Sous la forme d'un rp, d'un journal, d'anecdote d'une liste de course si cela peu vous faire plaisir racontez nous de manière rédigée l'histoire de votre personnage ! (800 mots minimum)

Nativité
12 janvier 1971. Je viens au monde au sein d’un couple plein d’amour. Ma venue est pour Père et Mère une véritable bénédiction : ils n’attendaient que ça, de devenir parents. Leur amour existait depuis quelque temps déjà, leur union avait été bénie et célébrée près d’un an et demi avant mon arrivée. J’arrivais comme le premier enfant d’un couple modèle. Barthélemy Terry et Mary Hawkins se montreront des parents parfaits, m’élevant dans des valeurs et des traditions qui allaient me guider tout au long de ma vie.

Baptême
Père et Mère ont choisi de me faire baptiser dans la tradition chrétienne catholique. Le sacrement du baptême, qui marque l’entrée dans la vie chrétienne, est un premier pas vers le droit chemin.
C’est le père Alfred, un jésuite, frère de ma grand-mère maternelle, qui m’a baptisé. Je reçus, à cette occasion, un parrain et une marraine, ainsi qu’une place de choix dans la communauté chrétienne : à l’instar de tous les Chrétiens, je venais de devenir un enfant de Dieu.

Petite communion
A l’âge de sept ans, je fis ma petite communion, après avoir suivi le catéchisme avec une ferveur digne d’un adulte. J’aimais beaucoup ces cours, qui nous permettaient à tous de mieux comprendre la Parole du Seigneur. Avec quelques copains de ma classe, nous aimions aussi nous retrouver avant et après le catéchisme : c’était les meilleures occasions pour agacer les filles, gentiment, bien sûr, mais nous n’étions que des enfants.

Eucharistie
J’ai goûté le corps du Christ pour la première fois. Mes parents étaient à mes côtés, et je me sentis empli de l’amour de Dieu. Ce petit disque de pain n’avait pas forcément beaucoup de goût, mais sa saveur était toute symbolique. L’agneau de Dieu qui enlève le péché du monde… Je me sentais comme un être neuf, sans péché et immaculé. Cette sensation était très plaisante. Je ne savais pas encore que je me sentirais comme cela à chaque eucharistie.

Confirmation
A l’adolescence, tandis que je réussissais brillamment mes études dans la filière latin-grec, arriva le moment de prendre moi-même la décision de confirmer mon baptême catholique. Certains de ma classe avaient choisi de recevoir ce sacrement pour les cadeaux. Je voyais cela d’un mauvais œil : comment pouvait-on encore se regarder dans un miroir après avoir osé dénaturer à ce point un sacrement de cette importance ?
Je reconnais qu’à quatorze ans, j’étais un peu extrême dans mes paroles et mes actes, c’était la fougue de la jeunesse, bien sûr, mais j’avais été un peu virulent avec les garçons de ma classe qui s’étaient permis de prendre à la rigolade quelque chose d’aussi important.

J’étais élève dans un collège jésuite privé où nous devions chaque matin aller à la messe avant d’aller en cours. Nous étions peut-être un peu trop jeunes pour comprendre l’intérêt de cet apprentissage religieux et il nous arrivait parfois de mal agir… Ce qui débouchait toujours sur la même chose.

Réconciliation
Le sacrement de réconciliation a cette particularité de pouvoir être reçu autant de fois qu’on le souhaite. Je suis passé par là à de nombreuses reprises lorsque j’étais adolescent : nous étions jeunes et sans doute pas très malins…
Pour la confession, nous devions aller dans la chapelle du collège, nous installer dans le confessionnal et commencer par la formule consacrée « Bénissez-moi, mon Père, parce que j’ai péché… ». Mes péchés n’étaient pas insurmontables : j’avais frappé un camarade pour en défendre un autre, j’avais été agressif avec quelqu’un qui ne pensait pas comme moi… rien de bien grave, en somme : j’avais écopé de quelques Avé et de quelques Paters. C’était régulièrement le même tarif pour les mêmes péchés.

Mariage
Après les années Collège, je suis entré à l’université, en médecine. Mes parents avaient les moyens de me payer des études de choix, alors je m’en donnais à cœur joie.
Je fis la connaissance d’Helene lors d’un stage en hôpital. Nous avons rapidement sympathisé et puis, au fil du temps, à force de nous côtoyer et de nous découvrir, les sentiments amoureux ont fait leur apparition. Je la trouvais douce, drôle et magnifique. Nous sommes sortis ensemble lorsque j’avais tout juste 18 ans.
A 20 ans, je fis ma demande dans les règles de l’art : nous étions dans un restaurant italien et je me suis agenouillé devant elle, lui présentantt un écrin de couleur pourpre qui contenait une bague en argent finement ciselé. C’était avec elle que je voulais vivre et fonder une famille.

Le mariage eut lieu le 25 juin 1992. Nous nous sommes dit oui devant l’autel de l’église des Saints Ghislain et Barthélemy après une cérémonie que je n’oublierai jamais. Helene est devenue ma femme, je suis devenu son mari.

Ordination
Je me suis marié à l’âge de 21 ans, alors que je n’avais pas encore terminé mes études. Helene et moi, nous nous aimions tellement… Notre union devant Dieu a marqué une étape importante de ma vie : le Christ était le témoin de cet amour incommensurable qui nous liait, Helene et moi.
Nous avons eu trois enfants, tous charmants, très différents, certes, mais tous trois animés de notre amour et de l’Amour de Dieu. Trois enfants… un chiffre symbolique qui n’est pas sans rappeler la Sainte Trinité. J’aime ce chiffre, il me donne l’impression de me rapprocher de Dieu et du Christ.
Après mes études, je suis entré en service au London Hospital où, chaque jour, j’ai accompli mon devoir de bon chrétien, en sauvant des vies et en répandant autour de moi la Parole du Seigneur. J’ai toujours aimé servir Dieu et, voici quelques années, quand j’ai eu 37 ans, ma vie a pris un tournant décisif.

La Sainte Église offre aux croyants confirmés la possibilité de s’investir un peu plus dans et pour la communauté. En relation intime avec le Christ et l’Évangile, je me suis porté candidat pour le diaconat.
Peu de gens savent en quoi consiste le sacrement d’ordination des diacres. Les conditions, pour moi, étaient particulières, puisque j’étais déjà marié. Il fallait avoir au moins 35 ans au moment de l’ordination – pas de problème vu que j’avais 37 ans – et au moins dix ans de mariage – là non plus, pas de souci.
Je me suis donc remis aux études, pour une formation de 5 ans abordant les grands domaines de la théologie et de la vie de l’Église. Cela a été ponctué, aussi, de rencontres, de lectures, de prises de connaissance. La formation était solide et accompagnée d’un aspect spirituel qui n’était pas pour me déplaire.

Recevoir ce sacrement a été pour moi une révélation et un immense honneur. A 42 ans, je devenais un serviteur de Dieu, tout à fait à même de rassembler des fidèles, de transmettre la Parole et d’accompagner les croyants dans leurs démarches spirituelles.
Je me suis senti fier et investi d’une mission. Je sais que mes parents étaient aussi très admiratifs de mon engagement, de mon choix de me mettre au service de Dieu.
Pour Helene, ça n’a pas été facile, car elle a dû me suivre dans mon cheminement et s’investir, venant, elle aussi, à des formations. Mais elle m’a soutenu dans mon choix et je suis heureux de pouvoir dire que ma famille est une vraie famille, animée par la foi, la ferveur et l’amour, à l’instar des bonnes familles chrétiennes.

Lorsque j’ai dû me coucher sur le sol de l’église, mon cœur s’est rempli d’une joie immense. L’Amour divin m’envahissait, plus encore que de coutume, et j’ai vraiment ressenti l’appel du Seigneur. Ce sont des choses qui se vivent dans le silence, des choses qu’on ne dit pas ouvertement, mais qui sont accompagnées par les chants de la chorale des fidèles.
C’est au son d’un Alléluia des plus fervents que je me suis relevé, béni de Dieu, plein d’espérance et débordant d’amour.

Mission divine
Dans mon métier de chirurgien cardiaque, je suis fréquemment confronté à des cas où le patient est au crépuscule de son existence. Plusieurs d’entre eux m’ont fait part de leur peur de la mort, de leurs inquiétudes sur ce qui se passe après… Je leur réponds avec mes mots de diacre.
Mais cela a suscité d’autres interrogations en moi. L’au-delà, ce n’est rien de certain pour la plupart des gens et, avec tout ce qui se fait à l’heure actuelle comme fictions blasphématoires, la population a bien besoin d’un retour aux vraies valeurs.
J’ai suivi une nouvelle formation, à l’exorcisme, cette fois. Les personnes possédées ne sont pas les plus fréquentes, mais elles se révèlent dans leurs actes et leurs intentions. J’ai sauvé plusieurs âmes grâce à ce nouveau savoir.

Les exorcismes ont mauvaise réputation. Très certainement à cause des films et des séries qui présentent cela comme des actes mauvais, mais il s’agit surtout d’un rituel de salvation, une façon de ramener la paix et l’amour dans les cœurs de ceux qui se sont laissés envahir par le mal et par le démon.
Chez moi, je dispose d’une pièce, au sous-sol, où je peux, sans crainte de déranger par le bruit ou autre désagrément, pratiquer les exorcismes sur des personnes qui ont besoin de mon aide. Certains sont moins conscients que d’autres d’avoir ce besoin, alors, il faut parfois les attacher et les motiver un peu pour qu’ils acceptent de coopérer.

Blood Circle vs hérétiques
Si le Blood Circle a vu le jour, c’est parce que nous sommes plusieurs à avoir pris conscience de l’ampleur de la menace des sorciers. Au sein de l’organisation, chacun a une place et un rôle bien définis. Je pratique les exorcismes, j’interroge, quitte à torturer un peu pour obtenir des réponses, et cela me convient fort bien.
Ma femme et mes enfants sont également de la partie. Notre famille est soudée et nous savons tous pertinemment que notre mission, pour le Seigneur, consiste à sauver les âmes de ce monde et à nettoyer le monde du mal…
La prière consacrée du Notre Père nous y invite, après tout : « Délivre-nous du mal, car c’est à Toi qu’appartiennent le règne, la puissance et la gloire pour les siècles des siècles. »