Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes, alors pensez à les privilégier pour vos personnages
Seuls le tintement de mes ongles sur la table retentissait à mes oreilles, malgré le brouhaha du bar. La tête appuyée sur mon autre main, je ne lâchais pas ce foutu dossier qui me donnait du fil à retordre depuis une bonne heure, lisant encore et encore chaque lignes de chaque feuilles, torturant mon cerveau un peu plus à chaque passage. En réalité, ce n'était pas sûr que j’étais encore concentrée, peut être même étais-je simplement en pleine somnolence, tant je ne comprenais pas ce qui clochait sur ces factures. La paperasse, c’était bien la partie de mon boulot que j’aimais le moins, trouvant cela ennuyeux à mourir, et devant passer plusieurs heures à comprendre ce que j’avais sous le nez. Alors, pour faire cela dans une atmosphère un peu plus détendue, j’avais tout emporté avec moi à la Tête de Sanglier, évitant soigneusement le bar de Maggie après ce qu’il s’était passé deux jours plus tôt avec Ella et Livia, et puisque je n'avais pas pour habitude de baisser les bras, la tâche allait être encore très longue, et les verres risquaient de s’enchainer encore un bon moment. Seulement, je commençais sérieusement à fatiguer. Mes paupières étaient tellement lourdes qu'elles se fermaient seules, et l'afflux de mots dans ma tête ne voulait même plus rien dire. Toutefois, ça ne m'étonnait pas plus, quand en levant les yeux vers ma grande horloge murale, je constatai rapidement l'heure très avancée de la soirée. Je décidai alors finalement que c'était tout pour ce soir. De toute façon, la fatigue m'empêchait de me concentrer pleinement et cela ne mènerait à rien, voir ne me ferait faire que des erreurs.
Soupirant, je rangeai les documents dans une pochette et me laissai tomber en arrière, sur le dossier de ma chaise, prenant quelques secondes pour étirer les muscles de mon cou, de mon dos, et de mes bras, avant de laisser sur la table quelques gallions payant mes consommations. Je jetai un dernier regard là où j’étais installée pour vérifier que je n'oubliais rien, puis fermai la porte derrière moi avant de m'aventurer dans les rues de Pré-Au-Lard. Je les connaissais par cœur à présent, et j’étais certainement capable de rentrer chez moi les yeux fermés. Forcément, après plusieurs mois, le village le plus sorcier de Grande-Bretagne n'avait plus aucun secret pour moi. Dans le calme et l'obscurité de la nuit, on pouvait sûrement entendre à plusieurs mètres les fins talons de mes escarpins claquer sur les pavés, et deviner ma marche rapide, trop rapide, et trop irrégulière étant donné ma fatigue. Pourtant, j’arrivais rapidement à ma boutique, et, comme d’habitude, je fis le tour afin de passer par la porte de l’arrière boutique, qui menait directement aux escaliers de mon appartement. Le nez plongé dans mes papiers malgré moi, je quittai totalement de vue le chemin, me laissant guider par mon unique instinct, et qu’elle ne fut pas ma surprise en relevant la tête, à quelques mètres de la porte. Instantanément, je sentis mon cœur bondir dans ma poitrine en croisant le regard d’Eliael Xanielov, et comme si cela ne suffisait pas à me perturber, la chaleur de mon sang bouillonnant se propagea partout dans mon corps, me rendant fébrile l’espace de quelques instants. « Eliael ? Que faîtes-vous ici ? » Dis-je, me retenant de peu au mur, néanmoins sans ménager mon dossier que je laissai tomber, éparpillant une pile de feuilles sur les pavés.
CODAGE PAR AMATIS
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Lun 14 Jan - 11:51
Elystal 12 octobre 2018
I just need your body baby
Ça n'allait vraiment pas. Les jours passaient et malgré toute l'énergie qu'il dépensait dans ses recherches il n'y avait rien à faire. Aucune piste pour retrouver celle qui avait disparue ou même les autres... Ils n'étaient pas son problème, mais Eliael se disait que peut-être s'il trouvait l'un d'entre eux il trouvait alors les deux autres concernés ? Sauf que rien... Nada... Zéro piste, il tournait en rond comme un lion enragé dans sa cage. Le peu de personnes qu'il avait choisi de contacter ne savait rien non plus. Le manque de sommeil, la frustration, tout cela allait le rendre dingue. L'impulsivité ce n'était pas ce qui le représentait réellement, mais là il sentait que s'il ne faisait rien il allait encore une fois mettre sa maison sans dessus dessous et Ella ne serait probablement pas là pour réparer les dégâts cette fois... Ella... Combien de fois avait-elle été là ? Que ce soit par le passé ou même au jour d'aujourd'hui. Leur dernière conversation leur avaient fait un bien fou et cela avait consolidé leur lien d'une façon à laquelle Eliael n'aurait jamais pensée. Mais cette fois, discuter ne lui suffirait pas. Ce dont le hongrois avait besoin c'était d'une chose que la jeune femme ne pouvait plus vraiment lui offrir parce que ce n'était plus comme ça entre eux. Il fonctionnait ainsi Eliael, lorsque la situation lui échappait complètement, ce qui était tout de même assez rare, il avait besoin de sentir qu'il pouvait au moins contrôler encore une chose... Quoi de mieux alors que de s'adonner aux plaisir de la chair plutôt que de se laisser consumer par la colère ? En générale c'était alors dans ses moment-là qu'il sortait, dans un bar ou n'importe quel lieu de la nuit, en chasse prêt à saisir n'importe quelle proie plutôt séduisante... Mais, ces derniers temps il y avait autre chose dans sa tête ou plutôt quelqu'un. Une certaine Crystal Avery... Cette femme c'était une véritable énigme, il ne la comprenait pas et en même temps, elle avait éveillé en lui de la fascination sans même qu'il ne s'en rende compte. Il n'avait pas vue le piège se refermer autour de lui. Il avait posé les questions sans se douter un seul instant de quoique ce soit. Lorsqu'elle avait fui lors de ce fameux diner, le sorcier n'avait pas compris ce qui se passait...
Il commençait à peine à avoir des soupçons lorsque finalement ses lèvres s'étaient retrouvés scellées aux siennes... Il lui avait à peine rendu son baisé. Pas qu'il ne le voulait pas. Mais elle l'avait totalement pris au dépourvu. Il lui avait tellement fait de mal, qu'à aucun moment donné il s'était dit qu'il pourrait simplement lui plaire. A quel moment la vision qu'elle avait de lui avait à ce point changé ? Lui qui restait simplement méfiant et pensait qu'il y avait forcément un piège derrière son envie de le découvrir... Lui-même ne s'était jamais posé de question à propos d'elle, pourtant il le reconnaissait sans peine. C'était une très belle femme. Cracmole certes, mais très belle tout de même. Alors depuis ce baiser il l'avait parfaitement évité, ce qui n'était pas très difficile en soit puisqu'ils ne vivaient pas dans la même ville. Mais c'était souvent que ses pensées déviaient alors vers elle et ce soir... C'était la fois de trop. Une part de lui avait besoin d'aller la voir. Avait besoin de réponse à des questions, une autre part la désirait, il devait bien l'avouer... Alors il était sorti pour s'aérer la tête et au lieu de craquer à ses pulsions, il s'était dirigé vers le chaudron baveur dans l'espoir d'y voir sa sœur... Qu'elle l'éloigne alors de ses pensées dont il ne savait pas vraiment quoi faire, sauf qu'elle ne travaillait pas ce soir... A croire que tout était aligné pour le pousser dans les bras de la jolie Avery... Il ne lui suffisait que d'un coup de baguette pour transplaner et se retrouver alors devant la boutique de la jeune femme tout en se disant qu'il était en train de faire une connerie... Devant la porte de l'arrière-boutique il hésite et à l'intérieur de lui, deux parties se battent l'une contre l'autre. Celle qui désire ardemment la jeune femme et l'autre qui se dit qu'elle ne mérite pas qu'il la traite ainsi... La raison finie difficilement par l'emporter et alors il commence à faire demi-tour... Sauf qu'il tombe alors nez à nez avec Crystal... Elle aussi semble déstabilisée et à peine avait-elle fini de lui demander ce qu'il faisait là qu'elle laissait échapper les papiers qu'elle avait entre les mains... Eliael restait alors stoïque en se demandant ce qu'il pouvait lui dire...
"Je..." Commençait-il alors en passant une main sur sa nuque, il paraissait complètement perdu et il l'était... Plus de masque sur le visage, sa fatigue et son anxiété devait se lire. Se reprenant il s'avance vers elle afin de se baisser et d'aider la jeune femme à ramasser ses papiers. Il tremblait presque en les lui tendant. "Je venais vous voir... Je crois..." Oui, il ne savait même pas s'il en était sûr. "Mais je me suis dégonflé et là... Vous me prenez sur le fait." Il lui servait alors un sourire timide et gêné. Il se grattait un instant l'arrière de l'oreille. "J'avais besoin de parler et je..." Son regard se pose alors sur sa bouche et il en perd le fil de ses paroles n'arrivant pas réellement à finir sa phrase. Elles étaient pleines, semblaient douces et l'attiraient cruellement. Il fermait les yeux quelques secondes pour se reprendre, mais son désir devait se lire sur son visage. "Je ne savais pas qui aller voir..." Confiait-il alors un instant "Mais... Je crois que c'était une mauvaise idée." Ajoutait-il tandis que la tension ne faisait qu'augmenter entre eux tandis qu'il avait beau la regarder dans les yeux, ses prunelles redescendaient chaque fois... A son tour de prendre la fuite, il la dépasse alors feignant de fuir... Mais à peine se retrouve-t-il à côté d'elle, la dépassant seulement de quelques millimètres il n'y tient plus... Sans qu'il ne réfléchisse à ses gestes, l'une de ses mains attrape le bras de la jeune femme afin de la retourner vers lui, sa deuxième main se pose alors sur sa joue inclinant légèrement son visage vers le sien et ses lèvres viennent alors s'écraser sur les siennes. La main qui lui tiens le bras vient glisser sur sa hanche tandis qu'après quelques secondes sa bouche s'ouvre enfin afin de prolongé le baiser. Ils étaient loin de baiser chaste d'il y a quelques semaines... Sa langue se faufile afin de quémander l'ouverture de la sienne, il l'envahit alors. Sa langue vient chercher la sienne pour l'emmener dans une valse des plus sensuelle tandis que son corps pèse sur le sien jusqu'à la pousser contre le mur... Ce n'est qu'après quelques secondes qu'Eliael semble reprendre ses esprits... Laissant Crystal reprendre son souffle, il se recule légèrement... Perturbé par ce qu'il venait de faire...
"Pardonnez-moi je..." Oui là il se sentait vraiment con tout à coup. Son regard montait un instant afin de jeter un œil à son appartement "Je suis une fréquentation dangereuse pour vous ce soir... Je... Je devrais y aller... Excusez-moi." Il avait besoin de parler, mais il ne voulait pas utiliser la jeune femme, pas comme ça, elle ne le méritait pas... Perdu... Il avait du mal à réagir, à se dégager d'elle, à fuir comme il aurait dû le faire... Il ne s'était jamais autant excuser en une seule phrase, signe qu'il était vraiment paumée, il risquait de péter les plombs dans les jours qui venait, mais il ne voulait pas faire plus de mal qu'il n'en avait déjà fait à la jeune femme...
Pando
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Lun 14 Jan - 12:25
I just need your body baby
Crystal & Eliael
12 octobre 2018
Ma gorge se serrait. Une sueur froide tombait sur mes tempes, pendant que les battements de mon cœur maintenaient le même rythme rapide. Pourquoi était-il là, maintenant ? C'était trop tôt, je le savais. Il n'y avait qu'à voir la réaction qu'il provoquait chez moi. Elle n'avait rien de naturel, et c’était parce qu’il ne me laissait pas indifférente. Et puis, je n'avais pas envie de justifier mes actes de la dernière fois, redoutant sa réaction. J’avais libéré mon corps l’espace de quelques secondes, le laissant faire ce que je désirais sans penser à ce qu’il se passerait ensuite. Mais maintenant que je l'avais face à moi, je ne pouvais m'empêcher d'être prise de remords, parce que je pouvais m’attendre à toutes les réactions. Non, je ne m'étais pas préparée à le revoir, pas aussi tôt. Sans doute aurais-je fait marche arrière s'il avait eu le dos tourné. Je serais partie, tout simplement, aurait attendu un peu qu’il s’en aille, lâchement, certes, et lui n'aurait rien remarqué. Mais puisque le sort avait décidé de s'acharner sur moi, il avait fallu qu'il se retourne, que nos regards se croisent … Alors pour gagner du temps, le fuir quelques secondes, je me baissai pour ramasser cette masse de papier que j’avais laissé tomber sous la surprise, et qui tapissait le sol. Forcément, je tremblais autant que ces feuilles sous la brise, et cela ne s’arrangea pas quand Eliael brisa le silence, et surtout, me rejoignit à quelques centimètres du sol. Prise de surprise, je portai brusquement mes yeux plissés sur lui, les sourcils fronçés, non pas pour l’aide qu’il m’apportait, mais plutôt parce qu’il sembla aussi gêné que moi.
Alors, c’était sa réaction ? Pas de colère, ni de mépris ? Juste de la gêne, et de la confusion ? Pire, il avait eu besoin de parler, et c’était à moi qu’il avait pensé ? Je me redressai, silencieuse, mon dossier entre les mains. L’envie de le retenir m’envahit lorsqu’il annonça finalement que c’était une mauvaise idée, mais j’étais incapable de bouger, et je ne parvins qu’à laisser sortir quelques mots. « Non, restez ... » Bien que je n'en avais pas forcément l'intention, le son de ma voix était dur. Comme toujours, j’essayai de me forger une carapace pour ne pas dévoiler la faiblesse, ma vulnérabilité, bien que j’étais certaine que cet homme n’était pas dupe. Il m'avait vu autrement, il m’avait connu à la fois forte, et à la fois fragile. Par ce passé douloureux, et les autres rencontres qui avaient suivies, j’avais dévoilé toute mes facettes, et anéantis mon système d'auto-défense en prime. Alors, je baissai le regard, finalement, parce que je savais que cela ne servait à rien de faire semblant avec lui.
Je ne cherchai même plus à le retenir non plus, quand il s’avança déjà, passant à côté de moi. Au fond de moi, la déception. Je ne savais pas pourquoi il était venu, mais sans doute ne le saurai-je jamais. Je venais de laisser passer ma chance. Je pouvais encore l’arrêter, mais j’en étais incapable, immobile, mon regard toutefois plongé dans le sien. Puis sa main agrippa mon bras, et avant même que je ne puisse réagir, ce fut son corps tout entier que je sentis contre le mien. Mais s’il n’y avait que ça … J’avais l’impression de remonter quelques jours en arrière, alors que cette fois, ce fut lui qui vint chercher mes lèvres de toutes ses forces. Bientôt, je me retrouvai dos contre le mur, prisonnière de ses mains, et si, sous la surprise, j’aurai pu le repousser, au contraire, je sentis déjà s’éveiller un soupçon de désir brûler dans le bas de mon ventre. Je le laissai alors entièrement faire, répondant même à son baiser en venant à la rencontre de sa langue à mon tour, puis je l’attirai un peu plus contre moi en passant l’un de mes mains dans sa nuque. Je n’avais aucune idée de ce qu’il se passait, de la raison de cette attraction qui nous consumait, là, mais une chose était certaine, c’était délicieux. Mais la fin arriva rapidement, quand il se détacha. Trop rapidement. Je repris difficilement mes esprit, baissant mon regard, les joues certainement virées au pourpre, alors qu’il se mit à bafouiller des excuses. « Une fréquentation dangereuse ? » Je fronçai à nouveau les sourcils, cherchant à interpréter l’expression de son visage. Il avait l’air perturbé, et pas seulement à cause du baiser. Quelque chose me disait qu’il n’avait pas l’air si bien que cela ce soir, et peut-être était-ce pour ça qu’il avait lâché prise à son tour. Après un dernier regard, je m’éloignai totalement en direction de la porte de l’arrière boutique, puis je me retournai finalement vers lui, les traits plus doux cette fois. « Attendez … Puisque vous êtes venu jusqu’ici … Je peux au moins vous offrir un verre ? » Demandai-je en l’invitant à entrer d’un geste de la main, un sourire timide sur le coin des lèvres.
CODAGE PAR AMATIS
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Lun 14 Jan - 12:43
Elystal 12 octobre 2018
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Ce soir Eliael n'était sûr de rien. Pourquoi était-il venu ici au juste ? S'il montait chez elle ? Il savait comment ça finirait sauf si elle le repoussait évidemment. Eliael n'avait jamais forcé qui que ce soit, mais personne ne lui avait vraiment dit non, non plus... Pas qu’ils les avaient toutes à ses pieds, juste qu'en générale quand il passait à l'acte, il était sûr de lui. Il y avait quelque chose dans le regard de ses conquêtes qui ne le trompait pas sur ce dont elle avait envie... Cette flamme, il l'avait également vue briller dans le regard de la jeune Avery... Voilà pourquoi il était quasiment certains de ce qui se passerait s'il restait... Ce baiser qu'ils venaient de partager était déjà une longue promesse de ce qui pourrait se passer si entre deux il y avait plus... C'était une chose qu'il ne comprenait pas... Comment pouvait-elle le désirer alors que quelques mois auparavant il était encore l'homme qu'elle détestait le plus au monde ? Il avait fini par se reculer d'elle avec l'intention de partir, parce que c'était ce qu'il y avait de mieux pour eux n'est-ce pas ? C'était rare qu'Eliael veuille faire les choses, bien, rare qu'Eliael s'inquiète plus pour l'autre personne que lui dans un moment pareil... En générale il prend ce dont il a besoin et se fiche du reste...
Pourtant cela avait été différent la dernière fois avec Ella et aujourd'hui c'était différent aussi. Etait-ce le fait que ses émotions semblent se réveiller qui faisait cela ? Ou était-ce dû à la jeune femme en face de lui ? Il n'avait qu'à poser ses yeux sur elle pour se sentir brûler de désir pour elle... Il faisait preuve d'un effort surhumain pour retenir l'homme qu'il était de ne pas se jeter encore une fois sur elle. A la place il préférait s'excuser et la mettre en garde, mais elle ne semblait pas comprendre... Pourtant il ne pouvait pas être plus clair n'est-ce pas ? Pas après ce baiser endiablé ? Si elle n'avait pas compris ses attentions et son envie, il ne savait pas ce qu'il lui fallait de plus... Finalement c'était-elle qui finissait par s'éloigner à son tour. Il pensait qu'elle allait simplement rentrer et alors il ferait la même, il prenait déjà sa baguette afin de transplaner alors qu'il l'entend reprendre la parole. Il se tournait alors vers elle... Il savait que ce qu'il allait faire était sans doute une grosse connerie, mais il s'avançait jusqu'à elle. Le regard plongé dans celui de Crystal, chaque pas qu'il faisait vers elle rendait l'atmosphère encore plus électrique qu'elle ne l'était déjà. Il s'arrête lorsqu'il n'est plus qu'à un pas d'elle, son regard sonde le sien pendant quelques instants et il s'approche encore, pas jusqu'à être plaqué contre elle comme il y a quelques minutes, mais jusqu'à pouvoir murmurer jusqu'à son oreille...
"Au cas où se baiser n'était pas assez clair..." Commençait-il alors d'une voix suave qui ne laissait plus aucun doute sur le désir qu'il tentait de camoufler depuis tout à l'heure. L'une de ses mains se posait alors sur la cuisse extérieure de la jeune et commençait à remonter dans une caresse des plus sensuelles jusqu'à s'arrêter sur sa taille... "Je vous désire... Et si je monte ce soir, ce n'est pas seulement pour un verre..." D'accord le verre serait en bonus, il n'allait pas dire non... Mais ses intentions étaient toutes autres... Il n'était pas venu que pour cela, il y avait quelque chose de plus profond que cela évidemment, mais quand ça n'allait pas bien comme ce soir, il avait besoin d'avoir du pouvoir sur quelque chose, il avait besoin de savoir qu'il contrôlait la situation dans encore au moins un domaine, celui-ci... Redressant le visage, son regard allait chercher le sien. Les armes étaient dans son camp, si elle le laissait monter, c'était en connaissance de cause, il ne voulait pas la prendre en traître... Non pire, il voulait qu'elle sache, mais surtout il voulait qu'elle lui dise de monter tout en sachant, il voulait qu'elle le veuille lui aussi, elle le désir autant que lui...
"Alors ?" Demandait-il finalement dans un murmure. "Voulez-vous toujours que je reste ?" Un éclat particulier brille dans son regard, un fin sourire prend naissance sur son visage, bien entendu il accepterait le verre, le but n'était pas non plus de lui sauter dessus une fois le pas de la porte passer, même s'il n'en manquerait pas d'envie, mais... Eliael savait être un minimum gentleman tout de même. Se reculant légèrement, il laissait de l'espace à la jeune femme, pour qu'elle puisse prendre sa décision sans être perturbée par leur proximité...
Pando
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Lun 14 Jan - 14:09
I just need your body baby
Crystal & Eliael
12 octobre 2018
Je n’attendais pas ce baiser. Même si j’en avais envie depuis quelques temps, et que d’ailleurs, je n’avais pas su m’empêcher de lui montrer directement quelques jours plus tôt, j’avais préféré me rendre à l’évidence que ce n’était pas partagé, et que j’avais fait une bêtise que plus jamais je ne reproduirais. Pourtant, cette fois, ce fut lui l’auteur de cet échange, lui qui craqua le premier alors que sans grande espérance, je lui avais demandé de rester. Je n’avais aucune idée de ce pourquoi il était venu jusqu’ici, même si là, je pouvais peut-être me faire une idée. En avait-il eu l’intention en arrivant, ou avait-il totalement lâché prise de manière inattendue ? Si la première proposition était la bonne, il avait visiblement changé d’avis puisqu’il annonçait qu’il devrait probablement y aller. Je ne comprenais d’ailleurs pas ce qu’il voulait dire par une fréquentation dangereuse. Qu’entendait-il par là ? Qu’est-ce qui était si dangereux ? De le désirer ? Ce qui pourrait se passer ensuite ? Etait-ce liée avec cette impression de mal-être que je pouvais parfaitement déceler chez lui ? Peut-être avait-il peur de péter les plombs à cause de ça, s’il restait là, de perdre pied à cause de ce qui le préoccupait. Pourtant moi, je n’avais pas l’intention de le laisser partir, pas comme ça. Au-delà de ce désir qui brûlait dans mon ventre, j’avais ce besoin d’être à l’écoute de cet homme, même si ce que je fis était peut-être bien ce qu’il qualifiait de dangereux. L’inviter à entrer après tout ce qu’il y avait eu entre nous était peut-être la plus belle erreur que je faisais. Je n’avais rien appris de plus, ou du moins, pas beaucoup, lors de ce dîner, puisqu’une fois de plus, j’avais pris la fuite lorsque je m’étais sentie prise par mon propre piège.
Pourtant je le fis, sans aucune hésitation. J’aurai pu m’éclipser simplement, le laisser s’en aller aussi vite qu’il était arrivé. Mais au lieu de ça, je lui proposai de boire un verre, puisqu’il était venu jusqu’ici. Autant dire que je n’avais aucune idée de ce qu’il répondrait. Peut-être déciderait-il de s’en aller, comme il en avait l’attention avant que je ne l’interpelle. Ou peut-être, et c’était ce que j’espérais au fond de moi, il ferait demi-tour dans ma direction. Et c’est ce qu’il fit. Pourtant, mon sourire s'effaça peu à peu, à chacun de ses pas, et c’était dû à ce regard qui transperçait le mien et me mettait mal à l’aise, alors qu’il s’arrêta devant moi. Je baissai finalement les yeux quand il reprit la parole, mes joues retrouvant leur couleur vif. Lorsque je sentis sa main glisser le long de ma cuisse, un frisson de plaisir me fit frémir, accompagnant le petit chatouillement dans mon ventre, ce qui annonçait là le début du fameux danger si je ne gardais pas le contrôle de la situation. Je déglutis, quand il chuchota quelques mots dans mon cou, et il ne faisait aucun doute que les pulsations de mon sang étaient visibles sous la peau de ma gorge. Je cherchai à nouveau son regard, entre-ouvrant mes lèvres brûlantes. Mais pouvais-je aller si loin avec cet homme là, comme il l’annonçait ? En avais-je réellement envie, ou n'était-ce qu'une petite comédie dû à la fatigue et la situation ? « J’ai un excellent whisky, vous devriez l’aimer … » Furent pourtant les seuls mots que je parvins à prononcer lorsqu’il insista, qui sous-entendaient parfaitement que j’avais conscience de ce qu’il se passerait en haut, et pire, que j’en mourrais d’envie … Je profitai donc de l’espace qu’il avait installé entre nous pour me laisser glisser à l’intérieur de l’arrière boutique, mon regard maintenu dans le sien. « Au cas où ma réponse à votre baiser n’était pas assez clair … » Puis dans le même élan de folie qui m’avait poussé à l’embrasser quelques jours plus tôt, j’enroulai cette fois mes doigts autour des siens pour l’attirer à ma suite.
CODAGE PAR AMATIS
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Lun 14 Jan - 16:08
Elystal 12 octobre 2018
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Son but en venant ici ? Tous sauf cela, même si une part de lui avait su que ce serait une mauvaise idée. L'ex auror se connait, il sait comment il réagit, il savait à l'avance qu'il finirait par craquer... C'était pour cela qu'il n'avait pas sonné à cette porte et avait simplement fait demi-tour. Sauf que voilà, elle n'était pas chez elle et il s'était retrouvé face à elle. Face à son charme fou qui l'avait envouté déjà depuis des semaines sans même qu'il ne s'en rende compte jusqu'à ce baiser qu'elle lui avait donné. Alors quand il était passé près d'elle, lorsqu'il avait senti son parfum venir lui chatouiller les narines... Il n'avait pas résisté et pourtant, il prenait encore sur lui pour s'en aller tel un gentleman avant de prendre ce qui l'intéressait réellement... Mais la jeune Avery n'avait pas vraiment l'air de vouloir lui faciliter la tâche. C'était à cause de cela alors qu'il s'était alors retrouvé tous près d'elle à lui dire explicitement combien il avait envie d'elle. Il voulait que les choses soient claires. Eliael n'est pas un homme à cacher ses intentions, il ne veut pas non plus qu'elle s'imagine quoique ce soit, il pense avoir été assez clair la dernière fois. Il ne promet rien. Ce qui se passerait là-haut ne sera que du plaisir rien de plus, rien de moins. Il jouait, il savait qu'il la déstabiliserait probablement, il aimait lire le désir inavouable dans le regard d'une femme. Il n'avait pas pu s'empêcher de remarquer se frémissement qui ne pouvait pas le tromper sur ce qu'elle ressentait elle aussi. A quoi il s'attendait ? Sûrement à un peu de rougissement. Qu'elle finisse par céder oui... Mais son regard tombait dans le sien et ses paroles le faisait sourire un instant, il avait envie de lui dire qu'il n'y avait probablement pas que le whisky qu'il allait aimer, mais se retenait de justesse... A la place il répondit alors :
"Je suis impatient de le goûter." Evidemment sa phrase était tout de même remplie de sous-entendu et promettait déjà monts et merveille à la jeune femme. Lorsque cette dernière se glisse à l'intérieur de sa boutique, il la suit du regard, ses prunelles montent de haut en bas, la déshabille du regard à tel point que cela en devenait indécent... Il sourit de nouveau à sa seconde phrase. S'il était surpris ? Oui mais il n'en montra rien. Elle retournait le jeu contre lui, elle usait des mêmes technique et Eliael pouvait l'avouer cela lui plaisait. Le geste auquel il ne s'attendait pas, ce fût les doigts de la jeune femme qui venait chercher les siens afin de l'inviter à la suivre. Eliael faisait bien attention à refermer la porte derrière eux et tandis qu'il montait derrière elle, il ne défaisait pas ses doigts des siens, contraire, il venait les serrer contre les siens. La jeune femme était une contradiction à elle toute seule. Elle avait parfois ce côté femme fragile et femme fatale si bien que parfois le hongrois était perdu dans ses réactions, mais il était bien décidé à comprendre réellement qui se cachait derrière Crystal Avery... Autant derrière celle qu'il avait interrogée en tant qu'auror que celle qui le laissait monter chez elle ce soir tout en sachant que non, ils n'iront pas jouer aux bavboules... Evidemment, les nuages de ce qui l'avait poussé à venir jusqu'ici n'étaient pas loin... Il avait beau brûler de désir pour la jeune femme qui le faisait monter chez elle, une part de lui n'oubliait pas qu'en attendant ses problèmes n'étaient pas réglés, une part de lui n'était pas là, avec elle, mais quelque part à se demander si sa protégée allait bien... Une part de lui était en train de tourner en rond comme un lion en cage et c'était cette part de lui qu'il avait tant besoin de libérer...
Pando
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Mer 16 Jan - 16:07
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Crystal & Eliael
12 octobre 2018
Plus les minutes s'enchaînaient, bercées par nos paroles, et plus ce jeu de séduction se resserrait autour de nous. L’atmosphère était plus éléctrique que jamais, là, alors que mes doigts s’enroulèrent autour des siens pour l’inviter à me suivre à l'intérieur. Je ne me posais plus de question, ne cherchais même plus à savoir si ce que je faisais était responsable, parce que je savais pertinemment que le danger ne nous guettait plus, il nous attendait. L’ancien Auror sur mes talons, je me glissai en haut des escaliers, d’une manière des plus élégantes que la fatigue mélangeait aux quelques verres que j’avais déjà bu le permettaient, puisque je devinai ce regard qui ne me quittait pas. Ce ne fut qu’une fois en haut que je lâchai, un peu à contre-coeur, la main d’Eliael pour l’inviter à passer devant. « Je vous en prie … » Dis-je presque dans un murmure, mon regard planté dans le sien, avant de finalement m’éloigner vers le mini-bar. Forcément, je profitai de cet instant pour reprendre une certaine constance, à l’abri du regard brûlant de cet homme. Quelques secondes plus tard, je retrouvai la proximité de mon invité, deux verres d’un liquide ambré dans chaque main dont l’un deux que je lui tendis, avant de l’inviter à s’installer sur le canapé d’un geste de la main. « Faites comme chez vous … » Dis-je alors, avant d’y prendre place moi-même. « Vous m’en direz des nouvelles … » Repris-je, un sourire félin se dessinant malgré moi sur mes lèvres, tandis que j’y portai mon verre.
A présent, seule la lueur des bougies éclairait le salon et y apportait une douce chaleur. Je ne quittai pas l’homme des yeux en buvant une gorgée de Whisky, et dus faire un énorme effort pour masquer la grimace que provoquait le liquide. Il était plutôt fort, alors forcément, il laissait une sensation de brûlure partout sur son passage, du palais à la gorge, en passant par l’œsophage pour finir sa course dans mon estomac un peu trop vide. Mais finalement, ce n'était pas si désagréable que ça, et puis c'était ce dont j’avais besoin après une longue journée comme celle ci. Un petit remontant, assez fort, pour recharger mes batteries et ne pas tomber de sommeil avant d'avoir profité de quelques instants après un dur travail. Oui, parce que c’était pour autre chose aussi. Eliael, je savais parfaitement pourquoi je l'avais invité à monter. Au-delà de ce besoin de comprendre ce qui le malmenait ce soir, il y a avait cette envie, ce désir qui s’était emparé de moi à l’instant où ses lèvres s’étaient posées sur les miennes. Je n’avais pas prévu de faire monter un homme chez moi ce soir. En réalité, cela était loin d’être dans mes habitudes. Mais cette attraction était plus forte que mes principes. Elle était plus puissante que ma volonté à lui résister, alors cette fois, je l’avais fait, et il était là, dans mon canapé, où à peine quelques centimètres m’empêchaient de m’abandonner pour de bon. « De quoi aviez vous besoin de parler, Eliael ? » Tentais-je alors de savoir, pendant que je détenais encore un soupçon de contrôle sur moi-même.
CODAGE PAR AMATIS
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Jeu 17 Jan - 18:54
Elystal 12 octobre 2018
I just need your body baby
L'appartement d'une personne pouvait en dire long sur cette dernière si l'on savait bien observer. Et fort heureusement, Eliael savait bien le faire. A peine avait-il pénétré dans l'antre de la jeune femme que ses prunelles se posaient un peu partout. Evidemment comme par habitude il comptait déjà le nombre de sortie et de fenêtre. Ensuite son regard cherchait la moindre photo pour en apprendre un peu plus sur le nombre de personne qui semblait vivre ici. Comme il s'y attendait déjà, elle semblait vivre seule. Evidemment cette analyse ne lui prenait que quelques secondes et étaient à peine perceptible pour la personne qui l'accompagnait. Il n'en faisait même pas exprès ce n'était qu'une déformation professionnelle, il ne pouvait tout simplement pas s'en empêcher, c'était comme si c'était dans ses gênes. Une fois son premier tour de terrain parcouru, son regard cherchait celui de son hôte pour la nuit qui lui apportait déjà un verre remplie. Un léger sourire étire alors les lippes du hongrois qui remarque alors qu'elle semble avoir retenue ses goûts. Il prend alors le verre avant de l'imiter et de s'installer sur le canapé. Il se retient de peu de faire une remarque, l'inviter à faire comme chez lui ici c'était assez dangereux quand on connaissait l'homme qu'il avait pu être. Il ne tarde pas à tremper ses lèvres dans le verre. Il ferme les yeux lorsque le liquide passe dans sa gorge. Humm oui exactement ce qu'il fallait pour le détendre... Enfin... Pour un début, car évidemment il lui faudrait bien plus, c'était pour cela qu'il était monté n'est-ce pas ? Le liquide rejoint son estomac tandis que son regard recherche celui de la cracmole...
"Plutôt pas mal oui... Mais je connais de meilleure façon de le déguster..." Laissait-il alors entendre dans une phrase qui était encore pleine de sous-entendu. Son regard était brillant, plus sombre qu'au naturel sous le désir qu'il ressentait pour elle. La tension était palpable, assis l'un à côté de l'autre, espacer que de quelques centimètres qu'il serait si facile de combler... Pourtant Eliael se tient. Même si ses attentions étaient claires, il ne voulait pas non plus passer pour un homme en chien... Faire monter la température en se montrant patient était un jeu bien plus... Intéressant... Et puis la jeune femme reprend la parole et fini par lui demander de quoi il avait eu besoin de parler... Son regard se rembrunit d'un coup en pensant à ce qui l'avait mené ici. Il reprend alors une gorgée. "C'est stupide je... Je ne sais pas pourquoi j'ai pensée à venir ici je..." Ouais il se sentait un peu bête. Pourquoi penser à cette femme pour venir livrer ce qu'il ressentait à propos d'un problème auquel elle ne pourrait rien ? Pourtant elle avait été celle qui hantait ses pensées et il en avait eu besoin... Voilà pourquoi elle l'avait surpris devant sa porte... S'il ne parlait pas maintenant cela voudrait dire qu'il se dégonfle non ? Et il l'avait déjà bien assez fait pour ce soir... Encore une gorgée... Oui s'il voulait parler, il allait avoir besoin d'un peu de courage. En générale Eliael Xanielov n'est pas un homme qui en manque. Mais ce soir, il avait besoin d'un petit coup de main et l'alcool faisait déjà son effet...
"Vous... Vous savez je vous ai parlé de cette femme qui a eu un impact important sur ma vie. Celle à qui je dois les changements opérés en moi ?" demandait-il alors. Il attendait qu'elle approuve avant de reprendre la suite. "Elle à disparue..." Lâchait-il de but en blanc sans autre préambule. Il s'installait au fond du canapé car il sentait déjà ses membres tremblés d'une colère sourde s'il ne se retenait pas aussi bien que c'était le cas en ce moment. "Cela fais des jours que je la cherche, personne ne sait ce qui s'est passé, je tourne en rond..." Expliquait-il alors, il lui épargnait quand même le fait qu'il dormait à peine et qu'il était totalement sur les nerfs il se doutait qu'elle s'en rendrait probablement très vite compte. "En générale je suis doué pour retrouver les gens, personne ne peut rester caché sur cette terre et pourtant là je... Je suis impuissant, je perds tout contrôle et je... Je déteste ça... Ça me fais faire n'importe quoi." Lâchait-il avant de lâcher un petit rire. Pas un rire d'une personne calme qui est amusée non, un rire jaune et crispé. "La preuve, regardez je suis ici à vous parler de mes problèmes... Et vous m'écoutez..." Ils devaient bien admettre que le tableau était quand même étrange et qu'aucun des deux ne se seraient attendu à cela n'est-ce pas ? Il sent la colère naitre de nouveau, il se redresse alors défait un ou deux boutons de sa chemise tant il sent qu'il n'est pas loin d'exploser, fini son verre tandis que son autre main se crispe sur son genou... Evacuer, c'était ce dont il avait besoin... Ce dont pourquoi il était venu... Ce n'était plus qu'une question de minutes avant qu'il ne laisses ses pulsions dirigés ses intentions...
Pando
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Mar 22 Jan - 19:25
I just need your body baby
Crystal & Eliael
12 octobre 2018
Cet appartement que j’occupais, au dessus de ma boutique, était un peu comme mon jardin secret. Très peu de personnes avaient eu ce privilège de le visiter, à part Tristan et Nathaniel, et c’était probablement encore une manière de me protéger, de former cette carapace autour de moi. Pourtant, ce jardin secret, je le faisais pour la première fois découvrir à Eliael Xanielov. J’aurai pu en être gênée, confuse, si je n’étais pas dévorée par ce désir naissant dans mes entrailles. Mais à la place, je le laissais observer mon antre de lui-même pendant que je nous servais deux verres de ce liquide que nous avions tout les deux besoin ce soir. Et en réalité, au travers de mon appartement, j’en laissais très peu deviner sur la personne que j’étais. Il n’y avait que très de photo, ou de bibelots trop personnels. La seule photographie était celle de mon cousin, Nathaniel, enlacé à sa compagne de l’époque, Viktoria. La Viktoria qui n’était autre que la soeur de l’homme à quelques mètres de moi, mais méconnaissable dans le cadre puisqu’elle faisait dos à celui qui le regardait. Bien sûr que je connaissais le lien qui unissait la brune de la photo, et Eliael. Je ne l’avais appris pas plus tard que le mois dernier, lors d’une conversation avec la concernée, mais jusque là, je m’étais bien gardée d’en parler à ce dernier. En fait, ce qui dominait probablement la pièce à vivre, c’était un sac de frappe suspendu au plafond, un peu au hasard. Sac de frappe qu’on ne pouvait pas louper en s’installant sur le canapé qui trônait au milieu de la pièce, derrière un grand tapis, et une table basse où étaient disposées quelques bougies d’où flottait une lueur tamisée.
Le regard sombre d’Eliael était difficilement soutenable à présent. Je pouvais y lire une telle tension qu’y maintenir mon regard contractait un peu plus mes entrailles. Une chose était certaine, je ne me souvenais pas avoir déjà été saisie d’un pouvoir captivant aussi puissant qu’en cet instant, et les pulsions battantes dans mon bas ventre en étaient presque douloureuses. Pourtant, je ne pus m’empêcher de reculer encore un peu ce qui nous attendait inévitablement, en posant une question qui provoqua une réaction inattendu chez mon interlocuteur. « Non … Ce n’est pas stupide Eliael ! Je peux vous écouter ! » Rétorquai-je immédiatement en secouant la tête, un peu confuse de ce soudain changement chez lui. Je l’observai à nouveau, cette fois d’un oeil un peu inquiet, tandis qu’il enchaînait quelques gorgées du liquide. J’hésitais alors à poser une main sur la sienne pour le rassurer, mais je me retins lorsqu'il reprit finalement, et peut-être était-ce mieux ainsi. J'acquiesçai d’un signe de tête lorsqu’il évoqua cette jeune femme dont il m’avait parlé lors de notre dernier rendez-vous chez lui. Cette jeune femme qui avait éveillé en moi un bon nombre de questionnements et qui, quelque part, était certainement responsable de mon départ en trombe. Mais jamais ... jamais, je ne me serai attendue à cette annonce qu’il ne tarda pas me faire. La jeune femme avait disparue. Il n’avait plus de nouvelles d’elle depuis plusieurs jours, et pire, ne savait pas où chercher. J’en restai interloquée quelques secondes, immobile, le fixant d’un regard choqué. Le pire était sans aucun doute ce ricanement qui me glaça le sang, et qui s’en suivit d’une réaction encore plus inattendue que la précédente. A mon tour, je me redressai comme il venait de le faire, prête à réagir si la situation dégénérée, ce que je ne tardai finalement pas à faire. Toujours hésitante, j’osai cette fois venir chercher la main de l’homme posée sur son genoux. « Et je suis contente que vous soyez venu vous confier à moi, Eliael … » Dis-je d’une voix rassurante en caressant ses doigts de mon pouce.
CODAGE PAR AMATIS
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Lun 11 Fév - 18:15
Elystal 12 octobre 2018
I just need your body baby
Ce n'était pas si simple que cela de parler pour le sorcier et pourtant il déballait le tout, parce qu'il en avait besoin. Il ignorait si elle saurait comprendre... Ce qu'elle pourrait y faire aussi. Elle ne travaillait pas au ministère, elle n'était pas une petite cambrioleuse, elle n'avait probablement pas vraiment de contact... Pourtant il avait ce besoin de se livrer à quelqu'un d'extérieur à tout ça comme si... Comme si cela pourrait changer quoique ce soit, avoir un impact quelconque alors que non. Même une fois qu'il avait parlé il ne se sentait pas mieux. Pire il se sentait idiot et il sentait la colère se faire de plus en plus présente dans tout son être, il tentait de se concentrer, de se contrôler pour ne pas laisser la situation lui échapper comme ça avait pu être le cas après la découverte de sa sœur à l'époque, lorsque Ella avait su trouver les mots pour le calmer. Mais ce n'était pas Ella à ses côté, Crystal ne pourrait probablement pas encaisser ses coups, même si le sac de frappe accroché au plafond lui indiquait quand même qu'elle s'entraînait... Mais elle n'avait probablement pas son niveau à lui. Puis finalement elle le surprit en posant sa main sur la sienne. Il eut un petit sursaut presque prêt à se reculer et puis finalement il n'en faisait rien. Ses prunelles s'accrochaient à celles de la jolie brune. Il la jaugeait du regard, semblant regardez combien elle pouvait être honnête et être réellement contente. Il était conscient de tout en cet instant. De leur proximité, de sa main sur la sienne, de son pouce caressant ses doigts... Il pouvait presque entendre les battements de cœur de la jeune femme voulant sortir de sa poitrine... Comment il le savait ? Parce que c'était ce que son propre palpitant était en train de faire en ce moment même. Combien de temps restaient-ils ainsi sans bouger à se regarder l'un l'autre ? Des secondes, peut-être des minutes ? Il n'en savait rien. Dans le silence sans rien ajouter de plus il finissait par se pencher vers elle, il aurait été facile de poser ses lèvres sur les siennes, elle n'attendait plus que cela... D'ailleurs sa bouche vient doucement effleurer la sienne, mais c'était le verre de la jeune femme pas encore vide qu'il allait chercher, un sourire taquin aux coins des lèvres, avant d'en boire une toute petite gorgée. Il savait que ce qu'il était en train de faire pouvait le faire passer pour un véritable goujat, qui n'avait aucune éducation. La vérité ? C'était qu'il était déjà en train de préparer son coup.
"Vraiment pas mal..." Murmurait-il alors, avant de reprendre sans lui laisser le temps de parler. "Mais je vous ai dit que je connaissais une meilleure façon de le goûter n'est-ce pas ?" Enchainait-il alors tentant d'éveiller la curiosité de la jeune femme qui ne devait probablement pas comprendre où il voulait en venir alors que quelques minutes plutôt il se livrait sur les raisons qui l'avaient poussé à venir ici... Un nouveau petit sourire et cette fois il prenait une gorgée un peu plus grande avant de se tourner vers la jeune femme... S'approchant lentement, il ne laissait plus aucun doute sur ses intentions... Ses mains venaient doucement chercher ses hanches pour la faire glisser sur le canapé et la rapprocher de lui et sa bouche venait alors chercher la sienne. D'une main, il lui basculait la tête en arrière avant d'entrouvrir les lèvres et de laisser le liquide ambré passer de sa bouche à la sienne. Sa langue goûteuse venait alors par la suite s'inviter entre ses lèvres pour aller rejoindre la sienne et savourer le goût de l'alcool mélangée à sa salive. Avide, de son corps, de ses mains sur lui, avide d'elle tout simplement. Il laissait alors de plus en plus ses pulsions et son besoin s'exprimer tandis que le contrôle dont il avait fait preuve jusqu'ici s'amenuisait quasiment instantanément. Si l'une de ses mains glissaient dans son dos sur le tissu de sa robe, l'autre se faisait déjà plus visiteuse et était posée sur sa cuisse, remontant lentement vers l'extérieur tout en faisant remonter de plus cette satanée robe tandis qu'il rapprochait encore plus la jeune femme vers lui... Lorsque sa bouche quittait celles de la jeune cracmole ce n'était pas pour s'éloigner d'elle au contraire... Son menton dont la repousse de sa barbe commençait à peine venait frotter doucement contre sa mâchoire qu'il venait mordiller par la suite traçant un sillon vers sa gorge, il finissait son chemin jusqu'à atteindre le lobe de son oreille qu'il attrapait alors entre ses dents avant de simplement murmurer...
"Je te veux..." Susurrait-il alors tandis que sa main continuait de remonter sur sa cuisse. Il avait laissé de côté le vouvoiement de façon tout à fait consciente, parce qu'après tout, avec ce qu'ils allaient faire... Il n'y avait plus réellement de raison de garder cette limite n'est-ce pas ? "Tout de suite..." Ajoutait-il tandis qu'il commençait à faire basculer le corps de la jeune femme en arrière, avant d'ajouter... "Maintenant." Sa voix grave devient rauque remplie par le désir qui était en train de le submergée. Il n'attend pas tellement son accord, parce que ce dernier, elle le lui avait donné en l'invitant à entrer dans son appartement. Evidemment ce n'était pas non plus un abruti, elle n'avait qu'à dire non pour l'arrêter, Eliael n'avait jamais forcé personne, bien au contraire et personne ne lui avait dit non d'ailleurs jusqu'ici... Il n'en donnait pas l'air, mais si clairement il avait tendance à dominer, il restait toujours à l'écoute de sa partenaire ce qui faisait de lui un bon amant, du moins en tout cas personne ne s'en était jamais plaint...
Pando
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Mar 12 Fév - 12:33
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Crystal & Eliael
12 octobre 2018
Je n’étais vraiment pas certaine de savoir calmer la bombe à retardement qu’était Eliael Xanielov ce soir. Prêt à exploser au moindre problème, au moindre geste, probablement à la moindre parole un peu trop déplacée. Non, je n’étais pas certaine d’avoir ce pouvoir et pourtant, c’était ce que je tentais tout de même alors que mes doigts effleuraient à présent les siens. Pourquoi il faisait ça, se confier à moi depuis maintenant un mois alors que nous n’étions que des inconnus avant cela, je n’en avais pas la réponse. Pourtant, j’étais sincère en lui disant que j’étais contente qu’il le fasse. Cela voulait bien dire, quelque part, qu’il me faisait confiance, non ? Cela voulait bien dire que je n’étais pas rien pour lui, qu’il me considérait d’une certaine manière, même si je n’en avais pas la moindre idée pour le moment ? En un mois, j’en avais appris plus sur cet homme que sur mon employé, ma voisine, et certainement bien d’autres personnes de mon entourage. Oui, j’étais contente qu’il se confie à moi, mais je l’étais aussi parce qu’il était là, avec moi, ce soir, et c’était ce que j’attendais depuis ce dîner qui datait de quelques jours. Ce dîner qui s’était terminé d’une manière quelque peu pathétique parce que j’avais laissé libre cours à mes impulsions, avant de ne pas les assumer, finalement. Ce baiser que je lui avais donné et qui, je le pensais alors jusque là, sonnerait la fin de notre relation. Mais non, Eliael était bien là ce soir, à mes côtés, si proche de moi qu’il ne fallait pas grand chose avant que nos corps se touchent, se mêlent, s’unissent, et ce qui n’était sans doute plus le fruit d’un simple fantasme …
Cette pensée me parcouru de frissons dans tout le corps, jusqu’à venir me chatouiller le bas-ventre. Etait-ce perceptible, alors que le silence s’installa pendant quelques secondes où seuls nos regards hurlaient notre désir ? Il ne me fit aucun doute que oui, et pourtant, je n’eues pas le temps de me reprendre que déjà Eliael s’approchait dangereusement de moi. Beaucoup trop. Comme tout à l’heure, dans la ruelle, où il avait osé prendre pleine possession de ma bouche par la sienne pour quelques secondes d’une douce cruauté. Déjà, je fermai les yeux, me laissant aller à ce qui me faisait trépigner d’impatience. Sans que je ne puisses le contrôler, un léger soupir se libéra déjà d’entre mes lèvres alors que les siennes les touchaient, mais, à ma grande déception, ne s’y attardèrent cependant pas. Surprise, je rouvris les yeux pour voir Eliael boire une gorgée de mon propre verre, ce qui me fit lever un sourcils. Le salop, pensai-je alors qu’un sourire malicieux se dessinait sur mes lèvres en réponse au sien. « Je vous l’avais dit … » Susurrai-je à mon tour, mais sa réponse, elle, eut le don d’éveiller ma curiosité bien qu’en effet, je me rappelais bien de ce qu’il avait dit un peu plus tôt. Je n’eues cependant pas le temps d’en demander davantage que déjà le contact de ses mains emprisonnant mes hanches pour me glisser jusqu’à lui me surpris. Cette fois, il ne fallait plus grand chose avant que nos corps soient réellement collés l’un à l’autre, et cela ne tarda pas bien longtemps avant que sa bouche retrouva la mienne. Elle avait un goût de Whisky, et pour cause, un léger flot du liquide s’écoula le long de ma langue pour venir chatouiller mon palet. J’avalai de justesse la liqueur avant que sa propre langue viennent danser contre la mienne, mais je ne pus empêcher quelques gouttes rebelles de s’enfuir le long de mon menton dans une sensualité qui me fit presque souffrir de désir.
Cet échange était déjà exquis, à tel point que je ne pus retenir un nouveau gémissement alors que ses doigts se promenaient sur mon corps. D’une manière beaucoup moins innocente, je le laissai, que dis-je, je l’invitai à s’installer entre mes jambes tandis que l’une de ses mains s’aventurait le long de ma cuisse, me parcourant d’un frisson. Ce que je voulais en cet instant, qu’il se débarrasse de ma jupe crayon qui m’empêchait de l’accueillir un peu plus entre mes cuisses, tout contre moi. Je rougis à cette pensée impudique, mais ma gène s’envola rapidement sous sa bouche qui parcourait à présent ma joue, mon cou, jusqu’à mon oreille d’où sa barbe naissante qui me chatouillait, et les quelques mots qu’il susurra m’électrisèrent d’un courant éléctrique directement connecté à mon bas-ventre douloureux. Moi aussi je te veux, pensai-je en laissant s’échapper un autre soupir en basculant un peu plus en arrière sous son poids. Oh oui maintenant. Oui, je le voulais maintenant, sans plus attendre, et je lui fis comprendre en promenant mes mains sous son haut. D’abord, je l’attirai un peu plus contre moi, avant de faire courire mes mains de l’autre côté de son dos. Je pris le temps de découvrir son torse fort sous mes doigts, tandis que mes lèvres reprirent contact avec les siennes. Je fis doucement glisser mes ongles sur son ventre, autour de son nombril, puis j’osai descendre plus bas, sur la ceinture de son pantalon que j’attaquai plus fermement, libérant chaque bouton un à un. « Déshabille-moi Eliael … » Murmurai-je contre ses lèvres, tandis que mes doigts partirent à la rencontre de sa virilité sous un tissu encore bien trop gênant.
CODAGE PAR AMATIS
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INRP
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Mar 12 Fév - 19:20
Elystal 12 octobre 2018
I just need your body baby
L'atmosphère avait totalement changé. Elle était devenue brûlante, incandescente... Les mains du sorcier sur la peau de la jeune femme ne laissaient plus aucune place au doute sur ce qui allait se passer ensuite. Eliael était clair dans ses intentions depuis le début et c'était donc en terrain conquis qu'il venait peu à peu s'emparer du corps de la jeune femme. Ses mains se faisaient déjà aventureuse alors qu'il envahissait l'espace vitale de la cracmole, imposait son corps contre elle, imposait ses caresses, ses baiser... Sa langue venait même lécher l'alcool qui s'était déversé en dehors de sa bouche. Remontant le long de sa clavicule. Les mains de la jeune femme s'invitant sous sa chemise ne le laissaient pas de marbre loin de là. Eliael sentait alors chaque pores de sa peau se mettre à frissonner. Il avait l'habitude du contact que le corps d'une femme procurait sur lui et pourtant ? Pourtant cette fois il y avait quelque chose en plus, quelque chose qui le faisait vibrer tout contre elle. Il en voulait plus. Il voulait ses mains sur sa peau, il désirait son corps contre le sien et cela allait au-delà même de l'acte physique sans même que l'ex-mangemort ne comprenne quoique ce soit. Il était bien trop tard pour se poser la moindre question. Poussé par des pulsions primitives, il ne pouvait pas avoir le recul nécessaire pour se mettre à réfléchir à cet instant. Il balayait donc tout cela dans ses pensées et se concentrait uniquement sur le plaisir ressentis, savourant chaque des caresses qu'elle pouvait lui apporter. Ses soupires étaient la seule réponse dont il avait besoin à ses paroles. Une véritable mélodie à ses oreilles et il avait hâte d'apprendre à jouer de ce nouvel instrument qu'il avait entre les mains. Découvrir toutes les différentes notes qu'il pourrait en sortir s'il passait ses doigts là ? Et ici ? Et si bouche venait glisser par là-bas ? Tant de possibilités... Et pourtant il était si sûr de lui qu'il donnait cette impression de déjà savoir en jouer par cœur... La bouche de la jeune femme retrouvait alors la sienne, leur langue se mêlaient, s'emmêlaient, se détachaient pour mieux se retrouver par la suite et se fût à son tour de lâcher un son, presque une plainte rauque lorsque sa main arrivait sur son entre jambe. Instinctivement pour toute réponse il ondulait déjà du bassin venant se frotter contre sa main, à sa demande, un éclat de malice venait alors briller dans le regard d'Eliael...Ses lèvres se détachaient des siennes tandis qu'un sourire plus que coquin se dessinait sur son visage...
"A tes ordres..." Répondait-il amusé et dévoré par le désir qui le consumait de l'intérieur. Il se redressait et l'entrainait avec lui décidant de lui enlever son haut. Il pourrait prendre son temps, laisser ses doigts effleurer ses côtes tout en remontant le tissu jusqu'à l'en débarrasser... Mais le sorcier était d'une humeur plus brutal, plus bestiale et venait alors attraper chaque bord du chemisier et d'un geste vif il fit éclater tous les boutons de ce dernier se fichant bien de savoir où est-ce qu'ils allaient atterrir. Son souffle se fait court. Si quelqu'un entrait dès maintenant dans la pièce l'air serait probablement devenu irrespirable pour cette personne tant il était chargé de désirs à l'état primaire. Les mains du sorcier venaient alors faire glisser le chemisier sur les bras de la jeune femme pour l'aider à s'en débarrasser tandis qu'il plongeait déjà dans son cou tandis qu'une de ses mains se fermait sur sa nuque la tenant totalement à sa merci. Il venait mordre doucement dans sa chair tendre à cette endroit avant de descendre et de tracer un nouveau chemin jusqu'à la naissance de sa poitrine. Un petit regard vers elle, comme pour avoir son accord, même si c'était déjà sous-entendu de ses dents il venait enlever le tissu qui recouvrait de son écrin sa poitrine. Sa main sur sa nuque avait alors glissé le long de sa colonne vertébrale jusqu'à tomber sur son sous-vêtement qu'il détachait alors avec agilité. Ses doigts agrippaient alors le tissu pour l'en débarrasser tandis qu'il l'envoyait quelque part dans la pièce. Un regard, un seul pendant lequel il laisse alors deviner combien il aime ce qu'il voit avant que sa bouche ne se referme alors sur l'un de ses tétons. Sa langue venait s'enrouler autour, ses dents venaient titiller la pointe lui insufflant une douce torture, bien différente de celle à laquelle elle avait le droit lors de son fameux interrogatoire... Tandis que son autre main elle, remonte lentement vers l'intérieur de sa cuisse, passant sous sa jupe... Du bout des doigts il vient effleurer l'aine de la jeune femme, il joue... Il prend soudainement son temps juste après l'urgence. Il veut la prendre oui, il veut aussi que son corps soit totalement prêt à l'accueillir. Il joue, il effleure, il chatouille son doigt venant flirter avec les couture de son sous-vêtement tandis que sa bouche elle s'occupe désormais de son autre téton avant de remonter sur sa bouche à elle. Son membre à lui est si dur qu'il en déforme son pantalon et en deviendrait presque douloureux, ne laissant plus aucun doute sur l'effet qu'elle avait sur lui...
Pando
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Jeu 14 Fév - 22:30
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Crystal & Eliael
12 octobre 2018
Alors que je trouvais déjà l’atmosphère particulièrement électrique un peu plus tôt, quand nous ne faisions que flirter, elle n’était plus rien par rapport à la tension qui se propageait à présent. Une tension sexuelle étouffante, électrisante, probablement insupportable pour toute personne en dehors de notre danse sensuelle. Je ne savais pas pour lui, mais il avait le don de m’emporter ailleurs à chacune de ses caresses, à chacun de ses baisers. Si j’avais su, le mois dernier, lors de notre première rencontre que les choses evolueraient de cette manière, je ne l’aurai pas cru. D’ailleurs, était-ce vraiment réel ? Est ce que finalement je ne rêvais pas ? Faisant d’Eliael un fantasme honteusement inavouable. J'espérais si fort que non. J’espérai tant que ce moment soit la pure réalité, que ses doigts sur mon corps n’étaient pas le simple fruit de mon imagination. J’espérai tant que ce désir que je ressentais déjà suffisamment entre mes cuisses ne soit pas qu’un simple plaisir solitaire, sans aucune importance. En ouvrant les yeux, je rencontrai toutefois le regard noirci de désir de celui qui me mettait dans cet état. C’était donc réel. Je ne pouvais pas l’imaginer ça. Ni ce que je pouvais déjà sentir entre mes doigts alors que je passais ma main entre les deux vêtements. Je mordillai mes lèvres dans un sourire en me rendant compte de l’effet que je lui faisais, tandis que lui, exécuta sans attendre mes ordres. J’eus d’ailleurs une triste pensée pour les boutons de mon chemisier qu’il envoya valser à travers la pièce dans sa vélocité. Mais ce fut vite oublié, alors qu’il faisait glisser le tissu le long de mes bras, tandis que je m’en débarrassai rapidement en me tortillant pour remonter ma jupe sur mes cuisses.
Un nouveau frisson me parcourut quand je sentis de légers pincements dans mon cou. Puis, alors qu’il descendit un plus bas, je passai ma main libre dans ses cheveux pour ne plus le laisser partir. Je savourai la descente de sa bouche jusqu’à ma poitrine, jetant ma tête en arrière, bombant le torse pour la lui offrir pleinement. « Vas y … » Murmurai-je dans un soupir alors qu’il semblait demander l’autorisation de franchir la barrière de mon soutien-gorge, alors que je n’attendais que ça. Bientôt je fus libérer de ce dernier morceau de tissu qui empêchait Eliael encore quelques secondes avant d’honorer ma poitrine, et quand ses lèvres s’y posèrent, un courant violent me passa dans ton le corps. Je resserrai mes doigts dans ses cheveux aux caresses de sa langue sur ma peau libérée, à ses doigts retrouvant doucement le parcours de mon entre-jambe. Une exclamation de désir sortit de ma gorge, agrémenté d’un spasme dans mon bas-ventre, quand ils s’y posèrent enfin à travers le fin tissu de mon sous-vêtement. Ainsi, plus impatiente encore, j’ouvris un peu plus les cuisses pour le laisser librement se faufiler. C’était un pur délice, une extase qui faisait accélérer les pulsations de mon sang dans mes veines, qui rendait ma peau moite de sueur tant je bouillonnais. Qui faisait danser ma langue plus hardement contre la sienne quand sa bouche quitta mes seins. J’avais envie qu’il s’empare de moi pour de bon, que nos corps fusionnent. J’avais plus que jamais envie de lui. De lui à l’intérieur de moi. De mes deux mains, j’abandonnai son sexe durci pour enfin le libérer de son pantalon et de ce caleçon qui le gênait encore. Du bout des doigts, je venais chercher ses fesses pour l’attirer au plus près de ma féminité. J’y plantais les ongles, suffisamment pour qu’il les sente, mais pas assez pour laisser une marque, puis dans le même temps, je vins balancer mes hanches pour chercher le contact sous ses doigts qui me rendaient humides d'appétit. « S’il te plaît … » Le suppliai-je alors, toute prête à le recevoir.
CODAGE PAR AMATIS
Invité
INRP
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Sam 23 Fév - 20:02
Elystal 12 octobre 2018
I just need your body baby
Il n'y avait plus rien d'autre qui comptait plus que leurs mains se parcourant l'un et l'autre. De leur corps qui s'appelaient de plus en plus. De ce désir qui était en train de les consumer à une vitesse affolante... La chaleur s'emparait de lui alors que la main de sa future amante touchait son membre déjà tendu à l'extrême, démontrant alors tout le désir qu'il éprouvait pour elle. Il était à l'étroit dans son sous-vêtement et ne demandait qu'à être libéré. Mais le sorcier était bien trop occupé avec la poitrine de la jeune femme. Il aimait sentir la texture de sa peau sous sa langue, mais par-dessus tout il aimait chaque petit son qu'il pouvait lui arracher. Un soupir, un gémissement, sa respiration qui se fait plus courte, sentir son cœur s'emballer ou les frissons qui parcouraient son corps et se dire que c'est lui qui lui procure toutes ses sensations... Il aimait sentir ses doigts se resserrer sur ses cheveux alors que sa bouche se faisait de plus en plus vorace. Quant aux doigts d'Eliael, eux ils avaient trouvé le chemin de son mont du plaisir. Caressant, frôlant cet endroit dans lequel il la ferait crier dans quelques instants. Il avait beau être impatient et de vouloir la prendre sur le champ, il prenait tout de même le temps de préparer son corps à son intrusion. Eliael était pour le plaisir à l'état pur, à l'état brute même parfois, mais pas pour la douleur. Il pouvait se montrer sauvage à la limite de la violence et pourtant aucun geste ne sera fait sans aucune douceur... Cette urgence qu'il ressentait, il devinait en elle également, à la façon dont ses cuisses s'ouvrent à son passage, à sa façon de se mouvoir, de le vouloir plus près à chaque seconde. Lorsque ses doigts s'invitent en elle, il n'en a pas besoin de plus pour savoir qu'elle était bien plus que prête. Chaude, humide à en perdre la tête. Lorsqu'elle le libérait de sa prison de tissu, il ne réfléchissait plus de façon rationnelle depuis longtemps, il ne prenait pas le temps de se défaire des vêtements qui pouvaient restés sur eux, son pantalon et son sous vêtement se retrouvant bloqué à ses genoux tandis qu'elle l'attirait déjà vers elle. Sa virilité durcit par le plaisir venait frôler dangereusement l'entrée de son antre, il n'y avait que la fine barrière du tissu qui les séparaient.
Ses ongles se plantant dans ses fesses lui arrachait alors un gémissement de plaisir. Ce fût sa supplication qui eut raison de lui. A peine les mots avaient franchi la barrière de ses lèvres que ses doigts venaient s’emparer de sa culotte sans ménagement, si bien que le tissu craqua sous ses doigts libérant son intimité plus vite que prévue... Sans attendre il venait alors se plaquer contre elle et s'invitait entre ses cuisses en un long et puissant coup de rein. Il venait buter jusqu'au fond venant la faire hoqueter contre sa bouche. Il lui laisse alors rien qu'une seconde. Une simple seconde pour s'adapter à lui. Un frisson vient parcourir tout son être et lorsqu'il ressort d'elle pour y revenir encore plus fort, sa bouche s'empare finalement de la sienne avec appétit, venant mordre sa lèvre tandis que son sexe dur allait et venait en elle avec urgence. Un besoin de se sentir happer entre ses cuisses, un besoin de sortir pour mieux replonger, un besoin de sentir de plaisir grimper en flèche et d'expulser toutes ses frustrations qu'ils ressentaient depuis des jours, voire même des semaines... Il n'y a plus rien d'autre que leurs deux corps s’emboîtant à la perfection. L'oublie dans les bras d'un de l'autre. De leurs corps, leurs bouches, leurs salives ou encore leurs gémissements s'entremêlant l'un à l'autre. Eliael ne lui laisse aucun instant de répit. Il n'est pas question de prendre son temps. Il est question d'éteindre l'incendie qui avait commencé à gagner les hauteurs... Il n'est plus question d'elle, ou de lui. Mais juste d'un homme et d'une femme à leur état le plus primaire. Ses bourses venant taper chaque fois qu'il rentre de nouveau en elle. Il en oublie presque de respirer... Et tandis que le plaisir monte de plus en plus c'est un combat intérieur qui se joue en lui entre l'envie que cela ne s'arrête jamais et le besoin d'exploser en elle. Ce besoin de libération qu'il était venu chercher chez elle ce soir...
Pando
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Sam 20 Avr - 15:36
I just need your body baby
Crystal & Eliael
12 octobre 2018
Je pourrai certainement me sentir terriblement honteuse de mon comportement, si ce n’était pas ce désir brulant qui m’envahissait. Que penseraient donc mes parents s’ils savaient que ce soir, j’avais fait entrer chez moi un homme que je connaissais à peine, et qu’il s’apprêtait à passer bien d’autres barrières de mon intimité … Il n’a pas suffit qu’elle naisse cracmole, une honte, mais pour couronner le tout, c’est aussi une vulgaire catin qui ouvre ses cuisses pour de parfaits inconnus. Oui, probablement qu’ils penseraient quelque chose dans ce genre là. Mais je m’en foutais pas mal, à vrai dire. Oui, je n’en avais rien à faire de ce qu’ils pouvaient bien penser. Et puis, ce n’était pas vrai de toute façon. Je n’ouvrais pas les cuisses devant un inconnu, comme mon père dirait. C’était bien la première fois que je me laissais aller de cette façon avec un homme que je connaissais à peine. Et c’était aussi plus fort que moi, comme une force puissante qui me poussait dans ses bras. Une désir charnelle devenu incontrôlable que je refoulais depuis plusieurs semaines et qui, à présent, explosait dans un chant de gémissements, se rapprochant au rythme des caresses de mon amant. Ses doigts sur mon intimité, je n’en pouvais plus d’attendre dans cet appétit qui me dévorait le bas ventre. Mes spasmes aussi, se rapprochaient, et je le suppliais de s’emparer de moi pour de bon, d’une voix mendiante, comme si toute ma vie dépendait de lui.
Je n’eus d’ailleurs pas à l’implorer deux fois, que déjà je sentis le tissu de mon dernier sous vêtement pincer la peau de mes fesses avant de rompre sous les doigts d’Eliael. Quelque peu surprise, son geste m’arracha une lamentation que je retins de peu au fond de ma gorge. Je ne me rendis compte pas assez vite que toutes les barrières étaient enfin levées, que déjà je le sentis s’enfoncer au plus profond de moi. Dans un gémissement d’étonnement mêlé de plaisir, mes yeux s’embrumèrent, et mes ongles vinrent chercher à nouveau sa peau pour s’y enfoncer toujours un peu plus. Je m’agrippai alors à lui, l’invitant toujours plus profond en moi alors que le rythme s’accélérait. Je savourais les moindres mouvements de son sexe dans mon bas ventre, de la puissance de ses coups de reins, presque bestiale, mais si délicieuse. Depuis combien de temps ne s’était-il pas abandonné dans les bras d’une femme ? Et d’ailleurs, je pouvais me retourner la question. Depuis combien de temps je m’abstenais, depuis ma déception causée par Etienne, pour brûler à ce point de cette excitation qui me dévorait autant ? En avais-je tant besoin que cela, pour avoir cédé aussi faiblement aux baisers de l’ancien auror ? Je préférais de loin me dire que ce lâcher-prise était entièrement dû à cette attraction que j’éprouvai pour lui, et puis j’en étais bien plus convaincue, au vu de ce qu’il provoquait en moi. Je lâchais d’ailleurs sa bouche pour contrôler ma respiration de plus en plus saccadée par cette jouissance qui montait, et qui montait encore. C’était comme si plus rien d’autre n’existait. Peut-être bien parce que c’était le cas, en cet instant. Il n’y avait plus rien d’important, que cette euphorie que je partageais avec Eliael Xanielov, alors que, mon plaisir à son maximum, j’explosai enfin, en me lovant au creu de son cou.
CODAGE PAR AMATIS
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Lun 22 Avr - 18:57
Elystal 12 octobre 2018
I just need your body baby
C’était une véritable libération de rentrer en elle. De se sentir happé entre ses cuisses. Eliael se sentait enfin plus serein au fil de ses coups de reins. Il avait enfin cette sensation de total contrôle. De lui, mais d’elle aussi. En cet instant elle lui appartenait, elle était sienne, il pouvait en faire ce qu’il voulait et cette sensation dans un moment pareil était grisante. Encore plus parce que c’était elle. Il y avait une alchimie particulière avec la cracmole, une sensation d’être chez soit chaque fois qu’il revenait encore plus profondément en elle. Et s’il ne comprenait pas pourquoi, s’il ne savait pas d’où cela venait, il s’en fichait. Il ne se posait pas plus de question que cela il se contentait de la posséder. Pendant quelques instants il pouvait se dire qu’elle était à lui et à personne d’autre car c’était la vérité. C’était lui qui était entre ses cuisses. Lui qui la faisait gémir. C’était dans sa peau que ses ongles s’accrochaient sous ses coups de butoirs qui se faisaient de plus en plus puissants et rapides et quelque part il en éprouvait une grande satisfaction. Il n’y avait pas de tendresse. Au contraire c’était plutôt sauvage, bestiale et pourtant c’était aussi spécial. Se prunelles accrochaient les siennes tandis que la bouche de la jeune femme lâchait celle de l’ancien mangemort à la recherche d’une bouffée d’air.
Un léger sourire satisfait s’affichait alors sur le visage du slave. D’accord le but n’était pas qu’elle s’étouffe loin de là, mais se dire que c’était lui qui la mettait dans cet état là… Il n’y avait sans doute pas mieux pour son égo. La laissant reprendre un semblant de souffle, sa bouche venait alors dévorer sa peau. Sa bouche se posant sur sa mâchoire, mordillant légèrement cette dernière, il embrassait sa peau jusqu’à au son épaule, passant par le doux creux de son cou. Alors qu’il venait toujours en elle dans un va et vient plutôt sportif, le plaisir venait plus ou moins le prendre par surprise si bien que ses dents se plantaient légèrement dans l’épaule de la jeune femme sans trop lui faire mal non plus. Il la sentait se crisper elle aussi autour de son membre lui signalant alors qu’elle avait atteint son paroxysme, il se laissait aller à son tour. Laissant son plaisir se déverser en elle ainsi que toute la frustration des derniers jours… A bout de souffle et si fébrile en cet instant, il se sentait pourtant si léger tout à coup. Comme si le poids du monde lui avait enfin été enlevé des épaules. Dans la pièce le silence régnait toujours en dehors de leurs deux respirations saccadées… Si elle restait un instant sans bougé dans son cou, il fit de même, s’imprégnant de son odeur qui en ce moment avait une fragrance si particulière juste après ce qu’ils venaient de faire et qu’il aimait beaucoup. Il avait cette sensation d’avoir marqué son corps du sien.
L’instant d’après, n’était jamais forcément le plus évident pour le sorcier. Parfois, il lui suffisait de se retirer, de se rhabiller et de se tirer, oui tout simplement. D’autres fois, avec une personne avec qui il était plus intime, il pouvait rester un peu plus, partager un simple moment de complicité sans se poser de question sur quoique ce soit. Avec Crystal, c’était différent, c’était con, mais il se demandait à quoi elle s’attendait. Certes, il ne lui avait rien promis et ça elle le savait. Pourtant se défaire dans ses bras et s’éloigner juste comme ça… Il ne le pouvait pas. D’un instinct protecteur qu’il se découvrait, sa bouche venait se poser un instant sur son front. Son regard cherchait le sien encore un peu voilé par le plaisir qui était venus les cueillir ensemble. Les cheveux en bataille et même dans la peine ombre il pouvait deviner ses joues rougies par l’effort ou ses lèvres un peu plus gonflées de leurs baisers… Elle était si belle… Il se laissait glisser sur le côté et l’attirait dans ses bras. La tête de la jeune femme venant reposer sur ton torse, les doigts d’Eliael venaient alors ses perdre dans les longs cheveux noirs de Crystal… Son cœur battait encore un peu rapidement, mais pourtant c’était la quiétude qu’il ressentait en ce moment. Il pouvait fermer les yeux et se sentir si bien… Ses doigts prenaient un rythme lent dans ses cheveux comme pour l’apaiser encore d’avantage… S’il ne savait pas quoi dire, il ne se forçait pas à parler, comme toujours. Mais il laissait son corps parler pour lui et découvrait cette tendresse nouvelle dont il semblait être capable…
« Tout va bien ? » Finissait-il par demander tout de même. D’accord cela n’était sans doute pas la première fois de la jeune femme, mais il avait besoin de le lui demander. Tout bas, comme un murmure ne voulant pas faire exploser cette petite bulle qui s’était formé autour d’eux et qui disparaitrait sans doute bien assez tôt…
Pando
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Lun 22 Avr - 22:11
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Crystal & Eliael
12 octobre 2018
Ce n’était pas un euphémisme, ce moment avec Eliael était une véritable jouissance, un pur plaisir. On disait bien souvent qu’un fantasme devait rester un fantasme. Que le réaliser pouvait souvent mener à une terrible déception. Il n’en était pas le cas, avec lui. Absolument pas. Parce que oui, je pouvais bien avouer, à présent, que ce désir confus que j’éprouvais depuis quelques temps pour cet homme était tout proche d’un fantasme, d’une passion dévorante mais inavouable, et je venais de le réaliser. Non seulement il venait de se concrétiser, mais en plus il était certain qu’Eliael en éprouvait la même satisfaction. Je ne saurais dire combien de temps nous restions là, lovés l’un contre l’autre, moi encore pleinement possédée par son corps lourd et si léger à la fois. C’était comme si le plaisir durait encore un peu pour mon plus grand bonheur, malgré la soudaine fatigue que mes membres pouvaient à présent ressentir après un moment si intense. Etrangement, cette échange bestiale que nous venions de connaître laissait place à un moment de pure douceur. Oui, les gestes de mon amant étaient devenus plus délicat, à présent que nous étions vidés de toute cette hardiesse qui nous avait peu à peu consumé. Et pourtant, cette question si évidente me traversa finalement l’esprit : qu’allait-il se passer maintenant ? Allait-il s’en aller, comme l’avait fait Etienne la toute dernière fois que nous avions échangé un moment comme celui ci ? La toute dernière fois que j’avais offert mon corps à un homme.
Si Eliael en avait l’intention, il savait se faire attendre. Lorsque ses lèvres touchèrent mon front, je cherchai son regard, quelque peu surprise. Et pourtant, ce baiser était si bon. Cette douceur était autant délicieuse que la brutalité de ses précédents coups de reins. Comment pouvais-je autant apprécier ces deux facettes si contradictoires ? Peut-être bien parce que cet homme maîtrisait aussi bien la tendresse que la force. Alors encore une fois, je me laissai pleinement aller, cherchant son torse lorsqu’il glissa sur le côté. C’était fou comme j’avais oublié à quel point ce simple geste pouvait être aussi agréable. Comment se retrouver simplement dans les bras forts d’un homme pouvait être si enivrant que faire l’amour. Les bras de cet homme là, en particulier. Je ne voulais pas que ce moment s’arrête. Je voulais continuer de sentir les caresses de ses doigts dans mes cheveux. Je voulais continuer d’entendre les battements de son coeur reprendre un rythme de plus en plus calme. Je voulais sentir son odeur, sa peau contre la mienne. Je ne voulais pas qu’il s’en aille. J’étais bien. Si bien, que lorsque sa voix retentit dans un murmure, elle me parut presque lointaine. Est ce que tout allait bien ? Je me redressai légèrement pour chercher à nouveau son regard. Un sourire se dessinant sur mes lèvres, je les posai d’abord sur les siennes, avant de souffler quelques mots. « Vous êtes un amant hors pair, Eliael … » Susurrai-je malicieusement avant de reposer ma tête sur son torse. Je n’espérai qu’une chose, que nous restions ainsi le restant de la nuit ...
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(!) I just need your body baby (Crystal & Eliael)
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