Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes, alors pensez à les privilégier pour vos personnages
Métier : Diplômée de l'université Poudlard et assistante d'un journaliste au journal Le Chicaneur (pas de quoi remplir le porte-monnaie rapidement quoi)
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Date d'inscription : 03/05/2019
IRL
Lumos Je rp en : goldenrod Mon allégeance : Ordre du Phénix
Mer 2 Déc - 3:37
Je connais le doute, les pleurs, la peur
J’avais tellement ri ce soir. J’avais même un sourire béat braqué sur mes lèvres lorsque mes pas m’amenaient à monter dans l’autobus à la suite de Raphi. Je me souvenais encore de sa blague sur les choux de Bruxelles. Dans le bar, j’avais alors eu une pire grimace de dégoût en songeant à sa dragée de mon anniversaire. Certes, je souriais quand même. Ouais, je rétorquais bien vite que si on inventait des gâteaux aux choux de Bruxelles, j’allais me fâcher contre l’inventeur. Non mais ! Et je haussais les épaules, moitié déçue, moitié amusée quant à sa peur de monter sur un balai.
-Trouillard, mais bon j’avoue que je ne sais pas si tu pourrais monter. Mais tu as une bonne idée. Je pourrais tellement te montrer grâce à ta caméra.
Sur ce, nous étions montés dans l’autobus pour nous asseoir côte à côte. Je pensais doucement m’endormir durant le trajet, la tête sur son épaule lui me caressant doucement la main. À présent, je n’étais plus dans cet autobus, mais bien couché dans mon lit ma mémoire vive sur cette soirée. J’étais encore tout habillée trop énervée et fatiguée en même temps pour me départir de mes vêtements. Je devais avoir eu un sourire fendu jusqu’aux oreilles dès mon entrée chez moi, mon père m’ayant suivi des yeux tout le temps, montrant le même sourire. Soudainement, je me relevais sur les coudes et je pointais vers ma porte de chambre.
- Papa ! Je sais que tu es là, je t’entends respirer derrière la porte ! Arrghh !!!
Je haussais des yeux au ciel et je me laissais à nouveau tomber contre mon lit. J’entendais les pas de mon père s’éloigner, un petit rire les suivant jusqu’à ce qu’ils se rendent à la porte de la chambre des maîtres. Je penchais la tête de côté sur mon lit souriant sincèrement et heureuse. J’avais apprécié que Raphi me dise qu’il n’avait jamais eu de petite copine ou même de petit copain avant moi. J’avais été surprise croyant, sûrement naïvement, que tous les hommes n’attendaient même pas 16 ans pour se trouver une fille. Alors, j’avais répondu : « on s’en fou ! Et ça veut dire que tu es spécial et unique en plus. » Je frottais mon nez contre la couverture de mon lit et gloussais mielleusement. Je le pensais encore. J’avais alors voulu lui dire être vierge. Certes, je n’y étais pas arrivée pas. Je n’avais pas voulu casser ce beau moment en rappelant celui ou on avait voulu me forcer à avoir des relations sexuelles tard le soir dans le parc à Poudlard. Mais jamais cet ancien moment ne venait faire du mal à celui que je vivais ce soir.
Sur ce, je tâtais mon lit pour y trouver mon téléphone quelques secondes plus tard. Je pianotais pour y trouver Raphi. Je me mis à regarder sa photo que j’avais de lui un moment avant de sourire joyeusement. Il était beau. Pas costaud. Pas comme Aidan. Mais il était beau. Ses yeux pétillaient de plaisir, de joie et surtout de malice inventant des blagues à la tout va. Puis, ses lunettes lui donnaient cet air mystérieux, intellectuel et professionnel. Tout en me rappelant ses dires quant à sa peur de mon père avant que l’on s’éloigne finalement l’un de l’autre ce soir, j’insérais la nouvelle photo que j’avais prise de lui au London Bar. C’était lui devant son gâteau avec un peu de crème sur la joue. Je l’adorais déjà cette photo alors que je me mis à saturer un peu les couleurs pour la rendre plus vibrante. Tout comme lui.
- Mon père n’est pas idiot Raphi. Il sait déjà haussais-je les yeux au ciel tout en soupirant amusée. Et il ne te fera rien, promis ! Puis, s’il veut faire quelque chose, il aura moi comme adversaire.
C’étaient ces mots que je lui avais dits. Maintenant que j’y pense, ils furent naïfs. J’avais parlé de manière spontanée, mais sincère une moue au visage contre mon père s’il se refusait d’apprécier encore Raphaël. Papa aurait alors peur stipulant que je ressemblais à maman. Il me disait toujours cela. Puis, Raphi et papa étaient de bons amis déjà. Impossible que papa ne l’apprécie plus surtout quand c’est le seul Moldu qu'il connaissait à l'Ordre du Phénix.
« Tu me manques déjà Raphi ! J’ai hâte qu’on se voie ! »
Je pianotais ces quelques mots sur mon téléphone et appuyais aussitôt sur la touche envoie. Lâchant le téléphone, je me demandais maintenant comment j’allais réussir à m’endormir. En même temps, je savais rêver de lui. En même temps, je ne cessais de penser à lui m’excitant. Je roulais, soudainement, plusieurs fois sur moi-même gloussant alors que mon cœur pétillait d’amour, du pur bonheur.
(c) AMIANTE
La magie n'est pas uniquement vécue par sortilèges et potions. La magie, c'est aussi ces moments d'amour, d'amitié, de bonheur. FIN du rp, mais la magie continue, elle.
Never Surrender
We’re a phoenix rising from the ashes fighting. Our courage climbing. We’ll never, never surrender. This is our battle. Won’t stay in the shadows now. Living for tomorrow. We’ll never, never surrender - Liv Ash, Never Surrender
(c) 0tsana
Spoiler:
Je connais le doute, les pleurs, la peur ♥ Nymphaël ♥