Tu échangeais tranquillement avec Eurydice et Xander concernant ces prisonniers. Surtout le fait de vous avoir convoquer en nombre. Ton père n’avait rien laisser entendre de particulier. Pourtant il était parmi les têtes pensantes du Blood Circle en tant que famille fondatrice. Mais de tous vous étiez ceux qui étiez sur le terrain. Les seuls qui avaient vraiment assez de cran pour vous mouiller sur le terrain. De vrais petits soldats depuis des générations… Alors quand le Terry débarqua en vous demandant de faire des prélèvements, tu le fixas de ton regard ambré, l’air de dire tu déconnes mec ? « Ils sont partis prier tes potes en blouse blanche ? » Le Terry te lança un lança une oeillade mauvaise te filant dans les mains une sorte de kit sur lequel était indiqué moelle osseuse. « C’est une blague ? » Tu regardais tes compatriotes dépitée. Tu esquissas un sourire à la remarque d’Eurydice. Pourtant un instant, tu imaginais Jaeden dans cette cellule… Tu chassais cette image et pénétrais les lieux.

Eudice se mit en retrait pour sortir son flingue et les tenir à distance. Sans baguette et dans cette cage qui retenait leur pouvoir, vous ne risquiez pas grand chose tous les trois. D’autres Blood Circle se glissèrent devant la porte pour vous tenir main forte. Tu patientas une minute, deux peut-être ? Xander enfonçait enfin l’aiguille dans le bras de la fille. « Je prends le blond. » Décrétais-tu alors. Parce qu’il semblait plus solide que la fille te souffla ta conscience. Tu l’attrapais brusquement par le bras, lui bloquant dans son dos. Tu le forçais à se coller contre le mur. Tu tentais de la maitriser et t’approchant de son dos, tu lui disais à son oreille. « Arrête de bouger si tu veux pas finir paralysé. » Tu tirais sur son bras et de ta main libre, tu remontais son pull. Qu’est-ce qu’il faisait déjà Docteur House ? Tu attrapais l’aiguille reliée au tube à essai et observais ses vertèbres. Putain comme si tu savais où planter ce truc. Tu tâtonnais avec tes doigts froids ses os et te décidait à enfoncer l’aiguille d’un mouvement sec. Visiblement, le sorcier ne semblait pas apprécier. Tu attendais quelques secondes puis, par chance une goutte finie par sortir. « Oh bordel, ça va durer trois plombes. » Kane arriva alors que vous étiez en pleine expérimentation. « Le mien a l’air bien en vie. Ca s’appelle le talent, Robin. » Tu lui lançais un regard moqueur.

Cela envoyait une décharge ? Théo observait l’objet. Quelque chose lui indiquait qu’il n’aimerait pas tellement le fait de se prendre une décharge électrique mais il était rassuré à l’idée que Leah puisse se défendre, même si, pour arriver à mettre une décharge à quelqu’un, il fallait se tenir proche de l’assaillant, chose qu’il n’espérait pas.

Bientôt, il ne pensa plus à ça, quelque chose d’autres venait d’emplir son esprit, une voix. Une voix qui le monopolisa l’espace de quelques instants. Il lui fallu toute la volonté de son être pour ne pas se précipiter pour tenter de protéger Sélénya. Tout d’abord, vérifier que c’état bien le cas. La voix de Leah lui parvint, elle n’entendait rien. Quelque part, c’était rassurant et logique, Sélénya n’avait rien à faire ici. Il l’avait vu le matin même, pas de raison d’être captive et pourtant, il l’entendait. C’était incompréhensible. Il entendait tout aussi bien, voir même mieux, ce que disait Leah et il tourna la tête vers elle lorsqu’il entendit son prénom, il cligna des yeux une première fois, puis une seconde lorsque la question lui fut posée.  Il voulut répondre à la demoiselle sauf que Deirdre le prit de court en lui demandant de raconter plus loin. Ah ? Très bien, il suivit tout en répondant « Sélénya. Je sais, c’est dingue. Elle n’est pas là mais je l’entends comme si elle était en danger et qu’il fallait que j’agisse. »

Il s’arrêta d’un coup d’avancer « DEIRDRE STOP ! » Son cerveau venait de capter une chose, qu’ils partaient sans les autres. Oui, à ses propos ça aurait été  presque une réponse qu’il aurait pu donner à Deirdre qui demandait à Maggie s’il y avait d’autres pièges. Non mais elle se servait de Maggie tout en voulant la laisser ici ?! N’importe quoi elle. Il tourna la tête vers ses partenaires qui, comme lui avaient un peu de mal, plus de mal à se défaire de leurs visions. « On ne part pas sans elles. » Il regarda Leah comme pour vérifier qu’elle pensait comme lui, même si, en réalité, qu’elles soient d’accord ou non. Il restait, ils étaient une équipe à ses yeux et on lui avait toujours appris qu’on abandonne pas ses partenaires, peu importe ce qu’il arrive. Si lui le savait, il pouvait toujours essayer de convaincre les filles et si l’amitié ne primait pas, la logique pouvait aider « Si on y va à trois, on ne sera jamais assez nombreux pour la sauver. » Il secoua la tête, non pas la, Sélénya n’était pas là, ce n’était pas elle sa priorité… enfin si mais elle n’était pas en danger « les sauver. » Il regarda Leah, elle comptait partir sans eux ? Suivre Deirdre sans se soucier des autres ? ça ne lui ressemblait pas pourtant. Il voulait aider les filles mais seul, alors que son esprit était embrouillé, pas simple seul.

Les Blood Circle terminent leur prélèvements alors qu'ils ne sont pas habilités à le faire. A croire que tout se fait dans l'urgence, mais pourquoi ? D'ailleurs alors qu'ils rangent à peine les kits, d'autres Blood Circle arrivent et viennent les prévenir : il y a une attaque et ça, ce n'était pas prévu. Alors qu'ils quittent les prisonniers en urgence, les prisonniers, qui ne peuvent faire de magie du fait des barreaux de la cage, mais aussi avec leur absence de baguette, se retrouvent seuls ou presque. Alors qu'un Blood Circle moins rapide que les autres reste en dernier dans leur cellule, se retrouve soudainement attaqué.

Les sorciers qui sont venus libérer les prisonniers tentent d'avancer malgré leurs hallucinations. De leur côté, les Blood Circle avaient malgré tout piégé les lieux. Entre leurs mains, des manettes. Ces dernières déclenchent un gaz qui s'il rentre en contact avec celui inhalé précédemment des terribles souffrances. Comment allez vous, vous en sortir ?

Côté sauveur :

Vous lancez dés Point Combat. Selon votre résultat, vous pourrez lancer une seconde fois. Le résultat obtenu est à ajouter avec vos point de base et vous allez vous fier au barème ci-dessous pour savoir votre degré de sensibilité au gaz et votre possibilité de riposte :

Pour les moldus côté sauveur, vous lancez directement le 2ème dé.

Premiers dés :

8 à 12 : Vous entrez en contact avec le gaz et vous sentez bruler de l'intérieur. Des cloques se forment sur votre peau. La souffrance est affreuse, vous ne pouvez attaquer ou vous défendre. Vous ne lancez pas les dés une seconde fois.
13 à 17 : Vous êtes assez atteint. La brulure est difficilement à supporter. Vous ne pouvez attaquer ou vous défendre. Vous ne lancez pas les dés une seconde fois.
18 à 22 : Vous êtes légèrement atteint et voyez des cloques brulantes attaquer votre peau. Vous pouvez lancer les dés une seconde fois.
+ de 23 : Vous avez de légères cloques mais sans que ça n’entraîne de réaction particulière. Vous pouvez lancer les dés une seconde fois.

Deuxièmes  dés :

8 à 12 : Un Blood Circle vous attaque et vous ne parvenez pas à vous défendre. Vous êtes sévèrement blessé (balle, tazer, coups)
13 à 17 :  Un Blood Circle vous attaque et vous parvenez à riposter alors qu'il vous a sévèrement attaqué au départ.
18 à 22 :  Un Blood Circle vous attaque ne vous prenant à peine par surprise. Légèrement blessé vous prenez le dessus et vous en débarrassez.
+ de 23 :  Un Blood Circle vous attaque mais vous le contrôlez. Vous le maitrisez sans problème.

✘ Vous lancez deux dés d'un coup. Si le premier dit que le deuxième ne compte pas, alors vous ne vous en servirez tout simplement pas.

Côté Blood Circle :

8 à 12 : Un Sorcier vous attaque et vous ne parvenez pas à vous défendre. Vous êtes sévèrement blessé et ne pouvez appuyer sur votre manette déclenchant le gaz.
13 à 17 :  Un Sorcier vous attaque et vous parvenez à riposter alors qu'il vous a sévèrement attaqué au départ. Vous ne pouvez enclencher votre manette libérant le gaz.
18 à 22 :  Un Sorcier vous attaque ne vous prenant à peine par surprise. Légèrement blessé vous prenez le dessus et vous en débarrassez. Vous libérez le gaz avec votre manette.
+ de 23 :  Un Sorcier vous attaque mais vous le contrôlez. Vous le maitrisez sans problème. Vous libérez le gaz avec votre manette.

Côté prisonnier :

Vous lancez à tour de rôle un dé oui ou non.
Il vous faut trois oui pour parvenir à maitriser le Blood Circle et à sortir de votre cellule.

Règles :

✘ Tout le monde peut participer
✘ Il n'y a pas de limite de réponses entre chaque tour
✘ Privilégier des réponses courtes maximum 500 mots

Il fallait voir le bon côté des choses, j’aurais pu être plus atteinte. Alors que bon voir ma mère morte, et pas la mer morte, sinon j’irais squatter la barque de Thalia :D ce n’était pas encore trop difficile de me rendre compte qu’il y avait un problème. Ha bah visiblement, je n’étais pas la seule à me taper une petite réunion de famille, vu ce que me sortait Soledad.

- Oui je vais les adorer, enfin non ! Soledad ta famille n’est pas vraiment là !
- Elle au moins, elle est polie… Tu pourrais faire comme elle et présenter ta mère…

Ha la la pourquoi ma mère ? Mon père était moins chiant, j’aurais préféré. Ha, si elle pouvait aller faire la causette aux proches imaginaires de Sol, ça m’arrangerait, tiens. Alors est-ce qu’il y avait d’autres pièges ? Excellente question Miss Taser ! Mais alors entre nous, vu le bazar actuel, si les bloody chose, ils ne nous avaient pas captés, c’était qu’ils étaient tous sourdingues. Mais que nenni ! Je brandis ma baguette, prête à… ben à rien du tout. Ha bah là j’avais une idée très précise de ce que je faisais subir à un poulet que je laissais cramer au four. Ha ouais, je chauffais au moins au thermostat sept. Le roti serait bientôt servi, messieurs dames. Ma mère semblait avoir disparu et ce n’était pas plus mal. Clair que si c’était pour l’entendre me dire « Je te l’avais bien dit, tu n’écoutes jamais nianiania » comme quand j’étais gosse et qu’elle me disait «  Je t’avais dit de pas grimper dans l’arbre », valait mieux pas. Je me faisais barbecueter de l’intérieur, mais soyons positif, ça aurait pu être pire…

Concrètement, je n’étais plus capable d’aller saucissonner quelques moldus extrémistes, ni même de parer leurs attaques si je venais à être prise pour cible. Conclusion, je devais passer en mode survie et me mettre à l’abri. J’attrapais la Mexicaine qui n’avait pas l’air en meilleure forme que moi, par le bras. Je n’avais pas la force de lui expliquer ce que je faisais, mais j’osais espérer qu’elle comprendrait ce que j’avais en tête. Je nous entraînai difficilement vers un tas de décombres à proximité. Il nous permettrait de nous mettre à couvert et d’éviter de nous faire tirer dessus comme des lapins.

- Ça va aller, assurai-je sans en avoir la moindre certitude.

Au sol, je regardai les dégâts sur ma peau. Franchement là, je regrettais d’avoir envoyé bouler la proposition de Théo sur les cours de médicomagie. Enfin, même si j’arrivais à atténuer les dégâts externes, je faisais quoi pour la petite grillade interne ? Il n’y avait plus qu’à espérer que cette douleur immonde n’allait pas perdurer.