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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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Y'a comme une anguille sous roche (Mathilde) :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
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Jeu 21 Mar - 21:21

Y'a comme une anguillle sous roche
Mathilde & Ethan
Ethan n'était pas quelqu'un de matinale. C'est marrant quand on sait que son deuxième prénom signifie rouge-gorge, référence même à la lumière et au renouveau. Lui préférait au contraire veiller la nuit et ça tombait bien parce que justement, l'une des missions qu'on lui avait confiée en tant que préfet était de faire des rondes histoire de vérifier que tout le monde avait rejoint ses dortoirs - ce qui n'était pas toujours évidemment  lui-même avait déjà passé outre le règlement. Typique d'un Gryffondor ça, avec leur dédain des règles. Pourtant, ça ne l'avait pas empêché de devenir préfet. Sans doute que les professeurs avaient vu d'autres qualités chez le Prewett qui lui avaient permis de passer outre ce débordement. Mis à part, Ethan était un élève qui s'investit beaucoup, autant dans son travail que pour aider certaines personnes dans leurs cours. Il n'hésitait pas non plus à s'interposer s'il se retrouvait  témoin d'une injustice. Ses parents peuvaient être fier de lui, en tout cas sur ce plan. Parce qu'il y avait quand même des choses assez discutables concernant leur fils. Mais rien d'anormal à ça. Pleins d'adolescents de son âge ont leurs petits jardins secrets, concernant leurs amourettes par exemple. Fallait voir comme ça avait fini avec lui en cachant sa relation avec Ailsa. Quand elle avait fait sa fausse-couche et qu'Ethan le su , il n'avait pas été capable d'en parler à ses parents. Résultat, il avait fait plus de mal que de bien. Son père avait été déçu, et sa mère profondément peinée que son gros bébé ne lui avait rien dit alors que celle-ci croyait partager avec lui un profond lien de complicité.

Enfin bon. Là encore, ce  n'était pas la journée la plus éprouvante qu'il avait. Débuter par les cours de sortilèges avait de quoi le motiver à quitter son lit. Bon sans compter le petit-déjeuner. Car le matin, fallait bien l'avouer, il avait une faim de lion; la matinée passa à folle vitesse, si bien qu'il n'avait pas vu l'heure s'écouler. Tant mieux, non ? Le cours qu'il l'ennuyait le plus, c'était incontestablement celui de botanique. Il laissait ça pour Dolly qui était bien plus douée que son frère pour ce genre de choses. Ethan trouvait davantage son confort dans l'action que dans les activités où il fallait être patient. Parce que de la patience, il n'en avait pas des masses; la sonnerie retentit. Midi venait de pointer le bout de son nez. Comme d'habitude, c'était la cohue dans les couloirs. Une marée d'élèves drapés de robes aux couleurs de leurs maisons se dirigeait le ventre vide vers le hall pour rejoindre le réfectoire. On aurait dit qu'il voyait un troupeau de moutons passer sérieusement. Bah lui, c'était le petit rebelle. Il n'avait pas envie de faire comme les autres pour une fois à squatter dans la queue en attendant qu'on le serve. Il préférait prendre un petit bain de soleil tien. D'ici vingt minutes, il pourrait se remplir la panse tranquillement.

Le Gryffondor se rendit à l'extérieur et se posa à l'ombre sous un arbre avec son sac qui contenait ses notes et ses livres. Il sortit un petit calepin qu'il feuilleta à la recherche de la page où il avait esquissé un mot tendre pour sa petite-amie. Une surprise, qu'Ethan comptait bien lui faire une fois terminer, mais surtout satisfait de ce qu'il aura fait. Pour le moment ce n'était ni l'un ni l'autre. Et alors qu'il relisait son écrit, quelqu'un arriva dans sa direction. Par réflexe, le lion leva la tête. Un sourire vint aussitôt se dessiner sur ses lèvres en voyant la personne postée devant lui. C'était Mathilde, son amie d'enfance et confidente. « Ah salut Mathie ! Comment tu vas ? » Ça changeait du Ethan déprimé d'il y a quelques mois. Tout se passer dans le meilleur des mondes pour lui.

Enfin, ça dépendait des jours.
(c) DΛNDELION
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Anonymous
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Ven 22 Mar - 9:40
Y'a comme une anguille sous roche

Hey young blood doesn’t it feel like our time is running out ? I’m going to change you like a remix  Then I’ll raise you like a phoenix Wearing all vintage misery. No I think it looked a little better on me, I’m going to change you like a remix then I’ll raise you like a phoenix

Revenir en cours… C’était quelque chose qui me tenait à cœur ! Malgré les évènements du début du mois, il était hors de question que je reste trop longtemps loin de tout cela. Parce que bon, je ne voulais pas manquer trop de cours quand même ! Alors me lever, même tôt, pour assister à un cours du professeur Carrow, je m’en accomodais très bien ! Mais ce matin, j’avais un autre cours : celui de biologie magique. Donc je n’allais franchement pas me plaindre de suivre un cours avec le professeur Patil pour le coup ! Il me rappelait un peu les cours de potions avec le professeur Harrison par moment. Je n’avais donc pas vraiment vu le temps passer ce matin. Et je n’avais pas non plus eu l’occasion de penser à autre chose que de suivre le cours. Donc j’avais mis de côté sans la moindre difficulté mes recherches au sujet de mon livre ou même mes questionnements sur l’état de mes camarades qui étaient à la fête foraine en même temps que moi. Et puis cela avait aussi motivée ma mère a lâché un peu son boulot. Non, pas au point de risquer de le perdre. Mais tout de même, elle avait trouvé le moyen d’être un peu plus présente juste après les faits et maintenant, elle s’arrangeait pour m’envoyer régulièrement un hibou. Il ne restait plus qu’à voir maintenant pendant combien de temps elle allait s’y tenir avant de se plonger à nouveau dans son travail à corps perdu. Parce que je la connais ma mère, je sais bien qu’elle va finir par se lancer à nouveau dans le boulot sans plus faire attention au reste. A la voir comme cela, je comprenais mieux le fait qu’elle m’ait confié aussi souvent aux Prewett ! Puis ce n’était pas plus mal parce que j’avais pu grandir avec d’autres enfants de mon âge ou presque. Du coup je n’étais pas trop solitaire, j’avais quelques amis et cela me suffisait.

L’heure du repas arriva rapidement. Je levais les yeux au ciel en voyant les autres étudiants se ruer vers le réfectoire. Je n’avais pas particulièrement faim donc je pouvais bien me permettre d’attendre pour le coup. Et les bousculades, très peu pour moi ! J’avais donné pour au moins toute une vie. Et il était clair que mon insigne ne dissuadait pas mes camarades de jouer des coudes pour arriver dans les premiers à table. Je pris alors le chemin de l’extérieur. Depuis le haut des marches, je fermais les yeux et inspirais un grand coup. Oui, je préférais largement cela ! Les effluves fleuris, la fraicheur du jour, l’odeur du printemps qui approche doucement. Je commençais alors à déambuler lentement dans le parc de l’université. Je ne manquais pourtant pas d’air entre les cours de botanique et ceux de zoomagie. Mais tout de même, c’était plutôt agréable d’être dehors en se disant qu’on peut faire ce qu’on veut en fait. Et alors que je me baladais tranquillement, prise dans mes pensées, j’aperçu un visage connu. Un certain Lion avec lequel j’ai passé une partie de mon enfance, un Gryffondor qui connait tellement de chose de moi que nos propres mères envisageaient de nous marier (si si, je vous jure !) Je m’approchais alors de l’arbre qui lui servait d’abri et lui adressais un sourire quand il releva la tête de son carnet. Mais rapidement, je fis une petite moue et haussais les épaules quand il me demanda comment j’allais. Je ne vais pas si mal que cela mais on ne peut pas dire que je sois au mieux de ma forme…

Je m’installais alors à côté de lui et sans même demander son avis à Ethan, je calais ma tête contre son épaule. Aussi ambigu que ce geste puisse paraitre pour d’autre, pour nous il était une simple marque d’affection et surtout, de confiance. Il n’était pas rare de me voir caler sur lui en l’utilisant comme oreiller, juste parce que c’était confortable et que parfois, je parlais plus facilement comme cela. « Ils sont tous affamés à l’intérieur… Du coup j’ai préféré sortir. » Je jetais alors un petit regard sur son carnet. « Tu fais quoi toi du coup ? » J’avais royalement évité la première question. Non, je ne voulais pas lui dire que j’avais un peu de mal avec certaines situations pour le moment. Il s’inquiétait déjà assez sans cela donc je n’allais pas lui en rajouter une couche ! Je reportais alors l’attention sur lui. « Tes brûlures se sont bien remises ? » Oui oui, c’est Ste Mangouste qui se fout de la charité, clairement ! De nous deux, c’était moi la plus atteinte et voilà que je lui demande comment ça va de son côté. On avait déjà de la chance d’être là après tout ! Parce que bon, un feudeymon ce n’est pas rien tout de même ! Et puis en parlant de ce genre de chose, j’allais minimiser un peu la demande que j’avais à lui formuler. Non, c’est faux, je ne tente pas du tout de noyer la sirène.

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Ven 22 Mar - 17:03

Y'a comme une anguillle sous roche
Mathilde & Ethan
Mathilde était un peu ce rayon de soleil qui illuminait ses journées. Elle avait toujours été là quand son ami en avait le plus besoin. Ethan lui était éternellement reconnaissant, et l'inverse était tout aussi vrai. Ils n'avaient aucun dette envers l'autre, parce qu'ils étaient des amis proches. Des confidents. Leurs parents étaient même certains que leurs enfants finiraient ensemble, surtout leurs mamans. Elles s'amusaient à imaginer comment pourrait se passer un éventuel mariage entre les deux. Quand Shelby parlait à son fils de Mathilde par exemple, elle avait cette petite lueur malicieuse dans le regard. Maintenant qu'elle savait qu'Ethan était dans une relation avec une autre fille, elle n'insistait plus autant. Mais dans le fond, il se doutait bien qu'elle avait dû être déçue. Il en mettrait sa main à couper. La droite, pas la gauche bien sûr. « Ils sont tous affamés à l’intérieur… Du coup j’ai préféré sortir. » Sa remarque avait eu l'effet de le faire rire. Elle vint ensuite s'asseoir à côté de son ami qui ne flancha pas lorsque sa tête roula sur son épaule. C'était une habitude qu'ils avaient prise tous les deux depuis tout petits. De toute façon si ce n'était pas l'épaule, elle se serait sûrement détendue sur ses genoux. « Affamés, c'est peu de le dire. On aurait dit qu'ils n'avaient pas mangé depuis dix jours ! Il parait qu'il y a déjà eu des élèves qui se sont fait piétinés et envoyés à l'infirmerie à cause de ça. Tu le crois toi ? Le monde devient fou. » Ethan n'avait pas assisté à une scène aussi irréaliste, mais ça ne l'étonnait même pas en fait. Et encore, ils n'étaient pas au bout de leurs peines. Autant dire qu'en leur qualité de préfets, ils étaient parfois témoins avec un niveau de bêtise comme en voyait très peu. « Tu fais quoi toi du coup ? » Il sentait le regard de Mathilde se poser sur le calepin qu'il avait entre les mains. Même à l'envers, elle pouvait voir ce mot doux caligraphié à la main et il fallait être stupide pour ne pas deviner à qui il était destiné. Enfin, elle n'aura pas à le deviner parce qu'Ethan ne comptait pas le lui cacher. Ca servait à ça une bonne oreille d'un confident, non ? « J'attends aussi que ça se tasse dans le réfectoire. Donc en attendant j'essaye de terminer la surprise que je voulais faire à Ailsa. Tu veux lire ? » Le lion lui tendit son petit carné griffonné, n'hésitant pas une seconde à la faire entrer dans son jardin secret. Mathilde était l'une des seules à connaître les tenants de ce lieu, de ce qu'il avait de plus intime. Il lui faisait une confiance plus qu'aveugle. D'où le fait que leur relation paraissait quelque peu ambiguë aux yeux des autres.

« Tes brûlures se sont bien remises ? » Évidemment, le sujet de la foire était inéluctable. Ils n'avaient pas eu l'occasion d'en parler depuis l'incident. Les traumatismes étaient bels et bien présents dans leur mémoire, mais ils essayaient de ne pas le montrer pour tout un tas de raisons. Ethan n'avait pas perdu son sourire, se voulant optimiste en lui répondant. « Oui ça va mieux merci. Puis tu me connais, je m'en remets vite. » Il avait remonté sa manche intégralement de sorte à lui prouver qu'il n'y avait plus à s'inquiéter, que c'était du passé à présent. Il avait eu beaucoup de chance comparé aux autres. Le Feudeymon avait emporté des vies, d'autres avaient frôlé la mort. Des hommes, des femmes, des vieillards, des enfants. Des sorciers et même des moldus avaient fait parti des victimes. Il s'en souvenait comme si c'était hier. « C'est surtout à toi que je devrais poser la question....Je voulais venir te voir mais je me suis fait refouler. » Il y avait de l'agacement dans sa voix. Pas à l'encontre de son amie, on comprenait bien que c'était contre le personnel de St-Mangouste. Oui d'accord, ils faisaient leur job. Sauf que l'inquiétude ne l'avait pas aidé à être rationnel. Il imaginait déjà qu'on lui annonce qu'un de ses proches avait succombé à ses blessures. Alors quand il a revu Mathilde, c'était un grand soulagement que de l'avoir vivante devant lui.

Un silence s'installa, bercé par les branches de l'arbre sous l'impulsion de la brise qui venait caresser leurs visages. C'était agréable, libérateur. Il pourrait rester ainsi toute la journée à contempler ce ciel d'un bleu magnifique et à discuter avec l'une de ses meilleures amies. Ethan aurait pu rester aussi zen, si des pensées négatives n'étaient pas venues le parasiter.  Il se remémorait subitement cette journée effroyable et tout ce qui s'en était suivi. L'expression de son visage prit une tournure plus sombre, voilé par un pessimisme que lion ne parvenait pas à dissimuler. « Je ne te cache pas que je m'inquiète, Mathie. Ce qui est arrivé l'autre jour, c'est pas bon pour nous. Les moldus savent qu'on existe. J'ai peur que ça ne soit qu'une question de temps avant que ça ne dégénère de nouveau. J'ai essayé d'en parler à mon père, il ne veut rien me dire mais ses affaires "urgentes" parlent d'elles-mêmes... »  Henry Prewett était un diplomate travaillant pour le Département de la Coopération Magique Internationale. Son père ne rentrait jamais dans les détails de ses missions, considérées comme souvent beaucoup trop confidentielles, même pour sa famille. Il n'y avait rien de surprenant à ce qu'après ce drame, on l'avait envoyé entrer en contact avec les autres Ministères. Un scepticisme collectif s'implantait lentement dans l'esprit des gens, redoutant qu'une chasse aux sorcières soit officiellement déclarée. Certains d'entre eux étaient même déjà prêts à passer à l'offensive. À ce rythme, une hystérie collective risquerait de tous les tuer. Et lui, en tant que simple étudiant de 1ère année, il ne pouvait pas faire grand chose. Seulement espérer que le Ministère et l'Ordre du Phénix parviennent à mettre un terme à ce chaos en trouvant des solutions qui rassureraient tout le monde. « Bref désolé de casser l'ambiance, c'était stupide de ma part. Quoi de neuf à raconter de ton côté ? Tu n'as pas eu trop de mal à te remettre dans le bain des cours ? » C'est vrai. Le plus important pour le moment, c'était de se serrer les coudes et avancer. Rien n'est perdu tant qu'il y a de l'espoir.

... C'était de qui ça, déjà ? Peu importe. Parce que c'est vrai.
(c) DΛNDELION
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Dim 24 Mar - 2:29
Y'a comme une anguille sous roche

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Etre avec Ethan, c’est comme avoir une bouffée d’oxygène. Parce qu’il était toujours là quand j’en avais besoin, même quand je ne savais pas moi-même que j’en avais besoin. Pas étonnant que ma mère et la sienne aient un jour envisagées de nous voir finir ensemble. Sauf que Ethan a Ailsa et que pendant un temps j’avais eu quelqu’un aussi. Mais je sentais bien que chaque fois que ma mère évoquait le Prewett, il y avait une petite pointe dans sa voix, comme un signe que je devais m’intéresser à lui autrement que comme un ami. Sauf qu’il est déjà presque comme un frère. Et on ne se marie pas avec son frère quand même ! Sauf dans les familles de sang pur qui sont dans un délire total de pureté. J’étais bien loin de ce genre d’idée dans tous les cas ! Enfin je pouvais comprendre ses allusions tout de même puisqu’elle n’avait jamais rien su de mes histoires de cœur. Je n’en avais jamais parlé avec elle donc elle ne risquait pas d’en savoir grand-chose ! C’était un élément de ma vie que je gardais précieusement éloignée de sa protection maternelle. Alors pour le coup, je préférais parler des gens qui se ruaient dans le réfectoire pour aller manger aujourd’hui. Je retrouvais mes petites habitudes, j’évitais tout de même de m’installer sur les genoux de mon ami puisqu’il avait sorti son carnet. D’accord, j’aime me caler comme ça mais quand même, pas au point de l’obliger à changer ses plans pour moi ! L’avantage de profiter de son épaule c’est que je ne le gêne pas dans ses mouvements et qu’il peut continuer à griffonner à loisirs. Mais ma curiosité reprit bien vite le dessus et je lui demandais ce qu’il faisait. Evidemment qu’il n’était pas obligé de me répondre ! Mais je n’allais pas me priver de poser la question au Lion.

J’étais toujours un peu surprise qu’il me fasse confiance à ce point. Pourtant, elle était réciproque cette confiance. C’est donc avec plaisir que je commençais à lire mais détournait rapidement mon attention du papier pour demander à mon ami s’il allait mieux depuis le début du moins. Je ne pus retenir un sourire quand il se présenta tout fier sous les traits d’un dur à cuire. Je lui ébouriffais alors les cheveux en riant. « Mais oui Prewett, t’es pire que du chiendent, impossible de se débarrasser de toi ! » J’avais besoin de rire de cette situation. Parce que malgré cette journée qui avait déjà été dramatique, cela ne présageait rien de bon. Mais effectivement, le bras du rouge et or était parfaitement remit. Je me rembrunis légèrement lorsqu’il reporta l’attention sur moi. Certes, j’avais été plus gravement touché que lui. Je savais que les filles avaient tenté quelques sorts mais qu’au final, j’avais été sorti de là par une Auror. Il faudra que je demande à ma mère si elle avait le nom de la personne, que je puisse la remercier. C’est la moindre des choses tout de même ! J’esquissais tout de même un petit sourire en coin quand Ethan m’avoua qu’il n’avait pas pu venir me voir. Je remontais ma propre manche. Il restait encore quelques traces du passage du feudeymon mais ça commençait tout de même à bien disparaitre. Et j’avais plutôt intérêt à ne pas oublier de mettre les onguents, sinon j’en connaissais une qui ne manquerait pas de me le faire remarquer. « C’est évidemment un peu plus long mais ça devrait aller. » D’après les médicomages, j’avais eu de la chance. Effectivement, j’étais toujours là ! « J’avais pourtant dis à ma mère que tu pouvais venir ! Mais tu la connais, depuis elle est encore plus protectrice. Je te raconte même pas le temps que j’étais là-bas, c’est limite si elle ne surveillait pas tout ce qui passait la porte ! Et elle a fait des pieds et des mains pour que personne ne puisse passer… » Ma mère protectrice ? Si peu…

Le silence s’installe et je parcourais alors rapidement les lignes écrites par le jeune homme. Discrètement, j’apportais quelques corrections, donnais quelques pistes sur la tournure de certaine phrase. Je sais qu’il n’aime pas cela mais je le vois comme une aide. Alors, je range moi-même le calepin dans son sac au moment où il me faisait part de ses inquiétudes. Je fronçais alors légèrement les sourcils. Il a raison, ce n’est pas bon pour nous tout ça… Je ramenais alors mes genoux contre ma poitrine. J’avais aussi tenté d’en parler à ma mère, sans grand succès. Elle était pourtant bien placée pour avoir des informations. Mais déjà qu’elle ne parlait quasiment jamais du Ministère, elle en parlait encore moins. Mais de mon point de vue, elle était un élément clé. « Je me demande si ma mère ne va pas devoir faire un passage à Paris… Puisqu’elle a travaillé là-bas, elle a encore quelques contacts. Mais les lois risquent de se durcir et ça risque de ne pas nous plaire… » On allait finir par devoir rester enfermés à l’université si une sorte de chasse aux sorcières étaient déclarée ! Et même si je n’étais pas particulièrement du genre à sortir tous les soirs, j’aimais cette liberté qui nous était accordée. Je secouais doucement la tête lorsque le Gryffondor s’excusa de casser l’ambiance. Il fallait que nous ayons conscience de la situation, notre survie en dépendait. Sans demander mon reste, je m’allongeais, plaçant ma tête sur les genoux de mon ami. « C’est plus facile de reprendre les cours que je ne le pensais. Mais je manque toujours un peu de temps et en prime c’est bientôt mon tour de garde… » Les joies d’être préfets ! Mais j’avais un avantage notable pour le coup. « Dis, tu voudrais pas échanger une ou deux nuits avec moi ? J’ai… quelques trucs à régler. » J’aurai pu demander à Hyacinthe, je sais. Mais il aurait trouvé le moyen de me charrier le connaissant. Et je ne voulais pas parler à mon homologue de cette histoire de livre et de possible admirateur secret.

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INRP
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Sam 30 Mar - 17:19

Y'a comme une anguillle sous roche
Mathilde & Ethan
Ethan n'avait que des bons souvenirs la concernant. Si jamais ils s'étaient déjà disputés, il ne s'en souvenait même pas. C'est pour vous dire ! Assis tranquillement dehors sous un arbre à discuter, il n'y avait pas meilleur cadre pour décompresser. Ouais, parce qu'ils en avaient bien besoin en ce moment. L'épisode de la foire en avait secoué plus d'un. Certains viennent tout juste de revenir de leur convalescence. Le Prewett avait eu la chance contrairement à d'autres. Mais bon, il faisait de son mieux pour garder le moral malgré tout sinon c'était la déprime assurée. « Mais oui Prewett, t’es pire que du chiendent, impossible de se débarrasser de toi ! » Pire qu'un Pitbull ce gars, y'a pas photo. Ca sert à rien de se laisser abattre. On patauge, on se fait du mal. C'est tout au final, pour un résultat aussi vide que le néant. Il préfère foncer. Tant pis s'il ne sait pas où ça peut le mener. Au moins il avance lui. « T'as vu ça ? » Fit le lion en tirant la langue. Il possédait l'une des principales qualités des Gryffondor : la ténacité à toutes épreuves qui faisait leur force. Mais cette qualité, Mathilde l'avait aussi. Et pourtant, elle était dans la maison réputée la moins tenace de tout Poudlard. Il la connaissait par cœur. Elle n'était pas du genre à se plaindre et s'inquiétait des autres avant de s'occuper de soi. Parce qu'au final, son état était beaucoup plus préoccupant que le sien. Enfin d'après ses dires, ça s'arrangeait. C'était un véritable soulagement que d'entendre une aussi bonne nouvelle parce que franchement, ils auraient pu être plus conciliant que ça à l'hôpital que de laisser planer le doute. Ethan s'était imaginé le pire. Qu'on lui annonce que sa meilleure amie ai succombé à ses blessures. Là, il aurait senti le sol s'écouler sous ses pieds. Il n'aurait tout simplement pas supporter de perdre une des personnes les plus importantes de sa vie. « J’avais pourtant dit à ma mère que tu pouvais venir ! Mais tu la connais, depuis elle est encore plus protectrice. Je te raconte même pas le temps que j’étais là-bas, c’est limite si elle ne surveillait pas tout ce qui passait la porte ! Et elle a fait des pieds et des mains pour que personne ne puisse passer… » Ah...Il comprenait mieux à présent. Le Gryffondor en riait mais en vrai, il s'était fait énormément de soucis pour elle. « C'est pas pour rien que nos mères s'entendent aussi bien. Tout de même elle me connait, elle aurait pu me donner des nouvelles ! » Il soupira bruyemment. C'est bien beau d'avoir des mamans poules, sauf que quand elles t'étouffent un peu trop ça ne devient plus drôle. D'un côté, on ne pouvait pas leur en vouloir. Elles avaient du mal à réaliser que leurs "bébés" n'en étaient plus. Qu'ils avaient grandi, vivaient des choses. Puis quand elles le réalisent enfin, ça leur fait un choc. Ethan se souvenait comme si c'était hier de quand elle avait avoué à son fils être au courant de ce qu'il s'était passé entre lui et Ailsa au sujet de la fausse-couche. Ce jour-là, il avait vu sa mère pleurer. Ça lui avait brisé le cœur.

Elle prit ce carnet dans lequel le lion chiffonnait parcourant du regard ce qu'il avait écrit. Toujours fidèle à elle-même, Mathilde était de bon conseil. En tant normal, Ethan, dans sa fringante fierté, n'aurait pas apprécié les critiques négatives, d'autant plus qu'il s'agissait de sentiments de ce qu'il y avait de plus intime couchés sur un bout de papier. Cependant, la Pousouffle n'était pas n'importe qui. Elle était sa voix de la raison. Et sa Raison, il l'écoutait. Résultat, le mêlé avait encore du boulot pour remettre tout en force avant d'être en mesure de présenter son mot doux à la personne concernée. En mains propres ou par hibou ? Il n'avait pas encore décidé. Sans doute verra-t-il le moment venu de la méthode de transmission à adopter. Pour l'instant, il le rangea dans son sac. Il s'en occupera plus tard quand l'inspira lui reviendra;

Le silence qui s'en suivi l'avait happé dans des songes négatifs qu'il chassa rapidement de son esprit. Le bien-être de son amie était bien plus important à ses yeux que de penser à cet avenir incertain qui leur ferait du mal plus qu'autre chose en fin de compte. « C’est plus facile de reprendre les cours que je ne le pensais. Mais je manque toujours un peu de temps et en prime c’est bientôt mon tour de garde… » Ça il n'en doutait pas. Mathilde était quelqu'un de consciencieuse dans son travail. La connaissant, elle avait sûrement dû se débrouiller pour trouver des camarades et des professeurs prêts à l'aider à rattraper son retard. Son repos était plus que mérité; Et qu'elle vienne s'allonger sur ses genoux ne le dérangeait aucunement, au contraire. C'était un autre de leur rituel, comme le fait de délicatement passer ses doigts à travers ses cheveux. À les voir ainsi posés et complices, le doute sur leur relation avait de quoi interroger les plus curieux. « N'hésite pas si tu as besoin de quelque chose hein. N'importe quoi, si je peux aider... » Elle n'avait qu'à demander. Ce qu'elle fit. « Dis, tu voudrais pas échanger une ou deux nuits avec moi ? J’ai… quelques trucs à régler. » Et là, il se dit "encore ?" Oui parce que ce n'était pas la première fois que sa collègue préfète lui demandait cette faveur. Pas que ça le dérangeait, juste que...Pourquoi elle n'en disait jamais plus ? Arquant un sourcil, Ethan baissa la tête, perplexe. « Les mêmes "trucs" de la dernière fois ? C'est quoi en fait ? Une mission top secrète à la James Bond ? » Cette petite référence à l'Agent 007 le fit rire. Il était peut-être un sang-mêlé ayant baigné quasiment intégralement dans la sorcellerie, mais le lion n'était pas totalement inculte concernant la culture moldue. Il était même plutôt bien renseigné grâce à certains de ses amis, le rendant capable de se fondre facilement dans la masse quand ça lui prenait de passer de l'autre côté. « Enfin sinon ça ne me dérange pas d'échanger tes deux prochaines rondes. Je n'ai rien prévu de particulier et de toute façon, il faut bien qu'on les fasse. » A l'entendre, on aurait dit que c'était une corvée pour lui. Disons que ce n'était pas l'éclate. Après franchement, y'avait pire à faire dans leur job de préfet. Il plaignait surtout Mathie. Car si lui n'est qu'un simple préfet, elle était la préfete-en-chef. Autrement dit, si lui s'en prenait pleins la tronche pour des broutilles ou des conneries à peine croyables, elle s'en prenait une double dose. Hyacinthe aussi d'ailleurs étant donné qu'il était le second à ce post. Sauf que lui, Ethan se fichait pas mal des galères dans lesquels il pouvait se fourrer. C'était pas son problème.

Dire qu'ils s'entendaient auparavant. Si si. Puis l'adolescence était passée par-là et avait fait des ravages. Quand on dit que c'est la période de l'âge con, ce n'est pas qu'une légende urbaine. La preuve avec ces deux-là. Un serpent et un lion. Il n'a pas de meilleure rivalité de celle-ci.
(c) DΛNDELION
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Mar 23 Avr - 22:31
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Hey young blood doesn’t it feel like our time is running out ? I’m going to change you like a remix  Then I’ll raise you like a phoenix Wearing all vintage misery. No I think it looked a little better on me, I’m going to change you like a remix then I’ll raise you like a phoenix

C’était un bon moment. Une belle journée, un moment partagée avec mon meilleur ami, des rires. C’était assez pour faire oublier du moins pour un temps, les derniers évènements qui ont pourtant eu de quoi traumatiser les foules. J’en avais d’ailleurs quelques séquelles, bien que je n’en parle pas plus que cela. Mais il faut bien reconnaitre que je n’osais plus trop approcher les créatures en lien avec le feu. Les dragons, j’en étais toujours aussi fan mais uniquement dans les bouquins. Les salamandres ? Je ne voulais même plus prendre le risque de les approcher ! Je ne pouvais pas le nier, même si les effets n’étaient pas perceptibles pour tout le monde, il y en avait bien. Par exemple, Ethan n’était sûrement pas au courant de tout cela puisque nous n’avions plus aucun cours en commun. Je ne suis pas forcément la plus douée en sortilèges donc il ne risquait pas de me voir jeter un sort assez violent pour bruler. Il ne me voyait pas approcher les créatures donc ça ne risquait pas non plus. Et puis ce n’était pas non plus une peur panique de la moindre petite flamme, il ne faut pas abuser non plus. Genre une flamme de bougie ne me fait rien. Un feu de cheminée non plus parce que c’est quelque chose de maitrisé. C’est tout ce feu que je ne peux pas contrôler qui reste effrayant pour moi. Alors passer du temps avec le Lion, cela me permet d’oublier mes angoisses pour un moment au moins. Alors évidemment, je n’ai pas pu m’empêcher de rire à sa réaction quand je lui ai fait remarquer qu’il était pire que du chiendent. J’en étais même arrivée à lui tirer la langue en retour parce que quand même, c’est fun ça. Oui, je redeviens une vraie gamine avec lui. C’est un fait, je ne le nie pas !

Puis vint finalement le sujet qui fâche un peu plus, celui de mon passage à Sainte Mangouste. Parce que oui, j’y étais restée un petit moment. J’avais survécu et c’était le plus important. Mais ma mère avait empêché tout le monde de venir me voir.  Je ne risquais pourtant pas d’infection donc je ne voyais pas trop pourquoi Ethan n’avait pas pu venir ! Surtout que j’avais bien précisé à ma mère qu’il pouvait venir. Autant mes autres camarades ça m’importait peu qu’ils viennent ou non. Mais Ethan, c’était différent. On est inséparables depuis qu’on a neuf ans, j’aurai aimé avoir son soutien alors que les médicomages s’occupaient de mon cas. Parce que même si j’avais ma génitrice, ce n’était pas la même chose que mon meilleur ami. J’esquissais un léger sourire à la remarque du Gryffondor. Oui, nos mère s’entendent à merveille. Depuis aussi longtemps que nous même. Elles en devenaient parfois intenables, il suffisait de les entendre avant que Shelby apprenne pour Ethan et Ailsa, les deux espéraient nous voir finir ensemble ! Je n’aurai même pas été surprise de les voir organiser notre mariage en secret en fait… « Effectivement elle aurait pu te dire… Si elle était sortie de ma chambre plus de cinq minutes. Je te jure, c’était invivable, j’avais l’impression de retomber à mes dix ans… » Je fis alors une petite moue boudeuse. Retomber en enfance, ce n’est pas très plaisant quand on est déjà majeure. Mais Ethan connait ça aussi. Parce que si on prend Shelby et Elinor… C’est quasiment la même chose ! C’est à se demander si elles ne font pas un concours de la plus protectrice des fois… Je crois qu’avec cette histoire, c’est ma mère qui a gagné mais vraiment haut la main ! Elle a même eu un mal fou à me laisser retourner en cours.

Installée avec la tête sur les genoux de mon meilleur ami, je ne put retenir un sourire en sentant ses doigts passer dans mes cheveux. C’est un petit geste que j’affectionne tout particulièrement. Et étrangement, qu’il est le seul à pouvoir avoir avec moi. Parce qu’en temps normal, je n’aime pas trop qu’on me touche les cheveux en fait. Mais c’est pas pareil là, c’est Ethan ! Mon sourire s’élargi lorsqu’il me proposa son aide. Il ne m’en fallait pas plus pour demander à échanger un tour de garde. Et à sa remarque, j’explosais littéralement de rire. Une mission top secrète, j’aurai tout entendu franchement !  Enfin il faudrait bien que je lui parle de tout cela au bout d’un moment non ? Je commençais à me dire que je ne trouverais jamais l’expéditeur et je dois bien admettre que je commençais à me lasser de toutes ces recherches pour n’avoir que du vent. « D’abord, je suis pas une James Bond girl donc la mission n’a rien de secret ! Mais… Je peux bien te mettre dans la confidence maintenant. » Je me redressais alors et sortie mon livre de mon sac. Relié de cuir, il contenait toutes les informations possibles à ce jour sur l’élevage des dragons. Je commençais à me dire que je n’en ferai jamais élevage de toute manière donc bon. Après une petite hésitation, je le tendis au Lion. « J’ai reçu ça à Noël. Et avant que tu émettes l’hypothèse, ça ne vient ni de mon père ni de ma mère ! » Je commençais alors à lui raconter comment j’avais reçu ce présent. Emballé dans du papier kraft, reçu des mains d’un elfe de maison qui avait bien vite disparu dans la foule quand j’avais voulu le questionner. « J’avais juste pour consigne de ne pas ouvrir le paquet avant Noël. Il n’y avait pas de mot avec, strictement rien qui pourrait me donner une indication sur l’expéditeur… » Je commençais alors à me mordiller la lèvre inférieure. Quand même, cette histoire devenait vraiment étrange… Je replaçais alors la tête contre l’épaule du rouge et or. « Je cherche depuis ce jour-là qui a pu me l’envoyer… Mais c’est sûrement la dernière fois que je te demande un échange pour chercher, je commence à en avoir ma claque ! » Oui, ça commence à m’énerver cette histoire  J’ai quand même eu la patience de chercher jusque-là après tout.

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