William,

J'espère que tu te portes bien. Que dirais-tu de programmer cela samedi midi ? Ainsi, on pourrait enchaîner avec une reprise de nos entraînements. Je sais que nous avons dû ralentir le rythme avec l'approche de mes examens, mais je serai ravie d'entamer la seconde étape de nos rendez-vous.

Je sais que je ne maîtrise pas à la perfection les effets de l'Impérium, mais j'aimerais commencer à m'entraîner au Doloris. Je pense qu'une petite pause après nos derniers entraînements me permettraient de rattaquer les prochains avec plus d'entrain. Qu'en penses-tu ? Peut-être est-ce trop prématuré de m'attaquer à un nouveau sortilège ou peut-être cela me permettrait-il de palier à cette stagnation que nous connaissons depuis quelques semaines ?

Bien à toi,

Amber Towsen.

Dear Papa,

J’espère que tu te portes bien depuis notre dernière entrevue qui date du mois de mars.

Les examens de fin d’année se sont passés pareillement aux autres années, si ce n’est quelques petites modifications pour l’épreuve de Soins aux Créatures Magiques.

Actuellement, je m’apprête à grimper dans le Poudlard Express pour rejoindre les appartements de Mamma. Les vacances d’été viennent de commencer.

Avant de vaquer à mes occupations d’adolescente sous le chaud soleil de juillet, je souhaitais te rendre visite pour profiter de toi le temps d’une tasse de thé. Cela me ferait très plaisir notamment de revoir Hector et Marianne, tu sais combien je suis attachée à ses créatures qui prennent si bien soin de moi depuis ma plus tendre enfance. J’ai envoyé un hibou au manoir pour les prévenir de mon arrivée, je suis certaine que Marianne prépare déjà sa fameuse tarte au citron.

Je compte sur ta présence pendant ce goûter, je sais combien tu es très occupé, mais cela me ferait le plus grand bien de te voir, d’autant plus que j’attends toujours aussi impatiemment ta réponse à ma question. La question.

Bien entendu, pour ne pas l’inquiéter, j’ai prévenu Mamma,
J’espère que le hibou se pressera,
Je sais l’importance que ça représente.
Je ne voudrais pas qu’il y est du grabuge entre vous par ma faute.
Je désir que tout se passe, je suis assez grande,
D’ailleurs, pour entendre ta réponse.

Je t’embrasse,

Ta Septy.

William

Tu permets que je t’appelle William ? De toute manière, je prends mes aises, je fais ce que je veux donc tu te tais. Je ne suis peut-être qu’un homme sans réel pouvoir, sans droit de vie ou de mort sur autrui (pas comme toi, j’en suis conscient) mais ton charme est réel. Bien au-delà de ce que je connais de toi, je l’avoue, tomber sous ton charme n’était pas prévu, surtout lorsque je sais ce que tu es, pour qui tu travailles. Moi-même, en tant qu’adepte du phénix qui renaîtra un jour de ses cendres, je dois l’avouer, je ne peux qu’être choqué de mes propres propos ; nos vies sont si différentes mais nous nous battons pour une même cause : la baise.

Pour ma part, je sais que mes désirs charnels ne sont que le reflet de mes propres angoisses archaïques et non élaborées, te concernant, je ne sais pas comment tes travers sont apparus. Mais il faut l’avouer, tout comme toi, je pense que la baise dirige le monde et que le sexe puisse décider de tout. J’ai bien compris que tu es un expert en la matière donc si tu le désires, je te donne mon corps si tu me donne le tien. S’il-te-plaît William, envisage-le. Je t’en prie, donne-moi ton cœur, euh non, je me fiche de ton cœur, c’est ton corps que je veux. Baby, ton corps, baby, donne-moi ton bon vieux funk, ton rock, baby, ta soul, baby. J’imagine la chaleur de nos ébats, nos regards se croisant et je pense à toutes ses décisions politiques qu’on pourrait prendre sous la tiédeur des draps, nos respirations se mêlant à l’odeur du foutre et de la sueur. Cela serait si simple ainsi. Mais je ne suis qu’un fou mais par amour, tu as fait de moi, un fou, un fou d’amour, je crois que j’ai trop bu et que je ne sais plus vraiment ce que je dis. Ma main tremble rien qu’en t’écrivant ses mots.

Ne crois pas un mot de ce que tu viens de lire, j’suis ivre mort.

Ton futur petit jouet

Bonjour Monsieur Ombrage,

Je me permets de vous écrire suite à la lettre que j'ai reçu, comme vous je l'imagine, au sujet de la mémoire de mes proches moldus, suite aux événements de l'année dernière.

La date, l'heure et le lieu proposés me conviennent. Sauf contre-indication de votre part, je vous confirme donc ma présence à ce rendez-vous proposé par le ministère.

Bien Cordialement,
Rachel White

William,

Une petite lettre qui j'espère te trouvera vite, si Lily ne fait pas encore des siennes. J'espère d'ailleurs, qu'elle ne t'aura pas ruiné quelque chose chez toi. Surtout, aucune friandise pour elle. Ne la gâte pas !

Bref, je ne t'écrivais pas pour parler de Lily. Si j'ai pris ma plume aujourd'hui, c'est pour te demander si tu connaissais bien Tobias Towsen ? On m'envoie en mission avec lui, et je dois t'avouer, que je suis plutôt effrayée. Pas par l'homme, mais... Je ne suis pas sûre de savoir à quoi m'attendre.

Bien à toi,
Astrid

William

Comme vous ne vous y attendiez pas du tout, vous trouverez ci-joint un faire-part de mariage (vous connaissez ma femme ?).

Affectueusement,
Abigail.

P.S : vous pouvez venir accompagné