Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes, alors pensez à les privilégier pour vos personnages
Métier : Etudiante en 5ème année de droit magique, préfète de Serdaigle
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Dim 4 Fév - 18:08
⊱ Erin & Kayla ⊰
Ne cherche plus ta voie, avance, elle est devant toi
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No light, no light
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Would you leave me If I told you what I've done ? And would you leave me If I told you what I've become ? 'Cause it's so easy To say it to a crowd, But it's so hard, my love To say it to you out loud
Kayla Rausale
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Lun 26 Fév - 21:42
Ne cherche plus ta voie Avance, elle est devant toi Erin & Kayla, Grande salle, Janvier 2022
La nouvelle année avait tant à offrir. 2021 s’était achevée avec beaucoup de colère, de ressentiments et d’inquiétudes de ma part. Et si tout cela restait bien ancré en moi, je tentais de faire preuve d’une certaine résilience face aux horreurs que j’avais subies en début d’année dernière. Le soutien de mes proches, de ma famille, de Maxime et d’Eirian avait été primordial pour entamer ce long processus de reconstruction. J’avais franchi les étapes de celles-ci avec difficulté et je savais que j’en étais encore qu’aux balbutiements ; pour autant, quelque chose avait changé en moi ; peut-être qu’à force de faire semblant, j’avais fini par y croire un peu. Depuis la rentrée de septembre, j’avais été renfermée et taciturne, évitant tout contact avec les autres élèves ; ceux-ci avaient bien compris qu’il valait mieux ne pas tenter de me chercher des noises. On m’avait évité et cela m’avait convenu. En définitive, les bruits de couloirs avaient fait leur travail et la plupart des autres élèves avaient été trop gênés de la situation pour ne serait-ce que croiser mon regard. De toute manière, celui-ci avait été bien trop sombre pour qu’ils n’osent s’y frotter. Bien loin des sourires que j’offrais auparavant, l’éclat lumineux de mes yeux s’était terni et ma personnalité auparavant si enthousiaste était désormais aux abonnés absents.
Pour autant, Poudlard avait joué son rôle à la perfection : prise dans les cours, surchargée par les devoirs à effectuer, mon cerveau s’était alors mis en quête de réussir ma dernière année, ne laissant que la nuit pour ruminer sur le reste. Mais la journée, j’étais occupée et cela me convenait : entre les cours, le club de duel, les séances de Quidditch et les séances de sport, j’avais un emploi du temps de ministre. Mais tout cela était motivé par un seul but : apporter ma pierre à l’édifice, accompagner l’ordre du phénix dans sa reconquête sorcière afin d’éliminer le Blood Circle. J’avais conscience qu’ils n’étaient pas tous mauvais et que la désinformation et la propagande de Kane n’aidaient pas les moldus à envisager les sorciers autrement que par la manière dont le gouvernement nous dépeignait, mais je ne pouvais plus ignorer qu’ils étaient une menace. Dans cette optique, j’avais redoublé d’efforts dans mon apprentissage des sortilèges d’attaque et de défense au club de duel et j’étais devenue une concurrente redoutable. Je pouvais mettre à profit ces nouvelles compétences lors de mon stage auprès de Théo Greengrass et j’étais ravie de devenir plus forte, plus difficile à appréhender. J’avais tant à apprendre et les semaines filaient à une vitesse folle. Dans quelques mois, je serai diplômée. Je dirai adieu à ce château qui m’avait accueilli pendant plus de dix ans et si j’appréhendais de le quitter, je craignais tout autant de devoir rester un an de plus en cas d’échec à mes examens. Voilà pourquoi je tentais d’être sérieuse et de travailler sur mes devoirs.
La plupart du temps, j’allais à la bibliothèque pour profiter de son ambiance studieuse mais comme aujourd’hui je n’avais pas Eirian pour me pousser à le faire, j’avais préféré m’installer dans la grande salle. Évidemment, mon attention papillonnait à droite et à gauche. En réalité, j’attendais avec impatience le moment où un elfe de maison viendrait me proposer une collation. Fallait bien être honnête. Je n’avais plus rien dans mon sac pour me sustenter et il était grand temps que je donne de l’énergie à mon corps. Je regardais mes ouvrages de sortilège d’un œil pas très enthousiaste. Alors que j’hésitais à sortir mon portable pour faire du tri dans mes photos niveau d’ennui maximal!, une voix bien connue me fit lever la tête. Un léger sourire s’installa sur mes lèvres en appercevant Erin Delacour. Ce n’était pas le sourire du siècle, mais il était déjà présent, c’était une avancée des plus significatives. « Bonjour Erin. » Elle demande l’autorisation pour s’installer en face de moi et je lui fis signe de s’asseoir. Un petit rire amusé s’échappa de mes lèvres lorsque la Serdaigle se proposa de me sauver de mon ennui. « Tu n’imagines pas à quel point tu es dans le vrai ! » Je soupirai profondément avant de préciser : « Sans ma béquille magique qui s’appelle Eirian, mes capacités attentionnelles semblent être au plus bas. Et réfléchir en ayant le ventre creux n’a jamais été possible pour moi. » Alors que je prononçai ses mots, les elfes ayant probablement entendus ma demande, firent apparaître comme par magie une assiette de petites brioches toutes chaudes. Les yeux dévorant la viennoiserie, je ne mis pas plus de deux secondes avant d’en engloutir une.
Prête à écouter Erin, je relevai les yeux vers elle tandis qu’elle avait posé ses mains sur la table. La bouche pleine de la brioche, je ne pus néanmoins pas empêcher un pli soucieux de s’installer sur mon front. Qu’avait-elle à me demander de si important pour que cela nécessite autant de sérieux ? « Je t’écoute. » Mais envahie par l’apparente nervosité de mon amie, je ne pus attendre sa réponse et tentai immédiatement de dédramatiser : « Si tu cherches quelqu’un pour goûter de la brioche, je suis ton homme. Enfin, ta femme. » Je poussai l’assiette vers elle pour qu’elle se serve si elle en avait envie. En quoi pourrais-je l’aider ? Nous n’étions pas dans le même cursus, Erin ne pratiquait pas le Quidditch et ne faisait pas partie du club de duel. Il ne me fallait être un peu plus patiente pour pouvoir savoir comment je pourrais être utile à Erin. J’espérais que cela ne concerne pas Balthazar. J’étais vraiment zéro pour donner des conseils de couple. Et en ce moment, j’étais vraiment la moins bien placée pour cela. Vraiment.
Au long des siècles marqués par le chaos, les errements, la discorde, la douleur et la peine, de tous temps, il est une chose qui a nourri nos âmes et qui nous a élevé au dessus de notre condition. C'est notre courage.
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Ven 12 Avr - 16:45
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Sam 18 Mai - 10:35
Ne cherche plus ta voie Avance, elle est devant toi Erin & Kayla, Grande salle, Janvier 2022
L’ennui était ennuyeux. C’était la base de la définition de ce mot et je savais à quel point j’étais particulièrement mauvaise pour trouver un échappatoire à mes souffrances lorsque je n’avais aucun compagnon d’infortune qui pouvait me distraire de mes tâches. Qui donc aimait faire ses devoirs ? Franchement ? Et même si j’étais devenue plus assidue dans mes cours depuis que je fréquentais Eirian, je demeurais une Gryffondor, une personne qui préférait attendre que le temps passe plutôt que de se plonger dans un épais grimoire. En réalité, tout dépendait de la matière, de la motivation que j’y accordais mais aussi, de mon état de fatigue. J’avais toujours été une grande dormeuse, profitant de chaque minute passée au lit sous la couette pour grappiller quelques instants. Mais ce temps était révolu, gâché par les multiples cauchemars qui me réveillaient chaque nuit et qui m’empêchaient de me reposer de manière optimale. Alors évidemment, mes capacités de concentration étaient proportionnelles à la fatigue accumulée. Pour ainsi dire, une mouche qui volait suffisait à me distraire. Aujourd’hui, c’était les autres. Je les regardais passer dans la grande salle, imaginant quelle était leur vie en espérant que cela changerait la mienne. Mais cette idée était contreproductive. Mon existence avait été bouleversée par un évènement et elle ne sera plus jamais comme avant. J’étais devenue différente moi aussi, plus taciturne, moins solaire, plus rentre-dedans, moins déjantée. Si au fond de moi, la jeune femme que j’étais existait toujours, elle était néanmoins profondément enfouie sous la montagne de traumatismes que je me traînais tel un boulet qui jamais ne se détacherait de moi. Évidemment, personne ne voulait être confrontée à quelqu’un ayant de telles fêlures, si bien que mon cercle de camarades s’était brusquement restreint depuis mon retour de septembre. Pour être tout-à-fait honnête, je n’éprouvais pas non plus le besoin de faire davantage d’efforts pour aller vers les autres. Mes amis proches me suffisaient. Maxime me suffisait. J’étais collée à elle la moitié de la journée et je passais l’autre moitié quasiment accrochée à Eirian. Ils étaient mes bouées de secours face à cette douleur incommensurable qui ne me lâchait jamais.
En dehors d’eux, il y avait aussi d’autres personnes chères à mon cœur, ceux qui gravitaient autour de moi et qui continuaient de me témoigner leur amitié comme Aodhan. Comme Erin. Qui se tenait soudainement devant moi. La Serdaigle était une bonne amie depuis maintenant quelques années, depuis son arrivée au château alors je la saluai avec un sourire amical. Elle devait s’estimer privilégiée, ces sourires n’étaient plus si fréquents qu’auparavant et je les conservais uniquement pour les personnes qui le méritaient. Erin m’avait toujours témoignée beaucoup de sympathie. Et en plus de cela, elle me sortait de ma procrastination et de mon ennui mortel, alors elle méritait encore davantage ce sourire. Évidemment, mes propos heurtaient probablement Erin. N’oublions pas que j’avais un Serdaigle comme meilleur ami et je connaissais bien les habitudes scolaires des étudiants de cette maison ; de véritables acharnés. Eux n’avaient nuls besoin de manger pour se concentrer ou de faire le moindre effort pour étudier. Chez eux, c’était inné. Pour moi, cela ne l’avait jamais été. Je me demandais parfois où j’en serais sans les plannings de révisions qu’Eirian m’avait préparés. L’organisation n’avait jamais été mon fort. En tout cas, maintenant que les elfes de maison avaient exaucé mes souhaits et que j’avais une brioche dans la bouche, j’étais prête à écouter Erin.
Elle me demandait un service à moi. Pour être honnête, j’ignorais en quoi je pouvais lui être utile. Nous étions amies mais nous n’avions en réalité peu d’intérêts en commun. Nos études, nos loisirs, nos clubs, différaient. Pour autant, si Erin s’adressait à moi, c’était probablement parce que j’étais en mesure de pouvoir l’aider, alors je me contentais de patienter, prête à lui arracher les mots de la bouche si jamais elle mettait trop de temps à me le dire. « Désolé, ce n’est pas exactement ce que j’avais en tête. Mais j’aurais dû y penser ! » Un autre sourire illumina brièvement mon visage. « Que c’est étonnant. » dis-je, tandis que mes doigts commençaient à pianoter sur la table. Je n’étais vraiment pas la personne la plus patiente du monde. Erin tenta de se justifier en expliquant que les brioches semblaient particulièrement bonnes mais ce n’était pas vraiment pour ça qu’elle était là. Je gardai le silence -une fois n’est pas coutume- et me promis de ne pas ouvrir la bouche tant qu’elle n’aurait pas craché le morceau. Maxime n’était pas Erin, et si je pouvais charrier ma meilleure amie sans soucis et lui tirer les vers du nez, je savais qu’Erin fonctionnait différemment et je n’avais pas envie de la braquer. « En fait, j’avais dans l’idée de me remettre au sport. » Mon sourcil droit s’arqua, étonnée par la demande. « Pour de vrai. » Sa seconde phrase m’intrigua encore davantage. « Ce n’est pas la première fois que tu essayes ? » demandai-je, surprise par ses propos. En réalité, je ne voyais pas du tout Erin comme étant quelqu’un nécessitant de faire du sport. Elle était svelte naturellement, avait des proportions élégantes et elle ne faisait pas partie de l’équipe de Quidditch. Personnellement, j’étais devenue plus sportive depuis que j’avais entamé mon cursus en protection magique ; avant cela, même pour mes entraînements de Quidditch, je n’avais jamais cherché à développer ma carrure. Un attrapeur se doit d’être léger, fin, rapide ; travailler sur mes réflexes m’avait paru plus important que le reste. Mais depuis que j’avais entrepris cette nouvelle formation, j’étais devenue une acharnée du jogging que je pratiquais plusieurs fois par semaine avec Eirian, en plus des cours de sport et de combat que nous avions dans notre cursus. L’an passé, j’avais même réalisé des entraînements avec Lyam qui s’étaient avérés forts intéressants car sa formation militaire avait permis d’appréhender certains mouvements et certains exercices d’une manière différente. Mais Erin, quel était son objectif ?
Je l’écoutais me raconter qu’elle avait essayé de s’entraîner seule mais comme elle n’y connaissait pas grand-chose et qu’elle n’était pas dotée d’une très grande motivation, elle n’avait pas réussie à ce que cela dure dans le temps. Alors que je réfléchissais, Erin ajouta qu’elle espérait qu’être plusieurs serait plus motivant. Personnellement, j’en étais persuadée ; depuis que je m’entraînais avec Eirian, j’étais beaucoup plus assidue et lui également car quand l’un de nous avait un coup de mou, l’autre pouvait le remotiver. Alors que j’allais poser des questions sur les objectifs d’Erin, un rire s’échappa de mes lèvres lorsqu’elle me certifia qu’elle saurait me récompenser dignement, en brioches, évidemment. « Comment refuser une telle proposition ? » Je repris une brioche et mordis dedans allègrement, laissant mes pensées vagabonder. J’étais en pleine réflexion. « Alors tout d’abord, je te rejoins, faire du sport seule, surtout quand on débute, c’est pas franchement la meilleure des idées. Parce qu’au début, la motivation n’est pas là. Il suffit d’une petite douleur, que la météo soit peu clémente, et on préfère rester au fond de son lit. Donc être à plusieurs aide vraiment à se motiver, à s’encourager mutuellement. » Après une légère pause, j’ajoutai : « Je veux bien être celle qui va t’aider à bouger tes petites fesses. » Je levai l’index vers Erin, prenant l’air sérieux -absolument pas crédible d’ailleurs- : « Mais attention, je serai intransigeante ! » Je fermais les grimoires devant moi et enroulai le parchemin sur lequel j’avais griffonné quelques dessins. « Qu’est-ce que tu as fait quand tu as essayé ? » J’avais aussi besoin de comprendre dans quelle direction aller et dans laquelle je ne devais surtout pas me rendre. « Et puis, faut que tu m’expliques ce que tu souhaites. C’est dans quel objectif ? » Parce qu’évidemment, cela changerait les séances. Si elle souhaitait prendre de la masse, perdre du poids, se muscler ou que sais-je… Même si à mon sens, elle n’en avait nul besoin, mais bon. « Tu veux te muscler ? Entretenir ton corps de déesse ? Plutôt cardio ou musculation ? » Je terminai : « Je fais les deux donc à voir ce qui est possible de faire pour toi. » Peut-être même qu’elle y prendrait goût et qu’à terme elle pourrait se greffer aux séances que je faisais avec Eirian si cela lui plaisait. Mais ne mettons pas le sombral avant l’attelage, il fallait d’abord donner à Eirin le goût du sport. Et ça, c’était pas gagné.
Au long des siècles marqués par le chaos, les errements, la discorde, la douleur et la peine, de tous temps, il est une chose qui a nourri nos âmes et qui nous a élevé au dessus de notre condition. C'est notre courage.