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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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En bonne compagnie ♦ Ielena :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Anonymous
Invité
INRP
IRL
Dim 20 Oct - 22:30
La scène se passe au sein du Chaudron Baveur, quelques jours avant ce fameux festival dont tout le monde semble se réjouir d'avance.


Traîner au sein de Londres n'était pas le passe-temps favori du jeune Owen, cependant, il ne pouvait nier l'importance et les bienfaits de sortir prendre l'air ... Ou plutôt dans son cas, s'éloigner de cette personne qui lui servait de père.
Autant dire que le camp d'été, et le bal qui se préparait peu à peu étaient de bonnes excuses pour éviter la demeure familiale, en compagnie de sa sœur. Bien entendu, sa cadette pouvait avoir ses propres occupations, et dans ces moments-là, l'héritier Rowle avait un goût particulier pour traîner dans des pubs en tous genres. Car, c'est vrai, se marrer ou encore savourer une bonne petite boisson de son choix, pouvait devenir le petit plus de sa journée.

C'est ainsi qu'il en vint à entrer au sein du Chaudron Baveur ... Cette même auberge qui accueillait tant d'étudiants depuis les récents événements. Les frontières étaient bien évidement fermées et ceux qui ne venaient pas du pays se devaient de rester ici. Bonheur ou désespoir que de ne pas revoir sa famille, encore est-il que le blond aurait largement opté pour le premier sentiment et il ne serait sûrement pas le seul.
Enfin ... Après avoir passé le pas de la porte, il se surprit à lever les yeux vers le plafond. Il ne venait pas souvent ici, préférant jouer sur la facilité en allant aux Trois Balais, pourtant, il ne fut pas vraiment dépaysé : toutes ces toiles d'araignées, cela lui rappelait vaguement le collège de Poudlard ... C'était en effet répugnant, mais, contre toute attente, ça le rassurait quelque peu.
Seulement, à guetter le plafond comme un maniaque jugeant tout au fond de sa tête, il atterrit bien vite face au comptoir où le serveur l'accueillit avec un léger sourire, désireux de savoir ce qui lui ferait plaisir. « Un whisky pur feu, s'il vous plaît ! » commanda-t-il avant de s'adosser contre ce bar, attendant patiemment son futur élixir. Bien sûr ... Il ne s'en imposa qu'un seul, car aller plus loin serait synonyme de risque, et puis ... "Règle n°3 : méfiez-vous des toilettes." comme pourraient en penser certains moldus adeptes des références cinématographiques.

Pour passer ce léger détail, toujours est-il qu'Owen patientait, enfin, jusqu'à ce que ses yeux dérivent vers une masse en mouvement. " Masse " en plus de n'être qu'un terme peu flatteur, celle-ci serait en fait une jeune fille, caressant avec tendresse un jeune chat qui semblait bien heureux de son sort. Attisant la curiosité de l'étudiant, il se risqua à s'approcher de cette inconnue, avant de se pencher vers le petit matou. « Il est vraiment beau ... Et sacrément mignon ! » s'exclama-t-il tout en jetant un coup d’œil à la demoiselle qui s'occupait jusqu'ici de ce brave félin. Mais à bien y regarder, cette jeune fille n'était pas vraiment du coin, ou du moins ... Ne l'avait-il jamais vue ici. Toujours est-il qu'il pourrait lui poser la question plus tard, son centre d'intérêt restait le chat pour le moment. Ainsi, il reprit, « Serait-ce le vôtre ? » finit-il par demander, intrigué.

Peu de temps après sa demande, on lui servit son whisky qu'il finit rapidement par attraper avant d'en boire une gorgée. Ainsi le liquide qui descendait goulument le long de sa gorge, finit quelque peu par la brûler.
Mais cette boisson eut comme un effet révélateur, et après y avoir réfléchi, il retira les quelques gouttes de ses lèvres afin de réparer son erreur avec un peu plus de politesse. « Au fait, j'ai oublié de me présenter ... Mon nom est Owen ou plutôt, Owen Rowle. » se décida-t-il à avouer, pour finalement tendre son autre main — alors propre — pour qu'elle soit — avec un peu de chance — serrée, en guise de salutations.
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Anonymous
Invité
INRP
IRL
Lun 21 Oct - 18:16
En cette douce soirée d’été, j’étais attablée à une des nombreuses tables de la célèbre enseigne : le Chaudron Baveur. C’était un lieu devenu habituel à mes yeux, étant donné que je devais y séjourner jusqu’à ma rentrée à l’université de Poudlard. J’avais appris, une fois arrivée sur place, que je n’étais pas la seule étudiante de cet établissement. Tous les étudiants étrangers de l’université étaient confinés pour les vacances, due à la fermeture des frontières suite aux différentes attaques exécutées par un groupuscule moldu. Ainsi, l’ambiance était pour le moins convivial et rassemblée une communauté jeune. J’étais rarement seule dans la pièce en train de déguster l’une des nombreuses boissons proposées et quelque part, cela me rassurait. Je craignais plus que tout de croiser mon grand frère seul à seul et c’était pour cette raison que je passais le plus clair de mon temps dans des lieux publics. Dormir dans ma chambre seule était redevenue une horreur à nouveau, je reprenais mes mauvaises habitudes, celle de sursauter aux moindres bruits étranges. Chaque claquement de porte m’éveillait et j’avais peur de le découvrir dans le coin de ma porte, me dévisageant de son regard amusé et réfléchissant déjà à la manière de me persécuter. Je ne pouvais ignorer ce danger, ayant encore en mémoire l’une de nos confrontations, quand il s’était retrouvé à mon chevet et avait enserré ma gorge brutalement. Je pouvais encore sentir ses doigts au niveau de mon cou, tels de vieilles brûlures, s’éveillant certaines nuits tumultueuses. Le cauchemar devenait petit à petit réalité et j’avais beau être préparée à cette éventualité, je n’arrivais pas à apaiser mon esprit. Mes yeux cherchaient toujours derrière moi une ombre familière et à chacune de ses œillades, mon souffle se stoppait, attendant le verdict de ma paranoïa. Ainsi, pour passer de meilleure nuit, j’avais opté à des sorties nocturnes sous ma forme animale et lorsque la fatigue me prenait, je me trouvais un coin douillet où me reposer l’esprit.

Attablée, je dégustais un hydromel aux fines épices en compagnie de mon chat de compagnie, Iris et à portée de main, un manuscrit sur les plantes. J’avais fini par arrêter ma lecture pour grattouiller mon petit félin à la recherche de mon attention. Iris avait la fâcheuse manie de s’assoir sur les pages de mon livre ouvert pour interrompre ma lecture. Même si j’osais l’écarter, elle insistait et revenait toujours à la charge en frottant son museau contre mon épaule ou mon visage. Il m’était difficile de résister à ses appels, prenant un malin plaisir à la caresser et me laissant bercer par son ronronnement continu. Elle savait que j’allais prochainement m’absenter et elle savait d’autant plus qu’elle ne pouvait pas me suivre dans ma promenade. « Je sais ma douce… Tu sais que ta maîtresse va bientôt filer et tu tentes de récupérer quelque grattouille en faisant ta mignonne… » Murmurai-je à son encontre. Iris était mon alibi, grâce à elle, mon secret Animagus était bien gardé et je ne craignais pas d’être découverte. Pourquoi ? Nos deux formes étaient presque identiques et sous ma forme animale, on me prenait pour mon animal de compagnie. C’était pour cette raison que j’avais décidé d’adopter à nouveau un félin, malgré la mésaventure de Minou avec mon père. De toute façon, Iris n’avait jamais osé s’approcher trop près de mon paternel, elle devait certainement sentir une mauvaise aura émanant de lui. Son instinct était infaillible et j’adorais l’observer. C’était une source d’information cruciale pour moi, étant donné qu’elle me permettait de mieux jouer mon rôle sous ma forme Sibérien.

Tandis que je frottais mon visage contre l’un des côtés de son museau, tout en continuant de la caresser au niveau du cou, une voix interrompue notre moment de complicité. A l’éclat de sa voix, j’eus un léger sursaut, ne m’attendant pas à voir quelqu’un ce soir. « Il est vraiment beau ... Et sacrément mignon ! » s’exclama-t-il. Je tournais mon regard vers l’inconnu, admirant un jeune homme à peu près de mon âge et arborant un visage agréable. Ce détail me fit rougir et je dus détourner mes yeux pour ne pas virer à une teinte plus cramoisie. L’inconnu ne s’en alla pas pour autant après sa remarque élogieuse, me questionnant davantage sur Iris. « Serait-ce le vôtre ? » A nouveau, je croisais son regard et je hochais timidement la tête, quelque peu gênée, avant de répliquer d’une voix légèrement fluette. « Oui… C’est une femelle ! » Je me raclais légèrement ma gorge, tout en prenant une gorgée de ma boisson, ayant l’impression de manquer de salive. « Elle s’appelle Iris…» Je lançais un regard vers l’intéressée qui dévisageait elle-aussi notre interlocuteur. Je lui fis un petit signe de la main et le félin comprit. Elle frotta sa tête contre le bras de l’homme pour le saluer, avant de s’asseoir à nouveau et de garder ses yeux clairs sur lui. « Elle ne semble pas être effrayée par vous, c’est plutôt bon signe ! » Dis-je avec un petit sourire timide.

A ce moment-là, le serveur vint apporter la commande du nouveau venu et celui-ci ne tarda pas à en boire une gorgée. Je vis son teint légèrement rougir, dû au liquide et je compris ce qu’il était en train de boire : un alcool fort. Je ne fis aucun commentaire, l’observant plus ou moins discrètement, sans jamais ancrer pleinement mon regard au sien. Seulement, celui-ci se présenta enfin et je pus mettre un nom à sa jolie tête. « Au fait, j'ai oublié de me présenter ... Mon nom est Owen ou plutôt, Owen Rowle. » Rowle ? Son nom me disait quelque chose. Je ne pus m’attarder sur la réflexion, étant donné qu’Owen me tendit sa main et j’en fis de même pour lui serrer. A nouveau, mes joues prirent une teinte rosée en sentant sa main chaude contre la mienne. Pour autant, je fixai mon regard au sien en m’exprimant d’une voix claire. « Enchantée, je m’appelle Ielena… Ielena Dimitrova. » Sans le vouloir, mon accent fut prononcé quand je dis mon nom de famille. J’eus un petit rire nerveux, lâchant sa main. « Êtes-vous vous aussi un étudiant ? » Je n’avais pas trouvé un sujet de discussion plus intéressant, étant légèrement mal à l’aise en sa présence. Cela n’avait rien à avoir avec ses manières, au contraire, il semblait des plus polis, mais c’était un garçon et joli dans son genre. Je bus à nouveau de ma boisson et sans faire attention, je la finis d’une traite. Posant mon verre vide, je lançais sur le ton de la discussion. « Je n’ai jamais goûté votre boisson, c’est un whisky pur feu, non ? Dans mon pays, on préfère son équivalent, la vodka glacée. »
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Anonymous
Invité
INRP
IRL
Mar 22 Oct - 16:43
La jeune femme lui tendit la main à son tour, afin de pouvoir serrer la sienne, ce qui eu pour effet de faire sourire l'anglais, heureux de pouvoir faire une nouvelle rencontre et tout cela ... Grace à un chat dont le nom sonnait drôlement comme celui de sa cadette. « Enchantée, je m’appelle Ielena… Ielena Dimitrova. » lui répondit finalement cette jolie inconnue, qui d'une certaine manière, semblait bien timide. Enfin, " inconnue ", elle lui avait donné son nom, n'était-ce pas déjà suffisant pour la considérer comme une connaissance ? De plus, il ne lui était pas tout à fait inconnu ... Il avait fort à parier qu'il lui rappelait celui des frères Dimitrov, or il n'était pas rare que toute une famille se rejoigne en un établissement. Pour autant, il était encore sceptique face à cette potentielle explication, il en restait une autre mais il n'arrivait décidément pas à mettre le doigt dessus.
Pour autant, il n'alla pas chercher plus loin, préférant à nouveau se concentrer sur l'animal de cette fille qui lui semblait si familière. « Hé bien, Ielena, ma sœur porte le même nom que votre adorable félin ... J'imagine qu'elles doivent avoir bien plus de points communs que je ne le crois. » indiqua-t-il tout en caressant le menton du matou, et tout compte fait, celle-ci semblait assez ravie d'être assaillie de câlins.

Enfin, il se détacha bien trop tôt de cette fameuse Iris afin de pouvoir reprendre une gorgée de son whisky, ce qu'il fit sans tarder avant de réprimer un léger frisson, toujours en cause l'alcool qui était si fort ... Mais pour autant, la première semblait toujours la pire.
Par la suite, il se décida à s'installer à côté de la slave, voyant bien que la conversation n'allait pas se terminer ainsi. « Êtes-vous vous aussi un étudiant ? » le questionna-t-elle pour relancer la conversation, Owen ne tarda d'ailleurs pas à hocher la tête, dans l'optique de lui confirmer son soupçon. « Oui, j'en suis un ... Et vous ? Je ne vous ai jamais vu dans le coin, c'est une première à Poudlard ? » lui répondit-il, ne se doutant pas vraiment qu'il la mettait mal à l'aise ... En fait, il continua même à la regarder jusqu'à-ce qu'elle puisse finir son verre avec une rapidité étonnante.

« Je n’ai jamais goûté votre boisson, c’est un whisky pur feu, non ? Dans mon pays, on préfère son équivalent, la vodka glacée », l'héritier Rowle ne réfléchit pas bien longtemps sur l'origine de son pays ... Entre son accent, la vodka et surtout un incroyable instinct, il s'exclama bien vite à ce sujet : « La Russie ? ». Il se racla la gorge, remarquant alors qu'il s'était emporté dans un élan de confiance ... « Enfin, je veux dire que oui, c'est bien ça ... C'est pas vraiment la meilleure boisson du monde, mais elle sera toujours là pour qui voudra de l'adrénaline ! ». Puis il finit par plonger ses yeux dans les siens, un léger sourire en coin avant de lui présenter son verre « Tenez, vous pouvez goûter si vous voulez ! ». Après ça, il se me mit à rire quelque peu, satisfait de sa blague « Ne vous inquiétez pas, je plaisantais, mais je peux toujours vous payer un verre si vous le souhaitez. C'est toujours mieux de boire à deux. » dit-il tout sourire.

Puis, se perdant à nouveaux dans ses réflexions, il posa sa tête contre sa main, qui restait posée sur la table. Le nom Dimitrov ne cessait de lui revenir en tête, et il se décida finalement à la questionner à ce sujet. « D'ailleurs ... Je me disais, le nom Dimitrov ou -ova, ce n'est pas très courant, enfin ... Surtout ici. Pourtant j'ai l'impression de le connaître, ou plutôt de vous connaître. » avoua-t-il, un brin gêné par la situation.
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Anonymous
Invité
INRP
IRL
Ven 25 Oct - 0:33
Un garçon. C’était inattendu comme rencontre et sur le coup, je ne pouvais faire abstraction de ma timidité. J’avais beau être sociable, le sexe opposé m’intimidait et il me fallait un certain temps d’adaptation pour agir plus naturellement. Puis, ce temps était plus ou moins long, si la personne me plaisait physiquement. Ce n’était pas vraiment quelque chose que j’avouais, mais mes joues répondaient pour moi et il était inutile de nier. Cette distance s’était instaurée suite à une mauvaise mésaventure, souhaitant interagir le moins possible avec les garçons pour éviter une énième chute ou malédiction. Je m’étais fermée, pour ne plus être blessée et pour ne plus blesser en retour. Avoir détruit une vie me suffisait, je n’avais pas envie d’accroître ce chiffre. Devais-je pour autant ignorer lorsqu’on m’adressait la parole ? Non, seulement, je ne devais pas laisser mon instinct dicté mes gestes. Pour autant, je ne m’interdisais pas d’avoir des amis masculins, cette catégorie était acceptée, même si j’évitais de le crier sur tous les toits pour éviter qu’un certain frère mette son nez dedans. Inutile de jouer la provocatrice, je connaissais les limites et il n’était pas nécessaire qu’il y ait des blessés collatéraux. Ma personne suffisait amplement et mon corps possédait suffisamment de superficie pour accueillir chacune de ses blessures.

D’un regard tendre, j’observais Iris se faire dorloter par cet inconnu. Aucune méfiance ne semblait percer de son comportement et quelque part, j’en étais rassurée. Je pouvais me fier à son instinct et c’était pour cette raison que la discussion pouvait se poursuivre sans un drame. « Hé bien, Ielena, ma sœur porte le même nom que votre adorable félin ... J'imagine qu'elles doivent avoir bien plus de points communs que je ne le crois. » Un sourire s’étira en apprenant ce fait surprenant. Mon félin et sa sœur portaient le même nom, c’était impensable. Le destin se jouait de nous. « C’est amusant, enfin, je comprends mieux pourquoi ma Iris apprécie tant vos caresses. » Répondis-je innocemment à son commentaire. Seulement, Owen se détacha du félin pour s’installer près de moi, tout en buvant une gorgée de sa boisson. A nouveau, il eut un léger frisson et cela confirmait mes hypothèses sur l’élixir. La discussion ne se porta point sur la boisson, mais plutôt sur les études et il hocha la tête quand j’insinuai qu’il était lui aussi un étudiant. Je visais juste pour le moment, mon observation ne semblait pas trompeuse et cela satisfaisait mon égo. « Oui, j'en suis un ... Et vous ? Je ne vous ai jamais vu dans le coin, c'est une première à Poudlard ? » A ses propos, je rougis quelque peu. Ses mots et son regard, ancré dans le mien, avaient de quoi me perturber un peu. Je recopiais bêtement son hochement de tête, avant de laisser mon intérêt visuel sur les détails de la table. « Je… Je suis une future étudiante de Poudlard ! En magizoologie et botanique, et vous, qu’est-ce que vous étudiez exactement ? » Ainsi, la seule manière de reprendre de la confiance en soi était de finir rapidement mon verre. Je ne savais pas si c’était astucieux, mais l’alcool avait des bienfaits et j’étais sûre que ses effets pouvaient me venir en aide. Seulement, un hydromel était loin d’être assez fort pour mettre à mal mes sens. Est-ce réellement le moment d’expérimenter ?

Or, je m’intéressais par curiosité à sa boisson, me rappelant par ce biais, ma culture et de l’alcool associé. Avais-je déjà bu de la vodka glacée ? Oui, c’était le cas et il n’y avait rien de choquant dans ce fait. C’était limite comme un rituel, sentir une brûlure lors de la première gorgée et quelques minutes plus tard, avoir ses sens confus. Par contre, le lendemain était moins glorieux et je n’avais pas forcément renouvelé l’expérience tant de fois. À l’énoncé de cette boisson, Owen s’exclama. « La Russie ? ». J’eus un petit rire, alors qu’il poursuivit en ayant auparavant raclé sa gorge. « Enfin, je veux dire que oui, c'est bien ça ... C'est pas vraiment la meilleure boisson du monde, mais elle sera toujours là pour qui voudra de l'adrénaline ! » De l’adrénaline ? J’étais curieuse de goûter cette boisson, même si elle semblait avoir des points communs avec ce que je connaissais. Pour accentuer ses dires, il plongea ses yeux au mien avec un léger sourire en coin tout en me présentant son verre. De nouveau, je rougis. « Tenez, vous pouvez goûter si vous voulez ! » Boire dans son verre ? Est-ce une tradition dans ce pays ? Si je refusais, est-ce qu’Owen m’en voudrait ? Sur le coup, j’étais perplexe même si ma curiosité me poussait à agir. Mais son rire me fit douter et sa réponse acheva mes doutes. « Ne vous inquiétez pas, je plaisantais, mais je peux toujours vous payer un verre si vous le souhaitez. C'est toujours mieux de boire à deux. » Sur le coup, je me mis à rire, tout en précisant. « Ce n’est pas très gentil de me faire marcher ! Étant une étrangère, vous pourriez me faire croire n’importe quoi par rapport à vos hypothétiques traditions ! Mais c’est malin. ». Je rougis un instant, avant de poursuivre. « J’accepte votre invitation. » Je fis signe au serveur pour lui indiquer que je souhaitais avoir la même boisson que mon camarade.

Celui-ci se perdit un instant dans ses pensées, posant sa tête contre sa main. Il ne tarda pas à poser la question qui le chiffonnait. « D'ailleurs ... Je me disais, le nom Dimitrov ou -ova, ce n'est pas très courant, enfin ... Surtout ici. Pourtant, j'ai l'impression de le connaître, ou plutôt de vous connaître. » J’eus un petit sourire timide, tout en m’exclamant. « Vraiment, vous me connaissez ? » Mes yeux le scrutèrent avec précision et j’essayais de me répéter dans ma tête son nom de famille : Rowle. L’avais-je déjà entendu ? J’en étais sûre ou peut-être l’avais-je lu quelque part ? Ce n’était pas impossible. Si ce nom m’était si familier, c’était certainement en lien avec la pureté de son sang. Il s’agissait sans nul doute d’une famille de sang pur et si cela se confirmait, peut-être que nos deux familles avaient pu se rencontrer. Mon père était un homme important et plus jeune, je l’accompagnais bien souvent avec mon frère à des soirées. Pourtant, j’avais beau observé le visage d’Owen, rien ne me venait. Peut-être avait-il changé entre temps ? Possible, pensai-je alors que le serveur apporta le whisky et que je le levais pour trinquer. « Za zdorovie! » A peine nos verres s’entrechoquèrent, que je le portai à mes lèvres et que j’avalais une lampée. Un feu se propagea dans ma bouche, puis dans ma gorge et mes joues devinrent rouge flamboyant. Je reposais mon verre, tout en toussotant et en paraissant quelque peu gênée.  
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Anonymous
Invité
INRP
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Dim 3 Nov - 18:58
Se fiant au nom de sa sœur, la jeune slave conclut que son félin l'appréciait pour cela, soit pour cette drôle de similitude qui arracha un petit soufflement au blondinet. Enfin, les heureux hasards n'en terminèrent plus ... Si on prenait en compte la conclusion hâtive d'Owen qu'elle serait du même sang que Dimka et Grigori Dimitrov, eh bien, elle lui confia aussi être de Poudlard « Je… Je suis une future étudiante de Poudlard ! En magizoologie et botanique, et vous, qu’est-ce que vous étudiez exactement ? ». Magizoologie et botanique ... Le Rowle ne fut pas trop surpris de sa réponse, en voyant l'amour qu'elle portait à sa " minette ", cependant à bien y réfléchir, il la voyait dans tellement de filières, car bien sûr, il ne la connaissait que depuis aujourd'hui ... Ou du moins, le pensait-il.
« La magizoologie, ça doit sympa ... Moi, je suis en Protection Magique, pour rentrer dans la police, c'est ma dernière année mais je préfère ne pas trop y penser ... » dit-il en annonçant le tout d'un léger rire nerveux. Car, une fois entré dans la vie active, il y aura encore bien de ses amis qui resteront à l'université. Mais qu'importe, peut-être finira-t-il par accomplir un de ses plus grands rêves : être commandant de police. Mais qu'en était-il d'Ielena ? « Si ce n'est pas trop indiscret, qu'est-ce que vous voudriez faire après vos études ? » s'osa-t-il finalement à demander, curieux de savoir les possibilités qui s'offraient à sa filière.

Mais la conversation s'enchaîna bien vite, passant de ce détail sur sa nationalité — et par conséquent, la boisson fétiche de la Russie — et surtout, cette drôle d'invitation que lui faisait Owen après lui avoir expliqué ce que ça faisait de boire un whisky pur-feu. La future étudiante avait d'abord semblé perplexe, ne comprenant pas vraiment qu'il s'agissait d'une blague ... Même si le rire de son interlocuteur avait fini par lui faire comprendre son objectif. « Ce n’est pas très gentil de me faire marcher ! Étant une étrangère, vous pourriez me faire croire n’importe quoi par rapport à vos hypothétiques traditions ! Mais c’est malin. » déclara-t-elle tout en accompagnant le jeune homme dans son rire. Celle-ci ne tarda d'ailleurs pas à le rejoindre, acceptant ainsi son offre en commandant la même boisson, ce qui fit sourire l'héritier, remarquant ses petits rougissements.

Enfin, la réflexion d'Owen fit de leur dialogue, un réel questionnement ... Qui était Ielena Dimitrova ? Ou plutôt, pourquoi elle lui disait quelque chose ? Le blond souffla, ne savant plus vraiment où donner de la tête, surtout qu'il se faisait peut-être des films. Enfin, la réponse de la russe le conforta dans cette idée « Vraiment, vous me connaissez ? » lui avait-elle dit. Alors, il arrêta d'y penser, l'espace de quelques secondes : qu'elle ait son verre et qu'il puissent finalement trinquer ensemble, pour ainsi, en prendre une gorgée. Cela ne tarda pas, car Ielena se saisit bien vite de son breuvage le levant en l'air avant de prononcer ces mots « Za zdorovie! ». Un sourire gêné au coin de ses lèvres, il leva le sien à son tour, visiblement peu habitué par une autre langue que l'anglais, ou encore le français. « Cheers ! » annonça-t-il avant d'accompagner leurs verres à s'entrechoquer.
D'un coup d'un seul, ils en burent tous deux une gorgée ... Bien que l’étrangère toussota assez rapidement, peu habituée à ce chaud extrême qui descendait si lentement. Owen, lui, n'avait toujours pas fini de boire ... Et pourtant, il la rejoignit bien vite sur ce coup. Car, oui, l'alcool eut comme un effet révélateur : il revoyait pour ainsi dire son père, annonçant un futur mariage forcé avec ... Ielena Dimitrova. Sans plus tarder, tout le whisky qu'il contenait dans sa bouche venait d'être recraché à cause de l'effet de surprise.
Un des serveurs lui avait lancé un regard noir et d'un signe de main, Owen le rassura « Je vais nettoyer ... » avait-il dit, se saisissant de sa baguette pour enfin lancer un Recurvite assez silencieux.

Ainsi terminé, il cacha à nouveau son objet de sorcellerie fixant la Dimitrov, qui elle ne se doutait de rien. « Au fait ... Vous pouvez me tutoyer, ou plutôt ce serait mieux ... » déclara-t-il, gêné, à s'en gratter nerveusement la tête. « Ça va vous paraître fou, mais ... », il s'approcha de la jeune russe, murmurant à son oreille pour ne pas attiser la curiosité des clients, « Je crois que vous êtes ma fiancée. », des mots lourds de sens qui sonnaient comme une sentence.
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Anonymous
Invité
INRP
IRL
Mar 5 Nov - 23:04
Une drôle de soirée, pensai-je. Je n’aurais pas cru finir ma soirée en discutant avec un jeune inconnu et encore moins un étudiant de l’université de Poudlard. Tout cela à cause de ma chatte de compagnie, Iris, au joli minois. A mes yeux, elle était magnifique avec son pelage long et ses yeux clairs similaires aux miens. Je la voyais comme une extension de moi-même, voir une jumelle de ma forme animale, même si elle fut un modèle dans l’apprentissage de mon don. Encore aujourd’hui, elle me permettait d’approcher l’inconnu. Naturellement, le sujet de notre discussion se porta sur nos filières et je lui appris que j’étais une future étudiante en magizoologie et botanique. Est-ce étonnant ? Je doutais et la présence d’un animal à mes côtés justifiait un peu mon choix. Enfin, ce n’était pas l’unique raison, j’étais autant passionnée par les créatures magiques que les plantes. En résumé, la vie était ma passion et je voulais en connaître tous les secrets. Enfin, Owen répondit à ma question concernant sa propre filière. « La magizoologie, ça doit sympa ... Moi, je suis en Protection Magique, pour rentrer dans la police, c'est ma dernière année, mais je préfère ne pas trop y penser ... » En protection magique ? Je l’observais un peu mieux et à vu d’œil, je n’aurais pas pu deviner. Il se destinait à entrer dans la police et je trouvais ce choix audacieux. Ainsi, il voulait œuvrer d’une certaine manière dans la justice, en faisant respecter les lois et en mettant sous les verrous les criminels à la baguette. Au moins, je pouvais me sentir en sécurité à ses côtés, s’il y avait la moindre embrouille, il serait utilisé le bon sortilège. Peut-être que si je me cachais derrière lui, Andreï n’oserait plus m’embêter. A cette pensée, je rougis légèrement et je ne voyais pas pourquoi Owen s’embêterait à me protéger. Est-ce que je méritais autant son attention ? Je doutais sur ce point et il devait connaître des étudiantes plus charmantes à protéger, certainement. C’était un peu idiot de penser ça et je ne pouvais pas incriminer l’alcool, un verre ne suffisait pas à me faire tourner la tête.


Néanmoins, il me posa une nouvelle question. « Si ce n'est pas trop indiscret, qu'est-ce que vous voudriez faire après vos études ? » J’aimais bien sa curiosité et je ne voyais pas ce qu’il y avait d’indiscret à lui dévoiler un potentiel projet professionnel, même si je doutais que ma réponse puisse pleinement satisfaire son intérêt. « C’est une question que je me pose moi-même. J’ai juste voulu trouver une filière rassemblant mes passions et je n’ai pas réfléchi plus loin. Enfin si, mais je ne me suis pas vraiment décidée. » J’eus un petit rire gêné devant mon indécision, avant de préciser. « Un métier mélangeant les plantes et les créatures magiques, voilà le point de départ de ma réflexion. Je me dis que j’ai encore un peu le temps pour peaufiner mon projet, non ? » J’espérais ne pas passer pour une simple d’esprit. J’essayais de relativiser sur cette réflexion, me rassurant sur le fait qu’il me restait trois années pour me décider. Il me fallait bien trouver une excuse pour réussir à dormir le soir et éviter d’avoir ce genre de questions tournant en boucle dans mon esprit en me couchant. Puis, on ne m’avait jamais brusqué sur cette question et mon père entrevoyait seulement ma fonction maternité. Effrayant, au final, ce métier pourrait me sauver et m’octroyer une liberté par rapport à mes devoirs de fille de bonne famille.

Le sujet changea du tout au tout et s’intéressa aux boissons. Plus particulièrement, au whisky pur-feu et Owen me fit une petite blague à ce propos. Sur le coup, j’avais été naïve, mais je craignais surtout de le froisser par rapport à une hypothétique tradition existante. L’Angleterre représentait à mes yeux encore bien des mystères et je n’étais pas à l’abri de passer pour une inculte. C’était pour cette raison que j’aurais pu accepter de boire directement dans son verre. Cependant, son rire et la suite de ses propos remirent la vérité en place. En contrepartie, il me proposa de me payer un verre et j’acceptai son invitation. Même si la présence d’un homme me mettait un peu mal à l’aise, Owen était une personne agréable et cela rendait ma soirée plutôt sympathique. Ainsi, une fois, le verre servit, il était naturel de trinquer et nous le fîmes chacun dans notre langue natale. A peine, nos verres furent entrechoqués que je bus une gorgée de l’élixir et j’en ressentis instantanément les effets. J’avais l’impression d’avoir la gorge littéralement en feu et je fus bien obligée de tousser pour calmer un peu ces effets secondaires. Je rougis sous la gêne alors qu’Owen recracha le contenu de son verre sur la table. Je fus surprise et j’eus le réflexe de poser ma main sur la sienne, en demandant. « Vous allez bien ? » Mais il ne sembla pas réagir et sortit sa baguette en précisant qu’il allait nettoyer à l’encontre d’un des serveurs. Rapidement, tout fut oublié grâce à un sort et je crus que la soirée put redevenir comme auparavant.

Méprise… Cette soirée venait de prendre une tournure impensable et j’allais en faire les frais. Alors qu’il eut fini d’exécuter son sortilège, il me fixa tout en précisant. « Au fait ... Vous pouvez me tutoyer, ou plutôt ce serait mieux ... » Il n’agissait pas comme auparavant et eut un geste nerveux en se grattant la tête. Enfin, s’il voulait qu’on se tutoie, je ne voyais pas vraiment le problème. Nous avions à peu près le même âge et les usages en bonne société pouvaient être mis entre parenthèses dans un tel lieu. Seulement, je n’y étais pas du tout sur la raison de sa nervosité. « Ça va vous paraître fou, mais ... » Dit-il en se rapprochant de mon oreille et en me chuchotant ces quelques mots. « Je crois que vous êtes ma fiancée. » Ma QUOI ? Je devins en une seule seconde rouge pivoine et aucun son ne sortit de ma bouche. Cela devait être un rêve ou une mauvaise blague de sa part. La seule manière de savoir si je n’étais pas en train de rêver, c’était de boire entièrement mon verre et de voir à quel point ça allait me brûler la gorge. Mon cerveau ne semblait plus vouloir fonctionner normalement et j’écoutais bêtement mon instinct. Sans plus de réflexion, je reculai un peu en prenant mon verre et je le bus d’une traite. Impossible d’être plus rouge que je l’étais, mais je ne pus refouler les larmes me monter aux yeux. Ces sensations étaient bien trop réelles pour que je sois dans un rêve. Owen, mon fiancé mystérieux ? Je mis ma tête entre mes mains, tout en chuchotant à son encontre. « Vous… Tu es mon fiancé ? » Si c’était le cas, je comprenais mieux pourquoi je ne l’avais jamais rencontré auparavant. Nous étions tous les deux dans deux pays différents et jusqu’à présent, je n’avais pas mis les pieds en Angleterre. « Désolé… Je ne m’attendais pas à te rencontrer. A vrai dire, pour être honnête avec toi, j’ignorais ton identité jusqu’à présent. » Je voulais jouer la carte de la franchise, mais j’allais certainement passer pour une andouille. La seule solution pour mon cerveau ramolli par cette nouvelle, c’était de boire. Je fis signe au serveur en indiquant deux avec mes doigts et il comprit avec un hochement de tête. « Je ne sais pas comment réagir… Boire est peut-être la seule solution pour pas que je panique. » J’étais clairement à deux doigts de paniquer et de prendre la fuite. Mes doigts tremblaient littéralement, et même Iris miaula à mon encontre. Petit à petit, j’avais l’impression d’avoir froid tout d’un coup, et même la boisson n’y faisait pas grand-chose. Owen ne semblait pas être un mauvais garçon, au contraire, il était charmant avec un bon fond. Est-ce suffisant pour autant ? Et dire qu’il y avait à peine deux minutes, je pensais qu’il s’agissait d’un simple inconnu alors qu’en réalité, c’est mon futur époux.
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Lun 11 Nov - 15:22
Un métier ... C'est tout un changement dans une vie, passer d'école à véritable travail, il y a bien des chemins et surtout du doute. Après tout, il y a bien du temps espaçant l'entrée à l’université et la fin de la scolarité, ce pourquoi Ielena lui répondit tout naturellement « C’est une question que je me pose moi-même. J’ai juste voulu trouver une filière rassemblant mes passions et je n’ai pas réfléchi plus loin. Enfin si, mais je ne me suis pas vraiment décidée. ». Owen hocha lentement la tête, glissant ses yeux en direction d'Iris, enfin, plutôt de sa Iris. L'amour qu'elle lui portait venait sûrement de ces " passions ", il ne manquait plus que de la voir en oeuvre avec les plantes ... Mais quel intérêt aurait-il à faire ça ? Le blond quelque peu gêné par sa propre réflexion, détourna son regard pour quelques instants, jusqu'à ce que sa camarade reprenne « Un métier mélangeant les plantes et les créatures magiques, voilà le point de départ de ma réflexion. Je me dis que j’ai encore un peu le temps pour peaufiner mon projet, non ? ». Attendait-elle une question ? Le doute ne plana plus très longtemps alors l'héritier de sa famille se racla la gorge, « Oui, c'est vrai ... Après tout, être en première ou dernière année, il y a toute une différence. » lui répondit-il le plus naturellement possible, même si son état d'esprit au tout début était tout autre. En effet, être le seul garçon Rowle signifiait bien des choses, et donc par conséquent la pression sur le métier à venir, il avait dû faire rapidement un choix, même si le besoin de justice qui sommeillait au fond de lui avait déjà tout choisi.

Enfin, la conversation avait plus ou moins tournée au vinaigre : lumière était faite, Ielena était sa fiancée inconnue, voilà pourquoi son nom lui avait été tant familier. Cette révélation lui avait, par la même occasion, coûté quelques gorgées de son whisky qu'il avait dû nettoyer expressément. Ceci avait inquiété l'étudiante qui s'était empressée de lui demander « Vous allez bien ? », il ne lui avait certes pas répondu, trop préoccupé mais il se souviendrait de sa gentillesse. Enfin ... Se souviendrait ..., lui annoncer qu'ils étaient tous deux liés par un futur lien par le mariage, eut l'effet inverse que de lui rendre l'ascenseur. La Dimitrov en devint rouge, ne pipant mot, ce qui inquiéta grandement son interlocuteur qui la fixait avec de grands yeux, jusqu'à ce qu'elle se décide à saisir son verre pour en boire la totalité. Puis il la vit toujours plus rouge ... Et les larmes, celles-là même qui commençaient à s'accumuler sous ses yeux lui fit perdre tout moyen. Lèvres pincées, il se contenta de la regarder, s'imaginant que si elle s'appelait Iris, il lui aurait essuyé ces petites perles d'eau en guise de consolation. « Vous… Tu es mon fiancé ? » lui demanda-t-elle, sous le choc de cette annonce, Owen s'empressa alors de lui répondre dans la plus grande des sobriétés « Je crois bien. » avant de regarder vers le bas, ne sachant pas comment agir. « Désolé… Je ne m’attendais pas à te rencontrer. A vrai dire, pour être honnête avec toi, j’ignorais ton identité jusqu’à présent. » lui annonça-t-elle avec une grande franchise, qu'il accepta comme une forme de confiance, « Je comprends ... » lui dit-il finalement, même si bien moins tourmentée que sa fiancée. Elle semblait angoissée à cette idée, ce qui ne surpris pas vraiment l'aîné de la famille ... Etre sang-pur n'était jamais de bon augure.

Cependant, la voir commander un deuxième whisky lui donna quelques frissons ... Il en devint bien moins compréhensif tout d'un coup, alors que lui-même prenait quelques ou plutôt plusieurs boissons en guise de consolation, de réflexion et autre, jusqu'à ne plus en réfléchir. Mais il s'inquiétait plutôt pour la russe, surtout avec son énième justification « Je ne sais pas comment réagir… Boire est peut-être la seule solution pour pas que je panique. », par la suite, il la vit trembler à un point où il se décida à ouvrir la bouche, soudainement interrompu par le chat qui miaula en direction de sa maîtresse. Il soupira, et eut l’initiative de prendre les mains de la slave dans les siennes ... Pour la réchauffer, la rassurer. « Hé ... Tout va bien, je suis là ... » lui annonça-t-il, comme s'il était le grand-frère qui consolait sa petite-soeur et pour ne pas s'arrêter là, son " instinct fraternel " le poussa à détacher ses mains des siennes, lui essuyant ces petites larmes qui restaient bloquées aux confins de ses yeux. « Je sais que c'est difficile, qu'il ne s'agit pas de nos propres choix ... Surtout que je ne suis pas l'homme numéro un ! » dit-t-il tout en riant nerveusement et avec légèreté. Un peu plus confiant sur la suite, il ancra ses prunelles dans les siennes désireux de lui faire comprendre quelque chose « Mais sachez que je ne suis pas les idées de nos-, de mon père ... Je ne suis pas là pour obliger en quoi que soit, ni faire du mal. », il se gratta encore le sommet du crâne, nerveux, « En voulant devenir policier, je ne veux évidement pas faire du mal aux autres, mais bien les protéger alors ... N'ayez-, n'ait pas peur de moi. » lui confia-t-il avant de se réfugier dans le reste de son whiksy-pur-feu, remarquant finalement avec quelle aisance il lui avait parlé et surtout ... L'avait touché.
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Mer 13 Nov - 23:36
Peut-être que le sujet des métiers était plus agréable à entendre. Il s’agissait d’une réflexion plus aisée et n’ayant pas de conséquence directe. J’avais encore le temps d’y penser et de mûrir mon choix. Or, ce n’était pas le cas concernant la fameuse nouvelle énoncée par Owen. Il n’était pas un simple inconnu croisé dans une auberge, c’était mon fiancé. J’avais beau me le répéter dans ma tête, rien n’y faisait, rien n’apaisait quoique ce soit. Pourquoi maintenant ? Pensai-je. Je n’étais pas prête à affronter une nouvelle épreuve. Je craignais déjà de revoir mon frère, ayant encore en tête nos dernières confrontations. Alors, devoir faire face à mon fiancé, c’était une autre paire de manche. Je n’avais pas les clés pour l’affronter et je n’avais aucune idée de comment agir réellement en sa présence. Je ne le connaissais pas et pourtant, nous étions déjà liés par un engagement commun convenu par nos deux familles. Nous n’avions pas le choix. Le destin nous réunissait et peut-être qu’il nous laissait une chance d’améliorer notre sort. C’était beau d’espérer, mais je n’avais pas d’autres alternatives en vu et le plus simple à faire était d’apprendre à le connaître. Je devais m’intéresser à lui, essayer de créer quelque chose entre nous et peut-être même m’attacher à lui. Mon expérience passée n’était pas d’une grande aide à ce sujet. Je n’avais eu qu’un seul petit copain et la fin m’avait laissé un goût amer. J’avais détruit sa vie et je n’avais aucune envie de reproduire cette même erreur. Je ne voulais pas être la conséquence de malheur et surtout pas dans la vie d’Owen. Il ne méritait pas tous mes ennuis, tous mes secrets. Ces fiançailles étaient une mascarade, je le savais alors que lui l’ignorait. Mon père m’avait vendu et il avait dû omettre une vérité conséquente : ma bâtardise. Devais-je mentir à mon futur mari ? Commencer une relation par un mensonge ne devait pas être un choix avisé. C’était la clé de la confiance et elle pouvait se briser à tout moment.

Que faire ? J’étais perdue et seule la chaleur procurée par l’alcool m’attirait à voir plus clair. Certes, ce n’était pas la meilleure des solutions de consommer jusqu’à l’ivresse. C’était juste une manière de rendre la réalité plus acceptable pendant une courte période, avant de sombrer à nouveau. Un moment de pause, un moment de paix, est-ce possible ? J’étais envahie par le doute et les questions et la confirmation d’Owen enfonça un peu plus la lame dans mon esprit. « Je crois bien. » Il n’était plus possible de reculer face à cette vérité. C’était lui et le nom que je n’avais pas pu entendre de la bouche de mon père était Owen Rowle. Je me souvenais encore du moment choisi par mon père pour m’annoncer cette grande nouvelle. Mon regard avait été vide d’expression, non par ses propos, mais à cause des faits et gestes d’Andreï. Ses sentences m’avaient échappé et je n’avais retenu qu’un seul mot : fiancé. Cela semblait réel, même si je me persuadais du contraire à l’époque. Trois années s’étaient écoulées sans que je rencontre cet homme devant partagé sa vie avec moi. Or, ce soir, ce n’était plus un rêve ou un mystère, il était là et je comprenais enfin pourquoi. « Je comprends ... » Dit-il par rapport à mon acte de franchise. Devais-je me contenter de cette unique réponse. Bien sûr qu’il était à même de comprendre, étant donné qu’on était tous les deux dans la même situation. Cela ne m’empêchait nullement de commander à nouveau et de faire signe au serveur. Celui-ci s’exécuta et devait certainement se frotter les mains en prévoyant des clients bien conciliants. Je devais passer pour une fille étrange de boire de cette manière, pourtant, ce n’était pas forcément dans ma nature de chercher l’ivresse. Encore une fois, j’étais honnête et je lui avouais ma manière de penser à l’heure actuelle. J’essayais de justifier mon acte, même si je doutais que cela soit nécessaire. Je tremblais et je sentais peu à peu mon souffle devenir irrégulier. Je devais me calmer et le feu dans ma gorge n’arrangeait nullement mon cas.

Cependant, Owen me prit mes mains dans les siennes et tenta de me réconforter en s’exprimant d’une voix rassurante. « Hé ... Tout va bien, je suis là ... » Mes yeux étaient ancrés aux siens et sur le moment, j’avais envie de croire à ses douces paroles. La chaleur de ses mains faisait cesser mes tremblements. Or, il ne s’arrêta pas à cet unique acte de gentillesse, il essuya sur le coin de mes yeux, mes larmes bloquées. Je rougis à nouveau, appréciant sa douceur, alors qu’il poursuivit ses propos. « Je sais que c'est difficile, qu'il ne s'agit pas de nos propres choix ... Surtout que je ne suis pas l'homme numéro un ! ». Il rit à sa dernière phrase et j’esquissai un léger sourire. « Je sais… » Murmurai-je à peine à son égard. Même si je n’en avais aucune idée, si c’était l’homme numéro un ou non. Je ne le connaissais pas assez pour émettre un tel jugement. Attachant son regard aux miens, il continua ses paroles et je restais pendu à ses lèvres, comme s’il s’agissait d’un philtre de paix. « Mais sachez que je ne suis pas les idées de nos-, de mon père ... Je ne suis pas là pour obliger en quoi que soit, ni faire du mal. » Suivre les idées de son père, de mon père ? Faisait-il référence aux sang-purs ou plutôt à la cause Mangemort ? Difficile à distinguer et je n’avais pas vraiment envie de m’étaler sur ce sujet épineux. Il ne voulait pas me faire du mal, voilà ce que je voulais retenir et croire surtout. Il se gratta nerveusement le sommet de son crâne et fit une dernière confession. « En voulant devenir policier, je ne veux évidemment pas faire du mal aux autres, mais bien les protéger alors ... N'ayez-, n'ait pas peur de moi. » Pour achever ses propos, il but le reste de son whisky et je répondis du tac au tac. « Je n’ai pas peur… Je n’ai pas peur de toi. » Je hochais la tête pour affirmer mes propos, avant de replacer une mèche rebelle derrière mon oreille. « Tes propos me rassurent… Mais… Tout semble réel tout d’un coup et je n’ai jamais réfléchi à comment me comporter face à mon fiancé. » Je chuchotais le dernier mot pour éviter d’attirer l’attention des autres clients autour de nous. C’est à ce moment-là que le serveur apporta nos deux boissons. Je regardais quelques secondes mon verre plein, cherchant des réponses ne s’y trouvant nullement avant de le prendre, de trinquer dans le vide et de boire tout le contenu en une seule fois. C’était toujours aussi douloureux, mais je m’habituais et en croisant le regard d’Owen, je spécifiai. « Je ne suis pas ce genre de personne habituellement. Qui est vraiment Ielena Dimitrova ? » J’émis un petit rire, sentant que je commençais à agir étrangement. La vraie réponse était : une bâtarde. Voilà pourquoi je n’avais pas poursuivi mes propos absurdes. Si je voulais le faire fuir, c’était avec de telles paroles que je m’y risquais. « Nous devons apprendre à nous connaître… C’est évident. » Dis-je sans forcément m’adresser directement à Owen.

Je pris une longue inspiration, essayant de paraître sérieuse et ancrant mon regard aux siens alors que je rougissais à nouveau. « Faisons un jeu ! Je suis sérieuse, jouons à nous connaître. Posons-nous alternativement une question et on doit y répondre le plus honnêtement possible. Si on ne peut pas y répondre, on boit ! » Je doutais que la dernière règle était réellement une bonne idée. Difficile d’inventer un jeu débile en moins de deux minutes. Je ne savais pas d’où me venait une telle inspiration de stupidité, mais parfois, il faut écouter son instinct, dit-on. « Es-tu partant ? Si c’est le cas, je t’en prie, tu as le droit de commencer ! » Devais-je craindre le pire en termes de questions ou allait-il prendre la fuite ? Je doutais de la dernière option, un futur policier s’enfuir, cela n’allait pas vraiment ensemble.
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Sam 25 Jan - 20:57
« Je n’ai pas peur… Je n’ai pas peur de toi. » avoua finalement la jeune slave, ce qui eut pour effet de rassurer Owen, et surtout de gonfler son ego. Intérieurement, il criait victoire et aurait pu - toutefois - se jeter sur la table, à genou, les larmes aux yeux ... Mais tout ça, il le gardait précieusement dans sa tête. Toujours était-il flatté par la confiance qu'elle lui accordait, et ne pouvait que l'en remercier. « Tes propos me rassurent… Mais… Tout semble réel tout d’un coup et je n’ai jamais réfléchi à comment me comporter face à mon fiancé. » ajouta-t-elle afin de justifier sa réponse précédente. L'héritier Rowle hocha la tête tandis que son interlocutrice fixait le serveur qui apportait leurs deux verres, et s'en alla aussitôt. « Hé bien j'ai peut-être une proposition ... Celle de te comporter comme d'habitude, comme Ielena Dimitrova ? » demanda-t-il un léger sourire sur le visage.
Par la suite, la russe qui inspectait sans relâche son whisky pur feu finit par recroiser le regard du jeune homme avant de s'exclamer sur le sujet « Je ne suis pas ce genre de personne habituellement. Qui est vraiment Ielena Dimitrova ? » dit-elle alors, attisant la curiosité du blond. Le coude posé sur la table, et la tête apposée sur son poing il se lança malgré le léger rire d'Ielena avec : « C'est que j'aimerais bien savoir. ».

Owen toucha plusieurs fois son verre, le regard un peu perdu dans ce liquide qu'il contenait pour finalement le saisir et le porter à ses lèvres. Alors qu'il s’apprêtait à boire une gorgée, la réponse de la Dimitrov le surprit finalement. « Nous devons apprendre à nous connaître… C’est évident. » avait-elle dit. Le concerné reposa alors son verre, hochant vivement la tête comme un enfant ; il pensa d'abord à lui répondre verbalement, mais ces mots ne lui étaient pas tout à fait destinés ... Comme une sorte de pensées qui s'échappaient, une interrogation faite à elle-même.

« Faisons un jeu ! Je suis sérieuse, jouons à nous connaître. Posons-nous alternativement une question et on doit y répondre le plus honnêtement possible. Si on ne peut pas y répondre, on boit ! » proposa-t-elle soudainement, et le Rowle remarqua bien vite sa gêne, de par ses rougissements qui devenaient de plus en plus fréquents. Il arqua un sourcil pour finalement prendre un air songeur, se souciant du fait qu'il serait peut-être perdant dans ce jeu ... Il n'avait pas vraiment de secrets et avouer ce que certains voulaient savoir n'était pas un grand problème. « Es-tu partant ? Si c’est le cas, je t’en prie, tu as le droit de commencer ! » ajouta-t-elle tandis que l'étudiant se questionnait encore. Son regard passa de la jeune femme à son verre avant de croiser le regard de celle-ci continuellement, il avait pris sa décision : « Je suis partant ! » annonça-t-il, oubliant presque ses réflexions d'avant.

Il pensait d'abord à réfléchir posément, à trouver une question utile, digne de ce jeu basé autour de l'alcool ou à établir une bonne stratégie où Ielena serait condamnée à boire. Mais son esprit n'en fit rien, car il s'exclama avec empressement : « Est-ce que tu es bien la cousine de Dimka ?? », une question qui rodait dans son esprit depuis bien longtemps et qui lui paraissait pourtant évidente. Il baissa la tête honteux, désireux de ne pas montrer la rougeur qui lui montait au visage. « Ah tant pis ... On peut dire que j'ai déjà usé de ma première question ! » rit-il toujours hors de vue de la sorcière.
Bien entendu qu'il s'en doutait, il avait de vagues souvenirs de réunions faites entre Mangemorts, celles où Dimka et le reste de sa famille apparaissaient, mais aussi son cousin entre-autre.
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Ven 31 Jan - 20:26
Je n’avais pas peur de lui, ou du moins, pour le moment, il ne m’avait pas insufflé ce genre de sentiments. Je connaissais bien cette émotion et j’étais même capable de dire qu’Owen ne semblait pas être un homme comme mon père ou mon frère. Son regard était différent et je ne percevais pas le dégoût, ni la haine, seulement de la curiosité à mon égard. Je n’étais plus habituée à recevoir ce genre d’attention. A Durmstrang, la gente masculine me fuyait la plupart du temps, regrettant que je sois maudite pour s’intéresser à moi. Je n’avais rien fait pour démentir cette rumeur, culpabilisant des conséquences et du mal que j’avais provoqué. Ce titre était bien peu cher payé à mes yeux. Je pensais même le mériter et cela me protégeait par la même occasion. J’avais eu le cœur brisé, ressentant un vide immense au niveau de ma cage thoracique sans réellement comprendre le pourquoi du comment. L’amour était bel et bien un drôle de sentiment et cela avait de quoi m’effrayer. Je connaissais la douleur, autant physique que psychique, mais celle-ci n’avait pas d’équivalence quand elle se mêlait à ce sentiment fort. Pour autant, la courte durée de ma relation m’avait simplement mis en garde face à ce genre d’attachements. Au fond, je n’avais ressenti qu’une fraction d’une peine d’amour et je n’avais pas envie d’y goûter davantage. La prudence guidait mes pas et rien pour le moment ne m’avait fait changer d’avis sur le sujet. Mais Owen n’était pas n’importe quel jeune homme, il n’était pas un simple étudiant avec qui je passais une bonne soirée. Il représentait mon avenir, nos deux familles en avaient décidé et il n’était plus cet homme mystérieux dans mon esprit. Je pouvais désormais visualiser ses traits, et même l’expression de son visage. C’était lui, l’homme qui cheminerait à mes côtés.

Perturbée, je n’étais pas la seule dans ce cas précis. L’anglais hocha la tête à mes propos sur la problématique de me comporter en sa présence. Or, il ne laissa pas le doute persisté et proposa même une alternative. « Hé bien, j'ai peut-être une proposition ... Celle de te comporter comme d'habitude, comme Ielena Dimitrova ? » Dit-il avec un léger sourire. Sur le papier, cela semblait simple et réalisable. Mais je craignais qu’il ne puisse pas apprécier cette personne que je pouvais être habituellement. De plus, ce n’était pas facile de me comporter naturellement en sa présence, j’étais gênée et légèrement intimidée. Cela était en lien avec son sexe et surtout son physique avantageux. Me plaisait-il ? Il suffisait que nos yeux se croisent pour que mes joues deviennent rouges. Ainsi, il ne fallait pas être un fin observateur pour apprécier ce léger détail. « Je… Je ferai de mon mieux. » Dis-je avec un simple sourire et évitant d’ancrer mon regard au sien.

L’esprit ailleurs, j’observais le fond de mon deuxième verre, cherchant des réponses avant de trinquer et d’engloutir à nouveau le contenu. La situation n’avait pas changé, l’alcool me brûlait toujours autant et je sentais peu à peu ses effets. Ce n’était pas très avisé d’en consommer autant le ventre vide. Il me semblait avoir lu dans un livre de biologie que boire à jeun diminuait le temps d’apparition des sensations en lien avec l’ivresse. Mais, en avais-je quelque chose à faire à l’heure actuelle ? Est-ce que ce livre répondait à mes interrogations par rapport à mes potentielles fiançailles ? Aucun livre ne pouvait me venir en aide et je ne savais même pas vers qui me tourner. Cependant, je justifiais mon comportement à Owen, en précisant que je n’étais pas comme ça habituellement. Je posais une question sans y répondre, ne m’attendant nullement à une réplique de ce genre. « C'est que j'aimerais bien savoir. ». Je rougis automatiquement, gardant en souvenir ses propos à mon encontre. Cela semblait sincère, mais étais-je capable de me dévoiler complètement à lui ? Si c’était ce qu’il souhaitait, je devais essayer de lui faire plaisir. Mais, avais-je réellement conscience de ce qu’il aimait ou détestait ? Je ne savais rien de lui, seulement, qu’il avait une sœur s’appelant Iris et qu’il souhaitait devenir policier. Je ne connaissais nullement l’homme en face de moi et c’était ça la clé pour apaiser mes craintes ou ses craintes, s’il en avait.

Je dis tout haut, ce que je pensais, mon esprit carburait à une vitesse phénoménale et c’était de cette manière que ce jeu déboula. Je n’avais pas trouvé mieux et il ne servait à rien de cogiter des heures, si cette activité remplissait le but voulu : apprendre à nous connaître. Certes, les règles s’inspiraient de l’ambiance actuelle et il me semblait important de mettre une porte de sortie possible. J’étais excitée par mon idée, même si je craignais qu’Owen ne soit pas partant. Son air songeur me fit douter, augmentant ma gêne et le rouge de mes joues. Je crus même percevoir une réponse négative émanant de ses lippes. Pourtant, j’étais loin du compte lorsqu’il annonça sa décision. « Je suis partant ! » Un énorme sourire éblouit mes traits, alors que j’attendais avec impatience sa première question. Je tremblais légèrement, nerveuse, des interrogations qu’il pouvait avoir à mon sujet. Je m’attendais à tout et j’essayais de prévoir dans mon esprit des réponses. Or, sa première question me déboussola. « Est-ce que tu es bien la cousine de Dimka ?? » J’étais surprise qu’il s’intéresse à mon cousin. Avait-il eu cette question par mon manque de ressemblance ? Ou peut-être qu’ils se connaissaient tous les deux. Pourtant, je savais que ma réponse n’allait pas être entièrement honnête. J’étais une Dimitrova, mais aucun lien du sang me liait à eux et les membres de cette famille n’avaient jamais cessé de me le rappeler. Je ne fis pas spécialement attention à Owen, alors qu’il riait de sa propre question. « Ah tant pis ... On peut dire que j'ai déjà usé de ma première question ! » Son rire me donna de la force et je l’accompagnais. Je le regardais en répondant le plus clair possible. « Effectivement, c’est mon cousin. J’ai aussi un grand frère, peut-être le connais-tu, il est à l’université, lui aussi. Il s’appelle Andreï. » J’avais envie de lui demander pourquoi cette curiosité envers mon cousin, mais c’était usé une précieuse question à son encontre et je n’avais pas envie de la gâcher de cette manière.

Je l’observais curieusement, cherchant une question intéressante à lui poser. Ce n’était pas un exercice facile. Enfin, vu que je ne le connaissais pas vraiment, pleins de mystères l’entouraient et j’avais bien envie de dévoiler certaines parts d’ombre. « As-tu…. Des passions en dehors de ton envie d’enfiler l’uniforme de policier ? » Peut-être avions-nous des points communs. Je n’avais pas spécialement envie de rester sur le sujet famille, voulant à tout prix éviter de donner le moindre indice à ce sujet. Je n’avais pas envie de lui mentir, même si j’en étais malheureusement obligée. Je le plaignais au fond, il n’avait aucune idée dans quelle impasse, il s’était mis. Néanmoins, je gardais mon sourire et je n’oubliais pas de souligner. « Fais bien attention à ta prochaine question, Owen ! Il serait dommage de l’user si facilement. » Je ris légèrement alors que j’attendais avec curiosité sa réponse. Après tout, nous commencions avec des interrogations relativement simples et cela permettait de mettre en pause notre consommation d’alcool. « Juste pour toi, je mets en place une nouvelle règle : si on souhaite poser deux questions, on le peut, mais il faut boire un verre comme payement. Cela te va ? » Enfin, mes propos contredisaient bien rapidement mes pensées. Pourquoi avais-je voulu mettre ça en place exactement ? Je ne sais pas, il avait paru déçu sur le coup et ce n’était pas le but du jeu qu’il se sente frustré. Au contraire, je voulais qu’il passe une bonne soirée.
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Lun 30 Mar - 18:35
Ielena lui affirmait qu’elle ferait de son mieux pour se comporter comme elle l’avait toujours été, et cela rassurait le blond qui lui avait fait cette soudaine recommandation. Autant l’avouer de suite, il ne passait pas un mauvais moment, même s’il y avait eu des pleurs … Enfin de compte, la slave semblait très douce et compatissante malgré sa timidité ; et la connaitre enfin était une délivrance, voire même un bonheur avec un tel caractère, tout cela autour de bons vieux verres.

Ainsi les voilà entrés dans un drôle de jeu de question-réponse où la curiosité était au premier plan. Owen avait déjà usé de sa première question, sans y faire attention, mais ça ne le dérangeait pas tellement. C’était un moyen de connaître sa fiancée, en ayant déjà connaissances de ses liens familiaux. Pourtant, autant si sa question semblait évidente, la russe prit le temps de lui répondre avec clarté « Effectivement, c’est mon cousin. J’ai aussi un grand frère, peut-être le connais-tu, il est à l’université, lui aussi. Il s’appelle Andreï. ». A ces mots, le Rowle ne fut pas tellement surpris mais à l’annonce du nom de son frère, il frémit quelque peu. Il n’avait pas eu la chance ou le malheur d’avoir une discussion avec Andreï Dimitrov, mais il était connu dans Poudlard pour ne pas être un tendre ; et se savoir futur beau-frère d’un tel personnage le faisait douter légèrement. Autant dire qu’il avait eu la chance de ne pas avoir vu sa réaction à l’annonciation de leurs fiançailles à Ielena et Owen.
Au moins, il y avait Dimka qu’il connaissait assez bien et dont il partageait une proximité particulière, puisque mit dans le même bâteau. Il y avait aussi sa petite sœur : Anastasiya, qui était plutôt sympathique ; alors se savoir entouré de ces Dimitrov là fit retomber le stress soudain.
« Oui, j’ai dû le croiser dans les couloirs plus d’une fois … Mais je vois qui c’est ! » avoua-t-il, cachant alors sa faible détresse. Enfin, il oublia bien vite ce passage et tant mieux, puisque l’étrangère était prête à lui demander de dévoiler son identité, avec des choses anodines … Comme des secrets bien enfouis. Mais le blond était prêt à tout recevoir et à y répondre, ou du moins si son cœur l’accompagnait à ce moment précis. Ainsi, la curiosité d’Ielena trancha puisqu’elle s’interrogea sur ses activités « As-tu…. Des passions en dehors de ton envie d’enfiler l’uniforme de policier ? ». Le sorcier fut songeur quelques instants, ne tardant pas vraiment pour assouvir sa soif de savoir ; « J’aime-, ou plutôt j’aimais bien le Quidditch … Tout comme j’aime bien filer en douce le soir. J’aime pas trop rester sans rien faire, c’est peut-être pour ça qu’on a jamais voulu de moi en tant que préfet ! » plaisanta-t-il sans vraiment mentir. Ses escapades nocturnes à la recherche de l’aventure n’étaient un secret pour personne, ou au moins pour ses amis. Il n’avait jamais vraiment réussi à rester tranquille, préférant le danger comme tout bon Gryffondor qui se respecte. « Mais j’apprécie aussi un bon verre, auprès d’un ami … Ou d’une amie. » dit-il en songeant à Alcyone, mais peut-être, qu’Ielena s’ajoutera bientôt à sa courte liste, ou bien, en faisait-elle déjà partie ?

En tout cas, bien que son interlocutrice le mettait désormais en garde sur ses choix de questions, où il l’accompagna dans un rire, elle sortit tout de même une nouvelle règle qui donnait l’opportunité de boire. « Juste pour toi, je mets en place une nouvelle règle : si on souhaite poser deux questions, on le peut, mais il faut boire un verre comme payement. Cela te va ? ». Owen hocha la tête avec entrain, comme la situation l’enchantait plus que de lui faire serrer les dents. Il finit par sourire une énième fois mais avec sérieux, deux doigts en l’air afin de former le chiffre deux « Alors deux questions ! » lança-t-il immédiatement, commandant un autre verre afin d’appliquer cette nouvelle règle. « Tout d’abord, pourquoi Iris ? » la questionna-t-il en pointant son animal du doigt, se rabattant ensuite sur sa dernière question « As-tu déjà eu hm- un copain, une copine … Ou je ne sais quoi ? Simple curiosité. » demanda-t-il un sourire en coin. « Si tu ne me réponds pas, tu me feras au moins de la compagnie ! » dit-il en présentant son verre fraichement déposé, ne se doutant pas du sujet sensible.

Osera-t-elle lui répondre ? Nul ne le sait. Dans tous les cas, leur moment semblait être bon pour durer et ce n’était pas pour déplaire au Rowle qui semblait s’amuser.
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Jeu 2 Avr - 23:17
Le jeu débuta et la première question fut en rapport avec ma famille. Sur le moment, je fus surprise et légèrement prise au dépourvu. Même si sa curiosité me semblait normale à ce propos, ce n’était pas un sujet facile me concernant. Je n’avais pas eu cette chance d’avoir une famille classique composée d’un père et d’une mère, avec des tantes et des oncles, des cousins et des cousines. J’avais été la pièce rabibochée pour plus ou moins entrer dans le tableau, mais devant dans tous les cas restés à l’égard. Être une bâtarde n’avait rien de facile et davantage dans une famille de sang pur. Je l’avais apprise à mes dépens et d’autant plus quand la personne à l’origine de votre naissance n’était plus. Je n’étais pas ingrate, j’avais eu une éducation de qualité, j’avais toujours eu tout ce dont j’avais besoin, mais la contrepartie n’était pas sans gravité. Des coups, j’en avais mangé, des humiliations, j’en avais vécu et de l’incompréhension, j’avais ressenti. Une personne avait osé prendre ma défense et mon seul rempart avait pris la fuite. Alors oui, Dimka était mon cousin parce qu’on m’avait faite Dimitrov, pour le meilleur, mais parfois davantage pour le pire. Cependant, le sourire et le rire d’Owen avaient des capacités uniques de soulager mon esprit. Je lui répondis, le plus honnêtement possible que je pouvais, en précisant même l’existence de mon grand frère, Andreï. Peut-être que les deux se connaissaient, même si je voyais mal Andy faire ami-ami avec mon futur fiancé. Je me rappelais très bien la manière dont il avait réagi à l’annonce de mes fiançailles. Il avait essayé de protester auprès de notre père, mais cela n’avait rien changé, car Iouri ne se laissait pas dicter sa conduite par son fils. Cependant, l’anglais ne sembla pas surpris par l’annonce et m’avoua même l’avoir croisé plusieurs fois dans les couloirs. S’il l’avait juste croisé, cela était pour le mieux. Je n’avais nulle envie de voir une quelconque confrontation ou pire, un accident anodin touchant malencontreusement Owen.

Heureusement, le sujet divagua par ma question sur les passions de l’anglais. Il fut songeur un petit instant, avant d’assouvir ma soif de curiosité à son égard. « J’aime-, ou plutôt j’aimais bien le Quidditch … Tout comme j’aime bien filer en douce le soir. J’aime pas trop rester sans rien faire, c’est peut-être pour ça qu’on a jamais voulu de moi en tant que préfet ! » Oh ? Un ancien joueur de Quidditch, l’emploi du passé me donnait envie de le questionner davantage. Je gardais cette interrogation en tête au besoin et notais également que c’était un aventurier des temps modernes. Cela, je le comprenais bien, aimant aussi filer en douce la nuit. Owen poursuivit en donnant une dernière activité qu’il aimait pratiquer. « Mais j’apprécie aussi un bon verre, auprès d’un ami … Ou d’une amie. » Je me mis à rire doucement à cette affirmation, tout en précisant. « Je le remarque bien ce soir ! » Ancrant mes yeux dans les siens, ignorant sur le moment le rougissement de mes joues, j’ajoutai. « Garde-le pour toi, mais je suis aussi une adepte des sorties nocturnes. Néanmoins, je suis discrète à ce sujet. » J’accompagnai mes paroles d’un petit sourire en coin, pensant bien évidemment à ce moment-là, à ma forme animale, même si Owen ne pouvait nullement le deviner.

Voulant me montrer sympathique auprès de l’anglais, je proposais une nouvelle règle : la possibilité de poser deux questions, au prix de boire un verre. Cette nouveauté semblait lui plaire, car il ne tarda pas à l’utiliser. Owen leva deux doigts en l’air en accompagnant son geste d’un sourire se voulant sérieux. « Alors deux questions ! » S’exclama-t-il, me faisant rire par sa spontanéité. Sa curiosité ne tarda pas à fuser, car il enchaîna direct avec sa première question. « Tout d’abord, pourquoi Iris ? » Il pointa bien sûr ma chatte de compagnie qui s’était installée non loin de nous. Cette question était loin d’être évidente. S’interrogeait-il sur le nom ou l’animal choisi ? Sur le coup, j’étais légèrement perplexe et je n’avais pas envie d’user une de mes interrogations pour ça. Le mieux était de répondre aux deux. « Iris fait référence à la mythologie gréco-romaine, comme tu le sais, c’est la messagère des dieux. Dans ma vie, elle a un rôle essentiel, comme celui dans la mythologie, en étant présente à mes côtés. » Bien sûr, ce nom avait bien plus de significations à mes yeux. Elle faisait passer un message, celui de la tromperie, en cachant mon secret d’Animagus par sa seule présence. Je souris simplement, tout en poursuivant. « Si l’animal que j’ai choisi à mes côtés, est un chat, c’est parce que j’ai toujours eu beaucoup d’affinité avec ces créatures. Par moments, je me sens comme eux… C’est étrange, dit comme ça ! » Je me mis à rire de mes propres paroles. Cela n’avait ni queue, ni tête, mais c’était compliquée d’expliquer le comment du pourquoi sans parler de ma forme animale. Être un chat était désormais dans ma nature et je ne voyais pas plus fidèle compagnon à mes côtés.

Owen, sans plus attendre, s’attaque à sa deuxième question, en y allant avec des pincettes. « As-tu déjà eu hm- un copain, une copine … Ou je ne sais quoi ? Simple curiosité. » Je rougis à son interrogation, n’arrivant plus vraiment à le regarder dans les yeux. Il se précipita d’ajouter. « Si tu ne me réponds pas, tu me feras au moins de la compagnie ! ». Devais-je boire pour éviter la question ? Cela me turlupinait l’esprit, mais je ne pouvais ignorer sa requête, car il était en droit de savoir. Je pris mon temps, essayant de calmer ma gêne et d’éviter d’avoir des souvenirs polluant mon esprit. « Hm… Oui. » C’était un début, j’avais réussi à prononcer un mot. « J’ai eu… J’ai eu un copain avant nos fiançailles et… Et ça ne s’est pas très bien finie. » Je me mordillai la lèvre, revoyant comme un flash, le fantôme de Léonid. « Il a eu un grave accident de Quidditch. » Je n’arrivais pas à aller plus loin, impossible de mentionner l’unique baiser que j’avais reçu, avant de le voir disparaître. Je pris une profonde inspiration, chassant aux passages une quelconque envie de verser quelques larmes. Sans plus de réflexion, je pris le deuxième verre qu’il avait commandé et je le bus d’une traite. Cela eut le goût de remettre mon esprit en place et d’oublier. « Deux questions aussi. » Commençai-je en le dévisageant. « Je te retourne la question. As-tu… As-tu déjà connu quelqu’un avant moi ? ». Curieuse, je l’étais, même si sa réponse n’allait aucunement changer la vision que j’avais de lui. Je savais bien que j’étais une personne à part, à avoir connu qu’une seule amourette durant mon adolescence. Seulement, après cet incident, je n’avais eu nulle envie de reproduire cette catastrophe et la rumeur s’ensuivant avait suffi à écarter tout potentiel prétendant. Tout en réfléchissant, à mon propre cas, je le laissais répondre.

J’enchaînai par la suite avec ma seconde question. Sur le coup, j’avais beaucoup hésité à l’interroger sur le sujet. J’aurais pu le questionner sur tout et n’importe quoi, comme sa couleur préférée ou son plat préféré, mais cela n’avait pas vraiment de sens. Notre relation nous était imposée et j’avais besoin de savoir comment il l’avait vécu à l’époque et comment il le ressentait aujourd’hui. Je voulais essayer de le comprendre, pour mieux agir en conséquence par la suite. « Comment as-tu vécu nos fiançailles ? » Un sourire gêné se peignait sur mes traits alors que mes yeux clairs s’étaient perdus dans la contenance vide du verre. Je me mordillai encore une fois ma lèvre inférieure, tout en précisant. « N’aie pas peur de me blesser par tes paroles. Et si tu n’as pas envie de me répondre, rien ne t’y oblige non plus. » Je hochais la tête à mes propres propos, attendant sa réponse simplement et lui lançant un regard mêlé de curiosité et de crainte.
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Sam 18 Avr - 22:29
Sur les sujets de ses passions, le blond ne fut pas très fermé et avait bien évidement dévoilé tout ce qui lui était passé par la tête à ce moment-là : sortir, boire, les amis ... Le quotidien d'Owen en quelque sorte ; un monde un peu trop parfait mêlé aux délires de jeune adulte. Rien de bien impressionnant, pourtant il eut encore l'opportunité de faire rougir Ielena, qui constatait alors ses exploits. « Garde-le pour toi, mais je suis aussi une adepte des sorties nocturnes. Néanmoins, je suis discrète à ce sujet. » avoua son interlocutrice, un sourire en coin. Elle paraissait soudainement mystérieuse, mais le jeune homme n'y prêta guère attention se contentant de lui répondre le plus naturellement possible : « Ça nous fait donc un point commun ! », un clin d’œil discret dans sa direction.

Néanmoins, la discussion les avait mené à cette nouvelle règle que la slave venait de proposer, règle que le sorcier avait bien évidemment accepté ; ce n'était pas censé l'avantager mais ça lui plaisait tout de même, d'où cet usage immédiat avec une question ... Pas tellement essentielle. Mais aussitôt la demande déposée pour l'origine du nom de son félin, aussitôt la Dimitrov semblait perplexe. L'usage de son " joker " semblait douteux mais elle lui répondit tout de même. « Iris fait référence à la mythologie gréco-romaine, comme tu le sais, c’est la messagère des dieux. Dans ma vie, elle a un rôle essentiel, comme celui dans la mythologie, en étant présente à mes côtés. » annonça-t-elle, piquant l'intérêt du jeune homme. Il s'attendait à ce qu'elle lui parle de la fleur ... Et pourtant, sa signification était bien plus profonde. Peut-être en avait-il été de même pour sa sœur ? Il n'avait jamais eu l'information de ses parents, mais Iris devait sûrement savoir.
Quoiqu'il en soit, Ielena justifia même son choix en matière d'animal de compagnie ce qui étonna une énième fois le blond, « Si l’animal que j’ai choisi à mes côtés, est un chat, c’est parce que j’ai toujours eu beaucoup d’affinité avec ces créatures. Par moments, je me sens comme eux… C’est étrange, dit comme ça ! » affirma-t-elle avant de rire, quant à Owen, il s'imaginait Ielena ronronner ou encore grimper facilement aux arbres avant de chasser ces images de sa tête. Quelles idées bizarres ...

C'est alors que le Gryffondor annonça sa deuxième question, un peu gênante, certes, mais il était vraiment curieux à ce sujet. Cependant, il espérait au fond de lui de ne pas avoir à subir une pareille demande.
Mais s'il avait douté du courage de la future étudiante qui louchait sur son verre, elle lui prouva bien vite le contraire prête à lui donner ce qu'il souhaitait, avec calme. « Hm… Oui. » dit-elle simplement, laissant le Rowle sur sa faim, ça lui apprendra sûrement ... Pourtant, la russe ne semblait pas avoir fini, ayant presque lu dans l'esprit de son interlocuteur. « J’ai eu… J’ai eu un copain avant nos fiançailles et… Et ça ne s’est pas très bien finie. Il a eu un grave accident de Quidditch. » ajouta-t-elle, se mordant la lèvre au passage. Visiblement, il avait soulevé un sujet sensible ... Il aurait du se la jouer plus fine. « Ah ... Je suis désolé ... » murmura-t-il, penaud, alors qu'elle luttait pour ne pas montrer sa tristesse.

Cependant, le revers de la médaille ne tarda pas à se montrer, puisque tout ce qu'Owen redoutait ... Il le vit se réaliser. Bien évidemment, elle lui retourna la question, ce qui lui arracha un léger sursaut « Que- quoi ??! ». Puis il en vint à contempler son verre, celui-là même qu'il n'avait toujours pas touché, se demandant si c'était vraiment judicieux avant d'en déposer ses lèvres sur les bords. Finalement, il joua la sécurité, ne se sentant pas vraiment d'avoir deux whisky devant lui.
« Oui... J'en déjà eu une, même plusieurs... D'autres qui n'étaient pas vraiment des- ... Enfin voilà quoi. » avoua-t-il un peu honteux, fixant sa boisson cette fois-ci presque vide. Il soupira lourdement, faisant alors ressentir toute sa bêtise à la sorcière, mais peut-être l'avait-elle entendue car elle enchaîna avec sa deuxième question, à son tour.

Enfin ... Peut-être se réjouissait-il trop vite de passer à autre chose, car avouer comment il avait vécu ses fiançailles le rendait nerveux. Tout devenait si délicat, et ce mot ne s'associait pas bien avec Owen. Sa fiancée - justement - le rassura là-dessus, ce qui lui permit de se lancer en quelque sorte. « Pas vraiment bien ... » dit-il continuant sur sa lancée « En fin de compte, se faire priver de sa liberté, ça fait toujours un choc ... Mais, on va dire que c'est mon devoir ... » acheva-t-il, ayant peur d'en avoir révélé si peu.
Alors, il se saisit de son verre, prêt à déguster le liquide « Maintenant à ton tour de passer sur cette question ! » s'exclama-t-il, buvant le reste de son whisky sans tarder.
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Mar 14 Juil - 14:04
Le jeu se poursuivit, amenant autant d’amusement que de nervosité. L’inattendu pouvait toujours se produire et je restais sur mes gardes par rapport aux interrogations de l’anglais. Sans le savoir, il pouvait toucher à des cordes sensibles. Étais-je prête à lever le rideau sur certains mystères entourant ma propre vie ? Difficile à répondre, seulement, l’alcool avait le don de délier les langues. Il me semblait, avoir lu, dans un des livres du manoir des Dimitrov, que l’alcool était parfois un meilleur atout pour influencer un sorcier et l’amener à la vérité. Cela était bien plus simple à se procurer qu’un véritasérum. Sur ce point, j’étais entièrement d’accord, formuler une telle potion demandée du temps et de la compétence. En repensant à ce livre, mon esprit dériva sur certains passages, mentionnant d’autres techniques pour découvrir les secrets enfouis d’une personne. J’eus envie de rire sur le moment, alors que les techniques employées étaient des plus barbares et que j’en avais même eu des cauchemars. Pourquoi mes pensées s’attardaient à ce genre de détail ? J’avais la réponse : l’alcool. Ma résistance à ce breuvage semblait atteindre sa limite et je sentais que mon comportement n’était plus entièrement sous mon contrôle. Sentant des barrières se levaient et des émotions se renforçaient. Ainsi, quand Owen mentionna que nous partagions un point commun : être adepte des sorties nocturnes, tout en accompagnant sa parole d’un clin d’œil en ma direction, je ne pus réfréner un petit gloussement. Sans plus laisser le temps à mon cerveau de réfléchir à ce sujet, je répondis spontanément. « Cela n’est peut-être pas le seul… » Dis-je d’une voix empreinte de mystère, en laissant apparaître un sourire en coin.

Les questions continuèrent, répondant à la question sur Iris, ma chatte de compagnie. Tout en observant du coin de l’œil, l’expression du sorcier, j’avais fini ma sentence par un petit rire, pour détendre l’atmosphère et légèrement balayé mes propos étranges sur le fait de me sentir comme un chat. Je n’avais pas envie que le jeune homme enquête sur ce mystérieux ressenti, après tout, en tant que futur policier, lever des mystères serait là son métier. Néanmoins, la deuxième interrogation de l’étudiant était loin d’être évidente. Naturellement, il se questionnait sur ma vie amoureuse, sans se douter que le sujet était sensible. J’avais mis quelques secondes à répondre, louchant sur mon verre, comme si celui-ci pouvait m’insuffler les réponses. J’avouais, douloureusement cet épisode, en essayant de ne pas perdre pied. Je sentais ma tristesse grignotée sur ma bonne humeur du moment et je n’avais pas envie de montrer une nouvelle fois une faiblesse de ma part. « Ah ... Je suis désolé ... » Murmura-t-il à mon encontre. Je hochais la tête, même si la seule manière de faire passer la pilule était d’engloutir un nouveau verre. Je le fis, prétextant que je voulais poser une deuxième question. Celle-ci fut assez simple, je lui retournais la même. Owen fut surpris de ce revers, s’exclamant sur le coup. « Que- quoi ??! ». Son saut d’humeur avait de quoi apaiser mes propres craintes, même si j’étais d’autant plus curieuse d’en connaître la raison. Il contempla son verre et j’espérais qu’il ne succomberait pas à la facilité. C’était égoïste de ma part, après tout, peut-être qu’il renfermait un secret similaire aux miens. J’allais le rassurer à ce propos, mais l’anglais me devança et répondit. « Oui... J'en déjà eu une, même plusieurs... D'autres qui n'étaient pas vraiment des- ... Enfin voilà quoi. » Étais-je surprise ? Pas vraiment, le contraire aurait été plus douteux. Seulement, Owen n’avait pas l’air très à l’aise avec sa réponse et en vint même à soupirer. « Au moins, l’un de nous a de l’expérience… C’est plutôt mieux, non ? » Bien sûr, mes paroles étaient des plus innocentes à ce sujet, n’ayant jamais eu la moindre relation charnelle avec un homme et la pensée ne m’effleura même pas. J’essayais de me montrer rassurante, car je n’avais pas à juger son passé et avoir des amourettes étaient choses communes.

Pour autant, je ne lui facilitais pas la vie, car ma deuxième question était un terrain miné et faisait référence à son ressenti lors de l’annonce de nos fiançailles. Je me doutais qu’il n’eût pas une explosion de joie. Encore une fois, je me montrais patiente, lui donnant la possibilité d’esquiver mon interrogation. Je ne voulais pas le mettre mal à l’aise. « Pas vraiment bien ... » Dit-il continuant sur sa lancée « En fin de compte, se faire priver de sa liberté, ça fait toujours un choc ... Mais, on va dire que c'est mon devoir ... » J’acquiesçai à ses propos, comprenant son ressenti, l’ayant vécu moi aussi. L’anglais en profita pour saisir son verre, naturellement, il me retourna ma question, tout en engloutissant le whisky. Je pris une inspiration, pour m’insuffler du courage, avant de m’exclamer. « Je m’y attendais d’une certaine manière. C’est l’envers du décor, lorsqu’on est élevée par une famille de sang pur. Seulement… Je redoutais l’heureux élu… » Je redoutais qu’il soit comme mon père ou mon frère. Je redoutais un cadeau empoissonné de mon paternel. J’ancrais mes yeux dans les siens, tout en poursuivant d’une voix se voulant calme. « La vie ne m’a pas toujours épargnée. Quel mystère, n’est-ce pas ? Enfin, comme je te l’ai dit toute à l’heure, je n’avais pas connaissance de ton identité. Au fil des années, ne faisant pas ta connaissance, j’ai cru… J’ai cru que ces histoires de fiançailles n’étaient plus au goût du jour. Mais je comprends désormais. Je comprends pourquoi mon père m’a envoyée en Angleterre, malgré la situation actuelle du pays. » Je soupirais moi aussi, rassemblant des pièces du puzzle aux stratégies de Iouri. Il avait trouvé le moyen de m’éloigner une fois pour toute de sa vie, en me liant avec un homme appartenant à un autre pays, c’était astucieux. Il devait aussi savoir que j’avais autant à perdre que lui à dévoiler ma bâtardise, car je perdrais la seule chance de n’être plus sous son influence. « Un choc, ça l’a été, mais je n’ai jamais vraiment goûté à la liberté. Même si ce nouveau pays en a l’illusion. » J’en dévoilais bien plus que nécessaire, mais j’avais parlé et déliant ma langue, j’avais ressenti comme de l’apaisement.

Enivrée par l’alcool et par cette émotion d’allègement, j’en saisis la main de l’anglais, tout en débitant un flot de paroles animé par la franchise. « Tu sembles être quelqu’un de bien Owen. Je… Je n’ai pas envie d’être une contrainte pour toi. Je sais que nous avons un devoir à remplir. Mais, peut-être avons-nous encore du temps… Du temps pour nous connaître, mais aussi pour apaiser ce choc. » J’allais continuer mes propos, mais je sentis comme une aiguille s’enfoncer douloureusement dans ma nuque. Mes yeux se braquèrent automatiquement vers la porte de l’établissement et sans avoir besoin de découvrir la forme y pénétrant, je compris. Mon instinct était infaillible et j’étais prise de cours. La panique se lisait sur mon visage alors que je m’étais levée brusquement, lâchant par conséquence sa main. Je restais, quelques secondes, abasourdie, prenant le risque d’attirer son attention, en analysant son entrée ténébreuse. « Je suis désolée… Je dois partir ! » Dis-je d’une voix empreinte de crainte, tout en continuant de surveiller mon frère. Je sentais l’adrénaline pulsée dans mes veines et artères alors que je m’éloignais, lançant un dernier regard à l’encontre d’Owen, tandis que je me dirigeais vers les escaliers qui mènent à ma chambre. Je m’en voulais de fuir de cette manière, mais je craignais par-dessus tout l’intérêt de mon frère envers l’anglais. J’espérais avoir évité ce risque, même si Owen ne devait pas comprendre mon attitude si soudaine.
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Sam 15 Aoû - 16:16
C'est avec une voix empreinte de mystère qu'Ielena émit l'hypothèse qu'ils n'aient pas que leurs sorties nocturnes en commun. Non loin de l'inquiéter, cela rassura Owen, le confortant dans l'idée qu'il était tombé sur une bonne personne. Néanmoins, leurs vies amoureuses respectives étaient en tout point différentes : la russe n'avait pas tant connu le sentiment amoureux que ça, cela s'était d'ailleurs plutôt mal fini ; et pour le jeune homme, il ne s'était pas privé de passer ses nuits en compagnie d'autres. Pour autant, la Dimitrov sembla bien l'accepter et ne l'en blâma nullement comme aurait pu le penser le blondinet. Elle lui souffla même que tout ceci était une bonne chose, le fait que l'un des deux soit expérimenté. La main soudainement posée sur son front et couvrant la moitié de ses yeux, il sourit timidement mais avec la plus grande des sincérités, « Sérieusement, tu es un ange ! » dit-il riant à moitié.

Et sur cette même lancée, alors que le Rowle avait avoué le choc qu'avait pu former ces fiançailles servies sur un plateau d'argent, Ielena lui déclara qu'elle s'y était attendu et que d'une certaine manière, ça n'avait pas été facile pour elle non plus. Selon elle, leurs familles de sang-pur en était la seule justification, ce qui n'était absolument pas faux. Elle lui en avoua même qu'elle avait redouté l'identité de son fiancé, semant le doute sur ce qu'elle en pensait dès à présent.
Les yeux dans les yeux, la slave entreprit ses explications : « La vie ne m’a pas toujours épargnée. Quel mystère, n’est-ce pas ? Enfin, comme je te l’ai dit toute à l’heure, je n’avais pas connaissance de ton identité. Au fil des années, ne faisant pas ta connaissance, j’ai cru… J’ai cru que ces histoires de fiançailles n’étaient plus au goût du jour. Mais je comprends désormais. Je comprends pourquoi mon père m’a envoyée en Angleterre, malgré la situation actuelle du pays. », puis elle soupira à son tour. Malheureusement, les magouilles des sorciers conservateurs resteraient ancrées à jamais et ils en faisaient les frais. Ils ne pouvaient aller contre cela, mais savoir qu'elle avait été jetée hors de son pays juste pour cela fit qu'Owen s'en pinça les lèvres. Loin de se douter de la bâtardise de la Dimitrov, il éprouvait déjà une certaine rancœur pour son prétendu futur beau-père, égale à celle de Sullivan Rowle.

Évidemment, cette histoire avait été un choc pour la sorcière sans pour autant la freiner, elle qui n'avait pas goûté à la liberté apparemment ; du moins elle semblait en voir un peu en Angleterre, qu'elle jugea n'être qu'illusion. « Peut-être que ce n'est pas une illusion. » clama Owen, persuadé qu'être éloignée des principes de son paternel saurait la libérer de tout. Mais ses paroles pouvaient sonner si faux, puisque son frère lui tournait autour depuis peu.

Cependant, elle finit par le prendre de court, lui saisissant soudainement la main et lui susurrant tout un tas de bonne chose qui eurent le don de charmer le Gryffondor : « Tu sembles être quelqu’un de bien Owen. Je… Je n’ai pas envie d’être une contrainte pour toi. Je sais que nous avons un devoir à remplir. Mais, peut-être avons-nous encore du temps… Du temps pour nous connaître, mais aussi pour apaiser ce choc. ». Un flot de paroles auquel Owen n'eut qu'une réponse : celle d'acquiescer d'un hochement de tête. Il aurait voulu lui dire qu'elle semblait être une personne merveilleuse, et qu'il saurait se rendre utile si elle le souhaitait, malheureusement son attention fut attirée et elle décrocha totalement du Rowle. Angoissée et pressée, elle en lâcha sa main, signifiant qu'elle devait s'en aller au plus vite. Étonné, le blond n'en perdit pas pour autant le nord, souhaitant lui donner de véritables salutations. « Euh ... A la prochaine, j'espère. » dit-il tout bas, voyant bien qu'elle s'en était déjà allée en direction des escaliers.

Il soupira, lui qui pria pour que cette rencontre n'ait pas été un fiasco et qu'Ielena n'avait pas fini par le fuir.
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En bonne compagnie ♦ Ielena
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