais apparemment, cela ne posait aucun problème à ce jeune homme. C’était plutôt moi qui avais encore quelques réticences.


« En public, j’aimerais que rien ne puisse être source d’un quelconque scandale. » Il allait peut-être falloir réfléchir à une manière de passer inaperçus ou, en tout cas, de ne pas attirer le regard. J’avais une solution mais cela impliquait de révéler certaines choses dès le départ. « Je dois mettre quelques conditions d’emblée. Rien contre toi, mais je suis obligé de prendre des précautions. »

Je ne savais pas encore si je voulais que tout ceci prenne une dimension d’importance. Mais dans le doute, je préférais ne rien laisser au hasard. D’autant plus lorsqu’il me parla de ma femme et de ma progéniture.

« C’est justement l’une des raisons pour lesquelles j’ai besoin d’une totale discrétion. Mon épouse et moi allons entamer une procédure de divorce. Je ne veux pas qu’elle puisse t’utiliser comme argument contre moi. » Cela me semblait logique. Et si le divorce était la seule option qu’Elianor avait vue pour régler nos différends, je me devais de garder à l’esprit qu’elle était une femme de loi avant tout et qu’elle avait donc un avantage certain sur moi. Et il lui suffirait de mener une petite enquête pour se rendre compte que ce garçon avait le même âge que Marcus. Il ne faudrait pas grand-chose, à partir de là, pour me faire passer pour un pervers plutôt malsain. Je n’avais jamais éprouvé pour mon fils autre chose que de l’amour paternel. Même chose pour ma fille. J’avais même tendance à les surprotéger de tout ce genre de choses. Mais non, les mineurs ne m’attiraient pas et même si Conan avait atteint la majorité, je savais bien que cela pouvait faire jaser. Il suffisait de presque rien, quand on occupait un poste à responsabilités, pour que le scandale éclate... et qu’un quinquagénaire comme moi couche avec un petit jeune ayant l’âge de son fils suffisait amplement pour que la Gazette du Sorcier en fasse ses choux gras.

Le problème que j’avais en ce moment, c’était que j’étais coincé entre deux femmes. Elianor d’un côté, avec nos vingt-quatre années de mariage, nos deux enfants, notre belle histoire... et Meredith de l’autre, avec plus de trente ans d’intimité, une amitié améliorée qui faisait de nous des adultes comblés, des secrets qui maintenaient une véritable flamme entre nous...
Toutes deux savaient que j’étais incapable d’être fidèle. Toutes deux avaient parfaitement conscience que j’avais aussi besoin d’entretenir des relations avec des hommes. Il était impensable pour moi de changer tout cela... mais j’espérais toujours au fond de moi qu’Alexander Wilson allait refaire surface.
Avec sa bouche habile et ses méthodes de chaudasse, ce type me manquait. Il restait le meilleur suceur de queue qu’il m’ait été donné de rencontrer à ce jour et, vraiment, je n’avais jamais regretté ce rapprochement... mais je ne lui avais jamais avoué la vérité concernant sa captivité dans nos geôles, il ignorait le plaisir que j’avais pu prendre à le torturer durant des mois. Et moi, eh bien, je savais pertinemment que c’était un peu malsain, mais le torturer autant avait fait naître à l’époque un désir que je n’avais pas pu assouvir sur le moment. Il avait fallu que je tombe sur lui, par hasard, à Liverpool, pour que la situation change du tout au tout. Et à présent, je trouvais vraiment fort dommage qu’il ne m’ait pas laissé une adresse pour le retrouver.

Mes yeux glissèrent naturellement vers le dessin de la bouche du jeune escort. Et les questions ne tardèrent pas à germer dans mon esprit. Quelle technique utilisait-il, lui ? Quelle était la texture de ses lèvres ? Étaient-elles aussi douces qu’elles semblaient l’être ? Et ses mains ?
Sa peau me donnait l’impression d’être satinée à souhait. Le caresser, ce devait être aussi agréable que de toucher de la soie...

Mais je me repris. J’avais trente-quatre ans de plus que lui. J’aurais pu être le père de ce jeune homme. C’était ce qui me poussait à garder un peu de distance pour l’instant. Je ne voulais pas le brusquer ou, pire encore, lui faire penser à son père. Mais c’était un risque. Et pour éviter cet écueil, il n’y avait pas d’autre solution que celle de mettre d’emblée des limites et des clarifications sur le tapis.


« J’aurais pu me faire passer pour quelqu’un d’autre. Cela aurait été excessivement facile. Mais je veux de la transparence. » L’idée m’avait effleuré l’esprit de lui demander de faire un serment inviolable, celui de ne jamais dévoiler quoi que ce soit nous concernant, lui et moi. Mais le sorcier qui gérait les escorts m’avait assuré que la clause de confidentialité dans le contrat avec ses employés était une condition sine qua non. Il avait apparemment déjà eu recours à des méthodes peu orthodoxes pour se départir d’éléments trop bavards ou indiscrets. Cela avait un côté rassurant pour la préservation de ma réputation, bien sûr, mais je préférais ne pas imaginer comment s’y prenait cet homme.

« Avant d’aller plus loin, je dois être certain de pouvoir te faire confiance. » Je sortis une cigarette et l’allumai sans quitter son regard des yeux. « Et inutile de me parler de la clause de confidentialité ou du secret professionnel... Quelles sont tes intentions ?» J’aurais très bien pu le soumettre à l’imperium ou au véritasérum, mais cela aurait été en contradiction avec la notion même de confiance...
Et pour ce que j’avais en tête comme projet pour ce garçon, la confiance était primordiale, et ce, de façon réciproque. Je ne pouvais pas me permettre de ne pas vérifier cela dès le départ. Avant, je m’en serais royalement foutu, mais à présent, la donne était tellement différente... Certaines personnes n’attendaient qu’un faux pas de ma part pour jeter sur moi un déshonneur public extrême... et il me semblait que mes petites frasques privées auraient aisément nourri ce genre de projet de mes détracteurs... alors, oui, je pouvais passer pour paranoïaque, mais je préférais cela, sans aucun doute, plutôt que me retrouver à essayer de me sortir de la bouse de dragon après un scandale des plus humiliants...
A priori, le jeune homme voyait comme un honneur le fait d’être tombé sur moi, mais ce n’était peut-être là que des mots, encore fallait-il que ce garçon les pense sincèrement. Je ne voulais pas lui forcer la main, mais nous étions là à un moment décisif pour moi. De sa réaction et de ses mots dépendrait la suite des événements. Il aurait été dommage que je passe à côté d’un si beau spécimen, mais il aurait été encore plus fâcheux que je perde tout pour un moment d’égarement avec lui... j’avais déjà suffisamment perdu, je ne voulais pas avoir à essuyer, encore, des pertes importantes dont il était chaque fois bien difficile de se relever.


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Anonymous
Invité
INRP
IRL
Ven 11 Sep - 13:39

Primo Passo


La beauté est comme une fleur, il faut en prendre soin





La décision d’effectuer ce transplanage fut bien plus difficile que tu n’aurais pu l’imaginer, en faisant ce voyage un retour en arrière était impossible, la chose qui te faisais sérieusement douter était l’âge de la personne qui serait face à toi, étant de quelques années plus vieux que ton père tu pouvais avoir des doutes. Mais ton envie et tes ambitions annihilèrent bien rapidement tes craintes et doutes, si tu avais choisi cette voie ce n’est clairement pas par nécessité, la honte et la crainte ne devrait pas avoir de raison d’être. Le plaisir n’a aucune limite d’âge de ton point de vue, bien que le faire avec un homme ayant l’âge de ton père soit une première fois pour toi, tes expérimentations sur les terres de Sicile se sont toutes réalisés avec des hommes d’un ou deux ans de moins que celui grâce à qui tu as vu le jour, mais là deux ans de plus ça te fait un peu bizarre, bien que te procure un certain plaisir qui pourrait être qualifié de malsain, car d’un coup tu te sens encore plus désirable.
Tes craintes s’envolèrent encore plus en voyant l’homme en question, car si tes craintes par rapport au regard des gens et de l’âge de la personne que tu vas fréquenter ont pu germer dans ton fertile esprit, ces dernières doivent être bien plus présentes dans l’esprit de l’homme, qui semble analyser du regard ton corps, jugeant certainement sa souplesse et sa fermeté, car contrairement à toi qui a encore tout à construire, il pourrait tout perdre pour avoir simplement posé une main sur ta taille.

Par chance tu savais que l’endroit que tu avais proposé était assez désertique à cette heure là, vous surprendre en ce lieu serait d’un hasard totale ou bien le fruit d’une filature très minutieuse. En prenant conscience de la légère angoisse et crainte d’être surpris que soulevait ton partenaire, tu sors furtivement ta baguette en bois de sapin et lance un charme de dissimulation sans prendre la peine d’ouvrir les lèvres, provoquant un léger voile fin et mauve de fumée qui se propage sur tout le lieu. Tu ne pouvais pas vraiment te vanter d’être capable d'exécuter toutes les formes de magies possibles, mais les charmes et la métamorphoses sont tes matières de prédilection, ayant déjà modifié plusieurs sorts, tu avais créé ce charme dans un but purement récréatif, et pour éviter de l’offrir à tout le monde tu le produits toujours en informulé.
Tu finis donc par ranger ta baguette en plongeant tes iris d’un bleu électrisant alors que tes lèvres s’étirent doucement pour former un sourire serein et fière.
Nous sommes hors d’atteintes d’un quelconque regard indiscret ou d’une oreille trop curieuse. Je comprends parfaitement votre besoin de discrétion, ce n’est pas un problème pour moi. Tu ne pouvais que comprendre ce besoin de discrétion, étant toi même assez suivi par des fans et des photographes lors de tes vacances, notamment sur le sol britannique. Au son de sa voix tu pouvais comme comprendre une certaine méfiance et quelques réticences, se pourrait il qu’en plus de partager le même âge que son fils tu lui ressembles un peu trop, tu chassas bien vite cette idée de ton esprit en sentant son regard s’attarder sur les parties de ta peau libre de tout tissu, un père ne regarderait pas son fils ainsi, ce qui te atténua tes craintes également bien que tu n’en fasses pas part.

En l’entendant évoquer son divorce et le fait que sa femme pourrait t’utiliser contre lui, tu ne savais pas vraiment comment le prendre, se pourrait-il qu’il s’inquiète pour toi ou c’est seulement pour lui, une question que tu te gardas bien de poser maintenant. Alors que l’homme dont la prestance et l’élégance n’était plus à prouver depuis un moment évoque la transparence et la confiance, tu ne pus t’empêcher de déglutir très légèrement faisant tressauter fébrilement ta pomme d’adam le long de ton cou aux traits fins et aux formes alléchantes. En sentant son regard sur ton cou tu ne réussis à contenir un léger frémissement, la chemise que tu avais décidé de porter le col assez ouvert laissant bien en vue la naissance de ce dernier, ainsi que tes clavicules saillantes évoquant le soin que tu apportes à l’entretien de ton corps.
Son regard sur ton cou rappelant celui de ton grand père maternelle, un vampire qui avait été tué il y a peu, se retenant bien souvent de venir planter ses canines immaculés sur ta fine peau alléchantes et faire perler ton sang bien rouge sur ta peau finement hâlé, ou alors quand ta mère ne pouvait s’empêcher de t’embrasser dans le cou. De ce fait tu pris rapidement conscience de son potentiel attractif et le mettant souvent en valeur tu ne pensais pas pouvoir ressentir une telle vulnérabilité face à ce regard sur cette partie de ton corps qui était l’une des plus érogènes de ton corps d’éphèbe.

Reprenant rapidement tes esprits face à ses interrogations sur tes intentions, tu décides donc aussi de jouer la carte de la franchise, mais en ne te dévoilant pas entièrement non plus, ayant parfaitement conscience de que ce William Ombrage ne fait pas parti de l’ordre du phoenix, tu es en droit de t’interroger sur sa véritable allégeance, pour ça tu as une capacité extraordinaire, ta façon de manier les mots, mais aussi de jouer sur le fait que tu es un sang mêlé et être capable de vanter la pureté du sang tel un serpentard qui se respecte, tout en gardant pour toi tes profondes convictions, qui sont insondable au point que tu considères comme vérité ce que tu prétends.

Mes intentions sont comme beaucoup de mondes je pense, pouvoir être reconnu en tant que sorcier et même pouvoir gravir des échelons pour parvenir aux hautes sphères. Je ne suis pas le genre de personnes qui va chercher un scandale pour gagner encore plus d’argent. Je préfère l’honnêteté, vous voyez ce que je veux dire ? Plongeant ton regard dans le sien pour essayer de capter son attention plus par tes mots que par ton physique qui serait digne d’être un fils de vélane. L’argent je n’en ai pas vraiment besoin, enfin si comme tout le monde, mais je ne cours pas derrière, j’en ai bien assez, mais je trouve que ce moyen est assez jouissif

Te passant une main dans ton épaisse chevelure brune en redescendant sensuellement cette dernière le long de ta nuque, tu lui adresse un sourire charmeur, te sentant encore plus en confiance. Le fait qu’il soit une personne importante du ministère te confère une certaine confiance et surtout de l’avoir vu rester prouve l’intérêt que tu évoques chez lui, un sentiment qui te fais te sentir à ta place en côtoyant un homme aussi important.




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Sam 12 Sep - 0:01

Pour poser les bases de cette aventure - pour notre situation, je me refusai à faire usage du terme « relation » même si l’acception la plus générale de ce mot aurait pu convenir aisément -, la nécessité de clarifier certains points avait été d’emblée abordée. Je ne tenais vraiment pas à ce que ce garçon se sente obligé de faire quoi que ce soit et je ne voulais pas non plus que le risque encouru soit plus important que le positif qui pouvait en découler. Tout bien réfléchi, le fait de passer par une agence d’escorts et de me retrouver à discuter avec ces jeunes gens par écrit, cela m’avait peut-être un peu trop enflammé... tous ces garçons se faisaient payer pour être adorables, aussi était-il parfaitement normal qu’ils soient sympathiques, accueillants et dociles par écrit. Dans la réalité, il fallait prendre le temps de se faire une opinion par soi-même, en fonction de ce qui était accessible comme informations.
En l’occurrence, je savais de mon rendez-vous qu’il s’appelait Conan, qu’il était âgé de 18 ans, qu’il étudiait à l’université que dirigeait Meredith, qu’il n’en était pas à son coup d’essai, qu’il avait du goût pour choisir ses tenues vestimentaires, qu’il prenait bien soin de lui et qu’il érotisait aisément chacun de ses gestes. C’était beaucoup et peu à la fois. J’ignorais tout de son histoire, de sa famille, de ce qui le poussait à vendre son corps de la sorte...

Et moi, alors ? Qu’est-ce qui m’avait décidé à passer par cette « agence »? En matière de sexe, je ne manquais pas de partenaires. Des hommes comme des femmes, pâlichons ou plus foncés, jeunes et moins jeunes, des partenaires réguliers ou des coups d’un soir... au sein du Ministère de la Magie, certaines personnes avaient déjà tendance à lancer et alimenter des rumeurs, alors évidemment, il valait mieux ne pas leur donner trop de grain à moudre. Déjà comme cela, Cho Chang avait eu peur que je me tape sa fille lors de la réception de fin d’année, alors que, entre nous, à choisir, c’était plutôt la mère que j’aurais eu envie de voir de très près. Ni Hyacinthe ni Nymphéa ne me donnaient autant envie que leur mère. Pour moi, c’était une milf… et une bien jolie, en plus… Mais, évidemment, c’était le genre de choses que je me devais de garder pour moi.

Je fumais ma cigarette avec une lenteur qui ne me ressemblait pas. Je continuais à analyser mon jeune interlocuteur pour essayer d’avoir le plus de données possibles sur lui, mais il était sans aucun doute moins connu que moi dans notre époque et dans notre pays. En effet, depuis que le Ministre de la Magie avait été remplacé par le Conseil d’Administration, les membres qui y siégeaient avaient tous acquis la même notoriété que celle qu’avait le Ministre auparavant. Mes longues années de totale discrétion au sujet de mon allégeance avaient été balayées d’un revers de manche dès que j’avais été élu. Tout le monde en Angleterre savait que j’étais un mangemort, mais seules les personnes dont j’étais resté proche après cette élection savaient que je n’étais pas aussi extrême que l’un de nos deux ambassadeurs.
Et s’il y avait bien quelqu’un qui serait ravi d’apprendre que j’avais recours à une agence de jeunes escorts, ce serait sans aucun doute Malefoy. Phoebus en profiterait pour surfer sur l’information comme sur une vague de demandes de potions en grande quantité et il ne se gênerait pas pour me salir et tout faire pour me décrédibiliser. Il ne cachait même pas qu’il voulait ma place, que ce soit au Conseil ou dans les bras de Meredith, d’ailleurs... mais s’il y avait bien une personne avec qui je ne pourrais jamais supporter de la voir, c’était bien Phoebus.

Tout ceci était d’une logique implacable. Il était plus que rare qu’un sorcier de sang mêlé, comme moi, puisse gravir à ce point les marches du pouvoir, que ce soit au sein de l’organisation des mangemorts ou au premier plan de la scène de la politique magique nationale. Alors, oui, forcément, j’avais plus à perdre qu’à gagner dans ces circonstances et je ne pouvais pas me permettre d’avoir le moindre petit doute.
Et, comme pour me rassurer, le jeune homme nous enveloppa bientôt d’une sorte de voile brumeux, d’une teinte légèrement violette, dans lequel je pouvais encore parfaitement le distinguer mais qui, selon ses dires, nous protégeait parfaitement de potentiels curieux. Je n’avais que sa parole par rapport à cela, puisque nous voyions toujours parfaitement ce qui nous entourait… mais comment être sûr que les regards extérieurs étaient bien incapables de nous percevoir ?
Soit. Au moins, je ne pouvais pas penser qu’il ne prenait pas en compte les quelques craintes, bien légitimes, dont je lui avais fait part. Sa réaction me permettait de voir si oui ou non c’était un jeune homme capable d’appréhender avec une certaine sérénité les différentes exigences que je pourrais avoir. Et pour cette première étape, il me semblait que l’examen était réussi. En tout cas, sur le moment, je me sentis plutôt satisfait de me trouver ainsi enveloppé de cette brume scintillante qui nous camouflait tous les deux…
Mais je me demandai tout de même ensuite si ce voile pouvait être suffisant pour cacher des ébats dans un endroit public, même peu fréquenté, comme celui-ci… Questionnement tout à fait compréhensible quand on considérait le jeune homme sculpté comme un dieu grec qui me faisait face. Ce garçon serait-il assez dévergondé pour accepter de faire cela dans des lieux insolites ? Pour ma part, j’appréciais beaucoup cela, pour l’adrénaline qui m’envahissait chaque fois que je risquais d’être pris en flagrant délit… mais tout le monde n’aimait pas cette sensation – que je trouvais très excitante – de l’infime limite entre plaisir et stress… c’était un peu la même chose que le plaisir intense qui se trouvait aux confins de la douleur…


« Fort bien… » Il continuait à me vouvoyer et cela me convenait tout à fait. Je préférais, à vrai dire, cela mettait une sorte de hiérarchie d’entrée de jeu. Précisément ce que je voulais. « Tu utilises souvent ce sortilège ? »

Ma question n’était pas tournée de façon explicite, mais ce que je voulais vraiment savoir, c’était si Conan était du genre à accepter de faire certaines choses où et quand je le lui dirais.
En attendant, je lui livrai quelques informations minimes. Suffisamment pour que la situation soit claire et compréhensible, mais pas assez pour que cela puisse être utilisé contre moi. Et pendant ce temps, je fumais… et je tâchais de ne pas non plus le déshabiller du regard, mais c’était tout de même très tentant. Rien que son cou, porte d’entrée vers son col et donc vers son torse… Bon sang, la tentation était décidément bien grande ! Cette peau devait être si fine et si douce… le genre d’épiderme où poser les lèvres était déjà un plaisir en soi… Et le corset n’aidait pas à garder les idées claires, vu ce qu’il me suggérait avec cette silhouette mise en valeur par l’accessoire qui faisait ressortir ses hanches et sa taille fine… Une taille qui ne demandait qu’à être tenue fermement tandis que l’on s’affairait derrière…
Putain, il me troublait. Mais ma petite voix intérieure ne pouvait passer outre le fait que ce garçon avait l’âge de Marcus. J’étais dans un entre deux… Je ne pouvais pas nier la beauté et la grâce de ce garçon… mais je n’étais pas si à l’aise que cela avec l’idée qu’il avait à peine 18 ans. Certes, il était majeur, mais, par Salazar, je n’aurais pas pu passer outre le détail de la similitude des années de naissance… Et puis, en tant que père, il me semblait que, même si Marcus ne vivait pas avec moi pour le moment, je n’aurais pas vraiment apprécié qu’un type de mon âge l’approche avec le genre d’intentions que j’avais envers Conan. Je serais allé lui refaire le portrait, à tous les coups, ou je l’aurais carrément ramené au manoir pour lui montrer ma façon de penser, à grands renforts de Doloris et autres joyeusetés.

Mais Conan n’était pas Marcus. Et ses motivations n’étaient pas vénales mais plutôt arrivistes. Je ne savais pas quoi penser de cela exactement, mais je lâchais juste :
« Tu cherches à gravir les échelons en utilisant tes charmes pour ? Et tu penses que je peux t’y aider, alors ? Tu voudrais m’utiliser pour atteindre tes objectifs ? »

Puisqu’il préférait l’honnêteté, je lui rentrai dedans. Il n’était pas indispensable pour moi d’obtenir des réponses. Je pouvais aussi aisément m’amuser avec d’autres personnes. Ce n’était pas un garçon à peine sorti de l’adolescence qui allait réussir à m’utiliser comme cela. Et les promotions canapé… je n’y étais pas vraiment favorable. La preuve en était que Febal n’avait jamais eu la moindre montée de grade, malgré tout ce que nous avions déjà partagé lui et moi.

Malgré tout cela, je devais me forcer à rester concentré sur ma cigarette. Seule échappatoire disponible en cet instant précis. Heureusement qu’il répondait à mes questions, cela me poussait à l’écouter plutôt qu’à le regarder de trop près, car ce n’était pas l’envie qui me manquait d’avancer la main pour le toucher. Sa peau devait être aussi douce que celle d’une pêche… et son parfum que je pouvais déjà sentir aurait vite fait de me faire perdre le contrôle… Ce qu’il valait mieux éviter tant que nos négociations n’étaient pas terminées…
Il m’avait parlé d’honnêteté, donc, en me regardant droit dans les yeux. Un regard que je ne pouvais qu’interpréter actuellement comme une manière de me prouver qu’il me disait la vérité. Il ne cherchait donc pas le scandale, ni l’argent… mais la suite me fit un peu tiquer. Un mot en particulier.


« Jouissif ? » J’eus un sourire en coin, qui ne disparut pas lorsqu’il eut ce geste sensuel et suggestif. « C’est donc une activité que tu pratiques pour le plaisir plus que pour le salaire… Intéressant. »

Je terminai ma clope et l’éteignis avant de ranger le mégot dans une petite boite que je glissai dans ma poche. J’évitais le plus possible de laisser des traces de mon passage, surtout lorsqu’il s’agissait d’éléments pouvant servir à la concoction de potions. Il suffisait d’un peu de salive, parfois, pour réduire une personne à néant… et cela, je m’en passerais volontiers également.
Mais comme il avait évoqué l’idée de jouissance, je pouvais me permettre d’embrayer là-dessus.
« Tu as plusieurs clients ou tu te consacrerais à un seul ? »

La question, cette fois, était on ne pouvait plus claire. Allait-il accepter de n’avoir qu’un seul client ou allait-il envisager de continuer à voir d’autres hommes ? C’était un peu con, peut-être, mais une partie de moi souhaitait une forme d’exclusivité. En tout cas, je tenais à être le seul à exercer sur lui cet ascendant particulier que j’aimais et que je voulais.

« Quelles sont tes limites ? Il y a des choses que tu ne fais pas ? » Autant me renseigner directement sur cela. C’était un peu comme les tout petits caractères au bas d’un parchemin servant de contrat. Là encore, je préférais être au courant dès le départ. S’il me disait qu’il était fermé à des jeux de soumission et de domination, il était évident que nous en resterions là. Je le paierais pour le déplacement, il garderait le veston-corset et je pouvais encore, éventuellement, l’oublietter proprement si cela s’avérait nécessaire. « Serais-tu prêt à te soumettre à un serment inviolable pour m’assurer que tout ce qui pourrait se passer entre nous ne resterait qu’entre nous ? »

Un serment inviolable me paraissait être une excellente chose dans ce cas de figure. Et pour la tierce personne devant être présente pour lier le sortilège, je me disais que je pourrais très certainement demander ce petit service à Meredith. La connaissant, elle trouverait tout à fait charmante l’idée que j’aie un petit soumis de temps à autres… peut-être même qu’elle me demanderait pour nous regarder… Coquine comme elle l’était, cela ne m’aurait pas du tout étonné : un peu de voyeurisme pouvait toujours pimenter le quotidien et ma belle amie était très ouverte d’esprit pour tout cela. Je pouvais compter sur elle pour être la femme de la situation, je le savais bien… Nous n’avions aucun secret à ce niveau-là, elle et moi, et nous appréciions tous les deux rendre service à l’autre lorsque c’était possible.
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Le vieux Londres ~primo passo - ft William Ombrage [+ 18]
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