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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes, alors pensez à les privilégier pour vos personnages
Métier : Serveuse à mi temps et musicienne dans un bar moldu de Londres
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Sam 23 Nov - 18:35
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Y’a quelque chose dans son regard
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« And if the birds are just all the words flying along, singing a song, what would they do ? If they just knew what they could do. »
Au départ, j’avais quitté mon paisible appartement de Londres pour tout autre chose. En effet, Witches Bazaar, la grande librairie de l’ésotérisme de la ville, organisait une journée portes ouvertes, permettant l’entrée à ce temple mystique pour la découverte d’oeuvres liées à l’imaginaire moldu quant à l’un de leurs sujets de prédilection : la sorcellerie. Je m’étais toujours intéressé à ce qui se passait du coté de notre monde, mais, depuis que je travaillais à Poudlard, soit depuis deux ans, j’avais entrepris d’élargir mes recherches. Encore aujourd’hui je regrettais que le professeur Binns soit un fantôme, parce que cela me refusais la possibilité d’enseigner ce qui avait été ma matière préférée au collège, et ce, même si l’étude des runes était aussi une grande passion pour moi. Quoi qu’il en soit, lorsque j’avais passé la porte et descendu l’escalier de la maison, c’était donc dans un but bien précis, et rien ni personne n’aurait pu alors me détourner de mon chemin. J’avais voyagé, les pensées prises par les dernières admonestations de ma très chère famille, par le souvenir que la rentrée scolaire redémarrerai dans quelques semaines. Le transplanage n’avait heureusement pas duré très longtemps, et je m’étais retrouvé dans une de ses ruelles sombres de la capitale, à quelques mètres de l’endroit désiré. Je passerai bien entendu les détails de mes découvertes du jour pour me retrouver directement au point intéressant : comment j’étais entré dans ce bar, que je m’étais retrouvé assis à une table après avoir commandé un Bloody Mary (les moldus faisaient de très bons cocktails, je ne pouvais pas le nier !) et pourquoi mon attention s’était finalement portée vers ces sinistres et bruyants individus qui s’étaient mis à parler des sorciers d’un ton qui ne m’avait pas particulièrement plu.
J’étais ainsi sorti à seize heures, pour ne quitter qu’aux alentours de dix-huit la grande boutique de magie après avoir confié aux vendeurs du coté sorcier mes différents achats pour faire fonctionner leur service à hiboux postaux afin d’être livré directement à la maison. Il n’était pas tard, l’air était encore très chaud avec ce mois d’été et, pris d’une soudaine envie de me dégourdir un peu les jambes après être resté toute la matinée plongé dans divers bouquins étrangers, je décidais de continuer mes pérégrinations en me laissant aller dans les rues. Je délaissais les grandes places et les rues marchandes pour les petites allées sans grande âme, m’arrêtant de temps à autres devant une vitrine cachée de ci de là (c’était devenu une grande mode maintenant, les marchands sorciers ayant pris l’habitude d’ouvrir boutique dans un quartier moldu de Londres tout en utilisant les sortilèges nécessaires pour éloigner ces derniers qui se rendaient subitement compte qu’ils avaient oublié quelque chose chez eux. Ce n’était pas interdit, mais à l’époque, le département de la justice magique avait été débordé de plaintes quant aux abus initiés par cette pratique. Depuis la loi avait été encadrée et les marchands ne pouvaient plus s’implanter sans avoir obtenu l’agrément délivré par le Ministre de la magie. Si certaines illégalités avaient encore lieu, ce n’était dorénavant plus mon problème). Je marchais ainsi lorsque j’étais tombé face à la devanture du bar. Lorsque j’avais levé les yeux vers l’enseigne, j’avais reconnu le nom de l’un de mes collègues de Poudlard, O’Malley. Je m’étais souvenu qu’il en avait en effet parlé à la fin du mois de juin à l’ensemble des collègues en nous invitant à y venir y faire un tour. Je n’avais pas écouté plus, ignorant le lieu exact dudit café, et voilà que, par le plus grand des hasards, je me retrouvais devant aujourd’hui. Je jetais un oeil par une des fenêtres, constant qu’il n’était que très peu rempli et, piqué de curiosité, entrais, me faisant à l’idée que je le retrouverai derrière le comptoir, que je pourrais plaider l’envie de dire bonjour à un collègue (ce n’était pas vrai, je n’étais pas particulièrement proche des autres professeurs de Poudlard), prendre un petit remontant et puis rentrer. Je ne l’avais pas vu, excluant qu’il ai pu me jeter un sort de confusion pour me pousser à entrer puis, résigné, et puis parce que la musique de fond était agréable, je m’asseyais et commandais.
La bande de jeunes apparut dix minutes après mon arrivée. J’étais entièrement plongé dans mon verre et dans le seul bouquin que je m’étais autorisé à garder depuis la librairie, tranquille dans ma petite alcôve que j’avais expressément choisie pour être la plus éloignée du comptoir, et je vis d’un très mauvais oeil ce groupe d’énergumènes. Ils étaient moldus, cela se voyait comme le bec au milieu du hibou. Même si je regrettais à chaque fois de ne pas pouvoir prendre ma cape quand je sortais de ce coté de la ville, je faisais toujours un certain effort. Cela devait être du à mes origines. Eux n’étaient pas classes du tout. Et puis, je ne saurais pas le dire, mais je sentais qu’ils n’étaient pas comme nous. Je parvins à les ignorer jusqu’a ce que des bribes de conversation me parviennent, pas très élogieuses à vrai dire. Je soupirai de mécontentement. Je n’étais pas venu ici pour entendre des absurdités pareilles sur les sorciers. Bon, il y avait sûrement du vrai dans ce qu’ils disaient, tous les sorciers n’étaient pas réputés pour être de bons samaritains, et ça j’en savais quelque chose, mais le fait était que nous n’étions pas tous comme ça. La preuve, je ne me considérait pas comme ayant un « regard meurtrier » sinon, j’imagine qu’ils m’auraient repéré tout de suite. Heureusement, l’une des serveuses s’interposa rapidement, et je me redressais, intrigué par cette intervention. Elle résuma tout haut ce que je pensais tout bas, et j’étouffais un rire moqueur en buvant une nouvelle gorgée du cocktail. Voilà comment il fallait remettre les moldus à leur place, et j’étais très content qu’elle l’ait fait avant que je me lève et que je leur lance un sort les obligeant à se taire à tout jamais.
Je la suivis des yeux un moment avant de reprendre ma lecture, jetant de temps en temps un oeil vers le groupe qui était à présent occupé avec des messes basses. Cette histoire de Blood Circle était de plus en plus présente, et elle inquiétait pas mal des membres de la famille, moi y compris, surtout lorsque j’assistais comme aujourd’hui à ces discours très virulent envers notre « espèce ». « Vous désirez quelque chose ? » Une voix très douce interrompit mes réflexions et je levais les yeux vers la jeune serveuse blonde. Elle me souriait, mais je n’y répondit pas vraiment. Je me redressais sur ma chaise en fermant le bouquin. « Désolé pour tout ça » ajouta t-elle avec un geste dirigé vers l’autre table. J’agitais ma main pour lui montrer que cela m’était égal. « Hum non c’est bon, ce n’est pas votre faute » dis-je poliment en jetant à mon tour un regard appuyé sur un des jeunes individus qui nous regardait de façon peu amicale. « Vous avez bien fait d’intervenir en tout cas, je n’aurai pas été aussi agréable » avouais-je sombrement avant de finir la dernière gorgée de mon cocktail. Je lui tendis le verre afin qu’elle le prenne. Aucun doute qu’elle avait du sang sorcier dans les veines, je pouvais donc lui dire tout ça sans crainte. Néanmoins, la présence très proche de tels individus m’obligeait à ne rien dire de compromettant. « Si vous avez du vin c’est très bien. Et de quoi manger, pourquoi pas ». A vrai dire, je ne savais pas trop si j’avais envie de rester. Mais elle avait l’air sympa, et c’était un peu ma façon à moi de la remercier d’avoir tenté de prendre notre défense, alors je décidais de commander quelques amuses-bouches, histoire de profiter de cette soirée.
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Leah O'Malley
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Jeu 28 Nov - 18:45
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Dim 1 Déc - 23:03
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leah & morgan
« And if the birds are just all the words flying along, singing a song, what would they do ? If they just knew what they could do. »
Je n’étais pas du genre à me soucier de ce que pensaient les autres. Longtemps pourtant j’avais pensé différemment parce que je venais d’une famille assez traditionaliste et que dévier de l’idée commune était une mauvaise chose ; dès lors je m’étais habitué à faire comme l’on attendait de moi. Tout cela avait changé pendant mes années collèges, lorsque j’avais appris à me détacher des autres, à penser par moi même, loin des idéologies très arrêtées de la famille Black. Aujourd’hui, que des moldus critiquent ma vie de sorcier ne me faisait ni chaud ni froid, même si cela n’était jamais très agréable à entendre. J’aurai pu réagir car les propos de la bande étaient assez virulents mais j’avais pu garder mon calme le temps que quelqu’un d’autre réagisse. Cette scène n’aurait jamais eu lieu quelques années avant, lorsque notre existence était encore bien gardée secrète. Je regrettais ce temps parce que, même si nous vivions de façon à faire en sorte que nous ne soyons pas remarqués, nous avions finalement assez peu d’ennuis. Tous ces sortilèges repousse-moldus étaient une aubaine pour qui avait envie de se présager un peu. En rentrant dans ce bar, je n’avais aucune idée qu’il pourrait être fréquenté par les deux communautés, mais je savais maintenant que c’était bel et bien le cas. Cette ouverture d’esprit ne m’attirait pas spécialement, je me trouvais beaucoup plus à l’aise en présence des sorciers, et d’ailleurs, j’évitais le plus possible d’être en présence de moldus. J’ai été élevé dans l’idée qu’ils étaient des êtres inférieurs à nous, et, des fois, je me disais que c’était bel et bien vrai.
La serveuse et moi avions entamé une petite conversation par rapport à la scène qui s’était déroulée. Elle m’avoua que c’était son travail d’agir ainsi, et je comprenais parfaitement. Il fallait savoir refouler ces émotions, et j’étais plutôt fier d’y arriver à la perfection. A vrai dire, j’avais surtout appris à garder mon calme en faisant classe à un troupeau d’élèves à partir de la troisième année, même si avant je n’avais jamais réagi dans l’impulsivité, contrairement à d’autres membres de la famille. Je me considérais comme plutôt réfléchi, et je n’étais jamais le premier à me lancer dans le combat. Sans doute parce que je n’étais pas des plus doués dans la magie pratique, au grand dam de mes grands-parents. Je tenais beaucoup de mon père sur ce point, préférant moi aussi les livres et autres joyeusetés du même genre. Mon oncle Alcide avait bien essayé de m’initier aux règles du duel sorcier, mais je n’avais jamais aimé cela. Quoi qu’il en soit, la jeune femme finit par repartir avec ma commande, et je me replongeais dans le bouquin en attendant son retour. Je pus rester concentré cinq minutes avant qu’un nouveau brouhaha se fasse entendre, encore et toujours à la même table. Je levais les yeux au dessus du bouquin pour comprendre ce qu’il pouvait se passer de nouveau, mais je ne fus pas surpris de voir que les jeunes moldus avaient repris du poil de la bête après avoir été houspillés. La serveuse s’était rapprochée de leur table, dans la visible intention d’arriver jusqu’a la mienne, située juste derrière, et ils ne lui avaient pas laissé le temps de passer.
Je bondis instinctivement quand le verre d’eau vola, mais j’eus la présence d’esprit de ne pas sortir ma baguette de sous mes habits. Ce n’est pas parce que c’était peut être vraiment une sorcière, mais parce que cette attitude envers une jeune femme ne me semblait pas acceptable, surtout lorsqu’il s’agissait de plusieurs adultes mâles de l’autre coté. Je n’y pouvais rien, j’avais vraiment été élevé dans la tradition, et la galanterie avait toujours fait partie de mon quotidien. Je ne voulais pas me placer en temps que chevalier servant, mais j’étais prêt à dire ce que je pensais tout haut de leur attitude à ces jeunes gens. Cependant, encore une fois, la jolie blonde réagit encore une fois en leur demandant de s’en aller. Il y eut un instant d’hésitation mais les ricanements repartirent de plus belle. Tout le monde les regardait à présent, mais personne ne réagit, moi y compris. Main sur la poche, sourcils froncés, j’attendis une aide d’une personne bienveillante, mais c’était comme si c’était un instant hors du temps. Je finis par me dégager de derrière ma table pour m’approcher. « Vous feriez mieux de partir, vous faîtes perdre du temps à tout le monde. Allez désaouler ailleurs, sauf si vous voulez que des sorciers viennent vous déranger pendant votre sommeil » dis-je à celui qui semblait être le leader, la voit tremblante de colère. En même temps, je laissais ma main glisser vers la poche de mon pantalon, ce dont l’autre ne manqua pas de s’apercevoir. La menace lui sembla assez claire. « Vous ne perdez rien pour attendre, tout le monde sera bien content quand vous serez exterminés » cracha t-il, m’envoyant en pleine figure une haleine déjà bien chargée. J’insistais ma pression sur ma jambe et il fit un pas en arrière, le regard toujours aussi mauvais. Il n’y avait plus de ricanements, et je crains un moment d’avoir réagi un peu trop violemment. Néanmoins, ils devaient sentir que si j'étais vraiment un sorcier, ils avaient peu de chance contre quelques sortilèges, et ils s’emparèrent de leurs manteaux avant de tourner les talons, non sans avoir lancé quelques insultes au passage.
Je soupirais de soulagement en relâchant ma main et fis face à la serveuse. Elle semblait elle aussi très en colère. « C’est à moi d’être désolé maintenant, si je ne vous avait pas demandé du vin vous n’auriez pas eu besoin de revenir et d’être confrontée à ça » lui dis-je en passant. J’imagine bien qu’elle aurait pu être amenée à passer de nouveau par ici au cours de la soirée mais elle l’avait vraisemblablement fait pour moi vu que j’étais une des seules tables occupées de ce coté de la salle aussi je tenais à lui montrer d’une façon polie que j’étais désolé qu’elle ai eu à le faire. La politesse et le sens de l’honneur étaient de réelles institutions dans la famille Black. « J’imagine que vous avez de quoi nettoyer tout ça » dis-je à voix basse en désignant la tache sur son chemisier. Je lui fis un clin d’oeil entendu également : « Je peux nettoyer discrètement ce qu’il y a au sol en même temps ». Je me félicitais que la salle ne soit pas plongée en pleine lumière et, sortant silencieusement ma baguette, je jetais un sort informulé sur les débris de verre qui reprirent immédiatement forme. Heureusement, plus personne ne s’intéressait à nous maintenant que le groupe était parti et que la musique avait repris. Je repris ma place sur ma chaise, une main sur le livre qui s’était refermé, tandis que l’autre replaçait mon attribut de sorcier à sa place. Cela n’avait duré que quelques minutes, mais tout semblait à présent être revenu à la normale. Je me demandais si ce genre d’incident était récurent et si j’avais bien fait d’intervenir, mais je ne voyais pas de raison qui aurait pu m’empêcher d’y aller, excepté l’envie d’être discret quand à mon appartenance au monde de la magie. Tant pis, il y avait bien le risque d’être attendu à la sortie, mais j’étais content d’avoir fait quelque chose.
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Leah O'Malley
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Jeu 12 Déc - 20:51
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Je n’avais pas honte d’être sorcier. Je n’en avais jamais ressenti pour ça, au contraire, j’étais fier de cette particularité magique qui faisait de moi un être supérieur aux moldus, même si les anciennes générations avaient du vivre caché du monde extérieur. Aujourd’hui les temps anciens étaient révolus, beaucoup de sorciers venaient de familles moldus, et beaucoup en avaient épousé également. Je restait partisan au devoir de secret qui nous entourait, mais force était de constater que, depuis quelques années, les choses avaient beaucoup évolué. Ce n’était pas pour autant que je me livrais à des mises en scène publiques. Je n’en éprouvais pas le besoin, je n’étais pas un mangemort et ne comptait pas l’être. Pour moi la supériorité était bien plus intellectuelle, et je n’avais pas besoin de sorts de magie pour éprouver de l’orgueil a être qui j’étais. Si j’avais réagi ainsi aujourd’hui, ce n’était même pas pour montrer un quelque signe de puissance. J’avais juste fait ce que mon instinct m’avait dit de faire, non seulement parce que ces gens et leur discours me dérangeaient moi, mais aussi parce qu’ils importunaient la jeune serveuse ainsi que l’ensemble du bar. Il y aurait eu surement d’autres moyens de les faire partir, et je n’avais pas cette prétention de dire que c’était moi qui avait tout fait mais j’avais au moins réussi à être assez convainquant.
La jeune femme me le fit remarquer. Je haussais les épaules avec détachement. J’avais vu pire qu’une bande d’idiots enivrés, je vivais même avec certains, et je n’avais pas peur. Il me suffisait d’aller dans les toilettes, de penser à mon appartement et à ma chère bibliothèque pour y être transporté instantanément. Et puis, avec une baguette magique, on faisait des miracles en défense, même lorsqu’on était pas comme moi le meilleur sorcier de Poudlard. « Je vous remercie pour votre aide, mais vous risquez beaucoup plus que moi si… S’il y a des gens mal intentionnés dans ce bar… ». Je lui jetais un regard surpris. Je ne voyais pas pourquoi je risquais plus qu’elle, au contraire. Si l’on devait craindre chaque jour que des ennemis nous tombent sur la tête, nous ne pourrions plus vivre tranquillement. Non pas que j’aspirais à plus de sport dans ma vie, mais je voulais simplement pouvoir marcher la tête haute en portant mes convictions. Pourquoi était-ce si compliqué pour les autres d’accepter cela ? Entre ma famille qui voulais que je prenne parti, et cette jeune femme qui me conseillait d’être plus discret… « Les gens mal intentionnés envers moi, c’est mon soucis ne vous inquiétez pas, mais vous auriez pu avoir du soucis avec ceux là vous aussi. J’ai juste fait ce qu’il fallait… » me contentais-je de répondre.
C’est assez naturellement que je réparais le plateau qui était tombé par terre. A en voir la tête de sa propriétaire lorsque je lui remis entre les mains, j’eus l’impression d’avoir fait encore une gaffe. Pourtant je ne comprenais pas le problème. « Oui bien sur je vais aller chercher… » avait-elle dit juste avant, et je supposais qu’elle voulait parler d’une baguette, aussi étais-je presque étonné qu’elle se mette à rougir. Je ne savais pas trop ce que j’avais fait de mal, mais peut être était-elle tout simplement timide, ou gênée que j’aie tout réparé à sa place. Elle repartit avec et je la suivis du regard avant de reprendre ma place, la baguette bien calée au fond de ma poche, puisqu’elle avait promis de me ramener une nouvelle commande. Finalement, je ne m’ennuyais pas trop ce soir. Je n’aurai pas pensé vivre tous ces rebondissements dans un bar d’une rue moldue de Londres. O’Malley nous avait peut être bien conseillé finalement, je pouvais passer une bonne soirée en venant ici. La sympathie du service n’y étais pas pour rien non plus, la jeune femme venait de m’offrir ma commande. Je ne refusais pas, attrapant mon verre en silence avant de me désaltérer, l’altercation m’ayant donné soif avant de répondre un simple « merci ». Nous restâmes ainsi tous deux face à face quelques secondes, avant qu’une question ne passe le bord de ses lèvres. Je pris le temps avant de répondre : « Hum et bien, c’est un de mes collègues, Thomas, qui m’en a parlé, il n’en a dit que du bien, et puis j’ai eu envie de voir si c’était vrai alors je suis rentré quand j’ai vu l’enseigne, c’est tout. Ce n’est pas parce que je suis un sorcier que je ne prend que des décisions irresponsables vous savez ? ». Bon, ma réponse était un peu brute, mais je n’avais pas le talent oratoire d’autres membres de ma famille. Je n’aimais pas trop causer. « Vous n’avez qu’a faire comme si j’étais un client comme les autres si cela vous gêne » proposais-je même si, encore une fois, je ne comprenais pas pourquoi elle était gênée que je sois aussi un sorcier. Avait-elle peur que je me mette à jeter des sors dans tous les coins pour détruire le bar ? Je n’avais manifestement pas donné la meilleure impression en agissant comme je l’avais fait. Tant pis, c’était trop tard pour revenir en arrière maintenant. «Bon et euh… vous travaillez depuis longtemps ici ? » J’aurai pu me frapper la tête d’être aussi bateau dans mes questions, mais en même temps, je ne savais pas trop comment réagir devant elle. Elle semblait connaitre beaucoup de choses sur l’endroit et ses habitudes, et je n’étais qu’un client, certes pas comme tant d’autres, mais tout de même. Je ne savais pas trop en fait ce qu’elle cherchait à me faire dire. Je ne devais pas être le premier ici. Je décidais de laisser de coté mes interrogations. Elle s’intéressait juste à moi, c’était tout. Je n’étais pas non plus un imbécile. Elle rougissait, me posait une question personnelle, restait près de moi… Je n’étais pas ce genre d’hommes à aller draguer les serveuses dans les cafés, et ce n’était pas pour ça que j’étais là d’ailleurs, mais elle semblait prête à s’assoir avec moi pour parler, comme si c’était la première fois qu’elle discutait avec un sorcier. Tant de mystères encore non résolus, mais avais-je envie de les briser ?
Leah O'Malley
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Oui, je connaissais les risques d’être un sorcier à l’heure actuelle. Je savais que certains nous voulaient du mal, je n’avais qu’a me remémorer ce qui s’était passé ce soir. Obligés de se cacher des moldus avant, forcés à rester discrets sous peine de subir quelques sévices aujourd’hui. Si j’avais peur ? Non pas vraiment. Il faut dire que je faisais peu de vagues. Je ne me mettais pas en avant, je n’était pas un grand duelliste, je restais dans mon coin avec mes livres. Mon nom de famille pouvait être un défaut, me rendre vulnérable, et, même si je le portais avec fierté, je ne m’associais pas toujours avec ce qui en était dit. Néanmoins, renier qui j’étais ? Arrêter de me comporter comme un sorcier ? Jamais ! Je n’avais utilisé ma baguette qu’a une fin utile dans ce bar, évitant du travail à une serveuse, et je n’en éprouvais pas de regret. D’accord, j’avais peut être été un peu trop menaçant envers ces gens, mais de là à voir apparaitre avant d’avoir pu dire hypogriffe une troupe des adeptes du Blood Circle ? J’en doutais. Je comprenais toutefois que cette femme puisse avoir des craintes. On était sur son lieu de travail, un lieu non sorcier qui plus est, elle n’avait surement pas envie de s’embarrasser de ça. « Hum oui, vous avez peut être raison… Mais elle est rangée maintenant, et promis, croix de bois, croix de fer, si je mens je… Bref » dis-je amicalement en buvant une gorgée de la boisson qu’elle venait de m’apporter. « Tant mieux si je ne vous gêne pas, je sais être discret de tout façon ». Je me surprenais à être un peu plus loquace que d’habitude, comme si je devais justifier ma raison d’être ici. J’avais véritablement cru que c’était ce que j’avais à faire mais elle m’avait détrompée. Je commençais de plus en plus à douter que ce soit vraiment une sorcière, c’est pourquoi je n’avais pas fini l’expression favorite des Serpentard « si je mens je suis un Gryffondor ». Après tout, nous étions dans un bar moldu alors il y avait quelques raisons qu’elle ne le soit pas. Bah, c’était sans importance, je ne la reverrais surement pas après cette soirée de toute façon.
Thomas O’Malley était véritablement plus un collègue qu’un ami. Il ne m’avait jamais parlé personnellement du London Bar, jamais évoqué les personnes qui y travaillaient, je n’y connaissais donc à proprement parler, rien. Depuis l’heure que j’étais ici, j’avais pu m’apercevoir qu’il y avait une scène, avec des gens qui chantaient, et des instruments. La musique m’avait bercée au début, elle n’était pas très forte, assez lente, et, même si je n’étais pas un fort mélomane, je l’avais appréciée. Cela changeait des groupes sorciers que les élèves de Poudlard écoutaient en permanence dans les couloirs du chateau. J’avais ainsi de plus affaire à une musicienne. La jeune serveuse m’avait en effet répondu qu’elle était là depuis ses seize ans, et qu’elle avait chanté sur cette scène. J’avais donc la réponse à mes deux questions : depuis combien de temps elle travaillait ici, et si elle était ou non une sorcière. J’avais été idiot de croire qu’elle avait pu appartenir à mon monde. Cette nouvelle information en poche, j’aurai eu tendance à fermer mes écoutilles et ignorer la moldue, mais ma famille m’avait toujours appris le respect et la politesse, et je ne pouvais pas décemment tourner le dos à cette femme que j’avais protégé en menaçant des londoniens à l’évocation d’une baguette. Je décidais donc de continuer à me montrer courtois envers elle. « Ah, c’est bien »… Piètre tentative ! Je m’en serais tordu les mains. « Je veux dire, c’est sympa, vous ne vivez pas loin de votre passion alors, c’est important ». Je faisais la même chose en travaillant en temps que professeur d’études des runes au collège. Je trouvais que c’était nécessaire de choisir sa carrière en fonction de ses envies, si toutefois cela était possible.
J’aurai eu plus de mal à me montrer très intéressé si elle n’avait pas dérivé la conversation sur mon homologue de Poudlard. J’imaginais que le nom de O’Malley était assez courant en Grande-Bretagne, celui de Thomas également, mais cette fille avait réussi à associer les deux alors que je n’en avais pas dit grand chose. « Et bien si, mon collègue s’appelle bien comme ça ». Je m’agitais sur ma chaise, légèrement troublé. Je doutais que nous parlions du même, je ne lui avais même pas révélé mon travail et l’endroit ou je l’exerçais. « Que connaissez vous de lui ? Je ne suis pas sur que ce soit le même… ». Pas que les moldus ne puissent pas connaitre des noms de sorcier ça non, mais enfin, la coïncidence pouvait être perturbante. Si cela était, la conversation devenait en tout cas bien plus intéressante, même si j’avais quelques réticences à parler à quelqu’un qui ne détenait pas de pouvoirs magiques, qui plus est de sujets liés à ladite magie. Cette femme pouvait peut être me surprendre.
Leah O'Malley
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« And if the birds are just all the words flying along, singing a song, what would they do ? If they just knew what they could do. »
Il y aurait ainsi une bonne raison pour laquelle ce bar aurait été évoqué lors d’une discussion entre sorciers. J’avais toujours cru que Tom était seulement passionné par les non-sorciers, peut être même qu’il était tombé amoureux de la patronne ou qu’il avait eu des réductions en enchantant le personnel, et je n’avais jamais essayé de creuser la question puisqu’elle ne m’avait jamais vraiment intéressée. J’avais vraisemblablement eu faux sur toute la ligne, et en voyant la petite blonde s’éloigner après lui avoir souri je me demandais quel pouvait bien être le lien qui les unissait. Des amis ? Un couple ? Elle savait en tout cas que c’était un sorcier, ils étaient donc suffisamment proches pour qu’il lui avoue ce léger petit détail. Je n’avais jamais eu à l’avouer à personne puisque je n’avais jamais côtoyé de moldus jusqu’alors. J’avais grandi uniquement dans un univers magique ou l’absence de pouvoirs était une tare que l’on devait cacher, qui plus est à une époque ou ces personnes étaient même tuées et persécutées, si bien que j’avais toujours considéré qu’être sorcier était une bonne chose. Il n’y avait bien sûr pas que des sang-pur à Poudlard, mais à part les voir dans une salle de classe, je ne les approchais pas beaucoup. A vrai dire, à part Typhéus je ne parlais pas à grand-monde. Les temps avaient bien changé, avant c’était encore un secret que l’on gardait bien, maintenant notre existence était plus ou moins connue, alors peut être qu’il n’y avait plus besoin d’être aussi proches qu’autrefois pour révéler notre vraie nature. Quoi qu’il en soit, cette fille n’avait aucune animosité envers les gens comme moi, il aurait été mal venu que la réciproque ne soit pas vraie.
Je profitais ainsi du temps qu’elle soit partie pour réfléchir à la situation. Si c’était vraiment la même personne dont nous parlions, alors j’aurais sûrement la conscience plus tranquille du monde qui était le notre. Elle devait connaitre des choses, et j’étais intrigué de savoir quoi. Elle revint rapidement en me tendant une photographie immobile qui représentait effectivement la personne que j’avais comme collègue. Je lâchais un « Oh » que je n’eus pas le temps de retenir en prenant le papier glacé entre les doigts. Son frère ? Voilà autre chose… Je ne savais pas assez de choses pour O’Malley, et encore moins si ses parents étaient des sorciers ou des moldus, mais il était évident qu’il nous avait parlé du London Bar parce qu’il y connaissait quelqu’un, bien que je sois surpris qu’il ai pu avoir une soeur qui travaillait dans ce genre d’endroit. Je ne pouvais pas poser la question directement sans être malpoli, voir grossier alors j’évitais de le faire. « Ca alors, oui, oui c’est bien le même » dis-je avec surprise en lui rendant le cliché. Je soupirais, amusé, lorsqu’elle s’excusa d’être un peu trop bavarde. Je n’allais pas dire le contraire, mais cela avait quelque chose d’assez amusant, même si je n’étais pas prêt à connaitre les premiers mots de Tom ou autre souvenir d’enfance assez gênant. « Je ne savais pas qu’il avait une soeur, à vrai dire nous ne nous parlons pas beaucoup alors ce n’est pas si étonnant… » confiais-je en m’adossant à ma chaise, une main passée dans les cheveux.
Je plongeais attentivement mes yeux sombres dans ceux de la serveuse histoire de voir si je trouvais des points communs avec l’homme que je connaissais et, maintenant que je le savais, je me rendais compte que oui, c’était évident. « Ah oui, Poudlard, si vous venez d’une famille de sorciers, vous avez du en entendre parler souvent, tous ceux de Grande-Bretagne y sont passés » dis-je pour rebondir sur ce qu’elle avait raconté auparavant, à savoir notre lieu de travail. « Je suis professeur » ajoutais-je, même si elle devait s’en douter. Je ne savais pas trop ce que je pouvais lui dire sur l’école sans la perdre, parce qu’il y avait énormément à dire sur le collège, mais j’imaginais que si elle avait une question, elle la poserait sans hésiter, vu la facilité avec laquelle elle arrivait à me parler. Je ne faisais pourtant pas vraiment d’efforts pour lui être plus agréable que ça, je n’étais pas habitué à être amical avec les gens, encore plus ceux que je ne connaissais pas. Je décidais toutefois de commencer les présentations puisqu’elles n’avaient pas encore eu lieu. « Je m’appelle Morgan ». J’hésitais à ajouter mon nom, mais c’était une moldue et elle n’aurait normalement pas de mouvement de recul comme cela avait pu déjà arriver avec d’autres sorciers qui avaient prêté allégeance à l’Ordre : « Morgan Black ».
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Leah O'Malley
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Y’a quelque chose dans son regard
leah & morgan
« And if the birds are just all the words flying along, singing a song, what would they do ? If they just knew what they could do. »
J’écoutais avec attention ce qu’elle me disait à propos de sa famille, et j’en apprenais plus que je n’en avais appris en plusieurs deux ans de travail à Poudlard à coté de Thomas. Il y avait d’autres frères, dont un Auror et un étudiant, dont le nom ne me disait rien. Cela ne devait pas être facile d’être la seule non détentrice de pouvoirs magiques au milieu d’une telle fratrie, je la plaignais un peu. Chez les Black et leurs proches, la simple mention d’un membre Cracmol faisait grincer les dents. Je ne m’imaginerai jamais présenter une fille comme cela à mes parents malheureusement, sous peine de faire tomber en disgrâce. L’avis de la famille n’était pas important me diriez vous, et c’était vrai, mais j’étais encore trop proche, trop lié à leurs croyances, que je ne pouvais encore accepter cette idée à l’heure d’aujourd’hui. J’avais toujours tout fait pour les rendre fiers, même si dernièrement je ne comblais pas les attentes en ne me ralliant pas officiellement à l’Augurey, alors évoquer une moldue… j’avais encore du travail à accomplir sur ce point là avant de me détacher complètement des idées reçues. La jeune femme me raconta qu’elle les avait accompagné à chaque fois et je n’en doutais pas. Le monde magique était source de mystères et bienheureux le moldu ami du sorcier qui en connait certains. « J’enseigne l’Etude des Runes. C’est très intéressant, très théorique, c’est un cours de spécialité donc je n’ai que peu d’étudiants, et pas votre frère, je regrette » répondis-je lorsqu’elle me demanda ce que je faisais dans la vie. Mes yeux brillent à cette évocation. J’aimais vraiment ce que je faisais, c’était plus distrayant que de travailler au Ministère de la Magie.
Elle me confirma ensuite du métissage de son sang, ce à quoi je ne m’attendais pas forcément. C’était dommage pour elle en tout cas, elle ratait beaucoup de choses à ne pas être sorcière, mais heureusement pour elle qu’elle avait des gens avec qui en parler. Je ne savais pas trop ce qu’elle en pensait, mais si j’avais été à sa place, j’aurais été forcément déçu je pense de ne pas avoir reçu de lettre ni manifesté quelconque pouvoir. Peut être que ses parents étaient fiers d’elle malgré tout, je ne lui souhaitait que ça. « Enchanté également, Leah » dis-je avec un léger signe de tête en sa direction. Finalement je m’habituais à sa présence, je ne savais dire pourquoi. Elle était pourtant trop bavarde pour moi, trop volubile, ce que je trouvais parfois un peu gênant, et l’inverse devait être vraie pour elle aussi mais, mine de rien, cela faisait déjà quelques minutes que nous causions ensemble, que j’en avais presque oublié que l’on était sur son lieu de travail. Son patron vint se rappeler à nous et avec un sourire d’excuses, elle m’expliqua qu’elle devait y aller. « Et bien au revoir, laissez moi l’addition et je vais partir également ». Je ne commandais rien de plus, payais les quelques livres que je devais pour mes différents cocktails et me dirigeait vers la sortie avec mes achats du jour, non sans lui avoir adressé un petit sourire au passage. Je ne perdais pas de temps et me fondais dans la foule encore compacte, avant de transplaner au détour d’une ruelle.
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Y a quelque chose dans son regard d'un peu fragile et de léger ღ Moreah I
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