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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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Apple juice & movie | ft. Raphaël :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
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Mer 22 Jan - 13:26

Le cinéma proposait régulièrement des projections de films d’auteurs, à côté des habituels blockbusters qui remplissaient les salles et faisaient exploser des records de fréquentation… Je me considérais comme un cinéphile, un vrai, et, dès lors, je pouvais tout regarder, sans aucun problème, mais ce soir, c’était plutôt le cinéma d’auteur qui m’avait attiré.
La projection était suivie d’un petit drink, offert par le cinéma, dans la salle où nous allions voir le film. Une petite attention qui permettait un échange entre spectateurs, ainsi qu’avec le personnel du ciné qui avait établi la sélection des films pour ce ciné-club.

Deux fois par mois, en effet, était organisé une séance un peu particulière, avec des films plus anciens et des films à budget moindre, parfois des films réalisés avec les moyens du bord et, souvent, des films abordant des thématiques qui nécessitaient une discussion par après.
Je disposais déjà d’un abonnement de cinéma, mais je m’étais arrangé pour être tenu au courant de chaque séance de ciné-club, puisque j’aimais autant rencontrer des personnes avec qui discuter de tout cela que regarder les œuvres de réalisateurs de talent.

Ce soir, donc, une fois que le mot « Fin » était apparu à l’écran, j’avais rejoint toutes les personnes pour prendre ce petit verre au bar improvisé, installé dans le bas de la salle. Le verre de l’amitié, comme ou dit… ou le drink, tout simplement.
Pour cette première édition du ciné-club, le staff du ciné avait opté pour un film dont on pouvait faire plusieurs lectures : Requiem for a dream. Ce film avait retenu mon attention, bien sûr, et, même si c’était déjà un classique du cinéma moderne, la diffusion de cette œuvre cinématographique avait récolté pas mal de suffrages et pas mal de spectateurs.

Le drink, c’était l’occasion de se retrouver tous ensemble, de discuter du film et d’autres choses, de rencontrer toutes sortes de personnes qu’on ne connaissait pas, mais qu’on pourrait peut-être croiser à nouveau dans les parages. Un moment privilégié pour quiconque aime de temps à autre avoir des conversations axées sur le cinéma et l’art en général. Avec un bon petit verre à la main, c’était encore mieux, une vraie fenêtre ouverte sur la discussion et l’échange.
J’aimais ce genre de moments, parce que j’aimais l’idée de pouvoir partager un ressenti à propos d’un film ou d’un spectacle, j’aimais rencontrer des gens et discuter comme cela, c’était très souvent à la fois enrichissant et même amusant.

Ce film, Requiem for a dream, datait de 2001. Assez récent, donc. Je ne l’avais vu qu’une seule fois avant ce soir et il me semblait que j’avais pu remarquer des détails qui m’avaient échappé dans un premier temps. Rien que le jeu de caméra, ce soir, j’y avait été bien plus attentif, logique, sans doute, puisque je connaissais déjà l’histoire… mais il n’y avait pas que cela. On pouvait analyser les comportements de chacun des personnages, leur rapport à leur addiction, on pouvait trouver des éléments spécifiques pour illustrer un tas de choses… et puis, cette déchéance humaine, ça avait un petit côté parfait pour vous secouer les tripes, au fond.

Les organisateurs aimaient visiblement que les choses soient bien faites. Il y avait du vin, des bières et des softs, ainsi que des chips et autres petits trucs à grignoter. Il semblait que, dans la mesure du possible, ils avaient essayé de prendre des produits issus du commerce équitable, comme pour donner une sorte d’accroche éthique au ciné-club, sans doute en espérant que le public soit réceptif à ce genre de démarche.

Je prenais donc place dans la file de personnes qui attendaient pour prendre un verre. Je comptais prendre un jus de pommes, bien sûr : on est un O’Malley ou on ne l’est pas. Devant moi se tenait un jeune homme qui avait au moins dix ans de moins que moi… si pas plus.
Pour patienter, puisqu’il fallait bien que chacun attende son tour, je décidai d’engager la conversation.


« Alors, comment avez-vous trouvé ce film ?»
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Raphaël Millet
Raphaël Millet
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Lun 3 Fév - 13:55
Apple juice & movie
«Début octobre ?»


Raphaël était plutôt occupé depuis la reprise des cours. Il avait beaucoup moins de temps libre que l’an passé. Il aurait voulu avancer dans des projets persos, mais c’était compliqué de trouver des créneaux où les caser. Le tournage de son film amateur avait bien commencé cet été, mais depuis septembre, impossible de trouver une plage horaire pour tourner avec ses actrices, lui même étant peu disponible il ne leur en tenait pas rigueur.

L’un de ses professeurs à la fac d’audiovisuel leur avait expliqué que le Odeon Leicester Square proposait régulièrement des projections de films d’auteurs à petit budgets ou des films qui ouvrent à la discussion. Il avait ajouté que c’était intéressant d’y aller, il y avait souvent peu de monde pour ce genre de représentation, car ce ne sont pas des sorties récentes, et que par conséquent il y planait une ambiance conviviale. C’était une expérience à vivre au moins une fois quand on aimait le cinéma.

Le jeune étudiant s’était dit “pourquoi pas ?”. C’était intéressant de voir les chef d’oeuvre que l’on peut produire avec un budget moindre, avec un scénario bien ficelé et de l’imagination. Il n’était pas trop à l’aise pour discuter de vive voix avec des inconnus, mais c’était une expérience à vivre, et puis leur avis, leur vision du film lui permettrait peut-être d’avoir lui même des bonnes idées pour ses propre films.

Raphaël avait choisi un film qu’il n’avait jamais vu et avait volontairement choisi de ne pas lire le scénario. Quand on voit la bande annonce ou qu’on lit le synopsis d’un film, on s’attend à voir certaines scènes. On attend même le moment où le film va prendre cette directive. Le plaisir est gâché et l’interprétation personnelle en est faussée. Il voulait découvrir ce film, faire sa propre analyse quitte à ce qu’elle soit mauvaise. Ce n’était pas un examen, il n’était pas noté : il était là pour son propre plaisir !

DEBUT DE SPOILER:

Il regardait donc Requiem For A Dream. Avant ça, il ne connaissait pas du tout ce film ; il avait déjà vu ce nom plusieurs fois dans des jeux en ligne, comme nom de guilde, mais il ignorait que c’était tiré d’un film. Il pensait simplement que c’était le titre d’une musique ou le nom d’un groupe. L’histoire parle d’addictions sous plusieurs formes. Harry, du diminutif de Harold, semble être le personnage principal du film. Il est accro à la drogue, Raph n’est pas un connaisseur, et il n’a pas fait attention si celle ci était nommée, donc il ignore précisément de quoi il s’agissait. Pour pouvoir se payer un fix, il emmènait régulièrement la télévision de sa mère, Sara, au prêteur sur gage, télévision que cette dernière devra payer pour récupérer à chaque fois. Raphaël ne comprenait pas trop ce passage, il pouvait comprendre l’amour que la mère porte à son fils et le fait qu’elle n’en parle pas à la police mais… Pourquoi est-ce qu’elle ne donne pas directement de l’argent à Harry ? Le film était très dur à regarder, à supporter. On assistait à la descente aux enfers des 4 personnages. Sara, la maman de Harry additionne les addictions, d’abord accro à la télévision, elle pense pouvoir participer à une émission de télévision. Dès lors elle cherche à suivre des régimes pour retrouver les sensations de sa jeunesse une fois sur le plateau et en vient jusqu’à prendre des amphétamines comme coupe faim. Elle finira par prendre un Superbus pour l’hôpital psychiatrique.

FIN DU SPOILER:

C’est ce personnage qui a le plus troublé Raphaël. La détresse de cette femme surtout… Le fait que son addiction soit très en lien avec les activités de Raphaël, lui qui passe énormément de temps sur les écrans. Est-ce qu’il allait finir comme elle dans quarante ans ? Quand il jouait, c’était toujours de manières raisonnables. Le jeu ne primait jamais sur ses activités IRL et ce qu’il faisait ensuite de son temps libre ne regardait que lui. Mais était-t il à l’abri d’un telle déchéance ? Il avait été moins touché par les séquelles physiques et morales que subissaient les autres personnages parce qu’il s'identifiait moins à eux, même si certaines scènes étaient difficiles à encaisser. Raph avait même étouffé quelques sanglots sur certains passages.

Une fois le film achevé. Il y avait un genre de petit buffet, ou plutôt un apéro. Est-ce que c’était un test ? Diffuser un film sur les addictions et proposer ensuite un choix avec diverse boissons, dont des alcoolisées ? Cette petit pensée redonna le sourire à Raphaël qui s’engagea dans la queue. Il n’était pas branché alcool, surtout depuis son passage en Cellule de Dégrisement après avoir été arrêté complètement ivre sur la voie publique. Oh il avait bu une fois ou deux par ci par là, mais plus parce qu’il y a été forcé socialement que pour contenter son palais. Heureusement, il y avait des soft et visiblement une grande partie des spectateurs en avaient pris. Est-ce qu’ils ont été influencés par le film ou était-ce leur choix principal quoi qu’il arrive ? Alors que le tour de Raphaël approchait, il entendit une voix derrière lui. C’était un homme qui demandait à quelqu’un d’autre comment était le film. Raphaël se retourna, pour écouter la conversation. En se retourna il constata que le jeune homme interrogé quitta la file sans rien dire laissant Raphaël face à l’inconnu. Tous deux semblaient gênés par la situation. Raphaël tenta de briser la glace.

«Apparemment, il n’a pas l’air d’avoir aimé le film. Faut dire, que ça parle d’un thème assez dur. Pour ma part, si ça vous intéresse, j’ai trouvé ça à la fois intéressant bien que… Perturbant.»

Pendant ce temps, la queue continuait à avancer jusqu’à ce que Raphaël puisse prendre son verre de Limonade. Par contre, il fit l’impasse sur le grignotage. L’homme avec qui il discutait avait choisi de prendre un jus de pomme.

«J’ai vu que peu de gens se sont tournés sur l’alcool ce soir. Pour votre part vous évitez l’alcool à cause du film ou ça ne vous intéressait pas, monsieur… ?»

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Jeu 27 Fév - 22:34

Les gens avançaient, commandaient, recevaient. Tout cela ne stagnait pas, mais c'était lent. J’hésitais entre aller m'asseoir quelque part pour attendre qu'il y ait moins de monde et rester là, à stagner comme le reste. Ou à aller derrière le comptoir filer un coup de main au jeune homme qui s'affairait en tous sens. Mais je restai là pour le moment. D’ailleurs, un jeune homme finit par m’adresser la parole, tandis qu’un autre s’enfuyait comme si j’avais été le diable en personne. Bah, tant qu'à faire, autant discuter un peu, il avait raison. Je le vis se retourner vers moi, un peu, pour ne pas perdre la place dans la file.

« Eh bien, avec des histoires pareilles, heureusement qu’on propose de partager un moment convivial par la suite, car rester sur une fiction si sombre et négative aurait pu gâcher ma soirée. »

Mon jus de pommes à la main, je m’écartai pour laisser les autres personnes arriver au bar pour commander à leur tour. Le jeune homme qui m’avait adressé la parole ne devait pas avoir beaucoup plus de vingt ans. Entre vingt et vingt-cinq, je dirais, mais je n’étais pas le plus doué pour évaluer l’âge des gens que je rencontrais pour la première fois. D’ailleurs, bien souvent, pour ne pas blesser les personnes, j’avais tendance à leur donner moins que l’âge qui me venait d’abord à l’esprit… Mais soit, là n’était pas la question.

« Je ne bois quasiment jamais d’alcool, c’est très rare de me voir avec autre chose qu’un verre de soft.» Sa question était un peu étrange, mais il était vrai qu’après un film sur les addictions, il était fort possible que certains spectateurs aient préféré se tourner vers les jus de fruits et limonades pour éviter la tentation… Quant à sa question en suspens, je pris cela comme une façon de me demander mon nom. J’étais en terrain moldu… alors, puisqu’il me servait le titre de « Monsieur », je lui donnais mon patronyme. « O’Malley. Et vous ?»

En territoire moldu, mon nom renvoyait un peu trop facilement au dessin animé, désormais classique de Disney. Alors, j’évitais de dire trop rapidement mon prénom en l’associant à mon nom. Parce que, mine de rien, mon père m’avait fait là une fameuse blague qui allait me suivre jusqu’à ma mort… au moins, du côté sorcier, cela ne faisait rire personne… sauf quelques élèves de Poudlard qui avaient grandi du côté moldu et avaient été élevés en regardant des Disney à la pelle…
Heureusement, ce soir, le film n’avait rien d’un Disney et je n’avais pas de raison de parler de cela, alors, j’embrayais sur le film.


« Vous allez me prendre pour un vieux ringard, mais je ressens beaucoup de compassion pour le personnage de Marianne… quant à celui de Sara, j’ai bien peur que ce soit là une peinture assez réaliste de ce que peuvent ressentir des personnes âgées livrées à la solitude. S’accrocher à ses rêves, c’est humain… mais cette robe rouge va me hanter pendant quelques jours… »

Ce n’était pas une façon de parler, bien sûr, je me connaissais assez pour savoir que j’allais garder cela à l’esprit pendant suffisamment longtemps… j’allais me mettre à la place des personnages, ressentir les mêmes choses qu’eux… imaginer leur souffrance, leurs pensées… C’était bien souvent comme cela pour moi, dans la vie de tous les jours, et cela m’avait déjà joué des tours à plusieurs reprises…
Mais cette sensibilité faisait partie de moi et je devais vivre avec, tout simplement, parce que je n’avais pas le choix et que ce n’était pas quelque chose que je pourrais changer un jour.

Fallait-il ne répondre qu'en tant qu'homme à propos de ce film ? On glissait très facilement du regard humain au regard professionnel au bout d'un moment et c'était sans doute quelque chose de très difficile que de garder un discours subjectif sur un sujet qu'on traite habituellement de la manière la plus objective possible. Woaw. Qui aurait cru que j’en viendrais à ce genre de réflexion, ce soir ? Pas moi en tout cas.
Et écoutant les propos de son interlocutrice, je prenais conscience que la compassion que je ressentais pour le personnage de Marianne était sans doute une manière de fuir le sentiment que Sara m’inspirait. Au fond, en quittant la demeure O’Malley, j’avais laissé ma famille derrière moi, loin derrière, même, et je ne savais pas si, d’une certaine manière, mon père n'était pas en train de virer dans une déchéance semblable à celle de Sara, finalement.

Merde, c'était toujours ça le problème avec les films un peu trop noirs. Ils vous poussaient à vous remettre en question. Chaque être humain avait une addiction, finalement. Que ce soit une drogue, un objet, le sexe ou les voyages, bref, tout le monde avait des petites manies en tous genres. Sexe, clopes, alcool, musique... on était très vite dépendant de ce qui nous plaisait beaucoup, en réalité.
Le visage grave, tout cela inspirait un tas de questions et de réflexions. Il allait falloir que j’analyse ce film complètement, que je le décortique et l'objective pour pouvoir passer au-delà de ce sentiment de culpabilité qui se faisait jour en moi.

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Raphaël Millet
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Mer 11 Mar - 1:58
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«O’Malley c’est courant comme nom ?»


L’inconnu avait raison. Partager un moment ensemble après un tel film, ça permettait de chasser un peu les idées noires qu’on pouvait avoir après avoir vu ce film. Même si Raphaël n’était pas spécialement du genre à taper la discute avec des inconnus, il était bien content de ne pas se retrouver seul après la projection. Et quelque part, il comprenait la réaction du jeune homme qui avait pris les jambes à son coup quand l’autre lui avait demandé comment il avait trouvé le film.

L’homme lui répondit qu’il ne buvait que très rarement d’alcool. Le sujet de conversation n’était pas très passionnant, mais Raphaël voulait juste engager poliment la conversation, bien qu’un peu maladroitement, comme à son habitude. Il en profita pour demander “subtilement” le nom de son interlocuteur. C’était toujours mieux de d’avoir un nom associé à un visage, même sans pour autant sympathiser. O’Malley ? L’étudiant ignorait si ce nom était répandu en Angleterre mais cet homme portait le même nom que son amie serveuse.

«Je m’appelle Raphaël Millet, c’est de mes prof de fac qui m’a conseillé les projections qu’il y avait parfois ici. O’Malley… C’est courant comme nom de famille ? »

C’était un peu déplacé de poser ce genre de questions alors que lui même était Français et qu’il ne devait pas y avoir énormément de Millet à Londres. Ils enchainèrent ensuite à parler du film.

«Pourquoi de la compassion pour elle ? Je veux dire, pourquoi plus pour elle que les autres ? Perso, j’ai eu de la peine pour tous… »

Pour ce qui est de Sara et de la robe rouge… Il avait trouvé les passages la concernant très… gênants. Il ne savait pas trop comment ça se passait dans la tête des personnes âgées vivant seules. Raph ne savait pas trop si la robe en elle même allait le hanter, mais une chose était sûre, l’évolution du personnage et comment elle finit à la fin de l’histoire allaient, en revanche, le marquer pendant un moment, c’était une certitude.

«Sans pour autant aller à parler de compassion, c’est surtout la mère et l’évolution de sa dépendance qui m’a fait flipper. Comme vous disiez y’a tout ce côté de “la petite vieille qui vit toute seule”, encore que, elle ne fait pas si vieille je trouve. Mais pour moi il n’y a pas que ça, j’y vois en un peu comme une dénonciation des écrans, un peu du même genre  que “ oui blablabla les jeux vidéos et les films rendent addicts et violents”. Bien sûr y’a de nombreux cas d’addictions, mais ce n’est pas pour autant une majorité.»

Étant lui même énormément sur l’ordinateur pour jouer et étudiant dans l’audiovisuel, il connaissait les nombreux préjugés qui étaient portés sur les écrans en général et leur influence. Ça lui arrivait souvent de tomber sur des articles qui parlaient de violences causées par les jeux vidéos, surtout dans l’espace des commentaires, et c’était quelque chose qui le révoltait. Du coup, il n’avait pas pu s’empêcher de faire un rapprochement avec le personnage de Sara dans le film, malgré lui, et malgré le fait que objectivement, ce n’était probablement pas le cas…


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OU EST CHARLIE ?:



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Invité
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Mar 24 Mar - 15:06
Je n’étais pas tout à fait à l’aise avec les inconnus, mais il fallait reconnaître qu’avec un sujet de conversation commun, nous avions plus de chance de lier connaissance… Alors, évidemment, il valait mieux être ouvert aux autres et ne pas faire le difficile. Surtout après un tel film. Je n’avais pas bien compris un jeune homme avait préféré fuir, mais tant pis, nous savions tous qu’il y avait un tas de gens bizarres qui étaient en liberté…
Au final, j’avais l’impression de ne pas être trop mal tombé quand l’autre jeune homme me parla. Il avait l’air plus sain d’esprit que le fuyard… d’ailleurs, je n’avais pas vu de réel inconvénient à lui donner mon nom. C’était, il était vrai, bien plus pratique de savoir à qui on s’adressait. Et puis, le jeune homme se présenta à son tour, en m’expliquant un peu les circonstances de sa présence ici.


« Enchanté… Votre prof a raison, il y a parfois d’excellents films, classiques ou non… Bon, je ne vous cache pas que certains mettent vraiment mal à l’aise, mais c’est là l’intérêt de pouvoir en discuter ensuite… » Et comme il me posait la question au sujet de la fréquence de mon nom dans la région, j’ajoutai : « C’est un nom plus courant en Irlande qu’en Angleterre… Vous avez croisé beaucoup d’Irlandais, peut-être ? »

Peut-être était-ce de la simple curiosité par rapport aux patronymes un peu clichés : les noms commençant par « O’ » pour les Irlandais et par « Mac » pour les Écossais… Mais je ne voulais pas creuser la question, peut-être que cela n’avait rien à voir avec ces clichés.

Et puis, comme nous nous lancions sur le sujet du film, je lui avais parlé de ma compassion pour le personnage de Marianne… Evidemment, j’avais de la peine pour tous les personnages, moi aussi, mais Marianne, c’était particulier…


« Je pense que c’est le fait de la voir si proche d’un rêve et que tout s’écroule pour elle… Et puis cette manipulation d’Harry qui la pousse à revoir un ancien amant pour obtenir de l’argent… C’est une vraie descente aux enfers, pour elle… » Mais je songeais que ma compassion venait sans doute aussi d’autre part. « J’ai une sœur, et je pense que je ne voudrais jamais qu’il lui arrive quoi que ce soit. Quand je vois une fille se prendre autant de coups au fil de sa vie, je ne peux qu’espérer que ma petite sœur n’ait jamais à traverser de trucs pareils. Je ne le supporterais pas. »

Je ne voyais pas d’autre explication, en fait. J’avais toujours été très protecteur envers ma famille, mais il était évident que ma petite sœur, c’était l’équivalent de la prunelle de mes yeux. Il me semblait que je serais prêt à tout pour elle, si c’était nécessaire. Peut-être même à me battre pour la défendre, moi qui étais fondamentalement contre toute forme de violence… Oui, je pense que je serais tout à fait capable de casser la gueule de quiconque viendrait tourmenter Leah.

Quant au personnage de Sarah… je comprenais bien son point de vue, ainsi que cette dénonciation des écrans… Même si je ne m’y connaissais pas énormément dans tout ce qui concernait les émissions débiles que les moldus pouvaient inventer… dans le film, on voyait assez bien comment les gens plus faibles mentalement pouvaient s’imaginer une vie rêvée à partir de tout cet étalage de promesses mensongères… Par contre, côté jeux vidéo, je n’y connaissais strictement rien. Il faudrait que je demande à Leah si elle pouvait m’expliquer un peu de quoi il s’agissait, car je n’avais jamais essayé cela.


« Oui, je comprends bien ce que vous voulez dire… mais est-ce qu’on n’a pas tous une sorte d’addiction, quelque part ? Le sucre, les livres, les écrans, la drogue, l’alcool… finalement, on se réfugie tous dans quelque chose pour se rassurer ou pour se sentir mieux… »

En vérité, j’avais un peu le sentiment que, pour ma part, j’étais accro au sucre, aux livres et aux voyages… C’était peut-être plus sain que la drogue ou l’alcool, mais j’étais tout à fait capable de m’enfermer des heures pour lire, sans contacts sociaux, ou de partir sans donner de nouvelles, juste en profitant… quant aux aliments sucrés, friandises et pâtisseries avaient toujours été mes meilleurs compagnons au cours de ma vie… et cela ne changeait pas.

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Raphaël Millet
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Mar 24 Mar - 18:23
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«Et moi ? C'est quoi ma drogue ?»


L’étudiant ignorait si c’était forcément une bonne chose de parler des films qui mettaient mal à l’aise. Ce film en particulier, il estimait que c’était intéressant de l’avoir vu mais est-ce qu’il voulait vraiment garder en mémoire ce qu’il venait de voir ? Raphaël estimait que s’il avait la possibilité de revenir en arrière et de ne pas voir ce film, il l’aurait accepterait, peut-être. Lorsque Mr. O’Malley lui répondit à propos de l’origine de son nom, il comprit qu’il l’avait peut-être offensé et il n’osa pas demander le rapprochement avec Leah. Ça pouvait être mal vu de faire le lien entre deux personnes quand elles portaient le même nom, surtout quand le-dit nom est d’origine étrangère.

«Je ne sais pas. J’aimais bien la sonorité, et je trouvais ça peu commun.» Et surtout j’ai une amie qui porte le même nom…

Heureusement, ils parlèrent rapidement du film et cela permit d’oublier cette maladresse à propos des patronymes. L’homme lui parla plus en détail du personnage de Marianne et de la vision qu’il avait d’elle.

«Oui… C’est vrai que Harry a été un vrai connard avec elle, de la forcer à se prostituer pour se procurer du fric, puis de la drogue.» Raphaël eut un air de dégoût avant d’ajouter «C’est fou ce que la dépendance peut nous pousser à faire. Après c’est pas la substance qui agit, mais bien la personne, mais c’est l’envie, le besoin d’avoir accès à une dose qui les poussent à agir ainsi.»

L’homme parla ensuite de sa sœur en affirmant qu’il ne voudrait pas qu’elle se retrouve en pareille situation.

«Je pense que personne n’aimerait qu’un ou une de ses proches se retrouvent dans ce cas là. Après, je suis fils unique, je n’ai pas cet instinct fraternel que vous avez, mais je pense comprendre ce que vous pouvez ressentir. Surtout maintenant que vous l’évoquez, parce que j’avoue que ce n’était pas ma première pensée. Comment s’appelle votre soeur ?»

Raphaël ne put s’empêcher de penser à Leah. Est-ce que c’était elle la petite sœur de ce O’Malley ? Ou rien à voir. Difficile de lui donner un âge, surtout que Raph n’était pas très physionomiste et qu’il ne savait pas trop évaluer l’âge des gens. Est-ce que Leah n’avait pas plutôt l’âge d’être sa fille ?

Ils abordèrent ensuite le cas de Sarah, et de toutes les addictions en général. Cet homme avait raison, tout pouvait être une addiction, une drogue, si consommé à haute dose. Est-ce que Raphaël avait conscience qu’il était addict aux jeux vidéos ? Il savait qu’il ne pouvait pas “arrêter quand il le voulait” et que justement, c’était un signe fort qu’il était accro à ce genre de choses. Mais quelque part, il se dit que s’il avait réellement besoin de s’en détacher, il en serait capable. À ses yeux, il n’était pas une victime, c’était juste son passe-temps préféré voilà tout.

«Il paraît que le sucre est dix fois plus addictifs que la cocaïne ou même l’héroïne» Raphaël avait lu un truc du genre, même s’il n’était pas vraiment sûr de des chiffres. «De toutes façons, on parle souvent des drogues dures et illégales, mais en effet il y a tellement d’addictions qui sont légales et qui peuvent être tout aussi dangereuse en cas de sevrage forcé ou de pénurie.»

Raphaël regretta d’avoir parlé d’un lynchage des consommateurs d’écrans. Peut-être que c’était simplement une ouverture sur les dépendances aux autres drogues que celles qui sont illicites. Une manière de prévenir les gens que ce n’est pas parce qu’ils sont consommateurs de Crack qu’ils ne peuvent pas être drogués à quelque chose. Le nombre de fois où il avait été traité de “No-Life” au collège et au lycée et qu’il rétorquait “Au moins, je ne fume pas, je ne bois pas, je ne me drogue pas”** mais… Est-ce qu'au final ce n'était pas sa drogue à lui justement ? Oui… Il était rassurant pour le jeune homme ,quand il était plus jeune, de simplement jouer plutôt que se préoccuper de l’actualité. Mais maintenant qu’il entrait dans le monde adulte… C’était différent…

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**En Français dans les souvenirs de Raph

Parce que t'es que toi aussi tu n'es qu'un Stalker qui lit tout:



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Mar 24 Mar - 21:26

Personnellement, la perspective de discuter d’un film pour dédramatiser, cela me parlait et me plaisait plutôt bien. L’échange était toujours une source intéressante d’enrichissement culturel et intellectuel. Et puis, oui, par rapport à une œuvre, qu’elle soit picturale, théâtrale ou cinématographique, j’aimais le principe de l’échange de points de vue… On avait toujours énormément discuté, dans la famille, et j’avais toujours apprécié pouvoir écouter les avis des autres…

Raphaël Millet me disait qu’il appréciait les sonorités de mon nom… ce à quoi j’hésitais un peu… qu’étais-je censé répondre à cela ? que moi aussi j’aimais les sonorités de son nom ? que ça faisait un peu « exotique » ? ou que ça me rappelait des consonnances continentales que j’avais pu entendre lors de voyages ?
J’aurais pu, mais je n’en fis rien.


« Euh… merci ? Je suppose que c’est une sorte de compliment…»

En fait, quand on discutait du film, c’était tout de suite plus facile et moins prise de tête. Surtout que nous étions tous les deux d’accord sur le fait que le personnage de Harry était en fait un vrai salaud avec sa copine. Le genre de connard qui ne méritait pas de vivre en liberté… d’ailleurs, c’était bien fait pour lui qu’il y laisse son bras.

« Je dois avouer que ça me dépasse un peu… Comment peut-il simplement envisager de demander un truc pareil à sa copine ? Même pour son addiction, ça ne justifie rien… »

Non, très sincèrement, c’était une logique qui m’échappait. Je n’avais personne pour le moment, mais il était évident que j’aurais plutôt tendance à tout faire pour rendre heureuse ma copine, la couvrir de tout l’amour du monde et prendre soin d’elle, autant que possible… Je ne me voyais pas manquer de respect à une personne et encore moins à ma copine. Oui, je serais carrément le genre d’homme à vouloir à tout prix protéger ma compagne et lui apporter le pur bonheur sur un plateau d’argent…

Et comme il embrayait en continuant sur le sujet de la famille, je l’écoutais avant de lever un sourcil étonné face à sa dernière question. Je ne voyais pas trop ce que ça pouvait bien lui faire, mais nous étions ici dans un lieu convivial, à tenir des conversations avec des personnes saines, n’est-ce pas ? Car si je donnais le prénom de ma sœur, alors qu’il connaissait mon nom, il aurait tôt fait de la trouver… les moldus étaient doués pour trouver les gens, avec leurs ordinateurs et leurs réseaux… Je connaissais certaines choses dans le domaine, mais certainement pas au même point qu’eux…


« Fils unique ? Et vous ne vous êtes jamais embêté, quand vous étiez enfant ? J’ai deux frères et une sœur… Difficile d’imaginer ce que c’est que d’être enfant unique ! » C’était vrai que, pour le coup, mes parents n’avaient pas chômé, en fait. Quatre enfants, c’était tout de même pas mal… peut-être même que c’était beaucoup, quand on y réfléchissait un peu… mais bon, je n’allais pas me plaindre. J’avais eu une enfance et une adolescence heureuses, après tout. « Elle s’appelle Leah, pourquoi ? » J’espérais quand même que ce jeune homme n’était pas un pervers qui allait s’amuser à stalker ma chère petite sœur ou à essayer de la trouver pour assouvir je ne sais quel dessein tordu.
« Et comme je vous l’ai dit, nous sommes trois frères et toujours prêts à défendre notre famille, et surtout notre sœur. »

Depuis la mort de papa, on avait appris à se serrer les coudes et à prendre soin les uns des autres, même si ce n’était pas toujours vrai au quotidien.

« Exactement… et peut-être qu’il faut comprendre ce point dans ce sens… Je ne vois pas d’autre explication… Réfléchir sur nos habitudes et peut-être en changer quand c’est encore possible… »

Il avait raison pour le sucre, il était difficile de s’en passer… Et j’étais bien placé pour en parler, puisque j’y étais réellement accro… Même quand j’essayais de ne pas céder, je finissais toujours par craquer sur l’une ou l’autre friandise… Heureusement que je ne me laissais pas trop aller, non plus, sinon, j’aurais eu vite fait d’avoir la silhouette du Moine Gras !

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Raphaël Millet
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Mer 25 Mar - 15:02
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«Toi le frère, que je n'ai jamais eu»


Évidemment… Sa question paraissait encore plus bizarre avec une justification aussi fumeuse. Non mais franchement, il aurait pu trouver pire comme prétexte ? Même en faisant exprès c’était vraiment difficile ! Bon, au moins il n’avait pas l’air de l’avoir trop mal pris. Raphaël passait juste pour un mec chelou qui faisait des compliments complètement idiots.

Une chance que Raphaël et O’Malley avaient des idées similaires sur le film et que leur interprétation ne soit pas trop éloignées. Ainsi ils étaient tous les deux d’accord sur le fait que Harry s’était mal comporté avec Marianne. Prostituer sa propre compagne c’était déjà immonde en soi, mais pour de la drogue putain…

«J’avoue que je trouve ça aberrant. Mais bon... Difficile de me projeter : je ne suis pas dans cet enfer de dépendance et surtout… Je n’ai pas de copine.»

Petit rire gêné, il ignorait pourquoi il avait révélé cela. Enfin si, c’était pour détendre l’atmosphère avec une blague un peu naze, mais il espérait que l’autre ne le prenne pas, une fois de plus, pour un mec bizarre en manque de fille qui avait besoin de compagnie. Surtout que Raph se moquait d’être célibataire, il l’avait toujours été. Bien sûr, il fantasmait sur sa belle colocataire. Elle était belle, gentille, belle, drôle, belle, sexy et bon sang qu’est ce qu’elle était belle ! Bon, il se contentait de l’Aimer à distance. Il avait compris que c’était un amour unilatéral et que même s'ils étaient amis, elle ne ressentirait jamais la même chose que ce que lui ressentait pour elle. Mais même en sachant cela, il caressait le doux espoir, de pouvoir la caresser, elle…  Amoureusement... Tendrement...

Pour le reste, Raph était d’accord avec lui : se surveiller et faire attention à ses mauvaises habitudes. Bien qu’il ne compta pas changer quoi que ce soit, il se contenta d'acquiescer ; parce que dans le fond il était tout de même d’accord avec l’idée.

O’Malley lui demanda ensuite si ce n’était pas trop dur d’être fils unique, s’il ne s’était pas trop ennuyé quand il était enfant. Raphaël n’avait pas d’éléments de comparaisons, il ne savait pas ce que c’était que d’avoir un frère ou une sœur avec qui partager des moments de jeux et de complicité. Cependant il n’en avait pas souffert pour autant, il n’avait pas été contraint de partager ses jouets, ou son temps de jeu sur la manette. Financièrement il n’avait manqué de rien.

«Je n’ai pas le sentiment d’avoir souffert, mais c’est vrai que je ne sais pas ce que c’est que d’avoir une fratrie à protéger, ou sur laquelle je peux compter. Après, j’avais plus de temps à consacrer à mes amis» Réels et virtuels «C’est vrai que mon meilleur ami, c’est un peu comme le frère que j’aurais pu avoir, maintenant qu’on en parle !»

Vint le moment fatidique ou Raphaël ne parvint pas à résister à l’idée de savoir si cet homme avait un lien de parenté avec son amie serveuse. Il s’en voulait un peu de ne pas connaître la vie de sa confidente aussi bien qu’il ne le devrait. Au final, il parlait toujours de ses problèmes, de sa vie. Elle était toujours là pour lui et il ne savait pas grand chose de sa vie à elle, de ses soucis. Elle s’appelle Leah. C’est le frère de Leah ! Alors qu’un sourire se dessinait sur le visage de Raphaël, le O’Malley lui glissa une menace à peine camouflée.

«Oh non non. C’est juste que je connais Leah ! À vrai dire c’est pour ça que j’ai été surpris par votre nom de famille, je voulais savoir si il y avait un lien. Et puis je me suis senti un peu ridicule, et puis vous avez parlé de votre sœur et du coup j’ai été curieux et puis...»

Raphaël baragouinant tout pleins de choses pour se justifier. L’homme lui avait fait clairement comprendre qu’il ne fallait pas chercher des embrouilles à sa sœur sinon on aurait affaire à lui, et à ses frères ! Finalement le Geek sorti son téléphone et ouvrit sa liste de contact pour prouver à l’homme qu’il connaissait réellement Leah. Le jeune homme avait la nette impression que lorsque le frère de son amie lui avait dit que lui et ses frères étaient toujours prêts à défendre leur famille, et surtout leur sœur, il était censé le prendre pour lui, en guise d’avertissement.

«En tout cas. Je ne lui voudrais jamais du mal. Elle a beaucoup été là pour moi.»

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Jeu 2 Avr - 22:08
C’était assez rafraîchissant, en fait, de discuter cinéma avec les moldus… ce n’était pas dans le monde sorcier que c’était possible… débattre d’un livre, oui, mais d’un film… C’était tout à fait autre chose. Mais j’avais toujours trouvé que les moldus avaient des choses à nous apprendre, au niveau culturel, notamment… alors, je profitais de pouvoir gérer facilement les deux mondes pour découvrir tout ce qu’il y avait à découvrir.
D’ailleurs, mon interlocuteur et moi avions une vision des choses sensiblement identique, ce qui prouvait bien que nous étions compatibles, les sorciers et les moldus. Il n’y avait pas besoin de faire un scandale ou un attentat pour essayer de prouver le contraire.


« Voyons, vous êtes jeune ! Vous trouverez une copine qui vous conviendra… et je suis sûr que vous la respecterez comme elle le mérite. »

Je préférais rebondir sur le sujet de la vie amoureuse, parce que, bon, la prostitution et la drogue… je savais que c’était mal, mais n’ayant pas été éduqué avec ce mode de vie, je devais reconnaître que je n’y connaissais pas grand-chose.
Tout comme je n’avais aucune idée de ce que ça pouvait faire d’être fils unique, en fait. Et comme il m’expliquait son ressenti, j’essayais d’imaginer ce qu’aurait été ma vie sans Sean, sans Leah et sans Jimmy… et c’était simplement impossible à imaginer pour moi. J’avais grandi en étant le fils aîné, le grand frère… et c’était un statut qui me collait tellement à la peau que je ne savais pas ce que j’aurais pu devenir si ça n’avait pas été ainsi.

Et puis, venant de nulle part, voilà que fusa une révélation. Ce jeune homme connaissait ma sœur. Et moi, j’avais sorti les griffes pour montrer que j’étais prêt à la défendre si c’était nécessaire… Bon, j’aurais sans doute essayé de calmer le jeu ou de remettre les pendules à l’heure sans user de la violence, évidemment, je savais me tenir… mais je n’aurais pas du tout apprécié que quiconque s’en prenne à ma petite sœur.
Les explication du moldu me firent sourire, c’était presque mignon de le voir se démener pour me faire comprendre quelque chose d’un peu simple… Il me montra même son smartphone pour me prouver ses dires en me mettant sous les yeux le numéro de ma sœur et en m’expliquant qu’elle était une sorte d’amie pour lui.


« En fait, ça ne m’étonne pas de Leah… Elle est toujours prête à aider les autres, dès qu’elle le peut… »

Je n’avais pas vu ma sœur depuis quelque temps, aussi ajoutai-je : « La prochaine fois que vous la verrez, vous pourrez lui dire bonjour de la part de son grand frère, Thomas. »

Avec les cours, les horaires, la vie en général… eh bien, ce n’était pas toujours évident de continuer à mettre ma famille au premier plan, parce qu’il y avait toujours des imprévus, des impondérables et des réunions de dernière minute…
Être prof, ce n’était pas facile tous les jours, mais quand on cumulait avec le poste de directeur d’une maison, c’était encore plus de boulot et de temps à consacrer aux élèves… et comme je n’aimais pas faire les choses à moitié…
D’ailleurs, avec cet emploi du temps, je me demandais même quand j’allais bien pouvoir revoir Soledad… J’avais envie de passer du temps avec elle, mais nous avions tous les deux des agendas bien remplis et il n’était pas facile de trouver un créneau commun, surtout en semaine où je passais tout mon temps à Poudlard… Mais je ne désespérais pas, nous allions bien trouver un moment qui nous conviendrait à tous les deux.
Je bus un peu de jus dans mon verre, avec une pensée pour la jolie voyante.

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Raphaël Millet
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Ven 3 Avr - 18:03
retour à l’état sauvage
«je ne suis pas aussi idiot que j'en ai l'air»


Le changement de sujet était appréciable. La descente aux enfer de personnes qui succombaient pleinement à leurs addictions, ça allait cinq minutes, mais fallait pas que ça lui sape davantage le moral, bien que ça soit fichu pour la soirée. L’homme le réconforta en lui disant qu’il avait tout le temps de trouver l’amour et qu’il était encore dans la fleur de l’âge.

«Oh je ne cherche pas de copine… » Ce n’était pas totalement faux, puisqu'il se fichait d’être casé et qu’il n’y avait qu’une seule fille qui l’intéressait. Il n’avait jamais connu l’amour, il pouvait bien continuer. «Ni de petit ami !» s’empressa-t’il d’ajouter. On n’était jamais trop prudent avec les ambiguïté. «Je suis pas le genre de mec qui ressent le besoin d’être avec quelqu’un, je trouverai sûrement un jour quelqu’un que j’Aime… » ça il l’avait déjà trouvée «… et qui m’Aimera en retour… » ça c’était déjà plus difficile aux yeux du jeune homme.

Finalement, beaucoup d’inquiétudes pour pas grand chose. Raphaël n’avait eu aucun mal à convaincre le frère de Leah qu’il était ami avec cette dernière. Il arborait un petit sourire amusé, surement à cause de l’excès de zèle du jeune homme pour prouver qu’il n’était pas un mec bizarre qui voulait juste avoir des infos sur une sœur inconnue. Bon, il avait sûrement l’air bizarre, mais le grand frère, il était pas mal dans son genre. Le côté frérot super protecteur, ça pourrait être chelou si c’était pas mignon. Le O’Malley n’était pas surpris lorsque le Geek lui expliqua que la serveuse était une amie qui était souvent présente pour lui : elle a le cœur dans la main. Et en fin de compte, Raph était content de savoir que quelqu’un veillait sur son amie, quoi qu’il advienne. L’inconnu ajouta que le jeune homme pouvait saluer Leah de la part de son frère Thomas. Thomas ? Raphaël ne put s’empêcher de rire devant l’humour de son interlocuteur, mais on le le piégeait pas si facilement. Raphaël aurait pu inventer l’humour si ça n’existait pas déjà.

«Laissez moi deviner, vous êtes un grand voyageur, jouant la fille de l’air ? Goûtant la complice fraicheur d’l’herbe printanière ! Sans oubliez que vous adorez vous balader, dans les rues d’votre cité. Allez, bien essayé mais je ne suis pas aussi idiot que j’en ai l’air. »

Et si Raphaël était au final, bien plus idiot et maladroit qu’il en avait l’air ? Et si cet homme portait exactement le même nom que le chat de gouttière roux des Aristochats ?

«Oh, mais j’ai compris ! C’est un jeu entre vous, vous faites un jeu de mot avec votre nom de famille, Thomas O’Malley est un genre de pseudonyme que vous utilisez et elle le comprendra.»

Le jeune homme était assez fier d’avoir découvert aussi facilement le subterfuge. Après tout, il s’y connaissait un peu en pseudonymes. Que ça soit dans les jeux vidéos ou c’était systématique, ou dans le cinéma ou c’était assez courant. Au final, un prénom n’était rien d’autre qu’un pseudonyme qu’on n’avait pas eu le loisir de choisir !



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Jeu 9 Avr - 20:27
Ce qu’il y avait de bien avec ce genre de soirée, c’est qu’on pouvait lancer la conversation à partir du film et puis, suite à cela, une fois que le lien était noué, il n’était pas difficile d’embrayer sur d’autres sujets de conversation…
J’appris donc que le dénommé Raphaël Millet était très bien célibataire, qu’il ne cherchait ni compagne ni compagnon et que, donc, il se satisfaisait tout à fait de sa situation. Tant mieux pour lui, en réalité. C’était toujours mieux de pouvoir se contenter de ce qu’on a plutôt que de crever d’envie d’avoir ce que l’on n’a pas… C’est comme rêver de rencontrer une femme magnifique, douce, honnête, cultivée, sensible, intelligente, aimant les voyages et les pâtisseries… N’était-ce pas l’idée que je me faisais de la perle rare ? la seule et unique femme qui pourrait me convenir ? Jusqu’à présent, personne n’avait regroupé toutes ces qualités et mes histoires d’amour avaient toujours fini de la même manière : par le mot « fin ».
Peut-être que mon interlocuteur ne ressentait-il pas ce besoin parce qu’il était plus jeune, et donc pas encore vraiment un âge où on a envie de se poser et de construire quelque chose avec la bonne personne…

Je demeurai un peu pensif, oui, ce devait être lié à l’âge, ou à la maturité. J’avais envie de me poser dans une relation amoureuse stable depuis un moment, déjà, et il me semblait qu’avant de prendre conscience que c’était sans doute un élément clef qui manquait à mon bonheur, je n’y pensais pas plus que cela, j’étais heureux dans le fait d’apporter du positif autour de moi, d’être là pour aider et soutenir ceux qui en avaient besoin, ou encore de donner, au moment opportun, le petit coup de pouce qui pouvait manquer… Voir le bonheur des autres m’avait toujours réjoui. Mais un jour, j’avais eu un déclic… Pour être vraiment heureux, peut-être que je pouvais, ou que je devais, me concentrer sur ce que je voulais vraiment, plutôt que sur les autres… Il m’avait fallu du temps pour comprendre cela, pas par bêtise, bien sûr, mais parce que j’avais tellement tendance à faire passer les autres avant moi-même que je m’oubliais, tout simplement. Il m’était arrivé plusieurs fois que l’on abuse de ma générosité ou de ma disponibilité, mais, au final, cela ne m’avait pas plus dérangé que cela… Je ne prêtais pas attention à la noise près et cela me faisait plaisir de pouvoir rendre service…


« Mais oui, rien ne presse ! »

Je n’avais pas de raison de le rassurer s’il n’était pas nécessaire de le faire, alors, à quoi bon insister ?
Et puis, si ce garçon était un ami de ma sœur, je n’avais pas de raison de croire qu’il allait lui faire un sale coup.

Par contre... je ne pus l’empêcher de tiquer un peu face à la réaction qu’il avait eue lorsque je lui avais dit mon nom. Evidemment, chez les moldus, ce vieux dessin animé de Disney était connu... et même plus que connu. Il y avait des tas de gens qui connaissaient les paroles des chansons et les répliques du film d’animation... et, bien sûr, cela ne pouvait que raviver chez moi de bien mauvais souvenirs, d’une époque où je n’étais pas scolarisé dans le monde sorcier. Au moins, à Poudlard, je n’avais jamais eu de problèmes avec cela...

Je fronçai les sourcils, silencieux. Je n’avais jamais vraiment apprécié qu’on se foute de moi, surtout à cause de cela. Je n’étais pas responsable du choix de mon prénom, mais je songeais de plus en plus à demander à mon entourage de m’appeler par mon diminutif plutôt que par mon prénom entier...
Tom plutôt que Thomas... et mes soucis seraient réglés.

Ou alors, je pouvais approuver l’idée, pas si bête que ça, que proposait le jeune moldu.
Je ne savais pas comment réagir, à vrai dire, car ce garçon était tout de même plutôt sympathique... le problème, c’était ce foutage de gueule.


« C’est cela, ouais...»

Mon ton était plus sec que je ne l’aurais voulu. Je ne tenais pas à chercher la misère à ce garçon, mais je ne pouvais pas me laisser comparer à ce personnage de dessin animé non plus... d’autant que je n’avais pas non plus envie de lui dire que je n’appréciais pas que l’on me prenne pour une crêpe.

« On va en rester là, je pense que c’est la meilleure chose à faire. Bon vent. »

Vexé? Oui, un peu... j’avais subi des mauvaises choses, étant enfant, à cause de mon prénom et de mon nom... et je détestais que l’on me remette cela en tête.

Alors, sans plus attendre, je vidai mon verre et le posai sur le côté. Je ne comptais plus traîner ici. Peu m’importait ce qu’allait faire le garçon, pour ma part, rentrer chez moi me semblait la meilleure option.
Et c’est ce que je fis.

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Raphaël Millet
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«Mais du coup, c'est quoi votre vrai prénom ?»


Ils avaient fini de parler d’amour, ils avaient établi que Leah était une connaissance commune et finalement Thomas avait fini de se présenter. Raphaël ne l’avait pas pris au sérieux, c’était tellement évident que c’était une blague. Quelle erreur ! Lui qui pensait rire avec le frère de son Amie, en réalité il était en train de rire de lui. Le jeune homme ne releva pas quand Thomas acquiesça à propos du pseudonyme.

«Je le lui dirais, mais du coup, par curiosité, c’est quoi votre vrai prénom ? »

C’est à ce moment précis qu’il comprit si faute. Ou plutôt le moment suivant, où l’homme prit congé juste après avoir fini son verre. Mais… ? Raphaël était sans voix, il n’avait jamais voulu blesser cet homme. Il voulait s’excuser mais il craignait d'aggraver la situation si jamais il l’ouvrait à nouveau. Il regarda donc Thomas O’Malley s’éloigner. Cet homme n’avait rien d’un chat de gouttière et l’étudiant supposait qu’ils seraient amenés à se recroiser, un jour ou l’autre.



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