Décrivez ici le caractère de votre personnage sous la forme de votre choix ~ (250 mots minimum)

Garnet souffre de dédoublement de la personnalité. Elle est tantôt Garnet, une jeune adulte adulte un peu froide qui ne connait pas grand chose de la vie , avide de vengeance et qui peut faire preuve d’une rare cruauté, et tantôt Amber, une enfant de huit ans timide et craintive avec les adultes mais toujours prête à lier des liens avec des enfants.







Dérangée, Versatile, Déséquilibrée  

Garnet est une fille instable. Pas seulement à cause de son dédoublement de personnalité. Un rien peut la faire changer d’avis sans que ça n’ait de cohérence. Elle personnifie sa dague, nommée Sheila,  qui est sa première véritable amie, en dehors de ses frères Cracmols, depuis qu’elle est libre. Elle s’en sert également de baguette magique, en prononçant des formules magiques et en appliquant elle-même les effets.

Sadique  

Depuis son plus jeune âge, elle n’a connu que la torture et la douleur. Elle ressent un certain plaisir à faire souffrir les gens qu’elle n’apprécie pas pour se venger de ce qu’elle a subi pendant une dizaine d’année.

Ne touche pas aux enfants

Malgré toute la cruauté dont elle est capable, elle ne s’en prendra jamais volontairement à un enfant. Ces derniers ne sont pas responsable de ce qu’ils sont. Les mangemorts ont détruit son enfance, elle ne compte pas reproduire ce schéma.








Amber est la petite fille qu’elle était avant d’être livrée aux Mangemorts. L’esprit torturé de la jeune fille a créé la personnalité de Garnet pour la protéger. Une personne forte et cruelle. Les horreurs qu'elle a subit dans les geôles des Mangemort ont fait que Garnet est devenue peu à peu sa véritable identité, laissant Amber dans une enfance éternelle où elle ne grandira plus jamais

Timide et Craintive

Amber est timide et craintive en présence d’adulte. Il lui arrive parfois de réclamer sa maman, seul souvenir amical de son enfance détruite.

Amicale

Paradoxalement, Amber n’est jamais hostile. Avec les enfants, elle sera généralement amicale et avenante, tandis qu’avec les adultes elle sera généralement timide et réservée.

Fragile

Amber n’est pas apte à accepter les atrocités qu’elle a subi. C’est pour ça qu’elle a créer le personnage de Garnet, violent, sadique et dérangé afin d’extérioriser ce qu’elle a subi et de s’en protéger.

Je devais faire mes preuves ? Est-ce que tous les moldus devaient prouver qu’ils haïssaient les sorciers pour pouvoir rejoindre le Cercle ? Non bien sûr que non, c’était uniquement parce que j’étais issus d’une famille de sorciers. D’ailleurs c’est pas n’importe qui que je devais éliminer : je devais ramener la baguette de Tante Gladys. Ah cette chère Tantine, quelles douces retrouvailles de famille juste avant Noël. Elle sera tellement surprise de voir sa nièce frapper à sa porte. Bon… Il est potentiellement possible qu’elle ne me reconnaisse pas. «Dis Sheila, tu crois que Tatie elle va reconnaître sa petite Garnet ? Oh… Oui… Tu as raison… » Effectivement.. J’avais probablement grandi depuis la dernière fois où elle m’a vue. Un petit peu. Pas beaucoup.

«Allez plus vite, plus vite, plus viiiiite» J’avais l’impression que Alexander trainait, mais en regardant le compteur de vitesse je voyais bien qu’il faisait ce qu’il pouvait. J’étais juste trop impatiente d’aller chercher mon cadeau, c’est pour ça que le temps passait lentement, trop lentement. «On va Zigouiller ma tante, j’ai trop hâte putain ! ». On allait bien s’amuser ! J’avais hâte de montrer à Tante Gladys tout ce que ses amis m’avaient appris. Oh, j’allais devoir faire court, c’était dommage de devoir résumer dix ans d’apprentissage en quelques instants mais il le fallait bien. J’étais une grand fille désormais, j’allais avoir des responsabilités importantes une fois que j’aurais ramené la Baguette de Gladys au cercle.

«Mais non, on n’y sera jamais avant la nuit !» Je savais que c’était une mauvaise idée de vouloir fêter avec Alexander ce futur tanticide mais je me suis laissée emportée par le bonheur du moment et j’ai cédé. À cause de ça on avait pris du retard, surtout que mon frère cracmol n’avait plus l’air d’être sûr de la route. Mais pourquoi je l’ai laissé boire celui là… «Je te préviens, il est pas question qu’on s’arrête avant d’avoir buté Tante Gladys : C’est mon cadeau de Noël !»

Mieux vaut tard que jamais comme on dit. On était enfin arrivé dans la vieille maison de Gladys Davis. Je n’avais pas trop de souvenir de cette maison, quand papa m’a envoyé vivre chez sa sœur en Angleterre, je ne suis resté que quelques jours chez elle… Avant qu’elle ne me livre à ses collègues Mangemorts. Mais aucun doute, c’était bien sa maison, une petite baraque de campagne, avec un grand terrain et aucun voisin. Le bon cliché de la vieille et faible tante aigrie de quarante piges qui ne supporte pas le voisinage, voilà qui allait arranger mes affaires. Alexander sortit de la voiture en même temps que moi. «Hey tu vas où là ? C’est ma mission, et puis tu vas gâcher mon beau cadeau» Il soupira et se contenta de fumer pendant que je me dirigeais vers la porte d’entrée. Je tournais la poignée, et la porte s’ouvrit sans résistance. «Pourquoi fermer à clef quand le voisin le plus proche vit à des kilomètres et que du sang pur de sorcier coule dans nos veines... ». J’étais surexcitée, ça allait être trop génial. Je fais tranquillement le tour du propriétaire, ne cherchant ni à masquer ma présence, ni la mettre en évidence. Après tout, c’était un peu comme si j’étais chez moi ici, non ? Je descendis tranquillement à la cave. «Est-ce que je fais ça là ?» Après tout, ça ressemblait aux cachots dans lesquels j’ai été torturée par ses amis. Pas de chance, la cave était remplie de bordel en tout genre que je ne distinguais pas dans la pénombre. Mais à vue d’œil pas de chaines, ni de chevalet de torture. Rien d’utile donc. Mon pied buta sur un petit coffret qui se renversa en perdant un peu de son contenu. J'y ai trouvé de l'or, je savais pas trop ce que ça valait mais je suppose que la vieille n’allait plus en avoir besoin. Il y avait aussi quelques parchemins, Des papiers de toutes sortes mais sans importances. je remontais les escaliers de la cave avec mon butin, toute contente d’avoir dégoté un cadeau bonus. Je pouvais entendre la vieille, ronflant comme une turbine je décidais donc de poser mon coffret sur la table du salon avant de me diriger vers la chambre. Je sortis Sheila de son fourreau, caché dans ma manche gauche. «Tu te rappelles Sheila? Je t’avais promis de te présenter ma famille et ben c’est pour aujourd’hui !»

J’entrais dans la chambre de ma Tante, elle dormait sans peur. Après tout, de quoi aurait-elle peur ? La nuit c’est tellement calme. C’est marrant, elle n’avait pas changé. Trente ans ou quarante ans, les vieux ils changent pas. Elle avait toujours besoin de dormir avec une bougie allumée à côté d’elle, ça non plus ça n’avait pas changé, tandis que sa baguette magique était posée à côté. Je m’assis à côté d’elle, dans un sourire. C’était l’heure des retrouvailles.

«Sectumsempra !»

Sheila comprit aussitôt ce qu’elle avait à faire, elle entailla la main de ma Tante endormie ,qui se réveilla en hurlant, afin qu'elle ne puisse pas être en état de prendre sa baguette.

«Sectumsempra !»

Sheila s’attaquait à la deuxième main tandis que je m’asseyais sur Gladys pour l’empêcher de bouger.

«Chuuut Tatie, ce n’est que moi» Lui chuchotais-je en souriant. «Amber ?» sa voix tremblait, l’émotion de retrouver sa nièce préférée, assurément. «Garnet.» Cette fois, je pouvais y lire de la terreur dans son regard. Oui, ses amis lui avaient parlé de moi, elle savait qui était Garnet.

«Regarde, j’ai bien appris pendant ces dix années. Endoloris» Je tenais fermement ma douce amie avec mes deux mains tandis que la vieille tentait de se débattre en hurlant. Oh oui, elle connaissait le sortilège de Doloris elle savait ce qui allait arriver… La lame s’enfonça violemment dans sa chair tandis que Gladys hurlait sa douleur. Je faisais ça bien, comme on me l’avait appris. Elle devait rester vivante et consciente pour en profiter. Au bout d’un moment, ma pauvre Tantine semblait épuisée, elle se contentait de couiner, résignée. Il était temps de se dire au revoir.

«Avada Kedavra» lui murmurais-je à l’oreille avant de plonger ma fidèle dague au fin fond de ses tripes, elle a cessé de couiner. Tante Gladys n’était qu’un souvenir. Il ne me restait plus qu’à rapporter sa baguette au Cercle, et ma mission était terminée. Mais… Pourquoi se contenter de la baguette ?

J’avais fini ce que j’avais à faire, je posai sur le siège passager d’Alexander le petit coffret pleins de galions ainsi qu’un sac en toile noir. J’avais une dernière besogne à accomplir dans la chambre. J’accrochai la bougie encore allumée sur la pointe de la lame de Sheila et murmura «Incendio» afin d’enflammer le lit. Adieu Tata.

Sur le chemin du retour, Alexander me demanda ce qu’il y avait dans le sac noir. «Il faudra que je passe à un bureau de Poste. J’ai un colis à expédier.» Je suis sûre que mon père sera ravie de retrouver le cœur de sa chère sœur. «J’espère que “Papa Charleston Virginie Occidentale” ça suffira comme indication...» Mon chauffeur ne répondit pas, j’étais épuisée, je finis par m’endormir un moment.

Je me réveille, je suis en voiture avec Axelander. Il est toujours gentil Axel, je l’aime beaucoup, je suis contente d’être avec lui.

«On va ou Axel ?» Il ne me répond pas tout de suite, souvent il met du temps à répondre quand je lui parle, des fois il se trompe de prénom. «On va à Londres. Dis moi Amber, qu’est ce qu’il y a dans le sac sur tes genoux ?» Tiens, c’est vrai qu’il y avait un sac. Dedans il y a un colis pour Papa, et à côté… «Ça ressemble à Tante Gladys.»