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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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Fais moi confiance, je surveillerais tes arrières. :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Anonymous
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Sam 12 Sep - 19:08

Eirian & Tobias

Fais moi confiance, je surveillerais tes arrières.

Le jeune Eirian. Le garçon que Tobias avait finalement choisi de protéger. Allait savoir ce besoin qu’il avait d’en ce moment de faire des choses insensés mais ils les faisaient. D’un certain sens ce gamin, lui faisait penser à lui. Tombé dans la mauvaise famille, avec des pères violents, tous deux étaient semblables à quelques détails près. Tobias pensait qu’il était important de le soutenir et non de le faire tuer. D’autant plus que Eirian devait être une mine d’information du Blood Circle. Lui demander de l’aide, pourrait lui permette de prouver sa bonne volonté après tout. Si un jour le Serdaigle se faisait chopper, il pourrait dire qu’il était un indict pour les mangemorts. Il perdrait peut-être sa réputation dans l’Ordre mais au moins ils auront sa place dans la Cause, ce qui n’était pas pour déplaire à Tobias. Mais pour cela, le jeune homme devait garder son protéger à l’œil. Eirian était discret, mais pas assez et Tobias n’avait pas vraiment envie que l’on sache qu’il a protégé un née-moldu. Après tout lui-même avait réussi à percer son secret et même s’il se savait particulièrement talentueux, ce n’est pas pour autant que personne d’autre ne pourrait un jour y parvenir.  Il devait lui apprendre certaine base, de la discrétion magique.
Eirian était une fois encore de sortie. Cela faisait une semaine que Tobias avait dû l’interpeller pour lui extirper ses informations. Le mangemort avait choisi de lui laisser le temps nécessaire pour réfléchir à tout ce qu’il c’était passé. Une semaine lui avait semblé amplement suffisant, après tout il n’y avait rien eu de bien traumatisant aux yeux du mangemort, une belle frayeur pour le garçon rien de plus. Ce week-end Tobias avait décidé qu’il était temps pour lui de discuter sérieusement avec le gamin. Après une petite réunion de près mission, mélangeant L’Ordre et les mangemorts, Tobias décida d’agir. De loin, il fit un léger clin d’œil au jeune homme. Bon, il se doutait bien que Eirian ferait tout pour le fuir, mais il n’avait pas l’intention de se laisser avoir ainsi. Tobias aurait aimé que le garçon soit un peu plus conciliant avec lui, après tout il n’était plus ennemi à présent.
Le mangemort attendit que la réunion se finisse avant de profiter de la pause du midi, pour bloquer le jeune Eirian dans les toilettes. Tobias allait éviter de montrer sa relation avec le jeune homme au grand publique, après tout un mangemort et un sang de bourbe, ça allait tout de suite faire tiquer. Nan, Tobias préféra attendre que le garçon soit seul, avant de l’approcher trop vite pour qu’il ne se rende compte de quoique ce soit et de transplaner, dans la chambre son appartement à New-York. Comme la fois précédente il avait tout préparé, bien que la préparation soit bien différente en elle-même : quelque que gâteau apéro, avec deux verres de vins de bon crues remplacé, les chaises et le veritasérum.
« Installe-toi je t’en prie, mon canapé est très confortable. » Tobias savait bien que le garçon était peu à l’aise et même s’il aimait voir la crainte dans ses yeux, il faisait du mieux qu’il pouvait pour le mettre un minimum à l’aise. Les choses seraient plus simples si Eirian ne lui faisait pas une crise de panique, alors que le mangemort n’avait encore rien fait d’autre que lui offrir l’apéro. Bon, il avait peut-être l’intention de se servir du jeune homme, pour avoir des informations sur ce fameux père Lancester. Tout de même il se préoccupé aussi de son bien-être et surtout de sa capacité à garder un secret.
« J’aimerais que l’on discute un peu, devant un verre entre amis, ça te va ? » le mangemort ne pouvait vraiment pas s’empêcher de le taquiner un peu. Il était amusant le petit Eirian, tout de même, avec ses secrets et sa naïveté vraiment hors de propos au vu de la vie qu’il avait. Tobias s’avachit sur le fauteuil, avant de prendre son verre et un petit gâteau.
« Si tu n’aimes pas le vin j’ai autre chose : whisky, vodka, bière au beurre même ! » Bon il ne suffisait plus qu’à accepter que Eirian ne panique pas et n’essaient pas de fuir comme la dernière fois : Tobias n’avait vraiment pas envie de jouer les méchants aujourd’hui.



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Eirian Howl
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Dim 13 Sep - 13:40
Aie confiance
« mars 2020 »
Infernale. La semaine a été infernale. Pas une nuit sans cauchemar, sans te réveiller en ayant l’impression d’être attaché ou qu’on pèse sur toi. Tu as même réveillé tes camarades de dortoir certains jours en te débattant dans tes rêves. Impossible de te rendormir ensuite, pas d’autre solution que d’attendre l’aube, en écoutant les autres dormir ou en te réfugiant dans la salle commune déserte, au coin du feu, le regard perdu dans les flammes, à sursauter au moindre son trop humain, à avoir l’impression qu’on s’approche dans ton dos. Il n’y a que la magie qui t’apaise un peu, les couleurs et les notes qui résonnent autour de toi, t’entourent – peu importe le sortilège tant qu’il convoie les bonnes sensations. Tu te noies dans le bleu des sortilèges de défense, remplis la salle vide d’éclairs lumineux.
Les journées n’ont pas été plus simples, entre les repas où manger est une épreuve, la proximité permanente des autres élèves pendant les cours, dans les couloirs, partout, qui fait crisser tes nerfs. Tu as fui autant que tu as pu, dans les tours isolées, les salles vides, la bibliothèque aux heures des repas, dans le parc quand il ne pleut pas. Le silence. Le calme. La solitude. Tu t’y es parfois endormi, grappillant quelques heures de sommeil ici et là, pas assez pour compenser les nuits désastreuses.
Rien de tout cela n’est normal. Le même nom tourne dans ta tête. Towsen. Il a réactivé ce que tu avais presque réussi à endormir, ravivé tes cauchemars et tes blocages. Tu ne dors jamais très bien, mais ça atteint des sommets maintenant. Les potions de sommeil deviennent de plus en plus tentantes, mais tu refuses de perdre le contrôle encore une fois, tu ne peux pas. Il te faudrait quelque chose de léger, assez pour t’aider à t’endormir sans que cela t’empêche de réveiller à la première alerte, assez aussi pour atténuer les cauchemars. L’infirmerie n’a que les potions standard, il faudra que tu voies avec les élève spécialistes en potions – même si l’idée te tord le ventre. Ils pourraient peut-être t’apprendre, pour que tu puisses ensuite la faire par toi-même.
Les pensées tournent dans ta tête, pendant que tu t’efforces de suivre la réunion de l’Ordre. Tu as bossé tard hier soir – et mal, tu sens venir le moment où tu vas te faire virer, mais tu ne peux pas te le permettre, tu as trop besoin d’argent –, la fatigue te tombe dessus et tu restes alerte en même temps, bien plus focalisé sur les membres, Phénix et Mangemorts mêlés, autour de toi que sur ce qui se dit. Tu t’efforces de rester discret, tout en espérant qu’une prochaine mission sera pour toi – tu veux retrouver ce que tu as éprouvé lors de la première, le calme face au danger lorsqu’il n’y a pas de contact physique impliqué. Protéger des moldus, patrouiller, te battre magiquement, n’importe quoi tant que ça arrête le tourbillon noir qui te vrille la tête et chasse tes angoisses. Il n’y a que le danger qui les anesthésie.
Tout le monde t’a accueilli normalement, signe que Towsen n’a rien dit sur toi. Mais tu ne peux pas oublier cette épée de Damoclès, ton secret entre les mains d’un autre qui peut en faire ce qu’il veut, quand il veut. Tu repenses à tout ce que tu aurais pu dire, faire, pour que les choses se déroulent autrement. Mais le problème est toujours le même : dès qu’on entre dans ton espace vital, tu perds tous tes moyens. Le long de ton bras, tu sens le poids léger du couteau et de son fourreau – un cadeau de ta mère. Il suffit d’une secousse pour le faire tomber dans ta main et tu sais t’en servir. Vu les menaces actuelles, une arme supplémentaire n’est pas un mal.

Il est là d’ailleurs, parmi les présents. Vos regards se croisent et il t’adresse un clin d’œil. Un frisson court dans ton dos. Qu’est-ce qu’il te veut, encore ? Tu l’ignores avec soin. Hors de question de l’approcher, même avec les autres autour. Lorsque la pause déjeuner arrive, tu les laisses partir devant toi, traînes un peu jusqu’à te retrouver seul. Tu n’as pas faim et tu comptes bien profiter du répit pour te ressourcer. Tu gagnes les toilettes pour te rafraîchir un peu, jettes un coup d’œil au miroir. Tu as vraiment une tête à faire peur, trop pâle, et les cernes noirs te dessinent une tête de panda. Les mains serrées sur la faïence du lavabo, tu inspires profondément. Ça va aller. D’ici quelques jours, quand tu te seras repris.

La porte s’ouvre derrière toi. Le temps de reconnaître Towsen, il t’a déjà attrapé. Tu te débats violemment, sens l’amorce de transplanage, essaies d’y échapper, mais tu risques surtout de te retrouver coupé en deux.

— Non !

Le cri t’échappe, se perd dans le transplanage. Tourbillon. Dès que tu sens le sol sous tes pieds, ton coude part vers l’arrière, heurte sa cible, et tu te dégages, le cœur affolé, le souffle court, creuses la distance entre vous. Tu as déjà ta baguette à la main, pointée sur lui, prêt à récupérer ta lame, tandis que tu examines rapidement l’endroit – la chambre, le canapé, l’apéro sur lequel tu ne t’attardes pas. Ton regard saute vers la porte et les fenêtres, à la recherche des issues. Tu ne reconnais pas la ville dehors. Tu peux peut-être transplaner, au moins hors de l’endroit, selon les protections. Les solutions défilent.

Sa voix s’élève, il te propose de t’installer, comme si tout était normal, comme s’il ne venait pas une fois de plus de t’enlever. « Un verre entre amis… », pour te droguer, comme il l’a déjà fait ? Ça a l’air de l’amuser, en plus. Tu ne touches de toute façon à rien dont tu ne connais pas la provenance, encore moins de l’alcool. Contrôle, contrôle, contrôle. Son petit cinéma ne te touche pas. Il a l’air en confiance, assis, comme s’il était sûr que tu ne pouvais pas t’enfuir. Tant pis. Tu dois essayer. Tu amorces le transplanage, mais rien ne se passe, comme si tu te retrouvais face à un mur. Bloqué. Tu jures entre tes dents, la baguette toujours pointée vers lui mais un peu baissée, comme si tu renonçais.

— Je ne veux rien de vous. Pourquoi vous avez fait ça ? Vous savez déjà tout.

À peine ta phrase finie, tu amorces un plongeon vers la porte, décidé à tenter le tout pour le tout.
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Sam 19 Sep - 22:56

Eirian & Tobias

Fais-moi confiance, je surveillerais tes arrières.


Tobias avait une ouverture et il ne devait pas la laisser passer. Eirian pouvait être une mine d’information, pas simplement pour connaître les plans de l’ennemi mais aussi pour connaître le fonctionnement. Eirian était le seul garçon que les sorciers avaient put approcher qui avait grandit chez l’ennemis. Tobias ne pouvait pas se permettre de laisser cette occasion passer. D’autant plus qu’il avait pris des risques en laissant le garçon en vie et qu’il ne voulait pas laisser le née-moldu se trahir et mettre par la même occasion le mangemort en porte à faux.  Il ne pouvait faire comme-ci cette histoire ne ce n’était pas passé. Le gamin devait apprendre de ses erreurs et non prendre des risques supplémentaires. Tobias n’avait pas l’intention de lui faire une nouvelle fois peur, mais si cela devenait nécessaire il n’hésiterait pas une seule seconde. L’enjeu était beaucoup plus grand que le simple confort d’un gamin. Le jeune Towsen avait tout de même préparé l’arrivé du Serdaigle comme il le fallait : il avait de quoi manger, boire, tout se font il avait besoin pour avoir une discussion tranquille. Mais Tobias n’était pas idiot pour autant, il se doutait bien que Eirian allait prendre peur. Après tout lors de leur dernière entrevue, le mangemort avait eu l’occasion de se rendre compte du peu de maitrise de sois dont était capable Eirian, ou plutôt Nathan. Alors, le mangemort avait également fait attention à laisser la protection antitransplanage. Ce qui fut une bonne idée, car juste après avoir mit un coup à Tobias, Eirian avait essayé de transplaner. Son coup de poing n’avait pas été assez puissant pour blesser le mangemort, heureusement auquel cas le garçon aurait passé un mauvais quart d’heure.
« Eirian, je t’ai déjà dit d’arrêter de me prendre pour un idiot, ça devient vraiment vexant. » Soupira le jeune homme. Le Serdaigle avait dû se rendre compte quand même que Tobias était particulièrement méticuleux et qu’il ne laissait jamais rien au hasard. « Cette protection ne laisse passer que moi, alors cesse de te fatiguer pour rien et de m’agacer par la même occasion. » Mais les paroles du mangemort n’eurent pas vraiment d’effet, sur une phrase cinglante Eirian courra à toute vitesse vers la porte. Tobias lui se contenta de levait les yeux aux ciels, la porte était fermée et à part su il avait l’intention de sauter de sixième étage, Irian n’avait aucun moyen de sortit. « Nathan tu me fatigue, si tu ne restes pas tranquille je vais encore devoir t’attacher… » Pourquoi les gens étaient-ils si stupides quand il avait peur ? C’est vrai quoi, les choses auraient été beaucoup plus simple si Eirian c’était contenté de boire un coup avec lui, plutôt que de faire l’imbécile. Franchement Tobias comprenait que le jeune homme garde un peu de rancune à son égard mais de là à agir ainsi c’était insultant. « Tu pourrais être un peu plus agréable tout de même, après tout ce que j’ai fait pour toi » Mais bon Tobias n’attendait pas vraiment mieux d’un type qui avait passé sa vie à se cacher. La peur devait être son crédo et il était normal qu’il n’en mène pas bien large face au mangemort. Tobias se surpris à se demandait s’il était réellement effrayant. Bien sûr il était mangemort mais à part ça, était-il le genre de personne dont on n’avait pas envie de se frotter ? Tobias ne ce n’était jamais considéré comme un homme effrayant, charismatique peut-être, légèrement impressionnant pour certain, mais pas effrayant. Nan, c’était un gars cool, les gens ne le craignait pas. Bon en tout cas la plupart des personnes, parce que là, le jeune Eirian n’avait pas l’air particulièrement rassurer, il ne fallait pas se mentir. « Eirian, je ne te veux aucun mal, juste discuter un peu avec toi. Alors si tu veux bien arrêter de me frapper et de courir partout ça nous ferait du bien à tous les deux. » Tobias ne ce n’était toujours pas décidé à se lever. Il était un peu blasé par le comportement du jeune homme et voulait lui monter qu’aujourd’hui il ne lui voulait rien de bien important, simplement discuter un peu et garder un contact entre les deux hommes.

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Eirian Howl
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Dim 20 Sep - 10:34
Aie confiance
« mars 2020 »
La fuite. Avec les années, c’est devenu un réflexe, un instinct chez toi, depuis ce jour où vous êtes partis, ta mère et toi. Non que tu sois lâche, mais vous n’aviez pas vraiment d’autre option. Elle savait bien qu’à deux, dont un enfant, vous battre face aux hommes entraînés et armés du Blood Circle ne vous tirerait pas d’affaire. Bien sûr, elle t’a exercé au fil des années, combat à mains nues et avec une lame, il n’y a que les armes à feu que tu regrettes de ne pas maîtriser, mais c’était un peu trop compliqué de se procurer armes et munitions discrètement, ta mère préférait les garder pour les affrontements, tu as continué de développer ta souplesse et ton agilité, mais elle t’a aussi appris à fuir. À guetter le moindre mouvement suspect, le moindre regard trop appuyé, la moindre attention trop forte, qui trahirait qu’on t’a repéré, aiguisant ton instinct et ton regard, te poussant à analyser sans cesse ce qui se passe autour de toi, à ne jamais te reposer sur une sécurité illusoire. À profiter de la moindre ombre, du moindre recoin que ta petite taille pouvait mettre à profit. À courir pour te perdre au plus vite dans le paysage – ou si c’était dans une foule à reprendre une allure naturelle le plus tôt possible, comme si de rien n’était, voire à faire demi-tour pour tromper plus facilement tes adversaires. À prendre connaissance de toutes les issues dès que tu entres dans une pièce – les portes, les fenêtres, évidemment. La façon dont les salles et les couloirs s’agencent, s’il y a moyen de te prendre à revers ou si tu peux les exploiter pour fuir. Les escaliers de service ou ceux de secours, à l’extérieur. Et tu as toujours couru, autant par nécessité que parce que cela te permettait de te vider la tête, autant que cela t’était possible du moins. Une part de toi restait toujours focalisée sur son environnement, prête à transformer ta course en sprint effréné pour échapper à d’éventuels poursuivants.
Des compétences que tu as continué de mettre à profit au fil des années, lors de vos rencontres avec les hommes du Blood Circle, et qui t’ont sauvé la vie à plusieurs reprises, même si tu portes toujours les cicatrices de ces rencontres. Les quelques fois où tu leur as glissé entre les doigts… Et après, bien sûr, après la disparition de ta mère, pour échapper aux bandes qui rôdent et aux personnes mal intentionnées dans les rues de Londres, convaincues que tu étais une proie facile. La majorité ont vite compris leur erreur. Mais tu n’as pas vraiment de quoi en être fier non plus. Il a suffi d’une fois… Il suffit toujours d’une fois, comme disait ta mère, une fois pour que tout ce qu’on a fait ne serve à rien. Tu ne peux pas te relâcher, Eirian, tu ne dois pas te relâcher, te dire qu’on est en sécurité, que cette fois ils ne nous trouveront pas. Tu l’as fait une fois et tu en paies toujours le prix.
Et il y avait les fois où la fuite n’était pas possible, où la seule option restait de vous battre jusqu’à vous créer une occasion. Ce n’est arrivé qu’une fois ou deux, mais ta mère t’y a préparé aussi. À faire face malgré tout. Et aujourd’hui risque d’être l’une de ces fois. Tu sais le faire, tu sais te battre, il faut juste que… tu arrives à garder un minimum de contrôle. Ça devrait être possible s’il n’essaie pas encore de te toucher.
Towsen a protégé son appartement contre le transplanage sauvage, tu t’en rends tout de suite compte. Tu n’écoutes pas vraiment ses explications sur le fait que l’enchantement ne laisse passer que lui, avant de tenter de fuir plus basiquement par la porte. Fermée, elle aussi, et pas seulement par une clef. Le sortilège d’ouverture que tu lances ne fonctionne pas. Et tu n’as pas le temps de travailler sur ses enchantements. Un regard vers les fenêtres exclut toute possibilité de fuite par là – vu ce que tu aperçois de l’extérieur, tu n’es clairement pas au rez-de-chaussée, ni au premier étage. En fait, tu n’es pas sûr d’être à Londres, ni même en Angleterre. Piégé. Tu es piégé. Où est-ce qu’il t’a emmené ? Pour quoi faire ? T’extorquer tes secrets ne lui suffisait-il pas ?
La voix du Mangemort te parvient. Il menace de t’attacher si tu ne te tiens pas tranquille. Entendre ton ancien prénom te hérisse encore plus les nerfs. Tu n’as pas le choix. Planté devant la porte, tu comptes dans ta tête jusqu’à dix pour tenter de te calmer – assez pour desserrer un peu tes doigts trop crispés autour de ta baguette, pour te rassurer en sentant toujours le poids familier de la lame le long de ton bras. S’il tente encore de s’approcher de toi, cette fois, tu riposteras pour de bon. Ton cœur cogne cependant trop vite contre tes côtes et tu as la bouche sèche – l’angoisse ne te lâche pas, court dans ton dos dans un frisson glacé, te noue le ventre. Mais tu es armé, toujours libre de tes mouvements et à distance de lui, même si tu es piégé dans son appartement. La situation pourrait être bien pire, comme la semaine précédente. De toutes tes forces, tu te concentres sur ça, essaies d’oublier le reste.
Rassemblant ce qu’il te reste d’énergie, tu pivotes vers lui, lentement, la baguette toujours pointée dans sa direction. Te montrer agréable ? Malgré la peur, une pointe de colère te traverse.

— Fait pour moi ? C’est vrai que me kidnapper, me séquestrer et me droguer, c’était vraiment tout ce qu’il me fallait ! Si vous attendez des remerciements, adressez-vous à quelqu’un d’autre.

Tu ne le quittes pas du regard, le corps trop raide, incapable de te défaire de cette hypervigilance qui t’épuise et te pousse à surveiller le moindre de ses mouvements avec une attention accrue. Il est toujours assis et toi, tu restes debout. Hors de question de t’asseoir face à lui, tu veux garder toute ta liberté de mouvement. Il affirme qu’il ne te veut aucun mal, juste discuter avec toi. Bien sûr. La dernière fois aussi, il voulait juste parler un peu.

— Et vous espérez que je vais vous croire ? Qu’est-ce que vous voulez vraiment ? Pourquoi m’enlever de nouveau si vous voulez seulement « discuter » ?

Les guillemets sont audibles dans ta voix.

— Vous avez eu ce que vous vouliez savoir ; maintenant, laissez-moi tranquille.


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Sam 3 Oct - 23:24

Eirian & Tobias

Fais-moi confiance, je surveillerais tes arrières.


Était-ce stupide de prendre autant de risque pour un simple gamin ? Oui, sûrement Tobias aurait mieux fait de le tuer directement. Ça ne lui ressemblait pas, de jouer ainsi avec les gens, de donner sa confiance à quelqu’un en partant de rien. Mais en ce moment, Tobias faisait souvent, des choses qui ne lui ressemblait pas. Qui n’était pas aussi calculé et préparé qu’il en avait l’habitude. Prendre le risque, de sauver et vivre avec un potentiel membre du Blood Circle, faisait surement partie des choses les moins stupides qu’il avait fait ses derniers temps. Eirian, n’était pas bien dangereux, le mangemort allait pouvoir s’en sortir avec un simple bleu, c’était déjà pas mal. Rien n’avoir avec les diverses missions dangereuses qu’il avait pu prendre ses derniers temps. Enlever, ce garçon était comme un moment de repos, tout en continuant de repousser ses limites. Tobias avait le besoin de sentir en vie ses derniers temps, que ce soit à travers des actes et des missions plus folles les unes que les autres, ou tout simplement en faisant preuve d’humanisme pour un pauvre gamin baumé. Le genre de chose qui ferait de lui la honte de sa famille, de son père plus particulièrement. Mais peut-être tout c’était ce qu’il voulait ? Ce besoin qu’il eût en ce moment, il ne voulait pas trop y penser, même si une voix lui disait, quand il revenait chez lui dans un état parfois bien déplorable, qu’il devait arrêter, il ne l’écoutait pas, il ne voulait. Pour l’instant tout ce qu’il comptait, c’était d’être efficace, d’être vivant. Peut-être qu’il n’avait pas été malin, d’enlever en sang de bourbe, en pleine réunion avec l’Ordre du Phoenix, mais Tobias n’en avait pas grand-chose à faire. Il voulait discuter avec le garçon, garder contacte pour continuer de l’avoir à l’œil. Ce Eirian pouvait avoir des informations utiles, même si ses méthodes, étaient peut-être un petit à rediscuter, l’important c’étaient les résultats.
Eirian lui avait l’air moins convaincu, par l’intêret de leur discussion. Ce gamin était vraiment apeuré, ce n’était pas possible. Franchement, qu’il est peur la prochaine fois c’était une chose, mais au bout d’un moment il devrait s’y habituer. Tobias n’avait aucune mauvaise attention, si c’était le cas, le jeune homme menteur serait sûrement déjà mort, ou dans un mauvais état. Mais non, pour un garçon qui avait vécu, beaucoup de chose, il était très saint ni touche ce Nathan.
« Ça t’arrive t’arrêter de te plaindre parfois. Tu es une vraie Drama Queen, franchement, peut de sang de bourbe ont eu l’occasion de s’en sortir si bien avec une altercation avec un mangemort. Alors arrête de pleurnicher et assis toi. » Tobias était toujours avachi dans son fauteuil. Il en avait marre, des caprices de ce gamin. Après avoir écouté, le jeune homme se plaindre. Tobias se leva pour aller se tenir face à lui. Il se rapprocha assez pour pouvoir fixer son regard dans le sien.
« Eirian … » Son ton était contrôlé, mais Tobias allait bientôt commencer à perdre patience, il le sentait au fond de lui. Depuis maintenant quelque moi il avait de plus en plus de mal à garder le contrôle. Son altercation avec son père, lui avait laissé plus de séquelles qu’il ne voulait l’admettre. « Je sais que tu es particulièrement con comme garçon, mais ne joue pas avec mes nerfs. Tu me dois bien plus que la vie, alors maintenant, tu vas t’assoir, avant que je décide, de retrouver ta mère pour lui envoyer tes tripes. » Tobias ne laissait rien transparaître de la colère qui commençait à monter en lui. Son ton était neutre, on aurait dit qu’il lui parlait de la pluie et du beau temps. Tobias était fort pour cela, paraitre impassible dans toutes les situations. Ne jamais montrer ses émotions, c’était sa devise. « Ce que je veux, c’est de buter chacun des membres de Blood Circle et mettre les sorciers à la tête de ce monde, donc non je n’ai pas eu ce que je voulais. » Tobias tapota la joue de Eirian, avant de retourner s’assoir. Le coup qu’il avait pris, le tiraillait un peu, mais il avait l’habitude et il était hors de question pour lui de montrer ne serait-ce qu’un léger signe de douleur face au jeune homme. C’est avec la même nonchalance que précédemment qu’il retourna sur son fauteuil, comme-ci de rien n’était.
« Ecoute, toi et moi on est lié par ton secret que tu le veuilles ou non. Je n’ai pas l’intention de partir comme-ci de rien était, alors que je sais que j’ai un type comme toi dans les pattes. Ton choix est simple, soit tu acceptes de te conduire en homme civilisé, soit chacun de nos entrevus, se passeront comme celui ce la semaine dernière, c’est-à-dire, toi enchaîné à une chaise en train de te pisser dessus. »

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Eirian Howl
Eirian Howl
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Dim 4 Oct - 20:13
Aie confiance
« mars 2020 »
Tu te rends de plus en plus compte à quel point les choses sont en train de t’échapper. Le peu de contrôle que tu as encore se fissure, et ce n’est pas normal. Pas normal que tu n’arrives pas à mieux faire face, pas normal que la simple idée qu’il s’approche trop près te paralyse, pas normal d’être à ce point… conscient de sa présence, attentif au moindre geste, pas normal non plus que tes pensées se bloquent et t’empêchent de réfléchir. Comme si ton cerveau anticipait trop sur la suite et se préparait à tout désamorcer pour éviter le court-circuit. Bien sûr, l’attaque de la semaine précédente ne te pousse pas à lui faire confiance, ni même à te montrer enclin à l’écouter. Tous tes nerfs hurlent « danger » et tu ne peux t’empêcher de revenir sur les différentes issues comme si l’une d’elles allait miraculeusement s’ouvrir pour te laisser passer. Peine perdue évidemment. Mais… est-ce qu’une personne normale réagirait ainsi ? Tu n’arrives même plus à le savoir.
Ce qui est sûr, c’est que toi, tu ne devrais pas réagir de cette façon. Ta mère avait envisagé l’éventualité que vous vous fassiez prendre, que ton père ne vous tue pas tout de suite. Elle t’a appris à garder ton calme – un calme que tu es incapable de retrouver à présent. Tu avais espéré que les missions de l’Ordre t’aideraient à gérer la mise en danger – que la lucidité que tu trouves dans ces moment-là te reviendrait aussi ailleurs, t’aiderait à te canaliser. Alors, certes, tu te sens bien dans ces moments, mais ça ne change rien du tout à l’extérieur. Si au moins vous vous trouviez en terrain neutre et pas chez lui…

Tes protestations ne font ni chaud ni froid au Mangemort. Arrêter de te plaindre ? Drama queen ? Comme s’il n’était pas responsable de toute cette situation, comme s’il agissait de façon normale, comme si tu exagérais et que tu faisais un simple caprice ! La colère surgit, tes doigts se crispent sur sa baguette. Avachi comme il l’est, tu serais plus rapide, d’autant que tu maîtrises parfaitement les informulés. Un Stupéfix, et tu serais tranquille, le temps de te tirer de là. Mais l’inutilité d’un tel geste te vient aussitôt. L’attaquer… pour faire quoi ensuite ? Te terrer à Poudlard ? Attendre qu’il te retrouve de nouveau en sachant que cette fois il ne te fera pas de cadeau ? Ou il n’aura même pas besoin de te chercher, il lui suffira de balancer ce qu’il sait à l’Ordre, et c’en sera fini de toute façon. Tu ne peux pas te permettre de te mettre l’Ordre à dos, pas plus que les Mangemorts.
Tu te forces à ne pas répondre à ses phrases. Le provoquer n’amènera rien de bon non plus, tu es déjà dans une situation plus que précaire. Towsen se lève pour se planter face à toi, et cela te demande toute ton énergie de ne pas reculer, de rester là où tu es et soutenir son regard, ancré dans le sol comme si tu essayais de t’y enraciner. Même si ton corps trop raide trahit ta tension. La ligne de tes épaules est douloureuse à force de crispation. Il est proche, trop proche, et tu restes sur tes gardes, prêt à parer… tu ne sais quoi.

Il prononce ton prénom. Il a l’air calme, mais tu perçois la menace sous-jacente. Il est en train de s’énerver. Ton père agissait de la même façon, comme le calme brutal qui précède la tempête. Dans ces cas-là, la seule chose à faire était de plier et d’attendre que l’éclat passe. Avec plus ou moins de fracas selon les circonstances. Tout ton corps se hérisse. Tu serres les poings, refuses de reculer, tandis que les menaces sortent, contrastant avec son ton calme. Trop outrancières pour être vraiment effrayantes, mais assez parlantes pour que tu aies conscience d’être sur la ligne rouge. Et qu’une fois franchie, ça se passera encore plus mal. Tu ne réagis pas davantage aux insultes.
Tout ce que tu veux, c’est sortir d’ici au plus vite. Et le seul moyen d’y parvenir, c’est de le laisser expliquer où il veut en venir. Ce qui ne tarde pas d’ailleurs. Tuer tous les membres du Blood Circle et faire régner les sorciers sur le monde, rien que ça. Au moins, les Mangemorts restent relativement prévisibles dans leurs ambitions. Depuis le temps que ça dure, ils auraient pu comprendre que c’était voué à l’échec. Mais on peut admirer la persévérance dans l’échec. En tout cas, ça confirme que le Blood Circle est loin d’être le seul ennemi de l’Ordre. Et qu’une fois la paix trouvée avec les Moldus – un jour –, l’Ordre aura encore du pain sur la planche.

— Vous n’y arriverez pas.

Sa main se tend vers toi, tu lèves le bras par réflexe. Ses doigts frôlent à peine ta joue que tu les écartes en marquant un pas en arrière cette fois. La sensation s’attarde sur ta joue comme si tu t’étais brûlé ou qu’il t’avait giflé, tu résistes difficilement à l’envie de te frotter le visage avec ta manche. Un « ne me touchez pas » te brûle les lèvres, mais tu parviens à le retenir. Autant ne pas lui donner plus d’arguments.

Il revient vers son fauteuil. Il ne te laisse pas le choix, et tu n’as aucune envie de te retrouver dans la même position que la semaine précédente. Tu ne relèves pas la dernière phrase, ça n’en vaut pas la peine. Inutile de faire durer ça encore plus longtemps. Il ne te laissera sans doute pas repartir tant qu’il n’aura pas ses réponses. Tu jettes un coup d’oeil à ta montre. La pause n’est pas près de se finir, on ne remarquera pas ton absence avant un bon moment, d’autant que ce n’est pas la première fois que tu ne manges pas avec eux. À pas lents, tu rejoins le fauteuil le plus éloigné de Towsen, t’assois au bord, prêt à bouger à la moindre alerte. La tension te tient droit, mais intérieurement tu es crevé.

— J’ai compris les menaces, c’est bon. De quoi est-ce que vous voulez parler ?

Du Blood Circle, sans doute, vu sa phrase précédente. Mais tu ne comptes pas lui donner les moyens de s’en prendre à ta famille. Surtout Robin et ta mère.


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Mer 7 Oct - 23:49
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Eirian ft. Tobias



Tobias n’était pas vraiment capable de dire ce qu’il voulait de ce gamin. Oui des informations lui seraient utiles, mais il savait qu’elle serait très difficile à lui soutiré. Nan, il voulait aussi s’assurer que le gamin soit capable de garder son secret et un certain sens qu’il soit en sécurité. C’était peut-être bête mais étant la certaine personne responsable et avec un peu de jugeote au courant, il ne pouvait pas faire comme-ci de rien n’était. Après tout Eirian était quelqu’un qui pouvait s’avérer dangereux pour le monde sorcier. Quoiqu’il en soit, Tobias avait fini par décider d’avoir une discussion avec le jeune homme. Une nouvelle fois d’une certaine façon, même s’il espérait au fond de lui que les choses se passent autrement. Quand Eirian, finit par se calmer et accepta d’écouter le mangemort (quoique celui-ci refusait toujours de s’assoir), Tobias décida de parler.
« Tu sais je n’ai pas l’intention de te laisser tomber. Maintenant, que je sais tout ça et que je garde ton secret tu as une dette envers moi. Que tu le veuille ou non, je prends d’énorme risques, alors tu me dois un minimum de respect, rien ne m’empêche de changer d’avis à tout moment. Je ne veux pas qu’il y est de malaise entre nous, tu n’as rien à craindre de moi. » Tobias était sincère, même s’il aimait un peu taquiner le garçon, en vérité le mangemort ne lui voulait aucun mal au contraire. Mais que voulez-vous, Tobias aimez jouer les connards, c’était beaucoup plus simple pour lui que d’être réellement apprécier pour ses efforts. « Je sais que tu me crains, Eirian. Mais j’ai fait un choix et même si tu n’as pas trop aimé la façon de le faire sache, que ce n’est rien. Je n’ai aucune envie de t’empoisonnement ou quoique ce soit, alors je te conseil de t’assoir, ce n’est pas tous les jours que tu auras l’occasion de boire un whisky aussi cher sache-le. »
Le mangemort ne savait pas vraiment par quoi commencé, mais il voulait faire quelque chose, pour ce gamin. Même si au fond de lui il ne se l’avouait pas, son histoire lui rappelait trop la sienne. Et ses derniers temps les relations paternels le tracassait plus qu’il ne voudrait l’avouer. En tout cas, le fait est c’est que même avec un certain manque de délicatesse de sa part, Tobias était près à faire le nécessaire pour le petit, surtout qu’en plus cela pourrait lui apporter des informations bien intéressante sur le Blood Circle.
« Voilà, j’ai une proposition à te faire : » Tobias marqua une pause laissant le jeune homme en face de lui se faire son propre avis sur la situation avant de continuer. « Je peux t’aider à retrouver ta mère. » C’était clair, simple et cela aurait de quoi touché le jeune homme. « Bien sûr je te demanderais quelques petits trucs en échanges, mais je suis prêt à t’aider. Je suis un soldat, d’élite et j’ai déjà pénétrer dans des endroits bien gardé du Blood Circle. Sans parler de mes informations et différents indicts que je peux avoir par-ci par-là. J’ai des relations dans le monde entier, Eirian, je suis ta meilleure chance de la retrouver. » Tobias ne dit rien de plus, il se doutait que cela allait encore plus alourdir l’ambiance entre eux deux. Mais le mangemort savait ce qu’il faisait, il pouvait compter sur différente personne pour retrouver cette dame et même si le jeune homme n’éprouvait pas spécialement de plaisir à sauver une moldue, qui plus est du BC, il pensait que le prix en valait la chandelle. Le Blood Circle était comme une armée de coléoptère détruisant tout sur leur passage, moldu comme sorcier, il n’avait pas de différence c’était un poison qu’il fallait à tout prix stopper. Tobias tendit la bouteille au jeune homme, l’alcool était un bon remède pour les périodes de test, il voulait juste détendre l’atmosphère.
« Tu sais pourquoi les moldus enlèvent leur verre avant le maléfice d’alcotest ? » Bon faire une blague n’était peut-être pas sa meilleure idée. « Parce que ça leur fait déjà deux verres de moins. » Après ce jour Tobias se promit de ne plus faire de blague, encore moins à une personne qu’il le détestait.
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Ven 9 Oct - 16:09
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« mars 2020 »
Qu’est-ce qu’il peut bien te vouloir ? Tu ne comprends pas ce qu’il cherche, pas plus que son attitude envers toi. S’il voulait vraiment te faire parler, il lui serait plus simple de reproduire la même… méthode que la semaine dernière. Le mélange d’amabilité et de menaces ne t’avance pas beaucoup, et tu es décidé à sortir de là le plus vite possible. Ce qui passe par l’écouter, même si tu n’en as guère envie.
Tu ne relâches pas ta prise sur ta baguette. Au moins, il ne t’a pas désarmé et, sans aller jusqu’à te rassurer, tu te sens plus assuré avec elle en main, prêt à réagir. Il t’a déjà eu par deux fois, aussi stupidement l’une que l’autre, parce que tu t’attendais à un moldu la première fois et parce que… eh bien, sans te sentir vraiment en sécurité dans les locaux de l’Ordre du Phénix, tu ne pensais tout de même pas qu’on t’y attaquerait. Surtout au milieu d’une journée de discussions. Tu te doutais que Towsen te retomberait dessus et tu t’y préparais, mais pas… comme ça. C’était idiot. Tu aurais dû mieux retenir la leçon de la semaine passée. Au fond, tu mérites ce qui t’arrive.
Tandis que tu t’assois au bord d’un fauteuil, le Mangemort prend la parole. Une dette envers lui… Tu ne montres rien, mais tu n’en penses pas moins. Le souci, c’est bien qu’il risque de changer d’avis à tout moment – ça reste comme une épée de Damoclès suspendue au-dessus de toi, qui peut tomber à n’importe quel moment et sur laquelle tu n’as absolument aucune maîtrise. C’est la première fois que ton secret se retrouve entre les mains d’un autre et dépend de son bon vouloir. Tu ne peux pas te permettre de trop le contrarier… mais tu redoutes aussi ce qu’il va te demander.
Rien à craindre de lui, ça te ferait presque rire. Il y a trois minutes, il te menaçait d’envoyer des entrailles à ta mère et maintenant il joue au gentil protecteur. Te pense-t-il assez stupide pour y croire ? Il reste surtout dangereux. Tu préfères ne pas répondre. Un simple hochement de tête pour montrer que tu suis, mais tu ne t’engages pas davantage. Ce n’est que du baratin.
Tu as le ventre et la gorge trop noués pour avaler quoi que ce soit, surtout sans te rendre malade. Tu te rabats sur une vérité qui ne coûte pas grand-chose.

— Je ne bois pas d’alcool. Profitez de votre whisky autant que vous voulez.

Et étouffez-vous avec, tant que vous y êtes. Tu t’efforces de garder une voix neutre. Même… avant, tu n’en buvais guère, parfois un peu de champagne avec ta mère pour une occasion, mais rien de plus. En plus de ton goût pour le contrôle, il y avait aussi la crainte de ce que tu pourrais avouer en ayant bu un coup de trop. Et après qu’on t’a drogué, c’est devenu absolument impensable d’accepter un verre de qui que ce soit. Towsen peut te jurer sur tous les tons qu’il n’a rien mis dedans, tu ne le croiras pas.

Il a une proposition à te faire. Tu ne t’y attendais pas, et le silence s’étire quelques secondes. Tu n’essaies pas de le rompre. Certes, tu ne te rebelles plus, mais tu ne comptes pas lui faciliter la tâche pour autant. En revanche, tu ne retiens pas un tressaillement, aussitôt contrôlé, lorsqu’il lâche qu’il veut t’aider à retrouver ta mère. C’est une plaisanterie ? Tu retiens les mots de justesse. Et très vite, c’est de nouveau la colère qui remplace la surprise. Évidemment. Il utilise ce que tu as avoué pour te faire céder, se dit peut-être que tu es prêt à sauter sur n’importe quelle illusion qu’on te fait miroiter. Et la proposition ne vient pas sans rien. « Quelques petits trucs ». De la part d’un Mangemort, sans doute rien d’innocent.
Ta meilleure chance de la retrouver, ce n’est pas lui, c’est Robin, qui a accès à toutes les ressources du Blood Circle et qui, surtout, maintenant qu’il est au courant, peut chercher les bonnes informations – en restant discret. Tu as aussi la piste de tes condisciples de Serdaigle, qui se sont déjà introduits dans le quartier général du Blood Circle et que tu ne désespères pas de convaincre de t’en parler.
Est-ce que pour autant tu peux refuser une nouvelle piste ? Si Robin n’y arrive pas, si les deux autres se referment… tu seras de retour au point de départ. Bien sûr, tu ferais n’importe quoi pour la retrouver, ça te déchire toujours autant de ne pas savoir, de te dire qu’elle est peut-être morte depuis longtemps et que tu rêves pour rien, ou qu’elle est entre les mains de ton père, et tu ne veux pas imaginer ce qu’il a pu lui faire – certes, c’est toi qu’il recherche, mais c’est elle qui l’a trahi, qui l’a nargué autant que toi en te gardant hors de portée aussi longtemps. Mais Towsen ne t’aura pas. Pas comme ça, pas en jouant sur tes sentiments.

— C’est ce que vous dites. Je n’ai aucune garantie de ce que vous m’avancez, ni aucune raison de croire que vous n’êtes pas en train de me mentir. Et ce n’est qu’une demi-proposition. Qu’est-ce que vous me demanderiez en échange, exactement ?


Tu ne refuses pas d’emblée pour ne pas le braquer et garder la porte entrouverte. Il agite la bouteille d’alcool devant toi. Sur l’instant, sa phrase t’échappe, tellement tu es focalisé sur ta mère. Une histoire de moldu et d’alcotest… ?

— Pardon ?

Il te faut un instant de plus pour comprendre sa réponse, relier les deux phrases entre elles. Un drôle de bruit t’échappe lorsque la lumière se fait, une sorte d’exclamation étouffée, mi hoquet nerveux, mi protestation – tes nerfs qui craquent un peu devant l’absurdité de la situation. C’est… Même « pathétique » n’est pas assez fort. Il n’y a pas de miroir, mais ton incrédulité doit se lire assez sur ton visage pour rendre inutile toute tentative de nier.

— Avec tout le respect auquel vous tenez tant, je comprends pourquoi vous n’êtes pas devenu humoriste.


Okay, ce n’est peut-être pas la meilleure des idées d’ironiser dans ces circonstances. Mais ça ne mérite pas autre chose.


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Jeu 15 Oct - 21:13
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Eirian ft. Tobias


Tobias n’avait pas pour habitude d’aider les gens, mais il devait avouer que c’était plutôt agréable d’une certaine façon. Même si avec Eirian il ne devait pas vraiment s’attendre à de la reconnaissance, il avait au moins le sentiment de faire une bonne action. Bien sûr ce n’était pas un marabout, mais tout de même, il savait qu’en protégeant ce garçon il faisait quelque chose de bien. Toujours fallait-il que celui-ci ne le trahisse pas.  Car malgré ses aveux, le mangemort était toujours sur ses gardes, on ne savait jamais ce qui pouvait se passer dans la tête, d’un garçon aussi stupide et perturbé. Mais Tobias n’avait plus le choix, à présent il se devait de le garder à l’œil, Eirian était sous sa responsabilité.  C’est donc pour cela que Tobias avait organisé cette petite entrevue, d’abord parce qu’il voulait montrer au garçon qu’il ne lâcherait pas l’affaire et aussi parce qu’il voulait lui montrer son soutien. C’est pour cela qu’un apéro lui avait semblait une bonne idée mais Eirian était bien trop peureux et même si le jeune homme essayer de le mettre à l’aise au vu des circonstances, ce n’était pas chose acquise.
« Mange au moins, quelque chose Eirian, ce n’est pas en te laissant mourir que tu vas apprendre à te défendre. » Tobias soupira, mais resta étonnement calme. « Je ne vais pas t’empoisonner, je pense que tu commences à comprendre que je ne me prends pas la tête à passer par ce genre d’entourloupe, je te nourris sans arrière pensés, alors mange. »
Ce fut seulement une fois qu’ils furent tout les deux installé que Tobias décida de lui faire sa proposition. Il faut savoir qu’aux yeux du jeune mangemort qu’était Tobias, ce qui c’était passé l’autre jour entre n’était rien de très grave, pour lui il leur serait très facile de passer à autre chose, surtout si le Towsen se montrait cordiale. Il avait bien noué des liens avec Ashley qui était de base une prisonnière, une victime, il n’y avait donc aucune raison que Eirian ne finisse pas par comprendre que Tobias ne lui voulait aucun mal. D’une certaine manière sauvé la mère du jeune homme était la meilleure chose à faire, Tobias était le premier à se révolter contre le père de famille qu’était ce connard de Lancaster, il lui rappelait beaucoup trop son père. Au fond de lui Tobias aurait aimé que Margaret fasse comme la mère de cet Eirian, qu’elle le sauve lui et sa sœur des griffes de Thorfinn, mais celle-ci n’avait jamais eu le courage de le faire, c’est pour cela qu’à ses yeux, cette femme devait être sauvé, c’était comme un moyen de se prouver à lui-même, que tout n’était pas une cause perdue, que dans chaque famille il y avait une once d’amour. Pourtant il était clair que Eirian, ne comprenait pas ses motivations, ce qui était normale après tout étant donné que Tobias ne lui en avait pas fait par.
« Eirian ! Quand vas-tu arrêter de douter de mes attentions, tu vois bien que si je te voulais du mal je l’aurais déjà fait. Si je te voulais mort, je t’aurais tué, si je voulais des informations, je te les aurais prises de force, si je voulais de dénoncer, tu serais déjà à Askaban. Tu penses vraiment que je me prendrais autant la tête pour faire quelque chose d’aussi simple. Tu es peut-être malin Eirian, mais te faire tomber serait un jeu d’enfant pour moi. Voilà pourquoi tu devrais me croire, car te mentir ne me mènerait à rien. » Pour ce qui est de ce qu’il allait lui demander en retour, Tobias ne voulait pas en venir pour l’instant.  « Pour ce qui est de ce que tu me devras, chaque chose en son temps, de toute façon, ça ne changera pas grand-chose, au vu de l’énorme dette que tu as déjà envers moi. »
Il était vrai qu’après tout Tobias pouvait se permettre de lui demander des choses énormes après ce qu’il venait de faire pour lui, des petits services que pourrait lui rendre en retour du sauvetage de sa mère était infime à côté. Et même si le garçon avait du mal à l’admettre, il allait bien devoir payer sa dette envers Tobias un jour ou l’autre. Mais le mangemort sentait bien que cette idée, stressé légèrement le jeune homme et ne voulait surtout pas empirer le froid qu’il y avait déjà entre eux. Il eu donc la stupide idée, de faire une blague pour détendre un peu l’atmosphère, créer un lien avec le jeune homme. C’est ce qu’il avait lut dans un magazine « l’humour aider beaucoup lors de la création de lien social. » Foutaise ! Tobias venait tout simplement de se ridiculiser, Eirian en alla même jusqu’à se moquer de lui. Le premier reflexe du mangemort aurait été de se refrogner, jusqu’à xe qu’il se rende finalement compte, que d’une certaine façon, son plan avait marché : Eirian lui avait répondu non pas comme-ci il était un potentiel danger, mais comme un simple camarade de combat.
« Oh que veux-tu Eirian ! C’est ma sœur la blagueuse de la famille. » C’est en énoncent son nom que Tobias se rappela que les deux jeunes gens étaient dans la même promotion. « Amber tu l’as conné peut-être ? » Et voilà, il avait finalement réussi à lancer une discussion normale avec le garçon, comme quoi rien n’était impossible quand on y mettait un peu de bonne volonté. Car après tout l’hospitalité ne valait pas un fifrelin, c’était quelque chose de banale et même si Tobias attendait certaine chose en retour de la part d’Eirian, il était d’une certaine façon très satisfaisante de pouvoir rendre service à un garçon, qui aurait très bien put être lui, enfin il ne fallait pas exagérer tout de même. Mais Tobias avait parfaitement conscience que s’il était né, sans pouvoir magique, son père aurait agi exactement de la même façon que celui d’Eirian, au détail près que Margaret n’aurait jamais pris sa défense. Et même si à ses yeux les non-magiques étaient inférieurs aux sorciers, il ne méritait pas la mort et encore moins une venant de son propre père.
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Eirian Howl
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Sam 17 Oct - 13:49
Aie confiance
« mars 2020 »
Tu restes concentré sur l’homme en face de toi, attentif à ses réactions et à ses gestes. Il a beau se montrer moins violent que la semaine précédente, tu n’oublies pas que tu es chez lui et que tu n’as aucune possibilité de t’échapper. Tu te sens acculé, tout en t’efforçant de garder un air neutre. Il a déjà assez eu l’occasion de te voir mal réagir – mais tu n’arrives pas à repousser la peur qui s’attarde. La ligne de tes épaules est douloureuse à force de tension. Et bon sang tu n’étais pas comme ça avant. Enfin, « avant », ça commence à faire quelques années maintenant, avec des hauts et des bas, selon si un événement ou un autre réveille tes problèmes. Chaque fois que tu penses avoir à peu près réussi à les enterrer, ils remontent à la surface – et de plus en plus violemment. Comme une cocotte-minute ou un volcan qui peut exploser à chaque instant, dans lequel tu verserais des seaux d’eau pour enrayer l’éruption. Une goutte d’eau dans un brasier. Mais tant que Towsen garde ses distances, comme à présent, tu peux te reprendre un minimum. Pas te détendre, non, mais recommencer à réfléchir à peu près rationnellement.
Devant ton refus de boire de l’alcool, il t’invite à te servir. Ce n’est qu’un apéritif, mais tu as le ventre et la gorge trop noués pour cela. Rien ne passera. Et si tu te forces, tu ne réussiras qu’à te rendre malade. Tu veux bien le croire pour l’empoisonnement, ce n’est pas vraiment une technique de Mangemort. Ils préfèrent être plus… actifs.
Évidemment, tu ne peux pas dire la vérité sur tes raisons.

— Je sais me défendre et je n’ai pas l’intention de me laisser mourir.

Cela sonne un peu présomptueux, vu ce qui s’est passé entre vous, mais si tu as mal géré avec lui, les résultats des missions auxquelles tu as participé parlent pour toi. Peu importe au fond. « Il suffit d’une fois », comme disait ta mère. Peu importe que tu t’en sois sorti cinquante fois si tu te fais avoir à la cinquante-et-unième. Tu hausses les épaules.

— Je n’ai pas faim. J’avais déjà prévu de ne pas déjeuner avec les autres pour aller faire une course et j’avais anticipé en petit-déjeunant bien. Il fallait me prévenir avant si vous vouliez que je mange.

Et encore… est-ce qu’il croit vraiment que sa comédie du gentil Mangemort suffira à te faire oublier ce qui s’est passé ? Qu’il a forcé ton esprit ? Est-ce qu’il pense que c’était un geste innocent, sans conséquence ? Tu sens encore sa main dans tes cheveux tandis qu’il te tire la tête en arrière, ses gestes pour te forcer à ouvrir la bouche, puis à avaler, en te bloquant la respiration. Il suffit que tu y penses pour avoir l’impression d’y être encore, comme dans tes cauchemars. Tu ne sais pas quoi faire pour tenir les images et les sensations à distance, pour empêcher qu’elles t’envahissent à répétition. Impossible de les évacuer, de les refouler à l’arrière-plan, elles reviennent toujours.

Tu ne t’attendais pas à sa proposition de venir en aide à ta mère. Trop généreux pour être innocent. Et tu n’es pas idiot au point d’accueillir l’idée à bras ouverts. Tu as tes propres pistes et c’est celles-là que tu comptes suivre. Ta mère apprécierait autant que tu te lies à un Mangemort pour l’aider que tu te rendes à ton père.
Mais il n’a pas tort quant à ses intentions. Tu n’as pas assez d’importance pour qu’il se donne du mal et vous savez tous les deux qu’il lui serait facile de se débarrasser de toi. Personne ne sait que tu es ici et, même si tu pourrais avoir le dessus sur lui, ce n’est pas un pari que tu veux prendre. Et il lui serait encore plus simple de te dénoncer. C’est ce point-là qui t’effraie le plus. Mourir, tu n’en as pas vraiment envie, mais tu as grandi avec l’idée que cela pouvait arriver n’importe quand. Alors que te retrouver à Azkaban, perdre tes amis lorsqu’ils apprendront la vérité… Tu ne veux pas les voir te tourner le dos.

— D’accord. Vous avez raison, je vous crois. Mais je n’ai pas besoin de votre aide pour retrouver ma mère.


Cette histoire de dette ne te plaît pas non plus. Parce qu’il ne t’a pas tué ? Évidemment, il arrange les choses à sa manière. Tu ne comptes pas en discuter maintenant, ça ne servira à rien à part le braquer de nouveau et tu préfères éviter tant que tu es sous son toit. Mais tu n’as pas l’intention de faire tout ce qu’il te demandera. Il n’a pas l’air d’avoir d’exigence immédiate, cela te laisse le temps de réfléchir à des parades pour l’éviter et trouver comment faire en sorte qu’il ne se débarrasse pas de toi – ou, du moins, pas sans qu’on sache qu’il est responsable. Pour l’instant, le mieux que tu as à faire, c’est de le laisser parler afin de mieux cerner ses intentions et en apprendre au maximum sur lui.

Sa tentative de détendre l’atmosphère est nulle, mais c’est plus facile d’y répondre que de gérer le reste. Il mentionne sa sœur, te demande si tu la connais.

— Oui, on est tous les deux à Serdaigle, dans la même année et la même filière. On discute de temps en temps, mais on ne se connaît pas très bien.

Demi-mensonge, parce que tu ne sais pas comment il prendrait le fait que sa sœur soit amie avec un né-moldu et tu préfères ne pas lui attirer d’ennuis. Pendant longtemps, vous n’avez été que de simples camarades de classe, elle et toi. La situation a un peu évolué après octobre, quand vous vous êtes retrouvés tous les deux entre les mains du Blood Circle. Ébranlée, Amber avait besoin de parler à quelqu’un qui pouvait comprendre… et même si tu n’as jamais dit exactement ce qui t’était arrivé, ça t’a fait du bien aussi d’évacuer un peu ces souvenirs. Mais ça non plus il n’a pas besoin de le savoir.


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Ven 6 Nov - 13:58
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Son plan était parfait. Eirian avait besoin d’aide dans sa quête et Tobias ne voyait aucun problème à l’aider un peu. Au contraire cela pourrait lui permettre d’accéder à des informations plus d’intéressante. Et puis Eirian était un sorcier et par ses capacités il méritait d’être protégé. Tobias n’était pas un fervent défenseur des droits des née-moldus, il fallait être honnête, certes il ne leur voulait rien de mal, mais de là à leur courir après pour sauver leur peau c’était autre chose. Avec Eirian c’était bien plus compliqué que ça, Tobias avait tendance à se refléter en lui, s’imaginer que changer la vie de ce garçon, revenait à changer son enfance à lui. Eirian n’était sûrement pas un gars méchant. Tobias avait fait ce qu’il fallait pour s’en assurer. Il pouvait même devenir une personne très utile s’il avait le courage de faire ce qu’il avait à faire. Mais Eirian était craintif, c’était un fait, ne jamais prendre de risque, c’était son mot d’ordre. Rien n’était plus important à ses yeux que sa propre survie. Enfin c’est ainsi que Tobias voyait les choses. Il ne voyait pas comment il arriverait à emmener Eirian à l’aider sans le torturer. Car la manière forte pourrait emmener le garçon à changer de camps et forcer Tobias à le tuer, ce qu’il n’avait vraisemblablement pas envie.
L’amener à se sentir plutôt à l’aise avec lui, avait semblait au mangemort être une bonne idée. Pour lui ce qu’il c’était passé une semaine plus tôt, avait put être un peu stressant certes mais rien de bien grave. Après tout c’était Eirian le fautif de cette histoire, il avait caché son identité et une fois pris sur le fait avait continuer à nier, il était l’entier responsable de ce qu’il lui était arrivé. Finalement il avait bien de la chance que Tobias lui offre une seconde chance et il était dans son intérêt de la saisir.
Le jeune mangemort avait préparer la venue de son futur indict, mais cela ne suffisait pas à le mettre à l’aise. Ce Eirian, manquait clairement de politesse, quelque rappel des règles de bienséances de lui aurait pas fait de mal.
« Permets-moi, d’en douter, pour d’avoir combattu deux fois, tu mériterais quelque leçon de survie si tu veux mon avis. Tiens en voici une : ne jamais refuser un cadeau. » Tobias le taquiner, c’était tellement de drôle de jouer avec cette Eirian, il était si peureux et tomber dans le panneau à tous les coups. « Si je t’avais prévenu tu ne serais pas venu … » Encore une fois si ce Serdaigle avait un peu plus de courage, Tobias n’aurait pas eu à prendre des décisions aussi drastiques. « Tu sais si tu serais un peu plus docile, les choses pourraient être beaucoup plus agréable pour toi. »
Malgré son échec pour mettre le garçon à l’aise, Tobias lui exposa son plan. Le mangemort l’aidait pour retrouver sa mère et en échange, Eirian devrait lui rendre quelques petits services au moment voulut. C’était tout de même, une proposition très généreuse de la part de Tobias. Mais le Serdaigle, lui n’hésita pas à la refuser. Toujours aussi arrogant, aussi sûr de lui.
« Permets-moi d’en douter, si tu avais les moyens de la retrouver elle serait déjà à tes côtés. Mais soit, espérons pour toi qu’il ne sera pas trop tard pour elle quand tu te seras décidé à agir, en partie du principe bien sûr qu’elle est toujours vivante, ce qui n’est pas gagné d’avance. » Son ton était calme, Tobias donner l’impression de parler de beau temps et de la pluie. Il ne fallait pas qu’il paraisse trop impliqué, auquel cas, Eirian pourrait y voir une faiblesse, une réelle envie de la part de Tobias d’agir. Non, le mangemort devait lui montrer, qu’il ne faisait que lui rendre service. Ce n’était pas sa mère après tout. Tobias ne comprenait pas comment un garçon comme lui pouvait être aussi désinvolte face au danger si pressent qui tournait autour de sa mère. Tobias, lui se sera déjà jeté dans la mêlé, quitte à y laisser sa vie. Après tout c’était à cela que servait la famille.
Mais le garçon faisait ses propres choix, Tobias lui opta pour un changement de sujet, pour laisser l’occasion au jeune homme de réfléchir à ce qui venait de faire et ce que cela signifiait pour les chances de survies de sa mère. Après une blague des plus douteuse (chose que Tobias se promis de ne plus recommencer) la discussion dériva sur un sujet qui pourrait presque rendre la situation normale.
« Ta cause, n’est pas totalement perdu finalement tu vois ! » Tobias rigola toujours un peu moqueur. « Je te taquine Eirian, mais tu verras, si en jour tu apprend à la connaître, ma sœur est beaucoup plus agréable que je ne le suis, enfin sauf avec moi. » Pour la première fois, depuis qu’il avait rencontré Eirian, Tobias lui offrit un sourire parfaitement sincère. Amber était sa petite sœur, cette petit fille innocente qu’il ne cesserait de vouloir protéger du monde extérieur. Parce que à ses yeux elle était la bonté incarnée, celle qui se soucié de la vie des animaux, autant que de la sienne. C’était Amber et même si parfois elle avait tendance à se mettre en danger inutilement, Tobias ne voulait que son bonheur et ne voulait pas l’associer à certaines de ses actions.
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Dim 8 Nov - 12:01
Aie confiance
« mars 2020 »
Tu n’en peux plus de cette tension qui te traverse le corps et t’épuise en te maintenant sans cesse en alerte. Impossible de t’en débarrasser et le moindre incident la relance et la renforce. Tu aimerais juste qu’on… te fiche la paix, que plus personne ne te remarque ni ne s’intéresse à toi. Te fondre dans le décor jusqu’à ce qu’on t’oublie définitivement. Ça irait peut-être mieux. Ou ce serait peut-être plus simple de renoncer, de te laisser porter par les événements sans plus réfléchir, de faire ce qu’on te dit de faire, et tant pis pour le reste. Pourquoi continuer à te battre pour… tu ne sais même pas quoi ? Préserver ce qu’il te reste encore ? Quel intérêt ?
Non. Tu ne peux pas penser comme ça. Même si tu ne vois pas comment t’en sortir face au Mangemort sans te mettre dans une situation encore pire, tu ne peux pas le laisser te prendre encore plus, tout accepter de lui. Si tu abandonnes maintenant, tous tes efforts de ces dernières années n’auront servi à rien. Et il y a ta mère. Il n’y a que toi qui peux l’aider et, pour elle au moins, tu dois continuer. Tenir droit ; ne pas craquer. Et tu sais que si tu relâches un peu de cette tension qui te fait tenir, tu vas t’effondrer et ne plus arriver à te relever. Tu ne le feras qu’une fois que tu l’auras retrouvée et que tu seras sûr qu’elle va bien. Pas avant.
Même si c’est compliqué face à Towsen. Le fait d’être chez lui, sur son terrain, te hérisse les nerfs, tu es beaucoup trop conscient de ses gestes, incapable de le quitter des yeux, attentif au moindre changement autour de toi – mais il ne se passe rien, évidemment, c’est seulement une conversation autour d’un apéritif, et depuis le temps que vous êtes là, s’il avait prévu autre chose, il y serait déjà passé. Mais tu n’arrives pas à abaisser ta vigilance, à la ramener à un niveau plus supportable. Tu es beaucoup trop tendu pour avaler quoi que ce soit, et il ne le prend pas très bien.
Tu hausses les épaules devant son commentaire sur la survie. Tu pourrais argumenter sur la façon dont il s’y est pris, sur le fait que tu t’attendais plutôt à des moldus, mais ça n’aurait aucun sens. La vérité, nette et crue, c’est que tu n’aurais jamais dû te faire avoir, point. Surtout pas deux fois. Tu n’es en sécurité nulle part, même dans les locaux de l’Ordre. Poudlard te protège en bonne partie du monde extérieur, mais tu ne sous-estimes pas les élèves non plus.
Tu forces un sourire sur tes lèvres.

— C’est drôle, moi, on m’a appris à ne jamais rien accepter d’un inconnu ou quasi-inconnu.

Et si tu n’avais pas brisé cette règle-là il y a plus de deux ans, tu n’en serais pas là. C’est fou comme un principe ancré depuis la plus tendre enfance, élémentaire, peut voler en éclat pendant un moment de faiblesse.
Te montrer docile ? Et puis quoi encore ? Tu as décidé que tu ne renoncerais pas.

— Vous m’avez forcé à venir, vous me tenez, mais ne comptez pas sur moi pour vous faciliter la vie !

Bientôt, il faudra que tu t’excuses de l’avoir obligé à te faire boire du Veritaserum au lieu de lui déballer la vérité dès qu’il te l’a demandée ! Il essaie de te faire perdre tes repères, de renverser la situation à son avantage, de te faire croire qu’au fond rien de tout cela n’est grave. C’était juste un mauvais moment à passer et voilà tout ? Mais tu sais que ce n’est pas le cas.

La conversation prend un tour inattendu lorsqu’il évoque ta mère et propose de t’aider. Il appuie sur ta faiblesse évidemment. Tu ne te laisseras pas manipuler si facilement, et tu refuses sa proposition. Tu as d’autres moyens, il y a Robin, Aidan et Dimka. Mais Towsen appuie là où ça fait mal, soulignant que si tu en avais les moyens tu l’aurais déjà retrouvée, ravivant ta culpabilité sur le sujet. Son ton calme t’énerve, il parle de ta mère, comme si c’était un sujet banal, sans grand intérêt, juste une façon de jouer avec toi, de montrer qu’il agit en adulte raisonnable face à l’enfant capricieux que tu es. Sa dernière phrase te met hors de toi et tu es debout avant même de t’en rendre compte.

— Ne parlez pas de ma mère comme ça ! Elle est vivante, elle est forcément vivante !

Il n’est pas trop tard pour elle, tu ne peux pas l’envisager, ce n’est pas possible, ton père a besoin d’elle, il ne l’aurait pas tuée, et il y a Victor, ton frère, elle reste sa mère à lui aussi, il ne peut pas la haïr au point de la vouloir morte, tu n’y crois pas. Les pensées se bousculent et s’entassent, tu trembles.

— Vous croyez que je n’ai pas envie d’agir ? Que je ne rêve pas de la retrouver ? Que je ne fais rien ? Mais bien sûr, allez-y, transplanez derrière leurs barreaux qui nous privent de nos pouvoirs, occupez-vous de leurs armes à feu, de leurs seringues, de leurs couteaux sans magie ni rien ! Affrontez-les seul contre tous ! Allez-y, je vous regarde, vous me direz si c’est si facile ! Et mon père n’attend que ça, que je fasse ce genre de connerie, que je me rue là-bas, pour me mettre la main dessus. Elle… elle ne voulait pas que je fasse ça…

Sinon les années passées à te protéger n’auront servi à rien. Que tu meures en essayant de la sauver rendrait vain tout ce qu’elle a fait. C’est pour toi qu’elle est partie, pour que tu vives, même si la culpabilité te tord le ventre. Tu t’en veux d’avoir saboté sa vie, et à cause de cela, tu ne peux pas aller contre ses ordres, bien que tu en meures d’envie. Et elle te l’a demandé : « ne te mets pas en danger pour moi, c’est peut-être la chose la plus difficile que j’exige de toi, et tu dois t’y tenir. » Mais dès que tu sauras… dès que tu sauras où elle est, tu trouveras un moyen. Peut-être en en parlant à l’Ordre, tu peux trouver un prétexte plausible pour dire que le Blood Circle a découvert ses liens avec toi et l’a arrêtée, en vertu des nouvelles lois, sans que tu aies besoin de mentionner où se trouve le reste de ta famille… Ils ont déjà monté des expéditions de sauvetage… mais c’était pour des sorciers, pas pour des moldus sympathisants. Peu importe comment, tu trouveras un moyen de les convaincre. Ou, s’ils ne veulent pas, tu verras avec Robin.
Tu t’arrêtes brusquement, tremblant, les poings serrés, conscient de tout ce que tu es en train de lui jeter à la figure, de la peine et du chagrin qui remontent malgré tous tes efforts pour les occulter. Tu ne peux pas craquer. Pas ici, pas maintenant, pas devant lui. Tes ongles s’enfoncent dans tes paumes, tu inspires profondément.

— Je la trouverai et je la sauverai, mais elle ne voudrait pas que je le fasse en m’abaissant à tout. Surtout pas en trempant dans vos combines de Mangemort.

Lorsque tu parviens à te calmer, ses tentatives pour amener la discussion sur un terrain plus normal ne te dérident pas. Amber… c’est sûr qu’elle n’a pas grand-chose à voir avec son frère.

— Même sans la connaître, je n’en doute pas une seconde.


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Fais moi confiance, je surveillerais tes arrières. 21013008104866668 Fais moi confiance, je surveillerais tes arrières. M-daille-Eirian

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Mar 17 Nov - 22:54
Fais moi confiance, je surveillerais tes arrières.
Eirian ft. Tobias



Tobias pensait réellement pouvoir aider le jeune homme. Certes il demandait une contre partie en échange, mais cela ne voulait pas forcément dire que ce n’était pas bénéfique pour le jeune Eirian. Mais bon le jeune homme n’était pas très fin, Tobias avait eu l’occasion de s’en rendre compte dès leur première rencontre. Le mangemort avait beau faire tous ce qu’il pouvait pour le mettre à l’aise, mais ce Eirian n’avait rien, d’un grand courage, Tobias se demandait bien comment il pouvait s’en sortir en mission. Mais ayant fait plusieurs missions avec certain de ses confrères, Tobias pouvait avoir un aperçu de l’affaire, les membres de l’Ordre étaient plus là pour blablater sur leur foutu morale à deux balles, plutôt que de vraiment aider à quoique ce soit.
Mais bon, là n’était pas la question, Tobias avait vu jouer les gentils et voilà, comment Eirian le remerciait. Ce gamin était vraiment hautain. Tobias ne supportait pas que des personnes insignifiantes le prenne de haut. Ce garçon, il avait pris des risques pour lui, car il savait ce qu’il lui arriverait si Tobias en venait à informer ses supérieurs. Il avait non seulement vu en lui, une potentielle source d’information, mais il avait aussi crue avoir à faire à un garçon un peu semblable à lui au même âge. Mais la vérité c’est qu’il n’était rapproché que par leur expérience paternelle. Le mangemort commençait à se dire qu’il aurait mieux fait de le tuer l’autre fois.
« C’était bon quand tu avais cinq ans. Et puis je me doute que c’est ta chère mère qui ta appris ça. Sans vouloir te vexer niveau survie, elle n’est pas forcément la mieux placer. » Tobias ricana, cet idiot ne ce n’était pas rendu compte que ce qu’il avait appris n’était plus valable à partir du moment où sa mère c’était faite avoir.
« Echange pas les rôles, gamin, tu me dois bien plus que la vie. Je me mets en branle pour toi, si je ne te couvrais pas je peux te promettre que ton sort serait encore bien pire que la mort. » Tobias en avait plus qu’assez de ce manque de reconnaissance. Certes leur première rencontre avait été mouvementé, mais le mangemort ne se considérait pas en tort. C’était Eirian qui était criminel, mentant, cachant des informations cruciales, pour la guerre. Plus d’un mangemort aurait utilisé des moyens beaucoup plus drastiques sur le jeune homme. Mais Tobias avait eu la patiente de n’utiliser que du veritasérum. Aujourd’hui, face à ses paroles, le jeune homme avait envie de faire bien pire. Comment peut-on être aussi ingrat ? Tobias n’attendait pas de lui, une dette à vie, juste du respect et une reconnaissance de ce qu’il avait fait.
« Tu sais ce que je crois Eirian ? Je crois que tu es un lâche. Je suis mangemort, des entrepôts, du Bc, j’en ai déjà attaqué, je sais m’y faire. Et toi qu’est ce que tu fais Eirian concrètement, à part te cacher comme un rat dans les égouts. Tu as plus quatre ans, c’est à toi de protéger ta mère et pas l’inverse. » Tobias respira, il avait prévu d’être aimable, il voulait au fond de lui faire confiance à ce gamin. Mais plus le temps passé plus Tobias commençait à se dire qu’il c’était trompé sur son cas. Eirian n’avait aucune étoffe, aucune hargne. Alors que le mangemort avait toujours était animé d’une détermination proche de l’abnégation qui lui avait permit de s’élever. Qui avait permis à petit garçon battue, de devenir un grand mangemort qui rendait coup pour coup ce que lui avait fait subir son père. Tobias ne pouvait pas comprendre que l’on pouvait avoir si peu de combativité. En plus le jeune homme donnait les moyens à Eirian de s’élever, il lui proposait son aide, mais non ce garçon était un lâche jusqu’au bout. Finalement peut-être bien que son sang-moldu avait des effets sur son caractère, peut-être que la lâcheté et la fourberie de ses parents étaient bien trop grande pour que la magie puisse le guérir complétement.
Tobias essaya tout de même de détendre en peu l’atmosphère dans le but de mieux contre-attaquer plus tard.
« Et tu sais pourquoi ? Pourquoi, je suis le connard de service alors que à côté ma sœur et la petite fille innocente toute gentil ? Parce que j’ai pris mes responsabilités. J’ai choisi de jouer ce rôle pour ne pas le transmettre à ma sœur. C’est comme ça que les choses fonctionnent dans une famille. On se protège. J’avoue que j’ai du mal à accepter le fait que tu fasses le choix de laisser crever ta mère. Protéger les femmes de nos familles devrait être une priorité pour tous. » Tobias s’avachit sur son fauteuil, pour marquer une pause avant de reprendre son petit discours moralisateur, finalement il aurait peut-être sa place dans l’Ordre du Phoenix. « Mais ce n’est pas ton cas, tu auras été faible jusqu’au bout Eirian. Je t’ai peut -être surestimer, quoiqu’il en soit considéré mon offre comme expiré. La suite va être simple, soit tu me prouves que tu mérites que je prenne des risques pour toi, soit je te livre à mes supérieurs. » Tobias avala d’une traite son verre de whisky avant de se lever. Il posa son verre sur la table, avant de se retourner vers Eirian les bras grands ouverts « Alors, j’attends ?!. » Il était temps que le jeune garçon se rende compte que Tobias n’était pas à sa merci, que c’était lui qui avait les choses en main. Tobias lui avait laissé le choix, il lui avait proposé une solution en douceur, une relation presque amicale ou en tout cas cordiale. Mais Eirian avait décidé de ne pas redescendre de son piédestal, de continuer à le prendre de haut, maintenant il allait devoir assumer ses paroles et continuer de jouer les grands braves jusqu’au bout.
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Eirian Howl
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Jeu 19 Nov - 19:53
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« mars 2020 »
Le moins qu’on puisse dire, c’est que tu es dans de sales draps. Towsen a toutes les cartes en main, et tu n’as rien à lui opposer, rien qui pourrait te permettre de te sortir de là rapidement et sans trop de casse. Tu as toujours fait profil bas, décidé à ne jamais te faire remarquer, jamais attirer les questions, mais le système a ses limites et tu te retrouves isolé… tout en étant dans l’impossibilité d’avouer la vérité à d’autres, trop conscient que cela se retournerait contre toi. Mais, de fait, face à quelqu’un comme le mangemort, tu n’as aucune arme utilisable. Et l’endroit ne t’aide pas à réfléchir.
Quoi qu’il en soit, tu ne veux pas de ses propositions tordues. Tu ne sais pas ce qui se cache derrière ses promesses et il est bien capable de te faire miroiter des illusions juste pour pouvoir se servir plus facilement de toi ou par jeu. Tu te moques de ses discours sur la survie, ce n’est pas lui qui t’a aidé à t’en sortir jusqu’à maintenant, et il n’a sûrement aucune idée de ce que ça fait de devoir vivre en se cachant parce qu’il n’y a pas d’autre choix. Il peut se retrancher derrière son manoir, derrière la puissance et la fortune de sa famille, c’est un luxe que tu n’as pas.

— Ma mère était parfaitement bien placée pour m’apprendre tout ce qu’il y avait à savoir.

Ta voix est froide, mais tu sais que c’est inutile de débattre avec lui sur ce sujet, et tu n’en as aucune envie. C’est elle qui t’a tout appris, c’est elle qui a tué certains des membres du Blood Circle les quelques fois où ton père a retrouvé votre trace. Elle n’a jamais hésité à faire ce qu’il fallait pour vous protéger tous les deux, et elle t’a transmis ce qu’elle savait, mettant à profit ses années d’entraînement et d’expérience au sein du Blood Circle. Tu pourrais tuer si tu voulais – tu peux l’accepter en légitime défense, quand il n’y a pas d’autre choix, mais ce sera en dernier recours. Et tu espères ne pas avoir le faire avant un moment, même si c’est un vœu pieux vu la situation. Le plus tard possible, ce sera toujours ça de pris. Tu ne veux pas devenir comme ceux que tu fuis, mangemorts ou Blood Circle, aussi fanatiques les uns que les autres. Quoi qu’il en soit, l’entraînement qu’elle t’a prodigué se révèle bien utile dans les missions de l’Ordre : tu t’en sors très bien jusqu’à présent et les rapports sont plutôt flatteurs à ton sujet – tu as surtout de la chance de ne pas te retrouver dans une situation où tes faiblesses auraient pris le dessus. Tu espères que ça va continuer – tu n’as pas grand espoir de voir les choses évoluer de ton côté malgré tes efforts.

Lui devoir plus que la vie ? Il y tient vraiment, à sa reconnaissance. Un sort bien pire que la mort, ça, tu le sais, ton père te réserve le même, parce qu’après treize ans de frustration à te courir après, tu te doutes bien qu’il va prendre son temps et te faire regretter chaque heure passée à lui échapper. Le Blood Circle d’un côté, les mangemorts de l’autre… deux feux qui flambent et se rapprochent, et toi, coincé au milieu, dans une situation inextricable et sans issue. Et l’Ordre… tu préfères ne pas découvrir leur réaction en apprenant la vérité. Surtout qu’avec le conflit, des sorciers ont peut-être déjà entendu le nom de ton père ou, du moins, le connaissent de vue, vu son talent pour la traque et sa haine des sorciers. S’ils découvrent que tu es son fils… Tu es coincé entre les différents camps, incapable de trouver une place. Évidemment, tu aimerais arrêter de fuir et mentir en permanence, assumer ou au moins avoir des personnes à qui tu pourrais dire la vérité et qui ne te rejetteraient pas pour ça. Trouver quelqu’un, peut-être, qui t’aiderait à faire front, avec qui tu n’aurais plus à fuir et qui pourrait assurer tes arrières. Tu aimerais pouvoir te construire une vie stable, sans craindre de la voir exploser au bout de quelques mois parce que le Blood Circle aura retrouvé ta trace. Tu aimerais pouvoir exister pleinement. C’est tout ce dont tu rêves et qui est encore totalement inaccessible. La vérité te condamnera aux yeux des sorciers, tu n’as d’autre choix que de continuer à jouer la comédie aussi longtemps que tu pourras.

— Vous savez que je ne suis pas un danger pour vous, que je ne trahirai pas les sorciers pour le Blood Circle. Personne d’autre n’est au courant, vous n’avez pas besoin d’en parler à qui que ce soit.


Ça aussi, tu l’as avoué sous le Veritaserum. Il agit comme si, d’un coup, tous les mangemorts étaient à tes trousses. Mais rien ne les alarme pour le moment, tu les fréquentes le moins possible, et tu veilles à te faire oublier d’eux.
Ton éclat ne lui plaît pas, mais tu en as plus qu’assez de l’entendre parler de ta mère sur ce ton et de cette manière. Et il était seul, peut-être, quand il a attaqué ces entrepôts du Blood Circle ? Il parle en homme qui a ses amis, son réseau sur lequel il peut s’appuyer, qui n’a jamais été seul. Tu ne veux pas d’une alliance avec un mangemort, c’est le genre de remède qui finit par se révéler pire que le mal.

— Je ne suis pas un lâche. Et je ferai ce qu’il faut pour protéger ma mère, seulement ça ne passe pas par vous.


Bon sang, s’il y avait eu la moindre chance, la moindre ouverture, tu les aurais saisies ! Tu as rôdé longtemps dans les parages, imaginé des plans jusqu’aux plus fous et plus irréalistes, et tu t’es toujours heurté à la réalité des moyens du Blood Circle. Si te livrer avait pu la sauver, tu l’aurais fait, avec ou sans plan B. Les sous-sols de la demeure de ton père sont plus protégés qu’un bunker, et les entrepôts du BC… il te faudrait déjà avoir le bon. Ça, tu comptes sur Robin pour te l’apprendre – et Towsen n’a pas besoin de le savoir. Et une fois que tu sauras… il n’y a pas grand-chose qui pourra t’arrêter.
Mais tu as bien conscience que tu as changé, que tu n’es plus le même garçon qu’il y a quelques années. Il y a quelque chose qui s’est cassé, cette nuit-là, il y a plus de deux ans, et que tu n’as pas su, pas pu réparer. Une part de toi qui s’est brisée, et qui rend tout bien plus compliqué. Tu oscilles entre haut et bas, t’efforces de toujours revenir à la surface, mais tu gardes l’impression que tout s’acharne à te renvoyer au fond de l’eau. Et que tu arrives de moins en moins bien à reprendre ton souffle. Tu devrais t’en sortir mieux que cela, ne pas gaspiller ton énergie à lutter contre tes cauchemars ou à rester en alerte permanente.

La discussion dérive sur Amber, tandis que Towsen t’explique pourquoi il a choisi le rôle du connard de service – qu’il remplit à la perfection, ça, tu veux bien le reconnaître. Tu serres les poings, te forces à ne rien dire, tandis qu’il remet encore une fois en cause ton envie de sauver ta mère. Il marque une pause avant d’enchaîner.

— Je ne suis pas faible !

Mais le dire ne sert pas à grand-chose, tu en as bien conscience. Tu ne sais pas s’il a raison, si tu es faible à ce point – tu l’es dans une certaine mesure, tu es plutôt lucide sur toi-même, mais tu as encore de la ressource. Malgré tout, la culpabilité tenace te noue le ventre.
Et Towsen ne te laisse plus vraiment le choix à présent. Son verre de whisky avalé, il se lève, se tourne vers toi. Tu n’as aucune envie qu’il te colle au train – qu’est-ce que ça veut vraiment dire, prendre des risques pour toi dans cette situation ? Il a tout en main. S’il te livre, ce sera la torture et la mort, par lui ou par un de ses complices, ça ne changera pas grand-chose. Tu te crispes. Tu es coincé, coincé, coincé. Aucune échappatoire ne te vient. Le mieux que tu puisses faire, c’est de plier maintenant et espérer regagner un peu de latitude ensuite. Il s’impatiente. Tu finis par lâcher :

— D’accord. Qu’est-ce que je dois faire ?

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Lun 23 Nov - 22:00
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Eirian ft. Tobias



Ces derniers temps Tobias étaient à la recherche de lui-même. Il ne savait plus vraiment où donner de la tête. Et s’il se perdait en aventure dangereuse il cherchait aussi à réfléchir de lui-même, prendre des décisions qu’il n’aurait pas pris s’il serait encore sous la coupe de son père. Sauver Eirian lui avait parut être une bonne idée sur le coup, le jeune mangemort avait bine vu que le garçon n’avait rien de dangereux, il avait pensé pourvoir faire quelque chose de lui mais. Tobias commençait à désespérait. Ce n’était pas la première fois qu’il essayait d’être sympathique avec des personnes disons, peu ou même pas du tout intelligente. Mais à chaque fois ils préféraient attendre que Tobias s’énerve. C’était pourtant claire que quand il avait une idée en tête il était difficile de lui faire faire marche arrière à Tobias. Au fond l’idée était vraiment partie d’une bonne intention il avait vraiment essayé de sympathiser avec le jeune Eirian. S’il l’avait épargné c’était plus parce que Tobias avait tenté de le préserver qu’autre chose. Mais il n’en pouvait plus d’être pris pour le dindon de la farce. Eirian n’avait aucune reconnaissance et même pire que cela il jouait les victimes. Tobias recherchait de plus en plus en nouveau but, mais peut-être que rendre des services à des idiots comme Eirian n’était pas ce qu’il recherchait.
Mais Tobias n’avait pas l’intention de perdre son temps avec cet idiot. S’il voulait continuer à faire le moment, qu’il ne voulait rien avoir à faire avec le mangemort le prendre de haut et bien il allait voir à qui il avait à faire. Peut-être que le jeune homme c’était montré trop doux avec lui. C’était souvent comme ça avec les enfants ou même les chiens, quand au début de ne te montre pas assez ferme avec eux il essais de te bouffer, il faut alors reprendre les reines avant qu’il ne soit trop tard. Et puis si il y avait deux choses que Tobias n’appréciait pas, c’était la faiblesse et le manque de présence d’esprit et ce jour-là Eirian cumulé les deux, à ses yeux. Dans un premier temps, le jeune homme avait toujours perçu la morale de l’Ordre du Phoenix comme un aveux de faiblesse, à ses yeux ils avaient juste trop peur de porter le titre de mange noir ou de meurtrier, il préférait laisser les mangemorts faire ce qui avait à faire tout en continuant à les incriminer. Eirian était pour lui la pire représentation de leur faiblesse, un type tellement craintif et tellement fier qu’il était près à laisser sa mère pourrir que d’être potentiellement associé aux mangemorts. Tobias ne comprenait pas, il aurait été capable de trahir les siens si la vie de sa sœur était en jeux. Mais non, pour le simple fait d’avoir la conscience tranquille, pour ne pas avoir à faire des cauchemars la nuit il la sacrifiait. Et en plus de ça Eirian n’était pas malin, il n’était pas rusé. Fier comme un pan, il n’hésitait à envoyer balader le mangemort sachant pertinemment que à tout moment il pouvait le réduire à néant. C’était tout simplement la preuve qu’il ne réfléchissait pas assez, ou bien alors qu’il ne savait pas à qui il avait à faire. Tout ça pour dire, que Tobias avait décidé de passer à l’étape supérieure. Et même s’il n’était pas énervé au point de mettre une bonne raclée à ce petit con, il préféra faire quelque chose de bien pire : lui faire regretter de ne pas avoir fait les bons choix. Maintenant il en était fini de leur commodité, Tobias allait pouvoir le remettre à sa place. Quand Eirian obtempéra Le mangemort alla se rassoir avec un sourire provocateur.
« Déjà commence par manger. » C’était puérile certes, mais c’était une manière de marquer son autorité. Tobias avait tendance agir comme un chef de meute qui marquait son territoire et prouver sa valeur. Le mangemort avait longtemps étudié en détail la vie du jeune Eirian avant de le livrer à Lexi. Cela lui avait permettre d’obtenir des informations plus qu’intéressante. Par exemple le jeune garçon était dans la même filière que sa sœur, soit en protection magique.
« Il est vrai que tu peux m’offrir certaine chose Eirian. Et si tu ne veux pas finir à Askaban ou entre les mains de mes confrères tu va devoir, faire ce que j’attend de toi, les choses auraient pu être plus plaisante pour toi, mais bon tu as fait mon choix. Je sais que tu tends à devenir Aurore et que par ce fait tu fais pas mal de stage chez eux… » Tobias laissa le suspens durer, dans le simple objectif de voir monter l’angoisse dans les yeux de son interlocuteur, il ne lui manquerait pas de respect une nouvelle fois. « Tu pourrais te servir de ta place pour me rendre quelques petits services à moi et à mes frères. » Le mangemort ne pris même pas la peine de lui donner l’impression de poser une question. Après tout ce n’est pas comme ci j’avais le choix. « De plus, il se pourrait que je te pose quelque petite question sur ta famille d’assassin auquel tu devras me répondre. » Et voilà, maintenant que les choses étaient claires, il restait plus à espérer pour Eirian, qu’il ne lui manque pas de respect une nouvelle fois.

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Mer 25 Nov - 21:24
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Quand tu penses à ce qui t’a amené là, dans cet appartement, face à cet homme… Bien sûr, en rejoignant l’Ordre, tu t’attendais à ce que ta vie soit bouleversée, d’une façon peut-être plus positive que ces dernières années, même s’il est difficile de trouver du bon dans la guerre. D’un côté, tu étais plutôt content et soulagé de t’engager, de soutenir une cause qui te tient à cœur et à laquelle tu crois vraiment. Pour toi, la paix entre les moldus et les sorciers est toujours possible, de même qu’une cohabitation sans heurt, dans la compréhension et l’acceptation. Une fois que le problème des Mangemorts et du Blood Circle aura été réglé. Ce sont eux, au fond, le vrai problème, eux et leur haine absurde de la différence. Tu ne comprends toujours pas comment l’Ordre a pu s’associer aux premiers et à leur idéologie nauséabonde. Ils sont aussi fanatiques les uns que les autres, portés par le même genre d’idéologie, deux facettes de la même pièce, à ne pas supporter les gens – et surtout les enfants – différents d’eux. La réaction de ton père parlait d’elle-même, d’autres auraient réagi de la même façon, et tu penses aussi à Garnet, torturée par les mangemorts à cause de son statut de Cracmol. Des fous, tous autant qu’ils sont. Ce n’est pas avec eux que vous pourrez gagner la guerre, leurs idées ne peuvent amener la paix. Comment Harry Potter qui les a combattus peut-il les tolérer ? Certes, la guerre peut exiger des compromis, mais à ce point ? Tu doutes que l’Ordre sorte grandi de cette alliance.
C’est aussi une pointe de culpabilité qui t’a amené à rejoindre l’Ordre. Bien sûr, tu n’as rien à voir avec les méfaits de ton père et de Victor, mais cela te met mal à l’aise malgré tout. Et si tu te donnes autant dans les missions, c’est en partie pour compenser ce qu’ils font, te détacher de leurs actes et t’en éloigner autant que possible. C’est absurde, ça ne change rien à ce qu’ils font.
Avec les missions, tu as aussi découvert que le danger et l’adrénaline t’aidaient paradoxalement à te calmer, à te concentrer pour enfin laisser de côté ton hypervigilance et ton angoisse permanentes. Le risque te rend plus lucide, apaise les tourbillons noirs dans ta tête et chasse les images trop envahissantes. Tu as l’impression de redevenir toi-même pour quelques minutes et tu cours après cette sensation trop brève, trop éphémère.
Cependant, face à Towsen, tu as plus l’impression d’être un lapin piégé dans les phares d’une voiture. Tu n’as aucune échappatoire, et il te tient de la pire des façons. Tu ne peux que sauver ce qui peut encore l’être, ne pas céder ce qu’il te reste – mais c’est bien peu. Hors de question d’accepter son aide pour ta mère, même si intérieurement tu croises les doigts pour ne pas commettre une erreur monumentale. Mais s’il la sauve, ensuite, vous n’aurez aucun moyen d’échapper à son emprise, il pourra te forcer à faire tout ce qu’il veut en invoquant la dette que tu as à son égard. Tu ne veux pas entraîner ta mère là-dedans, tu sais trop de quoi les mangemorts sont capables envers les moldus. Ton cousin et l’Ordre pour sauver ta mère, et tu n’en démordras pas. En espérant de toutes tes forces que tu y arriveras.

Tu n’as d’autre choix que de plier face à lui et tu t’y résignes. L’affronter encore ne fera qu’empirer les choses. Il se rassoit avec un air provocateur, te demande de manger. Tu croises les bras en secouant la tête.

— Non merci.


Rien ne passera, tu te rendras seulement malade, et c’est bien la dernière chose dont tu as besoin dans cette journée pourrie. Il n’a qu’à manger, lui, tu t’en fiches. Tu attends surtout la suite. Qu’est-ce qu’il va te demander ? Qu’est-ce qu’il peut exiger ? Il y vient très vite. Tu serres les dents quand il parle d’Azkaban ou de ses amis mangemorts, tu es bien conscient de ce qui t’attend. L’un ou l’autre, tu ne sais pas ce qui est le pire.
Il mentionne tes études, les Aurors. En vrai, tu n’es pas encore vraiment décidé, tu as surtout choisi la Protection magique par nécessité de survivre, c’était la seule filière qui t’apportait ce que tu voulais, de quoi apprendre à te défendre et continuer à pratiquer les sortilèges que tu aimes tant. Tu commences à t’intéresser au métier d’Auror depuis que tu as vu Sean O’Malley en action, mais c’est plus une rêverie. Qu’est-ce qu’un fugitif pourrait faire dans les forces de l’ordre ? Ce serait comme les narguer, ça te demanderait encore plus d’énergie pour maintenir tes secrets – mais ce serait peut-être aussi l’occasion d’enterrer « Nathan » pour de bon si tu t’y prends bien, de te rendre insoupçonnable. De toute façon, tu as besoin de te raccrocher à quelque chose, de continuer à espérer.
Towsen laisse sa phrase en suspens, tu ne le quittes pas des yeux, tendu, crispé. Qu’est-ce que tu vas devoir faire ? Il termine bientôt. Trahir les Aurors avant même d’y être entré. Très bien, parfait, il ne te manquait plus que ça. Ajouter la tromperie au mensonge dans le seul métier qui pourrait t’intéresser. Si tu avais besoin d’un rappel que rêver, ce n’est pas pour toi non plus… Son ton ne te laisse pas le choix.

— Je n’ai pas encore fait de stage chez eux, mais j’ai fait une demande pour avril… pour un premier stage. Normalement, ils devraient me prendre. Et j’avais l’intention d’en faire d’autres après… Ce sera quoi comme « petits » services ?


Peut-être trafiquer des dossiers si les Aurors s’intéressent à certains mangemorts ? Te renseigner sur leurs affaires en cours… Bon sang. Et évidemment, ne faire qu’un stage et ne plus en demander par la suite ne sera sans doute pas une option.
Il veut aussi des informations sur ta famille. Cela dépend de ce qu’il demandera. Naturellement, tu protègeras Robin, mais, au-delà de lui, tu te refuses à livrer les tiens aux mangemorts – c’est puéril, peut-être, mais tu ne souhaites pas leur mort, et surtout pas entre les mains des hommes de l’Augurey.

— Aussi assassins que vous et les vôtres. Mais je vous répondrai autant que possible.



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Fais moi confiance, je surveillerais tes arrières. 21013008104866668 Fais moi confiance, je surveillerais tes arrières. M-daille-Eirian

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Dim 29 Nov - 11:59
Fais moi confiance, je surveillerais tes arrières.
Eirian ft. Tobias


Tobias avait dans un premier temps regretté d’avoir aider le jeune homme. Il c’était sentit stupide d’avoir put croire que le jeune Eirian avait du potentiel alors qu’en vérité il était comme tous ses membres de l’Ordre du Phoenix : lâche et moralisateur. Le jeune homme aurait mérité un minimum de reconnaissance, ce n’est pas comme-ci il avait réellement fait quelque chose de mal. Depuis le début avec le jeune Eirian, Tobias avait essayé d’y aller tout en douceur, le jeune Serdaigle, n’avait subit aucun impardonnable ni sortilège qui aurait put le mettre à mal. Non il avait juste dû le forcer un minimum à boire la potion de vérité, encore une fois, parce que Nathan avait refusé de coopérer. C’était lui le traitre dans l’histoire, pas Tobias qui ont peut le dire restait fidèle à lui-même.
Ce jour-là, le mangemort avait voulut offrir la chance au jeune Eirian de devenir son allié. Ce n’était pas quelque chose que l’on voyait tous les jours : un mangemort qui proposait son aide à un sang de bourbe. Mais le gamin avait une fois encore essayé de jouer le grande âme, insultant Tobias et refusant son aide. Le mangemort aurait put s’en offusquer et s’énerver comme il savait si bien le faire. Mais il choisit une technique disons plus discrète. Eirian voulait jouer au plus malin, le mangemort lui rappela donc qu’il avait déjà gagner. Si ce garçon était stupide et incapable de faire la différence entre une peine perdu et un combat qui mérité d’être mené, Tobias allait lui apprendre. Le mangemort, fit donc machine arrière, sous le refus du Serdaigle il retira son offre pour obtenir ce qu’il voulait par la force. Tobias ne pouvait pas se permettre de cacher une information pareille à ses supérieurs sans que cela en vaille le coup. Ainsi si on venait à apprendre que le jeune homme avait gardé une information aussi cruciale que l’affaire de Nathan, pour lui, il pourrait dire qu’il avait besoin de discrétion pour amener le garçon à œuvrer pour la cause. Avec les informations que lui procurerait Eirian et les services qui lui rendrait, Tobias pourra se vanter d’avoir utilisé le jeune homme comme son indict personnel.
Au moins le Serdaigle pourra se retrouva utile pour une fois, lui qui n’avait était rien d’autre qu’un boulet pour sa mère tout au long de sa vie. Aujourd’hui il allait enfin pouvoir servir une cause bien plus grande. Et ce n’était pas comme-ci il avait réellement le choix. Tobias hésita de forcer le jeune garçon à manger juste pour le plaisir d’assouvir son pouvoir un coup d’impérium et l’affaire était réglé. Mais il finit par se dire que ça aurait été immature, après tout il n’était plus le gosse qui avait besoin de prouver quelque chose, il se devait de rester professionnel. Le jeune homme ne releva finalement pas son refus et continua sur sa lancé. Tobias leva les yeux au ciel à la question de son futur indict, il essayait de négocier comme-ci il avait le choix.
« Ce que je te demanderais Eirian. Je ne peux pas te dire à l’avance, ce sera en fonction des besoins de la Cause. Mais disons effacer des noms d’un dossier, nous renseigner sur tel ou tel enquête ce genre de chose. »
Tobias ne pouvait pas être plus précis et il n’en avait pas envie. Eirian méritait de vivre un peu dans le stresse de la nouvelle demande du mangemort. Il n’avait cas être un peu plus intelligent et ne pas l’envoyer balader comme il l’avait fait plus tôt. Leur relation aurait pu être cordiale voir amicale, Tobias lui avait rendu service, Eirian lui rendait l’appareil, comme toute personne ayant un minimum d’honneur. Mais ce le mangemort avait appris sur son indict, c’est qu’il n’avait aucun honneur. Ce garçon était près à laisser sa mère crever, trahir ses proches, mentir sur son identité dans le simple but de protéger sa peau. Tobias allait avoir beaucoup de mal à respecter un être de la sorte. D’autant plus que maintenant, Eirian n’agissait plus que sous la contrainte et que tout forme de politesse de sa part ne serrait dut qu’à la peur que Tobias change d’avis sur leur accord. Enfin ça aurait été le cas, si le garçon avait un minimum d’intelligence, mais bien sûr il n’en avait aucune. Eirian préférait jouer les fortes têtes dans un but que Tobias n’arrivait pas à comprendre. Croyait-il qu’avec ses toi-même ou c’est celui qui le dis celui qui l’est, il allait réussir à ce que le mangemort est une prise de conscience. Qu’il finisse par comprendre que c’était lui le grand méchant de l’histoire et qu’il libéré Eirian après c’être excuser ? Nan, ce garçon avait vraiment un problème, ce n’était pas possible autrement.
« Oui oui Eirian tout le monde il est méchant tout le monde il est pas beau, sauf toi. Mais bon soit tu feras ce que je te dis et c’est ce qui compte. »
Le message était clair Tobias avait arrêté les négociations, si Eirian avait voulut donner son avis, il aurait dû y penser plus tôt et être plus diplomate, maintenant il se retrouvait à la merci de Tobias, qui n’avait plus aucune pitié.
« Bon je crois que on d’accord ? » Après tout Tobias n’avait pas non plus envie de s’éterniser avec un idiot aussi peu respectueux de sa personne. Quand il pense qui lui avait préparé l’apéro… Oui, Tobias était vexé et il n’avait pas l’intention de le pardonner de sitôt. Pour une fois qu’il avait essayé d’être sympathique, il c’était fait envoyer paitre. Comment était-il supposé convaincre le reste des mangemorts que les sangs de bourbe étaient des sorciers comme les autres, quand ils avaient dans leur rang des cas comme Eirian. L’image même de ce que craignait les sorciers au sang-pur : un idiot arrogant en lien avec le Blood Circle qui était près à mettre ce qu’il lui était chère en péril pour son propre bien être. Nan, même à Tobias son entrevue, remettait en cause ses fondements sur la pureté du sang. Peut-être qu’il avait tort après tout ? Peut-être que les sangs de bourbe était aussi perfide et stupide que ce que l’on lui avait appris ?

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Eirian Howl
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Serdaigle OP
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Lumos
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Mer 2 Déc - 8:59
Aie confiance
« mars 2020 »
Presque dix ans passés dans le monde sorcier à mentir et dissimuler ton identité pour te faire avoir aussi bêtement, simplement parce qu’un mangemort est tombé sur ta photo… parce qu’un membre du Blood Circle a été assez stupide pour y mettre ton vrai nom. La malchance te poursuit. Quelles étaient les probabilités pour que ça arrive ? C’est frustrant, rageant, mais tu ne peux rien y faire. Le pire c’est cette impression d’être piégé sans échappatoire possible. Cette fois, tu ne peux pas t’enfuir, impossible de partir et de tout recommencer ailleurs. Ou alors, ça signifie renoncer à tout ce qu’il te reste encore, dire adieu à Poudlard et à tes amis, et surtout, surtout renoncer à retrouver ta mère, et ça, c’est hors de question. Ça n’aurait pas de sens. Tu ne l’abandonneras jamais – et ton père savait sans doute ce qu’il faisait en la retrouvant, même s’il aurait sans doute préféré vous avoir tous les deux en même temps.
Hors de question aussi de t’allier à ce mangemort. Tu refuses de tomber encore plus sous son emprise, d’entrer dans cet engrenage infernal, alors tu essaies de limiter les dégâts autant que possible, mais tu n’as pratiquement pas de marge de manœuvre et surtout rien à négocier ou à marchander en échange de son silence, c’est lui qui a toutes les cartes et il peut choisir de les abattre quand il le souhaite. Tu es complètement à sa merci. Azkaban d’un côté, les mangemorts de l’autre, la mort des deux côtés, plus ou moins rapide, plus ou moins douloureuse, c’est tout sauf un choix. Sans oublier le Blood Dircle. Et l’Ordre… c’est passer d’un piège à un autre. Leur avouer qui tu es en espérant qu’ils te protègent de Towsen et se fient à ta bonne foi, c’est illusoire. Tu n’as d’autre solution que de céder au chantage, mais tu ne comptes pas lui faciliter la vie, loin de là, ni le laisser utiliser tout ce qu’il a appris sur toi et ta famille. Même si tu as perdu, tu n’as pas à tout lui céder.

Une fois de plus, tu refuses ce qu’il t’offre à manger. Tant pis si ça le vexe. Ce n’est pas juste pour lui tenir tête, rien que l’idée d’avaler quoi que ce soit te donne la nausée. Un instant, tu crains qu’il ne t’oblige à manger quand même, par la force, et tu te tiens prêt à réagir, les doigts toujours serrés sur ta baguette, mais il laisse couler sans insister, heureusement. Hors de question qu’il t’arrache aussi cette part de ton histoire, celle dont tu n’as jamais parlé à qui que ce soit et que tu essaies désespérément d’enterrer au fond de toi.
En revanche, tu ne peux pas refuser le reste de ses demandes. Espionner chez les Aurors… Le métier commençait à t’intéresser, à la fois parce qu’il faut bien que tu trouves un cap à ta vie, même s’il est en bonne partie illusoire, et parce que les compétences polyvalentes des Aurors, le mélange de magie et de force physique te parlent bien. C’est exactement tout ce que tu aimes. Chasser les mages noirs correspond aussi à tes idées, c’est quelque chose où tu pourrais vraiment t’investir… mais tu te retrouves justement en train de céder au chantage de l’un d’eux, c’est encore une de ces blagues que le destin s’amuse à te jouer. Auror en carton-pâte, tu n’arrives même pas à lui tenir tête. Plus que la guerre, ce sont tes secrets qui finiront par avoir ta peau. Parfois, tu rêves de tout balancer, d’abandonner les faux-semblants et les mensonges, mais tu sais trop ce qui t’attend. Tu perdrais tout pour… un gain auquel tu ne crois pas. L’Ordre t’enverrait à Azkaban, simplement par mesure de sûreté, parce que menteur un jour, menteur toujours. La vérité ne rachètera pas dix ans de tromperie et de dissimulation, et tu n’es pas prêt à voir ta vie s’écrouler de cette façon – à la détruire toi-même.

Towsen ne peut bien sûr pas te dire à l’avance de quels services il s’agira, mais ce qu’il suggère rejoint ce que tu pensais. Trafiquer des dossiers au nez et à la barbe des Aurors… eh bien, d’une certaine manière, ça attestera de tes capacités, n’est-ce pas ? « La Cause »… cette façon de désigner les actions des mangemorts t’écœure, comme s’il y avait quoi que ce soit de grand et de beau derrière cette idéologie d’assassins. Te retrouver à les aider alors qu’ils sont tout ce que tu détestes, qu’ils travaillent à éliminer les nés-moldus comme toi… mais tu n’as pas le choix. Au moins, tu retiendras tout ce qu’il te demandera, dans l’espoir, un jour, d’avoir assez d’arguments contre lui.

— D’accord, je vois. Je le ferai.

Acceptation qui va de soi, tu ne peux pas dire autre chose. Tu espères que ce ne sera « que » ça et rien de plus important pour leur cause maudite. Tes efforts pour te rassurer ne fonctionnent pas vraiment, tu avances de plus en plus sur des sables mouvants et ce n’est plus qu’une question de temps avant qu’ils ne t’engloutissent. Mais tu tiendras, aussi longtemps que tu pourras. C’est ce que tu as fait jusqu’à présent, et tu as réussi à survivre.

Il prend visiblement mal ta remarque sur le fait qu’il est aussi assassin que ta famille. Tu ne prends pas la peine de répondre à sa moquerie, ce n’est pas comme s’il allait brusquement prendre conscience de ses méfaits et s’en repentir. La dureté de son ton ne t’y encourage pas de toute façon, tu es sur un fil fragile, il n’en faudrait pas beaucoup plus pour qu’il devienne violent et tu vas éviter. Tu n’as toujours rien à négocier de toute façon, tu ne peux que plier, en espérant te sortir de ce cauchemar au plus vite.

— Oui, on est d’accord. Je ferai ce que vous voudrez.

Tu n’as qu’une envie, quitter cet endroit au plus vite, retrouver Londres et Poudlard, un peu de sécurité – une illusion de sécurité, tu ne pourras pas vraiment lui échapper. La tension de la discussion te raidit tout le corps, tes muscles vont être douloureux quand tu vas les relâcher. Encore quelques instants à tenir et après, tu pourras laisser ce cauchemar derrière toi.

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