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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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Closet land || ft. Ashley Taylor :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
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Dim 12 Juil - 19:58
Closet land || ft. Ashley Taylor Giphy

Closet land



3 mai 2018.

Phoebus avait organisé une nouvelle vague d’enlèvements de moldus pour préparer les jeunes recrues à ce genre de pratiques. Il s’agissait, en général, de situations on ne pouvait plus simples : lui et ses hommes suivaient des couples dans la rue, le soir… puis il y avait la première agression, celle du mari ou du compagnon, avant de neutraliser la femme pour la kidnapper. Malefoy avait l’art de préférer enlever des jeunes femmes, sans nul doute plutôt jolies, pour satisfaire je ne savais quel désir inassouvi.
C’était peut-être une façon pour Phoebus de flatter sa virilité que d’enlever ainsi de jeunes femmes innocentes, une manière de se sentir plus homme que ce que la vie quotidienne lui permettait… Il avait beau, au final, être un sorcier au sang aussi pur que du cristal, ce type n’avait jamais pu garder une relation sérieuse avec une femme, comme si toutes ses conquêtes se rendaient compte, à un moment ou à un autre de quel connard il était…

De mon côté, j’étais assez occupé avec les cracmols que nous détenions depuis un bon mois maintenant. Il fallait dire, aussi, que parmi eux se trouvait un énergumène qui ne me laissait pas tout à fait indifférent. Je prenais un réel plaisir à torturer physiquement et psychologiquement. C’en était plus que malsain, en réalité, mais je gardais cela précieusement pour moi, n’en parlant à personne, n’évoquant même pas la question avec mes amis de longue date. Ce qui se passait dans la cellule d’Alexander Wilson y restait et je tâchais chaque fois de modifier mon apparence pour ne pas lui laisser la moindre possibilité de me reconnaître un jour s’il devait s’avérer que sa captivité puisse un jour prendre fin… De nos trois cracmols prisonniers, celui-là était mon préféré… et il me semblait que les frères Lestrange l’avaient bien compris, puisqu’ils me le laissaient régulièrement.

Mais il arrivait que je doive me rendre utile auprès des jeunes recrues de nos rangs et que j’aille titiller d’autres prisonniers, comme c’était le cas aujourd’hui.
Pour cette moldue, j’avais fait usage de la métamorphomagie également, mais changeant totalement de méthode, puisque je n’avais pas opté pour le beau visage que j’arborais pour Wilson – un peu comme si je lui réservais ce personnage – mais pour un style plus mûr, déjà, avec un regard sombre, des cheveux grisonnants aux tempes, des lunettes qui me faisaient froncer les sourcils…
Avec une chemise blanche et une cravate, j’avais l’air d’un flic moldu. Parfait pour mener un interrogatoire, en réalité. Ce qui tombait à point nommé puisque pour mettre un peu de pression psychologiquement sur les prisonniers, il était toujours très amusant de leur laisser croire qu’ils disposaient de la clef de leur propre liberté, entre leurs mains. Comme s’il suffisait d’apporter les réponses que l’on attendait…

Entrant dans la cellule où la jeune femme captive était assise sur une chaise, attablée et attachée comme pour la forcer à manger. J’ôtais ma veste pour l’accrocher avec mille précautions au porte-manteau derrière la porte, masquant par la même occasion la petite fenêtre qui pouvait permettre aux personnes passant dans le couloir de jeter un œil dans la pièce. Une précaution inutile, certes, mais que je prenais toujours, un peu par habitude.
Alors, je lui fis face.


« Ashley Taylor… Je vois que vous êtes déjà bien installée… » Le ton doucereux de ma voix ne laissait planer aucun doute sur le petit jeu auquel j’allais m’adonner par ici. « Je suppose que vous avez déjà eu l’occasion de rencontrer quelques-uns de mes amis. »

Poli, l’air affable… à vrai dire, je savais bien que je jouais là un rôle qui me convenait parfaitement. Je savais que je tenterais d’amadouer cette jeune femme d’un côté, tout en la torturant de l’autre, pour semer le trouble dans son esprit. Elle résisterait sans doute, mais j’étais là pour la briser psychologiquement et j’étais bien déterminé à le faire correctement. Et si elle résistait, j’allais bien évidemment me faire un véritable plaisir de briser ses résistances.
Quand on me demandait de m’occuper de ce genre de situation, cela signifiait bien ce que ça signifiait… et je ne lésinerais pas sur les différentes manières de faire, le but étant d’être le plus efficace possible. Pour l’heure, il n’y avait pas de projet réel autour de cette fille, mais il était évident que nous pouvions fort bien nous servir de son joli visage pour autre chose que juste des séances de torture amusante entre mangemorts.


« Vous êtes ici depuis longtemps ? » Je commençais toujours par des questions simples qui, à la limite, pouvaient même passer pour un intérêt réel sur les ressentis des prisonniers. Il s’agissait surtout pour moi d’avoir accès à un timbre de voix qui pourrait me donner le ton juste. Une petite question toute simple pouvait me permettre d’analyser les émotions, au moins en partie. Et c’était ce dont j’avais besoin pour débuter. Pour le moment, je ne pensais pas encore devoir faire usage de la magie, je préférais faire tourner bourrique cette fille d’une autre façon.
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Dim 12 Juil - 20:36
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Closet land

Oui la vie était belle, trop belle, j’étais fiancée mais ce rapt à tout fais disparaître, cela faisait un moment déjà que l’on me torturait pour avoir des informations que je n’avais pas, je ne sais même pas de quoi ils me parlaient, du fin fond de ma cellule j’en deviens presque folle, je ne sais même plus le jour et l’heure j’avais l’impression que c’était une éternité.
Oui j’avais peur au début et plus le tems passe plus je deviens presque folle, je rejette ma  nourriture, je ne veux plus que l’on me soigne, je ne veux plus voir personne d’ailleurs juste que l’on me laisse tranquille, que l’on me laisse mourir ou partir mais je n’avais pas grand choix que de subir les sorciers qui s’attaquent à moi.
Un jour de plus, ou l’on me traîne à l’extérieur dans une pièce que je connais que trop bien, ou l’on m’attache de nouveau comme-ci j’étais un danger, je rigole par réflexe, il y en a qu’un aujourd’hui que je désire voir c’est Tobias le seul qui c’est présenté à moi, le seul qui prends soin de moi dans cette horreur.
Je respire profondément, je sais qu’une fois de plus je serais entre la vie et la mort, je ferme les yeux avant d’entendre la porte s’ouvrir, j’ouvre les yeux sur mon ravisseur, un nouveau encore, combien dois je en voir pour qu’ils comprennent que je ne sais rien. Je me sens seule avec lui car la petite fenêtre est cachée par sa veste il n’avait pas l’air commode, sa voix me fait froid dans le dos, un frisson me parcours, mon visage se ferme, il me connaissait au moins je n’étais plus une inconnue est ce par ma hargne ? Ou bien par ma ténacité je ne sais pas.
 En effet, merveilleusement bien installé.
Je dédramatise les choses, je suis même ironique, de toute façon j’ai quasi plus ma tête alors tant qu’a faire.
 De nombreux comme vous.
Je hausse les épaules comme-ci j’en avais rien à faire de toute manière ils ont l’air d’être tous les mêmes.
 Depuis trop longtemps, vous le savez fort bien, je n’ai rien à vous dire. Et  je veux savoir ou est mon fiancé ? Que voulez vous de moi ? Que désirez-vous de moi ? Je veux des réponses.
Je ne l’avais pas revue depuis je pense même qu’il a été tué, j’imagine le pire que feraient ils d’un homme ? Surtout étudiant tout comme moi ne sachant rien à ce qu’il nous demande et j’étais décidée à ne plus parler jusqu'à avoir ma réponse quoiqu’il face je voulais mourir de toute manière.
Je m’agite sur ma chaise, je voulais que l’on me détache ou me détacher moi-même quitte à briser mes poignets, j’en avais marre de tous cela, je ne me suis jamais laissé faire et je compte bien être encore combattante peut être pour une dernière fois.
  Puis détachez moi, je ne représente aucun danger.
Presque un ordre, j’étais formelle, le visage toujours fermé, je le regardais droit dans les yeux mais l’on pouvait y voir ma peur me ronger de l’intérieur.







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Dim 12 Juil - 22:32

J’avais pour habitude de ne jamais répondre aux questions des prisonniers, tout simplement parce que cela aurait pu fausser des jours, voire des semaines de "travail" sur la personne. Aussi, face à la tentative d’ironie de la jeune femme, je me contentais d’un haussement de sourcil. Cette fille ne savait manifestement pas qui j’étais… et ce n’était pas plus mal.
Certes, je n’allais pas faire usage de la même violence que celle que Phoebus aurait pu mettre en œuvre sur cette petite blonde, mais il aurait été malvenu de ma part de mettre les pieds dans le plat par rapport à tout cela. Pour arriver jusqu’ici, elle avait sans doute été plus malmenée qu’il ne le fallait, mais je ne voulais pas qu’elle se rende compte que je n’approuvais guère les manières de cet imbécile de Malefoy.


« Ils ne vous ont même pas bandé les yeux… c’est fâcheux. » Travailler dans l’obscurité totale avait quelque chose de bien plus plaisant, d’une certaine manière. J’étais en terrain connu, elle non. Un jeu de domination s’imposait et cela me semblait tout à fait idéal pour la suite des opérations. « Vous êtes bien exigeante, miss Taylor… »

Je la détachai, malgré tout. Elle aurait mérité que je la laisse dans le noir, seule, attachée et les yeux bandés pour qu’elle perde tous les points de repère qu’elle avait… L’enfermer dans un placard étroit… Cela aurait été du pur bonheur pour moi…
Mais je n’étais pas là pour la torturer de cette manière, peut-être malheureusement, d’ailleurs. En attendant, je pris place en face d’elle, éludant volontairement chacune de ses questions et chacune de ses remarques. Ouvrant un document écrit que j’extirpai de ma poche, j’enchaînais donc :
« Il est préférable de ne pas avoir d’idées que d’en avoir à moitié…» Un semblant d’élément de réponse au sujet de la question concernant son fiancé. Peut-être qu’effectivement, il valait mieux qu’elle ne sache rien… mais je n’étais moi-même pas au courant de ce petit détail qu’avaient pu rencontrer les membres de l’équipe de Phoebus qui s’étaient chargés du sale boulot. Cela dit, si le fiancé en question avait été un beau jeune homme, il y avait de grandes chances pour qu’il n’ait pas été tué tout de suite. Sauvé pour pouvoir servir à assouvir quelque désir qu’il n’était pas toujours très indiqué d’avoir dans certaines circonstances.

« Vous n’appartenez à aucun groupe politisé ?» Dévier le sujet était le plus simple. J’allais commencer en douceur, évidemment, pour ne pas précipiter les choses et pour un maximum d’efficacité. « Eh bien… peut-être avons-nous fait une erreur… cela n’arrive pas souvent, mais parfois… » Entrer dans son jeu ne faisait pas vraiment partie du plan, mais je savais parfaitement comment gérer. « Peut-être avaient-ils trop bu et pris le mauvais virage… »

Je me tus un instant. J’ouvris plus grand le document écrit que j’avais parcouru auparavant d’un rapide regard. « Mes excuses les plus sincères. Vous pouvez partir. » Je l’observai, m’attendant à ce qu’elle prenne la direction de la seule et unique porte assez rapidement, tandis que je restais assis à ma place.
« Peut-être devriez-vous attendre des excuses officielles. » Je fis mine d’écrire quelque chose sur le papier que j’avais devant moi. « Laissez notre département s’excuser pour notre erreur. C’est la procédure. »

Je n’étais pas très au courant des méthodes dont usaient les moldus dans ce genre de contexte, mais je voulais éviter de commettre le même genre d’erreur que faisaient les mangemorts de l’équipe de Phoebus. Et puis, j’étais assez proche de mon ancien apprenti, Tobias, pour savoir que cette fille était peut-être plus intéressante qu’elle ne pouvait le paraître au tout premier abord.

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Lun 13 Juil - 0:04
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J’avais peur au fond de moi mais je restais sûr de moi et sereine, je voulais me battre une dernière fois contre un de ces sorciers, je pensais que je n’avais rien a craindre je me permettais de marchander, d’être ironique bien que la situation ne le permettais pas mais je voulais en finir une bonne fois pour toute autant les provoquer pour arriver à mes fins sortir ou mourir.
Comme c’est dommage n’est ce pas ?
Dis je en rigolant par nervosité, allait il le faire ? Je ne sais pas mais de toute manière je n’étais plus à ça près de toute manière, je voulais provoquer, me montrer hargneuse et exigeante oui comme il le dit si bien, je n’étais pas en posture mais autant essayer je ne perdais rien.
Pourquoi ne pas l’être au point ou j’en suis ?
Un sourire au coin presque vainqueur, il me détache c’est bien le premier à accéder à ma demande, je reste assise, comme j’ai dis je ne tenterais rien, je ne suis pas un danger, je masse mes poignets qui me faisaient mal, je le regarde, cet homme m’agace presque, sa réponse ne me convient pas, je tape de la main sur la table.
Mort ou vif ? Tout ce dont je veux savoir et pas une moitié de réponse.
Mon regard s’assombri mais peut être tout comme moi, il n’était peut être au courant de rien, il a peut être raison ne vaut mieux rien savoir ou à moitié, je pense qu’il est mort durant le rapt, j’en suis presque convaincue, aujourd’hui il ne me reste qu’un vague souvenir de toute façon, ma bague on me la retirée, je ne sais même pas ou elle est, je n’ai plus rien, je ne suis plus rien.
Je baisse mon regard et la tête, je soupire de nouveau en attendant la question, encore toujours la même, je hausse les épaules, je reste un moment silencieuse mais je sais que je devais répondre ou être de nouveau torturée, j’hésitais ne voulant plus vivre.
Non aucun vraiment aucun, je ne sais même pas de quoi vous parler exactement, je vous l’assure.
Relevant la tête, le regardant droit dans les yeux, j’avais entendu parler de cercle et de je ne sais quoi mais je ne savais pas de quoi ils me parlaient, je vivais ma vie comme tous le monde, j’espérais dans mes yeux que cet homme allait voir que je ne mentais pas, je ne sais pas mentir de toute manière.
Vous avez fais une grave erreur oui, trop bu ? C’est une plaisanterie j’espère.
Je croise les bras sur ma poitrine, ne lâchant plus du regard est ce que cela allait se terminer enfin cela en prend la voie. J’essaye de lire ce qu’il y a écrit sur le document mais je ne vois rien de ce qu’il y a écrit dessus de ma place malheureusement.
Des excuses et c’est tout rien de plus pour le préjudice subis et vos méthodes plus que douteuses ?
Il me laisse partir comme ça ? Sans rien de plus, j’étais surprise, je me lève, je me dirige vers la porte, je l’ouvre quand un coup d’électricité me traverse le dos, je m’arrête d’un coup, en repensant que je ne suis plus rien, je n’ai plus rien, je suis en lambeau, je ne ressemble plus à rien, j’ai des marques sur tous le corps. Je me retourne je ferme la porte, je ne peux pas partir, quelque chose me retiens ici, plus fort que moi je n’arrive pas à prendre cette porte, je retourne m’asseoir, silencieuse, les yeux dans le vague…








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Lun 13 Juil - 5:11

Quelque chose ne me plaisait pas dans le ton qu’employait cette fille pour me parler. D’accord, j’avais volontairement pris une autre apparence pour m’occuper de son cas, mais si elle était toujours aussi désagréable avec les mangemorts qui venaient s’occuper d’elle, c’était que certains d’entre eux n’avaient pas bien fait leur boulot.
Le test du papier et de l’opportunité de s’en aller s’avéra bien plus concluant que l’interrogatoire par simple échange de questions-réponses. Elle était ici depuis déjà quelque temps mais se permettait encore de penser tenir les rênes. J’allais devoir changer cela, la briser émotionnellement et psychologiquement pour la forcer à courber l’échine. Quelque chose m’échappait dans la manière dont cette fille avait été gérée jusqu’à présent.


« Vous êtes toujours aussi insolente ? » D’une certaine manière, son attitude m’évoquait celle de mon fils. Du haut de ses seize ans, Marcus était passé maître dans l’art d’être aussi aimable qu’une porte de prison.
Je n’eus pas besoin de me retourner pour savoir qu’elle avait essayé d’ouvrir la porte. Le bruit de la décharge magique - qui ressemblait cruellement à celle que les moldus reçoivent avec leurs armes de type "Tazer" - fut assez explicite. Et elle reprit place en face de moi, marchant avec automatisme.
« Il me semble que vous n’avez pas bien compris la situation. Je suis ici aussi bien pour vous analyser que pour évaluer le travail effectué par les autres personnes venues vous voir récemment.»

S’il fallait mieux définir les rôles, ce ne serait pas un problème pour moi. Il fallait qu’elle comprenne, qu’elle se rende compte que sa présence ici pouvait avoir du sens, bien qu’elle ne puisse le voir directement par elle-même. Et puis, il y avait quelque chose de purement pratique dans notre échange... car si je pouvais me faire une idée de là où elle en était pour l’instant, après presque un mois de captivité, cela allait pouvoir aussi me renseigner sur les consignes à transmettre aux mangemorts chargés de son cas. Et pour l’heure, ce que je voyais n’était rien d’autre qu’une jeune femme d’une vingtaine d’années, visiblement en pleine forme physique et en pleine possession de ses moyens. Elle était loin d’être cassée. Il allait donc falloir agir en conséquence, en commençant par réduire la quantité de nourriture qu’elle allait recevoir chaque jour, pour l’affaiblir un peu plus à chaque journée passée ici... et puis, il me semblait que lui ôter un peu de sa dignité ne serait pas du luxe non plus : nous commencerions par lui interdire l’accès à des toilettes décentes, et faire en sorte que sa tenue vestimentaire ne cache que le strict minimum. Il allait falloir la traiter comme un animal emprisonné pour ensuite pouvoir la rendre malléable.

« Voyez-vous, je suis d’avis que si vous n’avez toujours rien dit depuis que vous êtes là, c’est peut-être que vous ne savez rien, en effet.» Surtout si elle avait subi des tortures diverses mais pour cela, il y avait aussi sans doute un manque de compétence de la part de ceux qui s’occupaient d’elle.

« Qui s’occupe de vous, ici ? Que savez-vous des personnes qui viennent vous voir, qui vous interrogent, qui vous nourrissent ? » Oh, bien sûr, je pouvais obtenir facilement les noms si je le souhaitais. Mais cela ne faisait pas partie du processus. Il fallait que cela vienne d’elle pour que cela puisse marcher.

« Vous n’avez pas l’air dénuée d’esprit et d’intelligence. Nous devrions pouvoir discuter facilement, vous et moi. » Brosser un peu la moldue dans le sens du poil pour lui faire comprendre que la manière dont elle serait traitée ici allait dépendre d’elle avant tout.

Il me fallait prendre le temps d’instaurer tout cela pour qu’elle puisse ensuite accéder aux autres sphères du projet qui était mené ici.


« Si j’avais été sur les lieux au moment des faits, j’aurais pu répondre à vos questions. Mais je n’y étais pas et ce n’est pas mon rôle. Vous m’en voyez navré. »

C’était une façon de lui expliquer plusieurs choses à la fois... pour commencer, que je ne faisais pas partie de l’équipe qui s’était occupée de son enlèvement, ensuite que certaines choses étaient tenues secrètes dans l’organisation et enfin que nous avions des rôles bien définis qui ne nous permettaient pas d’accéder à toutes ses demandes.


« Je dois compléter un rapport sur vous. Ce que j’écrirai va fortement dépendre de votre coopération et de vos réponses. Si vous ne collaborez pas avec moi, il y a des chances que vous ayez affaire à l’un de mes collègues et il sera sans doute moins compréhensif. » Ou pas. Mais cela, évidemment, je n’avais aucune obligation de le lui faire savoir.
Dans cette affaire, je me devais de jouer le gentil. Cela faisait partie du plan.
« J’ai besoin que vous me racontiez avec précision comment vous êtes arrivée ici. N’omettez aucun détail sur ceux qui vous ont amenée ni sur ce que vous avez subi. Je sais que certains font un usage abusif de leur position et c’est avant tout sur ces gens-là que je dois enquêter. »

La belle affaire... s’il avait suffi d’une enquête interne pour faire dégager Malefoy, il y avait longtemps que cela aurait été fait et bien fait. Mais cela, cette jeune femme ne devait pas le savoir. Il me fallait lui procurer l’impression qu’elle avait là une opportunité d’obtenir quelque chose qu’elle n’avait pas encore pu entrevoir jusqu’alors.

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Lun 13 Juil - 11:17
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Mon regard s’assombrit, je n’étais pas la pour rigoler même si par réflexe ça finissais comme çà, je voulais en savoir plus et surtout ce qu’ils me voulaient exactement, j’en avais marre de cette situation et je continue à le provoquer machinalement pour en finir mais hélas il n’était pas comme les autres à torturer, je soupire, je voulais juste que tout se termine pour de bon.
Oui ou préfériez vous une gentille petite fifille ?
Je voulais sortir mais voila ce coup d’électricité, il ne fait pas vraiment reculer car la porte est ouverte mais je décide de la refermer, je ne veux pas partir, j’ai quelque chose qui me retiens, au final je ne veux pas partir, pour faire quoi dehors ? Mon existence n’est plus depuis tous ce temps. Je retourne m’asseoir les yeux dans le vide, silencieuse.
M’analyser ? Le travail des autres ils ne font que me torturer, avoir des réponses que je n’ai pas, dites que voulez vous de plus ? Regardez moi je suis en lambeau, des cicatrices partout, je ne mange presque rien enfin je m’y refuse depuis tous ce temps ma vie n’a plus de sens désormais, j’ai tout perdue et je le sais très bien.
Je baisse de nouveau mon regard, j’ai envie de pleurer mais je me retiens, j’ai encore une dignité, j’ai dis que je combattrais et je vais le faire mais je sais que je ne partirais pas d’ici, je ne peux pas, pourtant cette porte est si facile a passer, mais pourquoi faire dehors, je serais totalement perdue. Je me prends la tête dans mes mains, je soupire longuement pour ne pas craquer je ne veux pas leur donner cette satisfaction, je ne sais ce qu’il prévoit mais je commence à avoir une boule au ventre, des hauts le cœur, la peur prends le dessus.
Je ne sais rien combien de fous faut il que je le répète ?
Je secoue la tête, c’était fatiguant de me répéter, depuis des jours et des jours, je relève la tête les yeux rougies, j’aurais du prendre cette porte quand je le pouvais mais j’ai fais un choix, je ne sais si je le fais pour moi, pour mon fiancé ou une autre personne.
Un des vôtres qui se montre très gentil avec moi, je ne désire pas qu’il lui arrive des problèmes donc je tairais son nom sauf si je suis qu’il ne lui arrive rien.
J’étais devenue folle de protéger l’un d’entre eux mais je ne voulais pas que Tobias est des problèmes à cause de moi, je préfère taire le nom que de le trahir, tout ce qu’il a fait pour moi peut être avait il le droit mais ne sachant pas, je ne prends pas de risque surtout à ne pas le revoir, j’en mourais.
Dans les interrogatoires ont ma parlé de mangemorts, de sorciers, d’un cercle, de moldus…des choses pas croyable dont je ne comprends rien, j’ai même peur de découvrir que des sorciers existent, j’ai du mal à y croire et pourtant c’est la vérité, je suis choquée, j’avais une vie simple avant d’être ici.
J’essaye de répondre aux mieux aux questions, mais moi-même je n’y comprends rien alors que dire ? Rien de plus, j’étais perdues, lui aussi était ce un sorcier ? Un humain j’étais complètement perdue me mettant à rigoler.
En effet, parlons, je vous dirais tous mais je ne sais quoi vous dire d’autres, malheureusement.
Essayant de calmer mon fou rire, je ne me moque pas de lui mais c’est nerveux tellement que j’en ai marre, je veux voir Tobias je ne pense qu’a lui et à personne d’autres, j’ai confiance qu’en lui et personne d’autres ici, commençant à m’ouvrir à lui depuis qu’il ma sauvé d’une certaine mort, je ne mangeais plus, j’ai repris des forces grâce à lui.
Je comprends, merci d’avoir répondu à ma question, vous êtes le seul d’ailleurs, je ne suis pas plus rassurée mais au moins je peux garder un espoir même si l’ai moindre.
C’était mieux que rien, je retrouve un peu le sourire, mais je sais que je n’aurais pas plus d’informations mais surtout que faisait t’il la ? Ah oui m’analyser mais pourquoi ? Alors que je suis presque au fond du rouleau, je tiens par les nerfs.
Je ferais ce que je peux, je répondrais à vos questions, je désires juste que ça s’arrête, j’aurais pue partir et je ne l’ai pas fais…je ne veux plus avoir affaire à d’autres ni à personnes, j’en peux plus.
Je me mets presque à sangloter, je me retiens mais plus fort que moi, il fallait que je raconte encore cette histoire mais pourquoi me torturer autant ?
J’étais avec mon fiancé nous allions boire un café avant que j’aille travailler, j’ai entendu des cris au loin, je me suis retournée et j’ai vue le ciel s’assombrir, la foule courir, nous avons fais de même machinalement je crois sans vraiment comprendre ce qui se passait, dans la foule nous nous sommes fais bousculer, j’ai lâcher prise et je me suis enfuis dans un ruelle. J’ai entendu mon prénom dans la foule mais je n’en suis pas sûr, tout était sombre, poussiéreux, on aurait dit une tornade passait, le temps de me relever des hommes masqués ce sont dirigés vers moi, j’ai courue mais c’était une vois sans issues, je n’avais pas d’échappatoire et je me suis retrouvée ici. Ils étaient trois à me poursuivre, j’ai pas vue de détails, habillé de noir, ils avaient quelque chose dans leurs mains mais je n’ai pas eu le temps de voir ce que c’était.
Oui tout ce dont je me rappelle, j’ai pas de détails qui me reviennent à l’esprit et puis cela fait un moment que ça c’est passé, je perds à moitié la tête alors me souvenir de ça cela me demande un effort de mémoire que je n’ai plus.






Codage par Libella sur Graphiorum@William Ombrage
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Lun 13 Juil - 14:28
Non, vraiment, je ne pouvais pas apprécier la façon dont cette jeune femme se comportait. Entre son insolence et son manque de respect, je ne savais pas ce qui m’horripilait le plus, mais le fait était là. Ses soupirs ne me plaisaient pas plus que ses propos… et je ne parlais même pas de ses rires nerveux. Mais voilà, au vu de son âge, il était sans doute évident qu’il s’agissait là d’une gamine, sans la moindre manière et sans le moindre attachement à un minimum de politesse. Elle n’était pas encore grossière, mais elle n’en était pas bien loin pour autant.
Près d’un mois entre les mains des équipes de Phoebus et elle était toujours une forte tête. Cet incapable de Malefoy n’était même pas fichu de briser une petite moldue correctement. Pourtant, ce n’était ni une combattante ni une membre du Blood Circle, non, juste une petite moldue lambda, plutôt jolie, qui semblait plus résistante que la moyenne.

Elle évoqua son état physique. Je devais reconnaître que je n’y avais pas vraiment prêté attention. Je m’étais fait la promesse de ne pas déraper avec cette prisonnière, aussi me contentais-je de fixer son visage, comme si j’étais plus apte à maintenir la distance de cette façon. Elle m’exposait la manière dont elle survivait ici, comme si je n’étais pas au courant de tout cela.

« Écoutez, miss Taylor, je connais votre dossier. Je sais ce dont vous êtes accusée et ce qui vous attend si vous ne satisfaites pas l’équipe qui vous a attrapée. » Il était important de rejeter toute faute sur ladite équipe, pour qu’elle finisse par donner des noms et des détails croustillants, évidemment. « Ce qu’il me manque, c’est votre version. On vous fait passer pour une jeune femme rebelle qui refuse de coopérer et qui prétend ne rien savoir du tout. »

Utiliser le pronom personnel indéfini « on » dans ce genre de circonstances était bien pratique.
Par contre, il me sembla soudain assez évident qu’elle ne se sentait pas très bien. Je n’aurais pas pu supporter la simple idée qu’elle vomisse.
« Vous voulez un verre d’eau, peut-être ? »

Par Merlin, il valait mieux qu’elle reprenne une couleur un peu plus normale, car sa pâleur me laissait supposer qu’elle pourrait régurgiter à tout moment l’infâme bouillie qu’on lui faisait avaler depuis quelque temps. L’aspect de base de ce "repas" ne donnait pas du tout envie, puisque cela ressemblait déjà à du vomi, mais j’avais le nez trop fin pour tolérer des effluves de ce genre. Je me levais pour aller demander à ce qu’on apporte de l’eau et deux verres. Cela ne pouvait qu’être bénéfique. Dans le pire des cas, elle me balancerait son verre au visage, je ferais en sorte de ne pas l’éviter et les autres viendraient venger cet affront pour moi. C’était d’une simplicité déconcertante et j’adorais être comme cela en position de force.
Je posai donc sur la table la carafe et les deux verres, que je remplis sans un mot. Elle pourrait voir sans problème que je n’avais pas versé autre chose que le contenu de la cruche, pas de poison, donc, et que je m’étais servi également, avant de lui laisser le choix du verre.


« Servez-vous, miss Taylor. » Que de précautions pour qu’elle puisse prendre un peu confiance… « Vous ne croyez pas à la sorcellerie et au surnaturel ?»

Feindre l’ignorance dans cette situation, c’était un jeu qui me demandait un certain effort. Mais cela valait généralement le coup, au vu des révélations que l’on pouvait alors obtenir. Elle me remercia, d’ailleurs, me parlant d’espoir et me promettant de répondre à son tour. Je n’allais pas insister sur le gentil mangemort qui prenait soin d’elle, pas pour le moment en tout cas, car pour l’heure, je cherchais surtout à ce qu’elle soit obligée de revivre la situation de son enlèvement en me la racontant de manière détaillée.

« Donc, si je comprends bien, vous n’avez pas vu si d’autres personnes se sont retrouvées dans la même situation que vous ? » Je notais quelques mots-clés, pour donner plus de crédibilité à mon rôle dans cette situation, mais je savais fort bien que je jetterais ce papier une fois sorti d’ici, puisqu’il ne me servirait strictement à rien.
Je pris alors un air un peu penaud, comme si j’étais réellement peiné à l’idée de devoir évoquer cette possibilité…
« Désolé de vous demander cela, mais je suis un peu obligé… Pensez-vous que votre fiancé puisse avoir été impliqué dans quelque chose sans que vous ne soyez au courant ? » Si nous étions les méchants dans l’histoire, il était clair que dévier cette image sur un bouc émissaire pouvait s’avérer judicieux. Je me voyais mal ne pas tenter le coup avec le fiancé, dès lors. « Vous savez, il arrive parfois que les personnes avec qui on partage notre quotidien ne sont pas exactement celles qu’on croit… S’il y a eu une erreur de notre part envers vous, peut-être est-ce parce que votre fiancé a pu dévier la piste pour vous faire porter le chapeau… Cela expliquerait pas mal de choses… »

Je pris le verre qu’elle m’avait laissé, pour y boire une gorgée d’eau fraîche. Au fond, tout ce que je faisais jusqu’à présent n’était que pure manipulation, ce qui me permettait d’analyser un peu à la fois cette jeune femme. Bien sûr, la simplicité de notre échange n’était qu’une façade, mais cela avait son importance pour la suite.
Il était important que je puisse lui donner un peu d’espoir, pour commencer. L’espoir était mon appât, elle était ma cible. Et une fois que je pourrais la ferrer comme il le fallait, alors je pourrais m’amuser un peu. En attendant, je me devais de garder ce rôle et cette ligne de conduite, afin de mettre en place tous les éléments indispensables pour mieux l’atteindre ensuite.


« Il y a quelque chose que vous devez savoir. Notre organisation dispose d’une structure où les pouvoirs sont séparés pour pouvoir être mieux gérés. Je suis en charge de l’aspect un peu plus "judiciaire", si je puis m’exprimer ainsi. C’est en tant que tel que je suis venu vous voir. »
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Lun 13 Juil - 15:46
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J’étais insolente mais je le voulais, qu’il me détruise, ou qu’il me fasse sortir, sortir je le pouvais mais je n’y arrive pas restant là sans savoir pourquoi puisque je n’ai rien à dire, rien y fait presque l’impression que c’est chez moi désormais, j’ai une sensation que je devais rester, je n’arrive plus à penser autrement, il fallait que je me calme que je prenne sur moi, que je sois plus sérieuse mais je n’y arrive pas avec mes fous rires qui ne s’arrête pas. Je n’en pouvais plus physiquement et mentalement, je ne voulais rien laisser paraître mais tout indique le contraire, cet homme devait me prendre pour une folle, ce que je sui un peu devenue d’ailleurs avec le temps, ils devaient peut être avoir l’habitude je ne sais pas mais je n’ai que trop subis et presque l’impression que j’en veux encore alors qu’il y a peu j’étais entre la vie et la mort.
Alors que j’évoque la façon de vivre ici, bien sûr il devait le savoir mais ne sait on jamais, je lui fait remarqué certaine choses qui ne sont pas normale enfin si presque quand on ai prisonnier mais pas de notre temps j’ai l’impression de retourner des années en arrière ou ne plus être en Angleterre, son regard me fait froid dans le dos, ais je quelque chose de mal ?
Oui je n’en doute pas, il m’attend la mort, que je coopère ou pas et j’essaye de répondre au mieux à vos exigences.
Reprenant un peu de mon sérieux, l’écoutant, arquant les sourcils, je n’étais pas surprise de ce qu’il me dit, c’est bien moi, tout à fait la vérité.
Je suis hargneuse mais qui ne le serait pas à ma place, j’ai toujours été combattante, je ne lâche rien malgré que je me sens faible. Et je me répète je ne sais rien.
Je ne savais pas quoi répondre d’autres, je ne voulais pas montrer de faiblesses même si mes yeux étaient rouge, je n’étais pas très bien d’un coup, la peur ne fait que monter en moi, je commence à trembler.
Oui je veux bien merci.
Avec un léger sourire qui se dégage de mon visage, j’avais de plus en plus des hauts le cœur une peur que l’on me torture encore, j’espérais que l’on me ramène dans ma cellule, je voulais voir Tobias, je voulais me confier à lui, je regardais dans le vide, j’étais perdue et pourtant je suis restée quelle bêtise j’ai fais là, pourquoi je ne suis pas partie, l’envie de repartir de passer cette porte et pourtant mes jambes sont lourdes et je ne peux pas. On nous ramène deux verres avec une carafe, je me sers un verre je le bois entièrement, et me resserre un autre, j’avais l’impression que j’étais durant des heures, je ne savais toujours pas ce qu’il voulait faire de moi au fond.
Je ne crois à ce que je vois et rien d’autres, je suis très terre à terre mais je fais finir par y croire à force.
On me parle de sorciers depuis un moment, je me demande si je ne suis pas dans une espèce de sectes qui pratiquent des choses infâmes ou bien de vrais sorciers ? Je suis perdue avec moi-même aujourd’hui je serais prête à croire à tous bien que cela paraisse incroyable.
Je raconte encore mon enlèvement et ce que j’avais vue m’obligeant à repenser à ce jour là ou mes yeux se remettent à briller, j’avais perdue mon amour et je ne le reverrais plus, j’en suis certaine, j’avais trop peur pour remarquer quoique ce soit.
Je ne sais plus, je ne sais pas, peut être, ça criait dans tous les sens, j’étais toute seule dans la ruelle, je pense ne pas être la seule enfin cela ne reste que mon avis.
Reprenant une gorgé d’eau, je secoue la tête, je ne me souviens de rien, je suis mal à l’aise, j’ai l’impression de ne pas donner les réponses qu’ils désirent avoir, je suis dans une tourmente, je ne sais que faire, ni quoi répondre, j’essaye juste d’être honnête avec moi-même.
Mon fiancé était étudiant en médecine, je sais qu’il recevait du courrier important que je n’ai jamais ouvert, ils sont tous dans le bureau à l’étage dans une pochette noire, peut être était il impliqué ? J’avais l’impression qu’il me cachait parfois des choses mais je pense que c’était pour ne pas m’inquiéter, il avait des réunions tard le soir il me disait que c’était pour le boulot mais je ne sais pas plus.
Etait il prit dans tous cela ? C’était une bonne question, il me cachait des choses ou ne me disait pas tout, je pensais que c’était professionnelle mais n’était ce par rapport à tout ça ? Je doute de tous désormais et s’il l’était sans que je le sache pour me protéger ? J’indiquais ou étais les papiers, s’ils étaient vraiment sorciers, ils rentreraient dans la maison sans problème et trouverais la pochette peut être avec des documents, je trahis mon fiancé mais pour moi il était mort ce soir là.
Je comprends bien, au moins vous me torturez pas, j’ai un peu de repos si je peux dire cela ainsi, quelle est cette organisation, j’aimerais en savoir un peu plus ? Enfin si je peux.
Je me montrais un peu plus douce et calme, j’espère toujours avoir des réponses, ils sont nombreux et me font terriblement peur, en finissant mon verre.


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Mar 14 Juil - 0:32
Au risque de passer pour un vieux con, je préférais dire clairement ce que j’appréciais ou n’appréciais pas. En réalité, j’aurais très bien pu, et très facilement, réduire cette fille au silence, pour quelques instants ou pour l’éternité... mais à quoi bon ? J’étais encore suffisamment serein pour être capable de ne pas craquer en lui balançant un sortilège impardonnable. Mieux encore, et cela pouvait presque relever de l’acte héroïque venant de moi, je parvenais à ne nourrir aucune pensée déplacée à l’égard de cette petite moldue. Mais bon, entre nous, il n’y avait qu’une seule femme blonde qui me faisait tourner la tête. Ce n’était pas nouveau.

Au fond, je ne savais que trop bien quelles étaient les conditions de détention de cette jeune femme, puisque je maintenais des prisonniers dans le même état, de mon côté aussi. La différence résidait juste dans les méthodes utilisées pour la torture, le semblait-il. Mais il fallait dire, aussi, que je préférais, et de loin, passer du temps à m’occuper du cas Wilson, pour un tas de raisons plus ou moins personnelles.

Ici, cette fille faisait mine d’être forte de caractère, sans savoir peut-être que c’était justement le type de personnalité que nous recherchions pour mieux les casser. Je la laissais s’exprimer, en tâchant de ne pas laisser transparaître d’émotions.
Elle accepta de prendre un peu d’eau et j’eus l’impression que ce simple geste de ma part permettait de décoincer quelque peu la situation.


« J’ai bien compris. Mais si vous ne savez rien… cela voudrait dire que vous n’êtes d’aucune utilité… vous voulez vraiment être perçue comme cela ? » Quant à cette façon de ne croire que ce qu’elle voyait… En soi, je pouvais comprendre, vu le nombre de mythes et d’histoires un peu alambiquées qui peuplaient la littérature, il était évident qu’il fallait pouvoir faire un tri pour dégager le vrai du vraisemblable… « Un esprit scientifique, en somme. Mais il me semble que c’est normal dans votre profession… Vous êtes bien dans le domaine vétérinaire, c’est cela ? »

J’avais l’impression de pouvoir petit à petit l’amener à me parler autrement, plus calmement, aussi, et cela ne confortait dans l’idée que jouer l’interrogateur se présentant un peu moins ostensiblement comme un ennemi pouvait apporter une plus-value à l’interrogatoire.
J’avais donc orienté la conversation vers son fiancé. Comme il n’était pas là, aucune chance qu’il ne vienne contredire quoi que ce soit. Et comme elle-même ignorait jusqu’au fait qu’il soit ou non en vie, j’avais là une belle opportunité de jouer le type assez sympa pour la croire et assez compréhensif pour imaginer qu’elle n’avait, en effet, aucun lien avec l’affaire sur laquelle nous étions en train de travailler. Enfin, tout cela n’était qu’un jeu d’apparences, évidemment, et je me sentais bien dans ce rôle.

Elle me parla donc de ce fameux fiancé, de ses études, de son courrier… tant d’éléments anodins et sans intérêt, que je notais toutefois, pour le principe de garder cette image. Avec ses propos, j’avais de quoi la cuisiner encore un bon moment, à vrai dire, elle ne se rendait pas compte qu’elle me servait là, sur un véritable plateau d’argent, un tas de prétextes tout à fait crédibles pour poursuivre l’interrogatoire. Il ne me fallait qu’inventer quelques détails assez basiques pour qu’elle puisse être persuadée du double jeu de son fiancé, et puis le tour serait joué. Après cela, il suffirait d’évoquer la possibilité d’une complicité involontaire et la jeune femme serait prise au piège. C’était assez simple, en fait. Comme une partie d’échecs, où chaque coup était calculé et chaque stratégie adaptée à la réaction de l’adversaire. Pas très compliqué, à vrai dire, mais je me devais de poursuivre, pour mener à bien ce petit projet.


« Votre fiancé travaillait en plus de ses études, alors ? Savez-vous ce qu’il faisait ? Avec qui il avait ces réunions tardives ? » Puisqu’il cachait vraisemblablement des choses à sa compagne, autant rebondir là-dessus, pour laisser aussi un peu travailler l’imagination de cette jeune moldue. « Nous enverrons quelqu’un pour vérifier ce courrier… Mais vous n’avez jamais trouvé ça louche que votre fiancé puisse vous cacher des choses ? Enfin, je veux dire que ma femme sait très bien si je lui cache quelque chose, je ne pourrais pas lui mentir bien longtemps si j’avais un secret important. »

Mais bon, au sein de mon couple, nous avions quelques petits arrangements qui faisaient que nous partagions beaucoup de choses, si pas tout. C’était une façon de vivre qui nous convenait tout à fait et nous étions heureux comme cela. Mon épouse connaissait mon emploi du temps, mes collègues, mes amis, les autres mangemorts et mes activités un peu plus "ludiques". Et de mon côté, c’était pareil pour elle. Aucune cachotterie entre nous, juste de la transparence, même au sujet de nos aventures extra-conjugales. Cela ne gâchait en rien notre relation et nous étions sur la même longueur d’ondes, Elianor et moi.

Par ces quelques mots sur ma vie privée, je lui montrais qu’il n’était pas forcément "normal" que son fiancé puisse avoir des secrets pour elle. En tout cas, il aurait pu lui parler, au moins un minimum de ce qu’il faisait, ne serait-ce que pour l’impliquer un peu dans sa vie.
Mais ces fameux papiers, s’ils avaient une quelconque utilité, pourraient fort bien être récupérés par une équipe avant que leur appartement ne soit purement et simplement "nettoyé", pour effacer toute trace de passage, mais aussi toute trace de vie. Un incendie était si vite arrivé quand les moldus oubliaient de couper la gazinière de chez eux…

C’est alors que la jeune femme me posa à son tour des questions. Mon premier réflexe fut de vouloir la faire taire, instinctivement, mais je n’allai pas jusqu’au bout du geste que j’avais esquissé pour prendre ma baguette. Ce n’était peut-être pas nécessaire.


« Je peux vous dire que vous serez en sécurité ici, si jamais les collaborateurs de votre fiancé vous recherchent. Nous travaillons pour rétablir l’ordre des choses dans la société. N’avez-vous jamais trouvé que beaucoup de choses ne tournent pas rond dans le monde ? » Evidemment, avec des discours aussi vagues, nous pouvions être toutes sortes d’organisation, il suffisait de présenter les choses correctement pour obtenir l’aval de n’importe qui. « Notre Cause se base sur un principe assez simple : nous vivons dans une société organisée où chacun a un rôle à jouer. » J’évitais, bien sûr, de parler de magie noire, de moldus, de sorciers, de pureté du sang et autres sujets un peu plus sensibles. Ce qui importait, c’était de présenter les bons aspects de notre projet, ceux qui pouvaient parler à un maximum de personnes.

« Les gouvernements sont corrompus, à l’heure actuelle. Vous ne trouverez pas un politicien honnête. Ou alors, ce serait un politicien qui ne resterait pas bien longtemps en place au pouvoir… Le monde est dirigé par des gens qui tirent les ficelles dans l’ombre. Nous voulons changer cela pour rendre à la population ses droits élémentaires. »

Je parlais, bien sûr, de la population sorcière, mais ça, elle n’était pas obligée de le savoir. Pour un peu, j’avais presque l’impression d’être à la tête d’un groupe de rebelles ou de résistants en période de domination ou de guerre. Et ce n’était pas une façon déplaisante de voir les choses, à vrai dire.
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Mar 14 Juil - 1:12
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Je me sens de moins à l’aise avec ce questionnement , je ne sais plus ou mettre de la tête, j’essaye de rester forte de ne pas faire couler mes larmes mais voilà les choses se complique et je me sens de plus en plus mal, je ne voulais rein montrer mais tous indique le contraire. L’homme ne semble pas me vouloir du mal pourtant je reste sur mes gardes pourquoi ne serait il pas comme les autres ? Je me pose des questions et je m’y perds moi-même, ma détention est dur, je ne sais même pas ou je suis ni quelle organisation, ce qu’ils me veulent, faut que je donne des résultats que je n’ai pas. Il faut que j’essaye de dévoiler des choses mais quoi ? J’ai beau chercher je ne sais pas, je suis à bout, je prends le verre d’eau et j’essaye de m’exprimer un peu plus mais sa phrase me fait un choc. Suis je vraiment rien ? Ma vie est elle finie ? Suis-je vraiment d’aucune utilité oui peut être pour eux, je reste un moment silencieuse, l’impression qui pèse lourd pourtant je ne le désire pas.
Non je ne le désire pas j’essaye de répondre à vos questions comme je peux sans détours.
Il me connaissait par cœur dirait on, pourquoi chercher plus loin, ils doivent très bien savoir que je ne sais rien, jusqu'à mon boulot, mes études tous sur toute ma vie, comment pouvaient ils savoir tous cela ? Je ne sais même plus à qui je m’adresse exactement, c’est l’horreur et la confusion, un tourbillon sans fin que je revis chaque jour.
Oui c’est exact et pour le moment je suis confuse avec toutes ces histoires.
Je devais revivre ce que j’avais vécue et mon passé, mon fiancé maintenant serait il dans les comploteurs amis, ennemis ? Je me posais des questions je ne savais plus, je pensais qu’il bossait pour ces stages, je me reprends la tête dans mes mains, je réfléchis mais tous cela me paraît si loin, si illogique, je ne sais même plus, ni à qui faire confiance, je suis de nouveau perdue, j’ai besoin d’aide et pourtant je suis seule à raconter ma vie à un inconnue que me veut peut être du mal. Que dois je faire ? Dois je continuer ? Dois je douter de mon fiancé ? je me faisait mené par le bout du nez je le savais mais je n’avais pas le choix, il fallait que je réponde pour sortir d’ici si toute fois je sortais, je ne savais même pas ce qu’il y avait dans ces papiers, je lui faisais confiance, avais tord ? j’ai de nouveau les yeux dans le vague, je ne savais plus quoi penser. Cela se trouve je racontais ou croyais à des bêtises, cela n’était peut être rien, bon sang que faire que dire ? Continuer ou leurs dire ce qu’ils ont envie d’entendre ? Me regard se lève de nouveau vers mon interlocuteur.
Il avait des stages, je pensais que c’était pour le boulot, enfin ce que je pense toujours, il n’y a peut être rien dans les papiers.
Je n’avais jamais fouillé ou vérifier, j’étais amoureuse peut être de trop, étais je aveugle ? Il me mettait le doute mais je ne devais pas douter de mon couple, il n’y avait de raison.
Vous pouvez fouiller vous la trouverez j’en suis certaine, non j’ai toujours eu confiance en notre couple pour c’était le boulot, rien de louche à première vue. Je pense qu’il n’a rien a caché et moi non plus, nous sommes un jeune couple nous avons chacun nos secrets, notre boulot, nous parlions peu du travail d’ailleurs.
Essaye t’il de m’amadouer en me parlant de sa vie privée ? Au moins je sais qu’il a une femme, a quoi bon cela me servirait il de toute manière ? je ne doute pas de mon couple mais me cachait il autre chose, tout ce complique, je n’espère pas, je ne sais plus quoi penser, je soupire profondément, j’essaye d’en savoir plus de poser des questions, je voulais savoir ou j’étais qui ils étaient, j’obtiens des réponses enfin, je fronce les sourcils, j’ai un peu de mal à croire ce qu’il me dit mais je n’ai que ça parole.
En sécurité à être torturée autant être dehors non ? Qui me rechercherait ? Rien ne tourne rond de nos jours, la vie est mal faite et pourrie.
Pour avoir eu une enfance moyenne j’ai bien vue comment mes parents ont galéré et toutes ces guerres, non rien ne tourne rond mais comment ils vont rétablir les bonnes choses en torturant des gens ? En parlant de sorciers et de je ne sais quoi d’autres encore de secrets. Je continue d’écouter sans interrompre, il reste vague, ça répond sans me répondre, je n’en sais pas plus au final, je reste sur ma fin.
- Oui peut être, je sais qu’ils sont tous pourris depuis des années, J’espère que votre cause sera juste et sincère, mais des gens simples comme nous nous ne pouvons rien faire enfin ce que je pense. Vous me dites tous et rien mais je prendrais vos explications au moins j’ai une brides de réponses.
Je reprends un verre d’eau, je ne sais plus quoi penser de tous cela, des gens dans l’ombre maintenant mais ou suis-je tombé ? Qu’est ce que ça avoir avec les sorciers si toute fois cela existe ? Mon mari ne travaille pas pour la politique, je suis embrouillée, j’ai beau tourner le tout mais rien ne va dans un sens unique, j’ai trente six chemins et je ne sais lequel prendre, le leur peut être de toute façon je n’ai plus rien à perdre.
Qu’attendez-vous de moi désormais ? Je n’ai plus de vie dehors, je n’ai plus rien, qu’allez vous faire de moi ?
Sur un ton plutôt calme que je demande, je voulais savoir mais surtout pas dehors, je voulais rester là, je ne voulais même plus fuir.



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Mar 14 Juil - 17:05
De toutes les formes de beauté qui existaient, j’étais un fervent admirateur de la beauté cachée, plus délicate et moins tape à l’œil, celle qui pouvait mettre mal à l’aise et qui apportait toujours son lot d’émotions éparses. Nul besoin de préciser que la magnificence d’une œuvre, à mes yeux, dépendait surtout de ce que cela m’inspirait, bien plus que du travail de l’artiste… D’ailleurs, chacun à notre manière, n’avions-nous pas un côté artiste qui cherchait à s’épanouir dans un domaine ou un autre ?
Habituellement, mon art consistait surtout à provoquer des souffrances… enfin, dans ce type de contexte, dirais-je, puisqu’en dehors de cela, j’évitais d’étaler ce talent en public. C’était une question de bon sens.

La jeune femme était de plus en plus perdue, cela se voyait comme le nez au milieu de la figure. Tout dans son attitude me disait qu’elle était sur le point de craquer. Il allait falloir continuer encore un peu de la cuisiner correctement...


« J’ai bien compris cela, oui. Mais vous avez maintenant l’occasion de trouver une issue. » Elle ne savait rien mais était disposée à répondre et à aider, comme elle le pouvait. « Je pourrais faire quelque chose pour vous, si vous parvenez à des résultats satisfaisants. »

Je ne pensais pas qu’elle ait besoin d’une motivation du genre pour apporter des réponses, puisqu’il m’apparaissait tout de même assez évident que cette petite moldue était aussi innocente qu’une licorne égarée. Les hommes de Phoebus l’avaient emmenée parce qu’elle était là en même temps qu’eux, voilà tout. Connaissant mon "collègue", il ne fallait pas chercher plus loin.
Elle avait déjà répondu aux questions de nombreux autres mangemorts, d’après ce qu’elle m’avait dit et je n’étais donc que l’un de plus pour elle, puisque d’après ses dires, il n’y en avait qu’un seul qui sortait du lot, qui prenait soin d’elle et lui permettait de ne pas sombrer complètement.
En attendant, puisque le questionnement était dirigé sur ce fiancé qui, mine de rien, pouvait s’avérer être une mine d’informations, peut-être, je continuais sur cette voie, bien que la jeune femme ne soit, finalement, sûre de rien à ce sujet.


« Nous enverrons une équipe pour trouver ces documents. Mais… vous vous rendez compte que vous êtes en train de vous contredire ? Il y a moins de cinq minutes, vous me disiez avoir l’impression que votre fiancé vous cachait des choses… et vous me dites maintenant qu’il n’a rien à cacher… »

Nous en arrivions à quelque chose que j’aimais beaucoup : mettre la personne précisément face à ses propres incertitudes. Pour faire perdre pied à quelqu’un, il n’y avait rien de tel que de lui montrer, bien en face, à quel point son raisonnement manquait de logique. Cela dit, parler peu du travail, au sein d’un couple, cela me semblait tout de même pertinent. Je me voyais mal raconter à mon épouse toutes les péripéties rencontrées lorsqu’il fallait aller nettoyer les mémoires de moldus ayant été témoins de choses qu’il valait mieux qu’ils ignorent… tout comme, personnellement, je ne m’intéressais pas vraiment aux affaires judiciaires sur lesquels ma chère et tendre travaillait. Tant qu’elle ne rencontrait pas de souci majeur et que sa journée se passait sans encombre, cela me convenait, parce qu’alors, cela signifiait que je pouvais prendre l’initiative de pimenter un peu sa vie à ma manière.

Et voilà que ma petite moldue m’apportait son avis sur la vie et sur le monde. Un avis plutôt négatif, assez terne, en soi. Mais je ne pouvais pas lui en vouloir, au vu des circonstances…
« La vie n’est pas si pourrie que cela. Tenez : vous ai-je torturée ? J’aurais pu, bien sûr, mais je n’en vois pas l’intérêt pour le moment. Nous pouvons discuter entre adultes polis et bien élevés, cela me convient tout à fait. »

Et puis, je me réservais pour la suite, aussi, mais ça, elle n’avait pas besoin de le savoir. Elle ne m’avait pas interrogé plus longuement sur nos projets ou sur notre organisation, mais son intonation était claire : elle n’était pas tout à fait convaincue ni satisfaite des bribes d’éléments que je venais de lui servir. En même temps, à sa place, je ne l’aurais pas été non plus.

« C’est une question de point de vue, il me semble. Quand on veut renverser un système qui nous semble injuste, il est évident que notre Cause ne peut que sembler légitime. »

Par Salazar, j’en arriverais presque à faire des considérations quasiment philosophiques, si cela continuait de cette manière. Cela n’était pas désagréable, mais je ne pouvais pas avoir de certitude quant à la manière dont la jeune femme percevait tout ceci.
Je la regardai reprendre de l’eau, à croire que personne ne la laissait boire à sa soif ici, puis elle me fixa avant de m’interroger encore.


« Ce que nous ferons de vous dépendra de vous, justement. Personnellement, je n’attends pas grand-chose de plus. Je dois vérifier vos informations et enquêter sur votre fiancé. Nous sommes donc au point pour la première partie de mon boulot avec vous… »

Je rangeai le document la concernant dans ma poche, puis je vidai mon verre d’une traite, avant de m’adresser de nouveau à elle.

« Miss Taylor, maintenant, je vais avoir besoin de votre coopération au sujet de mes "collègues" qui se sont occupés de vous. Il s’agit d’une sorte d’enquête interne. Je sais que l’équipe qui s’est chargée de vous amener ici n’a pas été des plus correctes avec vous… » C’était le moins que l’on puisse dire… Phoebus enseignait toujours à ses jeunes mangemorts que les moldus n’étaient rien de plus que des objets. Il les réifiait pour que les jeunes recrues ne voient en eux rien d’autre que de la chair, un peu comme des petits animaux ou des petites créatures qu’ils pouvaient utiliser comme ils le voulaient. « Désolé de vous poser la question de manière aussi abrupte, mais… Avez-vous subi une quelconque agression d’ordre sexuel ? Certains membres de ces équipes ne se gênent pas pour ce genre de choses et ce n’est pas un comportement que nous cautionnons. »

La question était sans doute un peu personnelle, voire intime, mais elle était nécessaire. Je voulais trouver des pistes pour enfoncer Phoebus et ses hommes au maximum… Bien que, en soi, je ne pouvais pas dire que j’étais mieux à ce niveau-là, puisqu’il m’était aussi arrivé de céder à ce genre de pulsions. La différence était que j’avais fini par arrêter ces conneries pour leur préférer des méthodes différentes, qui me semblaient bien plus à même de m’apporter du positif.

« Avez-vous pu entendre l’un ou l’autre nom ou surnom de ces personnes ? Je vous promets que je veillerai personnellement à ce que cela reste entre nous, je trouverai une autre façon de justifier mes découvertes. » Je pouvais toujours, aussi, demander à mon ancien apprenti, qui était un jeune homme de confiance, de me confirmer les dires d’Ashley Taylor. Il était évident que le jeune Towsen pourrait faire cela à merveille. « Le nom de "Malefoy" a-t-il été prononcé en votre présence, miss Taylor ? »

L’information n’était pas vraiment nécessaire, mais cette manière de faire allait me permettre d’avancer un peu plus vers mon objectif.

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Mar 14 Juil - 22:50
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J’étais totalement perdue dans ce que je disais, je me rendais bien compte mais je ne savais plus quoi dire, je ne voulais pas ne pas servir à rien à leurs yeux mais j’avais dis ce que j’avais à dire même à trahir mon conjoint dont je ne savais pas ce qu’il trafiquait réellement, je commence à douter de tout et de tous, je vivais un moment pas évident, j’aurais du fuir tant que je le pouvais, je suis presque peinée de ne pas l’avoir fait mais je ne pouvais pas, je ne voulais plus.
je comprends bien que vous le savez déjà, j’espère en trouver une et que vous allez mis aider que faire pour vous ?
J’étais là par hasard, au mauvais endroit au mauvais moment, pourquoi je me suis retrouvée là ? Prise parmi les autres ? Que trafiquaient-ils exactement pour trahir le gouvernement ? J’ai toujours du mal à y croire quoique ce soit à tous cela et rien ne tournait rond, je réponds comme je peux à toutes les questions que l’on me pose mais voilà je m’y perds moi-même, je ne voyais qu’une personne ici valable à mes yeux et personne d’autre même ce mec devant moi ne m’inspirait pas confiance mais au moins il ne me torturait pas comme les autres.
Allez y de toute manière j’ai l’impression que je n’ai plus de chez moi. Oui je….je…enfin je sais qu’il n’a rien à cacher enfin ce que je pense nous ne parlons pas de boulot donc je suppose que ces documents portaient la dessus, sur ces patients, le secret médical.
Enfin ce que je pensais mais cet homme me m’était le doute, je tremble, j’ai de plus en plus peur, je ne veux plus parler, je reste un moment silencieuse presque à couper le souffle, j’en ai marre d’être là et me répéter, je ne sais vraiment plus quoi leurs dire pour prouver mon innocence dans cette affaire, nous changeons de conversation en parlant du monde que je trouve très négatif, je ne vois rien de bien rien de positif bien que je vivais une vie assez tranquille jusqu'à présent, je deviens nerveuse d’un coup, je voulais sortir de là mais je sais que c’est sans issus pour le moment.
Non en effet mais rien ne me dit qu’un de vos collègues va débarquer et le faire, et je préfère discuter ainsi cela est plus raisonnable.
Je soupire, je craignais toujours le pire, surtout qu’il pouvait tout à fait me torturer déjà moralement c’est très dur, j’arrive à tenir mais cela me devient très difficile, je m’y perds moi-même. Je ne vais pas chercher plus loin sur l’organisation car je savais très bien que je n’aurais pas d’autres réponses encore un truc très secret mais rien ne tient debout avec ce que j’ai vue et vécue.
Je l’espère, je pourrais peut être aidé à cela ?
Je suis folle, je propose mon aide à des gens qui m’ont torturée mais est ce là une solution pour sortir, garder ces amis sous le coude et ces ennemis de près et donc pourquoi pas faire partie de cette fameuse organisation de je ne sais trop quoi d’ailleurs mais j’en sais mieux c’est. Je voulais savoir mon avenir car je sens que je ne vais plus être grand-chose à l’avenir et quitter Tobias me fendrait véritablement le cœur, je veux le revoir.
Très bien, enquêter sur lui car à vrai dire vous m’avez mit le doute avec tous cela et je ne sais plus quoi penser.
J’ai des gros doutes, j’arrive à lui dire me confier un peu sur mes ressentis, la première fois que je m’ouvre un peu hormis Tobias à qui je fais entièrement confiance, à qui j’avoue presque tous sans même réfléchir. Ces prochaines questions me font peur, je ne sais à quoi m’attendre, je suis surprise va-t-il vraiment enquêter sur les autres ? J’en doute mais bon autant coopérer de toute manière ou était ce pour me tester ? Etait ce un piège ? Devrais je répondre ?
Non hélas certaines cicatrices je pense que je les porterais à vie, ils ont de drôle de manière de traiter des prisonniers.
Le moins que l’on puisse dire, vue mes vêtements en lambeaux, tous pouvaient ce voir presque la moindre parcelle de mon corps, la pire est celle dans le dos mais je pense qu’il est parfaitement au courant de cela et je n’allais pas me déshabiller pour autant.
Non je n’ai pas eu ce genre de comportement mais vous me faites peur si je dois rester encore ici.
Je suis surprise par sa question mais je réponds honnêtement, je pense qu’ils l’auraient su si j’étais violer, je me serais plus que débattu à ce moment là, ce n’ai plus de la torture à ce moment là, c’est pire que ça, il ne le cautionne pas mais cela ce fait et je surprise qu’ils ne sont pas intervenus avant.
pas de noms ou de surnoms mais j’ai remarqué des comportements, j’ai donc donné des surnoms au fur et mesure. Il un monsieur poker qui voulait me jouer et me vendre et m’échanger je pense ou je ne sais quoi. La sadique qui me faisait croire à des jours meilleurs mais je ne l’ai jamais cru ce sont ceux que j’avais vue régulièrement, il y en a eu d’autres et surtout un qui prend soin de moi mon ange gardien ici.
Je tais les noms de toutes façon je ne les connais pas, sauf mon ange gardien dont je tais toujours le nom, je préfère lui donner un surnom comme les autres je veux le revoir et pas que l’on me le retire.
Attendez un peu…
Je réfléchis est ce qu’il a été prononcé je me demande, je ne sais plus, peut être murmuré mais était ce ça ? Je n’en suis plus sur, je ne sais pas quoi répondre.
Oui peut être en murmure mais je n’en suis pas sûr, j’ai peut être mal entendue.
Je ne voulais pas dire de bêtise, donc je reste honnête avec moi-même, je ne sais qui est ce Malefoy et quel drôle de nom mais durant mes tortures je ne suis plus vraiment moi-même alors que dire… ?




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Mer 15 Juil - 1:02
Contrairement aux apparences, je ne perdais pas mon temps, ici. Il était logique et normal de poursuivre pour mener à bien le projet et je comptais bien faire tout ce qu’il fallait pour cela. Quitte à enfoncer le clou, au sens figuré, pour obtenir le plus possible de cette fille.
L’espoir était une arme bien cruelle, je pouvais le concéder tout à fait. Sans lui, l’instinct de survie n’était plus rien, mais avec lui, tout devenait possible… du moins, en théorie. Et c’était bien sur ce point-là que je devais jouer pour pouvoir manipuler au mieux la jeune moldue. J’aimais faire cela, à vrai dire, manipuler les êtres qui m’étaient inférieurs, cela me donnait un sentiment de pouvoir et de puissance que rien n’égalait… Il y avait quelque chose de presque jouissif dans ce genre de situation. Un plaisir incommensurable et, vraiment, inégalable. Je serais définitivement le plus heureux des hommes si je pouvais vivre en ressentant cela au quotidien…


« Oh, vous saurez bien assez tôt ce que vous pourrez faire. Pour le moment, j’aimerais que vous restiez en vie et en bonne santé. Ce serait déjà un bon début. » Par rapport à cela, à vrai dire, je n’avais pas encore de réelle idée derrière la tête, mais cela ne saurait tarder, j’avais un esprit quelque peu prolifique pour les circonstances de ce genre et, même si la situation avait un petit quelque chose de particulier, je trouvais fort agréable de pouvoir vivre les choses de cette manière.
Déstabiliser une personne n’était pas bien compliqué. Il suffisait de l’amener à se contredire d’elle-même et puis de souligner cette contradiction et le tour était joué. La jeune femme hésitait donc à présent. Je me demandais tout de même ce qu’elle pouvait bien penser de son cher fiancé, à présent, et j’aurais beaucoup aimé pouvoir avoir un sorcier legilimens à mes côtés pour percevoir les pensées de cette femme en cet instant précis. Mais la légilimancie n’était pas une discipline que je maîtrisais et Regor Nott n’étant pas dans les environs pour le moment, je ne pouvais que me fier à mon intuition. Et cette dernière ne pouvait que se baser sur les paroles et le langage non verbal de mon interlocutrice. J’avais au moins ces informations de base pour m’aider à y voir clair, c’était déjà cela.
« Nous verrons bien. Si cela a un lien avec les organisations de "chasseurs", nous le saurons bien assez vite. »

Les "chasseurs"… tant que le secret magique était bien gardé, il n’y avait pas vraiment de raison d’avoir des craintes réelles sur les moldus qui pensaient pouvoir prouver quoi que ce soit. Et ce n’était pas demain la veille que quelqu’un allait briser le secret magique, si ? Nous étions en 2018, tout le monde savait l’importance que revêtait ce secret pour notre tranquillité*… Aussi était-il assez absurde à mes yeux que cette moldue puisse avoir entendu parler de sorciers, de mangemorts et de magie… à moins que cela ne soit juste le signe qui prouvait que personne ne comptait la relâcher un jour.

Quand j’entendais cette fille parler, il y avait quelque chose qui me poussait à vouloir, tout de même, apprendre à la cerner un peu mieux. Peut-être le fait qu’elle puisse désormais avoir comme envie de nous aider… Une moldue venant en aide aux mangemorts… on aurait tout vu, mais, après tout, pourquoi pas ?


« Qui sait ? peut-être que c’est une idée à creuser… »

Qu’y avait-il de plus insoupçonnable aux yeux des chasseurs moldus qu’une petite moldue fragile et égarée ? Elle pourrait peut-être s’approcher un jour de nos ennemis pour ensuite nous transmettre des informations capitales à leur sujet… un peu comme une taupe, infiltrée dans les rangs des chasseurs pour mieux les miner de l’intérieur… mais pour cela, il aurait fallu pouvoir avoir des certitudes et des garanties quant à son allégeance, or, c’était pour le moment tout bonnement impossible d’obtenir cela.

L’enquête sur le fiancé ne donnerait sans doute pas grand-chose, sinon rien, mais il y avait de fortes chances que cela puisse être une façon, ensuite, de manipuler encore un peu cette petite moldue. Si elle pensait que son cher et tendre était un de nos ennemis, elle finirait par le haïr, puisque cela le rendrait responsable de sa présence entre nos murs… Au fond, le calcul était assez simple à effectuer.
« Je ferai en sorte que vous puissiez être mise au courant des résultats de l’enquête sur votre fiancé, miss Taylor. »

Bâtir un mensonge sur quelques bases, ce n’était pas un tour de force. Une équipe allait, évidemment, se rendre sur les lieux, chercher des preuves et, si celles-ci n’existaient pas, les créer. La crédibilité était primordiale pour s’assurer que cette jeune femme puisse être un maillon de la chaîne que nous nous efforcions de construire.
Pour ce qui concernait les traitements qu’elle avait subis, là aussi, il me fallait travailler pour changer ces expériences traumatisantes en forces. Elle parla de cicatrices, dont certaines étaient bien visibles, à travers ses vêtements déchirés, et je tâchais de maintenir mon regard dans le sien, bien que la tentation soit grande de regarder par moi-même ce dont elle parlait. Et puis elle nia avoir été violée. Ce qui n’était pas plus mal, encore une fois, car le traumatisme laissé par l’emprisonnement, la torture et la séquestration était déjà bien suffisant. Je n’avais pas besoin d’ajouter les sévices sexuels à la liste de ce qu’elle avait subi, au moins, à ce niveau-là, Phoebus avait eu la décence de briefer ses hommes.


« Bien. Nous veillerons à ce que rien de tel ne puisse vous arriver. » Mais vu l’état de ses vêtements, il y avait de grandes chances qu’un jeune mangemort en manque de sexe puisse tout à fait céder à des pulsions la concernant. Il allait falloir résoudre ce détail. « Je vous ferai parvenir des vêtements par un homme de confiance. L’équipe qui s’occupera de la fouille de votre appartement aura pour ordre de ramener de quoi vous habiller. »

Cacher son corps pour qu’il ne soit pas suggestif, c’était une manière de faire qui allait pouvoir, aussi, montrer à Ashley qu’elle n’était pas en danger avec tout le monde, ici. Et je chargerais mon ancien apprenti de lui apporter cela. Tobias Towsen avait une petite sœur et savait sans doute comment s’y prendre pour rassurer une jeune femme en lui parlant de fringues, peut-être. J’avais pu constater avec ma propre fille que c’était un sujet de conversation qui apportait une certaine sérénité à la gent féminine, du moins, en général.

Ashley me parla alors de Mr Poker et du Sadique, puis de son Ange Gardien. Des surnoms bien typés qu’elle justifiait par des comportements. Vu sa tendance à jouer et à parier dès que possible, il me semblait plus que probable que le Mr Poker en question ne puisse être que Phoebus Malefoy… Lui qui me reprochait souvent de ne pas savoir m’amuser… tout cela parce que je ne jouais pas à ses petits jeux d’argent… Quant au Sadique… j’hésitais un instant à reprendre mon apparence habituelle, car la description était tout de même assez proche de mes méthodes. Mais elle n’avait pas fait le rapprochement, aussi valait-il mieux que je ne grille pas ma couverture trop vite. Et puis, avec un peu de chance, elle parlait d’un autre homme… après tout, je n’étais pas venu très souvent la voir, étant bien trop pris par d’autres activités…
Restait l’Ange Gardien… Un mystérieux mangemort qui prenait soin d’elle. Peut-être l’élément clef pour ensuite pouvoir utiliser cette fille pour des projets de plus grande envergure…


« Si ce n’était qu’un murmure et que vous n’êtes pas certaine, je ne vais pas pouvoir utiliser cela, miss Taylor, vous comprenez bien que je ne peux me baser que sur des faits avérés et concrets… Mais si ce nom revient dans les conversations, peut-être pourriez-vous alors m’assurer que vous êtes bien certaine de l’avoir entendu…»

Difficile d’en dire plus si elle-même n’était pas sûre. Je réfléchis un instant en me grattant légèrement le menton. J’avais l’impression qu’elle ne pourrait pas me fournir beaucoup plus d’indications sur les mangemorts qui venaient s’occuper de son cas.
Pourtant, il allait me falloir des indications supplémentaires, pour que je puisse ensuite choisir quelles jeunes recrues j’allais prendre sous mon aile pour leur apprendre autre chose que les brutalités et malversations de mon sempiternel ennemi, Phoebus Malefoy.
« Avez-vous eu affaire à des hommes beaucoup plus jeunes que d’autres ? Entre vingt et vingt-cinq ans, peut-être ? »

Je savais que Tobias faisait partie des mangemorts jeune mais accomplis qui participaient à ce travail. Mais il n’était pas le seul et il devait, aussi, repérer l’un ou l’autre élément prometteur pour que nous puissions œuvrer ensuite en ayant une vision un peu plus progressiste.

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Mer 15 Juil - 2:00
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Je me sentais de plus en plus nerveuse, je ne savais plus quoi faire, j’étais perdue avec moi, il jouait avec mes nerfs, je le savais mais ma for ce se fait moindre, je n’arrive plus à puiser, je suis lasse et désorientée, je le regarde j’arrive encore à soutenir son regard mais encore pour combien de temps ? Je plongeais entre la vie et la mort, je ne savais plus ou me positionner, ni comment faire, je soupire longuement, je passe ma main dans mes cheveux, je tiens ma tête dépitée, laissez moi criais je intérieurement, me retenant d’hurler plein poumon.
En vie avec vos tortures ? En bonne santé avec votre bouillie ? Et si je n’avais plus envie ? Si je voulais me laisser mourir ?
Dans le fond pas ce que je voulais bien au contraire, je voulais rester en vie mais à quoi bon ? Plusieurs fois j’ai essayé de me laisser mourir de faim, je déprime dans le fond de ma cellule et à chaque fois Tobias me remettais sur pied, à chaque fois il me redonnait le moral, il était toujours là comme ci ils ne voulaient pas que je meurs ici et continuer leurs jeu.
Je ne sais même plus quoi penser de mon couple, s’il me mentait ? Ma vie ne vaut plus rien, j’ai l’impression d’avoir tout perdue juste pour une journée. Je pense que l’on a rien à se reprocher mais comment le prouver ? Je ne peux même pas, je dois les laisser faire et fouiller ma maison, ma maison dont je ne veux plus y remettre les pieds, il va y avoir trop de mauvais souvenir, je ne serais que trop mal d’avoir mon couple déchiré, que des personnes ont fouillés chez moi.
Des chasseurs maintenant ? Qu’est ce que toute cette histoire ? Ne répondez pas je ne veux pas savoir…
Une organisation de chasseurs de sorciers peut être si cela existait, je tombais dans un délire, j’avais du mal à croire tous cela, ça devenait inquiétant ou était ce moi qui me faisais des idées à tout essayé de regrouper ? Oui certainement, je ne pouvais pas croire toutes ces sornettes, ce n’était pas possible mais avec tous ce que j’ai vécus si finalement c’était vrai ? Je me perds de nouveau, j’en deviens folle, je ne sais quoi penser y a-t-il de bon et de mauvais sorciers dans ce cas et de quel camp est il ? J’ai beau le regarder essayer de le cerner je n’obtiendrais rien, il reste implacable, puis ma situation ne me permet pas de faire grand-chose.
Ne sait on jamais.
Je ne sais dans quoi je m’embarque mais pour moi c’était la seule solution et peut être bien même de défendre mon fiancé si toute fois il était encore en vie et pas avec ces chasseurs ou avec les mauvais, je ne savais même pas moi-même dans quel camps je me trouvais mais j’avais l’impression il y avait comme une guerre à l’extérieur dont personne n’ai au courant, tellement si secret que ça ? Je me fais des conclusions sans même savoir de quoi il retourne mais ais je le choix ?
Je vous remercie, j’aimerais savoir si effectivement vous avez trouvé quelque chose et tout expliquera ma présence ici.
Dois je avoir confiance sur ce qu’ils vont me montrer s’ils trouvent quelque chose ? Je ne peux que avoir des doutes et je ne trouverais pas d’explications à donner de toute manière mais une chose est sûr je n’en serais pas plus et pourtant je sens que mon séjour n’est pas terminé ici.
Voila qu’il s’intéresse à moi et à ma détention, je redoute les questions, je ne veux pas causer de problème ici, je dois modérer mes dires sans mentir pour autant et faire attention à mes paroles, je doute fortement sur cette enquête mais cela est peut être pour me tester, pourquoi faire je ne sais pas ? Voir si je mens ?
J’espère mais je ne suis pas rassurée pour autant.
J’avais encore plus peur, la chair de poule, je n’ose même pas le regarder en face en vue de mon état, et si j’étais violée si cela pouvait être le cas que ferais-je ? J’angoisse encore plus, personne ne me protège dans ma cellule, personne entends mes cris alors un viol…Je n’ose même pas y penser.
Cela sera toujours ça, merci.
Un petit sourire ce dessine sur mon visage, au moins il n’y avait pas que des méchants ici, je pourrais avoir une petite décence, c’était toujours mieux que rien mais cela confirme mes pensées je ne suis pas prête de sortir, je passe ma main dans ma nuque, quand on parle d’autre chose, des mes ravisseurs, je détails certaines choses, je n’ai pas leurs noms mais juste des surnoms avec leurs activités, deux m’ont marqués mais pas les autres qui n’étaient que de passage, tant qu’au troisième je ne désirais pas de soucis pour lui ou qu’il soit considéré comme trop gentil et que l’on me le retire, j’avais un attachement particulier pour lui, je ne pensais qu’a le revoir, qu’il vienne dans la salle, qu’il me sorte de là, envie de crier son nom mais je ne pouvais pas, je ne peux pas le trahir c’était impossible.
J’essayerai de prêter l’oreille mais cela est bien compliqué quand on vous torture.
J’ai beau réfléchir mais je n’étais pas sur de moi, prêter attention quand on se fait torturer presque à mort, c’est mission impossible, si seulement je pouvais être sûr de moi mais ce n’est pas le cas malheureusement, je comprends qu’il ne peut utiliser cela contre lui et bien même le pourquoi ? Serait il pire que les autres ?
Oui certains étaient de ces âges. Mais d’autres sont masqués alors je ne peux savoir, d’ailleurs certains restaient en retrait pour regarder mais masqués.
Me demander autant de détails me fait frissonner à revivre mes tortures, Tobias faisait certainement partis de ces jeunes et je sens le piège se refermer sur moi, devrais je le trahir ? M’en voudra t’il, j’ai les larmes qui montent, je ne voulais pas, me ils peuvent me faire parler, je ne serais pas assez forte pour résister cette fois je le sais, j’ai un point au cœur, je pris pour qu’il ne me force pas à le dénoncer





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Mer 15 Juil - 15:29
Se laisser mourir... voilà bien une pensée des plus moldues... baisser les bras au point de vouloir en finir me semblait être une sorte de fuite, même si je pouvais comprendre que la déréliction l’emportait parfois sur tout le reste. Au moins, elle ne se plaignait pas vraiment, car, au fond, il n’y avait rien de pire que les personnes qui passaient leur temps à se plaindre, comme si cela exorcisait leur petite vie sans intérêt, alors qu’elles ne faisaient que polluer un peu plus celles des autres... c’était ces geignards qui méritaient d’être enfermés ici et torturés jusqu’à ce qu’ils reconnaissent qu’ils n’étaient rien de plus que des petites bouses de dragon névrosées et que seul un bon psychomage pouvait aider. Pour ma part, je m’investissais en tout cas bien trop dans mes relations pour pouvoir supporter les déprimes et dépressions d’autrui, leurs plaintes incessantes et leur manière terriblement pathétique - pour ne pas dire pitoyable - d’essayer d’attirer un peu l’attention en pleurant sur leur propre sort et en se lamentant de ne pas avoir la force ou le courage d’en finir eux-mêmes avec tout cela. Bon sang, si cela ne tenait qu’à moi, le nettoyage serait tellement vite fait... après deux récidives, j’estimais que la personne était un cas désespéré et désespérant, qui ne méritait rien de plus que mon dédain. Ces gens qui pratiquaient l’abstraction sélective, en maximisant le négatif et en minimisant le positif m’exaspéraient au plus haut point. Au bout d’un moment, en effet, ce genre d’attitude m’étouffait littéralement, et j’avais besoin de prendre mes distances avant de vouloir rompre tout à fait le lien, comme cela m’était déjà arrivé à plusieurs reprises par le passé. On dit que la vie est faite de rencontres et de ruptures… ce n’est pas faux, le tout est de pouvoir se préserver en ne laissant pas ces ruptures nous atteindre trop. Un éloignement pouvait éviter d’en arriver à ces extrémités, aussi, c’était ce que je pratiquais en général.
Au moins, Ashley Taylor n’était pas de ces poisons de l’existence. Même dans la pire situation, baisser les bras ne semblait pas être une option pour elle, mais plutôt une sorte de moyen de pression. Cependant, je me contentai d’un haussement d’épaule. Ce n’était pas une pression qui allait fonctionner avec moi, par contre, vu l’image que j’avais des moldus… A mes yeux, tous pouvaient se suicider, collectivement ou individuellement, j’aurais pu me délecter du spectacle sans avoir de regrets ou de remords.


« Si vous voulez essayer, ce n’est pas moi qui vous en empêcherai. » En effet, à mes yeux, que ce soit cette moldue-ci ou une autre, cela n’avait aucune importance. C’était comme me mettre sous les yeux deux cuisses de poulet et me demander laquelle je voulais. Pour moi, il n’y avait pas vraiment de différence. « Je pourrais même vous aider à en finir, si c’était vraiment ce que vous vouliez... mais vous me donnez plutôt l’impression de vous accrocher encore à la vie. »

Oh oui, elle s’accrochait, à toute petite et infime lueur d’espoir. Une sorte d’instinct de survie. Elle s’accrochait parce qu’elle avait une personne ici qui lui donnait cet espoir. Et c’était précisément pour cela que le plan pourrait un jour fonctionner. Les émotions et les sentiments humains étaient un excellent tremplin pour pouvoir manipuler au mieux les gens…
Et mon but était très classique, en réalité. Là où Phoebus et ses hommes cherchaient à piétiner et détruire les moldus par la torture physique et les menaces, je me devais de faire en sorte de nettoyer le cerveau d’Ashley pour que, une fois vierge de toute pensée trop moldue, elle puisse nous servir. Le projet était d’une simplicité déconcertante : formater la moldue pour que, dans quelque temps, elle soit une parfaite marionnette entre les mains d’un mangemort de confiance. Ainsi, elle pourrait servir notre Cause tout en prouvant aux mangemorts rétrogrades que non, décidément, exterminer tous les moldus n’était pas une idée si formidable que cela. Ils pouvaient nous servir et c’était bien ce que l’on désirait prouver.

Elle m’interrogea sur les chasseurs avant de se rétracter presque aussitôt. Je devais voir là une forme de curiosité intellectuelle, sans doute, puisque cette jeune femme n’était pas idiote, et, malgré sa demande de ne pas me voir lui répondre, je lui lançais tout de même quelques mots.


« Appelez-les comme vous voulez… des chasseurs, des ennemis, des adversaires ou des antagonistes… Nous avons des opposants dehors, évidemment. Et parfois même au sein de nos propres rangs. »

Les tensions internes n’étaient pas rares, évidemment, puisque l’idéologie que nous défendions se déclinait en plusieurs courants de pensée qui n’étaient pas complémentaires, mais plutôt opposés. Au fond, c’était très certainement de cette opposition de pensées qu’était né le conflit ouvert permanent qui existait entre Malefoy et moi. Lui qui ne jurait que par la pureté du sang et moi qui prônais des idées qui me semblaient bien plus progressistes… et auxquelles ma chère Meredith semblait adhérer, finalement.
Au moins, Phoebus avait dû briefer ses hommes au sujet des pratiques à ne pas avoir avec les prisonniers et prisonnières d’origine moldue. C’était déjà ça. Il avait dû justifier ses propos par le fait de ne pas gaspiller la pureté d’une semence sorcière, etc. un discours habituel qui faisait écho à son traditionalisme d’un autre âge. Enfin… nous ne serions de toute façon jamais d’accord, lui et moi, mais un jour, je lui ferais part de ma façon de penser et il serait bien obligé de constater le manque de logique de la sienne.


« On ne peut malheureusement pas tout contrôler, mais sachez que cela n’arrivera pas. Vous êtes ici pour le temps que durera l’enquête sur votre fiancé. Pour la suite, nous verrons cela en temps voulu. Mais si vous coopérez, vous aurez sans doute rapidement accès à une cellule plus grande que votre placard actuel. »

La pièce où elle survivait, en effet, était minuscule et digne d’une pièce pour ranger des accessoires de ménage, par exemple. Il ne fallait pas se leurrer, à un moment, ce confinement allait jouer un bien triste rôle sur son esprit. Peut-être se mettrait-elle, comme d’autres avant elle, à parler à des insectes ou à des objets… surtout si on la laissait seule, sans la moindre possibilité de communiquer pendant plusieurs jours d’affilée… ça et une gestion de la lumière qui lui ferait perdre tout à fait la notion du temps… Oui, voilà qui contribuerait parfaitement à nos projets pour la formater correctement.

« Si vous avez fourni les informations attendues, vous pourrez être un peu plus tranquille par rapport à ce genre de traitements physiques… Je vais transmettre les données concernant votre fiancé et les soupçons que l’on peut avoir à son égard. Le temps de vérifier tout cela, vous serez sans doute au calme. »

En réalité, il me suffisait d’ordonner qu’on garde la porte de sa cellule, que personne ne puisse approcher de là et qu’il n’y ait pas d’interactions avec elle. Ce serait bien suffisant pour éloigner ses tourmenteurs quelques jours au moins. Je pouvais bien faire cela.

Elle évoquait les jeunes recrues, qui portaient des masques. Ceux qui agissaient et ceux qui apprenaient en regardant.
« Certains jeunes gens sont en formation. Mais selon le formateur, vous allez voir une sacrée différence. » Je n’entrais pas dans les détails. Ce n’était pas nécessaire et c’était totalement inutile.

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Mer 15 Juil - 16:34
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Me laisser mourir est une solution, je pouvais en avoir le courage, j’ai déjà tentée plusieurs fois d’ailleurs mais sans succès, je tenais encore bon mais je ne sais encore combien de temps, j’essaye de respirer profondément et de calmer ma nervosité, je ne voulais rien faire transparaitre, même si tout indique le contraire, j’étais mal à l’aise, une souffrance intérieur, des cris me piquent, envie d’hurler mais je ne pouvais pas cela ne servirait à rien. Je n’avais pas pour habitude de me plaindre mais de subir et de m’en sortir comme je pouvais et j’avais l’impression de trahir mon entourage mais je n’avais pas le choix, je voulais que tous cela cesse même si je n’y crois pas trop, je rage intérieurement, je sers les poings j’ai envie de cogner de me défouler un peu, cela faisait longtemps que je ne me suis pas dépensée, j’avais besoin de sortir, de respirer l’air, d’aller voir les parcs et les jardins, de voir la nature, mais j’étais là enfermée sous leurs emprises ou ils prenaient plaisir à jouer avec moi dans tous les sens du terme, je ne savais plus quoi penser. Laissant échappée un rire à mes pensées, si je pouvais retrouver ma vie, s’il n’y avait pas eu toute cette histoire je serais encore heureuse. Mon bonheur c’est enfui avec cet enlèvement et malgré tous je ne suis pas si malheureuse que ça, allez comprendre ? Je n’y comprends rien moi-même, je suis toujours la à répondre à leurs questions, devrais je demander un avocat ? Je pense qu’ils s’en foutent totalement, on m’accusait de rien puisque je ne savais rien, la situation était totalement folle.
J’acquiesce d’un fou rire à sa réponse, au moins cela mérite d’être claire mais j’en avais pas vraiment envie, je le ferais moi-même si c’était nécessaire mais je sais que l’on me laissera pas faire de toute manière.
Au moins vous êtes direct, on ne pourra pas vous le reprocher.
Je continuais de rigoler alors qu’il n’y avait rien de drôle mais c’était plus fort que moi, je m’accrochais comme je pouvais à la vie, je ne sais même pas pourquoi d’ailleurs puisque j’avais tous perdue, je ne pense pas que mon fiancé soit encore envie et bien même qu’il soit impliqué dans quoique ce soit, c’était loufoque, je n’arrivais pas à le croire, J’étais certainement en plein cauchemar, je ne pouvais pas penser mieux et que cela allait s’arrêter, oui ça doit être ça, je dois rêver, je suis dans mon lit et pas là en face de ce mec qui m’a l’air de faire semblant de me comprendre et d’être sympathique, je ne crois plus en rien, mon mal être disparaît au profit de mon rire qui me détend, il va me prendre pour une folle mais ce n’ai pas grave de toute façon je perds pied, autant lâcher la bride et lâcher prise il serait peut être temps ? Mais j’ai pas confiance en lui là est le problème, je ne veux pas parler plus avec lui mais je crains toujours les tortures qu’il pourraient m’infliger.
En reprenant mon sérieux, il me parle donc de chasseur, ok mais ? Je pense que c’est bien plus grave que ça en a l’air, une guerre est là sous nos yeux sans que l’on nous en parle cacher la vérité comme toujours, ce gouvernement qui ne nous dis jamais rien, donc une chasse aux sorciers si je comprends bien tout ? Ou je dois encore délirer ? Je ne désire pas plus de réponses moins j’en sais mieux c’est pour moi.
Comme toute guerre enfin si je peux dire cela ainsi. Mais qui me dis que je suis dans le bon camp ? Quoique peut être que de l’autre côté ils ne sont pas mieux.
Je ne savais pas quoi penser qui était les méchants des gentils, je n’avais qu’un seul camp, devrais je m’engager dans cette guerre pour retrouver un brun de vie ? Je ne sais ce que je pourrais apporter, si un jour je sors de là, je finis par me lever et marcher un peu faire le tour de la pièce les bras croisés à chercher un brun de lumière quelque chose qui me ferait du bien, j’avais envie de sortir simplement même pas de m’enfuir, juste prendre l’air peut être que ça peut être possible, faudrait que je demande.
Je l’espère vous me faites peur. J’espère que vous allez faire vite, j’espère ne pas m’éterniser ici, j’essayerai de faire ce que je peux je peux vous en assurer, une cellule pour une autre…mais cela sera mieux que là ou je suis.
J’étais dans un placard à balais, si petite que trois pas et j’ai fais le tour de la pièce, il n’y avait rien même pas le strict nécessaire, s’il prévoit une plus grande je n’étais pas sortie d’affaire.
Je vous remercie d’en veiller, j’en peux plus et je ne tiendrais pas encore longtemps comme ça, faites vite.
J’avouais mes faiblesses mais de toute façon c’était la vérité mais je n’y croyais pas vraiment hélas, j’étais comme désespérée, je me rassois le visage fermé de ne pas croire ce qu’il me dit, j’ai confiance en personne ici. Je parlais de ce que je voyais, des jeunes, des gens masqués, je ne pouvais pas donner de détails et je souffle qu’il ne continu pas à m’interroger sur Tobias.
Par ce qu’en plus vous leurs apprenez à torturer ? J’ai vue des différences oui déjà.
Sans en dire plus, je n’avais pas envie de m’étaler encore sur ce que j’ai vécu. Je prends ma respiration avant d’oser lui poser une question, j’espérais du positive mais je ne pense pas on ne sait jamais.
J’aimerais prendre un peu l’air, sortir, je ne m’enfuirais pas ce n’est pas mon but, si je peux vous demander cela comme une faveur.
Je devenais folle à être enfermée, j’espérais un oui mais je n’y crois pas je préfère demander que de me taire, il y a peut être une solution à cela…





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Jeu 16 Juil - 8:20

Il était évident que dans le contexte, je n’avais aucune raison de mentir à cette jeune femme. Cela ne m’aurait rien apporté, au fond, alors autant lui faire part clairement de mes intentions. Si elle voulait mourir, je pouvais l’y aider. Si elle voulait souffrir, je pouvais l’y aider. Si elle préférait vivre… là aussi, je pouvais l’y aider. Mais dans tous les cas, l’impulsion première de tout cela ne pouvait dépendre que d’elle. Avec un peu de volonté et de jugeote, même la pire des moldues pourrait arriver à comprendre cela. Or, jusqu’à présent, cette fille me semblait surtout être un peu plus perdue qu’autre chose.
Fallait-il que je lui donne un peu d’espoir malgré tout ? Je n’en étais pas bien sûr. Et puis, l’espoir, à ce stade, ne pouvait pas venir de moi, mais plutôt de cet ange gardien dont elle m’avait parlé… Je ne voyais personne d’autre pouvoir faire cela correctement. Or, je préférais que les choses soient bien faites, comme toujours. Question de bon sens.

Et elle éclata de rire. De deux choses l’une : soit elle avait perdu la tête, soit elle se foutait de ma gueule. Plissant les yeux, la toisant d’un regard qui contenait sans nul doute toute la suspicion du monde, je me crispais légèrement. Elle avait déjà eu plusieurs attitudes manquant de logique, mais là... je devais avouer qu’elle battait ses propres records. Son rire, cristallin, résonnait encore dans mes oreilles lorsque je décidais d’ouvrir la bouche.


« Ceux qui osent me faire des reproches finissent bien souvent par le regretter. » Et j’ajoutai, sur un ton que je voulais plus léger : « Ceux qui ont tendance à rire sans raison également. »

Je n’aimais pas qu’on se fiche de moi et j’avais assez de bonnes raisons pour réduire cette moldue à néant si j’en avais envie. Ce n’était pas bien difficile de trouver des excuses ou des prétextes, tout le monde faisait cela tout le temps, après tout... et il suffirait que cet imbécile de Phoebus lance une autre petite partie de chasse aux moldus pour recommencer l’expérience avec quelqu’un d’autre. Après tout, que ce soit Ashley Taylor ou n’importe quelle autre moldue n’avait pas vraiment d’importance. Il fallait juste que ce soit une femme plutôt jeune et jolie. Le reste n’entrait pas en ligne de compte.

La situation me dérangeait. Il aurait fallu que je puisse extérioriser ce que je gardais en moi, mais si je devais perdre le contrôle ici et maintenant, cela aurait réduit tous mes efforts à néant. Je ne voulais pas de cela. Surtout maintenant que le dialogue était un peu plus avancé entre elle et moi.
Était-ce un rire nerveux ? Ce genre de rire que l’on entendait à l’étage de l’hôpital Sainte-Mangouste réservé aux cas de psychomagie irrécupérables ? Nous avions envoyé là plusieurs sorciers par le passé, des traitres notamment, ou des molduphiles n’ayant rien à faire dans notre monde... mais nous n’avions pas exagéré et beaucoup de ces sorciers-là étaient encore en liberté. Il fallait bien que le monde magique puisse continuer à tourner...

Et puis, sans prévenir, son rire se calma. D’un coup. Comme s’il n’avait jamais existé. Ashley Taylor reprit une attitude plus sérieuse, ce qui me fit penser que ces changements d’humeur intempestifs devaient être le signe d’une instabilité dont nous n’étions pas au courant jusqu’à présent. A moins que la folie n’ait fini par la gagner ?
Elle évoquait la guerre maintenant, et le fait d’être ou de ne pas être dans le bon camp. À nouveau, ce n’était là qu’une simple question de point de vue et d’opinion. Chaque parti allait prêcher pour sa propre chapelle, après tout, et qu’on le veuille ou non, il y aurait des influences diverses ainsi qu’une politisation plus ou moins généralisée.


« Vous n’avez pas eu à choisir jusqu’à présent, mais quand le moment sera venu, là vous pourrez vous poser les bonnes questions. »

Elle se mit à marcher dans la petite pièce, comme une chimère errant dans une cage dans un parc de zoomagie. Je la suivais du regard, détaillant l’une après l’autre les marques laissées sur son corps par les traitements qu’elle avait subis jusque là. Je devinais des traces de coupures et de brûlures, principalement, des marques de coup, aussi. En réalité, la torture dont elle parlait n’était pas pire que ce que nous faisions aux cracmols de l’autre côté.

« Il faudra bien que vous teniez, pourtant. Si vous faiblissez, vous devenez un fardeau, un poids mort dont il ne faudra plus rien espérer et dont on se débarrassera. »

Ne valait-il pas mieux lui dire directement, après tout ? Ses propos laissaient entrevoir qu’elle ne serait pas tout à fait contre une sorte de collaboration, alors, il fallait bien qu’elle sache à quoi s’attendre si elle venait à flancher.
Pour espérer avoir une chance de s’en sortir, elle allait devoir prouver sa valeur, et cela commençait par apporter la preuve de sa collaboration mais aussi de son endurance.


« Voyez cela comme bon vous semble. Vous êtes ici dans un endroit où les suspects sont interrogés. Nos jeunes recrues apprennent à faire parler les plus réfractaires en utilisant différentes méthodes. Vous avez déjà vu un renard pris dans un piège à loups... il va se ronger la patte pour pouvoir se libérer de cette emprise. Nous ne voulons pas que nos prisonniers puissent avoir cette opportunité de sacrifier une partie de leur corps pour se sauver ensuite. »

Et donc, il n’était pas rare que certains de nos hommes viennent briser les os des jambes ou des bras, soit par la force brutale, soit par des sortilèges que nos experts mettaient au point dans le plus grand secret. Les prisonniers étaient alors des sujets d’expérience, des cobayes et leur "aide" nous permettait d’y voir plus clair dans différents projets que nous menions.

J’eus une nouvelle surprise lorsque la jeune femme me demanda une faveur. Sortir... si je prenais cette décision, il n’y avait pas trente-six possibilités : la vue de l’extérieur était à double tranchant dans un contexte de captivité comme celui de cette petite moldue. Cela pouvait lui donner la force nécessaire pour se rebeller, car l’air frais et un environnement naturel pouvait lui procurer ce désir de liberté similaire à celui que ressentaient les animaux ayant toujours vécu en cage le jour où ils découvraient l’extérieur... à moins qu’elle ne prenne cela comme une sorte de cadeau, qu’elle interprèterait comme bon lui semblerait mais qui lui montrerait que nous n’étions pas purement et simplement là pour la torturer et la détruire.
Entre le pire et le meilleur, il n’était pas possible de prévoir le type de réaction qu’aurait la moldue, bien qu’elle soit clairement en train de promettre qu’elle ne fuirait pas et qu’elle me demandait cela comme une faveur.

Sur le moment, j’hésitais. Que pouvais-je faire d’autre ? Nous communiquions à présent depuis un bon moment et je ne pouvais pas être certain qu’elle ne mentait pas. Peut-être qu’elle ne savait pas encore elle-même comment elle allait réagir... après tout, il y avait un peu plus d’un mois qu’elle n’avait pas vu le ciel ni respiré autre chose que l’air, toujours un peu trop sec ou un peu trop humide, des pièces où on l’emmenait pour telle ou telle raison.


« Pensez-vous être en position de demander des faveurs, miss Taylor ? » Si cela ne tenait qu’à moi, à vrai dire, nos cellules seraient accompagnées, sans doute, d’un espace un peu plus ressourçant, du type petit jardin verdoyant. Cela était bénéfique pour tout le monde et priver les prisonniers d’un accès à ce genre d’endroit pour les punir était un atout supplémentaire entre nos mains.

« C’est donnant-donnant, ici, miss Taylor. Si j’accède à votre demande, vous me devrez une faveur à votre tour. » Le genre de circonstances dont je pourrais certainement profiter un jour ou l’autre. Ce qui me fit presque regretter, encore une fois, d’avoir changé d’apparence avant de venir ici. Peut-être allait-il falloir que je reprenne mes traits habituels pour lui faire comprendre que nous n’étions pas de simples moldus et que la magie pouvait être bien plus puissante que ce qu’elle pouvait encore penser jusqu’ici...
Oui, voilà ce que j’allais faire. De toute manière, au point où elle en était, que ce soit mon visage ou celui de n’importe qui d’autre, il était clair que cela ne devait plus changer grand-chose. Et si j’avais un excellent niveau de maîtrise de mon don, il allait se soi, aussi, que cela demandait tout de même une bonne dose de concentration qu’il était difficile de garder durant des heures. Or, cela faisait déjà un moment que j’étais ici avec elle.
Alors, un peu à la fois, tandis qu’elle était debout à déambuler dans la pièce, je relâchais un à un les muscles de mon visage, en commençant par les sourcils, ceux de mon alter ego étant bien plus fournis que les miens, puis le nez, les pommettes... de haut en bas, mon visage reprenait peu à peu ses traits habituels.
Heureusement que je n’avais pas été jusqu’à modifier mon corps entièrement, car dans ce genre de situation, il était nécessaire de prévoir des vêtements de rechange, à la bonne taille, ce que je n’avais pas fait. C’était une erreur de débutant, et depuis le temps que je maîtrisais la métamorphomagie à un tel niveau, il était clair que je ne commettais plus jamais de telles erreurs.

Ce fut une fois mon visage entièrement retrouvé que je me tournais pour lui faire face, retirant ces lunettes qui n’étaient qu’un accessoire facultatif.
« Si je vous emmène dehors, il va y avoir des conditions, j’imagine que vous devez en avoir parfaitement conscience, miss Taylor. Je ne vous tiendrai pas en laisse pour donner aux autres l’impression que vous êtes bien obéissante... Toutefois cela signifie qu’au moindre écart de votre part non seulement vous récupérerez votre place dans votre placard, mais il faudra aussi vous attendre à une sanction exemplaire. »

J’aurais aussi très bien pu l’amener dehors en l’attachant à nouveau, ou en la mettant sous Impérium. Mais mon but était de la pousser à coopérer et non de la faire fuir à la moindre occasion. Si elle pouvait me voir comme quelqu’un de qui elle pouvait espérer un peu de compassion ou de compréhension, j’aurais l’occasion de gagner quelque chose, d’avoir une longueur d’avance sur Phoebus Malefoy et ses hommes.
Et ça, ça n’avait pas de prix. Cet homme ne cherchait toujours qu'à faire valoir ses propres idées et ses propres manières de faire, il était clair que nul adulte responsable ne pouvait laisser faire un type pareil. Lui et moi étions donc en constante opposition, tant au niveau idéologique qu'à d'autres niveaux, moins "professionnels", si je puis dire, puisqu'il s'avérait aussi que Malefoy détestait son ex-beau-frère, Rabastan Lestrange, et qu'il cherchait à tout prix à recruter les fils de ce dernier. Quant à ses rapports avec Rodolphus, il avait été plus d'une fois question de débats bien houleux entre les deux hommes, parce que Phoebus ne supportait pas qu'un mangemort puisse ne pas se rallier à sa propre vision des choses.
Malefoy était un homme intolérant et égocentrique, après tout, et je faisais partie de ceux qui lui tenaient tête pour mieux pouvoir le coincer à la première occasion.


« Alors, qu'en dites-vous, miss Taylor ? Êtes-vous prête à prendre ce risque ? » Le risque n'était pas bien grand, mais elle était prévenue. Tout ce qui pouvait être interprété comme un écart de conduite le serait, avec tout ce que cela pouvait entrainer ensuite comme conséquences pour elle.
Au fond, je préférais ne pas lui cacher la vérité, cela aurait été assez déplacé de ma part et je n'avais, pour ma part, rien à perdre dans cette histoire, puisque si l'on avait quelque chose à me reprocher, il m'était tout de même assez facile de retourner l'histoire pour la tourner à mon avantage. Là encore, c'était une question de point de vue, de manière de présenter les choses... et je n'avais jamais eu de grandes difficultés à faire cela correctement, puisque, déjà tout jeune, à Durmstrang, je pratiquais cet art avec mes professeurs pour éviter des ennuis.


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Jeu 16 Juil - 10:46
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Closet land

J’éclate de rire à sa réponse non pas pour me moquer mais simplement nerveux, évidemment je préfère vivre mais j’ai pas besoin que l’on m’y aide à faire quoique ce soit, je fais ce que je veux, je n’ai plus grand-chose à perdre peut être encore de me battre mais je finirais épuisée et finirai par mourir tout de même avec leurs façon de faire. Je le regarde son visage change mais pour autant que je m’arrête, je l’écoute mais j’étais partie dans mon fou rire, je n’arrivais plus à m’arrêter.
Oui…non…enfin c’est nerveux.
Je ne m’excuse pas mais je pense qu’il va le comprendre au vue des conditions dans lesquelles je suis depuis un moment déjà, c’était plus fort que moi sans vouloir me moquer vraiment mais la réponse était tordante, si je m’attendais à cela. Pourtant je devrais le prendre au sérieux mais je n’y arrive pas, on parlait de ma vie mais cela n’avait presque plus d’importance, qu’il en finisse maintenant ou pas ce n’était pas grave en soit mais je pense qu’il aurait fait depuis longtemps que de me garder la enfin bon je finis par me calmer, tout en reparlant plus sérieusement de la guerre, si j’avais bien compris les choses tout étaient si compliqué, fallait il choisir ? Etait ce dans le bon camp ? Ne faisais je pas une erreur ? De toute façon on ne me laissait pas le choix donc pourquoi se poser autant de questions de toute manière ça ne changera rien, que ferais je dans un monde de sorciers ? Si toute fois cela existait.
Oui vous avez raison, de toute façon je suis bloquée ici.
Alors que je me sui levée, je marchais nonchalamment dans la pièce à chercher un peu de lumière du jour, un peu d’air frais, les bras croisés sur la poitrine, je sentais presque son regard sur moi mais je n’avais rien à cacher de l’était ou j’étais, je savais que mon corps avait subis mais c’était comme ça, je ne pouvais plus rien changer, j’ai mal dans mon dos, cette blessure ne s’effacera jamais.
Je comprends, je deviens de plus en plus faible chaque jours, bien que je suis une battante une personne hargneuse à un moment ou l’on ne peut plus par l’épuisement.
Ma vie ne tient qu’a un fil, tout dépend de moi et de personne d’autre, je sais que l’on veille sur moi, que l’on me laissera pas partir comme ça, je regardais dans le vide, je ne savais plus quoi penser de tout cela, pourquoi me garder en vie si nous n’avions rien à leurs fournir ? Pourquoi me garder en vie si je ne peux rien leurs dires d’autres ? Je soupire tout en continuant à longer le mur de cette pièce.
Je comprends mais c’est tout de même de drôle de méthode, je pense qu’il y a bien des façons différentes de faire, enfin je ne suis pas la pour discuter de vos méthodes après tout, vous faites ce que vous voulez ici.
Je hausse les épaules, ils font ce qu’ils veulent mais je crains pour le mental de ces jeunes mais je m’en foutais de toute manière cela ne me regardait pas, j’avais envie de sortir, je n’en pouvais plus que d’être enfermée durant tout ce temps, voir le soleil juste un moment, j’aurais bien demandé à Tobias mais il n’était pas là, il fallait faire avec ce que j’avais sous la main donc cet homme. Je promets de ne pas m’enfuir, je me dois de rester le plus calme possible et de montrer patte blanche, je demande une simple faveur mais je savais très bien que j’étais mal placée pour cela.
Non mais autant demander, cela ne me coute rien.
Dis je d’un ton très calme tout en le regardant, sa réponse était ni positive, ni négative, avais je peut être une chance ? En tout cas je l’espérais de tout mon cœur que de pouvoir sortir un peu d’ici je ne demande pas grand-chose, juste un peu d’air.
Je n’en doute pas laquelle ? Dites-moi.
Je reste dans mes pensées, attendre sa réponse que pouvait-il me demander de plus ? Je lui tourne le dos, je ne devrais peut être pas mais je sais qu’il ne me tuera pas ou il aurait fait depuis longtemps, je sens presque son hésitation à me répondre, peut être ne veut il pas, je n’ose pas me retourner pour réclamer une réponse. Je décide d’aller m’asseoir, il me tourne le dos, tiens ? Drôle de manière mais que fut ma surprise quand il se retourne, je tombe de ma chaise me reculant et me collant contre le mur, si je pouvais rentrer dedans je le ferais.
C’était lui, le sadique, si j’avais su je ne me serais pas confier mais comment est ce possible, je reste bouche bé, la magie, c’est un véritable sorcier ? Ou un tour de magie ? Non non ce n’est pas possible, la peur peut se lire dans mes yeux, je suis complètement recroqueviller sur moi-même, je tremble, je sais de quoi il est capable et je crains une bonne fois pour toute pour ma vie.
Il va me tuer et m’en vouloir pour la demande de ma faveur, il ne voudra jamais car je ne pourrais lui accorder une autre faveur, je n’ai rien d’autre à donner et il le sait parfaitement bien pour m’avoir interroger deux fois, il doit bien comprendre que je suis restée sur le même discourt, bonté divine, que fais je ici.
Je tremble tellement que je l’écoute en acquiesçant de la tête, des conditions lesquelles ? Je n’ose même plus ouvrir la bouche, ne pas me tenir en laisse par ce que les sorciers tiennent les humains en laisse ? Nous ne sommes pas des animaux, forte heureusement il écarte se côté animal de là, je respire un peu, je ne me voyais pas en laisse mais ou va-t-on ? J’ai une espèce de colère de rage contre lui qui monte et pourtant je dois me contenir, serrant les poings, je savais désormais que je ne pouvais rien faire, tout dépendais de moi et de ma tranquillité.
Vous ? C’est vous ? Vous êtes véritablement un sor… ? Non pas possible ? Tout cela est donc vrai ? Non, non je ne veux pas le croire….Je….je…J’ai fais la promesse de ne pas m’en fuir et de me tenir tranquille, je ne faillis pas à mes paroles.
D’une voix tremblotante, toujours collé à mon mur, il pouvait accepter mais je tentais quoique ce soit, je sais que je serais tuée sur place, je le regardais prise de peur et de panique, au secours sortez moi de là criais je au fond de moi. Pourquoi lui ? Pourquoi ? C’était peut être le pire que j’ai pu rencontrer ici jusqu'à présent, y en a eu d’autres mais lui je me rappelle très bien, j’ai peur, très peur, je ne me décolle pas du mur, j’étais prête à creuser pour me faire un petit trou pour me protéger.
Oui je le prends, je désire prendre l’air.
Surtout que là j’en avais bien besoin, même de l’eau fraîche sur mon visage, je n’arrive pas à le croire, c’était tout bonnement impossible, un monde ce dévoile sous mes yeux, des sorciers, des chasseurs, une guerre sous nos yeux que l’ont ne peut voir, comment imaginer tout cela ? A y réfléchir je ne pense pas que mon fiancée à avoir quoique ce soit avec eux, même moi d’ailleurs nous étions de simple humain. Je commence à mieux comprendre toute notre conversation, tous se remets doucement en place, toutes ces choses inexplicables, les explications me devenais d’un coup plus clair, je n’étais pas devenue folle, ni perdue, je secoue la tête je n’arrive toujours pas à y croire. J’essaye de me lever, je m’approche de cet homme et j’ose le toucher du bout des doigts, en tout cas il était vrai, je le regarde curieuse, j’avais peur par ce qu’il me pouvait me faire mais j’étais aussi très curieuse et la curiosité ma toujours poussé à découvrir et m’amener aussi dans de sale pétrin.
Vous êtes donc vrais, enfin je veux dire ce n’est pas une illusion. Puis je avoir votre nom ?
Je tournais autour de lui, ce n’étais pas ma proie mais j’étais comme une bête simplement trop curieuse, je voulais en savoir plus sur lui, enfin s’il le désirait, je ne le forçais pas et ne pouvais le forcer, je retourne m’asseoir, en attendant de savoir s’il va me répondre et si nous allons sortir ?






Codage par Libella sur Graphiorum@William Ombrage
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Jeu 16 Juil - 23:10
Entre ses rires nerveux et ses réponses entrecoupées, je ne savais pas précisément comment j’étais censé me comporter exactement avec elle. Cette petite moldue semblait aussi instable qu'une potion où il manquerait l'ingrédient clef... mais c’était très certainement une conséquence de son enfermement ici. Elle avait dû perdre de nombreuses notions, à commencer par celles du temps et de l’espace, celles des normes et des convenances... petit à petit, l’isolement hors de son monde allait lui sembler n’être que la seule et unique option qui existait pour elle, elle n’aurait plus le choix et devrait juste se contenter de cela. C’était l’objectif vers lequel je tendais, au final, et c’était ce qui me semblait le plus probable d’atteindre rapidement.
Il n’était pas bien difficile, au fond, de causer une perte totale des évidences naturelles chez un être humain. Sans aller jusqu’à rendre la personne incapable de vivre en société, ce qui, pourtant, était tout à fait faisable, soit dit en passant, je pouvais tout à fait faire en sorte qu’elle perde pied dans la réalité, qu’elle soit complètement perdue et puisse, finalement, ne plus maîtriser les codes nécessaires à une vie en collectivité.
Et si tout, finalement, résidait dans la nervosité ? Ce rire incontrôlable, ces tremblements dans la voix, ces interruptions impromptues… En d’autres circonstances, j’aurais trouvé cela presque impoli, mais bon, mieux valait laisser de côté ces histoires pour l’instant, ce n’était pas bien important.


« Tant que vous serez bloquée ici, comme vous dites, vous pouvez au moins être sûre que certains parmi nous pourrons veiller sur votre sécurité. » Bon, si on mettait de côté la torture imposée régulièrement, bien sûr, mais il était clair que ni Tobias ni moi-même n’allions pourrir l’affaire, alors que c’était un projet qui nous tenait assez à cœur, à tous les deux. « Vous êtes une battante, certes, mais selon votre attitude, vous pourrez ou non prétendre à certaines choses… »

Il ne fallait pas qu’elle soit trop affaiblie pour la suite, c’était une évidence. Je devais reconnaître que ce qu’elle disait par rapport aux méthodes que nous avions tendance à utiliser sur elle. Je ne pouvais pas justifier la torture qui lui était imposée, puisque je n’avais moi-même jamais pris part à ces sévices corporels, enfin, en tout cas, pas sur elle.
Mais elle avait raison, elle n’avait rien à dire là-dessus. Cela dit, pour le moment, les hommes de Malefoy avaient sans doute un peu exagéré à plusieurs niveaux et il allait sans doute falloir d’abord faire en sorte de gagner la confiance de cette fille avant de pouvoir poursuivre le projet qui nous occupait. Ce ne serait pas une mince affaire pour moi, bien évidemment, mais j’avais un atout formidable qui répondait au nom de Tobias. C’était un peu comme l’as dans un jeu de cartes, pour poursuivre la métaphore. Je n’étais pas joueur, mais ce garçon était un excellent élément et je ne doutais pas qu’il soit capable de faire des sortes de miracles à son échelle.

En attendant, je négociais, en sachant très bien que c’était là, à nouveau, une sorte de jeu puisque la jeune femme n’avait rien à troquer contre les faveurs qu’elle pouvait demander et essayer d’obtenir. En soi, je n’étais pas contraire, elle pouvait tout à fait proposer, mais je me demandais bien ce qu’une jeune femme aussi paumée et dénuée de toute chose matérielle pouvait bien offrir en échange d’une simple petite faveur. Je songeais que quelque temps auparavant, j’aurais sans doute trouvé tout à fait naturel de, disons "joindre l’utile à l’agréable", mais je m’étais fait une promesse et je n’avais qu’une parole. Je ne voulais pas trahir mon propre engagement. Et puis, depuis l’histoire avec Poppy Tiberius, très sincèrement, je tenais à éviter de retomber dans ce genre de travers impulsifs. J’avais suffisamment regretté d’avoir agi de cette manière avec la jeune sorcière. Ce n’était pas une façon de faire, après tout, et, avec le recul, je me demandais franchement pourquoi j’avais été jusqu’à me laisser aller à ce point. Les regrets m’avaient rongé pendant un bon moment et je n’avais jamais plus eu ne serait-ce que l’idée de recommencer.

Son calme était revenu et je voyais cela plutôt comme une bonne chose. Pas besoin de la calmer moi-même. Cela me faciliterait sans nul doute la tâche. Je n’avais pas de raison de lui demander quelque chose en retour pour l’instant, mais il fallait que je puisse avoir sa parole et que je puisse aussi, plus tard, utiliser cela à bon escient.


« Vous le saurez en temps voulu, il me semble… » Je préférais pouvoir avoir une sorte de mainmise sur cela pour pouvoir ensuite l’utiliser sans avoir à faire usage de la menace ou de la sanction. Je ne voulais pas avoir à en arriver à cela.
Elle ne remarqua pas tout de suite que j’avais repris mon apparence habituelle. Et, à ce stade, à vrai dire, je n’étais pas tout à fait certains d’avoir fait le bon choix. Et puis voilà qu’elle tomba de sa chaise et se mit à reculer, le plus loin possible de moi, jusqu’à aller se coller contre le mur, tandis que je restais là, à la fixer, stoïquement et en silence durant son petit manège.
Elle ne pouvait que faire le rapprochement, à présent, et il était évident que je n’allais pas avoir besoin de parler beaucoup pour lui faire entendre raison. La voir trembler de la sorte était assez évocateur, en réalité. Et tandis que, peu à peu, elle semblait réaliser la vérité, cherchant une explication rationnelle du regard, je m’avançais lentement vers elle, d’un pas de métronome, comme si cela allait changer quelque chose à la situation. Je penchais doucement la tête de côté tandis qu’elle recommençait à ouvrir la bouche, me posant ses questions sans aucune logique, juste celle du fil, ténu et désorganisé, de ses pensées.


« Vous aviez besoin d’une démonstration, me semble-t-il… Vous êtes la seule personne ici à ne pas posséder de pouvoirs, miss Taylor. Vous devez bien comprendre qu’il nous est très facile de vous faire plier, selon notre volonté et de faire de vous ce que nous voulons, seulement… » Je marquais une pause, d’un court instant à peine, puis je repris, une fois près d’elle. « J’ose espérer que vous êtes une femme de parole et que nous pourrons envisager de passer un moment un peu plus serein, vous et moi. »

Ce n’était pas des avances, entendons-nous bien. Je pensais à la sérénité dans le sens de l’absence de tension, de la nécessité d’une absence de méfiance, au moins pour quelques moments.
Et puis… elle me dit qu’elle voulait prendre le risque. Mettre sa vie en jeu pour juste voir un morceau de ciel. Ce n’était pas dénué de bon sens, en soi, vu le temps qu’elle avait passé enfermée jusqu’à présent… mais quand elle se leva et s’approcha de moi, avançant la main pour me toucher, je dus reconnaître que, durant quelques secondes, je ne sus pas du tout ce qu’elle avait en tête, pas plus que je ne savais comment j’étais censé réagir. Je ne la quittais pas des yeux, mais, étrangement, elle ne tenta rien. Elle me regardait avec cet air un peu étrange de ceux qui découvrent quelque chose d’inédit pour la première fois de leur vie…
Finalement, elle constata ouvertement que j’étais bien réel – sans blague – et qu’elle n’était pas en train de rêver. Et elle se permit même de me demander mon nom. Encore une fois, elle me prit là au dépourvu. Et elle se mit à me tourner autour, comme si elle allait trouver sur moi des indices de je ne sais quoi, alors qu’elle était surtout en train de me mettre quelque peu mal à l’aise. D’ailleurs, à un moment, je ne tins plus et je l’arrêtais, lui prenant les poignets pour la maintenir face à moi. Fermement, mais pas avec violence pour autant.


« Je pense que vous avez suffisamment pu constater que je suis un être concret… Mais arrêtez ça, je vous prie, vous allez finir par me donner le tournis. » Sans compter que si je venais à raconter cela par après, il était très clair que mes collègues mangemorts allaient me charrier sur le fait qu’une moldue me tourne autour. Et que diraient-ils à ma femme, d’ailleurs ? Elle qui savait que je ne comptais pas commettre ce genre d’acte avec des prisonniers ou des prisonnières. Je ne voulais pas lui mentir, ni que d’autres se chargent de lui mentir pour m’ennuyer. Non, mieux valait stopper tout cela rapidement.
J’avais fini par la lâcher, tout de même, et elle regagna sa place.
« Je pensais que j’avais droit à un petit surnom, moi aussi… Mais si vous y tenez… » Valait-il mieux lui donner mon prénom ou mon patronyme ? La question n’avait pas grande importance, en soi, mais elle m’était tout de même venue à l’esprit et, après une seconde d’hésitation, je lâchais : « William. »

Peut-être qu’il valait mieux, finalement, qu’elle ne m’appelle pas par le petit pseudonyme dont elle m’avait affublé auparavant… d’une certaine façon, peut-être que j’étais en train de gagner sa confiance ? Ou en tout cas, peut-être que cela marquait un tournant dans cette affaire… « Je vous organiserai une petite "sortie" pour tout à l’heure. Je vous accompagnerai à l’extérieur. Mais je préférerais que vous puissiez d’abord être habillée un peu plus décemment. » Elle n’y pouvait rien, mais je ne tenais pas à être vu avec une fille vêtue de haillons. Surtout que cette tenue n’était même pas pratique pour elle. Je comptais donc lui faire apporter une robe pour qu’elle puisse être un peu mieux vêtue. Les elfes se chargeraient de cela un peu plus tard et je l’emmènerais dans le jardin, oui, ce serait sans doute suffisant pour une première sortie.
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Ven 17 Juil - 10:50
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Closet land

J’étais nerveuse avec cette enfermement, je ne savais plus ou donner de la tête, ni la notion du temps, j’avais l’impression d’être seule au monde ici, qu’il n’y avait personnes d’autres que moi, sentiment curieux pourquoi me garder moi ? Qu’est ce que j’avais de plus que les autres ? Peut être ma jeunesse qui faisait qu’ils s’intéressaient à moi ? J’étais loin d’être stupide ou du moins avant de sombrer dans la folie, d’être toujours entre la vie et la mort, cela me rendait folle, peut être que je pourrais avoir un peu de répits mais j’en doute fort. J’étais nerveuse de savoir que l’on pourrait m’aider à mourir, ou bien que je serais en sécurité et ce qui est drôle c’est que je le crois sans le croire, je n’étais pas à mon aise oh non, je voulais fuir mais je n’y arrive pas toujours pas à vouloir passer cette porte.
D’accord je l’espère je n’ai pas envie de finir comme votre bouillie infâme.
En reprenant un peu de mon sérieux mon rire ce calmait mais je restais un peu sur la défensive, j’avais encore du mal à lâcher prise, je n’avais pas confiance comme ça.
Vous avez donc des projets pour moi…heureuse de le savoir.
S’ils savaient un projet pour moi je ne suis donc pas vouée à mourir ici sauf à mon bon vouloir, une bonne nouvelle mais quel projet ? J’arque un sourcil mais je ne pose pas plus de questions de toute façon je n’aurais pas de réponse, il faut voir à l’avenir, je n’ai pas le choix de toute manière. J’avais bien peur que les tortures continues malgré tous, durant ce temps ou je suis emprisonnée ici, mais j’avais peur de faiblir de plus en plus et de ne pas tenir jusqu’au bout mais ou est le bout ? J’avais peur mais il me restait qu’a attendre de fond de ma cellule, je me dois de ne plus me poser des questions, de fermer les yeux et de faire ce qu’ils me demandent aveuglément sans pour autant aller me jeter sous un pont, je redoutais le pire tant qu’a mon avenir.
Une faveur, donnant donnant, qu’est ce que je pourrais bien offrir à cet homme ? Je n’avais rien, même l’argent ne suffirait pas et je ne pense pas que cela les intéressent, je n’ai pas plus d’informations que ce qu’ils savent déjà depuis un moment, donc je me demande ce qu’il peut attendre de moi ? Je ne peux rien leur donner sauf ma vie mais morte je ne servirais plus à rien et je ne vois pas l’intérêt, que de questions, je ne sais plus quoi penser je verrais bien à l’avenir.
Très bien.
Je lui serais redevable un jour, me voilà prévenue, au moins durant ce temps je sais que je reste envie et il a tout intérêt à veiller sur moi durant ce temps car je pense qu’il aura quelque chose à me demander un jour qu’il ne pourra pas faire lui-même. Loin de moi de voir ce que je viens de voir ce tour de magie, ce n’était pas possible, je pose des questions à voix haute, sans avoir pour autant de réponses, je recule de plus en plus mais je ne peux aller plus loin que le mur, tremblante de plus en plus quand je le vois se rapprocher de moi, c’était impossible.
Oui…oui…vous pouvez être certains.
Je suis sous le choque, j’avais les réponses à mes questions, je me relève, je ne savais pas quoi penser, voulant le toucher ce n’était pas une illusion ou une quelconque blague, j’avais besoin de me rassurer que je ne rêvais pas, je tourne autour par curiosité sans rien faire de plus, juste regarder, un sorcier un vrai ? Comment je pouvais m’imaginer cela, je voulais en connaître plus sur mon interlocuteur, par simple curiosité rien de plus, je ne voulais aucun mal, j’étais poussée par d’étranges sensations qui me poussaient à en vouloir savoir toujours plus, ce qui me permettais aussi d’avoir un peu moins peur de lui et trouver une certaine confiance que je cherchais. Il m’arrêta net en prenant mes poignets, je le regarde, je ne me débats pas ni essaye de retirer mes poignets de son emprise.
Oui oui bien sûr, pardonnez moi.
Je baisse la tête et mon regard, comme-ci j’étais une petite fille qui venait de se faire gronder sans pour un mal pour autant, je retourne m’asseoir gentiment, il était bien réel, je ne savais plus quoi penser sur toute cette histoire mais une chose est sur mon fiancé et moi-même n’étions pas de ce monde ou alors c’est un gros ce secret qu’il me cachait là et comment je n’aurais rien pu remarquer ? Cela ne se pouvait pas, il y avait vraiment m’éprise sur de tout cela, j’espérais revoir vite la lumière du jour, d’avoir vite ma liberté.
Je pourrais tout à fais mais je préfère vous connaître un peu plus.
Avoir un prénom me permettais d’avoir un peu plus confiance et de lâcher un peu prise que de donner des surnoms, je n’avais pas non plus eu le temps ni oser leurs demander de peur que je sois encore plus torturer et bien pire encore.
Merci William.
Je reprends le sourire, je me sentais presque bien, voir mieux, pourrais je avoir confiance ? Je ne sais pas encore mais tout indique d’aller dans le bon sens, il fallait encore un peu de temps car ma confiance ce gagne peu à peu mais c’était en bonne voix pour cet homme en tout cas.
Oh ! Oui je n’avais plus pensé à ce détail. Vous acceptez donc comme je suis heureuse, je vous remercie vivement.
Oui j’étais heureuse, je pourrais voir le jour enfin, cela ne peu que me faire du bien et en plus en bonne compagnie, je sais qu’il ne fera rien sauf si je fais un pas de travers mais je n’y compte pas, je pourrais très bien au final être bien à vivre ici, si je n’étais pas continuellement enfermée et prisonnière, de toute façon je n’ai plus rien à l’extérieur. En plus je vais avoir des nouveaux habits j’espère pas des haillons mais cela sera mieux que rien, je recommence à trouver un peu de gout à la vie.



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Ven 17 Juil - 19:34
Au fur et à mesure que le temps passait, je me trouvais un peu plus à l’aise avec l’idée de discuter ainsi avec une moldue. N’était-ce pas une sorte de preuve que notre théorie était peut-être valable, au fond ? S’il était possible de tenir une conversation avec les moldus, il devait être possible de leur demander de faire certaines choses… Peut-être même sans passer par un dressage ou un conditionnement comme ceux que l’on pratiquait pour pouvoir ensuite utiliser des animaux ou des créatures… Alors, oui, désolé, je savais bien que comparer des moldus à des animaux n’était pas quelque chose que tout le monde percevait d’un bon œil, mais j’avais toujours eu des animaux de compagnie, dès mon plus jeune âge, alors, pourquoi pas des moldus de compagnie, après tout ?
En réalité, donc, cette histoire de voir finir Ashley en une sorte de bouillie similaire à celle que lui fournissaient les hommes de Phoebus, cela n’arriverait pas ou, en tout cas, pas sous ma surveillance. Il était hors de question d’abîmer un si joli petit animal de compagnie. Surtout pour en faire du porridge. Non, évidemment, cela aurait tout gâché. Je n’imaginais pas comment une bouillie ressemblant à du gruau allait pouvoir nous être utile. Cela aurait été d’un ridicule… Et puis, nous n'étions pas non plus à une époque où réduire des moldus en chair à farcir des tourtes était un acte très répandu. Bref, je me contentai de hocher la tête concernant le fait d’avoir un projet à mener pour elle et avec elle.

Pour l’instant, il n’était pas nécessaire qu’elle connaisse les détails de tout ceci. J’avais même tendance à penser que moins elle en savait pour le moment, mieux c’était. Déjà, savoir qu’elle faisait partie d’un projet, ce n’était pas mal pour une prisonnière. Surtout une moldue. Je ne voulais pas non plus qu’elle se sente soudainement investie d’une mission de la plus haute importance alors qu’elle ne serait qu’un premier essai, un prototype… Mais qu’elle sache qu’elle allait avoir un rôle à jouer, cela rendrait peut-être les choses plus faciles pour elle.
En attendant, puisque je partais du principe que je pouvais la sortir un peu de ces murs, je lui avais bien signifié que j’attendais quelque chose en retour par rapport à cela. Et même si pour le moment, je n’avais pas la moindre idée de ce que je lui demanderais, ce n’était jamais mauvais d’entretenir la notion de dette qu’une personne pouvait avoir envers moi. C’était même plutôt utile. Il me semblait, d’ailleurs, à lire son expression du visage, que la jeune femme n’était pas en désaccord avec cela.

Elle avait eu besoin d’une preuve tangible que nous étions bien des êtres supérieurs et je la lui avais fournie, chose que je n’aurais jamais faite si je n’avais pas une idée derrière la tête, à vrai dire. Elle avait avancé la main pour me toucher, mais je n’avais pas voulu la laisser prendre trop d’initiatives du genre.
Et elle me demanda de lui pardonner. Au fond, cela n’avait pas grande importance à mes yeux, je n’étais pas du genre à tenir rigueur durant des années à quelqu’un pour un détail aussi insignifiant. J’avais donc fini par lui révéler mon prénom, qui m’était tout de même plus agréable à entendre d’un surnom du genre « Le Sadique ». Même s’il s’avérait qu’elle n’avait pas tout à fait tort en m’appelant comme cela… elle pouvait tout de même s’estimer heureuse que je n’aie pas eu envie de lui montrer de quoi j’étais réellement capable en termes de sadisme…


« Ne me remerciez pas, miss Taylor. Vous saurez bien assez tôt quel sera votre rôle dans tout ceci. » Le tout allait être d’essayer au maximum de faire en sorte que Phoebus et ses hommes ne puissent pas trop la malmener. Une moldue trop abîmée ne nous serait pas d’une grande utilité, puisque trop de cicatrices pouvaient impressionner et donc soulever des questions. Ce n’était pas ce que nous voulions.
Comme elle s’était installée d’elle-même à la table, j’allais jusqu’à la porte pour demander à la jeune mangemorte qui gardait l’entrée :
« Apportez-moi une cape, Sigrid. Je vais avoir besoin aussi du casque. »

Une cape et le casque. C’était peu de choses, mais mes collègues mangemorts savaient que je ne manquais pas d’imagination pour torturer des moldus. Je refermais doucement la porte et me tournais vers la jeune femme. « Je vais avoir besoin que vous portiez le casque qu’on va nous amener. Il va falloir que vous hurliez comme si des clous vous transperçaient de toutes parts… » Le casque à clous était un classique, même si les clous étaient magiques. Je repris, plus bas, sur le ton de la confidence : « Je dois leur donner l’illusion. Vous n’allez pas subir le casque, mais il faudra que vous fassiez semblant. Je vous attacherai les poignets pour vous amener dehors, il est important que vous pleuriez. »

Avec le casque sur la tête et la cape par-dessus, la jeune femme allait pouvoir m’accompagner dans le jardin, mais il allait falloir, avant cela, que l’on travaille un peu pour donner l’illusion de manière crédible et correcte. « Dès qu’on nous aura amené les accessoires, je vous expliquerai exactement comment nous allons procéder. Si vous parvenez à être assez crédible, je peux vous assurer que les autres vous laisseront tranquille pour le reste de la journée et peut-être un jour ou deux plus tard, si tout se passe comme prévu. »

Vu ma réputation dans l’organisation, personne ne viendrait s’étonner de ce que je pourrais bien foutre dehors avec une prisonnière. Certains allaient penser que je l’amenais là pour lui faire son affaire dans un autre environnement, d’autres avanceraient l’hypothèse d’une nouvelle torture de mon invention, d’autres encore parleraient peut-être d’une manière de donner un semblant d’espoir que, sadique que j’étais, j’allais venir ensuite tuer dans l’œuf.
Mais, concrètement, ce serait surtout pour moi une manière de vérifier que la jeune femme allait jouer le jeu. Si cela pouvait fonctionner aujourd’hui, nous pourrions réitérer l’expérience dans quelques jours.
Elle aurait alors le plaisir de prendre l’air, même si cela devait toujours se faire en ma compagnie, et moi, je pourrais voir jusqu’où je pouvais aller avec elle… D’une pierre deux coups, comme on dit dans ces cas-là. Il suffirait, ensuite, de voir concrètement ce que je pouvais lui demander d’autre, au fur et à mesure, en fonction de la progression de la petite moldue.


« Qu’en dites-vous ? Êtes-vous prête à tenter cela ? » Cela nécessitait une certaine confiance, de toute évidence, et il aurait été parfaitement compréhensible qu’elle refuse cette idée dans un premier temps. D’ailleurs, si ce devait être le cas, il était clair que j’opterais pour une autre approche, tout en gardant la même ligne de conduite, car il allait bien falloir que j’utilise le subterfuge du casque et de la cape pour que la garde ne vienne pas ensuite se poser trop de question ou aller raconter cela à Malefoy. Je ne voulais pas prendre le risque que cet imbécile de Phoebus vienne tout gâcher, comme à son habitude. Qu’il reste bien là où il était, c’était tout ce qu’on lui demandait… Et c’était bien suffisant. Il était déjà assez envahissant comme cela, à venir lui-même ou à envoyer ses hommes torturer cette fille. Il nous faisait perdre du temps, mais Tobias et moi n’allions pas abandonner pour autant, c’était une certitude.
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Sam 18 Juil - 10:56
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Plus le temps passe et plus j’étais à l’aise avec cet homme, je ne pensais pas y être avec un autre que Tobias, ma confiance se faisait doucement mais surement, me permettant de m’ouvrir un peu plus en disant un peu plus même si je ne savais rien d’extraordinaire. J’avais peur tant qu’a mon avenir ici mais je préfère de ne pas y penser je sais que je vais encore souffrir peut être que cela ira mieux avec le temps mais je dois craindre toujours le pire, puis je dire que maintenant j’ai deux personnes qui veilles sur moi ? Comment en être sûr avec leurs pouvoirs de changer de visage ? Est-ce que Tobias s’amuse aussi à cela ? Je sais que je devrais jouer un rôle dans leur guerre mais lequel ? Je sais que je n’en serais pas plus mais rien ne me dit qui vaille, j’ai du mal à comprendre mon rôle dans cette histoire surtout sur mon mari fait parti d’une organisation ? Je me mêle les pinceaux, je ne sais plus quoi penser. Déjà c’était de trop pour moi de savoir qu’il existait un autre monde sous nos yeux, des sorciers et de la magie, que penser ? Dois-je les détester ? Ou pas ? Je ne sais que je ne pourrais pas détester Tobias par exemple mais sont ils tous comme les autres ? Comment le savoir puisque je suis enfermée ici et je n’aurais que leurs versions des faits ? Pour le moment tous ce que je voulais c’était sortir d’ici et prendre l’air, il n’y avait que cela qui comptais, je ne demandais que cela d’ailleurs.
Très bien, je ne poserais pas plus de questions, je verrais bien.
Je sais que je vais devoir attendre mais durant ce temps peut être ce calmerons t’il sur les tortures ? Je me devais de rester en vie, tous ce qui importait. Je le vois ouvrir la porte et demander des choses ? Mais pourquoi faire, je ne voulais que sortir rien de plus ? J’ai le cœur qui recommence à battre.
Je…mais pour..Oui.
J’étais surprise par cette demande, il fallait faire semblant maintenant ? Je ne comprenais pas mais il fallait que je le face je n’avais pas le choix, je fronce les sourcils pour essayer de comprendre ce qui se passe d’un coup était ce un moyen de détourner l’attention ?
Oui bien sûr, je comprends, je ferais le nécessaire.
Dis je doucement pour ne pas ameuter les autres, je vis bien qu’il faisait un effort pour moi et prenait des risques, je ne pouvais qu’accepter ce qu’il me demandait sans poser de questions.
D’accord, je ne sais si je suis une bonne comédienne mais je vais faire de mon mieux en tout cas, j’espère pour voir être tranquille en effet.
Je tremble, je ne sais pas quoi penser de tous cela, mais je n’ai pas le choix si je veux sortir un peu d’ici, il fallait jouer la comédie, je le ferais, je ne pensais pas que de demander à sortir se révèlerait plus compliqué que prévue, je soupire longuement, je regarde l’homme, il faut que je fasse confiance les yeux fermés et là est le plus dur pour moi que d’accepter ce manège.
Oui je veux bien tenter mais si cela ne marche pas, si j’ai trop peur et que je n’y arrive pas ?
J’avais peur de ne pas y arriver, de tout faire capoter, je n’étais pas à l’aise et j’avais plutôt peur de tous cela, et si on nous découvrait ? De toute façon je n’avais pas le choix et je voulais prendre l’air en espérant de pouvoir retirer l’attirail que j’aurais sur moi, j’espère que ce n’est véritablement pas une forme de torture, je me tortille les doigts, ne sachant plus quoi penser et la peur de mettre ma confiance et ma vie entre les mains de cet homme.




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Sam 18 Juil - 20:55

N’étant pas parmi les pires sadiques des mangemorts, je ne tenais pas à voir souffrir inutilement cette fille. Peut-être parce que, avec le temps, je prenais moins plaisir à cela… ou peut-être, simplement, que j’avais trop de respect pour la gent féminine, d’une certaine façon… à moins que ce ne soit parce que cette jeune femme n’avait rien à nous apporter en termes d’informations ou de preuves… qu’en savais-je, au fond ? Ce qui importait, cette fois, c’était surtout le résultat : je n’avais que bien peu envie de faire couler le sang de cette moldue. Après tout, elle semblait de plus en plus prête à coopérer et je me sentais, de mon côté, prêt à pouvoir mettre en œuvre le projet sur lequel nous avions travaillé, Tobias et moi, ces derniers mois. Si cela pouvait fonctionner, alors, nous serions en mesure de prouver notre théorie et de mettre en pratique une réelle nouveauté, capable de changer la face du monde… enfin, à long terme, car pour être certains de ne pas nous planter purement et simplement, il était clair que nous allions nous montrer prudents et prendre le temps d’avoir des certitudes.
Nous commencerions un peu à la fois, si cela fonctionnait. De petites choses, sans grande importance, par ci par là, pour finalement arriver à, peut-être, atteindre des objectifs plus ambitieux. Je devais avouer que, pour tout cela, collaborer avec Tobias Towsen s’avérer être à la fois agréable et très inspirant. Le jeune homme ne manquait pas d’idées ni de principes et, tous les deux, nous parvenions à nous entendre assez facilement pour établir un plan d’action en bonne et due forme.

Je ne voulais pas passer pour un gros connard aux yeux de cette fille. En fait, cela aurait été un peu gênant pour la suite de nos affaires, c’était surtout cela, car, au fond, je me fichais pas mal de ce que les gens pouvaient bien penser de moi. Enfin, à quelques exceptions près, bien sûr, je tenais tout de même assez à certaines personnes pour accorder de l’importance à ce qu’elles pouvaient penser et dire.
Et elle m’avait donc assuré qu’elle éviterait de poser des questions. Ce serait sans doute le mieux, en effet, et je ne devrais pas me casser la tête à essayer de ne pas trop en dire tout en en disant tout de même suffisamment…

Pour que sa petite sortie en extérieur ait l’air d’une escapade sadique, il me fallait quelques accessoires et je m’étais contenté d’explications assez brèves auprès de la moldue, parce que, malgré tout, les murs pouvaient toujours avoir des oreilles, même si Sigrid était partie chercher ce que j’avais demandé.
Et dans sa réaction, il me sembla clair que la jeune femme avait bien compris que ce petit jeu allait être mis en place pour accéder à sa demande avant tout. Mais il fallait absolument donner le change pour que ce soit efficace.


« Si vous n’y arrivez pas, il y a des solutions pour vous aider, mais je préférerais que nous n’ayons pas à passer par cela. » La mettre sous l’emprise d’un sortilège d’illusion pouvait faire l’affaire, mais je ne connaissais pas assez cette fille pour savoir comment elle réagirait. Alors, le Silencio pourrait être une alternative appropriée. « Dans le pire des cas, je vous réduirai au silence. » En prononçant ces mots, je me rendis compte qu’ils n’étaient peut-être pas les mieux choisis. Maladresse de ma part, cela pouvait résonner comme une menace, au fond, aussi repris-je aussitôt : « Enfin, je veux dire que je vous forcerai à vous taire, mais pas en vous tuant… Ce serait plutôt… un sort pour couper le son, si vous voulez… »

Evidemment, sinon, il aurait fallu tout reprendre à zéro avec une autre moldue. Et je n’avais pas envie d’être le genre de pitiponk qui allait tout foutre en l’air à cause d’une petite maladresse.
Sigrid apporta les accessoires demandés et elle ne fit aucun commentaire sur le fait que je me trouvais aussi proche de la jeune femme, mais son regard en disait long… aussi, avant de sortir, elle me lança juste :

« Je vois… amusez-vous bien, William ! »

Le clin d’œil qui accompagna ces mots ne trompait personne : cela signifiait clairement qu’elle pensait que j’avais en tête des projets d’ordre sexuel. Je me contentais de lui répondre par un sourire en coin, comme si elle avait vu juste puis je retournais à Ashley tandis que la subalterne refermait la porte derrière elle.
Je lui tendis d’abord la cape.


« En attendant de récupérer vos vêtements, vous pourrez toujours avoir un peu de pudeur avec ceci. » Puis je lui montrais le casque.

« Cela n’a rien d’élégant, mais avec ça, au moins, personne ne devrait venir nous déranger. Je n’activerai rien de ce casque, mais vous serez censée ressentir une sensation d’aiguilles enfoncées dans le crâne. »

Certains mangemorts ici surnommaient cet objet le « Casque à bobos ». Mais je trouvais cela un peu puéril, aussi ne dis-je même pas à la petite moldue quel était le surnom de cet objet qui, finalement, ne lui servirait que d’apparat.

« J’imagine que je dois pas vous faire un dessin : vous porterez ce casque et la cape. Veillez à passer la capuche de la cape par-dessus le casque pour que personne ne remarque rien. Vous aurez les poignets attachés et je vous amènerai dehors comme ça. »

En soi, le plan était plutôt simple, mais c’est pour cela qu’il avait toutes ses chances de fonctionner. Cependant, je crus bon de lui préciser :

« Ne vous étonnez pas si je fais mine de vous brutaliser ou de vous parler grossièrement. Il faut absolument que ce soit crédible. Et le meilleur scénario, c’est celui qui est le plus crédible : les autres doivent penser que je vous emmène dehors pour vous forcer à... me faire plaisir. »

Je me voyais mal trouver une autre tournure de phrase pour lui dire les choses plus clairement, sans quoi, il ne resterait pas une once de politesse dans mes paroles et cela, eh bien, ça ne me ressemblait tout simplement pas. D’ailleurs, j’allais sans doute devoir me forcer pour que ça ait l’air crédible, mais ce n’était pas impossible. Cela allait fonctionner. Me réputation me précédait et il était évident que me voir m’éloigner dans un jardin ou dans des buissons avec une jeune femme complètement soumise, cela ne pouvait qu’alimenter la croyance. Et, à vrai dire, au sein des rangs des mangemorts, la réputation était quelque chose d’assez important. Cela se travaillait durant des années et il fallait ensuite maintenir cela à flot, pour que rien ne puisse venir semer le doute.
Alors voilà, depuis des années, on me percevait comme un homme avide de sexe et de sang, pouvant entrer dans des accès de rage et de violence, mais présentant également un visage affable et une certaine tenue. Et, en soi, tout cela était vrai. Même si les choses avaient un peu changé tout de même avec le temps. Je ne pouvais pas dire que je m’étais calmé ou assagi, mais peut-être qu’en prenant de l’âge, j’avais aussi appris à mieux appréhender certaines choses.

Quoi qu’il en soit, puisque la jeune fille avait entre les mains tout le nécessaire pour tenter une première sortie, je lui tournai le dos, comme pour lui laisser un semblant d’intimité.
« Si l’expérience est concluante, nous pourrons améliorer la technique… » Au fond, j’espérais surtout qu’aucun des hommes de Phoebus n’ait ensuite l’idée farfelue de venir voir comment j’allais "m’occuper" de cette fille une fois dehors. Mais il était clair que Malefoy était assez fou pour cela…
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Sam 18 Juil - 21:46
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Je ne savais pas dans quoi je m’embarquais mais je n’avais pas le choix si je voulais sortir de là, je mettais ma confiance entre ces mains, c’était une drôle d’idée mais qui pouvait marcher, de toute façon je n’étais plus à ça près, il fallait surtout que je reste sérieuse et crédible. J’avais le cœur qui battait la chamade, j’avais un peu peur et si tout tourne mal ? Je doutais de lui faire vraiment confiance mais j’ai promis, je respire longuement comme pour me préparer à ce qui va venir et s’il me torturait vraiment ? Oulala je ne savais plus quoi penser, je n’avais confiance en personne ici et là pour une sortie je n’avais pas le choix. Je devais aussi montrer de quoi j’étais capable pour ne pas être tuée, il devait faire quelque chose de moi et je pense que cela devenait un test aussi et je ne devais pas échouer c’était certain.
J’attendis sagement que l’on apporte les affaires, j’avais le regard remplis de peur et dans le vide, je pris une nouvelle fois un verre d’eau, je ferme les yeux pour essayer de me détendre le maximum possible mais rien y fait, je tremblais de peur. Les explications étaient très faibles mais j’ai compris le principe et le petit jeu enfin si cela était un jeu, je n’en suis plus sur, je me tiens tranquille mais j’ai peur, je ne peux m’empêcher de penser au pire que tout cela, j’ai presque du mal à respirer, je me demande pourquoi j’ai fais cette demande, je pensais que cela aurait été plus simple.
Mais au moins durant cette sortie pourrions nous parler plus librement je dirais, cela me sera plus facile que d’être ici, je me sentirais un peu plus libre, je pourrais peut être en savoir plus, enfin si ce William veut bien ; je n’arrive pas à sourire et pourtant je le devrais dans quelques minutes je serais dehors à prendre l’air et je ne pense pas que ce soit tous les prisonniers qui ont le droit à cette faveur.
Ah ? Vous m’inquiétez un peu plus que je ne le suis déjà.
Je ne sais pas à quoi il fait allusion mais cela ne m’aide pas pour me calmer, je suis surprise par la solution, je reste bouche bé, me réduire au silence, il ne blague pas, qu’est ce que cette histoire ? J’ai encore plus peur, je me calme un peu quand à la suite c’était un peu mal formulé, un sort bien sûr, j’ai oublié ce côté sorcier ils peuvent faire cela aussi et quoi d’autres encore ?
Oui la magie bien évidemment, je n’avais pas compris cela, vous m’avez fait peur très peur.
Les jeux commences quand j’entends la porte s’ouvrir, je sais que je ne dois pas faire un faux pas et faire confiance tout comme il me fait confiance enfin je crois. Je pris la cape, je regarde le casque quel engin de torture en plus c’est moche et je devrais porter ça…dans quoi je m’embarque encore ?
Merci pour la pudeur, tant qu’au casque, il n’y a pas le choix, j’ai votre parole qu’il n’y aura rien car juste à le regarder il n’inspire pas confiance surtout avec des aiguilles dans le crâne et vous utilisez ça ? Vous êtes des fous.
Les mots sortent plus vite que ma pensée mais j’ai toujours tendance à dire ce que je pense, j’espère qu’il ne le prendra pas mal mais ce casque me fait encore plus peur, je tremble encore plus, comment savoir s’il tient sa parole c’est vraiment que je veuille sortir et que je n’ai pas le choix enfin si de ne plus sortir.
Très bien c’est très clair.
J’allais me préparer quand il rajoute une chose qui m’a surprise, quand on parlait de viol nous y voilà, je le regarde un peu effarée, mon cœur battait encore plus vite, je sais que c’est un plan, rien ai vrai mais j’avais encore plus peur, ayant du mal à me lever de ma chaise, je le regarde les yeux un peu ailleurs.
Oui pour que cela soit plus crédible, je ne vous en voudrais pas, je pense que vous prenez beaucoup de risque pour moi, je ne serais vous remercier. A vous faire plaisir très bien j’ai compris la subtilité, j’espère ne pas me tromper en vous faisant confiance.
Alors qu’il me tourne le dos, je mettais la cape pour couvrir mon corps presque à nue, je positionnais le casque, la capuche par dessus et en effet il n’y avait rien à l’intérieur, je fus soulagée mais jusqu'à quand ? Je me devais jouer la comédie et je n’étais pas comédienne mais devenant presque folle ici cela ne va pas bien être difficile à faire. Je l’écoute améliorer la technique oui pourquoi pas, je pourrais éventuellement sortir un peu plus d’ici et prendre l’air, je pense que je peux avoir confiance, ma respiration se pose un peu plus, je ma calme un peu plus comprenant bien la situation, je suis recouverte de la tête au pied, j’étais méconnaissable, j’espère que cela va fonctionner et surtout que William n’aura pas d’histoire à cause de moi, je m’en voudrais et ce n’est pas le but.
Oui peut être, quand pensez-vous ? Je suis prête enfin je crois…J’ai peur que vous ayez des problèmes si cela ne marchait pas, j’espère que vous allez rester à mes côtés, vous n’allez pas me laisser seule n’est ce pas ?
Oui je ne savais pas à quoi m’attendre vraiment si tout cela allait être vrais ou pas ? La confiance est désormais plus qu’engager, pour lui et pour moi, je tendis mes mains pour qu’il les attache comme prévue, je respirais doucement, le casque était inconfortable et je devais porter ce truc la, je ne sais même plus si je voulais vraiment sortir ou pas…J’avais peur, je ne sais si je vais arriver à ce qu’il me demande mais je ne voulais pas non plus être réduite au silence.





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Lun 20 Juil - 21:12

Il ne fallait pas être devin pour comprendre l’état d’esprit dans lequel se trouvait la jeune femme. Entre les angoisses qu’elle devait vivre au quotidien depuis sa capture, le stress qui pointait certainement à chaque ouverture de la porte de sa cellule, les espoirs aussitôt tués dans l’œuf... je savais bien ce que c’était, tout cela, et comment elle devait le vivre, parce que c’était précisément ce que je cherchais toujours à faire ressentir à Alexander Wilson, chaque jour où j’allais le voir pour m’amuser un peu avec lui. La grosse différence, c’était que le cracmol connaissait assez les rouages du monde magique, je n’avais pas besoin de lui expliquer quoi que ce soit... mais j’aimais utiliser des moyens de torture moldus, que lui, c’était un petit plaisir coupable de ma part mais je trouvais cela particulièrement drôle d’utiliser des méthodes non magiques sur des personnes sans pouvoirs... après tout, les objets que j’utilisais alors étaient des objets de la vie quotidienne des moldus et des cracmols vivant dans le monde moldu... cela flattait quelque peu mon ego de songer aux traumatismes que pourrait causer cette utilisation un peu inhabituelle des ustensiles de cuisine par exemple...

Enfin, ça c’était mon autre moi, en quelque sorte, car je ne faisais rien de tout ceci avec la petite moldue blonde. Au début, il avait bien fallu que je fasse comme si j’allais la torturer, pour que l’on trouve logique ma présence ici. Il fallait que ce soit réaliste, alors, oui, j’avais clairement joué le jeu de faire preuve de sadisme sans être violent physiquement avec elle... juste un peu psychologiquement, mais elle devait bien se rendre compte que j’avais fait cela pour une bonne raison, à présent, et pas pour le simple plaisir de la voir devenir complètement folle... y aurais-je pris plaisir, d’ailleurs ? Je préférais l’infime petite frontière hyper ténue entre l’esprit sain et la folie... ce côté borderline qui avait quelque chose de fascinant... presque seyant, même, chez certaines personnes...

Avec la petite moldue, donc, c’était différent. A cause de ce qui était prévu... et je ne comptais pas commettre d’erreur, puisqu’il fallait absolument que tout puisse fonctionner, ne serait-ce que pour vérifier nos hypothèses et nos théories, à Tobias et moi. En soi, jouer un rôle, faire semblant... ce n’était pas bien compliqué. Il fallait garder à l’esprit de la logique avant toute chose et faire en sorte que tout puisse aller comme sur des roulettes, sans avoir l’air de marcher sur des œufs de dragon.
Autant dire qu’il était aussi nécessaire que la jeune femme ait, au moins un minimum, une certaine confiance en moi. Et, au départ, ce n’était pas franchement gagné, vu la situation de captivité d’Ashley...
Le fait d’avoir réparti les rôles entre Tobias et moi était une partie du plan que mon ancien apprenti avait imaginée. Il serait celui qui veillerait sur la jeune femme pour qu’elle soit en bonne santé, physique et mentale, pour qu’elle ait un « ami » ici ou en tout cas une personne positive sur qui elle pourrait compter. Et moi... eh bien, j’avais réussi à faire preuve de maladresse, puisque la petite moldue avait, en effet, interprété mes mots comme je l’avais craint.


« Désolé... je n’ai pas trop l’habitude... » C’était véridique évidemment, je ne parlais que rarement à des moldus et encore moins avec autant de "gentillesse". « Et rassurez-vous, c’est tout à fait indolore. »

Après tout ce qu’elle avait reçu comme sortilèges, il était plus qu’évident qu’elle avait peur, cela allait de soi. Elle était effrayée avant même que je ne lui dise que j’avais juste un peu mal formulé les choses...
Passons.

La cape et le casque, pour la pudeur, c’était parfait. Et pour donner le change aussi. Alors, oui, la pudeur était importante, et je préférais expliquer ce que je pouvais à la petite moldue avant que nous soyons amenés à sortir d’ici pour nous rendre à l’extérieur...
Sa réaction par rapport au casque me fit quelque peu sourire. Elle affirmait que nous étions fous d’avoir ce genre d’instrument de torture... en soi, je ne prenais pas cette remarque pour moi, puisque ce truc ne relevait pas de mon invention.


« Certains le sont peut-être... mais je vous prierai de ne pas m’inclure dans le lot. »  Oui, enfin, ça dépendait des points de vue, évidemment, mais j’osais espérer qu’avec tous les efforts que je faisais pour cela, la jeune femme allait s’y faire...

Je ne savais pas si l’idée de lui expliquer le prétexte que j’avais en tête pour la faire sortir était quelque chose de bien ou non, mais si jamais nous devions être surpris, il fallait, encore une fois, que nous puissions être crédibles. Malefoy et ses chiens n’attendaient que cela, pouvoir me coincer pour un détail où j’aurais baissé ma garde...

Je lui liais les poignets, avant de répondre.


« Nous avons ce qu’il faut pour que cela fonctionne... il faut y croire, maintenant. »  La petite sortie en extérieur n’était pas grand-chose, mais nous refusions systématiquement ce genre de luxe aux prisonniers.

« Sk vous êtes prête, on y va pour le premier essai. »  Entre ceux qui nous regardaient comme des aliens et ceux qui s’écartaient de notre chemin, il était clair que nous allions susciter des bavardages. Restait à convaincre tout le monde de mes mauvaises intentions.

« Avance plus vite, moldue ! Je n’ai ps toute la journée ! »

La voix rude, le ton sec... cela collait parfaitement avec la démarche que nous faisions actuellement. Pour quitter le bâtiment, en tenant Ashley par une corde qui reliait ses poignets à moi, il me fallait me frayer un passage en utilisant ce petit stratagème. Rien de bien compliqué, encore une fois, mais c’était ce qui rendait la situation crédible. Un plan trop alambiqué aurait pu tout faire foirer, en réalité, je n’étais pas dupe.
On nous regardait, évidemment, il n’aurait pa pu en être autrement. Entre le jeunes mangemorts, recrutés récemment, et les plus anciens, les rumeurs allaient bon train par ici... et cela, c’était un fait dont nous pouvions nous servir. C’était d’ailleurs exactement ce que je faisais en ce moment précis : me servir d’un aspect de ma réputation pour pouvoir réaliser le souhait de la moldue prisonnière.


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Closet land || ft. Ashley Taylor
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