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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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I can teach you || ft. Tobias Towsen /!\ hot :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
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Jeu 11 Juin - 23:00
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Ven 12 Juin - 9:01


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Sam 13 Juin - 16:46
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Sam 13 Juin - 23:05

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Lun 15 Juin - 19:31
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Mar 16 Juin - 0:20
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Dim 21 Juin - 12:53
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Dim 21 Juin - 20:26


Je devais à présent reprendre le cours des choses. Bien que mon esprit soit un peu embrumé par tout cela. Il fallait que ça se passe bien. Je repris un verre d'eau, que je bus d'un trait. L’essentiel étant de pouvoir reprendre mes esprits correctement à présent et assez rapidement, aussi. Je posais une main sur l’épaule du jeune homme et le fixais droit dans les yeux.

« Tu connais l’adage traditionnel… Ce qui se passe ici reste ici. » Je ne voulais pas que tout change, aussi, il était clair que tout ceci ne sortirait pas de cette pièce. Je me doutais bien qu’il n’allait pas aller se vanter à gauche et à droite de ce qui s’était passé, mais c’était une façon pour moi de lui confirmer que de mon côté non plus, il n’y aurait aucune fuite à propos de tout ceci.
J'avais passé un très bon moment avec Tobias, mais le but premier de tout ceci étant l'atteinte d'une détente assez poussée pour la suite de l'apprentissage, je finis par embrayer.


« Tu as pu faire le vide en toi, je suppose... Tu devrais pouvoir reprendre l'Imperium... » Puisque le jeune homme s'était laissé envahir, plus tôt, par des pensées qui l'avaient taraudé et empêché d'arriver au bout de l'exercice, il devait à présent être dans de bien meilleures conditions pour ce faire. « Si tu te sens prêt, on va pouvoir continuer la leçon... » Au moins, on ne pourrait pas dire cette fois-ci que j’avais transgressé les règles en me tapant une des victimes... enfin, il n’y avait pas toujours de règles, en soi, mais mes amis mangemorts de longue date avaient l’habitude de me charrier avec cette addiction...
Alors que, franchement, il y avait pire moi. Je n’en étais pas encore à être accro au Doloris, même si j’appréciais torturer un peu les moldus et les cracmols qui atterrissaient entre mes mains. Rodolphus était sans doute pire que moi, en réalité. On pouvait se charrier mutuellement, lui et moi... lui qui se complaisait en voyant la lueur de frayeur dans les yeux de ceux qu’il torturait... moi qui me complaisais dans le sexe... quand nous nous occupions, ensemble, de victimes, cela faisait un fameux traumatisme au final. Même cet imbécile de Phoebus Malefoy n’arrivait pas à détrôner notre folie dans ce genre de situation... pourtant, il y avait déjà un sacré niveau, ce con.
Cela dit, quand on pouvait me voir avec ma famille, il était sans aucun doute impossible d’imaginer que ce père de famille aimant et toujours prêt et disponible pour sa femme et ses enfants était, dans d’autres circonstances, un tortionnaire aguerri.
Soit. Je n’étais pas un ange, je ne l’avais jamais caché, mais j’avais tout de même des valeurs de vie que je défendais, et pas uniquement en lien avec l’idéologie mangemort, non, j’étais même persuadé que la famille était une valeur bien plus importante et bien plus enrichissante… car c’était un véritable petit cocon où je pouvais être moi-même, sans avoir à faire semblant d’être un chef de bureau strict et intraitable ou un triumvir impartial et violent. Tout cela, c’était une question de contextes… Comme tout un chacun, selon les circonstances, c’était comme si j’endossais le rôle que l’on attendait de moi, pour être à la hauteur des attentes et puis, aussi, pour garder cette réputation qui faisait de moi un homme craint et respecté.

Parfois, j’aurais aimé être legilimens pour pouvoir savoir ce que les autres pensaient vraiment de moi… et puis, je me ressaisissais… car au fond, cela, je m’en fichais royalement. Le regard des autres n’était pas très important et je préférais m’en tenir à ce que je pensais, moi, et à ce que me disaient les personnes à qui je tenais.


« Tu penses pouvoir réessayer de tenir un quart d’heure ? » J’imaginais qu’il devait être bien plus détendu, qu’il ne devait plus penser à cette histoire de souvenirs effacés et que le plaisir qu’il avait ressenti avait dû lui vider la tête correctement pour qu’il puisse à présent atteindre son objectif, ou plutôt, l’objectif que j’avais fixé pour lui.
Je pris place sur la chaise où mon apprenti s’était installé un peu plus tôt, avant que je ne commence à m’occuper de lui et de le détendre, et, de là, je levais le sort qui maintenait le moldu dans un état d’immobilisme dans lequel je l’avais plongé auparavant. De là où j’étais, j’allais pouvoir assister, aux premières loges, aux progrès du jeune homme et je ne doutais pas que le traitement qu’il avait reçu de ma part allait lui permettre de chasser de son esprit ce qui l’embrumait par des pensées auxquelles il allait devoir prêter attention plus tard, mais pas maintenant.
A vrai dire, ce qu’il m’avait confié par rapport à ses réminiscences d’éléments disparus de sa mémoire me posait tout de même question. Et j’avais très envie d’aller voir Thorfinn pour lui dire deux mots et lui exprimer clairement ma façon de penser. Je n’aimais pas du tout l’idée que cet homme puisse faire subir cela à ses propres enfants.

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Mar 23 Juin - 21:20
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Mer 24 Juin - 10:14
Je n’aurais jamais pensé en arriver là, mais ce qui était fait était fait, et Tobias et moi venions de sceller quelque chose qui allait à jamais nous lier, en quelque sorte. Ce genre de moment ne pouvait que renforcer notre relation, n’est-ce pas ? C’était une preuve de confiance et de sûreté. Dans cet élan qui nous avait menés là, lui et moi, je devais reconnaître que j’avais beaucoup apprécié tant les sensations que les pensées que tout ceci pouvait inspirer.
J’avais longtemps vu Tobias comme étant le fils de Thorfinn et Margaret, comme si ses parents définissaient qui il était. Et quand il était enfant, c’était un peu ce qui ressortait… mais depuis qu’il était devenu adulte, depuis qu’il s’investissait pour notre Cause, j’apprenais peu à peu à voir en lui une personnalité bien différente de celle, insipide, de son père et de celle, transparente, de sa mère. C’était un jeune homme prometteur, en vérité, et je le voyais comme une excellente recrue pour notre Cause.

Il se sentait mieux, c’était précisément l’effet escompté. Mon apprenti allait donc pouvoir faire ses preuves à présent, en se montrant un peu plus concentré et un peu moins troublé par ses pensées. Faire le vide était important, parfois, pour parvenir à un résultat. Je n’allais pas lui dire ouvertement qu’en cas de besoin, je serais prêt à recommencer, mais c’était tout de même ce que je pensais.
Nous étions rhabillés, nous avions tous les deux bu un verre d’eau fraîche, histoire de reprendre plus facilement pied, et puis voilà, le moment était venu de continuer la formation, comme si cela n’avait été qu’une parenthèse… mais quelle parenthèse ! en réalité, j’allais certainement me rappeler de ce moment jusqu’au bout, même si je déplorais un peu les conditions dans lesquelles nous l’avions fait. J’aurais aimé pouvoir lui offrir cela dans un contexte un peu plus confortable, disons… mais cela n’avait pas eu l’air de déranger mon élève plus que cela… même pas du tout, en fait.

Après un petit moment, donc, tout semblait prêt pour reprendre les choses sérieuses. L’eau que j’avais bue m’avait permis de réguler un peu mes émotions et la température de mon corps, ce qui s’avérait indispensable après tout cela. Et j’espérais qu’il en soit de même pour le jeune Towsen. Car se libérer de cette manière, c’était une chose, mais par la suite, il fallait reprendre le cours des choses et cela pouvait parfois demander un petit temps d’adaptation. Mais par expérience, je savais que c’était moins le cas à son âge qu’au mien, en réalité.
Au moins, mon apprenti se sentait mieux et il semblait prêt à continuer. Ses dires confirmèrent cette impression et il poursuivit en me prouvant sa volonté d’y arriver. Cette abnégation ferait sa force, un jour, j’en étais intimement convaincu.


« Tu peux choisir, Tobias… Et n’hésite pas à varier les demandes que tu formules… » Je n’avais pas très envie d’entendre un récit complet et détaillé de la vie d’une moldue, à vrai dire… ou alors de façon très ciblée… « Tu peux demander une description précise et très détaillée de leur emprisonnement, par exemple… de la manière dont cela s’est passé pour leur capture jusqu’à l’instant présent… »

Cela pouvait peut-être être plus intéressant pour Tobias aussi, puisqu’il me semblait qu’il pourrait ainsi se rendre compte de la manière dont les moldus pouvaient nous arriver, parfois avec des procédés quelque peu violents, parfois avec des méthodes plus douces… en réalité, cela dépendait beaucoup de l’équipe et du contexte dans lequel l’enlèvement avait lieu. Mais ce n’était pas l’œuvre de mes amis, les frères Lestrange, cette fois, donc je n’avais moi-même pas la moindre idée de comment avaient agi les mangemorts qui s’étaient chargés de ramener cette matière première pour l’entrainement jusqu’ici. En réalité, cela pouvait fortement changer s’il s’agissait de mangemorts tout jeunes, de mangemorts accomplis ou de mangemorts plus anciens… Les manières de faire avaient beaucoup évolué avec le temps et de plus en plus de place était laissée aux personnalités diverses. Nous partions à présent du principe qu’il ne fallait pas brider un caractère pour le plier à ce que nous voulions, mais plutôt utiliser ces traits pour faire naître de nouvelles opportunités d’action.
Et puis, tant que leur mémoire n’était pas remise à neuf, ces deux moldus pouvaient aussi nous donner leur point de vue sur ce qu’ils avaient pu vivre ici, avec nous, en exprimant leurs ressentis, leurs craintes… peut-être aussi leur soulagement quand nous avions fait une petite pause… peut-être qu’ils avaient pensé que nous les laisserions tranquilles, puisque nous avions une autre activité… et s’ils avaient pensé cela, quelle ne devait pas être leur déception de nous voir revenir vers eux par la suite…


« Si tu parviens à maîtriser l’Imperium pendant quinze minutes ou plus, ce sera un premier objectif que tu auras atteint. Tu sais qu’il y en a trois… mais nous ne sommes pas obligés de tous les envisager aujourd’hui… » Si le jeune homme se sentait plus à l’aise avec l’Imperium qu’avec le Doloris, je n’allais certainement pas lui imposer de pratiquer l’Avada Kedavra aujourd’hui. Une chose à la fois, cela pouvait être très bien, après tout. Et je pouvais, aussi, tout à fait imaginer qu’il puisse avoir besoin de prendre l’air et de faire autre chose entre deux entrainements. Car il était évident que, même si nous avions partagé un moment des plus agréables, nous n’allions pas faire cela systématiquement lors de chaque séance. Sauf s’il le voulait, mais je n’allais pas lui proposer.

« De mon point de vue, si tu y arrives aujourd’hui, je serai déjà fier de toi. Tu as des aptitudes et des compétences, il te faut juste les affiner un peu pour pouvoir les utiliser au mieux. » Il était important pour moi d’encourager le jeune homme, de lui montrer que je croyais en lui et de lui dire ce que je pouvais percevoir de ses capacités. Là encore, c’était une manière de l’aider à prendre confiance en lui avant tout. Et c’était primordial pour les jeunes gens de son âge… devenir adulte n’était pas facile et ça l’était encore moins quand on avait une telle pression sur les épaules.
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Jeu 25 Juin - 19:27
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Tobias n’avait pas vraiment réfléchi aux conséquences de ce qui venait de se passer. Mais une chose est sûre c’est que, même indirectement cela allait changer leur relation. Du moins une partie en tout cas. Car dans un premier temps, Tobias avait découvert chez son mentor une douceur insoupçonné.  Et lui de son côté c’était totalement offert à lui. Il avait toujours eu confiance, en lui. D’une certaine manière cette confiance pouvait être perçu comme aveugle. Après tout, pour l’instant son mentor, n’avait pas spécialement eu l’occasion de créer ce genre de sentiment. Jamais il n’avait jusqu’à lors prouver à Tobias, que quoiqu’il puisse arriver, William ne le trahirait pas. Pourtant, le fait est que le jeune homme, avait très tôt développé cette confiance pour son mentor. Peut-être tout simplement parce que William Ombrage était le parfait opposé de son père. Là où Thorfinn était l’héritier d’une grande famille de sang-pur, William était sang-mêlé. Thorfinn était un homme insipide et sans grande qualité alors que à côté son mentor avait su faire sa place à travers ses performances et ses atouts pas juste grâce à la réputation de sa famille. Rien que pour cela Tobias admirait particulièrement William. Le jeune homme avait toujours pensé que le mérite d’un homme se faisait à travers sa capacité à sortir de l’ordinaire. Et pour sortir de l’ordinaire, ça William était excellent. Un oublitor, mangemort, sang-mêlé et réputé. Il était bien plus dur au sien de la cause de se former une réputation lorsque que votre sang n’est pas aussi pur que les autres, mais William l’avait fait. Et ça avait beaucoup inspiré le respect au jeune homme qu’était Tobias.
Un homme de valeur comme William méritait pleinement la confiance du jeune Towsen. Après tout lui aussi, lui faisait confiance d’une certaine façon. Il avait accepté de le former, dans l’espoir que Tobias devienne un grand mangemort. Et puis il avait initié Tobias à quelque chose de bien différent des séances de torture, auxquelles ils devaient s’adonner initialement. Le jeune homme avait perçu ses attentions comme une marque d’attention et de respect. A travers sa douceur, le temps qu’il prit pour mettre à l’aise le garçon. Son mentor c’était donnée beaucoup de mal pour que le jeune homme puisse être au mieux. De tel attention, que l’on se soucie ainsi de son ressentie, de la part d’une personne qui connaissait si peu, c’était quelque chose, que Tobias ne comprenait pas. Dans un sens, la seule explication à ceci, c’était la grandeur d’âme de son mentor. L’envie du jeune homme de lui prouver sa valeur n’était que d’autant plus forte d’avant, si cela fut possible bien sûr.
Tobias écoutait attentivement les instructions du sang-mêlé, cette fois il allait tenir son quart d’heure et même plus si besoin. Cette fois il s’intéresserait à la femme, s’il avait le choix. Pour changer les choses et prouver à William qu’il était capable de s’attaquer à n’importe qui, s’il le fallait. « Entendue, j’essaierai de rendre les choses moins ennuyeuses cette fois. » Le jeune homme se doutait bien que la vie d’une moldu comme elle devait être particulièrement ennuyeuse. Et déjà que pour lui, malgré le fait qu’il soit en pleine exercice, la vie de Johnson c’était avéré vraiment, lourde, alors il n’imaginait pas l’ennui de William à ce moment-là.
L’apprentie, était près, il allait réussir, il le savait. Après tout les choses n’étaient pas infaisables et avec un peu de volonté tout était possible. Aujourd’hui il atteindrait ce premier objectif, comme l’avait si bien dit, son mentir. Et s’il tenait toujours debout après alors il passerait au suivant. « Je sais bien, mais j’aime me donner à fond. » Tobias arrêterait seulement quand William jugera qu’il sera temps d’arrêter. Il n’était pas question pour lui d’abandonner de lui-même. Son mentor voyait ses compétences, alors il était de son devoir, de lui montrer qu’il avait raison.
Doucement Tobias commença à avancer vers sa victime avant de la libérer. Cette femme était tremblante de peur et désespoir. Mais elle ne disait rien, pas une supplication ou un appel au secours. D’une certaine manière ce n’était pas plus mal, Tobias n’avait pas envie de devoir endurer ce genre de scène. D’un geste assuré il pointa sa baguette vers Mme. Johnson.
« Je ne vais pas vous faire de mal, juste, restez sage. Impero ! » Comme la première fois Tobias sentis son esprit lutter contre celui de sa victime. Essayer de prendre le contrôle de cette femme. Déjà cette part de l’exercice fut plus simple que la fois précédente. Quand il sentit enfin qu’il avait le dessus sur elle, il décida qu’il était temps de commencer. « Décrivez-moi, comment vous êtes arrivée ici. » En vérité, il ne ce n’était pas encore posé la question jusqu’à ce que William aborde le sujet. Et il était vrai que cela avait titillé sa curiosité. Même s’il n’était pas sûr, que c’était une bonne chose pour sa conscience d’avoir ce genre de détails, ou alors cela permettrait de l’endurcir un peu. La femme commença à partir dans les détails. Elle expliqua qu’après une longue journée de travail elle c’était retrouvé enfin seule avec son marie. Et puis elle avait entendu comme un craquement et trois hommes masqué était apparue. Il avait sorti leur baguette et clairement n’y avait pas était en douceur. Ce genre d’action pouvait facilement être faite sans débordement mais ce ne fut pas le cas. Les mangemorts avait été d’humeur joyeuse ce jour-là, passant du viole au doloris, Mme.Johnson ne fut pas avare de détails. Tobias lui resta concentré le plus longtemps possible, mais quand vint la description des violences il se concentra plus sur le discours en lui-même que sur sa fatigue et le temps. En vérité il en oublia le chronomètre, mais le sortilège tenait il le sentait. Combien de temps il n’en savait trop rien, plus que la fois précédente il en était sûr. Quand le discours de la femme fut terminé. Tobias arrêta, le sortilège Mme.Johnson était passé par tout les détails possibles, d’une telle façon qu’il aurait été impossible de le faire autrement que son imperio. Une fois le sort levé Tobias sentis la fatigue le submerger d’un seul coup. Comme-ci tout celle qu’il n’avait ressenti avant c’était accumulé et multiplié. Il se sentit chanceler, mais il était hors de question de s’écrouler ainsi devant son mentor. Il prit appuis sur une chaise pour ne pas tomber et faire bonne figure, mais le fait est, il était épuisé. « J’ai réussi ? » C’était la seule chose qu’il avait réussi à dire, même si sa voix ressentait plus un léger souffle que à autre chose.



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Sam 27 Juin - 0:44
Le respect et la confiance étaient deux notions très importantes pour moi. Elles l’avaient toujours été et je ne doutais pas qu’elles le seraient toujours. Le respect, en effet, me semblait être à la base de toute relation interpersonnelle, car sans lui, la communication devenait difficile voire impossible. Quant à la confiance... là aussi, c’était un indispensable pour que tout puisse se passer au mieux dans une relation, même d’apprentissage. Je me voyais mal faire un coup dans le dos du jeune Towsen ou l’attendre au tournant. Je n’avais aucune raison de faire cela et il ne méritait pas non plus que je sois salaud avec lui.
Vraiment, jusque là, tout se passait vraiment bien et j’appréciais beaucoup de pouvoir avoir un élève aussi doué et aussi studieux. Sa volonté d’y arriver devait sans doute y être pour beaucoup, mais c’était vraiment une bonne chose à mes yeux. Son ambition le tirait vers le haut et, de mon côté, je tenais à le pousser à donner le meilleur de lui-même. Dans ces conditions, le jeune homme allait sans aucun doute réussir de belles prouesses !

Je ne me voyais pas comme un grand pédagogue et je ne savais pas vraiment comment faire en sorte que Tobias puisse apprendre correctement tout ce que j’avais à lui enseigner… mais je comptais bien faire de mon mieux pour qu’il puisse atteindre les objectifs que nous nous étions fixés. Je savais que l’état d’esprit était primordial pour parvenir à utiliser les sortilèges impardonnables, car sans cela, il était quasiment impossible de tenir le sort sur un bon laps de temps. Aussi, c’était une bonne chose que Tobias soit désormais détendu et tout à fait prêt pour la suite. Oui, je restais persuadé que j’avais pu aider mon apprenti en lui prodiguant le traitement précédent. Il était évident pour moi que cela allait véritablement l’aider et que, en outre, cela n’était pas déplaisant non plus. En somme, le calcul était d’une simplicité déconcertante... l’efficacité et la qualité primaient sur la quantité, n’est-ce pas ?
Je devais me concentrer sur l’apprentissage du jeune homme plutôt que sur ses fesses, c’était indispensable si je voulais jouer mon rôle correctement… mais je ne pouvais pas ignorer le fait que ce joli petit cul était tout à fait agréable.

Mais, donc, pour en revenir à la formation du garçon, il avait choisi de travailler avec la femme moldue, cette fois. Et moi, j’étais installé pour observer Tobias à l’œuvre. L’Imperium n’était pas le plus simple des sortilèges, mais le jeune Towsen avait montré des prédispositions pour cet impardonnable, aussi me semblait-il judicieux de poursuivre avec celui-là, afin qu’il puisse prendre confiance en lui.
La volonté, il l’avait. L’abnégation aussi. Et, à présent, il ne se prenait plus la tête avec les histoires qui concernaient son père. Alors, cela ne pourrait qu’aller mieux.

Et, comme de juste, après un petit avertissement tout en douceur, Tobias se lança et le résultat ne se fit pas attendre. Comme quoi, être bien détendu avant de pratiquer ce genre d’exercices, c’était clairement une solution pour mener à bien un projet conséquent. J’osais espérer que Tobias retiendrait cela et qu’il en tirerait les conclusions qui s’imposaient, c’est-à-dire que j’espérais qu’il parviendrait à occulter l’influence négative de son père pour pouvoir devenir lui-même, en dépit de cet homme peu amène et peu agréable qui lui avait donné la vie.
Cette fois, j’avais l’intime conviction que mon apprenti y arriverait. Toutes les conditions étaient réunies et, de plus, il avait fait en sorte de suivre mon conseil et de ne pas demander un récit de la vie de la moldue. Un moment précis était bien plus intéressant. Et j’écoutais, moi aussi, la manière dont tout s’était déroulé pour elle. Bien sûr, j’aurais dû me douter, vu les mangemorts qui avaient été chargés de nous ramener notre matière première qu’ils n’auraient pas fait dans la dentelle… mais bon sang, cette femme avait été souillée à plusieurs reprises… et ça, ce n’était sans doute pas vraiment l’idéal pour montrer à Tobias que notre organisation pouvait se montrer plus moderne et plus ouverte que par le passé.
Les trois mangemorts s’en étaient donné à cœur joie et je supposais – ou je devinais – que c’étaient là les trois petits protégés de Phoebus Malefoy… c’était bien son genre de leur enseigner des méthodes alliant les outrages à la violence… Et, même si j’avais pu penser, à un moment, baiser cette femme sous les yeux de son mari, je n’avais pas franchi le pas. Et j’avais bien fait, en réalité. Cette moldue avait déjà subi pas mal de choses et je rechignais un peu à passer après les trois glandus de service. Peut-être que, par charité, il aurait mieux valu envisager d’apprendre à Tobias le sortilège de mort, aujourd’hui aussi, pour qu’il puisse libérer ces deux moldus de leurs souvenirs tragiques… Vu sous cet angle, en effet, il me semblait que cela aurait été faire preuve d’une belle grandeur d’âme et de mansuétude.

Le temps s’écoulait, les détails aussi. Même moi, qui pourtant n’étais pas du genre prude ou pudibond, je n’aurais pas agi comme ils l’avaient fait avec ce couple. Je préférais tout de même la manipulation à l’usage de la force et je ne tenais pas à violer des femmes, à vrai dire, je les préférais tout de même un minimum consentantes, dans la mesure du possible.
Je devrais peut-être aller dire deux mots à Malefoy, concernant ses petits protégés, mais, le connaissant, il allait me remballer comme un malpropre, en me reprochant d’être trop coincé et de ne pas être capable de m’amuser. Pauvre type… il n’avait aucune idée de qui j’étais vraiment.

Au bout de treize minutes, voyant pointer les premiers signes de fatigue chez mon apprenti, je me levais, pour venir derrière lui, cette fois pour assurer ses arrières plutôt que pour autre chose. Il avait dû prendre appui sur une chaise, mais il ne relâcha pas pour autant. Sa force de caractère et sa volonté prenaient le dessus sur la fatigue physique. Ne perdant pas une seconde pour reprendre son souffle, Tobias continua donc, peut-être même sans se rendre compte qu’il avait fini par dépasser les quinze minutes que je lui avais demandées. Et puis, quand il dut arrêter – au terme de seize minutes et vingt-trois secondes –, sa première réaction fut de m’interroger. Je l’invitais à s’asseoir là où j’étais quelques instants plus tôt, avant de lui répondre.


« Tu as été parfait. Tobias, tu as même dépassé le timing… » Il pouvait être content de lui, à vrai dire, ce n’était pas donné à tout sorcier d’y arriver si rapidement. Aussi, j’ajoutais, dans un sourire sincère : « Je suis fier de toi. Tu parviens déjà à dominer ton corps pour parvenir à tes fins. Ce n’est pas donné à tout le monde, tu sais… »

Je lui servis un autre verre d’eau, sans être certain qu’il allait en avoir envie ou besoin. « Tiens, d’après toi… et maintenant que tu sais comment ces deux moldus sont arrivés ici… Vaut-il mieux les oublietter proprement ou leur ôter la vie, simplement ? »

La question était plutôt rhétorique que réelle, car, en réalité, ma décision était déjà prise depuis un moment. Mais, cela dit, j’étais curieux de savoir ce que pensait mon élève de tout cela.
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Anonymous
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Mer 1 Juil - 0:04



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Tobias avait toujours été une personne très méticuleuse, surtout quand il s’agissait d’apprendre. Son ambition, son envie de faire ses preuves avait toujours était présente. Depuis toujours il se donnait à fond pour devenir meilleur. Au début ce n’était qu’un jeu à ses yeux. Un jeu avec sa petite sœur. Et puis il s’est rendu compte qu’il jouait seul. Alors il s’est trouvé d’autres objectifs : d’abord celui d’être le meilleur à Poudlard, aux yeux de ses parents. Chaque faiblesse était une raison pour lui de se surpasser. Mais cela n’a pas suffi. Il resta longtemps le fils parfait, le jeune Towsen qui obéissait. Puis Il commença à voir son père comme il était réellement. Un homme violent et stupide. Un être sans intérêt qui ne vit qu’à travers ses enfants. Tout ce qui comptait pour lui c’était sa réputation. Plus le temps passait et plus Tobias éprouvait un profond dégoût pour cet homme. Mais il ne pouvait pas encore se défaire de son emprise, ce n’était encore un enfant et son père était un mangemort accompli. C’est pour cette raison, qu’il ne pouvait pas encore demander des réponses à propos de ses réminiscences. Il devait devenir plus puissant, devenir le meilleur, jusqu’à ce que son père ne soit rien de plus qu’un insecte à ses yeux. Et ensuite il se fixera un autre objectif, c’est ainsi qu’il fonctionnait, c’est ainsi qu’il deviendrait un grand sorcier.
Pour accomplir ses objectifs personnes n’était mieux placé pour l’aider que William. C’était un homme qui connaissait l’excellence et qui était donc en capacité de l’enseigner. Même s’il devait l’avouer certaines de ses méthodes était peu conventionnel, mais tout de même efficace. Car comme prévu, Tobias avait réussi à mettre de côté, grâce au bon moment qu’il venait de passer avec son mentor, ses idées noires. Il était à présent totalement concentré sur son entraînement près à tout pour prouver sa valeur, à cet homme qui venait de lui offrir tant de douceur. Tobias avait suivi ses conseils, il avait abordé un sujet plus délicat. Et sa victime n’avait pas été avare de détails, bien que très concentré sur son sortilège le jeune homme ne pouvait s’empêcher d’être choqué, par les souvenirs de la femme. Certes, Tobias avait toujours su que grand nombre de mangemort n’était pas des saints. Mais le jeune Towsen ne comprenait pas pourquoi ils avaient eu besoin d’être si violent. Cela leur procurait-il du plaisir de torturer et de violer des innocents de cette façon ? Et ci cela était-ce le cas, Tobias avait-il fait le bon choix en rejoignant les mangemorts ? Le garçon c’était toujours dit que leur cause était la meilleure et que leur capacité à se salir les mains quand il le fallait, leur permettait d’être efficace. Mais cette violente folie, elle n’avait rien de productive tout au contraire. C’est à bout de souffle, que Tobias finit enfin son sortilège. Il n’avait pas encore eu le temps de penser à ce qu’il venait d’entendre, mais la vérité c’est qu’il était choqué. Quand son mentor le complimenta le jeune homme sourit doucement, au moins il avait réussi. N’était-ce pas ce qui comptait réellement ? De c’être surpassé ? N’importe ce qui avait pu arriver aux victimes l’important c’est qu’un jour il puisse devenir le sorcier qu’il rêvait d’être.
« Merci William. » Ses mots étaient simples, mais profondément sincères. Il savait que ce genre de pédagogie n’était pas courante chez les mangemorts. Cette façon qu’il avait de l’encourage de le pousser à l’excellence, par de simple compliment, était tout simplement une grande marque de respect aux yeux de Tobias.
Quand il repensait à ce qu’il venait d’entendre, il se disait que les mangemorts accueillaient tout sorte de gens. Il y avait des hommes sage et intelligent comme William et des brutes épaisses comme les agresseurs de cette pauvre femme. Après réflexion Tobias jugea que ce genre de personne n’était que des moutons noirs. Ils étaient la faiblesse des mangemots, ceux qui leur donnait une si mauvaise réputation.
Quand William lui demanda son avis sur l’avenir des victimes Tobias réfléchissait un peu. L’éthique voudrait qu’il se contente d’un effaçage de la mémoire. Mais le jeune Towsen était le mieux placé pour savoir que même après cela, ce genre de traumatisme laissait des séquelles. Comment ses gens pourraient reprendre une vie normale après tout ça ? Il souffrirait continuellement sans même savoir pourquoi. Pourtant il vivrait tout de même, il pourrait avoir des enfants. Et William était un excellent oubliator il serait capable de faire du bon travail ça, Tobias en était sûr. Le jeune homme frissonna en repensant à ses réminiscences. Ce genre de chose ne partait pas, le traumatisme reste gravé aux fonds de vous, même si l’on vous efface vos souvenirs.
« Je pense que pour eux la mort serait préférable. » Sa gorge resta nouée, ses paroles étaient beaucoup plus dures à dire qu’il ne l’aurait cru. Après tout il n’avait jamais commis de meurtre, mais les exécuter était en quelques sortes un service à leur rendre. Et c’était plus sécuritaire pour le secret magique. « Je pense qu’après ce qu’ils ont vécu, leur vie sera un enfer avec ou sans mémoire. » Tobias gardait quand même rancune aux tarés qui avaient agressés ainsi ces moldus, il faisait honte à leur Cause. Au moins il espérait qu’ils étaient de bon élément à côté de ça. « Vous savez qui s’est chargé de capturer ces moldus ? » Peut-être que c’était le genre de chose qu’il ne valait mieux pas savoir. Pour ne pas commencé sa carrière avec des préjugés sur certaine personne avant même de leur avoir parlé. Mais c’était plus fort que lui, Tobias cernait les gens autour de lui. Et avoir ce genre d’information pourrait lui être bien utile. Surtout qu’il ne voulait pas devenir ce genre de mangemort, certes il serait sûrement amené à faire des choses horribles, mais il ne les ferait jamais sans raison. Tobias se doutait bien que tout cela allait le changer à vie, mais il resterait différent des autres brutes épaisses de mangemort.



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Mer 1 Juil - 16:01

J’ignorais depuis combien de temps nous nous trouvions dans cette pièce, cette sorte de cellule où la lumière du jour n’entrait pas. Nous étions là pour accomplir notre devoir et c’était tout ce qui importait, en réalité. Je n’avais pas pour habitude de me laisser aller à la fainéantise ni à la tentation de facilité, aussi étais-je toujours resté auprès de mon apprenti, pour la simple et bonne raison que pour jouer correctement un rôle de professeur ou de formateur, il fallait être auprès de son élève pour l’amener le plus loin possible, le tirer vers le haut et le pousser à donner le meilleur de lui-même.
Je me souvenais tellement bien de l’époque où j’avais moi-même vécu ma formation de mangemort… c’était une toute autre époque, évidemment, mais je ne voulais pas faire vivre au jeune Towsen ce que j’avais moi-même dû endurer et traverser pour acquérir le statut de mangemort… En ce temps-là (bon sang, ce que ça faisait vieux d’utiliser cette expression !), nous avions l’habitude de recevoir des leçons de combat, mais aussi de duels… on nous enseignait qu’il fallait être fort, qu’il fallait être prêt à tout pour obtenir des résultats… et "être prêt à tout", cela voulait dire être prêt à cogner, à faire saigner, à briser des os, arracher des ongles, des cheveux… et même à ôter la vie quand c’était nécessaire… Et je ne voulais pas que Tobias vive les choses de cette façon. Je n’en gardais, personnellement, pas un très bon souvenir. Il était hors de question que mon jeune élève subisse tout cela. Car, même en ayant, à la base, certaines prédispositions pour la violence et un certain goût pour le sang… il était assez difficile de faire cela sur commande, de faire le boulot sans pouvoir se poser de questions… C’était cette impossibilité de s’interroger qui me déplaisait dans ces méthodes un peu archaïques. Mais certains mangemorts, aujourd’hui, restaient convaincus que cette manière de faire était encore d’actualité et ne devait pas passer à la trappe.

En voyant Tobias faire des efforts et finalement arriver à atteindre son objectif, je me sentis empli d’un sentiment entre fierté pour lui et satisfaction envers moi-même. Le jeune homme était un excellent élément en devenir, je devais faire en sorte qu’il aille le plus loin possible, qu’il puisse être magnifié par ses compétences et grandi par son savoir-faire.
Je n’avais pas encore souvent formé de jeunes gens pour en faire de vrais mangemorts, en réalité, Tobias était parmi les premiers de mes élèves. Et ce rôle me tenait sans doute bien plus à cœur que ce que j’acceptais de montrer autour de moi. Je ne voulais pas que l’on me prenne pour un homme un peu trop sentimental… mais je savais bien que je ne pouvais pas faire sans m’attacher au jeune Towsen. Surtout à présent que nous étions un peu plus proches et que la vie allait sans doute nous amener à avoir de plus en plus d’intensité dans notre relation. Je savais au fond de moi que Tobias Towsen allait devenir comme un fils spirituel pour moi. Je le sentais depuis le début. Ce n’était pas pour rien que cette colère montait en moi au sujet de la manière dont ce garçon avait été traité par son propre père. En réalité, si j’avais pu le faire, j’aurais sans doute pris la décision d’enlever les deux enfants Towsen des griffes de leur père… mais je n’avais pas le droit, je n’en avais aucun, d’ailleurs, ni envers le garçon, ni envers sa petite sœur.

Mettre des mots sur l’émotion qui m’envahissait face aux progrès et à la réussite du jeune homme, c’était une façon tout à fait normale de faire, pour moi, je n’avais jamais gardé sous silence des émotions pouvant encourager les plus jeunes. C’était une manière qui me semblait tellement normale et naturelle… Dire ce que je pensais, ce que je ressentais… à mes enfants, d’abord, c’était une façon de leur faire comprendre et de leur montrer que tout ce qu’ils faisaient m’apportait quelque chose… Il en allait de même avec mon épouse, avec mes neveux et ma nièce, ainsi qu’avec mon filleul… en réalité, je cherchais souvent à verbaliser mes émotions quand cela pouvait apporter quelque chose à mes interlocuteurs.
Je ne cherchais pas de remerciements de la part de Tobias, mais j’appréciai qu’il me dise ce simple petit mot. Merci… On disait souvent que ce petit mot ne coûtait rien et pouvait, pourtant, faire des merveilles… Mais voilà, les mots qu’avait prononcés le jeune Towsen étaient arrivés à point nommé. J’avais souri. J’étais tout à fait sincère quand je lui disais que j’étais fier de lui. Il était arrivé à repousser ses propres limites et était parvenu à un excellent résultat en moins de temps qu’il n’en fallait pour le dire.

Pour montrer à Tobias que le statut de mangemort n’allait pas être juste une activité où il lui faudrait simplement obéir et agir sans réfléchir. Bien sûr, il fallait des mangemorts de ce genre, mais le jeune homme ne serait pas de ces mangemorts à qui on ne demandait que de faire ce qu’on leur disait de faire.
Il me semblait important que le jeune Towsen puisse se rendre compte qu’il serait parfois amené à faire des choix qui ne seraient pas les plus faciles à faire. Aussi, quand il me fit part de cette nécessité, à ses yeux, de faire mourir ces deux moldus, je l’écoutais attentivement justifier son choix. Et son explication tenait la route.


« Tu sais, on peut remplacer des souvenirs effacés par d’autres souvenirs… des faux, bien sûr, mais cela permet parfois de sauver quelqu’un de la folie. » Je voulais lui montrer qu’il n’était pas non plus indispensable de faire toujours des choix liés à la violence ou à la mort. « Je sais que beaucoup de nos collègues sont plutôt directement portés sur l’idée de mettre un terme à la vie des moldus… mais il y a aussi d’autres solutions. Je ne pense pas que tous méritent la mort. »

Je n’allais pas dire cela à tout le monde, à vrai dire, mais il y avait dans nos rangs des tas de personnes qui avaient tendance à avoir l’Avada Kedavra plus facile et plus rapide qu’il ne le fallait. Il y avait bien d’autres possibilités pour agir en faisant bien les choses sans exagérer pour autant. Cela dit, il était clair que tenir ce genre de propos devant un jeune mangemort en formation pouvait me retomber dessus, mais j’étais persuadé que Tobias pouvait comprendre mon point de vue et faire en sorte que je place bien ma confiance en lui disant les choses de cette manière.

« Je peux avoir leurs noms facilement, oui… Mais, il faut savoir, Tobias, ce n’est pas une bonne idée de chercher à connaître certaines choses. » Certaines vérités n’étaient pas bonnes à connaître et cela, généralement, nous l’apprenions toujours à nos dépens, lorsque nous ne nous y attendions pas et que nous avions bien d’autres choses à l’esprit… « Tu ne dois pas te focaliser sur ce genre de chose. Je ne tiens pas à ce que tu aies une image biaisée de nos acolytes. Il faut garder à l’esprit que nous n’agissons pas tous de la même façon tout en poursuivant les mêmes buts. »

J’avais à cœur de prôner une société où les moldus pourraient un jour nous servir plutôt que tous mourir. Car, d’une certaine manière, ils avaient un aspect autrement plus esthétique que les elfes de maison et cela me semblait être une très bonne raison pour engager des moldus et les dresser comme il le fallait, pour qu’ils deviennent des serviteurs dignes de ce nom, habiles et aptes à nous rendre les services nécessaires et à accomplir les tâches que nous pourrions leur demander. J’étais aussi certain que ces mugglelfs pourraient avoir une autre utilité encore. De par leur aspect d’être humain, par exemple, ils offriraient des possibilités d’amusement bien différent de ce qui pouvait se faire avec les elfes de maison qui, après tout, n’étaient que des sous-êtres, des créatures sans autre intérêt que celui de réaliser nos tâches subalternes… Alors, à partir du moment où nous pouvions utiliser des moldus pour ce faire, nous n’aurions plus besoin des elfes si laids à domicile. Je m’imaginais fort bien avoir un beau petit moldu ainsi qu’une jolie petite moldue à mon service.

« Il y a bien souvent des solutions moins expéditives que la mort. Tu dois suivre ce qui te semble juste et ne pas te laisser influencer par ce qui semble être la chose à faire aux yeux des autres… »
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Ven 10 Juil - 20:55
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Tobias était un jeune homme désireux de bien faire, il n’y avait aucun doute là-dessus. Il était près à faire tout ce qu’il pouvait pour devenir un grand sorcier. Cette ambition était encrée en lui depuis bien des années, sans qu’il ne puisse réellement dire d’où elle venait. Au début il c’était dit qu’il faisait tout cela dans le seul but de plaire à ses parents. Mais en grandissant il c’était rendu compte, que c’était bien plus que cela. Tobias voulait être puissant pour pouvoir être libre. Libre d’agir par lui-même sans contrainte, libre d’améliorer le monde du mieux qu’il pouvait. Enfin de compte son n’initiation allait peut-être lui permettre de s’émanciper. De devenir meilleur que son père, le battre sur son propre terrain. A ce moment-là, il serait capable de vivre par lui-même, d’être Tobias Towsen et non l’aîné de Thorfinn. D’une certaine manière, le jeune homme était près à commettre l’irréparable, pour devenir ce sorcier qu’il rêvait d’être. Pour lui les mangemorts étaient une association malsaine, il ne le cachait pas. Certaine qu’il commettait n’aurait jamais dut être, même face à des moldus. Mais à travers leur atrocité, il œuvrait pour le bien, il protégeait les sorciers. Car les moldus étaient un réel danger pour eux et des personnes dites « bonne » comme l’Ordre du Phoenix, était inenvisageable. Il faisait partie de ceux qu’il pensait que le devoir des sorciers était de protéger c’est non-magique. Pour Tobias ce n’était que des affabulations, une utopie pour des gens incapables de se sacrifier. De sacrifier, leur âme plus simplement, il préférait pouvoir se regarder tranquillement dans le miroir sans culpabilité le matin, plutôt que de protéger leur proche. Au fond Tobias ne leur en voulait pas vraiment, tout le monde n’était pas taillé à accomplir l’extraordinaire, certaine personne était destinée à une vie banale pleine de bonne attention.
Avec son mentor ainsi, Tobias était plus que persuadé de ses convictions. William était un homme fondamentalement bon, le jeune homme en était persuadé, pourtant il était un mangemort. Pourtant, William Ombrage était connu pour avoir fait des choses horribles. Mais Tobias ne doutait pas de son humanité et si doute il avait pu avoir, il c’était envolé après leur étreinte. La douceur, la prévenance dont avait fait preuve son mentor était tout simplement : humaine. Le jeune homme aurait pu être amené à penser, qu’au fond tous les mangemorts avaient une part de normalité, de douceur en eux. Mais ce qu’il venait d’apprendre à travers la bouche de sa victime, remettait ses certitudes en question. Tobias pouvait comprendre que l’on torture, par devoir, même pas plaisir. Mais ici, c’était plus que cela, ça représentait une forme de folie destructrice, ses mangemorts étaient près à mettre leur mission en danger, perdre le contrôle, juste pour le plaisir : était-ce de la folie ? Et si c’était le cas combien y avait-il de fou dans leur rang ? Tobias éprouvait le besoin de comprendre ce comportement, il devait connaître les habitudes des mangemorts, pour que lui, ne perde jamais le contrôle.
« Je comprend votre point de vue. Mais je ne veux pas savoir leur nom pour les juger. J’ai besoin de voir qu’elle genre de gens font se genre de chose pour mieux les comprendre et agir en conséquence. »
Le jeune homme se sentait à présent assez proche de son mentor, pour pouvoir dire le fond de ses pensées. Car il n’avait en réalité aucune envie d’insister ou de contredire William, le jeune homme voulait simplement expliquer son point de vue. Pour ce qui était de l’avenir de la victime, Tobias était plus convaincu, par les dire de son mentor, qu’il trouvait très sages. Pour le jeune homme, le meurtre était la meilleure solution, car il avait simplement du mal à concevoir que ses gens puissent reprendre une vie normale, après ce qu’il venait de vivre. Aux yeux du garçon, personne ne méritait de vivre après un tel traumatisme. Mais son mentor, lui assurer le contraire, disant être capable de trouver une solution moins extrême.
« Vous dites que cela, permet parfois aux victimes de retrouver un esprit sain. Mais si cela ne marche pas, que fait-on ? S’ils ont des réminiscences comme j’ai eu ? Cela pourrait nous mettre en porte à faux ou même pire, mettre en danger le secret magique. »
Il faut savoir que Tobias n’avait aucune envie de tuer qui ce soit, mais il ne voulait pas faire une grosse bêtise de peur de faire ce qu’il y avait à faire. Et ça pour lui, c’était inadmissible, s’il était ici, c’est parce qu’il devait savoir bien faire les choses, il devait faire des choses horribles quitte à perdre son âme.
« Pas que je tiens à tuer cette femme, tout au contraire, je ne veux simplement pas faire de bêtise. »



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Sam 11 Juil - 21:37
Au train où allaient les choses, j’avais le sentiment que le jeune Towsen allait un jour devenir un sorcier plus puissant que moi. Je savais bien que dans quelques années, je n’aurais plus la jeunesse nécessaire pour être au top de ma forme physique, mais il y avait quelque chose de rassurant, en quelque sorte, dans le fait de préparer la relève. Tobias était prometteur, sur plusieurs plans, et je tenais à ce qu’il ne fasse pas partie de la chair sacrifiable, de ces jeunes gens qu’on envoyait se battre sans leur permettre vraiment de réfléchir et d’être autre chose que des pions dont seuls les proches regretteraient un jour la disparition.
Je sentais bien, aussi, que le lien que je partageais avec lui n’était pas une simple relation de précepteur à élève, nous étions en bonne voie pour que cela devienne plus complexe, parce que, lui comme moi, nous nous livrions, peu à peu, comme si nous pouvions avoir la certitude que rien ne viendrait jamais ternir tout ceci. Étais-je le genre d’homme à miser sur une sorte de fils spirituel ? Je ne m’étais jamais vraiment posé la question jusqu’à aujourd’hui... mais peut-être bien que c’était le cas, je n’en savais rien jusqu’à présent simplement parce que l’occasion ne s’était jamais vraiment présentée... et voilà que j’avais pour Tobias ce questionnement qui me remplissait de toutes sortes d’autres interrogations, chacune en entraînant deux ou trois autres, avec chaque fois leur lot d’émotions que je pouvais deviner mais pas encore anticiper vraiment... Par exemple, je n’avais pas prévu que la situation allait m’apporter une forme de colère envers Thorfinn Towsen. Je passais volontiers sur le fait de devoir supporter ce type fade et insipide lors de réunions ou de repas, mais cela n’avait finalement que peu d’incidence... alors que là, ce que mon jeune apprenti m’avait laissé comprendre - et bien que je n’en aie pas encore vraiment la certitude - me donnait à penser que cet homme mériterait de subir lui-même ce qu’il faisait subir à d’autres. Un peu comme cette vieille loi qui datait de plusieurs millénaires « Œil pour œil, dent pour dent »... le talion pouvait avoir du bon pour faire comprendre aux imbéciles qu’ils agissaient sans réfléchir. J’avais lu quelque part que cette façon de faire s’appliquait encore dans certains milieux où la justice n’était pas suffisamment efficace... Pour ce que j’en pensais, à vrai dire, cela dépendait des cas et des contextes, à mes yeux. Je ne pouvais pas généraliser à partir de l’un ou l’autre fait, il me semblait bien plus intéressant d’analyser en long et en large les choses avant de prendre une vraie décision liée à une quelconque forme de justice.

Quant à ces deux moldus sous notre emprise... quelle était la meilleure manière de leur rendre justice ? Nous avions sur eux droit de vie et de mort, en quelque sorte, et cela, Tobias l’avait parfaitement compris... Ce qui me semblait un peu moins clair, c’était le fait que Tobias veuille se faire une idée du type de personnes qui faisaient partie de nos rangs, il disait vouloir mieux les comprendre pour pouvoir voir comment il allait agir par rapport à cela. En soi, il y avait quelque chose d’honorable à vouloir se forger sa propre opinion, mais cela signifiait aussi que la manière dont je comptais dépeindre les gens allait beaucoup influencer son point de vue… J’aurais pu, ou même dû, en profiter pour descendre l’image de cet enfoiré de Phoebus, mais je ne me permis pas de le faire, songeant que le jeune Towsen se rendrait compte par lui-même de la personnalité exécrable et détestable de cet homme.


« Je vois tout à fait ce que tu veux dire… Tu auras bien le temps de te faire ton propre avis, je pense. Et je ne souhaite pas t’influencer en te faisant part de ma propre opinion… » Il me semblait tellement plus juste de laisser, même, ce connard de Phoebus se comporter comme bon lui semblerait. De toute manière, Tobias était assez intelligent pour comprendre bien vite que Malefoy jouait un rôle en permanence et que derrière son beau sourire se cachait une crapule bien pire que d’autres mangemorts, moi y compris, sans aucun doute… je savais que je n’étais pas la personne la plus objective au monde pour aborder la question, mais j’avais tout de même le sentiment d’être assez correct pour ne pas venir piétiner l’image de mon "collègue"… il détruisait lui-même suffisamment l’image que les gens pouvaient avoir de lui, je n’avais pas besoin de m’en mêler. « Tu verras qu’il y a plusieurs mouvements de pensée au sein de notre Cause… et c’est parfois source de conflits internes, mais il ne tient qu’à toi de garder une certaine distance pour éviter qu’on te reproche des choses. Au début, en tout cas, il me semble qu’il vaudra mieux que tu prennes le temps de bien peser le pour et le contre pour voir quelle mouvance se rapproche le plus de tes idées. »

En clair, il pouvait tout à fait choisir la voie plus traditionaliste qui s’évertuait à essayer de mettre en avant la pureté du sang avant tout, ainsi que l’extermination pure et simple des moldus et compagnie… C’était la mouvance soutenue par les types comme Phoebus Malefoy, en réalité. Ou bien, une voie plus progressiste, où les sorciers de sang mêlé avaient leur place, eux aussi, dans la pyramide et qui prônait une organisation de la société où les moldus seraient à notre service. Ce qui correspondait à mes idées, plutôt.

« Tu oublies un petit détail, Tobias… Effacer des mémoires et créer de faux souvenirs, je fais cela tous les jours depuis des années. Je ne commets pas les erreurs que font les amateurs. Et je n’aime pas prendre des risques inconsidérés… »

Le jeune homme prônait l’idée du meurtre pour ce couple de moldus et je comprenais parfaitement son point de vue… mais cela signifiait, alors, que j’allais devoir lui enseigner le sortilège impardonnable ultime, qui n’était pas le plus simple des trois et qui avait, pour l’apprentissage de certains, nécessité plus d’avoir une réserve assez conséquente de moldus… Alors que, bon, soyons honnêtes, ce n’était pas nécessaire que chaque mangemort maîtrise à la perfection chacun des trois Impardonnables. Il y avait eu des abus par le passé et cela avait suffisamment entaché la réputation de notre organisation… Il était temps de remettre les choses à leur place.

« Dis-toi bien que pendant toute la durée de ta formation, je serai là. Tu ne feras pas de bêtise ou en tout cas rien que je ne puisse rectifier et t’expliquer. Je ne veux pas que tu sois ce genre de personne qui agit sans réfléchir et qui utilise des solutions expéditives quand il y a une autre option. Je tiens à ce que tu puisses analyser la situation pour prendre une décision réfléchie, à tête reposée. Par après, tu verras, cela viendra naturellement et tu auras pris l’habitude de faire face à différents contextes. Il y a toujours l’enjeu de l’image que nous renvoyons de nous. Et c’est bien plus important que ce que l’on croyait il y a vingt ans. »

Il y allait, au fond, de l’image de notre Cause, mais aussi de celle des sorciers engagés pour lutter contre la menace de la révélation du secret magique, comme le disait si bien mon jeune apprenti. Tant que nous gardions le contrôle sur nos actes et leurs conséquences, les moldus pouvaient rester dans l’ignorance assez facilement… ce n’était pas comme si les erreurs du passé devaient nous poursuivre inlassablement… Non, il y avait chaque fois un "nettoyage" possible quand des sorciers faisaient des conneries et je devais reconnaître que mon job, dans ces situations, consistait en grande partie à donner une explication plausible à des faits que les moldus prenaient pour des choses surnaturelles… Il n’était pas bien difficile de changer les choses dans leurs petits esprits, à vrai dire, mais il était important de le faire.

Alors pour les deux premières victimes de mon jeune apprenti, je préférais lui laisser le choix. Et il avait opté pour la mort.


« Si tu es sûr de toi, alors, tu vas devoir lancer le sortilège de mort sur chacun des deux moldus. A moins que tu ne veuilles encore pratiquer un peu l’Imperium ou le Doloris avant d’en finir ? »

L’Imperium, il le maîtrisait plutôt bien, mais le Doloris pouvait être amélioré… Enfin, je ne voulais pas non plus le forcer, j’avais le sentiment que nous avions plutôt bien travaillé jusqu’ici.
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Ven 17 Juil - 1:15
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Tobias n’était pas un tueur, pas encore tout du moins. Et contrairement à ce que croyait ou même voulait certaine personne, la vie de ses confères, moldus ou sorcier lui tenait à cœur. Il n’avait pas envie de tuer pour le plaisir de tuer. Et même s’il n’aimait pas les moldus pour le mal qu’il faisait, Tobias ne pensait pas qu’ils étaient tous bon à la morgue. Au contraire il restait des êtres-humains, des êtres-humains qui ne ce n’étaient pas élevé au rang de sorcier mais des êtres-humains tout de même. Si ces moldus n’avaient pas encore cédé à leurs démons ils ne méritaient pas encore de mourir. Même si dans une société comme celle des moldus, tout le monde était coupable en particulier les messieurs et madame tout le monde. Méritaient-ils pour autant de mourir ? Ou plutôt leur mort changerait-elle quelque chose ? Non, certainement pas et ce n’est pas en tuant tous ces moutons de moldu, que les mangemorts pourraient avancer dans leur quête de paix. Tobias était d’accord avec son mentor, sur le fait que les mangemorts doivent changer et améliorer leur image. Ne plus être ces brutes sans cœur, qu’ils furent dans le passé, il était temps d’évoluer. Et Tobias aurait aimé pouvoir identifier ses confrères qui refuser cette évolution pour mieux les contrôler. Mais le jeune homme comprenait parfaitement que ce n’était pas le travail de son mentor, de lui fournir ses noms. Il devrait par lui-même apprendre à connaître et se faire sa propre opinion. Peut-être les choses était plus simple ainsi, car aux vues de l’admiration que le jeune homme portait pour William Ombrage, il y avait des chances qu’il suive ses idées sans y réfléchir. Avec le temps le jeune homme apprendrait à prendre du recul, sur les paroles de son mentor, mais pour l’instant son admiration pouvait le rendre plus que partial.
« Vous avez sûrement raison, je finirais bien par le découvrir de moi-même de toute façon. »
Le jeune homme écoutait attentivement ce que disait William sur ces différents courants. Mais au grand malheur du garçon, il n’en dit pas plus. Tobias était une personne qui avait ses idées à lui et qui restait une personne à part entier, même si à son âge il avait encore du mal à s’affirmer face à ses parents. Mais il comptait bien un jour transmettre ses idéaux à l’ensemble des mangemorts dans un premier temps, puis à l’ensemble du monde en général.
« Quelles sont ses mouvements ? »
Tobias se doutait bien que si son mentor n’était pas allé dans les détails c’est tout simplement parce qu’il n’en avait pas envie, mais il ne pouvait s’empêcher de demander. Il avait besoin d’un autre point de la vue sur le monde que celui étriqué de son père. Il avait besoin d’un homme rationnel dans sa vie qui puisse le guider. Peut-être cherchait-il tout simplement une image paternelle autre que celle violente et froide de Thorfinn. Car malgré ce titre de père, Thorfinn n’avait jamais endossé ce rôle pour Tobias ou même pour Amber. Il restait un homme froid, qui ne ressentait sûrement rien d’autre qu’une haine profonde pour ses enfants. Mais Tobias savait rester à sa place et ne deviendrait jamais désobligeant ou accaparant avec son mentor. Être le fils de William Ombrage restait pour lui qu’un lointain rêve, qu’il ne partagerait jamais.
Tobias ressentit une grande honte, quand William avoua être capable de faire le travail nécessaire pour redonner une vie normale à ces pauvres moldus. Il n’avait jamais voulu remettre en question les capacités de son mentor. Et encore moins comparé son art au travail bâclé de cet homme qui l’avait torturé.
« Je… excusez-moi, je ne voulais dire que vous ferez mal votre travail, j’ai parfaitement confiance en vos capacités. »
Après ces excuses plus ou moins claire, Tobias écouta attentivement les arguments de son mentor. La promesse de William d’être à ses côtés tout au long de sa formation lui fit chaud au cœur. En quelque sortes il savait qu’il ne courait aucun risque tant que son mentor serait à ses côtés. Et personne ne lui avait jamais fait ressentir cela, ne lui avait jamais permis l’erreur, promis la protection. Tobias enviait de plus en plus ses enfants, qui devaient être vraiment épanouie.
« Non je suis quelqu’un de réfléchi. Et si vous pensez, que leur effacer la mémoire sera tout à fait suffisant alors je vous fais confiance. »
Tobias ne voulait pas que son mentor le prenne pour un idiot, brutal comme l’était son père. Il voulait se démarquer de lui et surtout ne jamais lui être comparée, déjà à cette époque il ne le portait que très peu dans son cœur.
« Je peux en effet, continuer à pratiquer un peu. »
Le jeune homme n’avait pas spécialement envi de retenter un Doloris au vu de l’état dans lequel cela l’avait mis, mais il devait à tout prix progressé et maîtriser chacun de ces sortilèges.
« On peut repartir sur le Doloris, si vous pensez que j’en suis capable. »
En tout cas lui pensait l’être et surtout il ne voulait pas rester sur une mauvaise note, il voulait réussir ce sortilège aussi bien que les autres. Plus tard il apprendrait également le sortilège de la mort et il entendait bien le réussir à la perfection.



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Ven 17 Juil - 23:48
J’avais l’impression, en expliquant les choses au jeune homme comme je le faisais, de prendre le temps qu’il fallait pour qu’il puisse prendre lui-même les décisions qui s’imposeraient par après, plus ou moins facilement. Il me semblait important de laisser les jeunes adultes se forger leurs opinions, quitte, pour cela, à leur fournir un peu de matière à réflexion. Je savais que d’autres préféraient remplir le crâne des plus jeunes gens avec des idées toutes faites et préconçues. Ceux qui fonctionnaient de cette manière, généralement, aimaient aussi les jeux malsains, prenaient plaisir à voir des êtres humains se déchiqueter entre eux pour une poignée de gallions… d’autres encore, donnaient dans le paraître uniquement, prémâchant le travail, le pré-digérant presque, même, pour faciliter l’ingurgitation de tout cela… Entre ces extrémités, bien sûr, il y avait une multitude de types de bourrages de crâne possibles…
Peut-être étais-je de la vieille école ou peut-être était-ce juste lié à la culture nordique qui était la mienne lors de mes premières années, mais je n’aimais pas trop cette idée de bourrer le crâne des jeunes gens. J’aurais eu l’impression de faire gober des kilos de notions et de concepts pour demander ensuite aux jeunes recrues de vomir tout ce qu’ils auraient retenu… Très peu pour moi.
Mais comme le jeune homme me demandait les mouvements idéologiques existants dans nos rangs, je cherchais la meilleure manière de présenter les choses.


« Disons qu’il y a plusieurs façons d’adhérer à notre Cause… Certains préfèrent rester dans leur propre vision des choses, en tant qu’individus indépendants, si tu veux, et ils rejoignent parfois une mouvance quand ça leur convient à peu près… » Les mangemorts qui étaient plutôt des "électrons libres" pouvaient tantôt renforcer un mouvement, tantôt un autre, un peu selon les opportunités et les circonstances… « Sans entrer dans les détails, il y a deux courants principaux. Le premier se rattache aux idées de la grande guerre. Il est question de pureté du sang, de création d’une société sorcière dominée par des sorciers au sang pur, d’éviction pure et simple des moldus, puis des autres êtres humains qui ne correspondent pas aux critères de pureté. » En clair, cette vision traditionaliste et hyper conservatrice cherchait à nettoyer la population humaine pour instaurer un régime sorcier basé sur la plus pure tradition de pureté. « A côté de cela, l’autre courant ne mise pas autant sur la notion de pureté. Les sorciers qui s’y rattachent voient une possibilité d’utiliser les moldus comme main d’œuvre et estiment qu’il n’est pas nécessaire de tous les tuer. »

Je n’avais pas trop développé, préférant laisser le jeune Towsen faire ses propres recherches par lui-même. Ce n’était pas quelque chose que je pouvais lui amener comme cela, je n’aurais pas pu être très objectif si j’avais continué et cela, je ne le voulais pas. Il m’aurait semblé injuste de profiter de ma place de précepteur pour distiller mes idées dans la conversation. Je savais bien que Thorfinn Towsen était plutôt du genre à se rattacher au premier courant, aux côtés de Phoebus Malefoy, mais personne n’avait jamais été obligé de suivre les pas de son père.
Le simple fait que Tobias fasse preuve de curiosité me prouvait qu’il était doté d’un esprit critique qu’il pouvait utiliser pour se forger ses propres opinions. Un jeune homme actif, critique et responsable. Voilà ce que je pensais pouvoir entrevoir en lui. Et, pour un jeune homme de vingt ans à peine, ce n’était pas mal du tout. Et pour cela, il fallait qu’il puisse faire ses expériences personnelles. Ce n’était pas plus compliqué que cela.

Je me rendis compte, tout de même, que j’avais peut-être été un peu abrupt dans mes propos. Je n’avais pas parlé en ces termes pour que mon jeune élève me présente des excuses…


« Ne t’excuse pas pour rien. Ce n’est pas important. Ce que tu dois garder à l’esprit, c’est simplement que tu n’es pas toujours obligé de faire ce que t’aurait dicté ton père. Tes propres choix ont de la valeur et tu dois apprendre à défendre tes idées. »

Que ses idées soient similaires ou non aux miennes, cela n’était pas très important, en soi. Ce qui comptait, pour que tout ceci soit formateur, c’était que Tobias puisse s’affirmer et affirmer ses idées et ses choix. Gagner de la confiance en lui, en quantité suffisante, pour ensuite pouvoir, lui aussi, avoir une vision des choses qui lui convienne.
En attendant qu’il soit prêt, je m’étais engagé à être pour lui la personne qui pourrait le guider dans son cheminement, celui qui pouvait passer après lui pour assurer ses arrières et pour rectifier le tir si cela devait un jour s’avérer nécessaire.
D’ailleurs, il finit par me dire lui-même qu’il me faisait confiance et je ne pus m’empêcher de sourire à cela. Je ne comptais pas trahir cette confiance. Loin de là. Ce garçon était un très bon élément et je tenais à ce qu’il soit reconnu comme tel et non comme un simple pion ou un simple soldat. Je ne voulais pas d’une organisation trop "militaire", avec un système de grades et de hiérarchie où celui qui était en haut de la pyramide aurait toujours le dernier mot… J’aimais la confrontation d’idées, l’argumentation et l’échange de points de vue, après tout, alors, il était évident que le système pyramidal sans concertation n’était pas vraiment celui que j’affectionnais le plus. Un jour, je le savais bien, quand Tobias aurait terminé sa formation, je le considérerais comme mon égal.


« Je ne cherche pas forcément à te faire changer d’avis, tu sais… Mais juste te pousser à bien réfléchir à ce qui te pousse à prendre une décision plutôt qu’une autre. Le sort de ce couple ne dépend que de toi. »

Et s’il maintenait son envie de suivre mon idée de les garder en vie… eh bien, c’était ce que nous ferions. Même si, au fond, cela signifiait que Mr et Mrs Johnson allaient subir les mêmes traitements jusqu’à ce que quelqu’un décide de leur ôter la vie… alors, à ce moment-là, il y aurait une nouvelle rafle et les hommes de Phoebus apporteraient un nouveau couple de moldus. La question d’éthique qui était sous-jacente était assez évidente : valait-il mieux malmener ces deux personnes plus longtemps ou bien renouveler régulièrement la "matière première" des exercices en se débarrassant d’eux pour avoir de nouveaux cobayes ? Encore une fois, c’était une question de point de vue…

Le jeune homme souhaitait donc s’entrainer encore un peu et pour cela, il préférait reprendre le Doloris. Malgré tout. J’avais presque pensé qu’il pourrait laisser tomber ce sortilège impardonnable pour le moment, nous aurions pu y revenir par après, mais Tobias avait une volonté de fer et il tenait à progresser. C’était cette abnégation qui l’avait poussé à dépasser ses propres limites pour parvenir à un fabuleux résultat de maîtrise de l’Imperium.


« Si je pense que tu en es capable ? Bien sûr que je le pense. Tu me prouves depuis tout à l’heure que tu as des capacités remarquables. Et si tu n’en as pas encore assez pour aujourd’hui, pourquoi pas… Mais ne force pas. Les premiers essais sont plus fatigants qu’ils n’y paraissent… Et tu dois aussi penser à te ménager pour pouvoir continuer sur la durée. »

Il n’était pas obligé d’aller jusqu’au bout aujourd’hui, mais si c’était ce qu’il souhaitait, alors, je serais là, à ses côtés. Je ne savais pas encore s’il allait réussir à dépasser les difficultés qu’il avait pu rencontrer plus tôt et qui, finalement, étaient ce qui m’avait poussé à l’aider à se détendre un peu, mais il me semblait que le jeune homme était tout à fait capable d’améliorer sa prestation de tout à l’heure. Il avait la compréhension, la maturité, la volonté et la force nécessaires pour y parvenir. Le tout était de garder le cap, à présent, pour que cela puisse aboutir à quelque chose de concret.
Il était clair que le jeune homme n’avait pas besoin de moi pour choisir sa victime et je ne voulais pas, encore une fois, lui imposer quoi que ce soit. Peut-être, d’ailleurs, à cause du fait que nous partagions, d’ores et déjà, autre chose que cette relation fort commune entre un élève et un professeur. Je me sentais investi d’une sorte de mission qui me donnait envie d’amener ce garçon au meilleur de ses possibilités. J’étais convaincu qu’il y arriverait. Et si ce n’était pas aujourd’hui, cela ne saurait tarder. Demain, après-demain… dans une semaine ou deux… peu importait le temps que cela prendrait, nous n’étions pas tenus par des horaires ou un calendrier à respecter absolument.

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Lun 27 Juil - 23:53
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Pour Tobias sa formation prenait une proportion bien plus profonde que la plupart des apprentis. A son âge, le plus souvent quand on s’engagé chez les mangemorts, c’était pour suivre la destinée, le chemin tout tracé d’un banal sang-pur. Ils avaient aussi bien sûr, ceux qui avait été poussé ici, par une profonde haine de l’ennemi, souvent en réalité dû à un traumatisme. Mais pour le jeune homme les choses allaient plus loin que cela. Tobias était ici, pour acquérir les armes nécessaires et se libérer de sa famille, ou plus précisément de son père. Le jeune homme avait toujours rêvé de devenir un grand sorcier, de ceux que l’on retient le nom. Son ambition dévorante c’était petit à petit transformé en un besoin de liberté. Ce qu’ils étaient passé quelque temps plus tôt, n’avait fait que raffermir ses idées : il devait devenir assez puissant pour se libérer de son père. Et Tobias était énormément fier, d’avoir surement le seul mangemort ayant vraiment la volonté de l’aider dans cette quête, comme mentor. William allait bien plus loin dans son apprentissage, il lui apprenait à réfléchir, à comprendre. Combien d’autres mentors auraient fait en sorte de créer une machine à tuer et non un homme réfléchi ? Non le siens, en plus d’être très compétant, apprenne tout simplement à Tobias à grandir. Pour faire lui permettre d’accéder à ses rêves les plus fous.
Quand son mentor commença par lui expliquer les différents mouvements au sein des mangemorts, le jeune homme fut surpris. Ses deux parents étaient mangemorts mais à aucun moment Tobias n’avait entendu parler, d’une autre possibilité qu’une extermination totale des moldus. Bien sûr l’idée de sans servir comme main d’œuvre avait germé dans l’esprit du jeune homme, il voulait même transmettre ses idéaux aux restes de la Cause. Mais à aucun moment il n’avait pensé que d’autre mangemort puisse à leur tour penser comme lui. Mais après toutes les seules images de mangemorts actif qu’il avait eu dans sa vie à part son père était Phoebus et les frères Lestrange, pour dire qu’il était possible que ce soient des hommes légèrement extrémistes. Pourtant la seule question qui passait à la tête du jeune homme lors de l’explication de William était : il lui de quel mouvement faisait-il partie. Pour sa part Tobias savait pertinemment qui il allait soutenir mais son mentor de quel côté se trouvait-il ? Certes William avait une réputation de grand psychopathe, mais ses arguments pour ne pas tuer leurs victimes le ferait plus pencher, pour le deuxième mouvement. Mais malgré toute ses questions, Tobias hésitait à le demander à son mentor. Était-ce indiscret de demander ce genre de chose ? Peut-être un peu oui, surtout avec des connaissances. Mais vu ce qu’ils venaient de partager tout les deux les deux hommes avaient dépassé ce stade.
« Je peux vous demander votre avis sur le sujet ? Vous suivez plutôt quel mouvement ?»
Tobias avait beaucoup de respect pour son mentor et il avait envie d’une certaine manière d’en apprendre plus sur lui. Lui qui venait d’avouer sans ciller que son objectif était de faire une sorte que le jeune homme devienne plus que le simple pantin de son père. Si cela se savait il pouvait avoir de sérieux ennuis, après tout Thorfinn était un sang-pur respectable et de tel paroles pourraient être mal pris par lui et ses amis. Pourtant William n’avait à aucun moment caché ses objectifs : Tobias devait devenir un garçon indépendant. Le jeune homme baissa la tête face à ses paroles, il avait totalement raison et l’idée même que son avis sur le sujet puisse lui venir de son père lui serra l’estomac. Non il était important pour Tobias, de penser de lui-même. Son père était agaçant et même s’il comptait pour lui, le jeune homme ne voulait au grand jamais devenir un deuxième Thorfinn. Sans vraiment savoir pourquoi, il avait le besoin fou de s’éloigner de lui, quitte à devenir détestable à ses yeux.
« Vous avez raison, je ne dois pas devenir comme lui. »
Tobias avait baissé les yeux à ce moment-là. Rien ne le blesserait plus qu’une comparaison avec son père. Il avait peur que William voie des ressemblances entre eux, de part certaine des décisions du jeune homme. Il tenait à ce que son mentor le voit pour ce qu’il était et au grand jamais pour ce que son père était. Cette allusion à son paternelle avait finis de décider Tobias sur la question. William avait raison, ce genre de choix aurait été fait par son père et il était plus que clair aux yeux du jeune homme que cela ne l’avait jamais emmené nulle part. De plus l’idée de commettre un meurtre n’était pas facile en soi, ce qui avait permit aux arguments de son mentor de faire mouche très vite.
« Je sais bien, mais disons que vos arguments m’ont convaincu, c’est tout. »
Même s’il ne pratiquerait sûrement pas le sortilège ce jour-là, Tobias comptait bien reprendre la pratique du Doloris. Car même si William jugé qu’il n’avait pas besoin de maîtrisé parfaitement tous les sortilèges qu’il apprendrait ici, Tobias lui n’était pas du même avis. Il était plus qu’important pour lui d’être le meilleur dans plus de domaine possible. Et surtout dans ceux qu’il lui posait difficulté. Même si la pratique de la torture était quelque chose d’encore dur à accepter dans l’esprit du jeune homme, il comptait bien y arriver et dès aujourd’hui.
« Ne vous en faite pas pour moi, je récupère vite. » Ce n’était pas forcément vrai, disons qu’il était dans la moyenne et son petit sourire en disant long sur son avis sur le sujet, il était simplement déterminé à aller au bout des choses. « Je vais reprendre M. Johnson. » L’idée de torturer un homme était peut-être plus facile, surtout après ce que venait de vivre la jeune femme. Pourtant après avoir connu la vie de ses personnes Tobias se voyait mal ressentir la haine nécessaire pour le faire autant de mal. Mais il devait essayer, le jeune homme libéra sa victime. Avant de pointer sa baguette sur Johnson.
« Endoloris ! »
Au début le sors était faible, mais il suffit à rappeler aux jeunes hommes, ce qu’il c’était passé lors du premier essai. Les réminiscences lui revirent de plein fouet. Il se sentit envahi comme la fois précédente, mais cette fois-ci ce n’est ni de la tristesse ou de la peur qui l’envahi mais de la colère. La colère d’avoir été trompé, manipulé, torturé par quelqu’un qui était sûrement proche de lui. L’idée que l’on ait souillé son esprit après l’avoir maltraité dans une période où il était sûrement encore un enfant. Et l’idée même, la suggestion de qui pourrait être le comptable termina de transformer sa colère en rage pure. Plus ses pensés devinrent noir et plus le sortilège de torture devint puissant. Comme la fois précédente le jeune homme n’avait pas gardé la notion du temps. Il c’était laissé envahir par ses pensés noires, il avait besoin que quelqu’un paît, pour sa douleur et aujourd’hui c’était M. Johnson qui payait. Au bout d’un moment, Tobias sentit ses forces le quitter. D’un seul coup le sortilège s’arrêta et le jeune homme s’écroula. Sa tête cogna le sol avec fracas, mais Tobias ne ressentit pas vraiment la douleur. Il était content, car il savait que cette fois il avait réussi. Il ne pouvait dire combien de temps il avait tenue, mais il était sûr de l’avoir fait. Tobias laissa échappa un sourire victorieux à la silhouette flou qu’il devina être son mentor, avant que tout autour de lui devinrent noir.  



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Jeu 30 Juil - 23:38

Il y avait quelque chose de très gratifiant pour moi dans ce rôle de formateur que j’endossais pour le jeune Towsen, aussi tenais-je vraiment à faire les choses correctement. En tout cas, le plus correctement possible, puisque, toute réflexion faite, je n’avais jamais vraiment eu autre chose à faire que lui enseigner les sortilèges impardonnables. Mais je ne pouvais pas me cantonner à cela, c’était un peu trop léger à mon goût.
A mes yeux, en effet, être une simple machine à torturer et tuer n’était pas synonyme d’être un mangemort digne de ce nom. Il y avait bien plus que cela derrière le terme et je tenais à ce que ce fait soit connu et reconnu par mon élève. Je tenais à lui faire comprendre que cet engagement dans notre Cause n’était pas à prendre à la légère et qu’il s’agissait bel et bien d’un choix que l’on faisait pour la vie, comme on s’engage pour le meilleur et pour le pire dans un mariage, en fait, si vous me permettez cette comparaison un peu osée.
Certains s’engageaient sans avoir la moindre idée de ce que cela signifiait. Pourtant, la marque était bel et bien une marque sur la peau, un rappel incessant et indéniable de ce choix... une fois que l’on choisissait d’arborer la marque des Ténèbres ou, plus récemment, la marque de l’Augurey, cela voulait dire que l’on acceptait de faire preuve d’une loyauté à toute épreuve et que l’on était prêt à offrir tout ce que l’on avait de plus cher pour la Cause. Car il était évident que pour instaurer un Nouvel Ordre Sorcier, il fallait faire des concessions et des sacrifices.

Cependant, à côté de ces grands principes, il fallait garder à l’esprit que pour poursuivre un but comme le nôtre, il était important, voire indispensable, de garder en tête une certaine ligne de conduite pouvant permettre d’allier nos propres convictions à ces principes de base... car agir de façon contraire à nos propres valeurs éthiques et morales ne pouvait que devenir une source de souffrance par la suite. Je ne voulais pas que les idéaux du jeune Towsen puissent le mener un jour à souffrir de quelque façon que ce soit. Ce garçon me faisait penser aux jeunes idéalistes que nous étions, il y avait des années de cela, lorsque nous croyions dur comme fer que le Seigneur des Ténèbres allait réussir à instaurer l’Ordre Nouveau et le changement dans cette société décadente… à ceci près que Tobias avait été conditionné depuis sa plus tendre enfance pour être l’un des nôtres un jour. Mais je ne voulais pas qu’il devienne ce genre de mangemort et c’était donc une véritable aubaine pour moi d’avoir été désigné pour être son précepteur. Pas une aubaine dans le sens où je comptais en profiter, non, mais dans le sens où j’allais pouvoir lui montrer les différentes manières d’aborder les choses et éviter de le laisser se cantonner au point de vue de son père.

D’ailleurs, le jeune homme ne tarda pas à me demander mon avis, m’interrogeant ouvertement sur mes idées. Moi qui songeais justement à éviter de lui faire part de mon opinion afin de lui laisser toute liberté de se construire son propre avis, j’étais en quelque sorte coincé, sur ce coup-là.


« Je ne voudrais pas t’influencer. » Je préférais le lui dire tout de suite, mais j’estimais tout de même qu’il n’y avait pas de question idiote, aussi, je hochai la tête. « Mon sang n’est pas pur. Si j’étais ultra conservateur, je devrais me lyncher moi-même. »

J’eus un léger sourire. Si je devais en arriver là, j’ignorais ce que cela pourrait signifier pour notre organisation. Je savais que quelques personnes me regretteraient peut-être mais que d’autres auraient plutôt tendance à faire la fête pour célébrer la bonne nouvelle.

« Je pense que les moldus ne sont pas tous un danger pour nous. La plupart seraient même peut-être inoffensifs. Certains pourraient servir pour la culture des plantes médicinales, d’autres feraient d’excellents serviteurs… Ils ne sont pas comme nous, mais certains ont des compétences qui méritent d’être mises à notre service. J’imagine tout à fait avoir des moldus pour réaliser certaines tâches, au même titre que des elfes de maison… » Je savais bien que ma vision des choses ne plaisait pas à tout le monde et que certains de mes congénères mangemorts trouvaient que c’était bien là un point de vue de sang mêlé sur la question moldue… Mais j’avais en tête des idées et des projets qui me semblaient tenir la route. Et si chaque sorcier avait à son service un moldu dressé pour ce faire, il y avait des chances de créer une société où les sorciers auraient enfin leur place et leur statut reconnus. « Nous n’aurions plus à nous cacher ni à chercher à préserver à tout prix le secret magique. Il ne s’agit pas de tout détruire, mais d’inverser la tendance, simplement, un peu à la fois. »

Je ne voulais pas d’une guerre. Je n’aimais pas cette idée de conflit ouvert, pour moi, il fallait la jouer plus fine, faire dans la subtilité et la stratégie. Nous n’étions ni des trolls ni des bourrins, après tout, et notre monde magique méritait d’être enfin sur le devant de la scène.

Tobias se posait de nombreuses questions, cela se voyait assez clairement et il était évident que c’étaient là des questions pertinentes. Aussi, quand je lui avais parlé de l’importance de faire ses propres choix et de mener sa propre barque là où il le souhaitait, le jeune homme opina.


« Tu dois juste devenir toi-même. A cent pour cent. Désolé de te dire ça comme ça, mais  tu vaux mieux que d’autres sur bien des plans et je ne veux pas te voir gâcher un si beau potentiel en suivant des idées trop étriquées, comme celles de ton père. Il a eu la mainmise sur toi pendant des années, maintenant tu dois t’émanciper un peu à la fois et lui montrer que tu n’es plus cet enfant qu’il pouvait manipuler.»

Oh je savais bien que mes propos ne seraient pas validés par le commun des mangemorts, mais nous étions entre nous, là, juste Tobias et moi. Et je tenais à lui dire le fond de ma pensée, même si, en soi, il pouvait fort bien en faire ce qu’il voulait. Pour ma part j’étais prêt à assumer ce que je pensais.
Et comme il me disait lui-même que mes arguments avaient fini par le convaincre d’épargner ces deux moldus, j’eus un sourire.


« Tu verras que c’est aussi plus facile à gérer qu’on pourrait le penser. L’avada kedavra n’est pas un sort très utile quand on y réfléchit à deux fois. » Un jour, Tobias serait amené à faire usage de ce sortilège impardonnable, bien sûr, mais ce ne serait pas sur ces deux innocents qui avaient été traînés jusqu’ici par les hommes de Phoebus Malefoy.

Je comprenais que mon apprenti ait envie et besoin de continuer. Il avait de l’ambition et c’était tout à son honneur, aussi le laissai-je reprendre son entraînement avec le moldu de sexe masculin. Et puisque le jeune Towsen maîtrisait déjà plutôt bien l’Imperium, son choix se porta sur le Doloris.
Cela n’était pas un choix des plus simples, mais je le laissais faire, car c’était une sorte de moment de vérité pour le jeune homme, je le sentais bien...
Et, de fait, Tobias s’avéra être plus à l’aise à présent avec ce sortilège. En tout cas, il gérait de mieux en mieux la torture magique et Mr Johnson hurlait de plus belle tandis que Tobias rougissait quelque peu sous l’effet de ce que je pris pour de la concentration intense.

Mon apprenti s’en sortait plus que bien, à présent, et il me semblait capable de tenir bon sur la durée, si cela devait s’avérer nécessaire. Mais je ne tenais pas à ce que ce sortilège soit prolongé trop longtemps, afin de ne pas faire perdre la tête au moldu. Mon élève dut sentir qu’il était temps d’arrêter car je vis bientôt Johnson être libéré de cette emprise, je me tournai alors vers le jeune homme et je le vis au sol. Souriant, mais au sol.
Ni une, ni deux, je me précipitai. Merde merde merde... j’avais oublié un détail dans tout ceci, c’était la charge pesante que pouvait constituer le fait d’imposer une souffrance intenable à quelqu’un...


« Tobias ! » Je m’agenouillai près de lui et lui pris le poignet d’une main, tandis que j’inspectais sa tête pour être certain qu’il n’y ait rien de grave dans cette chute.

L’arrière de son crâne avait amorti le choc de la chute et le jeune homme aurait sans doute un peu mal ensuite... mais le peu de sang que je pouvais voir et qui provenait de l’impact était vraiment en quantité minime. Les paupières du jeune homme étaient fermée et je dus finalement me résoudre à appeler les elfes de maison pour le prendre en charge, car je n'aurais pas pu le faire moi-même, malgré le désir d'être là pour lui et de me montrer efficace.


« Emmenez-le dans la salle de repos. Je le rejoindrai tout de suite. » Quant aux deux prisonniers, ce n’était pas le moment de les oublietter, finalement. Je m’en occuperais plus tard. Pour l'instant, la priorité était laissée à Tobias, et je comptais bien l'accompagner jusqu'au bout. Cela faisait partie de mon rôle, non ? En tout cas, je ne voulais pas le laisser seul dans un cas comme celui-ci. Il allait avoir besoin de moi lorsqu'il reprendrait connaissance et j'allais être là, à son chevet, pour lui dire à quel point il s'était encore amélioré. Sa volonté était exemplaire et il fallait qu'il le sache.

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Ven 7 Aoû - 15:17
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Pendant son adolescence Tobias avait pris le temps de se questionner sur ses enseignements. On lui avait toujours appris à détester les moldus, à mépriser tout ceux qu’il n’était pas pur. Pourtant certaine de ses informations, avaient parut au jeune homme injustes, sans réel fondement. Ses questionnements c’étaient tout d’abord posé sur la pureté du Sang. Tobias avait vu de ses propres yeux à Poudlard que certaine personne pouvait être excellente de par leurs capacités magiques autant qu’à travers sa mentalité, sans forcément être de ceux que l’on nommé les sangs purs. Au fur et à mesure des choses il lui est apparue logique, que l’on ne pouvait juger des personnes parce que leur parent ou même leur arrière grand parent avait un jour fricoté avec des moldus.
A travers cela vint la question des moldus. Des êtres, d’après ses parents simplement bon à exterminer. Pourtant ils restaient des êtres-humains et malgré son éducation, Tobias avait du mal à imaginer un génocide pur et dur. Ses moldus étaient pour certain, des monstres, mais pour d’autre ils étaient d’une banalité déconcertante. Leur système, leur choix menait directement à la destruction, la mort et la désolation. Mais Tobias finit par se persuader que les sorciers avaient besoin des moldus et vis versa, ils étaient un tout et en trouvant un équilibre les humains vivraient dans un monde meilleur. Cet équilibre était tout simplement la domination sorcière, eux seuls étaient capable de vivre dans un monde sans le détruire, car que la magie permettait cela.
Quand le jeune homme avait demandé l’avis de son mentor, c’était par pur curiosité. Bien sûr après de long débat construit il pouvait remettre ses idées en cause, mais jamais il ne changerait pour plaire. Ce que Tobias avait créé lors de son adolescence c’était sa personnalité c’était une part de lui, il était important qu’il la garde et continue à la développer de lui-même.
« Ne vous en faite pas j’ai déjà mes propres idées et puis le débat est la meilleure façon de construire à mon goût. »
Le jeune homme écouta attentivement les paroles de son mentor. William était bien plus sage, que la plupart des mangemorts qu’avait put rencontrer Tobias. Le jeune homme ne savait pas encore s’il était pour l’esclavage pur et dur des moldus. Après tout il pouvait tout simplement les contrôler, être à la tête de la société, mais tout de même leur laisser un niveau de vie décent. Mais la question n’était pas encore à ça, ils avaient pour l’instant un gros travaille devant eux.
« Je pense aussi que l’extermination n’est pas la solution, mais nous ne pouvons continuer à laisser les moldus faire ce qu’ils soient ainsi, on ira droit vers la destruction. »
Tobias pensa que la discussion était finie mais son mentor continua. Ce qu’il lui dit le jeune homme l’avait deviné, mais jamais il n’aurait pensé que William oserait parler ainsi, c’était tout simplement une preuve de confiance. Tobias eu un sourire sincère, ce que venait de lui dire son mentor, il le pensait depuis bien longtemps, mais l’entendre de la bouche de quelqu’un d’autre lui fit beaucoup de bien.
« Merci, merci de l’intérêt que vous me portez, William. Cela fait déjà un certain temps que mes idées divergentes de ceux de mon père. C’est pour cela que je suis devenu Occlumens, pour pouvoir me construire en paix. » S’émanciper il devait s’émanciper, Tobias en avait conscience, mais avec un père comme Thorfinn c’était plus que compliqué. « J’essaie… j’essaie mais mon père à la main mise sur moi... » Sa voix n’était alors plus qu’un murmure. Il savait le danger que représentait Thorfinn pour son avenir, mais il était très dur pour le jeune homme qu’il était de se libérer.
Tobias passa à la suite, reprenant son essai, pour passer à autre chose. Il devait réussir, pour cela il mit toute sa volonté, toute sa colère dans son sortilège. Et il y arriva, absorbé par la puissance de s haine, de son âme qui criait à l’injustice, il tortura le moldu sans pitié. C’est qu’une fois que l’énergie lui manqua qu’il se stoppa. Tobias était fier, il voulait voir le visage ravis de son mentor, mais il n’en eut pas le temps. Ce sortilège était bien plus énergivore que l’on ne l’aurait cru. Jamais Tobias n’aurait imaginé qu’il finisse par s’écrouler ainsi, lui qui habituellement était si résistant. Pourtant c’est ce qui arriva, tout devint noir devant ses yeux, avant qu’il ne sombre dans le néant.
A son réveille il ne comprit pas tout de suite ce qu’il c’était passé. Tobias n’était plus dans la salle d’entrainement mais sur un canapé, dans une salle bien plus illuminé. Alors qu’il essaya de se relever, sa tête se mit à lui faire très mal, comme si on lui enfonçait un millier qu’aiguille dans les tempes. Une fois adossé la douleur passa petit à petit, ce n’est qu’à ce moment-là qu’il vit son mentor.
« William ? Que s’est-il passé ? »
Son esprit était encore embrouillé et sa vue floue, mais il se doutait bien qu’il avait dû se louper dans l’utilisation du Doloris, encore une fois.


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Sam 8 Aoû - 22:03
Personne ne sait de quoi demain sera fait. On ne peut qu’émettre des hypothèses, espérer que tout se passe pour le mieux et essayer de faire en sorte de donner un petit coup de pouce au destin... et puis advienne que pourra...
Nous étions tous égaux face à ce que la vie pouvait nous réserver comme surprises ou nous jouer comme tours. Enfin, en théorie... car certaines personnes semblaient toujours être épargnées par le sort, là où pour d’autres, il y avait un véritable acharnement de la vie. Certains venaient au monde avec peu d’atouts au départ - comme une famille avec peu de moyens, ou des parents qui agissaient comme des cons, ou encore le fait de ne pas être né au bon endroit ou au bon moment -, d’autres avaient plus de chance et naissaient au bon endroit, avec des parents aimants et présents, avec un avenir plein de possibles et de rêves à réaliser...
Dès l’instant où l’on devenait parent, quand on voyait le bout du nez d’un petit bout d’homme ou de femme qui était issu de notre propre chair, un véritable basculement s’opérait. En tout cas, c’était comme cela que ça s’était passé pour moi. Dès le moment où j’avais rencontré mon fils pour la première fois, mes habitudes et mes objectifs avaient radicalement changé. Le centre du monde aussi... ou en tout cas, le centre de mon monde. Et ce sentiment d’amour qui m’avait envahi n’avait jamais faibli. C’était quelque chose d’assez étrange à vivre, au fond, surtout quand on n’était pas vraiment habitué à de grandes effusions... mais l’affection grandissante que j’éprouvais pour mes enfants était la preuve de l’importance que revêtait le statut de père à mes propres yeux.

C’était sans doute ce point de vue de père de famille qui me poussait à trouver l’attitude de Thorfinn Towsen déplacée et inadéquate. En fait, je ne comprenais pas comment un père pouvait faire cela. C’était totalement aberrant à mes yeux et cela me donnait juste envie de protéger le jeune garçon que je devais former.
Être une personne repère pour un jeune homme comme Tobias, c’était sans aucun doute une façon assez claire de me donner la chance d’essayer d’améliorer ce que je pouvais pour lui. À mon niveau, bien sûr.

D’ailleurs, commencer par un échange d’idées, finalement, c’était une très bonne initiative. J’avais donc exposé ma manière de penser, sans chercher à cacher quoi que ce soit. Être soi-même et être sincère. C’était un peu mon mot d’ordre : avec Tobias, je tenais à jouer franc jeu dès le départ, parce que je n’avais pas besoin de chercher à obtenir quelque chose de lui, mais aussi par pur souci d’honnêteté. Ce garçon allait être mon élève pour un moment, je ne voulais pas jouer à être quelqu’un d’autre avec lui.
Ce qui était plutôt bien, c’était que nous étions d’accord sans même avoir eu besoin d’en parler : le débat d’idées était une excellente façon de se forger une opinion. Mais ce que cela prouvait aussi, c’était que parfois, selon la personne avec qui on etait, on pouvait parler des heures sans vraiment se comprendre ou bien on pouvait parfois se comprendre sans avoir besoin de se parler.

Nous avions donc des idées fort similaires, à entendre ce qu’il disait. Malgré l’éducation qu’il avait reçue. Thorfinn n’avait donc pas réussi à pourrir son fils. C’était une bonne chose. Ce garçon allait pouvoir se libérer un jour de l’emprise de son père et vivre pour lui-même.
Et puis, si ses idées rejoignaient les miennes, j’avais le sentiment que nous pourrions sans doute très bien nous entendre aussi sur le long terme. Peut-être mener des projets en front commun, également.
Il me parlait, avec une certaine facilité, de ses idéaux, du fait qu’il n’avait pas les mêmes idées que son géniteur, de son objectif en devenant occlumens, et tout ce genre de choses. Je pouvais me sentir flatté de lui inspirer une telle confiance dès le départ... c’était une forme d’honneur qu’il me faisait, après tout, en s’ouvrant ainsi à moi.


« Nous n’en dirons rien à ton père. » De toute façon, pour le peu de choses que je partageais avec ce type, ce n’était clairement pas moi qui allais aller le trouver pour lui raconter tout cela. « Qu’il continue de penser que tu fais exactement ce qu’il veut que tu fasses... ce sera ensuite plus facile pour toi, tu verras... »

Évidemment, endosser un rôle devant son père ne serait pas toujours facile ni de tout repos... mais il allait falloir passer par là. Le murmure du jeune homme ne m’échappa pas. Je le suivis du regard, je devais reconnaître que son murmure me fit quelque chose. En fait, peut-être que j’allais devoir faire un peu plus que simplement lui enseigner les bases du rôle de mangemort qu’on attendrait de lui...

« Tu y arriveras un jour. » Je ne pouvais pas faire autrement que vouloir l’encourager...

Mais, en soi, ce n’était peut-être pas vraiment nécessaire, car quand je vis le jeune homme se remettre au travail et tenir aussi longtemps sur la durée, il m’apparut vraiment évident que le jeune Towsen était motivé et inspiré pour pouvoir progresser rapidement. C’était sa volonté, après tout, et il poussa si loin pour cet essai qu’il en perdit connaissance, oubliant ses propres limites pour ne se consacrer qu’à sa progression.

Ni une ni deux, les elfes avaient alors accouru pour l’installer dans la salle de repos, sur le canapé. Le but était surtout qu’il reprenne ses esprits dans un environnement un peu plus confortable que la salle d’entraînement... et puis, ici, au moins, nous allions pouvoir faire le point d’abord sur son état de santé et de fatigue mais j’allais pouvoir, de mon côté, commencer à réfléchir à la meilleure manière de remplir mon rôle envers lui, sur le long terme.
Et quand il reprit connaissance, m’interrogeant sur ce qui s’était passé, je lui tendis d’abord un sac de tissu contenant de la glace non fondante, pour appuyer sur l’arrière de son crâne.


« Tiens, garde ça pour soulager la tête. Tu auras sans doute un hématome, il faut soulager ça au maximum. »

Nous n’avions pas d’infirmier ou de médicomage au quartier général pour le moment, aussi faisions-nous un peu avec les moyens du bord.
Je viens m’asseoir près de lui.


« Tu as voulu te dépasser, Tobias... tu as repoussé tes limites comme peu de sorciers sont capables de le faire... » A vrai dire, il était l’un des seuls de sa génération que j’avais eu l’occasion de voir agir avec autant de ténacité et de volonté. Et le résultat était là.

« Tu as dolorisé Johnson avec une excellente maîtrise du sortilège, vraiment. Je n’aurais pas pu rêver mieux comme apprenti : non seulement tu apprends vite, mais tu as un réel souci de bien faire... Tu peux te reposer un peu, je reste là au cas où, mais tu peux être fier de toi.»

Oui, j’avais de la chance de former Tobias, il correspondait vraiment à l’image que je me faisais d’un élève prometteur et cela me faisait vraiment plaisir de pouvoir lui dire que j’étais heureux d’être son mentor. Je ferais de mon mieux pour l’amener le plus loin possible, pour qu’il puisse devenir un sorcier puissant et un mangemort digne de ce nom. Je tenais à lui permettre de s’épanouir à mes côtés.


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Anonymous
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Ven 14 Aoû - 14:24
I can teach you





Tobias était épuisé, même s’il refuser de l’admettre sa première séance l’avait poussé à bout. En plus d’être intense physiquement, elle avait été riche en émotion. Mais le jeune homme n’avait pas abandonné pour autant, il avait continué à se donner à fond, jusqu’à se surpasser. Tobias ressentait le réel besoin d’exceller, pour accomplir ses rêves mais aussi pour se libérer de l’emprise familiale. Si un jour il voulait pouvoir devenir ce qu’il rêvait d’être, alors il devait continuer. Il devait se donner au maximum, ne jamais abandonner, ainsi il pourrait prendre le contrôle sur son père. William avait raison, un jour il arriverait à se lever, mais pour cela il devait progresser, il devait apprendre. Sa détermination était de plus en plus grande à chaque seconde qui passait. Dans son dernier essais, Tobias avait mis toute sa rage, toute sa puissance et toute son énergie. Torturer des innocents pour un simple entraînement ne lui plaisait pas particulièrement. Au contraire, au début de sa séance, il avait eu du mal à faire ce genre de chose sans raison. Mais au cours des révélations et des discussions qu’il eut dans ces dernières heures, Tobias avait trouvé une raison. Une raison qui rendait ce passage primordial. Maintenant, il ne douterait plus, il ne se laisserait plus affaiblir par les cries de ses victimes, il ne pouvait pas se le permettre.
Quand le garçon eu reprit connaissance. Le monde lui semblait bien douloureux. Il ne distinguait plus grand-chose, à part la douleur qui lui procurait sa tête et ses questionnements. Il n’était plus dans la salle d’entrainement ça c’était sûr. Il avait dû perdre connaissance, au point que William le fasse transporter ailleurs. La honte… Un futur mangemort qui fait des malaises pour un simple doloris. Si cela se savait il serait la risée de toute la Cause. Lui qui voulait bien faire venait de se ridiculiser. Quand son mentor lui tendit la glace, Tobias n’osa même le regarder en face. Il était encore trop dans les vapes, pour exprimer ses excuses correctement. Doucement il s’adossa, gardant une mine déconfite. Mais malgré sa douleur et son étourdissement, il arrivait à comprendre ce que lui disait son mentor. Était-il vraiment fier de lui ? Malgré le fait qu’il est fini par s’évanouir ?
« Vous trouvez ? Je me suis évanouie tout de même… »
Mais William avait trouvé son sortilège réussi, c’était déjà cela. Après tout, c’était lui l’enseignant, lui qui savait. S’il lui disait que ce qu’il avait fait été bien, alors ça devait être le cas. Et malgré tout cela, malgré toute l’intention que lui avait porté William, Tobias fut ému par le discours de son mentor. Il lui offrit un sourire à la fois gêné et reconnaissant. Avec les idées un peu plus claires il aurait sûrement pu paraître un peu moins, touché ou même émus, mais ce ne fut pas le cas. Tobias avait sûrement l’air d’un enfant à Noël. Même chez lui, il n’avait jamais eu le droit à un « je suis fier d’être ton père » ou quoique ce soit de ce style. Bien sûr Thorfinn s’empressait de le dire à qui voulait bien l’entendre, on ne pas l’entendre, comme sa pauvre sœur par exemple, mais jamais à lui. C’était le genre de chose qui ne se disait pas chez lui. Les compliments, ça n’existait pas vraiment ou alors il n’était pas sincère. On peut dire à quelqu’un que l’on déteste, que on l’apprécie, mais on ne peut le dire à une personne pour qui on avait véritablement de l’estime. Tel était les lois stupides, dans le genre de famille aussi coincé que les Towsen.
« Je… merci. Je suis fier de pouvoir atteindre vos attentes William. » Tobias lui souriait gentiment. Il devait avouer que jamais il ne se serait attendu à ce que cette séance se passe ainsi. Entre les révélations, les moments intimes et maintenant ça. Tobias avait été émotionnellement beaucoup sollicité. « Je suis fier de vous avoir comme mentor aussi. »
Le jeune homme commençait à en avoir marre de rester assis. Il n’était pas du genre à se plaindre sur son sort. Il avait faibli, maintenant qu’il était remis il pouvait reprendre. Ni une ni deux il se releva, chancelant. Sa tête lui tournait encore et le fait de bouger, amplifia son mal de tête. Mais il ne voulait pas paraitre faible devant William.
« Voilà je vais mieux ! On peut reprendre si vous avez envie. »
Au moment même où il finit sa phrase, il perdit légèrement l’équilibre, mais resta tout de même debout. Pour appuyer ses dires, il posa la glace. Tobias ne voulait pas arrêter parce qu’il avait faiblit. Ce sera William et personne d’autre qui décidera de la fin de cette séance. Arrêter parce que le jeune homme c’était évanouie aurait été assez humiliant pour lui, malgré tous les compliments que venait de lui faire son mentor. Au contraire il voulait être à la hauteur, de ce que venait de lui dire William. Il ne voulait pas qu’à un moment son mentor puisse regretter ses compliments à son égard. Il se montrerait digne de sa fierté à son égard, digne d’être son apprenti.


CODAGE PAR AMATIS


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Anonymous
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Dim 16 Aoû - 9:42
Jamais je n'aurais pensé qu'enseigner à un jeune homme puisse me satisfaire à ce point. Il fallait dire, aussi, que j'étais plutôt bien tombé. Et si, au départ, j'avais pu avoir quelques craintes minimes par rapport au jeune Towsen, à cause de son père dont les idées n'étaient pas tout à fait en phase avec les miennes, au fil de la séance d'entrainement, les choses avaient quelque peu changé.
J'avais découvert, au final, un jeune homme tout à fait digne d'intérêt. Il était à la fois très différent de son géniteur et bien plus prometteur que ce genre d’homme inactif qui avait plus souvent été adhérent en théorie que dans les hauts faits.

Je ne m'étais jamais vraiment envisagé comme un formateur efficace. Bien sûr, j'avais de l'expérience en tant que tel dans le domaine des oubliators, mais comme mangemort, je pratiquais cela un peu moins souvent... je me sentais tout de même assez efficace face à Tobias, vu comme le garçon avait pu mettre de côté, finalement, ses propres limites pour se lancer à corps perdu dans cet enseignement.
Pourtant, rien ne l'y obligeait. Je lui avais laissé le choix, j'avais décidé d'être patient et compréhensif avec lui dès le moment où nous nous étions rapprochés. Mais il fallait croire que le jeune homme n'était pas juste là avec un désir d'apprendre, il y avait autre chose qui le motivait et au fur et à mesure de nos échanges, j'avais cru comprendre le coeur de sa motivation.

Tobias était né dans une famille de sang pur, bien sûr, mais j'avais la très nette impression qu'il se serait épanoui très différemment - et peut-être un peu mieux - dans une autre famille.
Moi-même, je n’avais pas la moindre idée de comment j’aurais agi si j’avais été à la place de Thorfinn Towsen, mais j’étais sûr d’une chose : jamais de ma vie je n’avais lancé de maléfice ou de sortilège impardonnable sur mes gosses et jamais je ne ferais une chose pareille. Il était normal que des enfants fassent des conneries ou désobéissent... c’était une manière pour eux d’apprendre, aussi.
Et nul n’était infaillible.


« Et alors ? Tu sais évaluer ce que ça t’a coûté de faire tout ça ? » D’accord, il avait perdu connaissance... mais ce qu’il avait accompli, ce n’était pas à la portée de tout le monde, loin de là. « Certains n’arrivent pas à lancer un Imperium correct après une journée entière. Tu as été parfait. »

Il me semblait tout à fait normal, aussi, d’encourager le jeune homme et de faire usage du renforcement positif pour souligner ses progrès et pour lui montrer que j’avais confiance en ses capacités. Si un mentor n’était pas fou tu d’encourager son apprenti, alors cela ne pouvait pas fonctionner. En tout cas, je ne pouvais pas concevoir un enseignement sans cette idée de valorisation de l’élève.
J’aurais beaucoup aimé pouvoir connaître les émotions qu’avait pu traverser mon jeune élève depuis le début de notre entraînement. Pas mar curiosité malsaine, mais plutôt par souci de voir comment avait pu évoluer son état d’esprit entre tout à l’heure et maintenant.

Il avait eu un peu honte, ou un sentiment s’approchant de la honte, de s’être évanoui, mais je n’en avais cure. Il avait repoussé ses limites, il s’était dépassé... voilà ce qui comptait pour moi. Je ne savais pas si c’était parce que j’avais réussi à le motiver ou si c’était juste dans ses habitudes d’être perfectionniste à ce point, mais il était clair que le jeune homme s’était montré d’une rare efficacité. Je lui avais dit ce que j’en pensais, très clairement et sans détour, car j’estimais que ce n’était pas quelque chose que je devais garder pour moi. Après tout, le jeune Towsen était le premier concerné...

Oui, j’étais fier de ce qu’il avait accompli et quand, à son tour, il exprima sa fierté d’y être arrivé, puis sa fierté d’être mon apprenti, je ne pus réprimer un sourire.
« Je n’ai rien fait, Tobias. Tu es la seule personne à qui tu dois ta réussite. »

Bien sûr, ses mots me touchaient. Il était toujours très agréable de savoir que l’on inspirait des choses aussi positives à quelqu’un. C’était flatteur en réalité. Surtout pour un sorcier comme moi, au sang mêlé.
Dans des situations comme celle-ci, je me sentais tellement plus important que je ne l’étais en réalité... il y avait quelque chose de très gratifiant à tout ceci et, même si j’aimais l’humilité et la discrétion, je ne pouvais pas nier que les propos du jeune homme me faisaient plaisir.

Ca qui me fit moins plaisir, ce fut de voir le jeune Towsen se lever, de façon assez bancale, pour me dire qu’il était prêt à reprendre l’entraînement... je comprenais son empressement, compte tenu de ses motivations, mais il ne fallait pas aller trop vite. Aussi le regardais-je un instant, avec bienveillance, avant de lui dire :
« Cela aurait été avec plaisir, Tobias, mais... » Je jetai un coup d’œil à ma montre. « J’ai un rendez-vous important avec Mrs Carrow dans un quart d’heure. Il faudra donc que nous en restions là pour aujourd’hui. »

Certes, l’entrevue avec Meredith était importante pour moi, mais pas nécessairement pour la Cause. C’était surtout retrouver ses bras qui m’intéressait, mais ça, le jeune Towsen n’avait pas besoin de le savoir. Et puis, cela tombait bien : le jeune homme allait devoir prendre un peu de temps pour lui, et c’était indispensable : un peu de repos lui ferait du bien.

« Nous reprendrons demain, si cela te convient. Oh, et puis... tu peux me tutoyer. »

Nous allions être amenés à travailler ensemble durant un bon moment et il me semblait pertinent de ne pas garder de barrière comme le vouvoiement entre nous. D’autant qu’avec ces moments passés ensemble, j’avais plutôt l’impression d’une certaine proximité entre nous. Peut-être un effet du sexe, mais peu importait la cause, c’était la conséquence qui était intéressante.
Nous avions passé un cap, lui et moi. Dorénavant, j'en était intimement convaincu, nous allions former un excellent duo : un apprenti et son mentor. Avec toute la complicité que cela impliquerait. Tobias était prometteur, certes, mais j'avais aussi, et surtout, l'impression que nous pouvions presque envisager d'être plus que de simples mangemorts. Il y avait quelque chose en lui qui me donnait envie de continuer à l'épauler et à le soutenir, comme un père le fait pour son fils. Peut-être que c'était là nos destinées...



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I can teach you || ft. Tobias Towsen /!\ hot
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