Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes, alors pensez à les privilégier pour vos personnages
Lumos Je rp en : 0066ff / Anglais - #00ffff / Français Mon allégeance : La paix
Jeu 16 Juil - 1:05
Je connais le doute, les pleurs, la peur
« 15 Janvier 2020»
Raphaël était vraiment à cran à cause de sa dispute encore fraîche avec Samuel. Il était vrai que le Geek n’aurait pas dû l’écarter d’office de ses plans pour son anniversaire… Mais ce n’était pas une raison pour qu’il réagisse ainsi. Et puis, le français n’était pas non plus obligé de l’intégrer dans tous ses projets, d’autant plus que Sam n’était pas des plus expressif dans ses désirs de… de tout en fait ! Avant de lui reprocher de sortir le soir de son anniversaire, c’était quand la dernière fois qu’il avait entendu le son de sa voix ? À part pour dire des banalités, ils n’avaient pas parlé depuis… Des mois. Exception faite pour la soirée pourrie du nouvel an où ils ont du s’organiser un peu pour y aller ensemble et où l’anglais n’avait une fois de plus pas été des plus expressif…
Il s’apprêtait à passer le pire anniversaire de sa vie. Pas qu’il allait être en mauvaise compagnie, loin de là, mais après ce qui avait été dit et les messages explicites que Raph avaient postés sur Facebook à l’encontre de son ami, il savait que leur amitié était finie… Raphaël reçu une notification d’un message sur son mur. Une vidéo YouTube postée par Samuel. Mais quel connard ! Raphaël s’empressa d’effacer les traces du message de l’anglais avant que quiconque ne puisse le voir. Il n’arrivait pas à croire que Samuel Bensen, son ami de toujours lui fasse un coup pareil, d’afficher ce genre de dossier d’un délire qu’ils avaient eu il y a plusieurs années… Décidément, c’était officiel : tout était bel et bien fini entre eux deux. Il supprima le contact une bonne fois pour toutes.
Raphaël était dans le bus pour se rejoindre Nymphéa chez elle, afin qu’ils aillent là où elle avait secrètement prévu de l’emmener. Il se demandait pourquoi son ami lui avait fait un sale coup comme ça. Était-ce pour l’humilier publiquement en ressortant ce genre de dossier ? Ou alors c’était pour rappeler à Raph les bons souvenirs qu’ils avaient ensemble, pour le faire culpabiliser ? Machinalement, le geek se mit à chantonner la musique des Spice girls. Si tu veux être mon amoureux, tu dois bien t’entendre avec mes amis, fais durer ça pour toujours, l’amitié est éternelle. Accoudé à la fenêtre du bus, Raph eu un rictus sur le sens de ces dernières paroles. Éternellement… Est-ce que c’était là une autre raison pour laquelle Samuel aurait pu poster ça ? Pour lui dire indirectement qu’il tenait à leur amitié, et que “sa chinoise” foutait tout en l’air ? Si c’était le cas, c’était un bel hypocrite… Ça ne le dérangeait pas à l'époque de mettre leur amitié un peu de côté pour traîner avec Artémis. Les sorties à trois où Raphaël était clairement de trop.
Une boule de rage comprimait sa poitrine. Le jeune homme serrait les poings, mais il se calma en repensant à son téléphone qu’il tenait dans la main. Ce moment gênant où l’on est en colère, mais suffisamment lucide pour se contenir afin de ne pas casser quelque chose de cher. Cette réflexion frustra d’avantage Raphaël, il était confronté à l’image qu’il avait de lui même, du ridicule de la manifestation de sa colère, mais aussi de sa non-manifestation. Il soupira en regardant les rues défiler à travers la vitre. Il eut un nouveau rictus en se disant que son téléphone était assez précieux pour le préserver de sa colère, mais pas son amitié avec Samuel qu’il venait de briser. Comme quoi… Comme quoi quoi ? Il n’en savait rien, il n’avait pas d’autres arguments à s'exposer à lui-même…
Il commençait à se complaire dans ce mal-être intérieur. Comme s’il était la personne la plus incomprise au monde, comme si toutes les calamités s’abattaient sur lui, comme si le Destin avait décidé que sa journée était pourrie et que quoi qu’il allait arriver, ça allait forcément mal se passer. Il n’arrivait même pas à être heureux de retrouver Nymphéa. Enfin si, mais non, mais si quand même… C’était compliqué. Sa colère envers Samuel prenait le dessus sur l’envie de voir son amie. Envie… Il n’avait envie de rien… Il se sentait trop amer pour éprouver le moindre plaisir. Est-ce qu’il devait annuler sa sortie avec Nymphéa ? Pour faire quoi, rentrer et voir l’autre connard ? Sans façon… Il fallait qu’il se calme. Il n’avait pas revue sa belle sorcière depuis son anniversaire à elle. Il ne laisserait pas Samuel gâcher son plaisir de la voir ; il avait déjà gâché tant de chose…
Le moldu se focalisa sur ses retrouvailles avec Nymphéa. Oui, malgré ce qu’il venait de vivre il était content de la voir, il avait envie de la voir. La colère ne l’avait pas dépossédé de toutes autres émotions. Est-ce qu’il allait lui avouer ses sentiments, et lui offrir le deuxième cadeau qu’il avait prévu pour elle, en décembre ? Ou est-ce qu’il attendait un autre moment ? Au pire… S’il se prenait un râteau, il passait déjà une journée de merde alors… Il n’avait plus rien à perdre. Il prit sa correspondance de bus pour aller jusqu'au quartier où la famille de Nymphéa habitait. Plus il se rapprochait de sa destination, et plus sa colère envers son coloc s’atténuait. Il avait autre chose à penser. L’heure était à l’amusement, aux retrouvailles et… Qui sait ? À l’amour peut-être.
Une fois sorti du bus, ses jambes le guidèrent jusqu’à l’habitation de son amie. Elle avait dit qu’elle s’occupait de tout, qu’avait-elle prévue ? Où allait-elle l’emmener ? Allaient-ils transplaner loin de la ville pour voler ensemble sur son balai jusqu’à la nuit noire, puis se blottir l’un contre l’autre pour se réchauffer du froid de janvier ? Ou alors, peut-être allaient-ils aller à un Match de Quidditch, et ils allaient devoir s’embrasser sur la Kiss Cam, comme dans les vidéos sur internet… Plus il avançait, et plus il fit de scénario. Désormais il n’avait plus qu’une envie… Serrer fort Nymphéa contre lui, enfin heureux de la retrouver.
Il arriva finalement à la porte de la maison de son amie. Il sonna.
Game of Blood Ϟ Tous droits réservés
Spoiler:
Nymphéa E. Chang
INRP
Métier : Diplômée de l'université Poudlard et assistante d'un journaliste au journal Le Chicaneur (pas de quoi remplir le porte-monnaie rapidement quoi)
Messages : 2342
Gallions : 1903
Date d'inscription : 03/05/2019
IRL
Lumos Je rp en : goldenrod Mon allégeance : Ordre du Phénix
Jeu 23 Juil - 2:02
Je connais le doute, les pleurs, la peur
- Mais … Je vais être en retard !
Hurlais-je tout en courant de part et d’autre dans ma chambre à qui voulait l’entendre en bas. C’étaient probablement mes parents qui haussaient des yeux au ciel complètement désespérés de m’avoir comme fille. Le dernier cours s’était prolongé un peu trop longtemps. J’étais tellement énervée et excitée de revoir mon ami que je ne me rendais pas compte taper du pied sans arrêt et … Et j’agaçais le professeur … Et je me retrouvais avec une retenue pour le lendemain soir !!! Merlin soit loué, j’ai au moins réussi à déplacer la retenue en mentant avoir une pratique de Quidditch. Non mais, le professeur voulait me la faire passer le soir même ! Et Raphaël dans tout cela ? Je ne pouvais pas y aller demain, car son anniversaire était aujourd’hui !
Sitôt arrivé, j’avais donc jeté mes effets scolaires sur mon lit pour me changer, me coiffer et me maquiller. Mon cœur cognait dur dans la poitrine, me donnant chaud. Pourtant, mes gestes restaient fébriles et je gloussais à plusieurs reprises si heureuse de le revoir. J’espère qu’il va aimer. Mais s’il n’aime pas songeais-je inquiète tout en mettant des boucles d’oreilles roses ? Après tout, il n’avait pas l’air enchanté par texto. Il n’aimait probablement pas le karaoké. Ais-je été trop loin ? Allait-il me le reprocher ? Après tout, c’était son anniversaire. J’aurais peut-être dû changer mes plans continuais-je dans mes pensées et me mordillant la lèvre inférieure. Catégorique, je secouais cependant la tête tâchant d’éliminer mes peurs tout en me maquillant. Lundi, j’avais refait apparaître mes mèches rouges pour lui parce qu’il aimait cela selon son courriel. Bah quoi, je voulais lui faire plaisir pour son anniversaire. Ne vous l’avais-je déjà pas dit ? Quelques scintillements de la même couleur prenaient aussi place dans mes cheveux : je voulais faire spécial, car c’était une journée très spéciale après tout. Sautillant sur place, j’admirais mon maquillage et satisfaite, j’allais m’habiller.
C’était une robe rouge avec des bas montant au-dessus des genoux. Un foulard blanc seinait mon cou et je chaussais de longues bottes noires à légers talons. Je n'oubliais pas, non plus, le bracelet que Raphi me donna à mon anniversaire. Le petit bracelet en argent trônait donc fièrement à mon poignet droit. Des papillons voltigeaient dans mon estomac. Même si j’avais pu manger, je ne l’aurais pas fait trop excitée pour cela. J’avais pratiqué « What a feeling » de Irene Cara aussi souvent que possible à Poudlard : dans le parc, dans les dortoirs, dans la salle-de-bain ... Seule Maëlle ne me prenait pas pour une folle, car on en avait parlé. Je ne l’avais pas dit aux autres. Je me sentais si stupide !!!
Et si … Et s’il n’y comprenait rien ? Pire ! S’il m’avouait ne pas m’aimer, d’aimer Artémis à la place ? S’il ne voulait plus être mon ami après ? C’était stupide, mais …
Je pris une grande inspiration et me forçais à ne pas jeter une larme, celles-ci stupidement si proches bloquant ma gorge. Je vais le faire me forçais-je à être courageuse malgré la peur d’être rejetée comme toujours après un, deux jours ou un, deux ou trois mois. La sonnette de la porte d’entrée sonna si soudainement que j’en fus effrayé. Aussitôt, j’attrapa mon petit sac à dos en cuir noir et je déboulais l’escalier quatre à quatre. Là, je rencontrais mon père toujours aussi souriant.
- Je crois que c’est ton prince charmant, ma princesse me fit-il un clin d’œil.
- Eh ! Mais non ! Je … Arrête papa, s’il te plaît !
Pour tout réponse, il rigola bêtement m’arrachant par le fait même un soupir de frustration. J’ouvris la porte spontanément, mais ce ne fut pas le froid qui m’accueillit en premier, mais bien une chaleur torride. Je ne pus pas m’empêcher de poindre un grand sourire à voir mon ami sur le pas de ma porte. Je m’élançais aussitôt sur lui entourant son cou de mes bras.
- Tu es venu ! Joyeux anniversaire Raphaël Millet !
Explosais-je ma joie tout comme mon excitation qui ne me quittait plus depuis ces trois derniers jours. J’avais aussi révisé ces mots. Je voulais dire son nom au complet parce que … Bien, parce que c’était son nom au complet quoi et c’était normal lors de la célébration de son anniversaire. – Ne cherchez pas à comprendre les gens, ahrem. – Toutes ces émotions éclataient ici et maintenant.
Certes, une autre émotion et bien moins amusante s’emparait subitement de moi lorsque je desserrais mon étreinte et l’invitait à entrer à l’intérieur. Je perdis alors mon sourire me demandant pourquoi il ne semblait pas vraiment joyeux.
- Ça va ? Tu n’as pas l’air heureux. J’espère que tu n’es pas malade. Ma mère connait des potions pour t’aider si c’est le cas. Tu ne vas pas rater la soirée de ton anniversaire pour un rhume quand même !
Je ne pouvais pas m’empêcher de parler vite et laisser aller mes inquiétudes. En même temps, j’allais chercher un petit paquet très mince emballé dans du papier cadeau bleu aux étoiles jaunes et orné d’un ruban rose. C’était deux billets pour le spectacle de Imagine Dragon qui aurait lieu en juillet prochain : bah quoi, il fallait se prendre tôt pour avoir de bonnes places assises. Il pourra inviter qui il veut : son meilleur ami ou … Sa copine.
(c) AMIANTE
Never Surrender
We’re a phoenix rising from the ashes fighting. Our courage climbing. We’ll never, never surrender. This is our battle. Won’t stay in the shadows now. Living for tomorrow. We’ll never, never surrender - Liv Ash, Never Surrender
(c) 0tsana
Spoiler:
Raphaël Millet
INRP
Métier : Livreur dans un fast food
Messages : 9706
Gallions : 951
Date d'inscription : 26/07/2019
IRL
Lumos Je rp en : 0066ff / Anglais - #00ffff / Français Mon allégeance : La paix
Ven 24 Juil - 2:55
JE CONNAIS LE DOUTE, LES PLEURS, LA PEUR
« Cette fois, il osera»
Raphaël pouvait entendre de l’extérieur le vacarme qui régnait à l’intérieur. La panique créée par le simple bruit d’une sonnette. Il entendait que la famille Chang parlait, mais il ne pouvait pas comprendre ce qu’ils se disaient à cause du bruit ténu. Par contre, il entendait distinctement les pas dans les escaliers que l’on descendait à la va-vite. Le jeune homme appréhendait ce que son amie avait prévu pour eux pour la soirée. Quoi que ce soit, il serait content, le simple fait d’être en présence avec Nymphéa lui suffisait, mais il craignait que la sorcière n’ait invité plein de gens. Elle lui avait parlé d’organiser un Karaoké pour samedi, mais Raph avait dit qu’il était dispo le mercredi 15 au soir et qu’il aurait bien aimé une soirée en tête à tête, sans pour autant empêcher de faire un truc plus groupé le samedi. Il ne savait pas trop comment Nymphéa avait interprété cette demande… Est-ce que c’était trop direct ? Le jeune homme préférait les activités en petit comité bien qu’il soit tout à fait capable de s’adapter en cas d’activité de groupe. Du coup, il était en plein mystère, est-ce que la jeune femme avait reporté ce qu’elle avait prévu au Mercredi ou est-ce qu’elle avait prévu autre chose ? Surprise !
Raphaël attendait ce soir depuis des jours mais Samuel avait tout gâché. Le geek apprécierait tout de même, malgré ce qu'il s'est passé, de passer un moment seul à seule avec Nymphéa qu’il n’avait pas revue depuis son anniversaire à elle. Il était retourné en France pour les fêtes de Noël tandis qu’elle était allée voir sa famille à Hong-Kong. Entre temps, il y avait beaucoup de choses qui avaient changées. Le Moldu avait découvert un enregistrement sur son téléphone dans lequel il avait appris qu’il avait été torturé, manipulé et qu’on avait altéré sa mémoire par un Sorcier. Robin lui avait également avoué qu’il était le fils du premier Ministre Georges Kane ; cela dit Raphaël aurait dû le comprendre de lui même, est-ce qu’il s’était mis des oeillères ? Possible, mais à vrai dire, les chances qu’ils portent le même nom de famille sans liens de parenté était tout de même plus élevé que celles de croiser le fils du premier ministre à un tournois de Mario Kart… Et pourtant… Le moldu avait donc évité de remettre les pieds au 12 Square Grimmaurd, ou en tout cas beaucoup moins fréquemment que durant les deux derniers mois. Il voulait éviter de mettre l’Ordre en danger au cas où Robin et sa famille gardait un œil sur lui, à cause des propos qu’il avait tenu au nouvel an, et ne passait que pour relever rapidement son courrier et se tenir brièvement au courant de ce qu’il se passait au sein de l’Ordre. Il restait en contact avec son amie, mais ils ne s’étaient donc pas recroisés. Jusqu'à ce soir.
Et il avait tellement envie de revoir Nymphéa. Ils avaient tellement de choses à se dire… Ils pouvaient reparler de l’anniversaire de la sorcière, de leur séjour chez leur famille respective. Bon, Raphaël ne comptait pas lui parler de l’enregistrement… Tout comme il ne comptait pas en parler avec Leah. Les deux filles seraient morte d’inquiétude pour lui. Mais à qui en parler ? Amber peut-être ? Elle pourrait le comprendre, elle avait vécu la même chose après tout, à voir… Mais plus que voir Nymphéa et de parler avec elle pendant des heures comme ils en étaient capables, l’un comme l’autre, ce qu’il voulait par dessus tout, c’était de pouvoir la serrer contre lui. Il espérait pouvoir voler quelques secondes d’étreinte où il pouvait sentir la chaleur du corps de la sorcière contre lui. Où il pouvait lui caresser doucement le dos tout en sentant la fragrance du parfum que portait la jeune femme, mêlé à l’odeur de son corps. Le moldu se sentait un peu idiot d’avoir ce genre de pensée… Tout comme il s'était senti idiot de profiter de chaque occasions quand il était encore amoureux d’Artémis, toutes les fois où il était parvenu à recevoir un câlin de la belle rousse, toutes les fois où il l’avait croisée se promenant en sous-vêtement dans l’appartement… Mais maintenant après ces longues semaines sans la voir, il était à peu près sûr de ses sentiments pour Nymphéa.
Il ne ferait pas les mêmes erreurs. Cette fois il osera. Il osera avouer ses sentiments à la fille qu’il Aime. Mais c’était si dur… Ce genre d’aveux n’était pas sans conséquences… Il avait beau avoir fait des scénarios dans sa tête. Il avait envisagé la méthode “Tu veux sortir avec moi ?”. Mais si elle répondait oui ? Ils feraient quoi ? Il s’imaginait debout, raide comme un poteau. “Ah. Bah c’est cool”. Aucun romantisme, aucun tact, rien. Même si ça pouvait sembler mignon comme manière d’aborder les choses, le jeune homme trouvait que ce n’était pas à la hauteur de ses sentiments pour la belle asiatique, que c’était trop… Impersonnel… Et encore… C’était dans le cas où les sentiments étaient partagés… Il n’était pas à l’abri que ça ne soit pas le cas ; et ce, quelque que soit la méthode utilisée. Que faire si elle ne l’Aimait pas ? D’ailleurs, pourquoi est-ce qu’elle l’Aimerait, lui le moldu, le gamer ? D’accord, ils étaient très proches, mais si ça se trouve, elle le voyait comme un copain marrant, le genre de mec parfait qu’on veut pour sa petite soeur, parce qu’il est drôle et gentil, mais qu’on ne veut pas pour nous, parce que… Parce que voilà… Et en cas de râteau ? Comment évoluerait leur relation ? Est-ce qu’ils pouvaient rester amis ? Est-ce qu’il pourrait rester proche d’elle, en sachant qu’elle ne l’Aime pas ? Est-ce que son égo de mâle survivrait ? Est-ce qu’elle accepterait de continuer à lui parler, à travailler avec lui malgré cet aveu ? Est-ce qu’il n’était pas préférable de fermer sa gueule, au risque de tourner le dos au véritable amour, s’il existe, afin d’être sûr de préserver une amitié ô combien précieuse ? C’était le soucis quand on tombait amoureux d’un ami… Mais d’un autre côté, les plus belles relations ne se cultivaient-elles pas dans les amitiés les plus sincères ? Raph ne croyait pas au coup de foudre. La première fois qu’il avait vu Nymphéa, il n’aurait jamais pu supposer qu’il tomberait un jour amoureux d’elle. Elle était belle, là n’était pas le problème. Mais Raph n'était pas un coureur de jupons, ce n'tait pas un homme à femme. Il ne connaissais rien à l’Amour, aux filles et aux relations en général, il avait besoin de connaître la personne, de se sentir en confiance… Et c’est le genre de choses qu’on ne peut pas savoir au premier coup d’oeil. Il ne comprenait pas les couples qui se formaient au cours d’une seule soirée, à ses yeux c’était… Inconcevable… En tout cas, cette fois il n’aurait pas Samuel pour lui couper l’herbe sous le pied. Samuel…
L’attente lui semblait interminable tellement il était impatient, mais finalement la porte s’ouvrit sur une Nymphéa sur son 31. Robe rouge, maquillage, boucles d’oreilles. Elle avait même fait refaire des mèches rouges. Elle s’exclamait qu’il était venu…
«Bah oui pourquoi… » je ne serais pas venu ?
Il n’eut pas le temps de finir sa phrase que la sorcière lui sauta au cou en lui souhaitant un joyeux anniversaire en le nommant par son nom complet. Enfin ! Il pouvait enfin la sentir contre lui ! Et pourtant… Ce n’était pas comme dans ses espérances. C’était… Fade… Comme s’il n’arrivait pas à profiter du moment. Sa récente dispute avec Samuel laissant un sentiment d’amertume dans sa bouche tellement fort qu’il ne pouvait percevoir la douceur sucrée d’être avec son amie. Il sentit quelque chose dans sa poitrine se contracter, comme si son estomac se resserrait. La colère contre Samuel et cette sensation étrange qu’il avait déjà ressenti plusieurs fois , quand il était seul avec Nymphéa, fusionnaient dans une danse sauvage. Il était tiraillé entre pleurer, serrer les dents ou embrasser la sorcière à pleine bouche. Il se contenta de rester stoïque en s’efforçant de sourire.
Son amie comprit rapidement, en lâchant le jeune homme, que quelque chose n’allait pas et lui demanda rapidement si tout allait bien tout en l’invitant à entrer.
«Oui oui… Je vais bien ! Enfin… Rien de grave t’inquiète… »
Disons qu’il n’était pas malade en tout cas. Son amie s’éloigna quand même quelque instants tandis que Raph restait à l’entrée, n’osant pas la suivre. Il s'empressa de de la retenir.
«Non mais… je suis pas malade hein ! »
Mais elle ne fis que quelques pas pour récupérer un paquet léger orné d’un emballage bleu étoilé qui avec une boucle rose qu’elle lui tendit.
«Oh… je… Merci, mais je croyais que c’était la soirée mon cadeau !»
Il lui souria avant de l’embrasser sur la joue pour la remercier. Il n’avait pas envie d’ouvrir son cadeau maintenant, il avait une meilleure idée. Il l'ouvrira au moment de donner son propre cadeau à Nymphéa.
«Mais il faut garder le meilleur pour la fin ! Je peux le ranger dans mon sac, pour l’ouvrir plus tard ? Ça ne risque pas de s’abîmer ?»
Il ignorait totalement ce que c’était, si c’était quelque chose de magique, un mot ou une autre chose qu’il ne peut essayer de deviner !
«Alors, où est-ce qu’on va ? À quelle heure tu dois rentrer ?»
Game of Blood Ϟ Tous droits réservés
Spoiler:
Nymphéa E. Chang
INRP
Métier : Diplômée de l'université Poudlard et assistante d'un journaliste au journal Le Chicaneur (pas de quoi remplir le porte-monnaie rapidement quoi)
Messages : 2342
Gallions : 1903
Date d'inscription : 03/05/2019
IRL
Lumos Je rp en : goldenrod Mon allégeance : Ordre du Phénix
Ven 31 Juil - 3:14
Je connais le doute, les pleurs, la peur
Pourquoi ? Pourquoi il ne serait pas venu ? Il y avait des tas de raisons à cela. Je crois que je les ai toutes passé en revue d’ici à il fut une semaine. Raphaël préférait passer sa soirée d’anniversaire avec son meilleur ami. Raphaël voudrait plutôt la passer avec sa copine, cette belle et magnifique Artémis à la magnifique chevelure de feu. Je n’aimais pas penser à Artémis donc je mettais mon esprit à la recherche d’une autre idée. Peut-être que Raphaël y allait avec une bande de copains et ils se saouleraient toute la nuit. Je ne le pensais pas tel ce genre d’homme, mais bon : parfois, on pouvait s’étonner de tout lorsque les hommes s’invitaient quelque part. Je me rappelle avoir souri et rigoler à cela. Je m’imaginais le pauvre Raphaël perdu au milieu d’une foule totalement ivre et moi qui … Je riais tellement qu’un de mes professeurs me l’avait fait remarquer. Oui, j’étais malheureusement en cours à ce moment-là.
En ce moment, je ne riais pas. Je souriais, plutôt, d’une manière si spontanée et si heureuse que je ne voulais pas m’arrêter. C’était là que je commençais à ressentir le froid pour proposer à mon ami de passer le pas de la porte. En même temps, il n’arrêtait pas d’affirmer aller bien et de ne pas être malade. Je ne sais pas pourquoi, mais j’avais envie de le taquiner un peu. Je voulais rire, je voulais que cette soirée nous éloigne du quotidien : à l’Ordre du Phénix, on ne parlait plus que de cette attaque. Et moi, je tentais encore d’éviter Hélios depuis l’interrogatoire du prisonnier. Alors, je voulais me sentir légère et oublier.
- Tu es mieux de ne pas être malade. J’ai pleins de plans pour toi ce soir.
J’avais tiré légèrement la langue amusée. C’était un pieu mensonge, car il n’aurait qu’à observer, s’amuser et se laisser aller. Il n’avait rien à faire. Je voulais juste voir sa réaction quoi ! Oh ! Si on ne pouvait plus s’amuser ! Mais là, c’était bien lui qui décida de me taquiner. Enfin, il ne me taquinait pas. Je sentais mon cœur s’arrêter de battre lorsque mon ami posait ses lèvres contre ma joue droite me remerciant du cadeau. Puis, ce vilain cœur décida de battre à nouveau, mais très très rapidement jusqu’à ce que je le ressente au plus profond de moi. Je baissais la tête et … et …
Et si je lui disais maintenant ? Que je l’aime et … Songeais-je prête à exploser tel un volcan tellement ma peau était brûlante. Prise dans des rêveries, je sursautais à ses mots de « garder le meilleur pour la fin » comme s’il savait à quoi je pensais. Le savait-il vraiment ? Je devais être rouge comme une tomate et je ne lui répondais que par des rapides mouvements de tête en plus incapable de parler. Évidemment, il fallait aussi que mon père soit derrière nous. Je me tournais vers lui alors qu’il répondait de son propre chef à l’heure à laquelle je devais rentrer. Je me demandais même depuis combien de temps il se trouvait là, lui.
- 10 h et pas une minute de plus les jeunes ! Tu as cours à Poudlard demain Nymphéa. Puis, pas de transplanage. As-tu bien les billets d’autobus que je t’ai acheté ?
- Oui, papa. Oui, papa.
Répondais-je à mon père poule alors que je lui fis un grand sourire trop forcé pour être réel. Je le mettais un peu au défi mon père de vraiment penser à mes études au lieu de Raphaël. Lui qui me lâchait le « prince charmant » il n’y avait même pas 30 secondes. Me fixant du regard, je le vis me sourire et faire un clin d’œil taquin. Alors, j’eus vraiment envie d’y aller. Cela devenait vraiment gênant maintenant. Je pris donc mon manteau rouge dans la penderie, un bonnet blanc que j’enfonçais sur ma tête et mon sac à main sous le bras.
- On y va !!!
Lâchais-je agacée un peu par mon père. Je poussais légèrement mon ami pour qu’il se grouille un peu à sortir. – Mais qu’il ne comprenait rien celui-là ! –
Enfin, nous étions dehors alors que le froid de janvier en ce début de soirée m’arrivait dans une vague de bonheur. Cela faisait du bien. Je me mis à tournoyer les bras autour de moi, le regard rivé vers les cieux. Oh ! Ça tournait tellement ! C’était juste génial !
Mais il fallait se mettre en route si on voulait arriver à l’arrêt d’autobus. Sur ce, je me précipitais dans la rue bien avant que mon ami y arrive à son tour. Puis, je me retournais vers lui. Il était si beau. Geek ? Bah, je ne sais pas, mais ses lunettes lui donnaient un air intelligent et et … Ses yeux étaient vifs et … Ses cheveux devaient être si doux … Non ?
- J’aimerais qu’il neige. Penses-tu que ce serait possible ce soir ?
Lâchais-je spontanément pour laisser ces émotions derrière moi le plus vite possible. Je voulais marcher main dans la main avec Raphaël. Oui comme en octobre. Au moins, ce soir il n’était pas blessé par ma faute. Je prenais donc sa main dans la mienne me remémorant ce beau souvenir qui pourrait vraiment être parfait pour faire apparaître l’Ara Hyacinthe me servant de patronus. Bon ok, j’avais oublié mes gants. Certes, ce n’était pas pour cela que je prenais la main de mon ami dans la mienne ! Vous me prenez pour une égoïste !
- L’arrêt d’autobus n’est pas bien loin. Mon père m’a donné des billets donc tu n’as rien à payer ce soir.
Je souriais plus doucement cette fois, mon corps étant un peu plus calme tel si le froid commençait à agréablement l’engourdir.
(c) AMIANTE
Never Surrender
We’re a phoenix rising from the ashes fighting. Our courage climbing. We’ll never, never surrender. This is our battle. Won’t stay in the shadows now. Living for tomorrow. We’ll never, never surrender - Liv Ash, Never Surrender
(c) 0tsana
Spoiler:
Raphaël Millet
INRP
Métier : Livreur dans un fast food
Messages : 9706
Gallions : 951
Date d'inscription : 26/07/2019
IRL
Lumos Je rp en : 0066ff / Anglais - #00ffff / Français Mon allégeance : La paix
Sam 1 Aoû - 20:14
JE CONNAIS LE DOUTE, LES PLEURS, LA PEUR
« T'as la main encore chaude »
Nymphéa lui répondit qu’elle avait plein de plans pour la soirée. Plein de plans ? C'est à dire ? Ça sonnait comme un mauvais film avec beaucoup d’alcool et aucun souvenir ça.
«Je ne sais pas si ça chamboule tes plans, mais je préfère te prévenir, au cas où, je ne bois pas beaucoup d’alcool. Je préfère éviter. Mais t’en fais pas, je suis en pleine forme et j’ai hâte de voir tout ce que tu m’as préparé.»
Il avait mis les choses au clair sur l'alcool et pour le reste, effectivement, il était prêt à découvrir ce qu’elle lui avait réservé. Que Samuel et son égoïsme aillent se faire foutre. Il préférait largement passer la soirée avec Nymphéa qui avait pleins de projets et qui semblait avoir organisé pleins de trucs pour que Raphaël s’amuse pour fêter l’événement. Et Sam, il avait prévu quoi ? Est-ce qu’il avait ne serait-ce que tenté de proposer un truc, une activité, n’importe quoi ? Non… Parce que ça devait faire à peu près un an que l’anglais devait être au courant que l’anniversaire de Raph tombait un 15 Janvier. Ce caprice, c’était la goutte d’eau. Raphaël ne supportait plus l’attitude que son “Meilleur Ami” adoptait depuis plusieurs semaines. Il ne cherchait pas à aller au plus offrant, mais depuis tout ce temps, Samuel ne lui avait même pas parlé une seule fois de quelque chose à faire pour l'anniversaire du français. Rien. Et après ça s'étonnait en faisant scandale qu'on ait des projets sans lui...
Nymphéa lui apporta un cadeau. Un cadeau ! Il n’y pensait même plus. C’est vrai qu’il méritait un cadeau pour être né il y a 24 ans ! Quel dur labeur ! Il remercia son amie d’un baiser sur la joue. Il avait légèrement fait durer le contact de ses lèvres sur la peau douce. Oh pas une éternité non plus, juste assez pour profiter de ce contact plus qu’il ne le devrait. Une seconde. Juste une seconde volée. Rien de plus... Il accepta le cadeau, mais se réserva le droit de ne l’ouvrir que plus tard en demandant la permission à la jeune femme. Nymphéa acquiesça avec des mouvements de têtes répétés sans ne rien dire. Raph était fasciné par cet enthousiasme que la sorcière avait tout le temps. Toujours surexcitée, une vrai pile électrique. Il finit par lui demander où est-ce qu’ils allaient, et à quelle heure ils devaient rentrer. Ce fut Charles qui répondit à la seconde question. 10 heures. C’était relativement tôt, mais d’un autre côté plus tard il serait compliqué de rentrer à cause des transports.
«Dix heures demain ? On sera rentré ce soir plutôt, demain ça va faire tard. Dix heures pétantes !» Tenta Raphaël pour détendre l’atmosphère. «Et le transplanage.» Il se rappela de la téléportation lors du sauvetage en octobre et des nausées qu’il avait eues«Ça m’arrangerait de ne pas y avoir recours, en effet. Merci pour les tickets de bus Charles.»
Nymphéa récupéra des affaires avant de décider qu’il était temps d’y aller.
«Bonne soirée Charles, passez le bonjour à Mme Chang de ma part !»
Raphaël appréciait beaucoup le père de Nymphéa. Il ne savait pas si c’était parce qu’ils étaient tous les deux des moldus dans un monde de sorciers, ou si c’était parce qu’ils s’intéressaient aux même choses. Le jeune homme s’efforçait tant bien que mal saluer Charles tandis que son amie le poussait à l’extérieur pour qu’ils partent le plus vite possible. Ils étaient dehors, prêt à y aller. Mais aller où ? Au final, il n’avait pas eu la réponse à cette question.
«Du coup… » on va où ?
Il ne finit pas son interrogation. Nymphéa se mit à tournoyer, les bras tendus en regardant le ciel. Raphaël se contenta de sourire en la regardant. Le monde avait l’air si insouciant, si… innocent, avec elle. C’était la guerre. Des sorciers et moldus étaient déjà morts et d’autres mourront encore. Des rumeurs à propos d’une attaque orchestrée contre le Blood Circle en février commençait à courir. Raph était farouchement opposée à cette offensive, mais elle aurait probablement lieu, avec ou sans lui.La guerre était la guerre. Mais, à regarder son amie tournoyer joyeusement ce soir là, il se sentait apaisé. Malgré sa dispute avec Samuel, malgré la guerre, malgré le conflit interne qui régnait dans le coeur du jeune homme. Son regard se perdit dans le vide à cette pensée. Que devait-il faire ? Dans les films c’était tellement simple. Ils sauvent le monde, y’a une explosion et… scène de baiser. Mais le monde était encore loin d’être sauvé. Est-ce qu’il devait attendre aussi longtemps pour prendre le risque d’aimer ?
Raphaël se rendit compte que Nymphéa avait cessé de tourner. Elle se précipitait dans la rue. Il cligna des yeux pour éclaircir sa vision et reprendre ses esprits. Elle le regardait. Le jeune homme ne sut pas déchiffrer l’expression de son visage. Est-ce que ça voulait dire “Allez ! Grouille on va être en retard !” Il allait rétorquer à cette question silencieuse que c’était bon, il arrivait, mais la sorcière prit finalement la parole, lui demandant s’il pensait qu’il allait neiger. Elle réclamait de la neige. Le moldu eut un petit rire amusé.
«Je crois que tu es mieux placée que moi pour savoir si c’est possible ou pas.»
Raphaël s’avança doucement vers elle, attendant qu’elle lui montre quelle direction prendre. Nymphéa le prit pas la main, pour le traîner vers leur destination, du moins c’est ce qu’il pensait. La main de la jeune femme était chaude, il faut dire que Raph avait passé pas mal de temps dehors tandis qu’elle avait eu le temps de se réchauffer à l’intérieur. Il aurait dû prendre des gants, pour se protéger du froid, mais il n’aimait pas ça. Il se sentait pataud avec des moufles, plus qu’il ne l’était à l’ordinaire.
«T’as la main encore chaude, c’est agréable.»
C’était d’un nul comme phrase, mais d’un nul ! Même si c’était vrai et qu’il le pensait, il n’aurait pas pu trouver pire comme chose à dire ? Oh si, avec un peu d’effort et d’imagination, ça aurait pu être pire. Ils ne s’étaient pas tenus la main depuis ce soir en octobre, où ils s’étaient révélés tant de choses. Ce soir où, en fin de comptes, tout avait commencé pour Raph. Est-ce que c’est ce qu’elle avait prévu ? Une soirée sur les quais ? À faire le point sur leur vie ? Dans tous les cas, le contact de la main de Nymphéa dans la sienne était agréable. À vrai dire, il ressentait même un plaisir égoïste à profiter de la situation, un peu comme lorsqu’il avait fait durer ce baiser sur la joue d’une seconde. Une simple seconde, dont il avait profité autant qu'il le pouvait. C’était presque malsain de profiter de cette situation. En fait non, c’était totalement malsain. Le jeune homme en avait conscience. Il devait arrêter d’abuser de cette ambiguïté. Mais il doutait, il avait peur. Et s’il perdait son amie en lui révélant ses sentiments ? Et si elle pensait que toutes les fois où il l’avait prise dans ses bras, ou simplement effleurée c’était uniquement dans le but de ressentir le plaisir de l’avoir contre lui ? Bon, c’était peut-être déjà arrivé quelques fois en effet. Mais, où était le mal ? Tant que les deux personnes agissaient dans un consentement mutuel. Est-ce que les motivations et les arrières pensées étaient si déterminantes ?
À peser le pour et le contre, Raphaël se sentait sale. Il devait mettre les chose au clair entre eux deux. Ses sentiments devaient arrêter une fois pour toute d’être ambiguë. Pour Nymphéa, mais surtout pour lui. Il mourrait d’envie de s’arrêter, au milieu de la rue, à cet instant précis et d’embrasser son amie afin qu’elle comprenne ce qu’il ressentait réellement pour elle. À cette idée, quelque chose lui compressait la poitrine. C’était tellement fort qu’il en avait presque un haut le cœur. Il avait comme un sentiment d’impatience mêlé à de la colère, une colère contre lui même. Il devait le faire… Il le… devait. Il s’arrêta et regarda le jeune femme qui lui sourit doucement en lui annonçant qu’ils étaient presque à l’arrêt d’autobus. Elle ajouta que Charles avait acheté des billets pour eux deux. Raphaël regarda de nouveau la route, l’arrêt était effectivement visible. Il regarda de nouveau la sorcière.
«Ah oui, je le vois. Merci à lui, c’est très gentil de sa part. »
Et ils reprirent tranquillement leur route. Crétin, imbécile, idiot, abruti. Cet ahuri était tellement niais qu’il n'était pas capable de s’insulter mentalement autrement que par des synonymes d’un même mot. Il finit par relativiser. La soirée commençait seulement. Peut-être qu’il aurait une bien meilleure occasion pour ça, et puis surtout, si ça se passait mal il valait mieux que ça soit à la fin de la soirée qu’au début.
Game of Blood Ϟ Tous droits réservés
Spoiler:
Nymphéa E. Chang
INRP
Métier : Diplômée de l'université Poudlard et assistante d'un journaliste au journal Le Chicaneur (pas de quoi remplir le porte-monnaie rapidement quoi)
Messages : 2342
Gallions : 1903
Date d'inscription : 03/05/2019
IRL
Lumos Je rp en : goldenrod Mon allégeance : Ordre du Phénix
Lun 10 Aoû - 4:23
Je connais le doute, les pleurs, la peur
J’espérais quand même que mon père blaguait comme toujours. Que mon père blaguât comme Raphaël le faisait en spécifiant 10 h : 00 le matin et non le soir. Je crois, qu’à ce moment, mon père faillit avoir une crise cardiaque. Bon, le mot était sensiblement un peu fort. Certes, je l’avais vu automatiquement perdre son sourire et regarder mon ami sur un air plus sombre. Peut-être avais-je rêvé en fait, car cela ne dura qu’un simple instant. Mon père souriait et rigolait avec Raphaël peu après retrouvant sa joie de vivre habituelle. Il nous salua rétorquant la pareille à mon ami. Cela me rassurait et j’avais sauté jusque dans la rue à en danser. Ce soir, je voulais oublier la guerre et le Blood Circle. Je voulais oublier la peur, cette peur qui contracta mes entrailles à la vue du regard de mon père tout à l’heure. Je savais que la blague de Raphaël avait réveillé sa protection envers moi, mais elle semblait avoir disparue aussitôt. Cela me rendait heureuse. Papa aime Raphi avais-je songé le cœur subitement tellement léger que j’aurais, sans doute, pu voler sans balai !
Mais Raphaël reprenait bien vite sa place échangeant, ce soir, avec celle de mon père surprotecteur qui restait à la maison. Peut-être que mon père avait confiance en lui, en fait. Peu importe, je n’arrivais pas à penser vu que je riais. C’était venu spontanément et je lui tirais à nouveau la langue d’humeur encore une fois taquine. Oui, comme lorsqu’il m’avait fait glousser sans crier gare. Je marmonnais alors un « je ne tiens pas l’alcool non plus », mais je doute qu’il ait compris : enfin, je l’espérais.
Mais là, je n’avais pas pu retenir une exclamation de joie secouant avec véhémence la tête. Je n’étais absolument pas d’accord, mais pas d’accord avec sa vision des choses et je le lui fis savoir.
- Mais c’est moins magique si je fais apparaître de la neige par magie, tu ne trouves pas ? lâchais-je croyant mon argumentaire sans faille, un doigt au menton et … Je rigolais à nouveau avant d’éclaircir ma pensée. Je sais que c’est magique ! Mais moi, je parlais de … De féérique. Si cela arrivait maintenant sans qu’aucun Sorcier y soit pour quelque chose, ce serait vraiment magique. Ce serait vraiment beau.
Et on s’était mis à marcher, main dans la main, comme au mois d’octobre dernier. Je songeais encore à ce rêve que de voir de la neige le soir de l’anniversaire de Raphaël. Je marchais la tête en l’air appréciant le ciel devenant de plus en plus sombre, les étoiles … Non, aucune étoile n’était encore présente hormis la lune bien entendu. Je tentais d’apercevoir les flocons qui se faisaient tant attendre. Il n’y avait jamais de neige à Londres. En Écosse, oui, il y en avait. J’ai même déjà fait du ski avec mon père, en fait même si cela s’était terminé par une chute vertigineuse.
En fait, je crois que je ne remercierais jamais assez Raphaël pour me ramener subitement les deux pieds au sol, car je faillis bien de faire une nouvelle chute dans ma courte vie. Je m’étais tourné vers lui rougissant un peu trop à son compliment. En fait, ce n’était même pas un compliment … Ma main était chaude …
- Merci …
Je souris tout juste lorsque mon corps fit une embardé et j’évitais subitement le poteau de réverbère qui s’était planté juste devant moi. Je ne sais même pas comment je fis pour l’éviter en fait. Mais il faisait quoi là ce poteau ! Par réflexe, je me poussais à gauche cognant légèrement le métal noir de ma tête.
- Aïeee …. Me plaignis-je tout en me frottant la tête plus du au choc qu’à la douleur. Il faut toujours que je trouve le moyen de heurter quelque chose !
Et je rigolais en ayant presque les larmes aux yeux quand je vis deux grosses lumières sur nos devants. C’était l’autobus et si on le ratait, on était bon pour attendre une heure dans ce froid. À moins qu’on transplane, mais je n’en avais pas le droit et Raphaël détestait cela. Hors de question qu’il se plaigne de nausées le jour de son anniversaire. Oubliant le poteau de réverbère, je ne fis ni une ni deux pour commencer à courir.
- Raphi !!! On va manquer l’autobus !!! C’est le dernier de l’après-midi et en soirée, ils sont plus lents à venir !!! Viens !!!
Je me tournais vers lui puis, je tentais de retirer les billets coincés dans mon sac à main tout en courant du plus vite que mes jambes le permettaient. Je ne savais pas si Raphaël me suivait de près, mais au moins, si j’atteignais l’autobus je pourrais dire au chauffeur d’attendre. Et, je le fis. J’étais complètement essoufflée, mais au moins je montais les marches.
- Attendez monsieur … On est deux … Voici …
Je tendais au chauffeur les deux billets donnés par mon père qui étaient dorénavant complétement froissés. Sur ce, encore essoufflée, j’étais heureuse de sentir mon ami derrière moi, heureuse que ma seule préoccupation dorénavant était de nous trouver une place assise.
(c) AMIANTE
Never Surrender
We’re a phoenix rising from the ashes fighting. Our courage climbing. We’ll never, never surrender. This is our battle. Won’t stay in the shadows now. Living for tomorrow. We’ll never, never surrender - Liv Ash, Never Surrender
(c) 0tsana
Spoiler:
Raphaël Millet
INRP
Métier : Livreur dans un fast food
Messages : 9706
Gallions : 951
Date d'inscription : 26/07/2019
IRL
Lumos Je rp en : 0066ff / Anglais - #00ffff / Français Mon allégeance : La paix
Lun 10 Aoû - 17:38
JE CONNAIS LE DOUTE, LES PLEURS, LA PEUR
« J'aime pas la neige »
Raphaël n’avait pas remarqué que Charles l’avait toisé étrangement pendant un court instant. Le jeune homme tâchait de garder un air sérieux pour que sa blague soit le plus crédible possible jusqu’à ce qu’il confirme que 10 heures du soir soit une heure qui lui convenait à lui aussi. Pas besoin d’être dehors toute la nuit pour pouvoir passer un bon moment et s’amuser.
il remercia Charles sortirent ou plutôt Nymphéa le poussa dehors et se mis à danser et tournoyer en réclamant de la neige. Raphaël répliqua qu’elle était mieux placée que lui pour savoir s’ils pouvaient avoir de la neige, ce à quoi elle lui rétorqua que ça serait moins magique si elle utilisait la magie. Le moldu haussa un sourcil, suspicieux. La jeune femme le regarda avant de se reprendre en riant. Quelque chose de féérique…
«Oui… Je comprends.»
Après tout, dans le jeu Final Fantasy VIII, Selphie Tilmitt avait bien dit que la neige était un cadeau des fées lorsqu'il s'était mis à neiger à Trabia. Raphaël regarda le ciel. Lui, il se moquait qu'il neige, il ne trouvait pas ça spécialement magique ou féérique. C'était un phénomène météorologique comme un autre. Pour être franc…
«J’aime pas la neige. C’est comme la pluie, t’es trempé de partout après. Et en plus c’est froid. Et puis ça glisse, on se casse la gueule dessus.»
Il comprenait que les gens trouvent la neige romantique, magique ou, pour reprendre les mots de Nymphéa, féérique. Mais il ne partageait pas ce point de vue. C’était beau, certes, mais chiant. Faut dire que le moldu était du genre à rester enfermé chez lui.
Ils marchèrent ensuite main dans la main, et le jeune homme lui fit remarquer qu’elle avait la main chaude. La sorcière lui sourit sans regarder où elle marchait.
«Attention»
Raphaël la tira doucement près de lui, juste assez pour lui permettre d'éviter de justesse un panneau de signalisation vandalisé qui était sur le chemin de la jeune femme. Malheureusement, il n’osa pas tirer assez fort et Nymphéa ne réagit pas assez vite. La tête de la sorcière cogna légèrement le métal. Elle s'exclama de surprise, et de douleur aussi peut-être ? Le Moldu s'inquiéta
«Ça va aller ?»
Elle se plaignit de toujours se cogner à tout et n’importe quoi
«Mais regarde où tu vas aussi !»
Raphaël semblait énervé après elle, mais c'était surtout qu'il s'inquiétait pour elle. Elle lui avait fait peur. Il n’avait pas voulu hausser le ton, mais putain, elle aurait pu se faire mal !C’était bien la peine de s’entraîner à combattre le Blood Circle et les forces magiques du mal si c’était pour se retrouver à crever comme une merde à cause d’un poteau… Il reprit calmement.
«Enfin bon, ça a l’air d’aller, c’est tout ce qui compte.»
Il posa un baiser à l’endroit où la jeune femme s’était cognée.
«Bisou magique ! Pour que les bobos abdiquent !»
Mais il n’eut pas le temps de vérifier le résultat de l’effet placebo. Nymphéa se releva rapidement et se mit à courir en direction de l’arrêt de bus en criant qu’ils allaient rater le bus.
«Mais c’est pas grave on prendra le prochain»
Apparemment, ils ne devaient pas le rater. Le prochain mettrait trop longtemps à venir. Oh non, il n’avait pas du tout envie de courir. Il commença à courir pour rattraper Nymphéa. Heureusement qu'il ne neigeait pas, il aurait glissé à coup sûr et aurait passé sa soirée d'anniversaire aux urgences...Il était tellement loin du bus, il n’arriverait jamais à temps ! Il ne savait pas si la sorcière avait couru assez vite, ou si le chauffeur avait été charitable en les voyant se hâter, mais elle parvint à entrer dans l’autobus. Raphaël entra à son tour, son amie avait déjà poinçonné les billets. Il haleta en remerciant le chauffeur de l’avoir attendu.
«Merci… »
Il mourrait de chaud après cette courte course. Il n'était pas habitué au sport.
«Oh putain, j’vais crever… »
Il retira son manteau afin de respirer un peu mieux. Il avait la tête qui tournait. Si c’était pas honteux d’être dans un tel état pour une courte course comme ça… Ils trouvèrent une place assise.
«C’est quoi la suite du programme ?»
Encore une fois, Raphaël fut tenté d’offrir son cadeau à son amie, mais il était encore trop tôt dans la soirée. Quand allait-il trouver le bon moment ?
Game of Blood Ϟ Tous droits réservés
Spoiler:
Nymphéa E. Chang
INRP
Métier : Diplômée de l'université Poudlard et assistante d'un journaliste au journal Le Chicaneur (pas de quoi remplir le porte-monnaie rapidement quoi)
Messages : 2342
Gallions : 1903
Date d'inscription : 03/05/2019
IRL
Lumos Je rp en : goldenrod Mon allégeance : Ordre du Phénix
Sam 15 Aoû - 4:32
Je connais le doute, les pleurs, la peur
Il m’avait fait peur. Il m’avait vraiment fait peur. Pourquoi me criait-il dessus comme si je fis une énorme bourde ? Je me souviens avoir complètement figé et baissée la tête vers le sol, le ventre en proie à une nervosité, à la peur d’avoir mal fait. J’ai trébuché des tas de fois dans ma vie, mais personne – outre mes parents bien sûr – n’avait réagi comme cela. Les gens s’amusaient plutôt de ma maladresse. Puis, Raphaël ne s’était jamais comporté comme ça avec moi. Enfin, je crois fis-je en fronçant les sourcils recherchant dans ma mémoire le moment où il avait pu agir avec rudesse. Pendant une seconde entière, je crus que ma maladresse allait briser la soirée de son anniversaire. Je me trouvais alors tellement idiote, mais surtout coupable pour l’avoir mis en colère.
Mais contre toute attente, mon ami se calma et me donna même un bisou sur le front là ou ma tête m’élançais un peu. Je dus sourire de manière si niaise que cela pourrait en paraître mielleux. J’avais lâché un petit rire et mon corps entier s’était alors réchauffé d’un coup sec.
- Merci …
Murmurais-je alors que je souriais amusée par ses mots. Et, étrangement, je me rendais compte en vouloir subitement plus. Beaucoup plus. Je crois que si cela n’avait pas été des deux gros phares de l’autobus, je serais encore plantée devant lui attendant … Mais quoi ? Qu’il m’embrasse ? Certes, cela ne vint pas et la course folle vers l’autobus eut tôt fait d’éliminer des pensées plus que perverses tout comme une déception certaine. Le chauffeur d’autobus, un homme souriant et charmant à la barbe bien taillée, nous souriait d’une manière si entendue que je sentais mes yeux tanguer vers le plancher et ma confiance fuir par les portes coulissantes.
- Je suis désolée … On ne voulait p …
- Mais il n’y a aucun mal voyons. Allez, assoyez-vous maintenant.
J’avais hoché rapidement la tête appréciant, quand même, sa bonhomie. Je reprenais enfin pied dans la réalité lorsque j’entendais Raphaël derrière moi respirer bruyamment stipulant mourir. Tournant mes yeux vers lui, je ne pus pas m’empêcher de pouffer de rire à le voir en sueur comme s’il venait de compléter un marathon. Je mettais les mains contre ma bouche empêchant mon hilarité de se ruer jusqu’à l’arrière de l’autobus.
- Je suis tellement désolée … Ça va aller ? riais-je encore, les larmes commençant à me monter aux yeux et heureusement mon mascara était de type « waterproof ». C’est bien fait quand même ! Tu n’avais pas à dire que la neige, c’est mouillant et que c’est glissant et blablabla …
Rétorquais-je rapidement me rappelant de la belle répartie de mon ami quant à la neige. Oh, mais c'était une taquinerie voyons ! En effet, je souriais ensuite sincèrement ne désirant pas non plus le mettre vraiment en colère. Oui, comme avant que l’autobus arrive. Alors que l’autobus repartait déjà, je me calais sur un siège au centre et du côté fenêtre, Raphaël venant s’asseoir près de moi. Mon sac à main sur mes genoux, je regardais alentours me rendant compte des gens présents dans l’autobus avec nous : quelques amis, un couple, des gens allant sûrement travailler … Il y avait aussi une vieille dame, assise à la première rangée, observant derrière avec un air des plus snob et surtout vers moi. Ah ! Mais c’était une voisine : madame Red. Je me sentis, alors, sursauter. Par simple politesse, je souris et lui envoyais gentiment la main. Évidemment, elle n’en fit rien me toisant de haut. J’eus un petit sourire pour moi-même à penser que mon hilarité précédente due fortement la contrarier. Dans la famille, on l’avait toujours surnommé Red pour ses tenues en rouge. Moi, je rigolais en la comparant à Red dans le jeu Cluedo. Aujourd’hui, je riais un peu moins quand même et surtout depuis l’enlèvement des Crook. Madame Red faisait-elle partie du Blood Circle ? Je ne pouvais pas croire, quand même, que c’était cette vieille mégère qui avait enlevés les Crook ! Quand j’imaginais le Blood Circle, j’imaginais des gens jeunes et actifs. Quoique sa poigne avec son sac à main était quand même légendaire, car je l’ai déjà vu à l’œuvre.
Je sortais que quelques secondes plus tard de mes rêveries quand Raphaël me demandait innocemment la suite du plan. Me mâchouillant la lèvre inférieure, je pesais le pour et le contre si je devais le lui révéler dans l’autobus. Mais, ce fut peut-être son regard ou je ne sais quoil, car je savais devoir le faire maintenant.
- Nous allons au London Bar. C’est un bar chaleureux qui fait aussi karaoké …
Je souriais et arrêta de parler pour un instant tournant mon regard pour regarder au-delà de la fenêtre. En fait, je ne regardais rien. En fait, je tentais de faire taire mon excitation de ce que j’avais planifié à être sur scène et ma peur de le voir refuser net. Certes, malgré le rouge qui devait sûrement couvrir mes joues en entières, je fixais à nouveau Raphaël peu de temps après.
- J’ai réservé une table pour deux. Attends, je te montre lâchais-je tout en farfouillant dans mon sac à main pour y prendre mon téléphone et pianoter dessus. Voilà ! Regarde, il y a des photos. Le décor est vraiment agréable en tout cas et c’est pour ça que je l’ai choisi. Je n’ai pas eu envie d’un endroit ou la musique était trop forte non plus.
Continuais-je sur ma lancée sans être capable de m’arrêter. Je crois que j’étais vraiment nerveuse. Je parlais plus vite même. Je m’obstinais même à regarder les photos de participants d’une soirée karaoké à ce même bar qui avait eu lieu en juillet dernier. Je remarquais que cette soirée s’était passé le même soir que le bal masqué.
(c) AMIANTE
Never Surrender
We’re a phoenix rising from the ashes fighting. Our courage climbing. We’ll never, never surrender. This is our battle. Won’t stay in the shadows now. Living for tomorrow. We’ll never, never surrender - Liv Ash, Never Surrender
(c) 0tsana
Spoiler:
Raphaël Millet
INRP
Métier : Livreur dans un fast food
Messages : 9706
Gallions : 951
Date d'inscription : 26/07/2019
IRL
Lumos Je rp en : 0066ff / Anglais - #00ffff / Français Mon allégeance : La paix
Mar 18 Aoû - 11:56
Je n’ai besoin d’aucune main qui tire mes ficelles
«Oui, j'y suis allé quelques fois »
Raphaël ne savait pas trop pourquoi il avait haussé le ton contre Nymphéa. Enfin si, il avait eu peur pour elle ; elle aurait pu se faire extrêmement mal, mais ça ne justifiait pas qu’il se comporte ainsi avec son amie. C’était sûrement sa colère et sa frustration envers Samuel qui le rendait suffisamment tendu et stressé pour qu’il s’en prenne à elle comme ça. Un élan de culpabilité s’empara rapidement de lui, et il regretta aussitôt ses paroles. Il ajouta bien plus calmement qu’elle semblait aller bien, et que c’était tout ce qui comptait, avant de déposer un bisou magique là où elle s’était cognée. La jeune femme lui sourit, probablement amusée parce qu’elle était bien mieux placée que lui pour savoir que ce bisou n’avait absolument rien de magique et qu’il n’allait rien soigner du tout. Mais ce petit moment de mignonnerie prit rapidement fin. Nymphéa se leva et se mit à courir pour attraper le bus en sommant Raphaël se dépêcher. Courir ? Il n’était pas super chaud, mais il n’avait pas le choix s’ils voulaient avoir ce bus sans trop faire attendre le chauffeur et les passagers.
Le geek entra finalement dans le véhicule, avec une respiration légèrement sifflante que lui seul devait entendre. Clairement, il sentait que d’un point de vue respiratoire, ça craignait vraiment.
«Ouais… Ouais ça va aller… Juste… Pas trop l’habitude de courir.»
Raphaël ne releva pas la seconde remarque de Nymphéa, il manquait de répartie, il avait du mal à trouver des mots. Il commença à envisager de se mettre au sport et il se compara aussitôt à tous ces hypocrites qui s’inscrivaient à la salle de sport en début d’année pour finalement ne plus jamais revenir ; les fameuses “Bonnes Résolutions de nouvelle année”. Non il voulait pas être comme ces moutons.Je vais faire un peu plus attention à ce que je mange songea-t-il en maudissant les assiettes de charcuteries qu’il s’est enchaîné pendant les vacances de Noël. Oh non… Et les gâteaux ils sont si bons… Et puis le fromage, personne n’est mort à cause du fromage quand même ! Il suivit Nymphéa pour trouver une place tout en songeant à quels sacrifices il était à faire pour avoir l’air moins misérable sur le plan physique. Il croisa le regard bienveillant des autres passagers, qui avaient probablement eu l'occasion de suivre leur course pour le bus.
Il demanda finalement à Nymphéa où est-ce qu’ils allaient, en se disant que si c’était une surprise secrète, elle saurait ne rien lui dire pour justement garder le secret. Elle lui annonça finalement qu’ils allaient aller au London Bar.
«Ouais, je connais j’y suis allé quelques fois.»
Quelques fois… Lors de son premier semestre à Londres, il avait passé tellement de soirée au London Bar avec Samuel qu’il était devenu un habitué qu’il était devenu ami avec l’une des serveuses. Lors du deuxième semestre, il y était venu plusieurs fois tout seul, juste pour parler avec Leah, et de lui faire part de ses sentiments pour Artémis et du fait qu’il se sentait exclu de leur trio. Leah était vraiment une amie géniale. Elle avait toujours été là pour lui, et… Il y avait ce quelque chose qui faisait qu’elle semblait comprendre quand on lui racontait nos soucis. Elle n’avait pas toujours les mots pour réconforter, mais on sentait qu’elle était toujours sincère et compréhensive. Raph s’était gardé de lui révélé l'existence de l’Ordre et avait pris un peu de distance vis-à-vis d’elle, malgré lui, jusqu’à ce qu’ils se retrouvent par hasard à Square Grimmaurd. Oui… Il connaissait un peu le London Bar, par contre… Karaoké au London Bar ?
«Je ne savais pas qu’ils faisaient des Karaokés. Enfin y’avait bien eu une soirée spéciale, mais je pensais que c’était une occasion unique je savais pas que y’en avait d’autres. »
À ce propos de soirée spéciale, Nymphéa était en train de lui montrer des photos d’une soirée. Raphaël dut attendre de voir Artémis et Samuel chanter en duo pour réaliser qu’il s’agissait de photos de l’évènement Karaoké d'Aout dernier, organisé par la ville de Londres. Une montée de rage s’empara de lui en repensant à l’instant où la photo a été prise. Ses deux “amis” l’avaient une fois de plus laissé en plan. Et cette raclure qui se permettait maintenant de lui reprocher de… Oh putain… Nymphéa était passée à la photo suivante. On pouvait voir Raph qui écartait les bras sur le côté pour les frapper l'une contre l'autre. Il était en train de “chanter” “Baby Shark”. Il aurait préféré oublier ce passage de sa vie. Et surtout le passage où il quittait la scène pour “check” la foule comme une star pour finalement se faire cracher un verre de bière dessus. Mais non, il y avait eu quelqu’un pour immortaliser ce moment. C’était légal ? Bah, il devait bien y avoir une petite pancarte quelque part pour dire que l’établissement se réservait le droit de prendre des photos pour promouvoir le bar sur les réseaux. Il voulait pouvoir se cacher et disparaître à tout jamais tellement il avait honte. Il avait les joues en feu.
«Euh… Ouais euh… Comme je te le disais je connais un peu le London Bar… Et y’avait une soirée Karaoké… Pas géniale comme expérience… »
Il se força à rire un peu avant de détourner le regard pour faire regarder le paysage défiler par l’autre fenêtre du bus, afin de pouvoir éviter de croiser le regard de Nymphéa. Il commençait à reconnaître le quartier et il savait qu’ils approchaient du Bar. Il savait à quel arrêt il fallait descendre. Oui… Il connaissait un peu le London Bar…
«Si je ne me trompe pas, je crois que c’est le prochain arrêt.»
Il savait que Leah n'était pas de service ce soir là. Il avait un peu papoté avec elle par sms quand elle lui avait souhaité un joyeux anniversaire plus tôt dans la journée. Elle lui avait proposé de se voir le soir s'il le voulait et pouvait, mais Raph lui avait annoncé, confus, qu'il avait déjà d'autres projets pour la soirée. Leah ne s'en était pas offusquée, contrairement à Sam... C'était pas plus mal, si comme Raph le pensait ils allaient partir faire un Karaoké Leah n'allait pas le voir se ridiculiser une fois de plus.
Game of Blood Ϟ Tous droits réservés
Spoiler:
Nymphéa E. Chang
INRP
Métier : Diplômée de l'université Poudlard et assistante d'un journaliste au journal Le Chicaneur (pas de quoi remplir le porte-monnaie rapidement quoi)
Messages : 2342
Gallions : 1903
Date d'inscription : 03/05/2019
IRL
Lumos Je rp en : goldenrod Mon allégeance : Ordre du Phénix
Mer 26 Aoû - 3:36
Je connais le doute, les pleurs, la peur
Alors que Raphi m’annonçait aller parfois au London Bar, je n’avais pas pu m’empêcher de tourner spontanément la tête et de lui sourire sincèrement. Cela me rassurait quelque peu que mon ami aimait l’endroit. Mieux, je trépignais d’impatience. Au moins, je savais de ne pas avoir fait erreur sur le lieu : il ne préférait sûrement pas un bar ou une boîte de nuit bruyante à en ressentir les murs vibrer dès qu’on y posait la tête. J’aurais donc sûrement pu m’arrêter là, mais mes doigts pianotaient déjà sur le clavier de mon téléphone puis, je me sentais l’âme curieuse par rapport à la première soirée karaoké du London Bar. À moitié concentrée sur le téléphone, je répondais avec légèreté aux interrogations de mon ami quant à ce genre de soirées.
- Peut-être que cela a tellement été un bon coup qu’ils ont voulu continuer. Après tout, si cela pouvait leur apporter des clients, c’est bon. Ohhhh ! grognais-je faisant une moue agacée. J’aurais tant voulu y participer mais bon j’étais retenue à un bal.
Je haussais les épaules alors que mes yeux s’excitaient de voir les photos ou les gens restaient immobiles, car la technique moldue prévalait ici. À un moment, il y avait un couple dont une jeune femme à la belle crinière flamboyante. N’ayant aucune idée que c’était ladite Artémis, je ne pouvais quand même pas m’empêcher de penser faire piètre figure avec mes quelques mèches rouges. Je fis alors une petite moue jalouse par les roux de ce monde. Mais, subitement, je vis Raphaël. Non, je n’étais pas devenue complètement folle. Je savais qu’il était assis près de moi. Je voulais dire de le voir sur une photo de cette soirée karaoké. Je fronçais les sourcils et zooma avec deux doigts pour bien vérifier. Je souriais, rigolant un peu de plus en plus excitée. Je tournais aussitôt ma tête vers lui. Évidemment, monsieur devait me dire que c’était une expérience pas trop géniale. Je roulais des yeux au ciel et soupirais. Quand même, je restais incapable de cacher mon sourire emplie de joie.
- Et moi qui pensais que tu n’aimais pas trop le karaoké. Mais tu étais génial là ! Ça dit … Tu chantais quoi ? Baby Shark … Je cachais mon hilarité soudaine par une main devant ma bouche. Alors, vu qu’on est dans les confidences des chansons les plus folles chantées en karaoké, je dois t’avouer que j’ai déjà chanté Babie Girl !
Sans pouvoir m’en empêcher, je me mettais à la chanter tout en faisant aller me tête et mes bras et sans arrêter de regarder Raphaël avec un sourire que je savais être heureux, parfait, serein : I’m a Barbie girl, in a barbie world ! Life in plastic, it’s fantastic ! you can brush my hair, undress me everywhere ! Imagination, life is your creation !
Bon ok, les paroles de cette chanson avaient un magnifique double sens, mais bon les enfants ne le sauraient pas ok. Alors que mes yeux tombaient sur la photo suivante soit le séduisant fils du Premier Ministre, Raphaël m’annonçait que le London Bar était le prochain arrêt. Relevant la tête d’un bon comme si j’avais été frappée par un éclair, j’ouvris de grands yeux.
- Déjà ! Oh, merci ! Je ne suis tellement pas habituée de venir ici !
L’arrêt était dans quelques mètres à peine lorsque j’appuyais sur le bouton automatique pour le demander. Mon téléphone dans la main droite, mon sac coincé tout contre mon bras gauche je me mis à suivre Raphaël pour arriver finalement sur le trottoir. Ouf !
Je reprenais alors une respiration plus normale avant de me remettre à marcher vers le London Bar non loin et fichant subitement mon téléphone devant les yeux de mon ami et plus précisément sur la photo de Robin Devin Kane.
- Mais tu étais à un concours de karaoké avec le fils du Premier Ministre Kane ! Lui as-tu parlé ? Il est comment en vrai ? Est-il aussi beau ? enchaînais-je rapidement admirative de Raphaël pour rencontrer des gens célèbres. Bon, je sais ce que tu me diras. Comme ma mère et l’Ordre du Phénix en fait : qu’il est du Blood Circle comme son père. Mais ça ne marche pas vraiment selon moi. Sur les réseaux sociaux, le mec est un environnementaliste, il donne beaucoup aux œuvres de charité et il vit dans un petit appartement alors qu’il pourrait se payer un penthouse et … Il serait un tueur ? alors qu’une grimace déformait mes traits à ce non-sens selon moi. Non mais, ça ne colle pas ! Moi, je n’y crois pas en tout cas. Et toi ?
Haussais-je les yeux tout en me retournant vers mon ami alors que ma main droite empoignait la poignée de porte du London Bar. À l’intérieur, un air chaud et chaleureux nous souhaitait la bienvenue. On voyait déjà la scène de karaoké installée un peu plus loin et cela devant des tables la plupart occupée par deux chaises et parfois par trois ou quatre. Un bar se trouvait à notre gauche et un beau barman venait justement à notre rencontre.
(c) AMIANTE
Spoiler:
J'espère que je n'ais pas trop fait avancer le rp, mais je voulais qu'ils soient au London Bar Puis, je ne vois pas pourquoi je ne pourrais pas tenter d'aider mon autre personnage aussi.
Never Surrender
We’re a phoenix rising from the ashes fighting. Our courage climbing. We’ll never, never surrender. This is our battle. Won’t stay in the shadows now. Living for tomorrow. We’ll never, never surrender - Liv Ash, Never Surrender
(c) 0tsana
Spoiler:
Raphaël Millet
INRP
Métier : Livreur dans un fast food
Messages : 9706
Gallions : 951
Date d'inscription : 26/07/2019
IRL
Lumos Je rp en : 0066ff / Anglais - #00ffff / Français Mon allégeance : La paix
Jeu 27 Aoû - 16:10
JE CONNAIS LE DOUTE, LES PLEURS, LA PEUR
«Come on barbie let's go party»
Est-ce que le Karaoké d'Aout était une bonne soirée pour le Bar ? Oui, probablement que oui. Mais était-ce grâce au Karaoké ou au coup de Marketing de la ville pour l’organisation de la soirée ? Mais le raisonnement se tenait, le fait d’avoir eu beaucoup de clients ce soir là, pouvait inciter le bar à organiser d’autres soirées, au moins pour attirer les clients de cette soirée là.
«Oh… Vu le contexte dans lequel cette soirée a été organisée, c’était pas plus mal de ne pas y être. Le Blood Circle était omniprésent.»
Tu l’as dit bouffi… Y’avait même le fils du premier ministre qui était monté sur scène. C'était pour dire. Puis finalement ce qui ne devait pas arriver, arriva quand même. Nymphéa tomba sur la photo de Raph en train de chanter Baby Shark. Sur la photo on pouvait presque voir Leah, sur scène avec lui, en train de lancer des éclairs avec les yeux sur Raph, en le maudissant d’avoir choisi cette chanson. Le jeune homme jugea bon de se justifier avant que Nymphéa ne lui demande quoi que ce soit. Comme s’il avait mauvaise conscience, comme s’il avait quelque chose à se reprocher. Bien sûr la sorcière releva.
«Ouais c’était mes colocs qui voulaient qu’on y aille, j’étais pas trop chaud. Surtout qu’au final, ils ont pas trop passé la soirée avec moi. Heureusement y’avait Leah qui était là, c’est la fille avec qui je chante sur la photo. D’ailleurs… » Raphaël chercha ses mots pour pouvoir expliquer que Leah appartenait à l’Ordre du Phénix également, sans le mentionner directement. «Elle est comme moi, elle aime bien les Phénix, tu sais les eauseoix de feu dans les livres ou les jeux. Pardon, oiseaux, haha, j’ai pas mis les syllabes dans le bon Ordre» Raphaël était plutôt content du Code qu’il venait d’improviser pour pouvoir parler publiquement de l’Ordre du Phénix. Après tout, ils n’étaient pas à l’abri qu’un membre du Blood Circle soit dans le bus, et qui pouvait savoir des connaissances de l’organisation dans le monde magique ?
L’arrêt fut demandé, le bus s’arrêta. Raph fit un clin d’oeil à la jeune femme avant que les portes ne s’ouvrent.
«Com’on Barbie, Let’s go party !»
Il sortit du bus immédiatement suivi de Nymphéa qui sauta rapidement dessus en lui mettant le téléphone sous les yeux en lui parlant de Robin. Hein ? Quoi ? Il cligna des yeux et poussa légèrement la main de Nymphéa pour pouvoir voir ce qu’elle voulait lui montrer.
«Ah… »
Il ne savait pas trop quoi répondre à Nymphéa. Parce qu’il ne savait pas trop quoi penser de lui.
«Comment tu connais Robin toi ?»
Non parce que Georges Kane le premier ministre, et sa femme Elisabeth Kane, qui est également son assistante ; tous les deux ils étaient assez connus et médiatisés. Mais Robin, beaucoup moins, voire pas du tout. À la connaissance de Raph, il n'avait pas de rôle important dans la scène politique, il était juste le fils du Premier Ministre. D’ailleurs Raphaël serait incapable de reconnaître les enfants des hommes politiques français, et il était persuadé que peu de gens le savaient. Quand il avait fait la rencontre de Robin, il avait fait le rapprochement avec Harry Kane, le footballeur. Ils se ressemblaient physiquement, en plus d’avoir le même patronyme, ils auraient pu être cousins ou frères. Mais non, l’avocat était parent d’un autre Kane célèbre. Bref, même Raph qui avait côtoyé Robin, par hasard, avait mis du temps avant de comprendre qui il était vraiment. Il ne s’intéressait pas à la sphère politique, il n’avait pas enquêté sur les Kanes et leur famille. Après tout, le nom de Kane était assez commun en Angleterre. Tous les Kanes n’étaient pas forcément parents avec le premier ministre, ni membre du Blood Circle. Bon… Concernant Robin… Il jeta un coup d’oeil autour d’eux, personne ne pouvait les entendre.
«C’était pas vraiment un concours. Oui je lui ai parlé, on s’était déjà croisés par hasard pour un tournoi sur jeu, il avait gagné de justesse sur un coup de chance. Il est un peu prétentieux mais il n’est pas méchant. D’ailleurs il s’était proposé pour tourner dans mon long-métrage. Mais les circonstances ont fait que je n’ai pas eu l’occasion de le rappeler… » Est-il aussi beau ? C’était quoi cette question ? «Euh pour la beauté… bah… C’est sa photo quoi… En tout cas… » Il n’est clairement pas aussi beau que toi tu es belle. «En tout cas… C’est pas très important qu’il soit beau ou pas. Oui, il fait partie du Blood Circle. Qu’il soit un écolo, ou un bienfaiteur, ça ne change rien. Il a très certainement déjà tué oui, mais ce n’est pas forcément un tueur parce qu’il aime tuer. Mais s’il considère que les Sorciers sont mauvais, alors les tuera sans hésiter, parce qu’il se verra comme un héros qui agit ainsi pour sauver le monde, au péril de sa propre âme. C’est pas simplement une question de tuer ou ne pas tuer. Tuer ne veut pas forcément dire méchant. Et puis… Il doit y avoir l’influence de la famille… Je pense que tu sais que je suis très bien placé pour ne pas faire de raccourcis aussi rapide… »
Raphaël ne dit plus rien jusqu’à ce qu’ils soient entrés dans le Bar. Il était un peu vexé que Nymphéa pense qu’il puisse juger l’avocat sans vraiment le connaître. Mais elle alors ? Elle se laissait totalement endoctrinée par les belles apparences du profil du fils Kane sur les réseaux ! Évidemment qu’il n’allait pas écrire qu’il s’amusait à jouer au Bowling avec des têtes de sorciers ensanglantées en guise de boules ! Cela dit, il rejoignait l'avis de son amie. Quand Robin lui avait avoué qu’il était le fils de Kane, il semblait plutôt gêné. Limite honteux. “Désolé, j’ai pas choisi”. Raphaël avait même de la peine pour le pauvre membre du Blood Circle.
«Au fait, tu voulais faire comment pour manger ? Parce que ici ils n’ont pas de service de restauration. Enfin, on peut avoir des cacahuètes je pense, si on demande gentiment. »
Le Barman vint les saluer et Nymphéa annonça qu’elle avait réservé une table pour deux. Réservé ? Elle avait vraiment réservé une table ? Il ne réagissait que maintenant, dans le bus il avait la tête ailleurs. Le Bar était quand même assez grand, mais peut-être qu’elle pensait que ça allait être blindé. Mais bon, même à la soirée d’Août il n’y avait pas grand monde. Enfin si, mais pas au point de devoir refuser des gens, y’avait encore largement de la place. Il alla les placer à une table de deux où ils avaient une bonne vue sur la scène. Le Barman laissa une carte des boissons avant de repartir.
Game of Blood Ϟ Tous droits réservés
Spoiler:
Pourquoi ? Bah euuuuuh... Parce que Robin c'est le méchant Blood Circle, bien que sexy, qui a privé Nymphéa de ses pouvoirs avec les bracelets lors de l'attaque de l'université, et que du coup elle doit le détester ? Méchant BC !
Spoiler:
Nymphéa E. Chang
INRP
Métier : Diplômée de l'université Poudlard et assistante d'un journaliste au journal Le Chicaneur (pas de quoi remplir le porte-monnaie rapidement quoi)
Messages : 2342
Gallions : 1903
Date d'inscription : 03/05/2019
IRL
Lumos Je rp en : goldenrod Mon allégeance : Ordre du Phénix
Mer 2 Sep - 3:13
Je connais le doute, les pleurs, la peur
À cette soirée karaoké du mois de juillet, le Blood Circle était apparemment omniprésent. En fait, je compris finalement ce que mon Raphaël voulait dire au moment où mes yeux se posaient sur la photo de Robin Kane. Toutefois, j’avais dû aussi ressembler à un troll pendant les cinq premières secondes de voir un homme comme lui participer à un karaoké. En réalité, j’avais passé d’abrutissement en abrutissement pendant tout le trajet en autobus à commencer par l’intérêt de mon ami pour le karaoké. Je n’avais pas compris tout de suite que cette Leah faisait partie de l’Ordre du Phénix. J’en avais hoché la tête ne connaissant pas cette jeune femme faisant probablement partie du côté Moldu de l’Ordre puis, décidée à changer de sujet. Je m’étais machinalement mâchouillé la lèvre les paroles de Maëlle, prononcées des jours plutôt, revenant alors à toute allure : elle me demandait s’il y avait une autre fille. Mon cœur s’était mis à battre plus fort. Et si cette Leah était …
Je faisais volontairement fi de cette douleur qui agrippait mon ventre et mon cœur pour plutôt rigoler de nos chansons complètement folles. Et s’il ne m’ai … Oui, je n’avais jamais été aussi heureuse de voir un autobus arriver à destination.
Je me précipitais dehors du plus vite que Raphaël avançait et je sortis à sa suite. Et … Et on parla du fils du Premier Ministre. Je devenais muette comme une tombe, abasourdie par tout ce que j’entendais de la part de mon ami. Je semblais plus calme de l’extérieur, mais j’avais subitement peur, si peur coupable maintenant d’avoir amené le sujet. À quelque part, mon idée avait été légère : je voulais voir comment il allait réagir si je disais que Robin Kane était beau. Mais je ne m’arrêtais pas de hocher la tête signifiant que j’écoutais attentivement. Heureusement, je n’heurtais personne ni de lampadaire passant par là. D’une partie de jeux vidéo à ses opinions sur le fait qu’un tueur n’était pas foncièrement mauvais, je haussais les épaules, soupirant lorsque j’entendais à nouveau parler d’Artémis.
- Je sais … avais-je lâché dans un murmure penaud tout en détournant le regard pour entrer dans le bar. Mais bon, j’ai fait mes recherches sur Kane. C’est pour ça que j’ai pu le reconnaître. Tu te rappelles lorsque je t’ai dis avoir eu à interroger un prisonnier ? Il avait parlé de Kane et … J’ai fais des recherches sur eux ensuite. Avec Internet, c’est facile de trouver des informations sur le Premier Ministre puis, par après avec patience, sur sa femme et son fils. Par exemple, ils sont tous avocats. Mais j’avoue, je ne sais pas …
Jouant avec mes lèvres, j’avais voulu dire de « se méfier quand même » du Kane et refusant net que Raphi serve d’espion. Non mais, si l’Ordre du Phénix venait à savoir ce fait, on ne se gênera pas pour l’utiliser ! À moins que Raphi soit vu comme un traître pour son lien avec une famille aussi importante du Blood Circle ! Non ! Non, car de toute manière le jeune et élégant barman à la peau foncée venait déjà vers nous.
- Chut ! fis-je pour faire taire mon ami quant à la réservation tout en tentant de garder mon sérieux et ce n’était pas facile. C’est la réservation !
Le barman sourie tout en hochant la tête alors que mes joues s’empourprèrent complètement. Lorsque j’étais venue ici deux jours plus tôt, je leur avais demandé de garder le gâteau, mais mieux : on me proposait de l’acheter le jour même. Oh ! Puis, on me proposait ensuite de chanter le joyeux anniversaire pour mon ami. Alors, actuellement, je n’osais même pas regarder vers lui affreusement gênée. Deux jours plutôt, cela avait semblé être une excellente idée et j’en fus même très excitée. Certes, maintenant …
Suivant le barman jusqu’à une table devant la scène, je remarquais le peu de clients déjà présents dans le bar. Un homme d’environ 40 ans me souriait amicalement. Il était avec une belle femme élégante vêtue d’une robe noire.
Subitement, les employés en poste ce soir, montaient sur scène et chacun avec un micro ils se mirent à chanter la chanson tant connue, mais ne vieillissant absolument pas du Joyeux Anniversaire ! Au départ, je restais figée sur place les joues rouges, mais je n’y tins rapidement plus. Je me tournais vers le fêté du jour, un sourire faisant aisément place à ma gêne à le voir. À la fin de la chanson, entraînée par la joie du moment, j’applaudis en même temps que tous les employés et même plusieurs clients. Les gens étaient heureux pour lui et donc Raphaël le serrait sûrement aussi. Je voulais que cela soit grandiose, qu’il ait un anniversaire digne de ce nom : il le méritait. On amenait à la table un gâteau au chocolat serti de bougies, mais je voyais à peine tout ça mes yeux dardés sur Raphi, les papillons dans mon ventre n’ayant jamais été aussi nombreux.
(c) AMIANTE
Never Surrender
We’re a phoenix rising from the ashes fighting. Our courage climbing. We’ll never, never surrender. This is our battle. Won’t stay in the shadows now. Living for tomorrow. We’ll never, never surrender - Liv Ash, Never Surrender
(c) 0tsana
Spoiler:
Raphaël Millet
INRP
Métier : Livreur dans un fast food
Messages : 9706
Gallions : 951
Date d'inscription : 26/07/2019
IRL
Lumos Je rp en : 0066ff / Anglais - #00ffff / Français Mon allégeance : La paix
Sam 5 Sep - 13:40
Je connais le doute, les pleurs la peur
« Mais... Comment ?»
Quel concours de circonstances avait fait qu’ils en étaient venu à parler de Robin Kane, le fils du premier ministre ? Ils étaient censé partir en soirée tous les deux pour fêter l’anniversaire de Raphaël, et le hasard avait voulu qu’ils en viennent à parler de ce prétentieux. Enfin prétentieux… Après avoir réellement eu l’occasion de discuter avec lui, Raphaël avait un peu l’impression que l’avocat se cachait derrière cette image de gars sûr de lui mais qu’en réalité il était complètement paumé. Il avait vu sa réaction lorsque son ami Dylan, l’avait provoqué à propos d’une de ses exs. Dylan ? Non c’était pas ça. Il y avait un D dedans. Drew ? Andrew ! Peu importait son nom, c’était un connard de toutes façons.
Raphaël était tout de même intrigué par le fait que Nymphéa connaisse si bien Robin. Est-ce qu’ils étaient déjà croisés ? Est-ce qu’ils avait déjà… Non. Même si lui était un queutard, Nymphéa n’était pas du genre à… Et pourquoi pas ? Après tout ils auraient pu se rencontrer à une fête quelconque. Nymphéa était une fêtarde et ça avait l’air d’être le genre d’activité de Robin également. L'alcool aidant, ça aurait pu dériver. Mais pourquoi est-ce qu’il se faisait de pareils films ? Et puis quand bien même c'était vrai, c’était du passé. Raphaël répondit aux interrogations de Nymphéa, en donnant son point de vue. Il en profita pour lui demander d’où elle connaissait aussi bien Robin. Et il finit sur une note un peu cassante, pour rappeler à son amie qu’il ne jugeait pas les gens à la légère et qu’il essayait le moins possible de se fier aux apparences. Même si ça pouvait lui arriver… Parfois…
La sorcière lui expliqua comment elle en était venue à faire des recherches sur Robin et à le stalker. Oui, elle lui avait vaguement parlé de ce prisonnier Blood Circle qu’elle avait interrogé avec l’aide d’un autre sorcier. Il n’avait pas eu trop de détail de cette opération, jusqu’à maintenant. Raphaël avait préféré éviter de demander des détails sur sa mission pour pas qu’elle lui en demande sur la sienne en retour. Il ne voulait pas trop devoir expliquer à son amie qu’il avait fait équipe avec le frère d’Amber ni raconter trop précisément de ce qu’il leur était arrivé. Nymphéa lui expliqua que lors de son interrogatoire, le prisonnier avait lâché quelques noms, notamment celui de la famille Kane. Il était de notoriété publique que le premier ministre était en étroite collaboration avec le Blood Circle, mais ce n’était pas forcément le cas de toute la famille. La sorcière avait donc recherché sur internet quelques membres de la famille Kane était tombée sur les profils de Robin Kane sur les réseaux sociaux. Ils entrèrent dans le bar et Raphaël glissa à voix basse.
«Méfie toi quand même des réseaux sociaux. Pour le coup, sur ces trucs là tout à l’air bien plus édulcoré que dans la vraie vie.»
Mais oui, Raphaël était d’accord avec la sorcière, c’était facile de trouver des informations sur ces gens là, si cherchait à se renseigner. Il lâcha un soupir de soulagement. Elle ne l’avait jamais rencontré. Il était complètement idiot de se faire une frayeur comme ça, la jeune femme ne lui aurait pas demandé comment était l’avocat en vrai si elle le connaissait déjà. D’ailleurs, elle aurait plutôt été du genre à lui faire remarquer qu’elle le connaissait, et qu’ils avaient une autre connaissance en commun. Finalement, le jeune homme s’interrogea sur ce qu’ils allaient manger ; le London Bar ne faisaient pas restaurant. Nymphéa le fit rapidement taire tandis que le barman s’approchait d’eux, et elle annonça que c’était la réservation. Elle n’avait vraiment pas fait les choses à moitié, peut-être qu’elle craignait que ça soit plein avec la soirée Karaoké. Le barman les placèrent près de la scène, pas très loin d’un couple plus âgé qu’eux. Il fit mine de regarder la carte des boissons que le barman leur avait laissée, mais il comptait déjà prendre un diabolo cerise. La personne sur scène avait fini de chanter. Raph applaudit poliment, comme d’autres personnes tandis que la scène laissait place à une autre personne.
«Tu vas prendre quoi toi ?»
Changement de musique. Cet air disait quelque chose à Raph. En fait il ne trouva pas de suite, parce qu’il ne s’attendait pas à entendre ça dans le cadre d’un Karaoké, mais très rapidement il eut la confirmation lorsque les personnes sur scènes commencèrent à chanter.
«Oh, on dirait que c’est l’anniversaire de quelqu'un d'autre !»
Raphaël se mit à chanter avec les autres, en cherchant dans la salle pour qui c’était. La pauvre personne devait se ratatiner sur sa chaise, Raph, lui, n’aurait pas aimé qu’on lui fasse un coup pareil. Le jeune homme n’arrivait pas à savoir pour qui était la chanson, il reporta son attention sur la scène, pour voir à qui les chanteurs s’adressaient. Mais… Ils travaillaient au London Bar ! C’était peut-être l’anniversaire du patron, ou d’un employé !
«Je crois que… »
Alors qu’il regardait Nymphéa en s’apprêtant à lui faire part de ses impressions, il constata qu’elle était déjà en train de regarder, lui, en souriant tout en chantant en même temps que les autres. La fin de la chanson approchait et elle ne le quittait pas du regard. Ils étaient là, à se regarder l’un l’autre. Il avait arrêté de chanter, il commençait à se demander… Non… Comment ? Ils ne s’étaient pas quitté, quand aurait-elle pu commander la chanson ?! C’était une coïncidence, voilà tout. Il ne quittait plus ses yeux sombres du regard. Il guettait le moment où elle allait détourner les yeux vers une autre table où les applaudissements seraient les plus forts. Mais elle n’en fit rien, ses yeux ne se détachèrent pas de lui, même lorsqu’elle applaudit la fin de la chanson. Et elle souriait. Il sentit ses joues s’empourprer et seul le gâteau avec ses bougies apporté à leur table lui permit d’arrêter de fixer son amie.
«Merci.»
Il remercia timidement le serveur et regarda le gâteau. Oui, aucune doute possible, c’était bien pour lui. Il regarda une nouvelle fois Nymphéa.
«Mais… Comment ?»
Il ferma les yeux, et fit le voeu d’avoir assez de courage pour lui avouer un jour, ce soir peut-être, ses sentiments pour la belle Nymphéa. Il ouvrit les yeux pour regarder une dernière fois le gâteau au chocolat éclairé par les bougies. Puis souffla.
Game of Blood Ϟ Tous droits réservés
Spoiler:
Nymphéa E. Chang
INRP
Métier : Diplômée de l'université Poudlard et assistante d'un journaliste au journal Le Chicaneur (pas de quoi remplir le porte-monnaie rapidement quoi)
Messages : 2342
Gallions : 1903
Date d'inscription : 03/05/2019
IRL
Lumos Je rp en : goldenrod Mon allégeance : Ordre du Phénix
Jeu 10 Sep - 4:13
Je connais le doute, les pleurs, la peur
Les hommes étaient véritablement de vrais benêts. Il ne fallait pas faire trop de sous-entendus avec eux, car ils comprendraient, évidemment, tout de travers. Quand j’avais voulu sous-entendre la beauté de Kane, c’était bien pour le rendre jaloux. Lui ! Je voulais savoir s’il … S’il y avait la possibilité de … Si cette Leah ou cette Artémis n’avait pas plutôt déjà volé son cœur. Je n’avais alors cessé de me mâchouiller la lèvre inférieure. Certes, on partait sur un véritable débat du bon ou mauvais Kane. Je n’avais pas voulu cela. En fait, l’avais-je réellement voulu ? Possible. J’aimais penser que les gens n’étaient pas foncièrement bons ou méchants. Tenez, j’avais juste à songer en William Ombrage, membre du conseil d’administration pour les Mangemorts, mais je ne vis jamais un homme aussi sage et posé que lui. Peut-être pensais-je que par l’altruisme de Robin Kane sur les réseaux sociaux, ce dernier n’était pas non plus si mauvais. Certes, comme Raphaël me l’avait rapidement chuchoté, il fallait se méfier des réseaux sociaux.
- Ce serait triste quand même …
Je n’avais pas pu m’empêcher de répondre, attristée par la malice et la ruse pouvant être utilisée sur les réseaux sociaux. Certes, les hommes restaient quand même des idiots et je m’en rendrais bien vite compte. Pourtant, je m’en ficherais bien. J’étais aussi bien trop excité pour m’asseoir, mais Raphaël l’avait fait ayant même commencé à lire le menu. Je crois que je cachais une légère hilarité par la main droite devant ma bouche.
- Heu … Je … Je ne sais pas encore.
J’avais machinalement posé mon sac sur la chaise. Je me sentais de plus en plus nerveuse me demandant si on allait respecter l’entente faites deux jours auparavant. Après tout, je n’étais pas riche et célèbre. Certes, on le fit. On le fit ! C’était juste après la performance de Believer de Imagine Dragons sur scène par un jeune homme blond. Et là, j’avais si chaud et je souriais jusqu’à en rire ! Je riais tellement à un moment de voir Raphaël regarder partout croyant en l’anniversaire d’un autre. J’en avais eu presque du mal à chanter.
- Mais c’est pour toi …
J’avais marmonné ces mots, la tête penchée vers le bas, jouant machinalement avec une mèche rouge hors de mes longs cheveux foncés. Soudainement, je sourie ressemblant probablement à une idiote lorsqu’il lâcha un doux merci. J’étais tellement heureuse. Je me mis à sautiller sur place frappant plusieurs fois et rapidement dans mes mains lorsque toutes les chandelles s’éteignirent en une seule fois grâce au souffle viril – ahrem – de Raphaël. Je ne m’apercevais même pas des employés retournant tranquillement à leur poste trop obnubilée par mon ami. Je me mettais même à contourner la table et lui donner spontanément un petit bisou sur la joue ramenant encore trop rapidement les papillons s’amuser dans mon ventre.
- Mais c’est moi qui a organisé tout ça pour toi. Je voulais que tu aies un super anniversaire ! Tu es si modeste.
Réagis-je sans détour à sa question et son visage rouge qui devait sûrement s’unir au mien actuellement. En même temps, je jetais des rapides regards derrière mon épaule alors qu’on me faisait signe de monter sur scène. Plus excitée que jamais, je m’y dirigeais, mais sans oublier de lâcher quelques mots au roi de la soirée.
Sur scène, je pris le micro dans ma main droite et je me sentais bien retrouvant le karaoké si souvent pratiqué comme activité : que ce soit en anglais ou en cantonnais. J’étais dans mon élément plus que dans ce monde d’acier, de pierre emplie de violence et de la guerre. Oui, mon cœur battait la chamade, oui le regarder me gênait. Certes, il me donnait aussi cette force dont j’avais tant de besoin, que je savais ne plus être capable de me passer. Je ne savais même pas pourquoi !
La musique commençait et le téléscripteur devant moi me montrait les paroles dont je n’avais guère besoin les connaissait presque par cœur tant j’avais pratiqué. La chanson plus calme au premier couplet, mes paroles étaient plus douces, mais sonnant heureusement justes à mes oreilles. Je ressentis ensuite une énorme bouffée de joie, de bonheur lorsque le refrain commença et je chantais … Je chantais le plus fort possible tout en tentant de garder une voix juste … Je me déhanchais tout en marchant, je sautais et je souriais ne le quittant pas des yeux plus encore lorsque j’amenais plus déterminée que jamais « Take your passion ! And make it happen ! » En fait, la chanson était pour lui. Elle le représentait comme elle le faisait pour moi depuis … Depuis qu’on se rencontrait cet été. Il changea ma vie ! Et je m’amusais tellement. J’avais tellement de plaisir que j’en venais à amener les gens à danser et frapper dans leurs mains au moment de l’intermède musical de What a feeling.
- Allez !!! Levez-vous !
J’avais le sourire aux lèvres remarquant des gens se lever et frappant moi-même dans mes mains. Cela fut donc si aisé de continuer à chanter par la suite. Je me demandais s’il allait se lever lui aussi.
(c) AMIANTE
Never Surrender
We’re a phoenix rising from the ashes fighting. Our courage climbing. We’ll never, never surrender. This is our battle. Won’t stay in the shadows now. Living for tomorrow. We’ll never, never surrender - Liv Ash, Never Surrender
(c) 0tsana
Spoiler:
Raphaël Millet
INRP
Métier : Livreur dans un fast food
Messages : 9706
Gallions : 951
Date d'inscription : 26/07/2019
IRL
Lumos Je rp en : 0066ff / Anglais - #00ffff / Français Mon allégeance : La paix
Mer 16 Sep - 19:05
JE CONNAIS LE DOUTE, LES PLEURS LA PEUR
« And sympathy is what we need my friend,»
Nymphéa ne savait pas trop quoi commander.
«Je pense prendre un Diabolo Cerise, je te laisse regarder.»
Il lui tendit la carte tandis que quelques instants après, la chanson actuelle vint à sa fin et celle du “Joyeux Anniversaire” commençait à être diffusée. Raphaël se réjouit de savoir que quelqu’un d’autre fêtait son anniversaire ce soir, il chercha dans la salle tout en chantant en même temps que les autres. Il fit part de ses impressions à son amie sans entendre ce qu’elle lui répondit à voix basse. Finalement il croisa le regard pénétrant de Nymphéa. La belle jeune femme le fixait depuis un moment déjà. Le moldu la fixait à son tour, commençant à se questionner sur le véritable destinataire de cette chanson. Il eut la confirmation lorsque qu’on leur apporta le gâteau. Il remercia le serveur d’un simple merci, ne trouvant pas trop les mots. Il se sentait une fois de plus comme un enfant qui devait présenter un exposé qu’il n’avait pas travaillé sur un thème qu’il ne connaissait pas. Il ne savait pas quoi dire, ni faire. Il avait chaud, très chaud. Il se forçait à sourire, pour avoir l’air détendu, et surtout pour se rassurer lui même. Il avait lu des trucs sur l'auto persuasion, la confiance en soi. Le fait de sourire, d’avoir des pensées positives, ça aide à être plus à l’aise. Finalement, il osa demander comment elle avait fait, avant de souffler les bougie de de formuler mentalement son vœu d'arriver à avouer ses sentiments à la sa sorcière bien-aimée.
La sorcière en question contourna la table pour venir près de lui et poser un baiser sur sa joue. Raphaël dû se faire violence pour ne pas l’embrasser à son tour sur les lèvres. Se lever, la prendre dans ses bras, et coller ses lèvres contre les siennes ; un peu trop entreprenant. Glisser doucement la joue sur le côté pour que leurs lèvres entrent en contact ? "Oups, j’ai pas fait exprès". C’était marrant dans les films parce que dans ça avait toujours l’air rigolo comme situation, mais devoir imaginer la réaliser en vrai, ça sonnait un peu comme une méthode de violeur aux yeux de Raph. Enfin pas de violeur à proprement parler… Mais c’était pas correct. Elle lui avoua finalement avoir tout organisé pour lui, elle voulait qu’il ait un super anniversaire. Rien à voir avec l’égoïsme de l’autre crétin qui lui avait fait une scène…
«Bah euh… Merci… »
Il se contenta de balbutier ces maigres remerciements. Il aurait voulu dire tellement de choses. Que c’était inattendu comme surprise, même si c’est un peu le concept d’une surprise parce qu’une surprise à laquelle on s’attend, c’est pas vraiment une surprise. Il aurait voulu lui dire c’était l’une des plus belle surprise qu’on lui ai faite, même s’il était extrêmement mal à l’aise d’avoir été le centre de l’attention de toute la salle pendant un court instant. Non, il se contenta d’un “Bah… Euh… Merci…” ridicule. Mais quel boulet…
Finalement, Nymphéa lui dit d’attendre et elle s’éloigna de la table pour monter sur scène. Elle choisit une musique. Raphaël se demandait ce qu’elle allait chanter. Un titre qu’il connaissait peut-être ? Finalement la musique commença. Le moldu connaissait cette musique, c’était la musique d’introduction de Flashdance. Il ne connaissait pas trop les paroles, mais un projecteur les affichait derrière elle contre le mur, tandis qu’elle pouvait les lire sur le prompteur devant la scène. La chanson, tout comme le film, parlait du rêve grandissant d’une jeune femme de pouvoir danser et de vivre pleinement sa passion pour la musique. Étrangement, ça évoquait à Raph son propre rêve qu’il partageait avec Nymphéa, celui de voir cette guerre inutile prendre fin. Que moldus et sorciers acceptent pleinement de vivre ensemble en paix et de s’entraider. Raph ne savait pas si elle avait choisi cette chanson pour ça, si il y avait un véritable sens. En tout cas elle n’arrêtait pas de le fixer. Elle était belle. Non… Quand elle s’amusait et qu’elle souriait comme ça elle était vraiment magnifique. Mais le jeune homme n’était pas vraiment sûr d’être objectif sur la question…
Elle demanda finalement au public de se lever. Raph n’était pas trop chaud, c’était la honte… Mais c’était encore plus la honte pour elle si personne ne le faisait. Alors il se leva et tape dans ses mains, tout comme d’autres personnes. Elle avait toute l’attention sur elle, donc il ne se sentait pas trop gêné d’agir ainsi. La chanson se termina, et Nymphéa reçu des applaudissement polis et d’autres beaucoup plus sincères. Raph restait dans les plus enthousiastes. Nymphéa avait à peine eu le temps de revenir à la table qu’un des serveur alla chercher le jeune homme pour le faire monter sur scène.
«Ah euh… Non je chante pas désolé.»
Apparemment c’était pas une question. Voyant que de plus en plus de regards se tournaient vers lui, Raphaël se décida à monter sur scène. Pas de soucis, il n’avait qu’à chanterTequilla. Une fois sur scène il chercha dans la liste des musiques.
«Euh… Vous n’avez plus Tequille de The Champs ?»
Le serveur répondit que depuis la soirée Karaoké de l’été dernier, il y avait eu quelques titres qui ont été retirés. Raphaël haussa les épaules et chercha Baby Shark. Il l’avait fait une fois, il pouvait bien le refaire.
«Il n’y a plus Baby Shark non plus ?! Mais… Pourquoi ?»
Le serveur répondit que c’était la serveuse-chanteuse qui avait demandé à ce que ces deux titres soient supprimés. Leah…Mais du coup… Qu’est ce qu’il lui restait ?! Il paniqua et finit par tomber sur Sympathy de Rare Bird. Il ne connaissait pas trop les paroles, mais il connaissait vaguement l’air et savait plus ou moins le thème.
La musique se lança et Raphaël chanta, les yeux fixés sur le prompteur pour lire les paroles. Il n’était pas trop trop en Rythme avec la musique, il anticipait un peu trop. Le moldu ne faisait pas trop attention à ce qu’il chantait, il lisait sans trop réfléchir au sens des paroles. Dans ses souvenirs, la musique parlait d’amour et de tolérance mais il ne donnerait pas sa main à couper. L’air était mélancolique, rien à voir avec la musique dynamique que Nymphéa avait choisi juste avant. Personne ne se leva pour taper joyeusement des mains, à vrai dire, le jeune homme s’attendait à ce qu’à tout moment, quelqu’un vienne sur scène pour l’étrangler et le faire taire. Mais personne ne le fit.
À la fin du dernier couplet, il se précipita à sa place pour aller vite se cacher des regards des autres. Il regarda Nymphéa et se força à sourire…
«Ouais... Euh... C’était… Pas terrible je crois»
Game of Blood Ϟ Tous droits réservés
Spoiler:
Nymphéa E. Chang
INRP
Métier : Diplômée de l'université Poudlard et assistante d'un journaliste au journal Le Chicaneur (pas de quoi remplir le porte-monnaie rapidement quoi)
Messages : 2342
Gallions : 1903
Date d'inscription : 03/05/2019
IRL
Lumos Je rp en : goldenrod Mon allégeance : Ordre du Phénix
Mer 23 Sep - 3:33
Je connais le doute, les pleurs, la peur
J’avoue de ne pas lui en avoir tenu rigueur. Bien au contraire, j’étais bien trop sous le couvert d’un rire empreint d’un brin de folie pour analyser toutes les réactions de mon ami. Puis, je crois qu’il me faisait simplement rire à rester planté près de la table comme une sculpture de Poudlard sur son mur. Oh, ce n’était qu’un rire taquin après tout. Bien vite, j’en oubliais donc la chaleur torride entourant mon propre corps et je montais sur scène. « What a feeling » durait un peu plus de trois minutes. Toutefois, j’aurais voulu la voir durer éternellement. À un moment, je vis Raphaël se lever et taper lui aussi dans les mains à la suite de ma proposition à le faire. Je me fichais totalement de ce que les autres personnes faisaient alors. En fait, pas vraiment, mais je me faisais violence pour ne pas les regarder. On pouvait bien se moquer de moi, car je me moquerais d’eux en rigolant avec mon ami par après : Nah ! Bien fait pour vous ! Toutefois, une jeune femme assise non loin de Raphaël se levait aussi forçant ses deux amies à le faire. Elle frappait dans ses mains bruyamment comme pour tenter de passer pour tout un groupe. Je ne pus donc pas m’empêcher de détourner la tête de mon ami pour la tourner vers elle lui sourirant. Et sur ce, je reprenais le micro et je chantais fort pour leur montrer à tous que j’étais heureuse. J’étais heureuse depuis le mois de juillet ! Oui, depuis ce mois ! On pouvait me traiter d’égoïste, mais je m’en fichais. J’étais heureuse mon cœur papillonnant dans ma poitrine à vouloir m’en égosiller davantage.
- Je vous remercie !
Avais-je lâché dans un sourire fendu jusqu’aux oreilles braquant un instant mon regard vers les serveurs qui me le rendirent bien. Je ne remarquais même pas certaines personnes au bar faisant encore mine de se boucher les oreilles. En vérité, je dus les voir, mais je les éliminais pour rejoindre Raphaël. Je me plantais devant lui et barrant son passage par le fait même. – Oups. -
- As-tu aimé ?
Sans même attendre sa réponse, je vis les employés du London Bar l’inviter lui, le Roi de la fête à venir chanter aussi. J’eus un petit sourire en coin tâchant tellement de bloquer mon rire que mes joues me faisaient mal. Incapable de me retenir, je le poussais gentiment vers la scène chuchotant à voix très basse « tu es capable ». Cela a pris, toutefois, un moment pour qu’il choisisse une chanson. Tellement que je voyais ces gens accoudés au bar commencer à rigoler bêtement. Je leurs envoyais un regard noir. Tss ! Allez donc chanter si vous vous sentez l’âme d’un hypogriffe. Non ? Alors, fermez-là et écoutez ceux qui veulent s’amuser.
Mais je me calmais bien assez vite grâce au rythme plus calme de la chanson de Raphaël. Je ne m’étais même pas assise. Derrière la table, j’allais couper le gâteau quand il se mit à chanter doucement et un peu plus fort. Bon d’accord, sa voix n’était pas au point. Toutefois, je ne connaissais pas la chanson donc je pouvais faire erreur. Je déglutis, car de plus en plus elle me rendait triste. J’allais jusqu’à en déposer le couteau sur la table, les yeux dirigés vers la scène, mais le cœur en friche. Mais c’était si triste ! Quoique, c’était si vrai et si beau si on prenait en compte ces gens laissés pour contre durant la guerre, ces gens souhaitant la paix comme nous. Je me mordis la lèvre refusant de pleurer, mais évidemment la boule montait inlassablement dans ma gorge et trop vite je laissais aller une larme puis, deux … Oui ! Je pleure toujours lors des chansons ou des films tristes et mieux encore lorsque les amoureux se retrouvent dans des films romantiques. Ce n’était pas juste ! Alors, je pleurais bien malgré moi essuyant mes larmes.
Je les essuyais encore, détournant mon visage, lorsqu’il revenait vers moi. J’étais honteuse de pleurer, mais bon c’était si beau. Finalement, il critiqua sa propre prestation n’était pas si parfaite au final.
- Mais non … En fait, si Raphi, mais on s’en fiche parce que ces gens au bar je vais finir par les forcer à aller chanter eux aussi s’ils continuent à se moquer. Puis, c’était si beau ce que tu as chanté !
J’essuyais une larme sur ma joue. Subitement, je sentis mon corps faire le tour de la table et m’approcher de lui pour l’enlacer doucement. Je lui donnais un bisou sur la joue pour le rassurer comme je me rappelle son propre geste sur la rue. Et … et …
Je ne sais pas ce qui me pris aussi soudainement. Peut-être était-ce l’émotion due à sa chanson. Avais-je été aussi charmée ? Je penchai la tête de côté et là, alors que mes lèvres embrassèrent les siennes un tourbillon de joie à l’état pure s’empara de mon corps, de mon esprit, de mon âme pour les lui donner.
(c) AMIANTE
Never Surrender
We’re a phoenix rising from the ashes fighting. Our courage climbing. We’ll never, never surrender. This is our battle. Won’t stay in the shadows now. Living for tomorrow. We’ll never, never surrender - Liv Ash, Never Surrender
(c) 0tsana
Spoiler:
Raphaël Millet
INRP
Métier : Livreur dans un fast food
Messages : 9706
Gallions : 951
Date d'inscription : 26/07/2019
IRL
Lumos Je rp en : 0066ff / Anglais - #00ffff / Français Mon allégeance : La paix
Jeu 24 Sep - 2:42
JE CONNAIS LE DOUTE, LES PLEURS LA PEUR
« Ce que je voulais dire c'était plutôt ça...»
Nymphéa était montée sur scène. On sentait bien qu’elle était à l’aise avec la foule, et le fait de se donner en spectacle. Ce n’était pas une professionnelle du chant, mais niveau assurance, elle semblait ne rien à envier à Leah O’Malley qui montait régulièrement sur cette même scène pour chanter certains soirs. La hongkongaise avait même eu l’audace de demander aux clients de se lever et de taper dans les mains. Raphaël ne voulait pas qu’elle se tape la honte à demander pareille chose et que personne ne la suive, alors il fut dans les premiers à suivre les consigne de son amie. D’où il était, il pouvait entendre quelqu’un taper de manière beaucoup trop enthousiaste. Non mais, il n’allait pas laisser des inconnus encourager Nymphéa plus que lui ! Il tapa à s’en donner mains. Bon sang, la chanson durait beaucoup trop longtemps. Vivement la fin qu’il puisse arrêter.
La chanson se termina finalement pour le grand plaisir des paumes de Raphaël. Nymphéa retourna à leur table et demanda à Raphaël s’il avait aimé. Il n’eut pas le temps de dire que Flashdance était un classique du Cinéma des années quatre-vingts, un employé le poussa limite sur scène pour qu’il chante à son tour. Il venait à une soirée Karaoké, c’était pas juste pour siroter et profiter du spectacle. Il tenta de protester, mais il comprit rapidement qu’il dérangeait tout le monde à tenter de résista. Il céda et monta sur scène. Péniblement, il trouva enfin une chanson à chanter, maudissant Leah qui avait fait bannir les deux musiques qu’il avait en tête. Raphaël n’avait clairement pas la même assurance que ses amies pour chanter sur scène. Entre celle qui était chanteuse et l’autre qui semblait être rodée aux Karaokés, il se démarquait clairement. Il gardait les yeux rivés sur le prompteur. Il avait choisi une chanson avec un rythme bien lent. Tout ce qu’il y avait de plus joyeux pour bien mettre une bonne ambiance dans la salle. Clairement, il n’allait pas demander au public de l’encourager en tapant joyeusement des mains. D’ailleurs, ça serait plutôt incongrue que quelqu’un le fasse. Il s’attendait plus à entendre quelqu’un hurler dans la foule “Rasoir, Alcool, serviette humides chaude. Deeeeemandez votre kit pour vous tailler les veines”
Sa voix n’était pas vraiment une horreur, mais il avait tout de même conscience de chanter mal et de ne pas être trop en rythme. Ça pourrait être bien pire, mais il savait que c’était pas compliqué du tout de mieux faire. La chanson terminée, il retourna rapidement à sa place, esquivant la horde de fan qui se ruait sur lui pour lui demander des autographes. Fans qui s’élevaient à l’incroyable nombre de… Zéro. Il plaisanta sur sa propre prestation et Nymphéa commença à le rassurer en lui disant que ce n’était pas si désastreux que ça, avant de se rattraper en disant que, même si c’était pas terrible, ils s’en fichaient des gens qui critiquaient.
«Ah euh… Y’en a qui ont dit quelque chose ? Pour la musique, j’ai paniqué. je voulais chanter autre chose de plus festif, mais… C’était pas dans la liste… Alors j’ai pris la première musique qui me disait vaguement quelque chose, même si je connaissais pas trop les paroles. »
Nymphéa s’essuya la joue avant de venir le rejoindre de l’autre côté de la table, retardant le moment où il allait pouvoir s’asseoir. La jeune femme le prit dans ses bras une fois de plus. Raphaël ne comprit pas pourquoi elle le fit cette fois-ci. Elle pensait qu’il était peiné d’avoir mal chanté ? Elle déposa un baiser sur sa joue. Le jeune homme avait chaud, trop chaud. Encore une fois il avait le sentiment d’avoir quelque chose qui lui frappait le bide. Comme une main chaude et brûlante qui tentait de lui arracher les entrailles et encore une fois il résistait à l’envie de détourner légèrement la tête pour que leurs lèvres fusionnent. Un baiser furtif…
«Hey, je vais bien… Je vais pas m’effondrer parce que je ne suis pas un… »pro du chant…
Pour une raison qu’il ignorait, la bouche de sa belle asiatique était collée contre la sienne, le coupant dans sa phrase. Que s’était-il passé ? Le geste avait dépassé sa pensé ? Il avait tourné la tête pour lui voler ce baiser ? Il mit fin à l'étreinte. Il fixa Nymphéa en lui présentant ses excuses.
«Désolé… Je ne sais pas ce qui m’a pris de te… »
En observant la réaction de la jeune femme, il comprit que ce n’était pas lui qui avait initier le baiser. En regardant son amie, il pouvait voir le reflet de sa propre expression. L’incompréhension du pourquoi du comment ils en était arrivés là, peut-être ; la peur d’être rejeté, assurément ; et la joie péniblement dissimulée d’avoir pu profiter ce court instant de plaisir... Mais aucune colère. Raph avait fait une erreur… Elle venait de l’embrasser et il avait mis fin au baiser en s’excusant, c’était comme s’il la rejetait alors que c’était bien là la dernière de ces intentions. Il s’approcha doucement de Nymphéa et enroula ses bras autour du coup de la jeune femme.
«Désolé de m’être excusé… Je crois que ce que je voulais dire c’était plutôt ça.»
Il déposa chastement un baiser sur le coin de la bouche de Nymphéa, de ses lèvres il pouvait capter le parfum salé de la commissure de ses lèvres et de sa joue. Et s’il avait mal compris la situation ? Et si le précédent baiser n’était qu’un accident ? Cette main qui jouait avec ses entrailles le malmenait au possible. Elle serrait, tirait secouait. Il avait peur… Il était terrifié à l’idée de ce qu’il allait faire. Mais il avait comme un sentiment de… Faim. Pas une faim physique qui consistait à remplir son estomac. Mais il avait comme l’impression que la seule chose qui pourrait étancher cette sensation, c’était les lèvres de Nymphéa ainsi que l’étreinte de ses bras. Il ne savait pas combien de temps il resta ainsi, avec ses lèvres sur le bord des lèvres de Nymphéa. Des secondes ? Des minutes ? Des heures ? Il détacha légèrement ses lèvres de quelques millimètres avant de les diriger finalement pour de bon vers celles de Nymphéa pour lui rendre pleinement son baiser, et ne plus se contenter d’une forte marque d’affection sur le coin des lèvres. Il osait à peine respirer. Il s’attendait à ce qu’elle le repousse à tout moment, lui hurlant dessus qu’il avait absolument pas compris ce qu’elle attendait de lui.
Et s’il faisait erreur ?
Game of Blood Ϟ Tous droits réservés
Spoiler:
Nymphéa E. Chang
INRP
Métier : Diplômée de l'université Poudlard et assistante d'un journaliste au journal Le Chicaneur (pas de quoi remplir le porte-monnaie rapidement quoi)
Messages : 2342
Gallions : 1903
Date d'inscription : 03/05/2019
IRL
Lumos Je rp en : goldenrod Mon allégeance : Ordre du Phénix
Mer 30 Sep - 3:51
Je connais le doute, les pleurs, la peur
Peut-être que Raphaël avait pensé ne pas avoir de fan. Peut-être pensait-il que sa chanson n’avait touché aucune âme au London Bar en sa soirée d’anniversaire. En tout cas, ces paroles allaient de justification en justification. Certes, il n’en était que plus faux. Il y avait bien une personne ayant aimé sa chanson et celle-ci était moi. L’envie d’utiliser un sortilège de bloclang pour empêcher ces scroutts au comptoir du bar de se moquer fut grande. Certes, mon envie avait bien été toute autre. Mon envie fut de lui donner ce réconfort, cette envie de le voir sourire à nouveau. Je voulais aussi lui dire que le principal en karaoké était de s’amuser, d’avoir du plaisir. Pourtant, je ne sais vraiment pas ce qui précipita mon corps à s’avancer subitement vers lui dans un mouvement si spontané.
Sans m’en rendre compte, je sentis bientôt ses lèvres contre les miennes, mon cœur battre plus fort encore, mes joues devenirs chaudes tout comme mon nez, mes oreilles jusqu’à la pointe de mes cheveux. Mais … Non, il n’y avait plus de nervosité en moi. Il y avait plutôt cette excitation qui redemandait ses lèvres encore et encore. Ce petit goût mi-acidulé mi-sucré tel un bonbon, mais en 100 fois mieux. Et il laissa mes lèvres aussi subitement que je m’étais élancé vers lui. Je clignais des yeux tout en observant son regard ébahi, et surpris. Alors, le stress remonta en moi … Je ne comprenais pas pourquoi il s’excusait même.
- Mais, c’e … c’est moi q … qui d …
Je bégayais tellement fort au bord des larmes parce que je pensais avoir été trop loin. Il n’avait pas aimé le baiser. Raphaël n’était pas amoureux de moi. J’aurais dû réfléchir aussi ! Que j’étais bête ! Pourquoi je l’avais embrassé ? Je paniquais et je savais devoir fuir, mais mes jambes étaient coincées tel si mes pieds furent bétonnés. Mais plus subitement encore, Raphaël reprit ses paroles et ses lèvres retrouvèrent doucement les miennes. Alors, doucement, mon cœur se calmait pour se laisser bercer par les mouvements de ses lèvres.
Ces mouvements furent plutôt légers, mais devenaient alors plus pressants me faisant oublier toute autre pensée obsolète jusqu’à l’endroit où je me trouvais. À l’intérieur de ses bras, je me sentais en sécurité plus que jamais cette dernière année. C’était comme si, actuellement, un membre du Blood Circle attaquerait, je n’aurais pas peur ni n’hésiterais. Puis, je ne pensais pas au Blood Circle de toute manière. Doucement, je posais la main droite contre la joue de cet homme qui me faisait vibrer autant qu’il me rendait heureuse et optimiste : il me donnait l’espoir.
Je demandais et redemandait les lèvres de Raphi. Je ne sais pas combien de temps on resta comme ça. Je m’en fichais. Si j’avais pu rester comme ça jusqu’à la fin de ma vie, je l’aurais fait.
En fait, je crois que je me reculais lorsque je me rendis compte de chuchotements alentours. Vous savez, ces chuchotements trop forts pour en être vraiment. C’était comme si on faisait expressément attention à se faire entendre. Alors, lentement et oui un peu à contrecœur, je me détournais de Raphaël baissant la tête et rougissant sûrement à cause des gens nous observant avec des yeux gros comme des poulets. Mais rougissais-je seulement à cause d’eux ?
- Heu … Bien … Finalement, tu …
Mes mots étaient dits maladroitement et même lentement. C’était bien tout le contraire de ce que je montrais normalement. Prenant mon bras gauche dans ma main droite, je tournoyais mon corps sur place, ma les pans du jupon de ma robe voletant légèrement tout autour. Machinalement, je voulais avoir quelque chose à faire. Je me pourléchais aussi les lèvres y sentant encore le goût des lèvres de Raphaël. J’étais tombée dans un mutisme gêné, mais je savais devoir le briser. Après tout, il devait aussi vouloir une explication. Et c’est ce que je fis en quelques sortes encore plusieurs secondes plus tard.
- En fait, je suis … Contente que tu ne m’aies pas … Que tu ais aimé. As-tu aimé ? demandais-je alors que je scrutais nerveusement son visage pour y trouver l’approbation tant souhaitée. Je ne sais pas ce qui m’a pris. Je … Mais je me sens si bien avec toi Raphi.
Lui souriais-je timidement, mes grands yeux noirs plongés dans son regard que je trouvais si vif. J’avais l’impression d’être redevenue une petite fille venait d’embrasser son premier copain. Cela me faisait cet effet, car j’aimais Raphaël : vraiment. Et donc, j’avais peur si peur de le trahir. Encore spontanément en si peu de minutes, je me mettais à fredonner tout bas quelques paroles de « Last Christmas », une chanson tant et tant présente pour moi pendant les vacances de Noël. Ces quelques paroles m’étaient resté scotché dans la tête les soirs alors que j’étais couché dans mon lit, les yeux vers le plafond et son visage m’apparaissant et m’obsédant.
- « Last Christmas I gave you my heart But the very next day you gave it away This year to save me from tears I’ll give it to someone special … »
Je me mâchouillais les lèvres, plus gênée encore qu’auparavant et baissant plus le regard comme si ce fut vraiment possible. Je haussais les épaules et j’émis un petit rire nerveux voir peut-être aussi communicatif, mais surtout heureux.
(c) AMIANTE
Défi loterie : La chanson est à la dernière narration en jaune.
Never Surrender
We’re a phoenix rising from the ashes fighting. Our courage climbing. We’ll never, never surrender. This is our battle. Won’t stay in the shadows now. Living for tomorrow. We’ll never, never surrender - Liv Ash, Never Surrender
(c) 0tsana
Spoiler:
Raphaël Millet
INRP
Métier : Livreur dans un fast food
Messages : 9706
Gallions : 951
Date d'inscription : 26/07/2019
IRL
Lumos Je rp en : 0066ff / Anglais - #00ffff / Français Mon allégeance : La paix
Lun 5 Oct - 23:39
Je connais le doute, les pleurs la peur
«Tu veux être ma petite-amie ?»
Et s’il faisait erreur ? Et s’il n’avait absolument rien compris qu’elle l’avait embrassé accidentellement ? Et si maintenant Nymphéa le détestait d’avoir pris une telle initiative ? Et si elle pensait que depuis le début, il ne cherchait qu’à la séduire et que c’était dans ce but là qu’il était devenu ami avec elle ? Raph eut un pincement au coeur à l’idée que son amie puisse penser ça. Il avait, certes, des sentiments forts pour la belle asiatique mais ces sentiments amoureux n’étaient que l’évolution de l’amitié qui les liaient !
Le moldu appréhendait le moment où il allait à nouveau coller ses lèvres contre celles de Nymphéa. Il s’attendait à ce qu’elle recule, le repousse ou lui crie dessus. Mais elle n’en fit rien. Le couple s’embrassa, sans qu'aucun des deux ne puissent douter des intentions de l’autre ; impossible de faire passer le geste pour un accident. C’était le premier baiser de Raphaël et tandis que son cœur s’emballait, son cerveau, lui, se posait des tas de questions. Il ne pouvait plus respirer par la bouche, vu qu’elle était occupée, mais du coup, si on a le nez bouché, comment fait-on pour respirer pendant un long baiser ? Il inspiraitle souffle chaud que son amie expirait par ses narines. Cela avait un effet enivrant, qui lui donnait envie d’en avoir plus. Il sentit la main de Nymphéa lui cajoler la joue. Depuis combien de temps ils étaient collés l’un à l’autre ? Il n’en avait aucune idée. Est-ce qu’il embrassait bien ? Devait-il mettre la langue ? Il faut peut-être demander avant de faire un truc comme ça ? C’est dégueu quand même.C’est une étape obligatoire dans un couple de mettre la langue ? Oh là là, il devait se calmer il était bien trop tôt pour penser à ça ; c’était juste un baiser. Même si pour lui ça voulait dire bien plus, ça ne voulait pas forcément pas dire qu’ils allaient se marier et avoir des enfants dans les semaines ou mois à venir.
Nymphéa se recula finalement, mettant fin à leur baiser et à leur étreinte. Elle parlait un peu maladroitement, en bégayant un peu avant de finalement réussir à formuler des phrases complètes. S’il avait aimé ?Il en voulait encore, oui ! Il pourrait passer des heures collé aux lèvres de Nymphéa, à sentir son souffle mêlé au sien, ainsi que de ressentir son étreinte. La seule chose qu’il regrettait, c’était que Nymphéa soit contrainte de rentrer pour 10 heures du soir. Il voulait tellement passer le restant de soirée collé à elle. Il y avait tellement d’idées niaises qui lui venaient en tête, tous ces fantasmes qui le hantaient depuis plus d’un mois. Il rêvait de s’allonger contre elle, de lui caresser tendrement le dos, de l’embrasser, d’effleurer doucement ses cheveux bruns, avec leurs quelques mèches rouges, du bout des doigts et de s’endormir pour avoir le plaisir de voir son visage tout près du sien au réveil. Bien sûr tout ceci n’était que rêveries… Il voyait mal Charles, le beau-père si protecteur, laisser sa fille dormir avec le jeune homme. Et s’ils ne rentraient pas à 10 heures comme convenu ? Raphaël Millet n’avait qu’une seule envie : se laisser tenter. La victime était si belle, et le crime était si gai. Mais évidemment, il n’en fera rien. Raphaël appréciait beaucoup le père de son amie, peut-être pas au point de le voir comme un ami à proprement parler, mais ils avaient tous deux eu des discussions intéressantes le soir de l’anniversaire de sa douce. Est-ce qu’il allait devoir parler de ses sentiments à Charles et Cho ? En fait… Ça marche comment un couple ?
Après cette masturbation intellectuelle, Raphaël se décida finalement à réagir à la question de Nymphéa. Il ne répondit pas directement, il se contenta de lui faire signe d’attendre, tout en commençant à fouiller dans son sac.
«Je… Ça fait un moment que je voulais t’offrir quelque chose.»
Elle fredonna à voix basse, mais Raphaël n’en comprit pas le sens des paroles, trop occupé à fouiller dans son sac. Surtout qu’une femme était occupée à chanter une chanson française sur la scène. Le jeune homme ne connaissait pas cette musique, d’ailleurs ça avait l’air d’être un truc de vieux.
«J'suis la nana du vélo J'suis la pépée pédalo Y en a pas un qui m'fait peur J'suis la nana du dérailleur»
Il finit par sortir ce qu’il cherchait : le petit cadeau de Nymphéa, ainsi que son propre cadeau, qu’il comptait lui offrir depuis bientôt un mois.
«Et je pense que c’est le moment pour moi d’ouvrir ton cadeau… Et j’ai la dalle aussi, je mangerai bien du gâteau !»
Il s’assit à sa place et tripota nerveusement le cadeau qu’il comptait lui offrir. Il savait qu’elle partageait ses sentiments, lui offrir ce deuxième bracelet, à l’inscription des plus explicites, n’était plus trop un problème. Le seul problème c’était… Et si son cadeau était pourri ? Et si elle n’aimait pas ?
Il tendit le cadeau à Nymphéa.
«Je voulais t’offrir ce deuxième cadeau pour ton anniversaire mais… J’avais peur que… J’avais peur. On ouvre en même temps ?»
Il attendit que la jeune sorcière ouvrit son cadeau pour ouvrir également le sien. Il avait hâte qu’elle découvre le bracelet en or qu’il lui avait acheté. L’autre, qu'il lui avait offert le 20 décembre, était en argent, pour les soi-disantes propriétés de l’Argent sur certaines créatures magiques, mais pour celui là c’était uniquement le côté esthétique qui l’intéressait. Ce n’était pas un cadeau “bienveillant” comme l’ancien. C’était un cadeau totalement intéressé. Avec les deux colombes, le corps rose du bracelet et la gravure : c’était clairement le genre de truc que l’on offrait en disant
«Veux-tu être ma petite-amie ?»
…
C’était pas un peu ringard comme phrase ? D’un autre côté… Avec ce qu’il venait de se passer, c’était moins ridicule que ce que ça aurait pu l’être… Parce que bon… S’il lui avait demandé comme ça, sans contexte : “Dis, tu veux être ma petite amie ?”, même si elle répondait oui, ça aurait été gênant. “Super ! Et maintenant… On fait quoi ?”. Cela faisait des semaines que Raphaël ne savait pas comment se créait un couple et qu'il se demandait comment procéder, comment tenter. Dans les livres, les films, c’était si… Ça se faisait “tout seul”. Au final, c’est un peu comme ça que ça s’est produit pour eux aussi, il n’avait pas eu à forcer les choses pour en arriver là. C’était… magique… ?
Game of Blood Ϟ Tous droits réservés
Spoiler:
Nymphéa E. Chang
INRP
Métier : Diplômée de l'université Poudlard et assistante d'un journaliste au journal Le Chicaneur (pas de quoi remplir le porte-monnaie rapidement quoi)
Messages : 2342
Gallions : 1903
Date d'inscription : 03/05/2019
IRL
Lumos Je rp en : goldenrod Mon allégeance : Ordre du Phénix
Mer 14 Oct - 3:54
Je connais le doute, les pleurs, la peur
J’avais eu envie de faire avaler son micro à cette jeune femme qui chantait et se dandinait sur la scène au même moment ou j’avais chantonné le refrain de « Last Christmas ». Après, on disait que j’étais une gentille fille incapable de faire du mal à une mouche ou même envers ses ennemis tel les gens du Blood Circle. Gênée, les joues en feu d’avoir chanté et sachant par ma faute que Raphi n’avait pas compris mes mots, je me tournais aussitôt vers la scène. Je me sentais mi-amusée par la chanson, mais aussi mi-agacée la frustration montant en moi. C’était toujours comme ça, on se prenait les aises pour m’interrompre. On se pensait meilleur que moi. Je sais que c’était stupide, mais je n’y pouvais rien de réagir comme cela. Non mais, la musique commençait à l’exact même moment ou je me décidais de chantonner … doucement … Complètement béat, mon regard était tendu vers la scène. Je sentais mon souffle se coincer dans ma poitrine. Une émotion amère naissait au creux de mon cœur. Je me sentais larguée par tout le monde bien malgré mon intention d’aimer entendre la chanson.
En fait, je ne comprenais pas les mots de la chanson de part la langue dans laquelle elle était chantée. Je connaissais un peu le français, mais pas assez. Toutefois, mon agacement se terminait rapidement. Après tout, je me sentais coupable parce que la jeune femme voulait aussi s’amuser comme je le fis précédemment. Puis, il y avait le rythme de la chanson et de la musique qui me faisaient pouffer de rire. En plus, la jeune femme chantait plus ou moins bien ce qui amenait au rigolo de la situation. Spontanément, je me mis à frapper dans mes mains encourageant la chanteuse sans pour autant oublier mon rire.
Voulant lui en faire part, je me tournais vers Raphaël dans un sourire, les joues redevenant aussitôt, chaudes et des papillons me montant dans le ventre. M’arrêtant dans mes paroles, je le voyais chercher quelque chose dans son sac et stipulant que c’était pour moi. Pour moi ? Je fronçais les sourcils observant un petit paquet joliment emballé. Je souriais, l’émotion et l’excitation du moment commençant à former des trémolos dans ma bouche. Mais ce n’était pas mon anniversaire avait-ce ouvert la bouche sans pour autant en dire quoique ce soit. J’étais littéralement incapable de lâcher ne serait-ce qu’un seul mot. Je devais avoir l’air d’une idiote à simplement hocher la tête à l’intention de Raphaël de manger le gâteau maintenant tout en m’emparant du paquet. Celui que je considérais comme mon meilleur ami, voir bien plus encore, m’avait dit être incapable de me le donner à mon anniversaire. Cela avait éliminé toute envie de ma part à parler, la main droite devant ma bouche. M’aimait-il déjà à mon anniversaire ? Mais qu’avait-il de plus dans ce petit paquet par rapport au bracelet que je portais déjà au poignet ? Je le soupesais. Il était si léger.
La jeune femme venait alors de terminer sa chanson. Déjà fébrile, je m’assoyais avec le cadeau sur mes genoux, je lui rendis le petit sourire qu’elle me fit. Elle devait être heureuse de mon engouement à l’encourager. Ce sourire, cette joie à mon encontre, me donnait une once de courage tout comme l’idée de Raphaël de déballer mon cadeau pour lui en même temps. Je déballais le petit paquet puis, le plus doucement possible sans vouloir l’abîmer j’ouvris la boîte. Là, je découvris un magnifique bracelet doré portant mon prénom comme celui que j’avais déjà. Certes, il y avait plus. J’avais la bouche grande ouverte éberluée par la gentillesse et la générosité de Raphi à mon encontre. Un cœur se moulait au-dessous, mais aussi deux colombes au-dessus. Lui et moi songeais-je les trémolos dans ma bouche si puissants que je ne savais pas combien de temps j’allais encore tenir comme ça ?
Mais, je n’avais pas besoin de tenir. Je savais qu’avec lui, je pouvais dorénavant être moi-même. En fait, non. Je savais depuis notre rencontre en juillet dernier pouvoir être moi-même avec lui. Alors, je me levais pour contourner précipitamment et à nouveau la table. Je me jetais spontanément dans ses bras, l’empêchant d’ouvrir son propre cadeau, mais le sentant tout entier contre moi. C’était ce que je voulais. Et les larmes de joie, de bonheur surgissaient avec plaisir des coins extérieurs de mes yeux.
M’éloignant un peu, je ne pus pas m’empêcher de lui donner un autre tendre et doux baiser. Les yeux fermés, je respirais maintenant mieux. J’étais si heureuse.
(c) AMIANTE
Défi loterie : Votre personnage est frappé de mutisme dans un rp.
Never Surrender
We’re a phoenix rising from the ashes fighting. Our courage climbing. We’ll never, never surrender. This is our battle. Won’t stay in the shadows now. Living for tomorrow. We’ll never, never surrender - Liv Ash, Never Surrender
(c) 0tsana
Spoiler:
Raphaël Millet
INRP
Métier : Livreur dans un fast food
Messages : 9706
Gallions : 951
Date d'inscription : 26/07/2019
IRL
Lumos Je rp en : 0066ff / Anglais - #00ffff / Français Mon allégeance : La paix
Jeu 15 Oct - 15:10
Je connais le doute, les pleurs la peur
«I will survive»
Alors qu’il farfouillait dans son sac pour y trouver le paquet de son amie, ainsi que le cadeau qu'il lui avait destiné, il pouvait entendre Nymphéa applaudir pour encourager la dame qui chantait la “Nana du Dérailleur”. Il finit par sortir les deux paquets et il lui tendit le cadeau qui lui était destiné. Il lui expliqua qu’il voulait lui offrir ça depuis sa fête d’anniversaire de décembre, mais qu’il avait été trop poltron pour le faire. Il lui proposa d’ouvrir leur cadeaux en même temps, pour qu’elle ne lui demande pas d’ouvrir en premier ; il comptait voir sa réaction en premier ! Il attendit donc qu’elle découvre le bracelet avant de lui faire se demande pour être sa petite amie. Il ne savait pas trop si c’était le genre de choses qui se demandaient, mais en tout cas, il l’avait fait. Il avait peut-être dit ça un peu trop tôt, elle n’avait probablement pas eu le temps de regarder les détails du bracelet, les couleurs, la gravure, les colombes, le mot “love”. Il n’osait plus regarder Nymphéa, il baissa les yeux sur le gâteau en attendant sa réponde. Plus les demi-secondes passèrent et plus il se disait que c’était vraiment pas terrible comme idée. Un bracelet avec son nom et “love” écrit dessus… Mais qui oserait porter ça ? Et puis les gens allaient forcément se poser des questions… C’était pas très discret. Alors oui, les autres ils s’en fichaient, ce n’était pas à eux de régir la vie sentimentale de la sorcière, ni même du moldu. Mais c’était pas forcément le genre de choses qu’on criait sous tous les toits, que Raph criait sous tous les toits en tout cas.
Nymphéa ne répondit pas, et Raphaël n’osait toujours pas la regarder. C’était donc ça un râteau ? Comme il n’en avait pas encore la confirmation, il n’en ressentait pas encore la douleur, par contre il imaginait assez facilement la honte que c’était. Finalement, après de courtes secondes qui lui semblèrent pourtant durer une éternité, la sorcière se leva et se précipita vers lui pour le prendre dans ses bras. Il sentit quelque chose d’humide lui mouiller le cou. Il lui caressa doucement le dos, ne sachant pas comment réagir. Elle pleurait de joie, ou il avait dit un truc qui n’allait pas ? Sa demande était vraiment naze à ce point ? Il l’avait bien pressenti ça, que c’était un truc qu’il ne fallait pas demander ! Dommage qu’il ne l’ai pressenti que trop tard…
«Hé… Ça va ? Ça veut dire... Oui ?»
En guise de réponse, elle s’écarta légèrement de lui pour pouvoir l’embrasser tendrement. Raphaël ferma les yeux à son tour, profitant une nouvelle fois de l’instant. Ça devait vouloir dire oui. Une personne monta sur scène, une dame plutôt âgée ; elle annonça qu’elle voulait dédier cette musique à ses petits-enfants qui s’inquiétaient pour elle et qui la couvaient un peu trop depuis qu’on lui avait diagnostiqué son cancer. Raphaël ouvrit les yeux et mit fin au baiser, mais ne lâcha pas son aimée, il l’attira contre lui pour la faire s’asseoir sur ses genoux. Il fallait un peu de sérieux tout de même, ils étaient dans un lieu public et l’instant semblait assez grave. Visiblement, la grand-mère ne comptait pas se laisser abattre de sitôt, elle interpréta “I Will Survive” et elle était loin de se contenter de chanter en restant stoïque. Raphaël ne pouvait pas taper dans les mains, sous peine de risquer de faire tomber Nymphéa ou de lui faire mal. Alors il lui demanda de l'aider.
«Tu peux taper dans mes mains pour m’aider à applaudir ? Comme un highfive, mais en rythme !»
Il mit ses mains à plat pour l’inciter à taper dedans.
«N’empêche, tu veux savoir la différence entre cette femme et moi ? Elle c’est une Mamie Fière, tandis que moi je ne suis qu’un Mammifère !» Il lui chuchota ensuite auprès de son oreille. «Par contre, toi, je t’Aime, et j’en suis Fier»
La femme se donnait à fond et elle avait su conquérir le public. Elle ne chantait pas si bien que ça, mais elle était loin de chanter comme une poêle à frire. Elle était venu faire ce qu’elle avait à faire et elle s’est lâchée, profitant de la vie, comme tout le monde devrait le faire.
«En tout cas, elle gère la mamie !»
Finalement, ils arrivèrent à la fin de la musique, Raphaël déposa un baiser sur la joue de Nymphéa avant de la repousser tendrement.
«Bon, je n’ai toujours pas ouvert ton cadeau ! Qu’est-ce que c’est ! Qu’est ce que c’est ? » Il secoua délicatement le cadeau «C’est un livre ? C’est une console ? C’est la nouvelle Switch c’est ça ?! Ou alors c’est un manteau en cuir ! »
Il afficha un large sourire amusé, avant de commencer à ouvrir le présent de la sorcière pour en découvrir le contenu. Il sortit les deux places de concert pour Imagine Dragons. Raphaël n’était pas un grand fan des concerts, bien qu’il savait apprécier de la bonne musique. Le soucis des concerts, c’était le monde et l’organisation pour être sûr d’être à l’heure. Cependant, ça restait un moment unique à vivre et ça créait des souvenirs inoubliables. Ça ne devait pas être facile d’obtenir des places pour groupe d’une telle renommée, même plusieurs mois à l’avance. Raph pensait qu’ils auraient été complets depuis bien longtemps. C'était un chouette cadeau.
«Deux places pour Imagine Dragons ? Je vais proposer à Robin ! À la soirée Karaoké il avait chanté Warriors, j’suis sûr que ça lui plaira.» Avant qu’elle ne puisse réagir il se leva et la prit une fois encore dans ses bras. «Je plaisante… Ça serait cool d’y aller ensemble.» Il caressa tendrement une des mèches rouges de Nymphéa. «Je sais pas si je t’ai déjà dit… Mais j’aime beaucoup tes mèches rouges. Tu vas vouloir faire toute la tête ?»
Game of Blood Ϟ Tous droits réservés
Spoiler:
Nymphéa E. Chang
INRP
Métier : Diplômée de l'université Poudlard et assistante d'un journaliste au journal Le Chicaneur (pas de quoi remplir le porte-monnaie rapidement quoi)
Messages : 2342
Gallions : 1903
Date d'inscription : 03/05/2019
IRL
Lumos Je rp en : goldenrod Mon allégeance : Ordre du Phénix
Sam 24 Oct - 3:17
Je connais le doute, les pleurs, la peur
Je sais que j’aurais dû parler, émettre un son, un gloussement. Quelque chose quoi ! Mais j’en fus totalement incapable. J’étais émue de la tendresse pour Raphaël envers moi et à son propre anniversaire en plus. Et sa question, pourtant si simple, achevait de terrasser les mots dans ma bouche. Alors, je ne parlais point agissant plutôt pour me ruer spontanément dans ses bras ne pensant même plus au stress m’ayant envahi des semaines plus tôt. Il m’aimait ! Il m’aimait ! C’était si simple dans ma tête aujourd’hui. J’aurais voulu le couvrir de baisers, le prendre dans mes bras. Mais toujours aussi pudique je m’étais retenue pour lâcher quelques mots qui auraient pu aussi passer dans un autre contexte.
- Oui ! Je le veux !
Soudainement, je m’étais sentis porter comme si j’avais été aussi légère qu’une plume. Avais-je sous-estimé sa force tous ces mois ? Après tout, Raphi portait des gigantesques caméras vidéo : il devait être fort et probablement même plus par rapport à certains des jeunes hommes de Poudlard. Je gloussais à cette pensée alors que ma surprise du mouvement protecteur fit éclater ma joie. Ne bougeant plus, non pas parce que j’avais peur de tomber, mais bien pour le discours de cette dame âgée, mon cœur s’émouvait de ce cancer qui la rongeait. Pourtant, j’appréciais aussi ses paroles, souriant à sa joie de vivre. C’était comme ça que je voulais vivre moi aussi. Je crois même qu’elle m’avait vu assise sur les genoux de Raphaël. Surprise, je l’ai vu me faire un clin d’œil. J’étais tellement estomaquée par le dynamisme de cette femme que je sursautais lorsque Raphaël me demandait quelque chose …
- Eh …Et je pouffais de rire. Bien sûr !
Commençant ainsi à taper dans ses mains, je devais avoir l’air d’un véritable enfant de deux ans avec son jouet Fisher Price : quelque chose me disait que Hyacinthe aurait pu me dire. Pourtant, je m’amusais. Je vivais l’instant présent. Je souriais de nos mouvements à l’unisson. Nous étions tellement bien coordonnés que nous aurions pu jouer de la batterie à deux : et ça, ce n’était pas peu dire. Et Raphaël en remettait en plus avec ses jeux de mots sortis d’on ne savait où. Il faisait toujours cela et je n’ai jamais su comment il pouvait être aussi vif pour trouver des nouveaux jeux de mots. Et moi qui allait rétorquer de ne pas se traiter de mammifère parce que tout ce que je voyais, étrangement, c’était un énorme hippopotame.
- Hé ! Ne te traite pas de mammi …
Subitement, je me crispais. Ok, je le faisais dans le bon sens, eh. Je frissonnais de plaisir au chatouillis du chuchotement de ses mots au creux de mon oreille. Je sentis les commissures de mes lèvres remonter légèrement et un nouveau gloussement sorti d’entre mes lèvres tout comme un murmure : Merci. Nous restâmes comme ça un moment. Enfin, nous étions restés collés l’un contre l’autre jusqu’à ce que la chanteuse quitte la scène, un sourire aux lèvres et des applaudissements remplissant les tympans de tous et chacun. Au fait, c’était moi ou il y avait plus de gens que quand nous étions arrivés ?
Reprenant ma position debout tout en acquiesçant du chef à Raphi pour la performance de cette dame, je regardais tout autour. Certains nouveaux venus étaient tournés vers nous, mais surtout dans la direction du gâteau. On voyait la surprise se peindre dans leurs yeux de voir une pâtisserie au London Bar, mais aussi une certaine envie. Alors qu’il s’intéressait enfin à son cadeau, je m’empressais de prendre le couteau laissé à côté du gâteau. Raphaël réussit quand même, une fois de plus, à m’arracher une exclamation de rire par ses idées sur la nature du cadeau et ses mouvements avec le paquet.
- Si c’était une console, elle serait vraiment raplapla. À moins que j’aurais utilisé la …
Interdite, un coup venait me frapper droit au cœur me statufiant quelques secondes et je me coupais aussitôt dans ma phrase. Je ne voulais pas parler de magie : pas ici. Malgré tout, le stress recommençait à monter en moi alors que Raphaël découvrait son cadeau et je me demandais s’il l’apprécierait. Je vis alors le mien. Celui qu’il avait dû me donner à mon anniversaire, mais ne le faisant pas faute de … Timidité ? Je souriais de manière mielleuse quant aux deux colombes présentes sur le bracelet. On était vraiment deux innocents idiots, mais … Je m’en fichais ! Je m’en fichais, bon !
C’était donc sur un regard décidé que je me concentrais à couper le gâteau. C’était facile en fait. Hop ! Un coup. Hop ! Deux coups et … Huh. Mais rien n’était droit ! En plus, je venais de faire tomber le morceau de Raphi sur le côté et il se désagrégeait !
En fait, c’était la faute de l’idiot qui me servait tout récemment de copain. Oui, lui et son idée des plus géniale d’aller voir le spectacle d’Imagine Dragons avec Robin, dit le grand Kane. Je sursautais la bouche grande ouverte.
- M …
Le couteau encore dans la main droite, de la crème sur le nez – oui, ne vous demandez pas comment c’est arrivé – je restais bouche bée quand Raphaël rétorquait plus vite encore et ne prenant même pas peur de l’arme, le petit veinard. Et, et il me prit doucement dans ses bras et … Je. Je crois que je voulais qu’il aille au concert avec moi et … Je fus soulagée … Et … J’étais si égoïste sentant la culpabilité venir et mon sourire se tarir … Mais …
- Merci … Je ne sais pas trop murmurais-je alors que je haussais les épaules tout en dardant mes yeux dans les siens. Je savais que tu aimais les cheveux roux et je voulais te faire plaisir.
Je souriais rougissant sûrement de la tête aux pieds tellement je me sentais troll de dire le fond de ma pensée. Je ne pensais pas qu’il allait remarquer mes mèches et même aller jusqu’à les toucher. En fait, je l’avais rêvé, mais c’était un rêve éveillé. En fait, cette soirée en entière était un rêve éveillé. Un rêve que je ne voulais pas voir se terminer. Tellement que de parler de chevelure me donnais des étoiles dans les yeux : enfin, je crois.
- Euh … En fait, pendant que tu déballais ton cadeau, je crois que j’ai loupé ton morceau de gâteau. J’espère que tu vas l’aimer quand même.
Pointais-je avec le couteau en direction du morceau de gâteau faisant piètre figure, tombé sur un côté et dont une partie s’effondrait littéralement. Souhaitant changer de sujet au plus vite, je sautillais une fois de plus pour revenir sur le cadeau.
- Alors, aimes-tu mon cadeau ? Enfin, je ne savais si tu voulais y aller avec moi. Je voulais juste que ton anniversaire se poursuive plus longtemps. Ah oui, regarde bien les billets.
Je sautillais presque à la manière d’une pile électrique pointant vers les trois lettres imprimées sur les billets : « VIP ».
(c) AMIANTE
Never Surrender
We’re a phoenix rising from the ashes fighting. Our courage climbing. We’ll never, never surrender. This is our battle. Won’t stay in the shadows now. Living for tomorrow. We’ll never, never surrender - Liv Ash, Never Surrender
(c) 0tsana
Spoiler:
Raphaël Millet
INRP
Métier : Livreur dans un fast food
Messages : 9706
Gallions : 951
Date d'inscription : 26/07/2019
IRL
Lumos Je rp en : 0066ff / Anglais - #00ffff / Français Mon allégeance : La paix
Mer 4 Nov - 2:08
Je connais le doute, les pleurs la peur
«Oh, bah euh... Je crois que ça a bien marché»
Raphaël ne savait si aimer était réellement plus fort que d’être aimé, mais en tout cas, il était désormais persuadé qu’il n’y avait rien de mieux que d’aimer et d’être aimé par la même personne. Il avait l’impression d’avoir le monde à ses pieds, que tout pouvait lui réussir. Il voulait embrasser Nymphéa, encore et encore, jusqu’à ce que ses lèvres soient usées. Bien sûr, il ne pouvait pas, ça serait inconvenant de faire ça publiquement, il imaginait déjà les autres gens leur hurler de se trouver une chambre. Et puis, est-ce qu’elle le voulait aussi ? Est-ce que ça ne serait pas désagréable pour elle au bout d’un moment s’il restait en permanence collé à elle ? Ça voulait dire quoi d’être en couple ? Tant de choses que Raph ignorait.
Lorsque la mamie monta sur scène et commença à chanter la chanson de Gloria Glaynor, il demanda de l’aide auprès de Nymphéa pour qu’ils tapent des mains ensemble. Elle accepta avec amusement et ils clappèrent des mains ensemble. Le résultat n’était pas vraiment extraordinaire, ça aurait été mieux qu’ils le fassent chacun de leur côté, mais c’était tellement plus amusant de faire comme ça. Il glissa au passage une petite blague, suivi d’une déclaration un peu niaise à l’oreille de son aimée. C’était niais, et alors ? Il s’en fichait, il voulait partager son amour, ses sentiments, sa joie. Il vivait l’instant, et ne cherchait pas à savoir s’il était ridicule. Au même titre qu’il voulait l’embrasser encore et encore, il ressentait le besoin de devoir lui dire encore et encore qu’il l’Aimait. Elle qui avait su lui accorder sa confiance dans des temps difficiles, qui avait eu le courage de pleurer dans ses bras et de lui confier ses peurs. Elle avec qui ils partageaient le même rêve. Elle qui était si belle. Maladroite au grand cœur. Son amie, son amour. Il aimerait tellement lui offrir tout ce qu’elle désirait. Il ne pouvait pas lui ramener son frère disparu, mais rien ne l’empêchait de faire tout ce qui était en son pouvoir pour permettre de créer un monde où sorciers et moldus puisse vivre en paix.
La vieille dame quitta la scène, triomphante, sous les applaudissements de la salle. Elle avait fait l’unanimité. Au plus grand regret de Raphaël, Nymphéa quitta ses genoux. Il se retint d’enrouler ses bras autour d’elle pour la garder contre lui. Le jeune homme porta donc son attention sur le cadeau que son amie lui avait offert, s’interrogeant sur le contenu de ce paquet si léger. Il spécula avec humour en proposant des trucs totalement improbable. Nymphéa rattrapa de justesse une gaffe qu’elle failli faire. Raphaël la regarda avec un air grave lorsqu’elle manqua de prononcer le mot “Magie”. Personne ne semblait avoir entendu, il se concentra une fois de plus sur le cadeau, qu’il commença à ouvrir. Nymphéa découpait le gateau lorsqu’il s’exclama qu’il allait pouvoir aller au concert d’Imagine Dragons avec Robin. Il s’empressa de la câliner en lui proposant d’y aller ensemble, pour se faire pardonner de sa mauvaise blague. Il en profita pour la complimenter sur ses mèches rousses qu’elle avait depuis presque un mois. elle lui avoua qu’elle avait fait ça pour lui plaire. Il ne savait pas trop quoi répondre… Il bugga quelque secondes avant de réagir enfin.
«Bah… Euh… Bah… Je crois que ça a plutôt bien marché.»
Il l’embrassa une nouvelle fois sur les lèvres avant de lui dire à voix basse qu’il l’Aimait. Il la lâcha, à contrecœur encore, encore et toujours, pour regarder la part de gâteau “raté” que Nymphéa lui désignait.
«Bah, on s’en fiche tu sais. Qu’il soit beau ou pas, il finira au même endroit ! Tant qu’il est bon.»
Il ne savait pas trop si elle l’écoutait, puisqu’elle enchaîna aussitôt sur les places de concert, lui demandant si le cadeau lui plaisait, et de regarder plus en détail les billets.
«Ça a l’air génial comme concert. Après, y’aura du monde et tout. Mais je sais qu’ils sont vraiment géniaux et… VIP ?! Mais Nymphéa, tu es complètement folle ?! T’as du te ruiner, fallait pas ! »
Pas que le cadeau ne lui plaisait pas, mais il n’avait pas vraiment le sentiment que son amie roulait sur l’or. Sans être dans la misère, des places VIP pour un concert tel que Imagine Dragons devaient être hors de prix. Il n’osa pas demander comment elle avait pu trouver comment payer ça ; est-ce qu’elle avait braqué une banque ?
«En tout cas ouais, c’est super cool. Mais… Tu n’aurais pas dû. Tu sais, juste un petit truc tranquille, juste toi et moi, seuls, ça me suffisait. »
Il était sincère. Bien sûr, Nymphéa ne pouvait pas savoir plus tôt ce qu’il ressentait pour elle, et réciproquement. Mais Raph n’était pas difficile, il se serait contenté de simplement une soirée en compagnie de celle qu’il aime… Sans être obligé de rentrer pour dix heures du soir. Ils mangèrent tranquillement leur part de gâteau, parlant de choses et d’autres. Dans la joie et la bonne humeur. Raph glissait de temps un autre un “Je t’Aime” entre deux moment de silence. Encore une fois, il s’en foutait d’avoir l’air niais, il était heureux d’être amoureux. C’était un peu comme si la réciprocité de ses sentiments envers Nymphéa renforçait son propre Amour pour elle. Est-ce qu’il en était de même pour elle ? En tout cas, le gâteau était bon, pas nécessairement le meilleur qu’il avait mangé, mais il était néanmoins très bon. Même la première part qui ne payait pas de mine.
L’heure fatidique arriva. Dix heures du soir à la maison… Le règlement était le règlement, mais c’était si tôt. Même si Raphaël adorait Charles, le père de Nymphéa, il l’avait trouvé bien tyrannique sur cette décision de rentrer aussi tôt dans la soirée. Ils réglèrent donc leurs consommations avant de sortir, main dans la main. Une fois dehors, ils firent quelque pas dans la rue quasiment déserte, en direction de l’arrêt de bus pour rentrer. Raphaël s’arrêta un instant pour la prendre dans ses bras. Il n’y avait personne pour s’intéresser à eux, il n’y avait plus de gens qui chantaient, plus de gens qui hurlaient. C’était comme s’ils étaient seuls. Il la serra contre lui.
«Je suis tellement content d’avoir passé cette soirée avec toi… Et que… Oh, je t’Aime tellement ! »
Il déposa un baiser sur le bord de ses lèvres, avant de la regarder dans les yeux prêt à l'embrasser une fois de plus. Il n’y avait plus de Samuel, il n’y avait pas le froid hivernal. Il n’y avait qu’Elle, il n’y avait qu’Eux.
Game of Blood Ϟ Tous droits réservés
Spoiler:
Nymphéa E. Chang
INRP
Métier : Diplômée de l'université Poudlard et assistante d'un journaliste au journal Le Chicaneur (pas de quoi remplir le porte-monnaie rapidement quoi)
Messages : 2342
Gallions : 1903
Date d'inscription : 03/05/2019
IRL
Lumos Je rp en : goldenrod Mon allégeance : Ordre du Phénix
Lun 16 Nov - 1:57
Je connais le doute, les pleurs, la peur
Et il m’embrassait encore sur les lèvres pour que je goûte, une fois de plus, à ce parfum mi-sucré, mi-acidulé que je commençais à apprécier un peu trop pour mon propre bien et me faisant frissonner à tout coup. En fait, il en avait rajouté un petit peu quant à mes mèches rouges. Je souriais tout en relâchant doucement l’étreinte sur ses lèvres. Je souriais une fois de plus pour terminer dans un éclat de rire plus spontané qu’autre chose haussant les yeux au ciel puis, inspirant longuement. C’était vrai, le gâteau finirait dans son estomac après tout. Je gloussais encore, la main droite devant ma bouche. J’avais, ainsi, eu une merveilleuse image en tête qu’il apprécierait … Ou pas. Mais je m’en fichais. J’avais envie de rire quoi.
- Dans un estomac sur pattes. J’aurais pu le deviner ça..
Le taquinais-je gentiment tout en le tapant amicalement sur le bras. Mais là, je sautillais presque sur place trop impatiente de savoir s’il avait aimé son propre cadeau. Je crois que tout le monde au London Bar devait me prendre pour une sauterelle humaine, mais je m’en fichais. J’étais juste trop contente d’avoir trouvé des billets VIP, en plus, pour Imagine Dragon ! Même si ces billets me causaient de faire la lessive et les planchers de toute la famille, à la Moldue, pour le restant de l’année. Ça en valait le cout ! Évidemment, il avait rétorqué que cela avait dû coûter cher et … et … blablabla !
- Il n’y a rien de mieux pour toi. Puis, je ne suis pas à la rue, je vais juste devoir faire des tâches ménagères à la Moldue ! Puis, je ne voulais pas que tu sois coincé derrière le mec alcolo quoi ! Là, tu seras devant..
Évidemment, trop heureuse, je ne pus pas m’empêcher de me ruer à son cou et de le serrer tout contre moi jusqu’à ce qu’il propose la petite soirée tranquille. Et là, je ne sus pas pourquoi je relâchais aussitôt mon étreinte, penaude et jouant machinalement avec mes lèvres tout comme l’une de mes mèches rouges. J’espère qu’il a aimé mon cadeau. En fait, il l’a dit : il l’avait aimé. J’avais pensé à une soirée au restaurant en amoureux aussi. Toutefois, après la conversation avec Maëlle, je pensais que les billets de concerts seraient effectivement le plus beau des cadeaux. Et j’avais encore peur … Peur qu’il …
Mais là, je n’avais plus peur. Plus peur du tout même. J’allais m’asseoir en face de lui. En fait, j’étais tellement heureuse que je me jetais pratiquement sur le tabouret à m’en faire mal aux fesses. Je m’en fichais, car j’avais faim. Je me coupais donc aussi une part du gâteau qui dans mon empressement était encore plus laid. Je demandais aussi une grenadine au gentil serveur qui m’aida pour l’organisation de cette soirée depuis le début. En même temps, le mec devant moi – oui, je parlais de Raphaël - ne m’avait évidemment pas attendu pour commencer à s’empiffrer. Boudeuse un moment, je ne pus pas m’empêcher de sourire mielleusement pour autant parce qu’il me disait m’aimer. Alors, je gloussais et faillit m’étouffer à un moment. Vivement ma boisson à grenadine. Ouf !
- Moi aussi, je t’aime !.
Et voilà, c’était sortie tout seul. Après, je me demandais pourquoi les femmes avaient de la difficulté à dire ces trois petits mots à un homme. Mes joues rosirent même un peu alors que je remarquais avoir de la crème sur le nez. – Oui, cette même crème qui y resta depuis les 10 dernières minutes là. - Moi, je n’avais aucune difficulté à le dire voyons. C’était super aisé.
Après, on finit par sortir du London Bar. J’avais chaud, si chaud et j’en avais assez des chansons de karaoké qui n’en finissaient plus. Je commençais à avoir mal à la tête. En fait, c’était peut-être le trop plein de sucre. Maman va me tuer si elle sait que je n’ai mangé qu’un gâteau ce soir et pas de légumes songeais-je dans un soupir amusé qui laissait aller de la buée dans le froid du mois de janvier. Je voulais un coin au calme maintenant. Je n’avais pas froid toutefois. J’étais bien avec mon manteau tout en marchant au bras de Raphaël. Parfois, je le poussais et donc on se déséquilibrait tels deux ivrognes pour se reprendre un peu plus loin. Je riais, je souriais tel si j’avais pris des litres d’alcool. Je n’avais, pourtant, rien pris. Je crois que je m’enivrais d’une toute autre manière.
- Moi aussi, j’ai adoré !!! Et je n’ai tellement pas envie de rentrer ! Je ne veux pas aller en cours demain !!! Ooohhhhhhhh, c’est nulllllll ….
Exagérais-je un tantinet quant à la fin de cette soirée. J’ai bien dit un tantinet alors que je m’arrêtais au beau milieu du trottoir. Je m’étais tourné vers Raphi faussement boudeuse. Puis, je le touchais machinalement et avec amusement du bout de mes index. Alors, les commissures de mes lèvres se relevaient subrepticement montrant une nouvelle hilarité de ma part.
- Si ma mère savait que je n’avais mangé qu’un gâteau ce soir …. Je rigolais franchement d’un rire cristallin incapable, mais surtout sachant que la censure était proscrite avec lui. Elle me tuerait … Non, elle me ferait manger des choux de de Bruxelles pendant un an..
Je tirais la langue grimaçant en pensant à ce légume que je n’aimais pas vraiment. Il était toujours trop mou quand cuit et je ne voulais même pas savoir ce que c’était cru.
On continuait à marcher main dans la main, lentement, très lentement pour ne pas arriver trop vite à l’arrêt d’autobus et donc nous diriger vers chez nous. Je pointais le nez vers l’avant appréciant le vent frais venant me fouetter le visage. Cela ramena le Quidditch à mon esprit. Je me tournais vers Raphaël dans un sourire calme et serein.
- Un jour, Raphi je vais vraiment te montrer le Quidditch. Un jour frais comme ce soir, c’est juste féérique de voler sur un balai. Le vent te fouette le visage, mais tu n’as pas mal. C’est mieux, car ça te vivifie et tu te sens vraiment libre.
(c) AMIANTE
Never Surrender
We’re a phoenix rising from the ashes fighting. Our courage climbing. We’ll never, never surrender. This is our battle. Won’t stay in the shadows now. Living for tomorrow. We’ll never, never surrender - Liv Ash, Never Surrender
(c) 0tsana
Spoiler:
Raphaël Millet
INRP
Métier : Livreur dans un fast food
Messages : 9706
Gallions : 951
Date d'inscription : 26/07/2019
IRL
Lumos Je rp en : 0066ff / Anglais - #00ffff / Français Mon allégeance : La paix
Dim 29 Nov - 3:38
JE CONNAIS LE DOUTE, LES PLEURS, LA PEUR
«Je n'ai jamais eu de petite amie»
C’était lui ou elle venait de le traiter d'estomac sur pattes ? Okay, il aimait bien le sucre, mais de là à le comparer à un mâche-dru, c’en était trop. À cet instant il ressentit une profonde peine et une immense honte, qu’il décida d’oublier en reprenant une autre part de gâteau, qu’il mit à côté de l’autre, tout en tirant la langue à Nymphéa. Lorsque Raphaël s’offusqua du cadeau beaucoup trop somptueux qu’elle lui avait offert, elle rétorqua que rien n’était trop bien pour lui, et qu’elle n’allait pas en mourir, seulement devoir faire des corvées à la moldu pendant quelque temps. Le français haussa un sourcil à l’entente du mot “Moldu”. Il ne releva pas, pour ne pas faire son rabat-joie, mais elle devait faire attention. Il se contenta de lui avouer qu’une sortie tranquille, juste elle et lui, lui suffisait pour être heureux, même si en fin de compte, le moldu comprenait bien qu’elle ne pouvait pas savoir à l’avance ce qu’il ressentait, et de prévoir en conséquences. Elle relâcha son étreinte et semblait douter.
«Non mais ce que je veux dire c’est que… Euh… Tu vois ?»
Ouais, alors avec aussi peu d'explications, si elle “voyait”, c’était un génie. Il se gratta l’arrière du crâne.
«On va dire qu’une soirée en amoureux sans devoir rentrer à dix heures du soir, ça me suffisait largement. Pas besoin de faire dans le luxe.»
Il fit un petit signe de coeur avec ses mains pour montrer son affection pour la jeune femme. Le restant de la soirée fila ensuite rapidement, parlant de tout et n’importe quoi et s’échangeant de temps à autres des mots d'Amour. Le temps de partir arriva, ils quittèrent la chaleur du bar pour retrouver le froid hivernal de la rue. Main dans la main, ils avancèrent côte à côte jusqu’à l’arrêt de bus. En chemin, la sorcière lui raconta qu’elle risquait de se faire disputer par ses parents s’ils apprenaient qu’elle n’avait mangé que du gâteau ce soir.
«Essaye de négocier pour que ça soit des gâteaux de choux de bruxelles. »
Raph repensa aux bonbons qu’il avait goûtés lors de l’anniversaire de son amie.
«Quoi que… En dragées c’était pas ouf, j’imagine qu'en gâteau ça doit pas être mieux. Dans le doute, vaut mieux ne rien leur dire. Tu sais quoi ? Je ne dirai rien ! Promis !»
En attendant le bus, le jeune couple se tenait toujours par la main. Nymphéa se tourna vers son nouveau chéri et lui parla de Quidditch, du plaisir que c’était que de sentir le vent frais lécher son visage.
«Ouais euh… J’suis pas méga-rassuré à l’idée d’être en équilibre dans les airs à plusieurs dizaines de mètres au-dessus du sol. Mais, avec une caméra frontale, ça pourrait être un peu pareil, non ?»
Le bus arriva finalement, ils s’installèrent côte à côte. De temps en temps, Raphaël caressait la main de la jolie Chang ou lui glissait un baiser furtif sur la joue. C’était une sensation étrange pour lui, de pouvoir montrer ouvertement ce qu’il ressentait pour son amie, et surtout le fait que ça soit réciproque. Il finit par lui confesser qu'il n'avait jamais eu de relation amoureuse avant de la connaître.
«Je sais pas si je t’ai déjà dit mais… J’ai jamais eu de petite amie avant toi. Ni de petit copain d’ailleurs. Désolé si je suis un peu… Euh… Enfin voilà, c’est juste que c'est nouveau pour moi tout ça, c’est un peu bizarre… »
Le bus arriva au quartier de la sorcière, et ils marchèrent en direction de la maison de la famille Chang. Raphaël commença à traîner des pieds, comprenant que chaque pas qu’il faisait accélérait la fin de sa soirée.
«Au fait… Tu penses qu’on pourrait éviter d’en parler ? Je veux dire… Pour nous ? Je veux dire… Pas que ça soit un secret mais… Euh… » J’aimerais rester en bons termes avec Charles et qu’il ne me démembre pas. «Tu vois ?»
Le moment fatidique de se séparer arriva. Ils se souhaitèrent au revoir et Raphaël remercia une nouvelle fois Nymphéa pour cette incroyable soirée. Il se rendit ensuite vers le transpport le plus proche pour rentrer chez lui. Chez lui… Il avait complètement oublié sa dispute houleuse avec Samuel., Nymphéa avait réussi à lui faire sortir cette affaire de la tête. Jusqu'à maintenant. Il n’avait aucune envie de revoir l’anglais et de subir un interrogatoire sur comment s’était passé sa soirée. Et clairement, il ne comptait pas répondre à tout ça. En chemin pour rentrer, il consulta son téléphone et décida de prendre une nuit à l'hôtel. Il préférait passer le reste de sa nuit seul, plutôt qu’avec la mauvaise compagnie de son “ami” Samuel.
Game of Blood Ϟ Tous droits réservés
Spoiler:
Je te laisse clôturer si tu veux
Spoiler:
Contenu sponsorisé
INRP
IRL
Je connais le doute, les pleurs, la peur ♥ Nymphaël ♥