Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes, alors pensez à les privilégier pour vos personnages
Métier : Co-gérante du Witches Bazaar et diseuse de bonne aventure au cirque Neverland sous le pseudonyme de "La Catrina". Intervenante occasionnelle aux cours de divination à Poudlard. Sorcière accréditée auprès du Ministère de la magie.
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Mer 1 Avr - 18:35
Ink & tarot cards
Soledad ☽ ☾ Jaeden
27 mai 2009
Ils y étaient. C’était inéluctable, pourtant Soledad n’avait pas voulu le voir, ou plutôt elle aurait préféré ne pas le voir. Mais les semaines, les mois avaient passés et maintenant la réalité menaçait de la rattraper. Tôt ou tard elle allait devoir y faire face et accepter qu’elle était devant un nouveau tournant de sa vie. Pourtant ce n’était pas la première fois que son existence changeait du tout au tout. En fait, c’était même la troisième fois. La première fois c’était quand elle avait quitté précipitamment le Mexique pour rejoindre l’Angleterre. Mais si ce moment avait été un déchirement pour elle, elle l’avait aussi vécu du haut de ses huit ans et avait pu faire preuve de cette capacité d’adaptation étonnante dont étaient pourvus les enfants. La seconde fois avait été quand elle avait rejoint Poudlard. Là encore le changement avait été différent à vivre, plus doux cette fois, elle avait été peinée de quitter ses parents et sa jeune sœur mais aussi excitée à l’idée de rejoindre l’école magique dont son frère ainé ne cessait de lui vanter les mérites. Une grande aventure l’attendait à Poudlard, aussi n’avait-elle pas laissé sa tristesse venir gâcher sa hâte de la découvrir. Sauf que cette fois-ci tout était différent. Non seulement elle était plus âgée et donc bien plus consciente du changement auquel elle allait devoir faire face et des répercussions que cela allait avoir sur sa vie. Ah, elle était bien loin l’insouciance de ses onze ans, elle la regrettait parfois même si elle n’était pas encore un exemple de maturité. Ce qui venait également rendre la situation plus délicate encore c’était que ce coup-ci elle n’avait aucune idée de ce dans quoi elle s’apprêtait à mettre les pieds. Oui, elle avait interrogé ses artefacts divinatoires, mais non ils ne lui avaient pas révélé les moindres détails de sa vie future. Elle en avait vue des brides bien sûr, son don ne cessait de s’affiner avec la pratique et elle ne cessait de s’en émerveiller, mais comme toujours ce qu’elle voyait était plutôt général, et par moment assez flou. Personne n’avait dit que la divination était un art précis, même si dans ce cas elle le regrettait un peu. De ce nouveau chamboulement de son existence, elle ne savait pas ce qu’elle allait y gagner, mais elle savait ce qu’elle allait y perdre. Cette fois-ci, elle s’apprêtait à quitter Poudlard. Plus que quelques semaines et Soledad franchirait pour la dernière fois les portes de l’école de magie.
Elle en avait connu des adieux déchirants la mexicaine, mais cette fois-ci les aux-revoir ne manqueraient pas d’être également chargés de regrets. Elle s’apprêtait à quitter ce château qui l’avait accueilli pendant sept ans, cette seconde maison où elle avait vécu, s’était fait des amis et avait grandi. Cette idée la rendait plus anxieuse qu’impatiente, elle devait bien l’avouer. Parce que si nombre de ses camarades avaient déjà des plans tout prêts pour l’avenir, ce n’était pas son cas. Du haut de ses dix-huit ans fêtés depuis peu, Soledad ignorait ce qui l’attendait une fois sortie des murs protecteurs de l’école, ni même vers quoi elle allait se diriger. Elle savait à quoi elle voulait dédier son existence, la voyance bien sûr qui avait toujours fait partie de sa vie, les formes de magies méprisées qui avaient toujours attisées sa curiosité, ou les civilisations et l’histoire anciennes qui ne cessaient de la fasciner. Mais comment faire une carrière de ces sujets rarement pris au sérieux ? La vérité c’était ça, elle ne savait pas vraiment ce qu’elle allait faire une fois définitivement sortie de Poudlard. Quitter le château était déjà une perspective qu’elle redoutait, elle y avait passé tant de bons moments qu’elle aurait aimé que ça ne se termine jamais, mais le faire tout en étant incertaine sur la suite des évènements rendait tout pire encore. Même l’idée de retrouver Siobhan qui avait quitté les lieux un an plus tôt n’aidait pas la jeune mexicaine à relativiser. Alors pour oublier la boule qui se formait lentement dans son estomac depuis quelques semaines déjà et, surtout, pour profiter des quelques semaines qui restaient avant le jour J, Soledad avait décidé de se concentrer sur le positif et de passer le plus de temps possible avec ses amis. La mexicaine croyait dur comme fer au destin, quelque chose l’attendait, là dehors, sa vie prendrait tout son sens en temps voulu, elle le savait. Inutile donc de se rendre malade face à tous ses questionnements. Sa vie à Poudlard approchait peut-être de son terme, mais elle ne se terminerait pas avant qu’elle ait pu en profiter le plus possible.
Depuis quelques jours, les étudiants de septième année se trouvaient dans cet entre-deux qui caractérisait l’approche des examens. Les professeurs ralentissaient leur rythme de cours pour leur laisser le temps de réviser correctement, et les dates d’examens étaient encore assez lointaines pour que la pression ne se fasse pas encore ressentir. Soledad comptait bien réviser, évidemment, mais pas tout de suite. D’abord, elle s’accordait une journée pour souffler avant de s’y mettre sérieusement. Aujourd’hui, elle avait quelqu’un d’important à voir : Jaeden ! Son amitié avec le jeune Serpentard en avait étonné plus d’un, il fallait dire qu’en tant que représentante des Gryffondors elle savait bien que la rivalité entre leurs maisons était toujours bien présente. Mais Soledad n’avait jamais accordé d’importance à tout ça, tout ce qu’elle avait vu c’était un gamin curieux venu l’interroger sur les cartes de tarot qu’elle tirait au beau milieu de la Grande Salle. Il n’y avait pas eu de jugement, ni d’un côté ni de l’autre et c’était peut-être grâce à ça qu’une amitié avait pu naître aussi naturellement. Parce qu’on ne faisait pas plus différent que Jaeden et Soledad, mais encore une fois, la mexicaine était à milles lieux de ce genre de réflexion. De fil en aiguille, le vert s’était fait une place dans l’existence de la jeune lionne, tant et si bien que quelques semaines plus tôt, il avait fini par lui parler de ses projets de tatouage. Aussitôt l’idée avait séduit la voyante, une discipline qui mêlait art et symbolique, voilà qui lui plaisait grandement. Elle trouvait le sorcier encore un peu jeune pour encrer sa peau mais elle savait aussi que quand il était décidé il était compliqué de la faire changer d’avis, et puis ce n’était pas son rôle. Elle s’était contentée de se montrer son soutient, mais surtout elle s’était intéressée à son projet, curieuse de voir le dessin qu’il comptait porter à vie sur sa peau et la signification qu’il allait avoir pour lui. En l’écoutant parler, la fibre artistique de la lionne s’était réveillée et avant même de se rendre compte de ce qu’elle faisait, elle avait proposé à son ami de lui faire un croquis. Soledad n’était pas assez sûre d’elle-même pour s’imaginer qu’un de ces dessins pourrait plaire à Jaeden au point qu’il en fasse un tatouage, surtout son premier, mais elle espérait pouvoir lui donner un peu d’inspiration. Et puis, elle avait rarement l’occasion de se saisir d’une plume pour dessiner, autant en profiter.
C’était pour cette raison que Soledad avait décidé de donner rendez-vous à Jaeden. Bon, elle avait aussi envie de passer un peu de temps avec son ami avant la fin de l’année scolaire, mais l’un n’allait pas sans l’autre. La veille, elle avait confié à un des hiboux de l’école -et non Samba le survolté n’est pas encore là ^^- un courrier pour le Serpentard. Dans l’enveloppe, un premier parchemin lui donnait rendez-vous le lendemain en fin d’après-midi, à la lisière de la forêt interdite, non loin du lac noir. Le second parchemin était un croquis qu’elle présentait comme un premier essai. Et quel premier essai ! Elle avait gribouillé le stéréotype d’un lutteur mexicain dans toute sa splendeur. Un petit personnage tout rond, engoncé dans un costume moulant coloré, portant un masque de luchador brillant et une cape volant dans une brise imaginaire. Tout le long, la jeune lionne n’avait cessé de pouffer, elle avait trouvé sa blague très drôle, les Gryffondors qui tentaient de terminer leurs devoirs à ses côtés n’avaient pas vraiment été de son avis, mais tant pis. Ils manquaient d’humour, voilà tout. Elle s’était beaucoup amusée et elle espérait que cela aurait au moins fait sourire Jaeden. Il avait bien besoin d’un peu de légèreté dans sa vie. Plus le temps passait et plus le Serpentard semblait se refermer aux autres alors Sol faisait de son mieux pour lui apporter un peu de lumière. Bien évidemment le dessin qu’elle lui avait envoyé n’avait rien à voir avec le véritable croquis qu’elle souhaitait lui montrer, raison de leur rendez-vous de ce jour. Elle espérait néanmoins qu’il comprendrait que tout ça n’était qu’une blague, après tout parmi les symboliques de son futur tatouage il lui avait parlé de sa mère. Soledad savait combien le vert tenait à elle et elle ne voulait surtout pas qu’il s’imagine qu’elle l’insultait. Mais son dessin était tellement exagéré qu’il fallait vraiment le vouloir pour la prendre au sérieux et se sentir offenser.
C’était donc l’esprit léger que la brune avait pris le chemin du lac. Le soleil de la fin mai était encore haut dans le ciel et réchauffait tranquillement l’atmosphère. Beaucoup d’élèves étaient sortis dans le parc pour profiter du beau temps et certains avaient même trouver le courage de se baigner dans le lac noir. Avec Siobhan, Soledad avait pris l’habitude d’aller tremper ses pieds dans l’eau fraîche du lac tout en partageant un pique-nique et en bavardant de tout et de rien -mais surtout de commérages- mais elle se doutait que ce ne serait pas trop au goût de son ami. A la place, elle prit la direction de la forêt, choisissant tout de même de rester près du lac. Assise à même l’herbe, adossé contre le tronc d’un gros arbre, son sac contenant son dessin et ses plumes à ses côtés, la mexicaine observait le paysage qui s’offrait à elle. Cette place, elle ne l’avait pas choisie au hasard, de là elle avait une vue splendide sur le château, le parc et le lac. Elle pouvait même apercevoir les anneaux du terrain de Quidditch. Une vue parfaite sur Poudlard qu’elle voulait graver dans sa mémoire. Merlin seul savait quand elle pourrait de nouveau voir le château. Avisant la silhouette du jeune Serpentard, Soledad se redressa. « Jaeden ! » Appela-t-elle en faisant de grand gestes enthousiastes dans sa direction. La discrétion ? Elle ne connaissait pas. Yeux plissés pour pouvoir observer son ami approcher malgré le soleil, elle lui fit signe de s’installer à côté d’elle. « Tu as reçu mon hibou ? » Demanda-t-elle presque aussitôt avec un immense sourire collé aux lèvres, incapable d’attendre une seconde de plus. Bien sûr qu’il l’avait reçu, sinon il n’aurait pas su où et quand la retrouver, mais ce qu’elle voulait surtout savoir c’était s’il avait eu son petit dessin. Et si elle avait atteint son objectif de lui arracher un sourire. Ou même un demi-sourire, ce serait déjà pas mal.
CODAGE PAR AMATIS
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INRP
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Sam 4 Avr - 16:31
Soledad & Jaeden - 27 Mai 2009
Tu ère telle une âme en peine devant la fenêtre de ton dortoir, le jour n’est pas encore tout à fait lever, tu peux voir les prémices des premiers rayons de soleil essayant de percé l’aube qui était là depuis un moment maintenant… Tu es levée depuis un peu moins d’une heure, tu es discret, tu ne fais pas de bruit pour ne pas réveiller les autres. Pas tellement pour eux, mais surtout pour toi. Tu aimais ce moment particulier ou tu pouvais simplement te retrouver avec toi-même. Les beaux jours étaient de retour depuis un moment, le soleil se levait un peu plus tôt chaque jour, te rappelant alors que bientôt ce serait le retour dans ce qui était ta maison. Te rappelant que pendant deux mois tu allais à la fois te sentir chez toi et détester la vie que tu menais… Tu allais à fois adorer ta mère, l’aimais du plus profond de ton cœur, et la détester pour cette vie qu’elle t’imposait et que tu n’avais pas choisi. Chaque fois que tu te voyais au milieu de toutes ces femmes, chaque fois que tu prenais possession d’elle… Leurs mains sur ta peau, l’odeur de tes draps, leurs cris de plaisir au milieu de la nuit… Tout cela te rendait dingue et en revenant à Poudlard chaque année, tu savourais la chance que tu avais de pouvoir t’éloigner de toute cette merde. Mais chaque fois cela ne durait que jusqu’au prochaine vacance et chaque fois ton cauchemars recommençait… Te rendant bien compte que ta vie était bien différente de celles des autres, tu avais fini par t’isoler, te renfermer sur toi-même. Tu n’étais pas méchant, tu ne voulais du mal à personne, mais ton mal être faisait que tu avais tendance à exploser de temps en temps sans pouvoir te maitriser. Tu avais du mal quand une fille avait le malheur de poser une main sur toi. Tu avais du mal à contenir ses pulsions qui étaient nouvelles pour toi. Ton poing était déjà parti sans le vouloir dans le visage d’une pauvre fille qui n’avait rien demandé… Ce qui t’avait fait horreur, ce n’était pas ton genre de frapper l’autre sexe, pas que tu les penses faible, simplement parce que tu as une trop haute estime d’elles… Tu es mal dans ta peau, tu avais des crises de colère sans que tu puisses expliquer pourquoi alors certains avaient commencés à prendre leur distance et certainement que c’était mieux ainsi. Ces matins ou tu pouvais être ainsi devant cette fenêtre étaient les rares moment où tu étais parfaitement calme, ou tu arrivais à te vider l’esprit de toute cette merde…
Cela ne t’empêchais tout de même pas d’avoir quelques amis, les cousines Toni et Soledad en faisait partis, comme quoi tu arrivais tout de même à te lier d’amitié avec des filles aussi, elles avaient juste compris les règles dès le départ et avait respecté la distance que tu avais mises avec elle, jusqu’à ce que doucement cette distance s’amenuise de plus en plus. Elles connaissent ce qu’il y a de sombre en toi et elle ne te juge pas. L’inverse est d’ailleurs tout aussi vrai, tu ne jugeais aucune d’elle en connaissant également chacun de leur secret. C’était d’ailleurs une lettre de Soledad que tu tenais au creux de ta main, elle te donnait rendez-vous plus tard dans la journée pour te montrer le fameux croquis qu’elle avait fait pour toi. Car tu étais décidé, tu savais que pour te sentir mieux dans un sens, tu avais besoin d’ancrer tes cicatrices en toi. Tu savais que la vie que tu menais au bordel ne s’arrêtait sans doute jamais, mais que tu voulais tout faire pour t’en sortir. Tu avais parlé de cette idée à la jeune fille et tu avais été surpris qu’elle veuille en faire une ébauche. En revanche, tu n’avais pas hésité à lui dire oui. Tu avais confiance en ces talents, d’ailleurs le dessin que tu avais avec la lettre, le démontrait bien n’est-ce pas ? Tu avais souris en le découvrant tu devais bien l’avouer et était tout de même soulagé de constater que ce n’était qu’une plaisanterie. Et puis l’idée de porter un tatouage que quelqu’un de proche de toi avait dessiner, tu avais cette impression que cela lui donnerait encore plus de poids. Tu avais donc hâte de découvrir ce qu’elle avait. Elle allait te manquer l’année prochaine, certes Toni serait toujours là, mais Soledad finissait sa dernière année et elle ne pourrait pas remettre les pieds à Poudlard l’année suivante…
Alors que l’ascension des rayons du soleil commençaient à poindre le bout de leur nez, tes camarades de dortoirs commençaient à se réveiller, signe que la journée commençait, signe que le calme était fini, retour à la tempête. La journée allait être longue avant la fin de l’après-midi, moment auquel tu avais rendez-vous, mais tu avais hâte d’y être ! Evidemment, cette journée ne se passait pas sans une bagarre qui avait été déclenché à l’heure du déjeuner et tu avais été écopé de quelques heures de colles comme à ton habitude, tu avais cessé de compter… A la sortie de ton dernier cours, tu respirais enfin l’air frais, il était l’heure ! Tu prenais alors le chemin de forêt interdite puisque c’était vers cette dernière qu’elle devait t-y attendre, tu étais un peu en retard, la faute au professeur qui n’avait pas voulu vous lâcher à l’heure, mais tu savais qu’elle serait encore là, tu n’étais pas du genre à poser des lapins et Soledad avait tout de même un peu de patience n’est-ce pas ? Le soleil se trouvait à présent haut dans le ciel et réchauffait l’atmosphère si bien qu’il y avait trop de mon à ton goût dehors, fort heureusement, ton amie avait choisi un endroit à l’abri des regards ou personne ne viendrait vous embêter. D’ailleurs, tu ne tardais pas à voir sa silhouette au loin, confirmant alors le fait qu’elle était déjà arrivée. Elle ne mit pas longtemps à te voir en retour puisqu’elle ne tardait pas à t’appeler et faire de grand geste comme si tu pouvais la rater ce qui te fis sourire. Arrivant à sa hauteur, elle te faisait signe de t’installer à ses côtés et tu ne te faisais pas prier, le tronc semblait assez grand pour deux. Sa question t’arrachait un autre sourire, parce qu’elle savait très bien la réponse n’est-ce pas ? Sinon tu ne serais pas ici. Tu savais alors que ce n’était pas cela qu’elle avait envie de savoir et la faire mariner un peu te tentais tu devais bien l’avouer. Tu prenais donc ton temps pour répondre, la regardant comme si tu ne savais pas de quoi elle parlait, avant de finalement sortir un papier de ta poche, son dessin.
« Oh… Tu veux peut-être parler de cela ? » Disais-tu en le dépliant afin de le regarder de nouveau. « Alors si tu veux mon avis… » Tu grimaçais un instant juste pour l’embêter d’avantage, après tout elle t’avait cherché. « Ce n’est pas très ressemblant à ce que j’avais en tête. » Annonçais-tu dans un sourire qui faisait enfin comprendre que tu la charriais et que tu avais bien saisi l’humour de son dessin. « En revanche, j’avais raison sur une chose, tu es doué, ya du style ! » Te moquais-tu alors légèrement tandis que tu tournais le dessin dans un sens, puis dans l’autre, tu avais tout de même hâte de découvrir la vraie esquisse de ce qu’elle avait préparé…
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Ven 17 Avr - 0:28
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Soledad ☽ ☾ Jaeden
Il y en avait des choses qui allait manquer à Soledad, une fois qu’elle aurait définitivement quitté Poudlard. En fait, plus elle y songeait plus la liste s’allongeait et plus son sentiment de nostalgie envers ce lieu auquel elle n’avait pas encore dit au revoir s’agrandissait. Il fallait dire que le château était véritablement un endroit magique, dans absolument tous les sens du terme, alors il devenait difficile de savoir ce qui allait le plus lui manquer. Le plafond magique de la grande salle, le portrait de la Grosse Dame qui tentait encore et toujours une carrière de castafiore, les escaliers farceurs ou les fantômes qui traversaient tranquillement les murs, tout ça allait lui manquer. Et il n’y avait pas que les aspects magiques de l’école, le lieu en lui-même n’avait rien à y envier. Ce château à l’allure si robuste, ce lac dont l’eau brillait de mille feux lorsque le soleil se couchait, la vue imprenable depuis les tours ou encore l’ambiance chaleureuse de la salle commune des Gryffondors… Et puis il y avait les instants aussi, les amitiés nouées, les découvertes en cours et en dehors, les sessions de révision auprès des cheminées qui se finissaient souvent en commérages et gloussements, ainsi que les matchs de Quidditch passés à encourager les joueurs de sa maison ou les escapades dans le parc… Il y avait tant que chose qui s’étaient gravées dans le cœur de Soledad et qu’elle savait qu’elle regretterait. Quitter Poudlard allait être terriblement difficile, c’était sa maison depuis plus de sept ans désormais, elle y avait grandi et n’avait rien connu de plus que ce quotidien qu’était sa vie au château. Cependant, elle restait consciente qu’elle devait avancer, elle n’en avait pas envie, si on lui avait demandé son avis elle aurait certainement affirmé vouloir rester, mais elle n’avait pas le choix. Alors Soledad essayait de prendre les choses avec philosophie, quelque chose l’attendait là dehors, elle n’avait pas de raison de le craindre. C’était une période éprouvante, mais chacun devait passer par là et elle savait qu’elle en ressortirait plus mature. C’était juste un pas à franchir.
Sauf que pour aujourd’hui, ce pas, qui lui paraitrait certainement tout petit d’ici quelques années, elle n’avait pas envie d’y penser. La réalité la rattraperait bien assez tôt alors pour le moment elle s’autorisait encore un peu de légèreté et d’immaturité. Personne ne pouvait demander à une ado de 18 ans de devenir adulte du jour au lendemain. Alors, le temps qu’il lui restait à passer à Poudlard, la jeune Gryffondor comptait bien en profiter au maximum, notamment en passant le plus de temps possible avec ceux qui allaient le plus lui manquer : ses amis. Cette fin d’après-midi Soledad avait donc décidée de la consacrer à Jaeden. Ce jeune Serpentard si différent d’elle mais qui allait tellement lui manquer une fois l’année scolaire terminée. Bien sûr ils pourraient toujours se voir en dehors de l’école ou se donner rendez-vous à Pré-au-Lard, mais rien ne serait plus exactement pareil. Raison de plus pour en profiter à fond. Alors quand il lui avait parlé de son envie de tatouage, elle n’avait pas hésité à lui proposer de lui faire un premier croquis. Une base sur laquelle le tatoueur pourrait partir. Ses idées lui parlaient, alors pourquoi se priver ? Pourtant le dessin qu’elle lui avait envoyé la veille n’avait absolument rien à voir avec ce dont il lui avait parlé. Au lieu de la figure féminine, des symboles de vie et de mort, d’emprisonnement et de liberté, elle lui avait envoyé un luchadores. Une figure typique du Mexique, mais complètement kitsch et décalée par rapport à ce dont il lui avait parlé. C’était une blague, bien évidemment, elle l’avait d’ailleurs beaucoup fait rire et elle espérait que ça avait été aussi le cas du vert. Le véritable dessin, elle voulait être là quand il le verrait, c’était pour ça qu’elle lui avait donné rendez-vous près de la forêt interdite en cette fin d’après midi. Pour lui montrer qu’en dehors de ses plaisanteries futiles, elle avait sincèrement pensé à lui en réalisant un dessin.
Quand Jaeden pointa enfin le bout de son nez, Soledad était au comble de l’impatience. Elle mourrait d’envie de savoir comment il avait pris sa petite plaisanterie et elle était aussi impatiente de lui montrer le vrai croquis, même si une certaine nervosité venait s’y mêler. Une fois son ami assit à ses côtés, la jeune lionne n’attendit pas une seconde pour lui demander s’il avait bien eu son hibou, ce qui était clairement une manière détournée de lui parler de son dessin de petit lutteur tout rond. La mexicaine fixait ses grands yeux sombres sur son ami, résistant à peine à l’envie de le secouer pour qu’il se dépêche de lui répondre. Oh, mais c’était qu’il faisait exprès de prendre son temps ! Même si Jae n’était pas l’élève le plus expressif de l’école, Soledad connaissait bien cette mimique qu’il arborait. Elle s’arma dont de patience, bouillonnant de l’intérieur quand elle le vit sortir de sa poche le parchemin qu’elle lui avait envoyé. « Oh… Tu veux peut-être parler de cela ? » Oooh quel comédien. Et voilà qu’il dépliait tranquillement le papier pour le contempler le plus lentement. Ceux qui disaient que Jaeden avait une personnalité de glace ne savaient vraiment pas de quoi ils parlaient. Soledad avait appris à connaitre le vert, elle avait pris le temps de le découvrir, et même s’il le cachait bien, elle savait que cette chaleur, il la possédait. Simplement, il la protégeait bien et ne la montrait pas à tout le monde, la brune savait qu’elle était chanceuse d’en être témoin. Même si en ce moment elle avait plutôt envie de lui taper dessus pour qu’il parle. « Alors si tu veux mon avis… » Soledad pinça les lèvres face à la grimace du jeune sorcier, il jouait vraiment avec ses nerfs, et ça avait l’air de grandement l’amuser. Dans sa grande maturité, la Gryffondor lui tira la langue en retour. Passer pour une enfant ne l’avait jamais dérangé, bien au contraire. Et puis, elle aimait le contraste entre sa personnalité et celle de Jaeden, quelque part elle espérait qu’elle allait pouvoir l’aider à se montrer un peu moins sérieux tout le temps. « Ce n’est pas très ressemblant à ce que j’avais en tête. » D’un geste nonchalant, la rouge balaya la remarque de son ami. Comme si ce n’était qu’une histoire de point de vue et qu’elle ne lui avait pas envoyé un dessin d’un lutteur mexicain habillé d’un costume coloré à paillette alors qu’il lui avait parlé de ses sentiments les plus profonds. D’un geste étudié, elle replaça ses longs cheveux bruns derrière ses épaules avant de papillonner des yeux en direction de son camarade. « Vale, c’est normal, c’est la patte de l’artiste ça. » Déclara-t-elle de sa voix la plus guindée avec un hochement de tête connaisseur. Comme si elle était un de ces artistes ultra connus dont les œuvres étaient incompréhensibles pour le commun des mortels, et non pas une simple étudiante avec une jolie plume et un humour un peu foireux.
Le bon point dans tout ça, c’était que Jaeden ne semblait absolument pas offensé par le croquis que lui avait envoyé la mexicaine. Parfait, le blesser était vraiment la dernière chose qu’elle avait voulu. C’était même encore mieux que ça, il souriait et plaisantait sans hésiter, bon il se moquait aussi d’elle en passant mais Soledad avait assez d’humour pour rentrer dans son jeu. « En revanche, j’avais raison sur une chose, tu es doué, ya du style ! » Même si elle savait qu’il rigolait d’elle et de son petit lutteur, la lionne lui adressa un sourire rayonnant. Elle avait envie de le serrer dans ses bras, juste parce que ses réactions face à son dessin lui faisaient plaisir, mais elle savait que ce n’était pas forcément une bonne idée avec Jaeden, aussi se contenta-t-elle de venir taper son épaule contre la sienne, avec douceur. « Aah je savais que mon luchador allait te plaire ! » Souffla-t-elle avec son accent chantant. Puisqu’il voulait jouer à ce jeu là, elle aussi elle pouvait participer. En plus elle n’avait même pas besoin de mentir, elle trouvait son dessin très sympa. Complètement exagéré, mais plutôt réussi. Le petit lutteur avait une expression féroce sous son masque et son costume de scène était aussi pimpant que dans les souvenirs qu’elle avait de ce sport tant aimé dans son pays. Ce n’était peut-être pas l’image première qui venait à l’esprit des gens quand on leur parlait du Mexique, mais pour Soledad ça représentait bien sa patrie d’origine. Cette lutte acharnée dans un monde vif et coloré. « Regarde-moi ça ! La finesse du trait, la précision des détails, la dynamique du mouvement… » Enonça-t-elle sans contenir son enthousiasme. Du doigt, elle pointait différents endroits du croquis pour illustrer son propos. La moustache de son luchador, le mouvement qui animait sa cape ou la façon dont ses minuscules pieds donnait l’impression qu’il volait. « Non vraiment, il n’y a pas à dire, c’est mon meilleur travail. Si tu veux je te le dédicace. » Reprit-elle avec le plus grand sérieux en hochant de nouveau la tête.
Soledad tourna la tête vers Jaeden, un grand sourire aux lèvres. Elle savait parfaitement ce qu’il attendait, mais puisqu’il avait décidé de l’embêter, elle s’était dit qu’elle aussi elle pouvait rejoindre la partie. On n’était jamais trop de deux pour jouer après tout. Et maintenant qu’elle savait qu’elle avait atteint son objectif de le faire sourire avec son dessin, c’était à lui d’attendre avec impatience la véritable esquisse. « Avoues, t’as envie de me piquer mon sac pour voir le vrai dessin, hein ? » Lança-t-elle en agrandissant encore un peu plus son sourire. D’un geste, elle attrapa son sac, le serrant contre elle un instant comme si elle avait vraiment peur que Jaeden ne tente de le lui voler pour récupérer le parchemin qui lui était destiné. En fait, une telle tentative lui aurait même fait plaisir, parce que ça montrerait que le Serpentard n’était pas simplement un jeune homme qui se refermait sur lui-même. Mais comme elle ne voulait pas non plus qu’il se sente obligé de sortir de sa zone de confort pour elle, Soledad ouvrit son sac pour fouiller dedans. « Je voulais te le donner en personne, tu mérites mieux qu’un hibou. » Expliqua-t-elle en prenant soin de croiser son regard. Tout ceci avait peut-être des airs de jeu, mais ça comptait beaucoup pour la mexicaine. Elle voulait que le jeune vert sache combien lui comptait pour elle et qu’il pourrait toujours compter sur elle aussi. Finalement, elle sorti un rouleau de parchemin soigneusement enroulé. « Prêt ? » Son sourire se fit un peu plus nerveux quand elle lui tendit le dessin. Alors qu’il s’en saisissait, Soledad prit une profonde inspiration, priant Merlin pour que le croquis lui plaise sincèrement.
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Mer 29 Avr - 23:48
Soledad & Jaeden - 27 Mai 2009
Tu n’étais pas le gars le plus drôle du monde, cela dit, cela ne voulait pas forcément dire que tu n’avais pas d’humour, juste que tu étais réservé et que tu ne laissais pas beaucoup de monde voire cette partie de toi. Soledad avait probablement cette chance grâce à ce lien que tu as avec sa cousine et puis de fil en aiguille vous avez eu votre propre lien à tous les deux, qui faisait que tu pouvais être toi-même avec elle. La chercher était assez naturel, si elle avait voulu te faire une blague, tu n’étais pas en reste. A présent que tu étais à ses côtés, qu’elle te posait des questions pour savoir si tu avais bien vu son dessin tu prenais ton temps pour lui répondre, pour la faire tourner en bourrique en quelque sorte et cela avait l’air de plutôt bien fonctionner ! Tu te retenais de rire, même lorsqu’elle lui tira la langue, te contentant de sourire fier de toi et tu jouais la comédie jusqu’au bout. Et alors que tu disais que ce n’était pas très ressemblant à ce que tu avais imaginé, la réaction de Soledad ne se faisait pas attendre bien entendu et tu devais bien avouer que tu passais déjà un bon moment et ce n’était que le début. Elle t’arrachait un autre sourire au moment où elle parlait de la patte de l’artiste et quelle patte ! Tu reconnaissais sans mal qu’il y avait tout de même du style dans son dessin, certes ce n’était qu’une blague, mais elle avait tout de même fait les choses bien et y avait mis certainement du cœur. Son épaule venait alors taper la tienne tandis que ta réaction semblait tout de même lui faire plaisir. Evidemment, elle ne pouvait s’empêcher d’en rajouter une couche sur ce fameux dessin, dommage, tu n’avais pas d’oreiller sous la main, cela aurait été le bon moment pour lui en lancer un.
« Dis donc toi, c’est pas la modestie qui t’étouffe ! » Lançais-tu alors dans un demi sourire avant qu’elle n’ajoute que c’était certainement son meilleur travail et te propose une dédicace. Tu décidais de la prendre au mot ! « Tu sais quoi ? Oui je veux que tu le signe et je compte bien le garder ce dessin ! » Ajoutais-tu alors on ne peut plus sérieux. Parce qu’après tout il venait d’elle, qu’il était bien réalisé et que chaque fois que tu le regarderais, tu te rappellerais ce moment avec elle. En attendant, tu n’oubliais pas la vraie raison de ta présence ici, tu n’oubliais pas qu’il y avait certainement un autre dessin, beaucoup plus représentant de ce que tu avais voulu au départ… Mais tu ne voulais pas lui faire le plaisir de la supplier de te le montrer… Ce fût elle qui à présent qui prenait un malin plaisir à jouer avec ta patience ! Et tu faisais de ton mieux pour faire comme si de rien n’était et que tu n’attendais pas que cela, bon apparemment cela ne fonctionnait pas beaucoup… Est-ce que tu avais envie de piquer son sac ? Sans doute, mais évidemment tu ne le ferais pas et alors le reconnaitre ? Jamais ! « Non bien sûr que non, j’attends patiemment que tu me le montre. » Lâchais-tu sans en croire un mot et sans doute qu’elle ne te croirait pas non plus ! Alors qu’elle attrapait enfin le sac en question, ton attention était totalement tournée vers ce dernier à présent oui, tu n’attendais plus que cela que de savoir ce qu’elle avait fait pour toi. Tu étais curieux de voir comment elle avait interprété ce que tu avais pu lui confier. Tu prenais sur toi, pour ne pas perdre patience et ne pas lui arracher le sac des mains, même si tu avouais que tu avais presque envie de la menacer de la jeter dans le lac si jamais elle attendait encore cinq petites minutes pour te montrer son dessin. Ses mots en revanche, venait doucement réchauffer ton cœur qui avait déjà tant souffert ces derniers temps. Est-ce que tu méritais mieux qu’un hibou ? Tu n’en savais rien, mais cela te faisais plaisir qu’elle pense cela de toi. Ton regard fixait alors le parchemin qu’elle sortait enfin du sac, lorsqu’elle te le tendait enfin, te demandant si tu étais prêt, tu t’emparais rapidement de ce dernier de peur qu’elle rétracte son geste. Maintenant tu l’avais entre les mains, c’était trop tard, c’était ton dessin, celui qu’elle avait réellement fait pour toi.
« J’ai failli attendre… » Lui glissais-tu alors dans un petit sourire et cette fois, ce fût avec vos nerfs à tous les deux que tu jouais tandis que tu prenais ton temps pour défaire le parchemin. Avec ses nerfs à elle, parce qu’elle voulait probablement voir ta réaction, avec tes nerfs à toi parce que tu n’en pouvais plus d’attendre, mais tu voulais prendre ton temps, le dévoiler petit à petit, découvrir les traits qu’elle avait dessiner, savourer en quelques sorte le croquis qu’elle avait fait pour ton prochain tatouage… Et ce qu’on pouvait dire en tout cas, c’est que cela n’avait rien à voir avec le dernier dessin qu’elle lui avait fait ! Elle était beaucoup plus dans le thème. Pendant un instant tu ne disais plus rien, totalement absorber par le dessin. Par le visage qui représentait ta mère comme tu lui avais demandés, les roses, sa touche personnelle qui indéniablement ne laissait aucun doute sur la personne qui avait réalisé ce dessin. Il t’était tellement précieux. C’était la première fois que quelqu’un faisait ce genre de chose pour toi. Et soudainement tu n’avais pas les mots. Si bien que tu restais simplement de longues minutes sans rien dire, le regard rivé sur le dessin sans cesser de l’admirer… Tu savais qu’un tatoueur s’approprierait forcément le dessin qu’il y aurait forcément des changements, mais la base était tellement réussie…
« Soledad c’est… » Décidément tu avais vraiment du mal à trouver tes mots, tu n’étais déjà pas bien loquace de base… Alors maintenant que tu étais ému, ça n’aidait absolument pas… « Au-delà de mes espérances… » Finissais-tu par souffler entre tes lèvres, pour la première fois, tu ton visage quittait alors le dessin pour tomber dans ses prunelles à elle. « Merci. » Et dans sa bouche à lui qui ne savait pas exprimer ce qu’il ressentait ce n’était pas peu dire. Ta main allait même chercher la sienne pour la serrer l’espace d’un instant. « Merci. » Répétais-tu avant que ton regard ne se rive de nouveau sur le dessin que tu tenais entre tes doigts.
Métier : Co-gérante du Witches Bazaar et diseuse de bonne aventure au cirque Neverland sous le pseudonyme de "La Catrina". Intervenante occasionnelle aux cours de divination à Poudlard. Sorcière accréditée auprès du Ministère de la magie.
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Date d'inscription : 03/03/2019
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Lumos Je rp en : #9999FF Mon allégeance : L'Ordre du Phénix, ma famille & Doryan
Ven 15 Mai - 12:25
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Soledad ☽ ☾ Jaeden
Soledad pouvait l’affirmer sans craindre de se tromper, c’était bien ces moments là qui allaient le plus lui manquer une fois qu’elle aurait quitté Poudlard. Ces instants passés avec ses amis, à discuter et rire de tout et de rien. Des instants de joie et de simplicité, passés en toute insouciance à simplement profiter. Oh, Poudlard avait bien des choses à offrir, Soledad était bien loin de dire le contraire, elle savait que la liste de ce qui allait lui manquer serait longue. Mais la jeune mexicaine s’était également rendu compte qu’à ses yeux il n’y avait rien de plus précieux que les êtres qui lui étaient chers. Evidemment, elle n’avait pas attendu que la fin de ses études ne se profile à l’horizon pour passer du temps avec eux. Elle avait toujours été sociable, Soledad, et d’un enthousiasme à toute épreuve, dès qu’elle en avait l’occasion, elle passait du temps avec ses amis. Pour elle, il n’y avait rien de plus réconfortant que ces instants passés à papoter et à échanger rires et commérages. A part sa chère divination, elle n’avait pas vraiment d’autres centres d’intérêts en dehors des cours, alors autant en profiter pour passer le plus de temps possible avec ses amis. Elle savait parfaitement ce que certains disaient, à la voir toujours glousser et échanger des ragots, ils se disaient qu’elle était une sorcière superficielle. Du genre un peu stupide, qui ne voyait pas au-delà des apparences et qui avait toujours son petit commentaire sur tout et tout le monde. Celle qui se berçait d’illusion et commentait le monde qui l’entourait au lieu de véritablement y vivre. Soledad savait bien ce qu’il se disait sur son compte, après tout, il était parfaitement vrai qu’elle raffolait des ragots, alors elle ne pouvait que finir par entendre ce qu’il se racontait sur elle. Pourtant tout ça était loin de la blesser. Quelque part, c’était même vrai. Oui, elle aimait les anecdotes croustillantes et rire avec ses amis. Oui, elle préférait passer du temps avec ses proches plutôt qu’à s’entrainer aux duels, et alors ? Elle ne voyait pas où était le problème. Elle était ainsi Soledad, et elle n’en avait pas honte. Ceux qui la critiquaient parce qu’elle passait tant de temps avec ses amis ne savaient pas ce qu’ils loupaient. Un jour ils allaient se retrouver à la fin de leurs études et de ne pas avoir fait comme elle et profités autant de ceux qu’ils aimaient avant de devoir leur dire au revoir. En attendant, la jeune Soledad en profitait à fond, ces instants elle savait qu’ils n’étaient pas éternels, alors elle avait bien l’intention de ne pas en rater un seul.
Profiter c’était donc ce que s’appliquait à faire Soledad. Jaeden était à ses côtés et puisque le temps qu’elle pouvait passer avec son ami était désormais compté -du moins dans ces conditions là, elle était bien décidée à continuer à le fréquenter même une fois ses études terminées- elle ne voulait pas en perdre une miette. Le dessin n’avait été qu’un prétexte, la jeune lionne aurait pu passer du temps avec son ami sans ça, mais puisqu’ils en avaient discuté elle avait choisi de sauter l’occasion. Ils s’étaient donc retrouvés non loin du lac à discuter et se chamailler sur le fameux dessin, qui ne ressemblait absolument en rien à ce que Jaeden lui avait décrit. Pour le coup, la mexicaine n’était pas peu fière d’elle, rien que d’imaginer la tête que son camarade avait dû tirer en déroulant son parchemin lui donnait envie de rire. Son défi de faire sourire le Serpentard était bien réussi, non seulement il prenait bien sa plaisanterie, mais il n’hésitait pas à en rajouter une couche pour en rire avec elle. Bien sûr, il n’en fallait pas plus pour que Soledad suive le mouvement. Sans l’ombre d’une hésitation, elle se mit à vanter les mérites de son dessin de lutteur mexicain, brodant sur la finesse du tracé et le rendu merveilleux qui en avait découlé. « Dis donc toi, c’est pas la modestie qui t’étouffe ! » Un immense sourire étira les lèvres de la jeune lionne. D’accord, elle exagérait un tout petit peu, son luchador n’aurait pas sa place dans un musée, il ne fallait pas aller jusque là. Mais tout de même, elle était contente du résultat, surtout qu’elle avait obtenu ce qu’elle voulait : amuser son ami. « La modestie ? Qui parle de modestie ? Je suis réaliste, c’est tout. » Lança-t-elle en battant exagérément des cils avant de rejeter ses cheveux derrière son épaule dans un geste vantard. Un peu plus et elle s’y voyait déjà. Artiste renommée qui parcourait le monde pour exposer ses œuvres aux quatre coins de la planète. Voilà qui faisait rêver, mais qui était quand même grandement amplifié. Néanmoins, ça ne l’empêcha pas de proposer une dédicace à Jaeden, plus pour la blague qu’autre chose. « Tu sais quoi ? Oui je veux que tu le signe et je compte bien le garder ce dessin ! » Le sourire de Soledad s’agrandit un peu plus. C’était dans ces instants là qu’elle se disait qu’elle était heureuse d’avoir laissé une chance à une amitié de s’épanouir entre le Serpentard et elle. Leurs caractères n’avaient pas grand-chose en commun, mais Jaeden était quelqu’un qui méritait à être connu. Le jeune sorcier froid qu’il présentait au monde n’était qu’une carapace et Soledad était heureuse d’avoir réussi à la percer et à se faire une petite place dans sa vie. « Garde le bien précieusement surtout, peut-être qu’un jour il vaudra des millions ! » Rétorqua-t-elle en blaguant. Sans attendre, elle sortit de la poche avant de son sac une plume à encre perpétuelle dont elle se servit pour signer un coin du parchemin. Particulièrement fière d’elle, elle rendit le dessin de luchador à son nouveau propriétaire.
Son sac dans les bras, Soledad s’amusa à taquiner son ami. Ils savaient tous les deux pourquoi ils étaient là et si elle avait envie qu’il voie le dessin qu’elle lui avait préparé, elle aimait encore plus le taquiner. Elle aimait ces moments simples et surtout elle aimait savoir qu’ils pouvaient les partager sans se poser de question. La rouge savait bien que son ami n’était pas le plus ouvert ou sociable des sorciers, mais il avait accepté de lui laisser une petite place dans sa vie. Il l’acceptait à ses côtés, elle et son caractère léger qui ne ressemblait en rien au sien. Il acceptait qu’elle le bouscule et l’embête, qu’elle l’entraine dans ses bêtises et plaisanteries frivoles. Et de plus en plus il acceptait même d’y participer de son plein gré, y répondant pour le plus grand bonheur de la mexicaine. Et pour Soledad c’était ça qui lui réchauffait le cœur. Jaeden avait son image et sa manière de vivre, elle ne lui demandait pas de changer et n’attendait rien d’autre que lui qu’il l’accepte comme elle était. C’était peut-être ce qui rendait leur amitié aussi originale, mais aussi si fonctionnelle. La Gryffondor avait appris à connaitre son ami petit à petit, ce fut ce qui lui permit de savoir qu’il mentait quand il lui répondit « Non bien sûr que non, j’attends patiemment que tu me le montre. » Ah pas moyen que Soledad ne le croit. Jaeden n’était peut-être pas le plus expansif, ni même le plus enthousiaste, mais la brune savait que tout ça il le cachait bien. Il suffisait de voir avec quelle intensité il fixait le sac qu’elle tenait entre ses bras. « Comme si j’allais te croire. » Souffla-t-elle, taquine. Pour un peu elle avait bien envie de lever le sac au dessus de sa tête comme si elle avait peur qu’il ne lui saute dessus pour l’attraper, mais elle savait que la plaisanterie risquerait de fatiguer le vert si elle durait trop longtemps. Avec lui, Soledad avait appris à doser son comportement, la dernière chose qu’elle voulait c’était le vexer maintenant alors qu’il ne restait plus que quelques semaines avant la fin de l’année.
Et puis elle devait bien l’avouer, elle aussi elle voulait lui donner ce dessin, elle voulait voir l’expression qui se peindrait sur ses traits quand il découvrirait le résultat. Elle avait hâte d’avoir son avis mais elle le redoutait un peu aussi, et si ça ne lui plaisait pas ? Et s’il n’aimait pas résultat et qu’il ne savait pas comment le lui dire ? Ou pire, qu’il le lui dise carrément ? Ce fut donc un peu plus stressée que Soledad fini par lui tendre le parchemin. Il était trop tard pour avoir peur de toute façon, le croquis était fait autant le partager. Et s’il ne convenait pas eh bien tant pis, elle n’allait pas en mourir. « J’ai failli attendre… » La rouge leva les yeux au ciel mais ne fit aucun commentaire. A la place, elle fit appel à toute sa patience alors que Jaeden dépliait le parchemin avec une lenteur qui relevait de la torture. Mais c’était qu’il faisait exprès en plus, ça c’était vraiment pas sympa, il voyait pas qu’elle était complètement stressée ? Bon d’accord, elle aussi s’était amusée avec ses nerfs un peu plus tôt, c’était de bonne guerre, mais quand même ! Pour faire bonne figure, Soledad ramena ses jambes devant elle pour s’assoir en tailleur. Elle s’appliqua à ôter de ses genoux les petits brins d’herbe qui s’y était accroché mais elle ne donnait pas vraiment le change. Son impatience était palpable, peut-être parce que malgré son comportement calme, elle était si penchée vers Jaeden que ses fesses ne touchaient même plus le sol. Ni tenant plus elle observa avec attention le visage de son ami pendant qu’il prenait connaissance de son dessin. Mais il ne lui rendait vraiment pas la tâche facile, des années à camoufler ses émotions avaient fait leur œuvre. Il était vraiment difficile de lire sur ses traits. Le temps passa ainsi, Soledad fixant Jaeden et celui-ci plongé dans son dessin.
Quand le Serpentard releva finalement la tête, la lionne posa sur lui de grands yeux interrogatifs. Dans ses prunelles brillaient à la fois l’enthousiasme et l’appréhension. Elle se retint de justesse de l’engloutir de question, c’était à lui de faire le premier pas, elle ne voulait pas influencer son jugement ou lui donner l’impression qu’il ne pouvait pas partager son opinion avec honnêteté. Si le dessin lui plaisait c’était tant mieux, mais si ce n’était pas le cas elle voulait qu’il se sente libre de lui dire. « Soledad c’est… » Ohlala ça commençait mal. Pourquoi il hésitait comme ça ? C’était quoi ? Nul, moche, horrible ? Il avait envie de brûler le dessin, c’était ça hein ? Il voulait le jeter dans le lac et se nettoyer la rétine pour ne plus jamais y penser ? Ah ça y était, l’esprit de la mexicaine partait dans toutes les directions. Elle prit une profonde inspiration pour se concentrer sur ce qu’il disait. « Au-delà de mes espérances… » Aussitôt le nœud qui s’était formé dans l’estomac de la Gryffondor se relâcha. Elle soupira de soulagement, soudainement elle se sentait bien plus légère. Elle se rassit correctement, un grand sourire aux lèvres et le regard brillant. « C’est vrai ? Ça te plait ? » Demanda-t-elle tout de même. Elle savait que Jaeden ne lui mentirait pas juste pour lui faire plaisir, ce n’était pas dans sa manière d’être, mais elle avait quand même besoin de s’en assurer. Au fond ce dessin ce n’était pas juste un cadeau fait parce qu’elle en avait envie et qu’elle se disait que ça lui ferait plaisir. C’était un hommage à ce qu’il lui avait raconté de sa vie et de sa mère, c’était toute une symbolique, et pas seulement parce qu’il comptait le porter sur sa peau. Ça comptait beaucoup pour lui, mais aussi pour elle, parce que ce simple croquis avait en réalité beaucoup de sens.
Si Soledad ne pouvait s’empêcher de se laisser envahir par le doute, croiser les prunelles de Jaeden la calma aussitôt. « Merci. » Le sourire de la rouge se fit un peu plus ému à son tour. Non il ne lui mentait pas, il ne disait pas ça juste pour lui faire plaisir, Soledad le voyait bien et c’était ça au-delà de tout le reste qui lui fit le plus plaisir. Quand il se saisit de sa main, elle la pressa dans la sienne dans un geste plein d’affection. Le vert n’était pas très adepte de ce genre de démonstration, alors elle en profita sans chercher à le retenir quand il la lâcha. « Merci. » La rouge prit une profonde inspiration. Elle avait envie de se jeter à son cou pour le serrer contre elle, mais elle se retint. Si Jaeden acceptait son côté expansif, elle, elle acceptait qu’il soit plus réservé. Ses remerciements comptaient déjà beaucoup pour elle, elle savait comment le vert fonctionnait alors elle appréciait ces simples mots à leur juste valeur. Ce n’était peut-être qu’un mot, mais il cachait une myriade d’émotions. « Oh, je suis trop contente qu’il te plaise ! » Lança-t-elle finalement une fois que le soulagement eut fini de l’envahir. Elle se sentait tellement plus légère désormais, mais aussi pleine d’une énergie renouvelée. La vie était belle, elle passait un bon moment avec son ami et elle comptait bien que chaque jour passé à Poudlard en soit ainsi. Reposant son sac à ses côtés, elle reporta ses prunelles sur le Serpentard. « Si tu veux que je modifie quelque chose tu me le dis, hein. Je me suis permise d’ajouter quelques roses, je trouvais que ça complétait bien l’ensemble, mais tu n’es pas obligé de les laisser. » Expliqua-t-elle en songeant qu’elle ne se vexerait pas le moins du monde s’il souhaitait apporter des modifications. Après tout ce dessin était destiné à devenir un tatouage, il fallait qu’il lui plaise à 100%. Soledad l’avait déjà prévenue qu’elle comptait s’inspirer du folklore mexicain pour son croquis. Le maquillage de calaveras n’était donc pas une surprise, surtout qu’elle était partie de son jeu de tarot offert par son abuela pour trouver une base à son dessin. Sa culture l’inspirait beaucoup et en entendant Jaeden lui parler de son idée de tatouage il s’était révélée qu’elle correspondait bien à ce qu’il voulait, alors elle ne s’était pas faite priée pour incorporer ses éléments dans son dessin. Les roses, par contre, étaient sa touche personnelle. Un peu de douceur et de couleur, tout ce qu’elle espérait pour l’avenir de son ami. « Tu as déjà une idée de l’endroit où tu veux te le faire tatouer ? » Demanda-t-elle, sans pouvoir réfréner sa curiosité. Pour l’instant la peau de Jaeden était presque vierge, il avait donc l’embarras du choix, mais quelque chose disait à Soledad que dans quelques années, ce ne serait plus autant le cas.
CODAGE PAR AMATIS
— And all the pieces fall right into place
So it goes I'm yours to keep and I'm yours to lose
Invité
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Ven 5 Juin - 11:44
Soledad & Jaeden - 27 Mai 2009
Si tu devais comparer Soledad à un astre, se serait le soleil. Est-ce que c’était cela qui t’attirait tant chez elle ? Le fait qu’elle soit si solaire et toi qui était sans doute tout le contraire ? L’ombre n’était-elle pas sans arrêt attiré par la lumière ? Et c’était ce qu’elle était, une belle boule lumineuse et tu ne faisais pas du tout référence à sa silhouette, loin de là. Non Tu reconnaissais sans mal que Soledad était une jolie fille. Tu avais l’impression qu’elle te faisait un honneur en étant ton amie. D’ailleurs Toni aussi était jolie, était-ce leurs origines mexicaines qui faisait qu’elles avaient cette petite chose à part ? Quelque part tu en étais persuadé. Elle t’emmenait loin de tes sentiers battus, elle te faisait rire si naturellement que tu avais l’impression que la voyance n’était pas le seul talent qu’elle possédait. Il faut dire que depuis le temps que vous vous connaissiez c’était également plus facile pour toi d’être toi-même avec elle. Tu n’avais pas peur de baisser tes barrières parce que tu savais que tu ne risquais rien. Qu’elle n’allait pas venir casser le peux qui restait debout chez toi. Tu profitais donc sincèrement de ce moment avec elle tandis que vous étiez en train de rigoler à propos du dessin qu’elle avait fait. Si tu voulais bien reconnaitre que son dessin était tout de même bien fait, même s’il n’avait rien à voir avec ta demande, en revanche, elle en rajoutait tellement que tu te sentais obligé de la ramené sur terre. Parce que sinon elle allait s’envoler beaucoup trop loin de toi et tu n’avais pas d’ailes pour pouvoir la suivre là où elle allait. Cependant ta camarade ne semblait pas décidée à revenir sur la terre ferme avec toi. Tu pouffais alors un instant avant qu’elle ne te propose carrément de signer son œuvre. Chose que tu décidais de prendre très au sérieux et de lui demander finalement une vraie dédicace ! Parce que tu comptais bien garder ce dessin précautionneusement et qu’à chaque fois que tu le regarderais tu te souviendrais de cette journée et cela rendait le dessin encore plus précieux qu’il ne l’était à la base. Soledad jouait évidemment le jeu et tu te retrouvais très rapidement avec un dessin signé de sa main.
« Je vais surtout te le ressortir dans quelques années et on en rigolera ensemble. » Répondais-tu alors fier de toi. Quelque part c’était une promesse. Une promesse qu’ils seraient toujours amis, une promesse qu’elle resterait dans ta vie. Tu rangeais le dessin de là ou tu l’avais sorti et t’intéressais donc à la raison de ta venue ici. L’autre dessin, le vrai celui qui représentait ton idée de ce que tu voulais ancrer dans ta peau. Le premier dessin te donnait déjà une idée de la précision de ses traits, certes ce n’était pas ce que tu avais demandé, néanmoins il était bien fait, il n’y avait donc aucune raison que tu sois déçu. Elle jouait avec tes nerfs et ta patience et tu n’étais pas en reste. Si tu tentais de faire croire que tu ne mourrais pas d’impatience de découvrir ce dessin, cela semblait rater. Tiens donc, c’est qu’elle semblait plutôt bien te connaitre tout de même la petite lionne. Mais le peu de patience dont tu fais preuve fini par payer, elle finissait par enfin te remettre le parchemin. Tu ne peux t’empêcher de la taquiner en retour avant de t’intéresser à ce que tu tenais enfin entre tes mains. Lorsque le parchemin fût totalement déplié tu étais totalement absorbé par ce dernier, tu n’arrivais pas à t’en arracher pour trouver les mots pour lui dire ce que tu pensais de son dessin et finalement tu trouvais tes mots encore en dessous de la réalité. Alors qu’elle te demandait si cela te plaisait, tu hochais tout d’abord la tête, toujours à court de mot. « Si la voyance ça ne marche pas bien, je crois que tu peux devenir tatoueuse. » Ajoutais-tu alors avec un petit sourire avant de finir par simplement la remercier car pour toi tu ne pourrais sans doute jamais rien faire de mieux en réalité, tu lui en étais très reconnaissant. Tu avais ce sourire idiot sur le visage qui ne n’était pas habituel en générale tandis que tu ressentais sans mal le soulagement de ta camarade, doutait-elle réellement de ses talents ? Pourtant elle n’en avait aucune raison tant elle était douée.
« Il est parfait. » Répondais-tu dans un premier temps alors qu’elle te proposait de le modifier, même que tu gardais le dessin vers toi de peur qu’elle le récupère pour changer quelque chose sur le champ. « J’aime les roses, j’aime le message qu’elle ajoute au dessin. » Elle avait totalement compris l’atmosphère que tu recherchais, comme si elle avait lu à travers toi, cela pourrait avoir quelque chose de flippant, mais en cet instant pas du tout tu étais simplement reconnaissant de ce qu’elle avait fait pour toi. Alors que tu te perdais encore et toujours dans la contemplation du dessin, Soledad te ramenait à la réalité en te demandant si tu savais ou tu voulais le faire. Tu réfléchissais quelques instants, tu avais déjà pensé à se détail bien entendu, tu avais quelques idées d’endroits, mais maintenant que tu avais le dessin sous les yeux, tu savais parfaitement ou tu le voulais. « Sur l’épaule gauche. » Dis-tu alors en hochant la tête, certain de ton choix avant de reprendre. « Est-ce que tu voudras venir avec moi ? » Proposais-tu alors à ton amie. « Le tatoueur ajoutera forcément sa patte, je ne veux pas qu’il dénature complètement ton dessin et puis… Je n’en ai jamais fait avant… » C’était le tout premier et même si tu étais prêt mentalement, tu ne savais pas trop à quoi t’attendre et tu devais bien admettre que tu avais une petite appréhension et qu’avoir une amie à tes côtés ne serait pas de refus… Accepterait-elle ? Peut-être bien que tu demanderais également à Toni de venir avec vous, elles étaient importantes pour toi et tu te rendais compte que tu ne voulais pas faire cela forcément tout seul.
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Ven 26 Juin - 22:02
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Soledad ☽ ☾ Jaeden
Que ces instants soient peut être les derniers que Soledad et Jaeden passaient ensemble avant un long moment, la mexicaine refusait d’y penser. Elle savait qu’il ne servait à rien de se bercer d’illusions, le temps poursuivait sa course et elle ne pouvait rien faire pour le stopper. Détourner le regard n’empêchait pas l’inévitable d’arriver, en fait ça rendrait tout bien plus douloureux. Elle allait quitter Poudlard, c’était un fait qui ne changerait pas, la prochaine rentrée se ferait sans elle et c’était dans l’ordre des choses. Si Soledad restait consciente de tout ça, elle se disait aussi qu’elle pouvait bien s’accorder un petit moment de répit. Son temps au château, avec ses amis, était compté, c’était ainsi, elle savait qu’il était inutile de lutter, mais elle savait aussi que ce n’était pas pour autant qu’elle devait se laisser envahir par la tristesse. Passer ses dernières semaines à déprimer reviendrait à les gâcher. C’était bien la dernière chose que Soledad voulait faire. A la place elle choisissait d’en profiter à fond et c’était exactement ce à quoi elle s’appliquait en compagnie de Jaeden. Tout était parti d’un simple dessin et s’était rapidement transformé en une vaste plaisanterie. Même une fois le catcheur ridicule dévoilé, Soledad ne s’arrêta pas là, puisque Jaeden semblait d’humeur à la suivre dans ses bêtises, elle enchaina, rajoutant une couche à chaque remarque de son ami. Désormais elle se prenait pour une artiste à la renommée prochaine inégalable dont la dédicace allait bientôt valoir très cher. Oh oui, elle en rajoutait des tonnes, ils le savaient tous les deux, mais c’était tellement agréable de plaisanter ainsi. Puisque le Serpentard était réceptif à son humour, elle ne se priva pas. « Je vais surtout te le ressortir dans quelques années et on en rigolera ensemble. » Le sourire de la jeune mexicaine s’agrandit un peu plus. Elle lisait entre les lignes et ce qu’elle entendait lui faisait extrêmement plaisir. Même pour Jaeden, sa sortie de Poudlard ne signifiait pas la fin de leur amitié. Elle n’en n’avait pas vraiment douté mais elle savait aussi combien il était parfois facile de perdre le contact lorsqu’on avançait dans la vie. Savoir que le vert était aussi déterminé qu’elle à conserver leur amitié l’emplissait de joie. « Avec plaisir, je n’ai pas honte de mon art. » D’accord, elle disait ça maintenant mais elle ne tiendrait peut-être pas le même discours dans dix ans en revoyant cette fameuse œuvre d’art. Mais pour le moment ça lui importait peu, ils n’auraient qu’à en reparler à ce moment là !
Enfin, le véritable dessin fut dévoilé, bien différent de celui du catcheur tout rond et surtout beaucoup plus important. Soledad dû bien avouer qu’elle n’était pas vraiment sereine. Elle aimait le résultat et elle avait le sentiment d’avoir bien répondu à la demande de Jaeden, d’avoir réussi à retranscrire ce qu’il avait pu lui raconter, mais ça c’était son impression à elle. L’avis de son ami était mille fois plus important, et le voir prendre son temps pour examiner le croquis et se forger un avis dessus mis ses nerfs à rude épreuve. Au fond, Soledad n’avait pas peur que cela ne lui plaise pas, elle savait que tout le monde ne pouvait pas avoir les mêmes goûts qu’elle, elle avait surtout peur de l’avoir déçu. Qu’il se rende compte qu’il ne pouvait pas lui confier quelque chose d’aussi important. Le laisser tomber était bien la dernière chose que la mexicaine voulait. Mais elle ne pouvait pas le presser non plus, alors elle lui laissa le temps nécessaire, réfrénant sa nervosité du mieux qu’elle pouvait. C’est à dire pas très bien. Ses efforts furent finalement récompensés lorsque Jaeden fini par souffler que le résultat était au-delà de ses espérances. Malgré son soulagement, la sorcière ne put s’empêcher de lui demander confirmation. « Si la voyance ça ne marche pas bien, je crois que tu peux devenir tatoueuse. » Les yeux de la mexicaine pétillèrent de plaisir, c’était là un très beau compliment, encore renforcé par les remerciements du Serpentard. Il était sincère, elle le savait, pas parce qu’elle avait envie de le croire, mais parce qu’elle pouvait le lire sur son visage. Ce sourire heureux et épanoui, presque candide, elle ne l’avait que rarement vu sur ses traits, il ne pouvait pas le feindre. Elle aurait aimé le voir plus souvent sur le visage de son ami, mais si elle ne pouvait pas forcer les choses, elle pouvait au moins en profiter. « Tu sais quoi ? J’y songerai. » Affirma-t-elle avec un hochement de tête. Et pourquoi pas ? Elle ne savait pas vraiment ce que le destin lui réservait là dehors. Faire carrière dans la voyance lui paraissait un pari risqué, c’était une discipline beaucoup trop méprisée, même par les sorciers, vivre d’une autre forme d’art lui plairait beaucoup. Jusqu’à maintenant elle avait toujours dessiné pour elle-même et surtout sans aucune prétention, mais pouvoir s’en faire un métier serait loin d’être désagréable.
Il était plaisant de se dire qu’elle avait le choix, que pour Jaeden son croquis était assez bon pour lui ouvrir des portes. Soledad s’était toujours montrée très exigeante envers elle-même alors c’était de ce genre de coup de pouce dont elle avait besoin pour savoir quand elle était douée en quelque chose. Enfin, sauf pour la divination, ça, ça lui semblait naturel. Néanmoins, même si le dessin plaisait à Jaeden, elle ne voulait pas le lui imposer, si l’idée de départ était la sienne, elle y avait tout de même apporté sa petite contribution : des roses. Rouges et délicatement ouvertes. Un ajout qui, pour elle, complétait bien l’ensemble, mais qu’elle pouvait retirer si le vert ne voyait pas les choses pareilles. « Il est parfait. » Elle n’en finissait plus de sourire, la lionne, mais il y avait de quoi. Non seulement, son dessin rendait heureux Jaeden, mais en plus il ne souhaitait même pas le modifier. C’était plus que ce qu’elle avait demandé. « J’aime les roses, j’aime le message qu’elle ajoute au dessin. » De nouveau, la rouge hocha doucement la tête, elle était contente que son ami voit où elle avait voulu en venir avec l’ajout des roses. C’était de belles fleurs colorées, elles pouvaient représenter beaucoup de sentiments mais cachaient aussi une force insoupçonnée avec leurs épines. La beauté, la douceur et la force face à l’adversité, c’était ce qu’elle voyait en Jaeden, mais aussi ce qu’elle souhaitait voir combler sa vie. Tout ça, sous la forme de roses, c’était en quelque sorte le vœu qu’elle faisait pour lui. Les tatouages n’étaient pas qu’un simple dessin apposé sur la peau, ils étaient un symbole, ils avaient leur propre signification, il suffisait de voir ce qui avait inspiré ce croquis pour le savoir. Alors tous ces vœux, Soledad était contente que son ami choisisse de les graver en lui. Un peu comme s’ils pouvaient lui porter chance.
Mais pour ça, il fallait d’abord passer sous l’aiguille du tatoueur, et surtout choisir un emplacement pour ce dessin. Même si elle savait que c’était une décision personnelle, Soledad ne put s’empêcher de l’interroger sur ce point. « Sur l’épaule gauche. » Délicatement, elle reprit le morceau de parchemin des mains du sorcier pour venir le coller contre l’épaule qu’il venait de lui indiquer. Elle bougea un peu le dessin pour l’harmoniser avec sa musculature et prit quelques secondes pour admirer le résultat. « Parfait. » Affirma-t-elle avec satisfaction. C’était un endroit qui lui permettrait de voir son tatouage quand il le voudrait sans l’avoir tout le temps sous les yeux, il était à la fois voyant mais aussi facile à camoufler avec des manches. Et puis la forme du croquis se mariait bien avec la courbe de son épaule et l’avancée de son bras. Vraiment, tout ça était un très bon choix et savoir que bientôt son dessin représentant sa mère, et bien plus encore, s’afficherait dignement sur l’épaule de son ami rendait Soledad très fière. « Est-ce que tu voudras venir avec moi ? » La mexicaine releva le regard pour croiser les prunelles du jeune sorcier. Quand il lui avait parlé de son projet de tatouage, Soledad s’était dit qu’elle lui proposerait un dessin, un croquis qui serait une simple base à modifier. Elle s’était imaginé être une petite part de cette aventure, elle n’avait pas songé que Jaeden puisse la vouloir à ses côtés au moment d’encrer le croquis dans sa peau, mais elle n’avait pas besoin d’y songer plus d’un instant. Cette idée la ravissait. « Oh j’adorerai ! » S’exclama-t-elle avec enthousiasme en rendant le parchemin au Serpentard. Qu’il veuille lui donner une telle place valait tous les mots du monde. Jaeden n’était pas le plus expressif des sorciers, il n’étalait pas ses sentiments avec de grands discours, mais ses actes parlaient pour lui. « Le tatoueur ajoutera forcément sa patte, je ne veux pas qu’il dénature complètement ton dessin et puis… Je n’en ai jamais fait avant… » Soledad lui adressa un sourire rassurant. Les tatoueurs étaient des artistes, il était normal qu’ils adaptent un peu certains aspects des croquis qu’on leur présentait pour coller à leur style. La rouge n’y voyait pas le moindre inconvénient, elle faisait confiance à Jaeden, elle savait que son dessin ne serait pas totalement modifié. « J’ai hâte de voir le résultat, je suis sûre que ce sera très beau. » Chacun allait respecter le travail de l’autre, et tant que ça plaisait au principal intéressé, c’était le plus important.
Ce simple rendez-vous auprès du lac était décidément de plus en plus prometteur. Au moins, Soledad quitterait Poudlard avec la promesse de revoir Jaeden bientôt, le connaissant elle se doutait qu’il n’allait pas attendre plusieurs années pour faire son tatouage. Maintenant qu’il avait le dessin entre les mains, c’était plus une question de semaines, ou de mois. Et si l’idée de pouvoir l’accompagner dans le salon de tatouage ravissait Soledad, ça éveillait aussi sa curiosité. Elle n’était pas habituée à cette forme d’art mais elle savait que chez les sorciers elle pouvait se révéler particulièrement étonnante. Ce qui au fond n’était pas surprenant quand on parlait de magie. « Tu comptes le faire en tatouage traditionnel ou y ajouter un peu de magie ? » Demanda-t-elle sans réfréner sa curiosité. Elle avait déjà vu des sorciers avec des tatouages magiques, notamment un dont le dragon d’encre se promenait librement sur son bras, cette vision l’avait fascinée. Un instant elle se demanda ce que cela pourrait donner pour le dessin de Jaeden. Peut-être le sourire de la femme qui pourrait s’épanouir légèrement, ou ses yeux qui brilleraient ? Ou alors les roses autour qui écloraient lentement ? Il y avait plusieurs possibilités qui permettraient de rendre ce tatouage encore plus spécial, mais Soledad savait que le traditionnel avait aussi son charme. Elle était simplement intriguée de savoir vers quoi le vert penchait. « Pourquoi est-ce que j’ai l’impression que ce sera le premier mais pas le dernier ? » Reprit-elle avec un air mutin sur le visage. Certains disaient que les tatouages étaient comme une drogue, qu’il était difficile de s’arrêter à un seul. Soledad avait le sentiment que ce dicton se révélerait vrai en Jaeden. Il suffisait de voir comment il parlait de son projet, ou la manière dont il regardait le croquis entre ses mains. Ça faisait plaisir à Soledad de voir que le jeune Serpentard était aussi emballé par quelque chose, ce n’était peut-être pas grand-chose mais ça lui donnait déjà un objectif. Elle était déjà curieuse de voir qu’elle serait la suite de tout ça, mais aussi s’il avait déjà d’autres idées en tête. Parce qu’elle le sentait, ces dessins qui viendraient orner sa peau, seraient comme une fenêtre ouverte sur l’âme de son ami.
CODAGE PAR AMATIS
— And all the pieces fall right into place
So it goes I'm yours to keep and I'm yours to lose
Invité
INRP
IRL
Ven 10 Juil - 22:29
Soledad & Jaeden - 27 Mai 2009
Tu n’avais pas beaucoup d’amis, mais une chose était certaine, le peu que tu t’étais fait tu comptais bien les garder dans vie, autant Soledad que sa cousine Toni, de toute façon tu ne voyais pas une vie sans que cette dernière soit dedans. Tu espérais donc les garder toutes les deux longtemps dans ta vie et que la leur soit plus belle que tienne bien entendu. Que Soledad continue de briller et d’éclairer ta vie comme en ce moment même. C’était ce que tu souhaitais en cet instant alors qu’elle t’arrachait de rares sourires à la suite des uns et des autres. Et donc parce que pour toi, elle resterait dans ta vie, tu lui faisais la promesse de lui ressortir son dessin dans quelques années pour que vous puissiez en rire ensemble, ce n’était pas ton style en générale d’être optimiste pour le futur, en générale quand tu y pensais, tu étais plutôt du style à broyer du noir. Quel futur pouvait-il y avoir pour un mec comme toi ? Qui avait grandi dans un bordel et qui ne savait pas vraiment faire autre chose que de s’inviter entre les cuisses de tes clients pour leur donner du plaisir ? Et pourtant… Quelque part, au fond de toi, tu aspirais à plus. Tu espérais bien pouvoir t’arracher à cet endroit et pouvoir construire une autre vie. Peut-être que cette étape te vaudrait un autre tatouage ? Mais pour l’instant c’était le premier qui vous liait et vous intéressait aujourd’hui. Soledad avait réellement un beau coup de crayon, tu le savais déjà pour avoir vu le premier dessin, mais là… C’était tout autre chose… Tu laissais donc même entendre que si jamais bosser dans la voyance ne rapportait pas des masses elle pourrait se lancer dans la carrière de tatoueuse. Ou en tout cas faire des dessins pour des tatouages ? Car tatouer une personne c’était encore autre chose, peut-être qu’encrer la peau des gens ne l’intéresserait pas plus que ça ? En tout cas sa réponse te fit sourire.
« Je serais ton premier client si c’est le cas. » Lançais-tu alors amusé. Et si finalement c’était ce qu’elle deviendrait ? C’était amusant de ce dire que tout aurait démarré ici, dans le parc de Poudlard, parce qu’elle lui avait dessiner son premier tatouage. Tu faisais de ton mieux pour lui faire comprendre que le dessin te plaisait vraiment. Tu n’étais pas le plus expressif et les mots n’étaient pas ce que tu manipulais le mieux mais cette fois tu te devais de faire un effort pour tenter de rendre justice à son œuvre. Alors qu’elle proposait de faire des modifications, tu lui assurais qu’il était parfait et que tu aimais les ajouts qu’elle avait fait. A la question où est-ce que tu voulais le faire, tu réfléchissais mais à vrai dire, tu y avais déjà pensé, c’était pour cela que la réponse te venait assez rapidement tout de même. L’endroit semblait plaire à ton amie et c’était tant mieux puis finalement tu oses lui demander si elle voudrait venir avec toi. Jusqu’ici tu n’avais pas réellement ressenti le besoin d’avoir quelqu’un à tes côtés ce jour-là, mais aujourd’hui alors que cela devenait de plus en plus officiel, cela te sautait aux yeux. Et alors que tu te demandais pendant un instant si tu avais bien fait de poser la question, elle te rassurait rapidement en acceptant ta proposition. Tu lui expliquais alors que le tatoueur allait forcément s’approprié le dessin, c’était souvent le cas et tu ne voulais pas qu’elle se vexe si c’était le cas, son dessin était vraiment parfait. Tu espérais aussi que le résultat donnera bien, ce serait dommage qu’une fois encré tu te mette à le regretter, mais bon tu savais qu’il y avait peu de risque tu étais assez sûr de toi.
« Merci. » Répondais-tu alors simplement. Pour le fait qu’elle accepte d’être là, pour ces compliments et encore et toujours pour ce dessin qu’elle avait fait pour toi. Alors que doucement tu partais dans le fil de tes pensées, ce fut de nouveau la lionne qui te ramenais à la réalité avec une nouvelle question. Pendant un instant tu fronçais des sourcils, réfléchissais de nouveau. Cette question aussi tu te l’étais déjà posée et justement alors qu’elle reprend la parole avec une autre question, la réponse est en lien avec la seconde sans même qu’elle ne le sache. « Justement, c’est ce que je me dis… Je ne pense pas m’arrêter à un et j’ai peur que s’ils sont tous enchanté cela fasse trop… Je me dis que je peux commencer par un traditionnel, quitte à l’enchanter plus tard si finalement je me rends compte que c’est mieux. » Tu te disais qu’en avoir qu’un ou deux d’enchanter pourrait être sympa, mais le tout, que ça bouge de partout pourrait casser le charme de l’enchantement justement… « Merci d’être mon amie Sol’ ça compte beaucoup pour moi. » Finissais-tu par simplement dire avant de ranger le dessin précautionneusement dans ta poche pour ne pas le perdre. « Tu veux qu’on marche un peu ? » Proposais-tu alors en te levant, tendant ta main pour attraper la sienne dans le but de l’aider à se lever avant de la relâcher, bien décidé à profiter de cet après-midi que vous passiez tous les deux ensembles.