Sous la forme d'un rp, d'un journal, d'anecdote d'une liste de course si cela peu vous faire plaisir racontez nous de manière rédigée l'histoire de votre personnage ! (800 mots minimum)

La famille
J’ai la chance d’être né dans une famille aimante. Mes parents, Colin et Myrna, ont fait un véritable mariage d’amour. Elle sorcière, lui moldu… j’ai eu cette énorme chance de grandir dans les deux mondes, en découvrant les choses positives des deux côtés. Bien sûr, mes parents ont aussi eu la présence d’esprit de m’enseigner les choses négatives, parce qu’il fallait bien savoir qu’elles existent. J’ai toujours eu un très bon lien avec ma mère. Avec mon père aussi, mais la vie a fait que c’est avec maman que la relation a toujours été la plus importante.

La naissance de Sean a été un moment important pour moi. De fils unique, je devenais le fils aîné, le grand frère… un statut qui n’allait jamais me quitter et que j’allais prendre très à cœur tout au long de ma vie. Sean et moi avons toujours été très différents, cela s’est marqué dès le début. Il avait toujours la bougeotte, tandis que je pouvais rester des heures avec un bouquin… Il adorait quand papa nous emmenait camper, vivre dans la nature à la mode moldue… J’appréciais, mais sans plus. Bref, avec lui, nous avons grandi en parallèle, ayant des personnalités diamétralement opposées. En fait, ça a commencé à devenir plus difficile quand Sean est entré dans l’adolescence. Ayant 5 ans de plus que lui, évidemment, j’avais le recul nécessaire pour savoir quand il allait trop loin, mais lui, il ne voulait rien comprendre…

Après Sean vint Leah… ma p’tite sœur, adorée et adorable… 9 ans plus jeune que moi. J’ai pu apprendre avec elle à être un grand frère protecteur, ce que je ne faisais pas trop avec Sean puisqu’il était un vrai casse-cou (quoique là, en le disant, c’est aussi « casse-couilles » qui me vient à l’esprit). Leah, elle, a toujours été d’une douceur à toute épreuve. Une petite blonde toute gentille, véritable passionnée de musique… Elle aimait lire, elle aussi, et je pense que ça a favorisé l’établissement d’une relation très différente de celle que j’avais avec mon frère.
Elle admirait la magie, rêvant du jour où elle aussi allait pouvoir maîtriser ses pouvoirs… mais ma tendre Leah tenait plutôt de papa, pour ce côté-là, et elle est née sans pouvoirs au beau milieu d’une fratrie de sorciers… Ma soeurette a souffert de cela, mais je pense que le fait d’être bien entourée et de grandir dans l’amour des siens a pu vraiment l’aider à accepter. Et puis, quand j’y pense, étant la seule fille de la famille, Leah porte en elle déjà toute la magie de la féminité.

A la naissance de Jimmy, j’avais déjà quinze ans. J’étais élève à Poudlard, à Serdaigle, et le fait d’être scolarisé en Ecosse pendant que mon frère grandissait en Irlande, cela ne favorisait pas le développement d’une réelle complicité. L’écart d’âge doit aussi beaucoup jouer, évidemment. Bien sûr, durant les vacances, je jouais avec lui, lui lisais des histoires et lui racontais un peu comment était Poudlard, ce qu’il y vivrait sans doute quand il irait là-bas, etc.
En réalité, c’est au décès de papa que je me suis le plus rapproché de Jimmy… Il avait quatre ans, j’allais en avoir vingt… Mais, du coup, notre relation n’a pas été « vraiment » une relation de frères, je suis plus entré dans un rôle de référent masculin, de modèle adulte, en quelque sorte… pas exactement comme un père de substitution, mais quelque chose qui y ressemble quand même... Enfin, je me comprends…

La mort de papa a tout bouleversé dans la famille, en fait. Les tensions qui existaient entre Sean et moi se sont accentuées, Leah s’est retrouvée seule moldue de la famille et Jimmy, à quatre ans à peine, était un petit garçon orphelin… Quant à maman… elle n’a plus jamais été la même après le décès de papa.

L’enfance
Tout le monde rêve du meilleur pour ses enfants et mes parents n’ont pas fait exception. J’ai eu une enfance heureuse, vraiment. J’ai grandi en Irlande, dans une maison agréable, dans une famille adorable.
Étant le premier né, avec quelques années d’écart avec mon frère, j’ai commencé ma vie comme un enfant unique. Je pense que c’est peut-être de là que vient mon côté un peu maniaque, le besoin de ranger correctement, de classer, d’organiser… Je voulais déjà être adulte quand j’étais tout petit, au fond.

J’ai vécu des moqueries, durant mon enfance, à cause de mon nom, ou de mon prénom… enfin, à cause des deux mis côte à côte. En effet, dans un dessin animé Disney de 1971, Thomas O’Malley est le nom d’un gros chat de gouttière… Au départ, je ne savais pas cela, c’est en rentrant un jour à la maison que j’ai demandé à mes parents pourquoi les autres enfants chantaient toujours « Tout le monde veut devenir un cat » quand j’arrivais. J’avais droit à des imitations de miaulements à tout bout de champ et je ne savais pas trop d’où cela venait… Papa m’a montré le dessin animé et, finalement, j’ai trouvé que les moqueries pouvaient être prises à la légère, parce que même si j’avais le nom d’un chat, ce n’était pas n’importe quel chat.

Poudlard

Mon entrée à Poudlard mit fin à ces histoires de chats, puisque seuls les jeunes sorciers élevés à la façon moldue avaient eu connaissance de l’existence de ce dessin animé. Et, à l’époque, ce n’était pas du tout le sujet de conversation principal, puisque nous avions une célébrité dans l’école : Harry Potter était élève en sixième année lorsque j’étais en première.
Bien sûr, comme tout le monde, j’étais impressionné, mais je savais que je devais rester concentré et studieux si je voulais décrocher les BUSEs et les ASPICs que je convoitais.

J’ai toujours été bon élève, surtout en métamorphose et en sortilèges. La botanique et le vol, c’était un peu moins mon truc, mais je faisais tout de même mon possible pour éviter d’avoir de mauvaises notes, car je tenais vraiment à être un vrai Serdaigle jusqu’au bout.

Certains moments ont été plus difficiles que d’autres, bien sûr, je pense que personne ne s’est vraiment remis du décès du Directeur Dumbledore, je me souviens aussi parfaitement de toutes les perturbations qu’il y a eu à l’école quand ce fut la guerre entre les mangemorts et les membres de l’Ordre du Phénix…
Toute cette violence, tous ces blessés et tous ces morts… ça m’a profondément marqué et je n’ai plus jamais voulu assister à ce genre de choses.

Les passions

Toute ma vie a été ponctuée par des activités qui me plaisaient. Dès mon plus jeune âge, ce fut la lecture : je m’évadais dans les romans sorciers et moldus, je dévorais les bandes dessinées de papa, je lisais tout ce qui me tombait entre les mains.
J’ai aussi toujours aimé apprendre, dans tous les domaines possibles. Que ce soit à l’école ou en dehors, je n’en avais jamais assez. J’allais chaque semaine à la bibliothèque, j’empruntais une dizaine de livres, et je répétais l’opération chaque fois.

C’est à travers les livres que j’ai découvert l’enrichissement humain que pouvaient apporter les voyages. Au départ, je voyageais dans les livres, mais j’ai toujours su, au fond de moi, que je ferai le tour du monde.
Voyager… découvrir d’autres cultures, goûter des plats typiques, apprendre des langues, partager des traditions, faire des rencontres…
Avec les aléas de la vie, je n’ai pas encore réalisé mon rêve de faire ce tour du monde, mais je me fixe un pays à voir par an. Ainsi, j’ai visité la Grèce, l’Italie, la France, la Finlande, la Tchéquie, le Chili, le Mexique et Cuba. Cette année, j’aimerais poser les pieds en Chine, peut-être du côté du Tibet.

Hormis cela… J’aime beaucoup l’art, en général, je ne suis pas musicien, mais j’adore écouter de la musique. J’aime aussi le cinéma d’auteur et les dessins animés, qu’il s’agisse de Disney, de mangas ou de petites productions. Je me fonds souvent parmi les moldus pour aller voir les nouveautés au cinéma. J’adore regarder un bon film en me gavant de pop-corn.

Les responsabilités

Avec l’âge, elles sont là, indéniables et imposées… et il faut les assumer.

Être un grand frère m’a permis d’apprendre à assumer mes premières responsabilités : montrer l’exemple, me faire obéir, rappeler à l’ordre les petits quand il le fallait… J’étais sans doute bien chiant, comme grand frère, mais cela devait bien soulager mes parents dans leur tâche d’éducation.

A Poudlard, je suis devenu préfet de Serdaigle lorsque j’étais en cinquième année. J’ai pris ce rôle à cœur, bien que je veuille être un préfet juste et bienveillant. Le respect du règlement était important, bien sûr, mais je pouvais parfaitement comprendre qu’un petit de 1re ait parfois encore un peu de mal avec les règles, qu’il soit perdu… Bref, je n’ai jamais été du genre à retirer des points aux autres maisons (la coupe, je m’en fichais un peu, à vrai dire), mais plutôt le préfet qui était là pour aider avant tout.
En 7e, je devins préfet-en-chef, avec la charge, donc, d’encadrer les préfets plus jeunes et des les guider pour gérer ce rôle correctement. Je n’ai jamais favorisé aucun élève, même pas mon frère. La justice est une valeur très importante à mes yeux.

Après Poudlard, il a fallu réfléchir à une voie à suivre pour l’avenir. Ma patience, ma bienveillance et mon assiduité ont poussé plusieurs de mes professeurs à me conseiller de me diriger vers l’enseignement. Des conseils avisés, donnés par des adultes avisés, puisque je suis finalement devenu professeur à Poudlard, lorsque Filius Flitwick a finalement pris sa retraite. J’ai même la chance d’être directeur de Serdaigle ! pour moi, c’est une belle reconnaissance !