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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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Exotique ? Pas sur....  :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
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Sam 23 Mar - 13:59

Lyllyah  & Alexander -Exotique ? pas sur
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Enfin, enfin il allait faire autre chose que recoudre les plaies ouvertes, retirer les chairs brulées, suivre des préparations encore et encore. Il avait la sensation d'avoir attendu ce moment toute sa vie, ce qui en soit, n'était pas si faux. Est-ce que le fait que son père soit en déplacement de longue durée à l'étranger avait joué en sa faveur ? Surement, personne de sensé n'aurait osé envoyer le fils Terry sans avoir consulter le patriarche avant, mais si ce dernier est injoignable il ne faut pas stopper les affaires du BC pour autant. Il devra songer à remercier Maxwell Lancaster, surement que son mentor à su mentionner son nom au bon moment avec des arguments de poids.

C'est donc ainsi qu'il s'était levé, habillé, préparé, et dans cette préparation il incluait la conception très méticuleuse de la sacoche en cuir qu'il avait avec lui. Il s'était rendu à King Cross pour y prendre un train en direction de Manchester. Il restait neutre et serein d'apparence mais la vérité était qu'il bouillait d'impatience, allant enfin pouvoir mettre en pratique son savoir, oui il avait hâte, réellement.
Une fois arrivé sur place, comme à son habitude, il avait choisi la marche, s'assurant ainsi de ne jamais être suivi, non pas qu'il soit clairement identifié mais son nom lui porte préjudice pour ce qui est de réellement passer incognito.
Il avait loué une voiture, qu'il régla en liquide avant de se rendre dans une des planques du BC juste à la sortie de la ville.

L'endroit était une sorte de ferme au milieu des bois, sa portière claqua alors qu'il jeta un rapide coup d'œil aux alentours, puis, ne comptant pas perdre de temps, il entra par la porte principale.
Indifférent à l'endroit, il poursuivit sa marche de façon à traverser la demeure pour en ressortir immédiatement et se rendre dans la dépendance située quelques mètres derrières.
Il repensa aux paroles qu'on lui avait dites "il doit parler, la méthode importe peu, seul le résultat compte mais ne le tuez pas". Il allait devoir assurer une surveillance des constances vitales aussi longtemps que nécessaire, au fond de lui il voulait réussir évidement, mais il espérait que le plaisir dure un peu quand même.

Il poussa la porte pour pénétrer à l'intérieur et referma aussitôt derrière lui. Le sol n'était que terre et paille mais ce qui attira son attention et le fit se stopper après seulement quelques pas, ce n'était pas l'homme attaché à sa chaise mais plutôt la femme debout devant lui. Il allait dire quelque chose quand son téléphone vibra, en même temps que celui de la femme.
Fronçant les sourcils, il mit la main dans sa poche pour consulter le message.

Citation :
Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin, ne l'oubliez pas.

Il soupira, d'un air pincé et visiblement agacé avant de ranger son téléphone. Il vint retirer son manteau sans un mot pour le moment pour ce qui était visiblement une coéquipière imposée, à croire qu'on ne lui faisait pas aussi confiance qu'il ne l'avait espéré.

@Lyllyah Sody
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Lyllyah Sody
Lyllyah Sody
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Lumos
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Mon allégeance : Blood Circle
Sam 6 Avr - 20:33

Je suis matinal, mais j'ai mal
Mars 2022

Je quittais un peu plus tôt le boulot que d’habitude en cette fin d’après-midi, et cette fois, je n’avais pas eu droit aux regards jaloux de mes collègues. Ils savaient que depuis le début de l’année j’avais pris bien moins de congés qu’eux… et si seulement ils savaient pourquoi je partais plus tôt !
L’ordre de mission du Blood Circle était clair : un mec capturé qu’il fallait faire parler par tous les moyens. Ben tiens, encore moi qu’on appelle pour le sale boulot. Ça ne me dérangeait pas en vérité, je n’en avais rien à foutre du sang et de faire mal à autrui, vraiment, ça m’indifférait. Le problème se situait davantage dans le fait que je devenais… comment dire ? Sentimentale ? C’était peut-être le mot. À force de m’entourer de gens sympas, et hélas principalement par une cracmol, à force de voir le revers de la médaille du Blood Circle, je doutais des méthodes de l’organisation. Attention, je ne remettais pas en question la cause, mais bien les méthodes. Même avant je me questionnais sans me prendre autant la tête : pourquoi tant de violence ?
Pourquoi la diplomatie semblait échouer à chaque fois ? En tout cas, c’était parce qu’elle avait échoué qu’on me dépêchait, moi et mon unité spéciale d’intervention. Ainsi, j’étais habituée à la guerre et aux conflits, faire souffrir et souffrir m’indifférait, mais ce n’était pas pour autant que j’y ressentais du plaisir.

Ce fut donc sans étonnement que je recevais la mission à laquelle je répondais malgré mes doutes. Je ne pouvais pas m’empêcher d’agir, je ne pouvais pas m’empêcher de vouloir protéger ceux que j’aimais, ceux qui comptaient vraiment pour moi… et en attendant que la diplomatie fonctionne, alors on ira dans cette direction-là, même si ça me déplaisait.
J’enfourchais ma moto en ignorant le goût amer qui régnait dans ma bouche. La perspective de torturer à nouveau un sorcier me ramenait inévitablement au jour où j’avais capturé cette jeune femme qui c’était enfuie du quartier général. Comment avait-elle fait ? J’avais beau tourner la question dans tous les sens, je n’y voyais qu’une seule option : le Blood Circle avait une taupe. Et s’il fallait torturer pour la déloger, alors soit. C’était justement les taupes et l’espèce de sorciers qui attaquait sans réfléchir qu’il fallait éradiquer. Peut-être qu’avec les autres nous pourrions trouver un potentiel terrain d’entente. Moi qui avais, apparemment, capturé une innocente, je savais que je devrais un jour monter sur l’échafaud, mais en attendant, je prenais la route du lieu de rendez-vous. L’une des planques du Blood Circle non loin de Manchester. La route me permettait de ruminer tout ça. A l’épée de Damoclès au-dessus de ma tête, à la cause du Blood Circle et des sorciers, à la différence entre les Mangemorts et l’Ordre du Phénix. Tout ça était si nébuleux, si compliqué… à moi seule je ne pouvais pas changer grand-chose, et je n’avais pas cette prétention. Et sans la guerre, je me retrouverai presque au chômage. Dilemme.

J’arrêtais la moto au point de rendez-vous après plusieurs heures de route et la garais dans le garage annexe prévu à cet effet. Au moins, elle n’attirerait pas l’attention directement. Usant des codes d’usage du Blood Circle à la lettre, je me changeais et m’habillais en circonstance. Les cheveux de feu attachés et rassemblés sous un bonnet, je cachais aussi les tatouages sur mes phalanges avec des mitaines en cuir.
Une fois armée et parée, je traversais la maison pour rejoindre le bâtiment à l’arrière. En poussant la porte, je m’étonnais à peine de la terre et de la paille par terre et reniflait un coup. Ça sentait le fennec, mais rien de véritablement alarmant. Pour le moment. Le mec attaché à sa chaîne et les yeux bandés resta de marbre. J’allais m’avancer davantage vers lui lorsque la porte derrière moi s’ouvrit pour laisser passer un homme de fière stature. Mon téléphone vibra, et je savais que c’était le Blood Circle, puisque j’avais mis tout le reste de mes contacts en attente. Ainsi, je dégainais mon téléphone pour y lire un message qui me fit seulement hausser un sourcil. OK, un collègue avec moi. Parfait. Au moins je me sentirai moins seule et je ne serais pas la seule à accuser si on ne recevait aucune information. Pour ce genre de choses, à l’inverse de Rasak, je n’avais aucune fierté. Alors, je saluais l’inconnu d’un signe du menton et d’un sourire poli avant de lui désigner notre prisonnier.
Si la lumière n’était pas celle de travaux routiers, nous pouvions tout de même voir une multitude d’outils préalablement posés avec soin sur une table non loin. Parfait. Au moins, je n’aurai pas à dégueulasser mes propres outils.

Sans y porter davantage d’attention, je me mis à marcher tranquillement autour de l’homme attaché. Cela pouvait paraître ridicule de l’extérieur, mais cela me donnait de premières et précieuses informations : sa nervosité et sa stature. On ne torturait pas un maigrelet comme un gorille de deux mètres de haut et de large. Lui était plutôt dans la norme, quoique bien bâti. Il n’était pas sourd puisqu’il suivait le bruit de mes pas, mais il ne tremblait pas. Il n’avait donc pas peur. Nous avions donc sûrement à un sorcier habitué aux risques, formés et tenaces. Pas comme la jeune femme que j’avais capturée. Il y avait nettement une différence.
Après un regard entendu avec mon coéquipier inconnu, je posais une main sur l’épaule droite du captif, mais me penchais à sa gauche pour lui parler dans l’oreille. Mes paroles permettraient ainsi à mon collègue de se déplacer sans être détecté par le prisonnier. Et s’il ne voulait pas jouer la carte de la discrétion, ben tant pis. Moi, je m’adaptais, je n’étais pas chiante. Tant que le boulot était fait.

— Salut. On va passer un peu de temps ensemble. Tu te sens prêt ?
— Totalement prêt, quoiqu’il me manque de la bière. T’aurais ça dans le coin ma belle ?

Je souris. Un fanfaron, comme je le supposais. Ça commençait bien.

— Non désolée, par contre, j’ai plein de pain en réserve.

Du pain dans sa gueule.

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Dim 21 Avr - 13:41

Lyllyah  & Alexander -Exotique ? pas sur
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Ce message et la présence de "l'autre" remet les choses en perspective, il y voit un chemin non terminé vers la confiance et le respect auquel il aspire. Mais après tout, lui qui veut se détacher de son patronyme ne devrait il pas être ravit de voir, qu'on le met à l'épreuve, qu'on ne lui facilite rien ? Si sans doute, mais cela ne retirer rien au fait qu'il préfère travailler seul, vivre seul aussi disons le clairement. Il a du mal à se lier et quand il le fait, le pire est, que les gens rencontrent la mort bien trop vite.

Les lauriers individuels ne valent rien, seul la réussite collective compte, voilà des mots qu'il avait encore entendu récemment de la part de Maxwell, il ne saurait se fier à quelqu'un en remettant son enseignement en question alors il se tait à la vue de cette partenaire imprévue et surtout imposée. Après tout, il en tirera des conclusions factuelles qu'il saura intelligemment remonter.
Est-ce qu'il se sent parfaitement capable de tirer les vers du nez à cet individu ? Oui, du moins il a un tas de savoir qui ne demande qu'à être expérimenter et il faut une véritable force mental en face pour ne pas craquer. Il est cependant conscient que ce qu'il sait de la résistance de ces ennemis il ne l'a appris que dans les rapports des autres, enfin cette fois, il va se faire sa propre opinion.

D'un regard ils se mettent d'accord, qu'elle y aille en premier, de toute façon il doit préparer ses outils. déroulant un étui de cuir sur un établi en bois qui traine, il ne manque pas la réponse remplit de confiance que le prisonnier livre avant qu'un bruit sourd témoigne du premier coup porter.
Bien, au moins elle n'a pas peur de se salir les mains c'est une bonne chose.
Se retournant alors sur eux, il patiente, après tout elle a entamé la partie, il serait contre productif de l'interrompre et elle saura très vite, comme leur invité, que ce n'est pas le bavardage intempestif qui caractérise le Terry.
Au contraire, il aime la tension que fait naitre le silence, il n'a nullement le besoin de se raccrocher à des mots surtout dans une situations dans laquelle il se sent si à l'aise. Faire naitre la peur, la douleur ou encore rapprocher un humain vers une mort certaine lui amène une certaine paix.

Il s'adosse à l'établit, les bras croisés, le regard sur les deux silhouettes à quelques mètres de lui. cette scène va lui en apprendre beaucoup, à la fois sur celui qui leur doit des réponses, mais aussi sur celle qu'on lui a associé.

@Lyllyah Sody
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Lyllyah Sody
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Lumos
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Jeu 16 Mai - 10:39

Je suis matinal, mais j'ai mal
Mars 2022

Mon collègue du Blood Circle n’allait pas se mouiller tout de suite (quelle belle image de la torture) et ça me convenait. Après tout, inutile de griller toutes nos cartouches d’entrée de jeu, c’était contre-productif quand on cherchait à obtenir des informations, surtout avec des gens aussi tenaces que les sorciers. Si nos regards s’accrochèrent un petit instant, je vis l’homme se détourner et poser son matériel à une table un peu plus loin, à côté de ce qui nous avait déjà été apporté par le Blood Circle. Bien, au moins, il était pro et préférait ses propres outils. Bien qu’habituée à faire le sale boulot dans l’armée, et maintenant au Blood Circle, je n’étais toutefois pas équipée pour la torture quotidienne. J’avais le matériel de base, rien de plus que ce qui était déjà présenté. Dans le fond, je n’aimais pas ça. Voir couler le sang, ôter des vies, ce n’était pas ce qui me faisait vibrer. La conscience de faire mon travail correctement me permettait de débrancher ma raison, en bonne soldate conditionnée, je faisais ce qu’on me demandait. Ce n’était pas pour autant que j’en tirai un quelconque plaisir.
Voilà pourquoi, avant de porter le premier coup, j’essayais de cuisiner notre prisonnier.

— Tu es prisonnier…
— Bien observé captain Obvious, m’interrompit-il.
— Tu es prisonnier, reprenais-je sans relever, mais je te donne quand même deux choix.

Je posais mes mains sur mes hanches devant lui, histoire qu’il puisse apercevoir ma silhouette sans voir mon visage.

— Un. Tu te mets à table, personne ne perd de temps et tu t’en sors sans bobo. Deux. Tu résistes. On perd du temps, et tu t’en sors avec de petits et gros bobos, et on aura quand même les informations qu’on veut. Qu’est-ce que tu préfères ?
— Je préfère l’option trois. Partir d’ici en vous laissant cracher des limaces jusqu’à la fin de votre vie de petits moldus inférieurs !

Une grimace déforma mes traits. Je donnais toujours cette option avant une torture. Rares étaient les prisonniers qui choisissaient la première option, comme si la fierté prenait le dessus sur l’instinct de survie. Cela dit, je comprenais le dévouement, le besoin viscéral de ne pas trahir, alors, je ne jugeais jamais. Au contraire, j’admirais le courage et la ténacité de ces gens, car je savais que j’en faisais partie, et que dans leur cas, je réagirais de la même manière. Torturer ne m’empêchait pas d’avoir une certaine empathie et encore moins de me mettre à leur place. Au contraire : c’était ce qui me permettait une meilleure torture. Pour autant, ce n’était pas ça qui m’avait tiré une grimace. C’était sa manière de s’adresser à moi. Menace d’un sortilège, appellation de mon statut de non magique par le mot que je trouvais insultant « moldu », le tout appuyé par l’adjectif d’infériorité.
Je croisais les bras en reprenant la parole, non sans réfléchir à toute vitesse.

— Désolée, cette troisième option n’est pas recevable.

Je me souvenais de ma conversation avec Lilibeth. Il y avait des sorciers tolérants, et des sorciers extrémistes. Comme chez nous, humbles Êtres Humains normaux. Prise d’un doute, je passais dans le dos du prisonnier et relevais ses manches. Un tatouage s’y trouvait. Le tatouage. Je fronçais les sourcils. Cette fois, je n’avais plus aucun doute de l’appartenance du sorcier, et contrairement à celle que j’avais capturée, je ne doutais pas que lui pourrait avoir effectivement des informations. Je revenais devant lui alors qu’il tressautait sous un rire guttural.

— Alors ma jolie, tu es impressionnée ? Ça t’en bouche un coin hein ? Tu penses vraiment que…

Le premier coup de poing décoché dans sa mâchoire me soulagea autant qu’elle éveilla mes sens. Cette fois, tout mon corps se tendit, mon épiderme se redressa dans un violent frisson. Mes yeux s’étrécirent et toute émotion disparut de mon visage. Le prisonnier cracha du sang à terre et macula la paille.

— Connasse.
— Je t’ai prévenu. Alors, raconte-moi tout.
— Pourquoi je te raconterais quoique ce soit alors que je ne vois même pas ton visage ?

Nouveau froncement de sourcils. J’avais déjà révélé mon visage à ma première prisonnière, et je savais que maintenant ma tête était mise à prix. Tout le moins, c’était le risque. Et si je ne voulais pas prendre de risque, je ne devais pas faire le sale boulot de la torture. Sans hésitation, je pénétrais dans la lumière et révélais la couleur de feu de mes cheveux, les traits durs et fermés de mon visage et la lueur grise, terne et froide de mes yeux. Cette fois, je portais encore mes gants de motarde qui cachaient les tatouages sur mes phalanges. La coque protectrice avait entaillé la joue du prisonnier.

— T’es content ?
— Ouais ! Maintenant je sais quel visage je vais tuer.

Un soupir m’échappa.

— Si je ne te tue pas d’abord. Je vais t’arracher les doigts un à un. Je sais très bien faire ça.

De la glaire atterrit lourdement sur ma joue. D’un geste nonchalant, je m’essuyais en retenant une grimace de dégoût. Je détestais quand ça arrivait !
Sans crier gare, je m’avançais, dégainais le couteau de chasse qui ne me quittait jamais, et le planta dans la cuisse de l’homme, épargnant les vaisseaux les plus importants. Il hurla de douleur en m’insultant. Ça ne me faisait ni chaud ni froid, et je laissais mon couteau en place, aussi bien pour que la douleur persiste, mais aussi pour ne pas aggraver la blessure en retirant le couteau.

— Dernier avertissement avant que ça n’empire. Dis-moi ce que tu sais !
— Va te faire foutre, pétasse !

Articula-t-il en retenant des gémissements de douleur. Très bien. Un rebelle bien bâti, bien conditionné à garder ses secrets, résistant à la douleur, mais j’avais vu plus endurant. Je ne doutais pas qu’il allait nous révéler des informations, qu’importe que nous devions y passer des heures. Je reculais jusqu’à retourner dans l’obscurité et rejoignit mon collègue de fortune, non sans continuer de me frotter la joue dans une grimace de dégoût. D’un geste de la main, je l’invitais à prendre le relai s’il le désirait. Après tout, il n’y avait pas de raison que je sois la seule à m’amuser.


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